Catégorie : Histoire & Culture

  • Les hommes : Elon Musk

    Les hommes : Elon Musk

    La plupart des grandes marques automobiles sont les enfants de grands industriels. Henry Ford, Louis Renault, André Citroën, Louis Chevrolet, Kiichiro Toyoda et d’autres… Tous nés au XIXe siècle. Un « jeune » va peut-être s’immiscer dans ce panthéon : Elon Musk.

    Sud-Africain exilé pour éviter le service militaire du régime d’apartheid, Elon Musk fait ses études au Canada avant de s’installer aux Etats-Unis pour commencer à entreprendre. Il fonde Zip2 qu’il vend à AltaVista. Il continue avec X.com et achète PayPal qu’il vend à eBay. Avec sa centaine de millions de dollars de fortune, il fonde SpaceX, une société de transports spatiaux qui remportent d’importants contrats avec la NASA.

    En 2004, il fait son entrée dans l’industrie automobile. Musk est convaincu par une démonstration de Martin Eberhard et Marc Tarpenning et participe au premier tour de table visant à créer Tesla. Au cours de la crise financière de 2008, il récupère la direction de la marque alors que le Roadster, son premier modèle, entre en production.

    tesla-model-s

    En quelques mois, Tesla devient un constructeur à la mode. Alors que les marques traditionnelles ne semblent pas en mesure de développer des voitures électriques à l’autonomie suffisante pour combler les consommateurs, Tesla devient une référence en proposant un Roadster, puis une berline Model S capable de parcourir 502 kilomètres par charge.

    A 42 ans, Elon Musk vise de nouveaux objectifs. Tesla va bientôt produire ses propres batteries. SolarCity, son entreprise d’installation de panneaux solaires, grandit. SpaceX s’attaque aussi à Boeing et Looked pour proposer un service de mise en orbite de satellites dédiés à l’armée américaine. Et il continue de sortir des idées aussi bizarres qu’un pont entre Los Angeles et San Francisco baptisé Hyperloop pour voyager à 1 102 km/h afin de relier les deux villes distantes de 550 kilomètres en moins de 30 minutes…

  • Mazda Furai : un concept en fumée

    Mazda Furai : un concept en fumée

    Au Salon de Detroit 2008, Mazda présente son concept Furai. Sur un châssis de LM P2, la marque d’Hiroshima montre les idées de ce que sera son Kodo Design pour les années à venir. Moins d’un an plus tard, ce concept disparaît sans laisser de trace.

    Intégré à la collection de concepts « Nagare », Furai désigne le bruit du vent en japonais. Sur un châssis de Courage C65 équipé d’un moteur Wankel de 450 chevaux, Mazda voulait donner les grandes lignes des futures silhouettes de la marque.

    Après sa révélation au Salon de Detroit, des essais ont été organisés à Laguna Seca. Quelques semaines plus tard, la Furai était à Goodwood pour participer au Festival of Speed.

    mazda-furai-concept-2008

    Le 19 août 2008, l’équipe de Top Gear est invitée à tester ce concept car. Sur l’ancien aérodrome de Bentwaters Parks, il est temps de faire une dernière prise. La Furia aligne les passages. Sous sa carrosserie en fibre de carbone, le Wenkel brûle de l’éthanol pur.

    Après le Stig, un journaliste de Top Gear – Bill Thomas – fait quelques allers et retours sous l’œil de l’équipe dépêchée par Mazda. Satisfait, il gare la Furia et laisse Mark Ticehurst, le pilote Mazda, prendre le volant pour les dernières photographies.

    Il est presque midi. Le photographe Lee Brimble donne ses instructions. Il cherche à capturer le cône bleu qui sort de l’échappement lors de la tombée des rapports.

    En bout de piste, le bruit de la Furai change. Ce n’est plus le son d’une voiture de course. L’un des témoins de la scène parle même du bruit d’un éléphant blessé. Une flamme sort du capot moteur…

    mazda-furai-feu

    Dans la voiture utilisée pour faire les photos, on crie « Au feu ». Mais Ticehurst n’entend rien. Le conducteur du véhicule tente de s’approcher de la Mazda qui accélère à son tour. Il faudra plusieurs secondes pour que le pilote de la Furai comprenne qu’il devait se laisser dépasser.

    A force de gestes et de cris, la Furai s’arrête. Mark Ticehurst s’extirpe du cockpit alors que les flammes deviennent de plus en plus visibles. Le vent n’aide pas. Il pousse le feu vers l’habitacle.

