Catégorie : Constructeurs

  • Le retour confirmé de TVR

    Le retour confirmé de TVR

    Près de dix ans d’attente ! Enfin, TVR va voir apparaître un nouveau modèle sous la direction du génial Gordon Murray. Et pour accompagner ce retour, la marque britannique mise également sur un V8 développé par Cosworth.

    Puisque la mode est aux renaissances, TVR se voit offrir une nouvelle chance. Grâce à l’appui de Les Edgar (le fondateur de Bullfrog avec le génial Peter Molyneux, créateur de Theme Park, Magic Carpet et Dungeon Keeper avant de tout vendre à Electronic Arts), TVR dispose désormais d’un plan sur dix ans pour retrouver son éclat d’antan.

    Quatre modèles devraient être présentés pour un retour commercial dès 2017. Selon les indiscrétions d’Autocar, le projet d’industrialisation prime. Les volumes et les tarifs ne seront dévoilés que bien plus tard. L’objectif est de profiter des fonds alloués par Les Edgar et ses amis investisseurs pour poser des bases solides.

    L’idée est de reprendre l’ADN de TVR en proposant des voitures « driver-centric ». Le terme anglais est si expressif que je le laisse ainsi !

    tvr-tuscan

    Comment TVR redevient anglais ?

    Il y a moins de dix ans, le Russe Nikolai Smolenski tentait de reprendre TVR. En investissant le minimum, il a conduit la marque à la ruine. En 2013, Les Edgar, John Chasey, aujourd’hui directeur des opérations de la marque, et une dizaine d’investisseurs ont racheté TVR. Depuis, ils travaillent dans l’ombre pour donner un sens à leur projet. Sans réelle expérience automobile, ils se sont rapprochés de deux glorieux partenaires. Gordon Murray s’occupera de la réalisation technique et Cosworth fournira la mécanique.

    Quel programme ?

    Deux modèles distincts seront proposés, chacun en coupé et cabriolet. Selon les informations d’Autocar, ces TVR garderont les proportions des dernières productions que furent les Tuscan et Sagaris. Mais, strictes deux places, elles ne partageront aucun élément avec les anciennes séries. Techniquement, le V8 Cosworth sera en position centrale avant avec une transmission manuelle six vitesses aux roues arrière. On annonce 450 chevaux pour 1 100 kg. Le premier objectif de vente se situerait à 1 000 unités par an.

    tvr-sagaris

    La révolution Murray ?

    Le choix de Gordon Murray n’est pas anodin. Le génial concepteur des Brabham F1, membre de l’équipe de développement des McLaren MP4/4 et MP4/5, et père des McLaren F1 et Mercedes SLR McLaren, propose un projet innovant d’industrialisation automobile.

    iStream doit permettre de simplifier la construction d’une automobile en réduisant la taille des sites d’assemblage tout en profitant au produit fini. La structure du châssis repose sur des tubes d’acier renforcés par des panneaux composites ultra-léger. Le gain de coût est significatif et permet une production en masse avec des investissements inférieures à ce que réclame l’industrie implantée… Mais l’idée peut également s’appliquer pour un millier d’unités à l’année.

    Conquis par ce retour de TVR qui viendrait se placer au dessus des Alfa Romeo 4C et de la future Alpine ?

  • 24 Heures du Mans : et maintenant Ford ?

    24 Heures du Mans : et maintenant Ford ?

    L’ACO laisse entendre que trois constructeurs travaillent à un retour aux 24 Heures du Mans. Petit tour d’horizon de ce qu’il se dit en ce moment dans la Sarthe !

    La fausse arrivée de Ferrari
    Il y a un an jour pour jour, tout le monde était convaincu que Ferrari allait annoncer le développement d’une LM P1 pour un engagement à très court terme. J’ai vu Fernando Alonso (à l’époque pilote de la Scuderia) se balader dans le paddock et Luca di Montezemolo a donné le départ de la course… Et rien ! Le patron a dû quitter ses fonctions en septembre et l’Espagnol a lâché Ferrari. On attend toujours.

    BMW travaille
    Selon la presse allemande, BMW travaille sur un projet à moyen ou long terme. Face aux autres constructeurs allemands, la marque bavaroise n’a pas de grand programme sportif pour porter son image dynamique. Mais les hommes du M seront encore un peu partout cette semaine dans la Sarthe pour tout regarder.

    Ford pour vendredi ?
    Bill Ford donnera le départ de la 83e édition des 24 Heures du Mans ce samedi à 15h00… Et surprise, j’ai été invité à suivre une conférence de presse de Ford Performance ce vendredi à 15h00 conduite par le Président Executif de Ford, en compagnie de Mark Fields, PDG, et Raj Nair, Vice Président en charge du développement produit, ainsi que des « invités exceptionnels ». Si l’exemple de Ferrari ne nous avait pas un peu refroidi, on annoncerait déjà le retour de Ford en 2016 pour célébrer les cinquante ans de la première victoire de la GT40 !

  • Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    Une certaine effervescence se montre entre Dieppe, Bourges, Les Ulis et Boulogne-Billancourt. Dans chacune de ses villes, les équipes Alpine, Renault, Renault Sport Technologies, Signatech œuvrent à un weekend spécial, celui des 24 heures du Mans. Cette fois, zoom sur l’usine de Dieppe, là où les Alpine et Renault Sport sont fabriquées depuis 1969 et où seront fabriquées la Bluecar de Bolloré et la future Alpine.

     

    Que fait-on à Dieppe ?

    Dieppe nous rappelle directement à Alpine mais en cette petite usine du groupe Renault, bien d’autres modèles y sont fabriqués et fonctions présentes. Avec ses bureaux aux Ulis en région parisienne, Dieppe est le pôle industriel de Renault Sport Technologies. On y assemble les Clio R.S. 200 EDC, Clio Cup, Formula Renault 2.0… Cette usine est spécialisée dans les petites séries, d’où la présence des Renault sportives, de voitures de course mais aussi de Bluecar, la petite voiture électrique dédiée à l’autopartage par Bolloré. Cette construction exclusive pour Renault débutera ce mois ci, suite à la signature d’un partenariat le 9 septembre entre les deux entités françaises. Si l’électrique sera la grande nouveauté pour les salariés dieppois, la grande attente vient aussi de la future Alpine. La « Berlinette du 21ème siècle », révélée prochainement, y sera produite. La boucle est bouclée.

    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l'usine Alpine de Dieppe.
    Les Bolloré seront produites dès ce mois ci en l’usine Alpine de Dieppe.

    Enfin, Dieppe est le pôle logistique de Renault Sport. Y est gérée la boutique des pièces détachées des voitures de course de la marque au losange. Par exemple, lorsque la R.S.01 fut commercialisée, toutes les pièces de cette ‘GT’ furent regroupées à Dieppe avant d’être dispatchées aux équipes clientes.

    usine renault alpine dieppe 03 FR20
    L’assemblage des Formula Renault 2.0.

    Quels modèles ont été fabriqués à Dieppe ?

    De nombreux modèles emblématiques ont été produits à Dieppe. On pourra penser à A310 (1971-1984), A610 (1990-1995), Renault 5 Alpine (1975-1981), Renault 5 Turbo (1980-1986), Renault Spider (1996-1999). Plus surprenant, l’Espace y a été produit entre 1988 et 2002. On y produisait aussi les Mégane Cabriolet (1996-2003) et Mégane Renault Sport (2003-2009). 2015, les Bluecar de Bolloré y sont assemblées sur une chaîne spécifique. (EDIT: 15 octobre) Mi octobre Renault officialise la production de la future Alpine à Dieppe.

    Dieppe est un pôle spécifique dans la fabrication automobile. Par exemple, pour la production de la Renault 5 Turbo, la coque était fabriquée en l’usine de Flins, comme toute les Renault 5. Ces coques passaient alors chez Heuliez à Cerisay pour y être modifiées et ainsi recevoir le groupe motopropulseur à l’arrière. Enfin, Alpine Dieppe recevait ces caisses pour les peindre et réaliser le montage final.

    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
    Les caisses de R5 Turbo arrivent à Dieppe.
    usine renault alpine dieppe A110
    La ligne d’assemblage des A110.