    Pire, la forme bombée de la piste empêche l’équipe de secours de voir ce qu’il se passe. Il faut plusieurs dizaines de secondes avant que les pompiers ne soient alertés. Quand ils arrivent, la Furai est une masse en feu.

    mazda-furai-incendie

    De pleines minutes s’écoulent avant de pouvoir avoir une idée de ce qu’il restera de la Mazda. Une carcasse noire, une forme carbonée dont le seul aileron arrière reste intact se dessine à la place d’un inestimable concept. Ticehurst est assis, la tête entre les mains.

    A la demande de Mazda, l’histoire est restée secrète durant plusieurs années. Et tous les témoins de la mort du concept ont accepté cette décision. Et la marque a autorisé Top Gear a communiqué le 29 novembre 2013. Les restes de la Furai seraient aujourd’hui en Californie.

  • Audi en rallyes : les 10 dates clés (ou un peu plus)

    Audi en rallyes : les 10 dates clés (ou un peu plus)

    Audi en rallye : les dix dates clés (et un peu plus) qui ont compté pour le constructeur aux quatre anneaux. De la première voiture de course, aux titres mondiaux, en passant par la création d’Audi Sport.

    1965. La marque Audi renait de ses cendres. 1969, elle fusionne à Auto Union et NSU.

    1973. Audi lance sa première voiture de course : l’Audi 80 GT.

    1976. Audi fabrique son premier moteur 5 cylindres. En 1979, le turbo arrive. Ces deux technologies seront la base du programme sportif Rallyes d’Audi.

    1978. Le département Audi Sport est créé. Dans la foulée, l’Audi 80 Quattro fait ses premiers essais lors du Rallye d’Allemagne.

    001

    1979. Première victoire en rallye d’une Audi : l’Audi 80 GT gagne le Rallye de Trifels (Allemagne, équipage Walter Smolej i Klaus Hopfe).

    1979_2-rallye-trifels-2-eliminacja-2

    1981. Audi engage ses quattro avec le Finlandais Hannu Mikkola et la Française Michèle Mouton.  C’est une page du sport automobile qui s’écrit lors du premier rallye de la saison, le Monte-Carlo. Le résultat final n’est pas au rendez-vous mais les performances sont bien présentes, Mikkola a d’ailleurs rattrapé en course le concurrent le précédent d’une minute. 1981 est aussi l’année d’une autre grande première pour Audi. Michèle Mouton, au volant de l’Audi quattro groupe 4 remporte le Rallye San Remo, comptant pour le Championnat du Monde des Rallyes. Elle reste à cette heure la seule femme ayant une victoire WRC à son palmarès.

    1981_Fabrizia-Pons-Michele-Mouton

    1982. Audi est championne du monde des rallyes, titre constructeurs, avec ses pilotes Hannu Mikkola et Michele Mouton. Cette dernière manque de peu le titre quand elle termine à 12 points de Walter Rohrl, engagé par une autre marque allemande : Opel. Rohrl passera d’ailleurs l’année suivante chez Audi.

    Mit Audi Tradition international unterwegs

    1983 marque l’avènement du groupe B. La saison débute avec la Quattro A1 puis lors du Tour de Corse, l’A2 apparaît. Cinq victoires marqueront 1983 : Suède, Portugal, Argentine, Finlande, Grande-Bretagne.

    1984. Audi est à nouveau championne du monde des rallyes, titre constructeurs. Son pilote Stig Blomqvist remporte le titre pilotes, devant son coéquipier Audi. La marque aux anneaux est LA référence de ce millésime 1984.

    1984 Audi Quattro Sport Hb (1984 Cento Anni di Auto da Corsa 18 n.002 Blomqvist S.-Cederberg r ITA1984

    1985. La bataille fait rage entre Audi et Peugeot. La marque française sort vainqueur du duel quand elle remporte les deux titres avec Timo Salonen et le titre constructeur. Audi place tout de même ses pilotes Stig Blomqvist et Hannu Mikkola aux deuxième et troisième place. L’Audi Quattro S1, avec son pare-choc avant et aileron arrière surdimensionnés marque tous les esprits.

    8404338721_427fabb22b_z

    1986 sonne le glas du groupe B pour Audi. Suite au terrifiant accident du rallye du Portugal, dans lequel Audi n’est pas concerné, la marque se retire du WRC avant la fin de saison. Toute la caravane du WRC en sort choquée.

    1987. L’Audi 200 quattro est la nouvelle arme du constructeur allemand. Engagée en groupe A suite à la disparition du groupe B, cette dernière remporte le difficile Safari Rally Kenya. Audi rebondira tout de même à Pikes Peak, remportant la classique états-unienne avec la Quattro S1. Walter Rohrl sera d’ailleurs le premier pilote à descendre sous la barre des 11 minutes.