    Dieppe en quelques chiffres :

    Date de création : 1969
    Forme juridique et répartition du capital : SNC (Société en Nom Collectif) au capital de 3 567 564 euros
    Activité : Montage de véhicules sportifs (ou autres) et de compétition, vente de pièces de rechange associées.
    Effectifs : 335 employés au 31 décembre 2011
    Superficie : 76 ha, dont 37 ha de bâtiments couverts
    Certifications : ISO 14001 (depuis 1999), ISO 9001, ISO 9002, Label RHP
    Adresse : Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France

    usine renault dieppe bolloré alpine
    Usine Alpine de Dieppe : vue aérienne.
  • Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Non, l’appellation Art Car n’est pas réservée à BMW. J’en veux pour preuve l’Aston Martin Vantage GTE #97 présente au Mans cette année. Le trio Darren Turner, Stefan Mücke et Rob Bell aura la chance de rouler sous des couleurs exceptionnelles le week-end prochain. Il s’agit là d’une livrée spécialement créée par l’artiste allemand, Tobias Rehberger, Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2009. Grand habitué au travail des formes et des couleurs, il créé dans chacune de ses œuvres un rendu de vitesse et de flou, bien souvent en perspective. Grand adepte du noir et blanc, Rehberger passe cette fois à la couleur pour cette jolie Art Car. Pour rappel la dernier Art Car en date au Mans est la LMP2 de chez Oak Racing.

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

      
    Photos : Drew Gibson / Aston Martin Racing.

    Photos : @PhilRenwick / Phil Renwick. 

       
      

       

  • Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Le Mans 1985 : la victoire Porsche

    Il y a 30 ans, Porsche remporte Le Mans. Au volant de l’emblématique 956 à la livrée jaune et noire NewMan, le trio Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter se place avant la sixième heure en tête de la course, qu’il n’allait plus lâcher jusqu’au drapeau à damier.

    C’est le team Joest, qui fait aujourd’hui rouler les Audi officielles, qui remporte cette année là les 24 heures du Mans. Une victoire acquise devant l’équipe Porsche, qui engage la nouvelle 962C. La 956 victorieuse en 85 aura le bon numéro : son châssis #117 remporte aussi l’édition 1984 de la classique mancelle. Il s’agit là de la dernière victoire au Mans de la 956. Sa sœur, la 962C, remporte les deux éditions suivantes.

    1985, 2015. Le retour d’une victoire Porsche au Mans, 30 ans après, serait du plus bel effet.

     

    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, départ des 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985
    Porsche 956, Klaus Ludwig / Paolo Barilla / John Winter, 24 Heures du Mans 1985

     

  • Quand Jaguar s’occupe de Lotus

    Quand Jaguar s’occupe de Lotus

    On peut être le numéro 2 du design de Jaguar et s’occuper des projets d’autres constructeurs… Julian Thomson, directeur du design avancé de Jaguar, a publié sur twitter ses dessins d’une super Lotus Elise.

    Ancien de Ford, Lotus (justement), Volkswagen et désormais chez Jaguar Land Rover, Julian Thomson a laissé son empreinte sur la Lotus Elise et la Range Rover Evoque avant de signer le concept C-X75.

    Sur la base de la première Elise de 1996, la sienne, il imagine une nouvelle version qu’il lâche – le plus simplement du monde – sur Twitter.

    lotus-elise-1996-julian-thomson

    Interrogé sur le sujet par les Anglais d’Autocar, il a affirmé vouloir créer une « super » Elise à l’image des Porsche 911 Singer.

    Plus basse de 30 mm, plus large de 100 mm, cette nouvelle Elise est imaginée avec un moteur VTEC pour remplacer le K de Rover.

    « A chaque fois que je nettoie mon Elise, je me rappelle des choses qui n’ont pas tourné comme je l’aurais voulu », avoue-t-il. « J’ai toujours voulu tout remettre dans l’ordre. »

    Thomson devrait donc aller au bout de son idée et carrosser son Elise selon son nouveau dessin. Son patron, Ian Callum, avait déjà réalisé un travail comparable avec une Jaguar Mk2… Au moins, il avait choisi un modèle de sa propre marque !

  • Les DS de la French Connection

    Les DS de la French Connection

    La French Connection. Années 50, 60 et 70, le trafic d’héroïne entre France et États-Unis va bon train. La France alimente l’Amérique de ce poison, dont 80% de la consommation américaine est produite à Marseille. Les trafiquants, les passeurs, les voitures, la marchandise, tout est français. C’est l’eldorado de la pègre marseillaise. La French Connection porte bien son nom.

    Pour passer la cargaison de Marseille à New-York, l’une des méthodes de passe était de « farcir » une voiture. Dans les faits, la voiture est désossée et « fourrée » du dit produit. Pour réaliser cette opération, une voiture était idéale : la Citroën DS.

    Avec son plancher plat -grâce à son levier de vitesse installé derrière le volant-, la DS permettait l’installation d’un faux plancher. Entre le plancher d’origine et ce faux plancher, se révélait une cachette assez grande pour y dissimuler l’héroïne, sans pour autant que cette cachette ne soit visible des douaniers. En plus de ce montage, les parties creuses de la DS étaient bien fournies du « précieux » chargement : ailes avant, ailes arrières, bas de caisses. Chaque recoin y passait. Au total, chaque DS portait 80 à 100 kg de « schnouf ».

    Ensuite, venait l’heure du voyage. Afin d’être plus discret, c’est un faux couple en voyage de noces qui était mis au volant de la DS. Au départ de Marseille, ils prenaient la direction de l’Espagne, par la route. Ils embarquait alors pour le Mexique en bateau. Alors, ils reprenaient la route en direction de Vera Cruz puis de Nuevo Laredo, ville mexicaine point frontière entre le Mexique et les États-Unis, passage le plus risqué du périple. Enfin, une fois Nuevo Laredo passée, direction New-York. Une fois arrivés, le couple avait rendez-vous avec un intermédiaire, qui récupérait la DS et la vidait de ses cargaisons. Le couple rentrait alors en France, tandis que l’héroïne inondait le pays…

    Ce voyage n’était pas de tout repos. Entre le risque d’être « pincés » par les forces de l’ordre, c’était 5000 kilomètres qui étaient à parcourir entre le Mexique et New-York, et ce, en une semaine. Le Mexique avait été choisi car le « voyage » se révélait plus discret que par New-York : son port étant des plus surveillés par les services de police américains… qui avait fait de la French Connection leur ennemi public numéro 1.

    La DS était là un outil bien loin de la tranquille voiture de famille imaginée par Citroën…

     

    NB: la photo illustrant cet article est extraite du film Le French. On y voit Jean Dujardin en juge Michel. Je sais bien que le juge Michel ne faisait pas partie de la French Connection, et autre contraire, il luttait contre elle. Mais il fallait bien trouver une illustration… Entre nous, nous n’avons pas masse de photos des DS de la French Connection. Le film La French, de Cédric Jimenez, tombe donc à pic. D’ailleurs, un jour, on vous racontera une anecdote rallystique sur ce film ;-)

  • Alpine en 10 dates

    Alpine en 10 dates

    A quelques jours des 24 Heures du Mans, l’équipe Alpine Signatech est en pleine effervescence. L’occasion est bonne pour se poser 5 minutes et revenir sur les dates marquantes de cette marque emblématique.

    1922, naissance de Jean Rédélé, le 17 mai à Dieppe

    1955, création de la société anonyme des automobiles Alpine par Jean Rédélé.

    1961, Alpine A110, celle qu’on appelle Berlinette, est lancée.

    1969, Alpine s’installe dans son usine actuelle de la Bréauté, à Dieppe.

    1971,  apparition de la A310 (jusqu’en 1984)

    1973, Renault devient actionnaire majoritaire du petit constructeur. Le même année, Alpine Renault remporte le premier championnat du monde des rallyes WRC, avec l’A110 1800 et les « 4 mousquetaires » : Jean-Luc Thérier, Bernard Darniche, Jean-Claude Andruet, Jean-Pierre Nicolas. Ce quatuor sera complété par Jean-François Piot.

    1978, Jean Rédélé quitte Alpine, ne se sentant plus maître à bord de son navire. Renault lui garantit de ne pas licencier durant 15 ans. La même année, Alpine remporte les 24 heures du Mans avec l’A442. Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud sont au volant.

    1980, création de la R5 Turbo.

    1990, A610 apparait au catalogue. Elle y restera 5 années.

    1995, Alpine disparait du catalogue Renault. La marque est mise en sommeil par Billancourt.

    2000, Renault Sport Technologies est créé, incluant Renault Sport et Alpine. En résumé : tout le sport du losange, sauf la F1.

    2007, Jean Rédélé meurt le 10 août, à l’âge de 85 ans.

    2012, la marque est relancée après 17 ans de sommeil.

    2013, retour en endurance avec Signatech et l’A450B. Première victoire lors des 3 heures du Budapest, premiers titres Pilote et Equipe en European Le Mans Series.