    1987_Audi200SafariMikkola

    audi_quattro_s1_pikes_peak

    Mais fin des années 80 le rallye n’est plus au goût du jour chez Audi, qui stoppe ses programmes officiels. La marque aux quatre anneaux se concentre alors sur le DTM. S’en suivront 3 titres constructeurs, 9 titres pilotes en DTM puis de nombreuses victoires au 24 Heures du Mans. C’est une toute autre histoire…

    Quelques chiffres :

    Rallyes disputés : 58
    Nombres de départs WRC : 135
    Abandons : 54
    Victoires : 24, dont celle de Michèle Mouton et Fabrizia Pons, la seule féminine à l’heure actuelle.
    Deuxièmes places : 24
    Troisièmes places : 23
    Podiums : 71
    Victoires de spéciales : 1073

    A lire : quattro : le mouvement perpétuel selon Audi

  • Photos : Ferdinand Porsche

    Photos : Ferdinand Porsche

    Pas de politique : que de l’histoire ! Si Porsche est aujourd’hui un symbole de l’automobile sportive, son fondateur était un ingénieur de talent qui a travaillé sur de nombreux projets parfois éloignés des petits coupés à moteur arrière…

    Il a d’abord mis au point une voiture électrique (en 1900 !) avant d’entrer chez Daimler. Il y présente un projet de petite Mercedes-Benz qui n’est pas retenu. Il tente alors l’aventure pour son propre compte sans parvenir à réunir les fonds nécessaires jusqu’à ce que l’Etat allemand n’affiche le même objectif.

    Dès 1933, Adolf Hitler demande à Ferdinand Porsche de concevoir une voiture pour le peuple à moins de 1 000 marks. Il atteint son objectif avec la Volkswagen tout en développant des voitures de compétition pour Auto Union.

    Durant la guerre, il fut coordinateur de l’effort industriel et travailla à la conception du char Tigre. Après la guerre, il fut emprisonné durant vingt mois en France et libéré contre la somme d’un million de francs. Alors que son fils Ferry entamait la production de la Porsche 356, Ferdinand succombait à un accident vasculaire cérébral à 75 ans.

    Voici des photos des archives de Getty Images.

  • Commissaire-priseur : Toyota 2000 GT

    Commissaire-priseur : Toyota 2000 GT

    Alors que Toyota commence à rencontrer le succès en compétition, la marque décide de produire une voiture sportive capable de rivaliser avec les meilleures réalisations mondiales… L’extraordinaire 2000 GT va atteindre cet objectif.

    Dans les années 1960, les constructeurs japonais multiplient les tentatives pour se confronter aux européens et aux américains. Certains choisissent d’acquérir des licences de voiture conçues à l’étranger. Mais Toyota vise un autre dessein.

    toyota-2000-gt-interieur

    Une équipe est spécialement mise en place pour réfléchir à la première supercar japonaise. Des Jaguar, Lotus, Triumph (…) sont importées, disséquées. Le projet prend forme.

    toyota-2000-gt-arriere

    Dans le même temps, Yamaha est abandonné par Nissan dans une étude similaire. En quelques semaines, Toyota et Yamaha s’associent. Les études de Toyota sont appliquées par Yamaha qui développe le moteur et s’occupe de la construction des prototypes.

    toyota-2000-gt-moteur

    La Toyota 2000 GT est dévoilée lors du Salon de Tokyo 1965. Succès. Un an plus tard, la 2000 GT est au Salon de San Francisco. Des journalistes américains l’essaient et sont conquis.

    Mais le coupé Toyota se révèle bien trop cher. En quatre ans, 351 exemplaires sont produits. L’un d’eux – vraisemblablement l’un des 200 encore existants – est en vente aujourd’hui à Monaco par RM Auctions. Estimation : entre 545 000 et 620 000 euros.

  • Les hommes : les frères Maserati

    Les hommes : les frères Maserati

    Tout a commencé avec Rodolfo Maserati, père de sept enfants. Cet ingénieur des chemins de fer, employé par la monarchie italienne, allait – grâce à sa descendance – participer à l’écriture de belles pages de l’industrie automobile.

    Carlo, l’ainé de la fratrie, nait en 1881. A dix-sept ans, alors que son plus jeune frère, Ernesto, voit le jour, il produit son premier moteur monocylindre. Il est immédiatement repéré par FIAT et devient pilote d’essais.

    Mais Carlo voit plus grand. Durant son temps libre, il construit sa première automobile avec un châssis en bois et son monocylindre. Devenu pilote de course, il travaille avec Isotta Fraschini et Bianchi sans jamais perdre sa passion pour l’ingénierie.

    En 1908, il prend la direction de Junior à Milan et fonde sa propre entreprise en 1909 pour concevoir des moteurs d’avion. Il décède l’année suivante d’une maladie des poumons sans avoir pu concrétiser son rêve.

    Alfieri Maserati prend la suite de son frère. Il devient mécanicien pour Isotta Fraschini puis pilote de course. En 1913, il ouvre son premier garage et, en 1914, il fonde la Societa Anonima Officine Alfieri Maserati avec l’aide de ses frères.

    La Première Guerre Mondiale freine leur ascension. Alfieri et Ettore sont appelés. Ernesto, à seulement 17 ans, s’occupe du garage en poursuivant ses études.

    A la fin de la guerre, les frères Maserati s’installent à Pontevecchio, près de Bologne. Alfieri, Ernesto et Ettore travaillent sur le développement de la première Maserati de l’histoire. Mario, l’artiste de la famille, s’occupe des dessins de la carrosserie et des logos.

    maserati-bologne

    En 1920, Alfieri retrouve les circuits. Il pilote pour SCAT et Nesseldorf sans jamais se satisfaire des performances des voitures qui lui sont confiées. Il décide alors de concevoir sa propre machine en montant un moteur Hispano Suiza et une transmission SCAT sur un châssis Isotta Fraschini. Elle débute en 1921 au Mugello avec une deuxième place dans sa classe. Avant la fin de l’année, Alfieri et Ernesto gagnent leurs premières courses et attirent l’attention.

    Alfieri continue de piloter pour des équipes italiennes. On le voit au volant de Diatto et de Turin. Et lorsque Diatto est contraint d’arrêter ses activités sportives, la famille Maserati reçoit le soutien du Marquis Diego de Sterlich pour reprendre une dizaine de Diatto 30 Sport. Ils produisent ainsi le premier modèle au logo Maserati.

    Dans les années 1930, Alfieri gagne ses premières victoires internationales. Il reçoit le titre de Cavaliere del Lavoro du gouvernement italien mais décède en 1932 lors d’une opération du rein.

    La famille se réorganise. Bindo, désormais le plus âgé, quitte Isotta Fraschini pour devenir Président de Maserati.

    Mais en 1937, les frères décident de vendre leurs parts à Odolfo Orsi. L’usine quitte Bologne pour Modène et seuls trois frères continuent l’aventure durant dix ans. De nouvelles victoires s’accumulent dont deux en 1939 et 1940 à l’Indy 500. Au début de la guerre, Maserati est chargé par Benito Mussolini de concevoir une petite voiture, avant que Ferdinand Porsche ne reçoive la même consigne d’Adolf Hitler. Mais le développement est un échec.

    Bindo, Ettore et Ernesto quittent Maserati en 1947 pour fonder O.S.C.A.. Plusieurs belles victoires s’accumulent dont les 12 Heures de Sebring 1954 avec Stirling Moss et quelques participations en F1. Les trois frères vendent la marque au Comte Domenico Agusta et continuent de travailler jusqu’en 1966.

    Ils ne furent plus jamais impliqués dans le développement d’automobiles.

  • Concept Car : Chevrolet Astro III Concept

    Concept Car : Chevrolet Astro III Concept

    Il faut se remettre dans le contexte de 1969 pour admirer les formes du Chevrolet Astro III Concept. Neil Armstrong et Buzz Aldrin marchaient sur la Lune. 2001, L’Odyssée de l’Espace révolutionnait le cinéma… Philip K. Dick sortait Ubik. Il parvenait acquis que l’humanité allait conquérir d’autres planètes. Chez Chevrolet, on se servait de cette actualité et des promesses attachées pour présenter un concept car très expérimental.

    L’Astro III était un véhicule deux places destiné à rouler sur des autoroutes automatisées.

    On y voit aujourd’hui les prémices d’une Deltawing ou de la ZEOD de Nissan. La carrosserie était en fibre de verre avec un train avant très étroit, équipé de deux roues jumelées.

    chevrolet-astro-iii-arriere

    L’entrée dans l’habitacle se fait par le auvent articulé, à la manière d’un avion de chasse.

    Pas de volant pour le conducteur qui bénéficiait d’un joystick à commande électrique. Le moteur était une turbine de moins de 70 kilogrammes capable de produire 317 chevaux.

    Evidemment, l’idée n’a pas eu de suite. Les voitures ne volaient pas en 2000 et ne volent toujours pas en 2014 !