  • Essai conso : Infiniti Q50 Hybrid AWD

    Essai conso : Infiniti Q50 Hybrid AWD

    Mais quelle drôle d’idée de faire un essai consommation d’un modèle hybride qui n’a pas du tout été pensé pour ça ! Avec la Q50 Hybrid AWD développée par Sebastian Vettel (quand il était encore là), Infiniti joue la carte d’un double moteur pour gonfler les performances.

    L’hybridation n’est pas uniquement imaginé pour réduire les émissions de CO2. En sport automobile – et chez certains constructeurs – c’est surtout l’occasion de bénéficier d’un surplus de couple grâce au moteur électrique.

    Sous le capot de la japonaise (japonisante, mais américanisée), un V6 3,5 litres est couplé à un moteur électrique pour une puissance cumulée de 268 kW (soit 364 chevaux) et un couple de 546 Nm. Sur le papier, la consommation moyenne est établie à 6,8 litres / 100 kilomètres (159 g CO2 / km)… Et surtout un 0 à 100 km/h en 5,4 secondes.

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    Sebastian Vettel avant sa démission

    Partenaire titre de l’écurie Red Bull Racing, Infiniti avait trouvé une belle idée pour mettre en avant ses produits. Le Champion du Monde Sebastian Vettel avait été nommé Directeur de la Performance de la marque. Son contrat n’a, bien évidemment, pas été reconduit cet hiver !

    Pour cette Q50, le moteur électrique est utilisé comme un turbo (c’est une image !). Lors d’une sollicitation, le bloc d’appoint apporte son couple instantané et l’équivalence de 67 chevaux. Dans une utilisation plus sage (et durant quelques centaines de mètres), il est aussi possible d’atteindre 80 km/h sans faire tourner les cylindres.

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    127 kilomètres pour se tester

    Voici le parcours de 127 kilomètres. Il mélange de la ville (en banlieue et une traversée de Paris), des autoroutes très fréquentées (A6B, A3, A86), des autoroutes à 110 km/h (A1) et un peu de Boulevard Périphérique.

    parcours

    Cette Infiniti n’étant pas rechargeable, le départ est pris avec une batterie partiellement chargée. L’autonomie 100 % électrique étant restreinte à quelques petits kilomètres (de 2 à 4), ce n’est pas un handicap notable pour l’essai.

    En quelques mètres, le V6 se met d’ailleurs en fonction. En ville, chaque lâcher d’accélérateur permet d’arrêter les pistons. Après sept kilomètres et le passage par Orly, la moyenne s’élève à 6,1 litres / 100 km.

    Entre les deux grands aéroports parisiens, l’augmentation des vitesses plombe la consommation. Il faut profiter de la moindre décélération pour charger les batteries grâce à la récupération de l’énergie cinétique. A la sortie du périphérique, Porte de Bagnolet, 6,0 litres / 100 km… Une vingtaine de kilomètres plus loin, l’ordinateur de bord affiche 6,3 litres / 100 km à Roissy. Le mal de l’autoroute.

    Retour vers Paris par l’A1 pour atteindre l’Hôtel de Ville. Après un bref passage à 6,4 litres / 100 km, les ralentissements des abords du périphérique permettent de réduire cette moyenne.

    Dans Paris, et c’est plutôt surprenant même si l’évolution se fait au ralenti, le tableau de bord affiche 5,8 litres / 100 km !

    Mais encore une fois, l’augmentation de la vitesse moyenne sur la route du Château de Versailles, puis sur l’A86 et l’A6, casse ce record. Face au château, après cent kilomètres, la moyenne atteint déjà 6,0 litres. Et au terme de la boucle de 127 km, à 39 km/h de moyenne, le résultat final est de 6,1 litres / 100 km.

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    Contrairement à des modèles destinés à afficher la consommation la plus faible possible sur un cycle d’homologation, il est très possible de consommer moins que les 6,8 litres / 100 km affichés sur la brochure. Et c’est assez rare pour le souligner !

    (Dans un autre domaine, les 364 chevaux sont capables de bien d’autres choses…)

     

  • Une Nissan old-school au Mans

    Une Nissan old-school au Mans

    A force d’annonces tonitruantes, Nissan a tenté de frapper un grand marketing pour son retour au Mans. Mais dans un environnement aussi concurrentiel et face à un règlement particulièrement compliqué, la marque japonaise va peiner en piste. Elle continue donc d’œuvrer en coulisses !