  • Photos : Ayrton Senna

    Photos : Ayrton Senna

    Jeudi confession… Fan de Formule Un (à la télé avant de découvrir la discipline sur les circuits), j’étais du côté d’Alain Prost lors du grand duel de la fin des années 80 et du début des années 90. Un pilote français, sûr et fort… J’avais choisi mon camp. Mais Ayrton Senna est devenu davantage qu’un Champion du Monde. Il est un mythe. Impossible de passer à côté en ce vingtième anniversaire de sa disparition. Comme beaucoup, j’étais devant ma télé ce jour-là. Rétrospective via 90 photos de Getty…

  • Commissaire-priseur : Ferrari 166 Inter Coupé

    Commissaire-priseur : Ferrari 166 Inter Coupé

    C’est l’un des tout premiers coupés construits par Ferrari. Cette 166 Inter Coupé date de 1949. Elle sera mise en vente par Bonhams lors du Goodwood Festival of Speed le 27 juin.

    Alors que le premier prototype de Ferrari portant le Cheval Cabré remonte à 1947 et que les premières productions sont sorties des ateliers en 1948, l’assemblage de cette Ferrari 166 Inter Coupe a débuté le 28 novembre 1949.

    Equipée d’un moteur 2 litres V12, elle a été vendue à Augusto Caraceni, frère de Domenico Caraceni, réputé être le père de la couture italienne.

    Plusieurs autres propriétaires sont répertoriés dont le Comte de Castelbarco.

    Seulement 37 châssis de 166 Inter ont été produits. La plupart ont été confiés à des carrossiers. Le modèle (027S) mis en vente a été dessiné par Touring of Milan.

    L’estimation est comprise entre 950 000 et 1 200 000 euros.

  • Le neo-retro à la chinoise

    Le neo-retro à la chinoise

    Oubliez Rolls-Royce, oubliez Bentley ou Maybach… La Chine aussi sait faire d’immenses limousines luxueuses hors de prix. Le tout dans un style néo-rétro assez savoureux.

    Cette semaine, la première Hongqi L5 construite par FAW Group a été vendue à un client privé. Pour près de 5 millions de yuans (soit près de 575 000 euros), cette limousine cache un V12 6,0 litres de 402 chevaux sous son capot avec une boîte automatique à six rapports et quatre roues motrices.

    L’intérieur est fait de cuir et de bois (dans un style particulièrement local) autour de grands écrans.

    hongqi-l5-interieur

    Hongqi (traduire drapeau rouge) est le plus ancien constructeur chinois. Son premier modèle est sorti des chaines d’assemblage en 1958. Depuis, les Hongqi sont parmi les premiers symboles du communisme chinois. Les apparatchiks ont toujours roulé dans ce luxe.

    hongqi-l5-ouverte

    Les visiteurs de marque, de Richard Nixon en 1972 jusqu’à François Hollande très récemment, ont pu tester le confort et la décoration des limousines chinoises.

    Désormais, la plus luxueuse des voitures chinoises est proposée aux clients privés. Et sa ligne fleure bon le petit livre rouge et la révolution. Car la L5 reprend les traits de la CA770 sortie en 1963, lorsque Mao Zedong – le grand timonier – était à la tête du Parti Communiste Chinois.

    hongqi-ca770

  • Golf R 400 ? Volkswagen avait fait plus fort !

    Golf R 400 ? Volkswagen avait fait plus fort !

    A Pékin, Volkswagen a dévoilé une Golf R 400. Une étude de sa berline compacte avec un moteur de 400 chevaux capable d’atteindre les 100 km/h en moins de quatre secondes. Mais la marque avait déjà fait mieux… Beaucoup mieux !

    Auto China 2014

    40 ans après la commercialisation de la première Golf, VW une Golf R 400. L’étude développe 100 chevaux de plus que la Golf R avec un design personnalisé qui fait référence à la Golf G60 Rallye sorti en 1988.

    Volkswagen Studie Golf GTI W12

    En 2007, lors du rassemblement de Wörthersee, Volkswagen avait présenté une Golf GTI doté d’un W12 bi-turbo de 6,0 litres de cylindrée… 650 chevaux et 750 Nm pour une vitesse de pointe de 325 km/h et un 0 à 100 km/h en 3,7 secondes.

    Volkswagen Studie Golf GTI W12

    Plus basse, plus large, elle fut et elle reste la Golf la plus incroyable assemblée par Volkswagen…

  • Publicité : Ford Escort Cosworth

    Publicité : Ford Escort Cosworth

    En 1992, on pouvait encore évoquer la puissance. Ford présente sa terrible Escort Cosworth en mettant en scène le double Champion du Monde des Rallyes Miki Biasion (titré avec Lancia). « Développée pour le Championnat du Monde des Rallyes ».