    Une folle solution technique (hybride traction avec de petits pneus à l’arrière), un ancien pilote de F1 pour accompagner des vainqueurs de la Playstation GT Academy… Il y avait déjà de quoi faire parler. Ce week-end, Nissan est allé encore un peu plus loin pour les premiers tours de roues de ses GT-R LM NISMO en public.

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    Au cœur du paddock, l’hospitalité s’affiche avec un toboggan extérieur. En piste, si les LM P1 ne se montrent guère efficaces – tant sur les chronos que visuellement – mais l’une d’elles s’affichent avec des couleurs historiques.

    Les n°22 et n°23 sont très rouges… La n°21 confiée à Matsuda, Ordonez et Schuzhiskiy est habillée comme la Nissan R90 CK n°24 que Mark Blundell avait placé en pole position (3’27’’020) des 24 Heures du Mans 1990, la première édition avec les deux ralentisseurs dans les Hunaudières. Cette voiture avait abandonné avant la mi-course.

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  • FIAT pique K-Way à Citroën !

    FIAT pique K-Way à Citroën !

    Dans les années 1980 et 1990, une folie des séries spéciales a multiplié les versions proposées dans les gammes automobiles. L’objet est alors d’accompagner des opérations commerciales, parfois avec le soutien d’une autre marque.

    Roland Garros, Ines de la Fressange ou Quicksilver chez Peugeot, NRJ ou Kenzo chez Renault, Perrier, Carte Noire ou K-Way chez Citroën, Ile de Ré chez Audi, Karl Lagerfield chez BMW, 007 ou UEFA chez Ford, Hakkinen ou F1 Limited Edition chez Mercedes, Bollinger chez MINI, Haribo ou Keke Rosberg Edition chez Opel, Rothmans chez Porsche, Henri Leconte, Pink Floyd ou Rolling Stones chez Volkswagen, Maserati ou Ducati chez Alfa Romeo, Val D’Isère, Michael Schumacher ou Tour de France chez FIAT, Elle, Martini ou ST Dupont chez Lancia, Oui FM ou Trophée Andros chez Mazda, Lolita Lempicka chez Nissan, FIFA World Cup chez Hyundai, Rica Lewis ou Bonne Nuit les Petits chez Skoda, Marie Claire ou Gabriela Sabatini chez Seat, Ocean Race chez Volvo… La liste en comporte des milliers !

    Dans l’histoire, soit par leur longévité, soit par la résonnance médiatique que le modèle à reçu, quelques modèles se sont inscrits dans l’histoire… Les Roland Garros et l’AX K-Way en font partie.

    Lancée en 1988 en blanc Meije avec un filet latéral rouge et bleu et un logo K-Way sur les ailes arrière, l’AX recevait des enjoliveurs blancs et un toit ouvrant. Le premier prix était à 47 200 euros pour un moteur 945 cm3 de 45 chevaux avec une boîte mécanique à quatre vitesses.

    Vingt-sept ans plus tard, l’appellation K-Way réapparait chez FIAT ! Ce n’est pas la première fois que des marques partagent le même partenaire. Sergio Tacchini, Kenwood, Tour de France… Beaucoup sont passés d’une marque à l’autre.

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    Pour cette K-Way version FIAT Panda, la recette est la même. Signe des temps, les teintes de la carrosserie, les jantes et les coques de rétroviseurs sont personnalisables. Et comme à l’époque, le logo K-Way s’affiche un peu partout.

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    Disponible avec un moteur 1,2 litre de 69 chevaux, la FIAT Panda sera livrée dans quelques jours contre 12 900 euros.

  • Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Il y a quelques jours, je vous présentais le garage de Porsche à Téloché lors des 24 Heures du Mans. Un village qui vivait dans l’ambiance des 24 heures toute durant la quinzaine. Porsche n’était pas la seule marque à avoir son camp retranché. Aston Martin était présent à La Chartre-sur-le-Loir, à 50 kilomètres du Mans, avec toute l’équipe Aston présente, mécaniciens comme pilotes.

    Pour commémorer cette ambiance toute particulière, l’équipe Aston Martin Racing avait rendez-vous hier en l’Hôtel de France. Retour en images, entre images d’actaulité et d’époque.

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