Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Fuckmatiè WRT : qui est Lorenzo Bertelli ?

    Fuckmatiè WRT : qui est Lorenzo Bertelli ?

    Peinture kaki mate. Peinture noire mate. Soyez les bienvenus chez Lorenzo Bertelli. Depuis quelques années, cet Italien de 27 ans use sa culotte OMP sur les bancs du WRC. Chez lui, l’image est omniprésente, tout est pensé, réfléchi. Une ambiance militaire, presque surréaliste, s’évade d’un coin du service park. Une voiture de course à la propreté clinique. Des camions, Iveco toujours. Des tentes bien alignées, un hospitality, un conteneur. S’en échappent des rimes italiennes dans une organisation véritablement militaire cette fois. Pas d’improvisation. Bertelli occupe son absence de partenaire par une charte graphique bien réfléchie. Sa combinaison OMP reprend les codes de celles des pilotes de chasse, quand ses mécaniciens semblent tout droit sortis d’un garage de l’armée de terre italienne. Tout cela donne un air assez intéressant à ce team aux airs familiaux.

    Lorenzo Bertelli Fuckmatie WRT family

    Conseillé à ses débuts par le pilote italien Piero Liatti, on a vu apparaître ce pilote il y a cinq saisons en WRC. Il est cette année engagé sous sa propre bannière, son propre team officiel, tel Volkswagen ou Citroën : le FWRT s.r.l.. FWRT pour Fuckmatiè World Rally Team. Mais Fuckmatiè, personne ne sait réellement ce que c’est.

    Pedalbox de la Ford Fiesta WRC de Lorenzo Bertelli - Fuckmatie WRT
    Pedalbox de la Ford Fiesta WRC de Lorenzo Bertelli. Même là, le rayé jaune et noir est présent.

    Alors, qui est Lorenzo Bertelli ? Il n’est pas réellement un pilote, disons que c’est son hobby, sa passion mais qu’il n’en vit pas. Il est venu par passion à la compétition, mais si gentleman driver il est, il a tout de même progressé intelligemment, étape par étape. Ses débuts en rallyes remonte à 2010, au sein du championnat asphalte italien, au volant d’une Fiat Abarth 500 R3T. Ses performances sont biaisées par la mécanique, sa 500 se révélant peu fiable. Rapidement, Laurenzo a des envies d’évasion, et sa saison 2011 est à la fois disputée en Italie et en Europe : il dispute les rallyes de Monte Carlo, Espagne, Royaume-Uni, se préparant pour l’année suivante. 2012, il s’engage en PWRC, Championnat du monde des voitures de série (groupe N). Il remporte la manche galloise, terminant 10ème du championnat. Il réédite ce programme en 2013, en PWRC devenu WRC2, commençant sa saison en Subaru Impreza STi N15, passant à la Ford Fiesta RRC puis R5 à mi saison puis fin de saison. Ses résultats sont très moyens, victime de 8 abandons sur une douzaine de rallyes disputés. Il se classe 21 ème du Championnat WRC2. L’année suivante sera plus florissante pour le pilote italien. Engagé sur Ford Fiesta R5 et Ford Fiesta RRC, il monte sur le podium du WRC2, se classant régulièrement sur le podium de la catégorie, remportant la victoire à domicile, sur la terre du Rally Italia Sardegna. Cette année, il engage son Fuckmatiè tel un team officiel. Une année difficile pour l’Italien, il peine à franchir la ligne d’arrivée des rallyes auxquels il participe, les abandons se succèdent entre mécanique récalcitrante et sorties de route. Celui qui porte le numéro 37 à l’année se classe 29ème du championnat. Pas terrible non plus.

    Lorenzo Bertelli - Fuckmatie WRT - Ford Fiesta RS WRC - Mexico Rally 2015
    Lorenzo Bertelli – Fuckmatie WRT – Ford Fiesta RS WRC – Mexico Rally 2015

    Outre pilote et patron du fantasque Fuckmatie World Rally Team, Lorenzo Bertelli est aussi et surtout l’héritier de la famille Prada. En effet, les parents de Lorenzo sont, Patrizio Bertelli, fondateur de l’entreprise « I Pelletieri d’Italia » spécialisée dans le cuir et Miuccia Prada, dirigeante du groupe Prada, et petite fille du fondateur de la prestigieuse marque italienne.

    Les parents de Lorenzo, Patrizio Bertelli, fondateur de l'entreprise "I Pelletieri d'Italia" spécialisée dans le cuir et Miuccia Prada, dirigeante du groupe Prada
    Les parents de Lorenzo, Patrizio Bertelli, fondateur de l’entreprise « I Pelletieri d’Italia » spécialisée dans le cuir et Miuccia Prada, dirigeante du groupe Prada.

    Selon le magazine Forbes, ses parents seraient à la tête d’une cagnotte d’un peu moins de 20 milliards d’euros. Autant dire que leur fils chéri n’a pas trop de problème à boucler son budget annuel. Cela dit, il n’y a là aucune pierre à lui jeter. Depuis le début de son histoire, le sport automobile a toujours été le terrain de jeu de richissimes pilotes plus ou moins bons. Ce sport dangereux, ses parents ne sont pas contre. Bien que cela pourrait être tendancieux vu leur position, ils l’autorisent à courir à une seule condition : son approche devra être professionnelle. Tel est le contrat.

    Mais, d’ailleurs, s’il n’est pas pilote ce pilote, quel est son job ? Pour l’heure, aucune information précise de notre côté, mais il se dit que dans quelques années, il pourrait prendre les rênes du groupe Prada. Profitons donc de sa présence en WRC pour le moment, nul ne sait dire s’il pourra continuer ses aventures encore longtemps, occupant un tel poste. Tout cela n’est pas sans nous rappeler un certain Lapo Elkann.

    Pour suivre Lorenzo Bertelli et le FWRT : Twitter // YouTube // Facebook // Instagram.

  • Schlumpf : du textile à la collection automobile

    Schlumpf : du textile à la collection automobile

    Durant plus de 40 ans, entre les années 30 et 70, Fritz et Hans Schlumpf, deux frères suisses, bâtissent un véritable empire en Alsace. Ils achètent à tour de bras les usines, les filatures de leur région. Passionnés d’automobiles, ces deux frères, Fritz en tête, achètent, récupèrent à bon prix de nombreuses voitures de collection, Bugatti en tête. Plus de 600 voitures sont rassemblées dans l’usine Schlumpf de Malmerspach, où Fritz a mis en place des ateliers de restauration des voitures.

    Grâce à un montage d’entreprises, les frères Schlumpf financent leur musée, leur collection, l’achat des voitures, leur restauration. Mais l’équilibre se montre bancal, et le groupe Schlumpf met la clé sur porte, dépose le bilan, mettant 1700 salariés au chômage. Les actions des syndicats se montrent des plus virulentes envers Fritz, qui, jugé coupable de la faillite à cause de son goût prononcé de l’automobile, s’expatrie en Suisse et est dépossédé de sa collection.

    La fantastique histoire de la collection Schlump est à découvrir ici un excellent documentaire de 50 minutes, réalisé par Benoît Sourty et disponible en ligne sur le site Pluzz.fr.

  • Women’s cross country selection : la FIA cherche son équipage féminin

    Women’s cross country selection : la FIA cherche son équipage féminin

    Cette semaine, à Doha au Qatar, la FIA prépare le futur du sport auto féminin. Pas moins de 18 pilotes et copilotes féminines ont été sélectionnées par le FIA afin de trouver le duo de perles rares et les soutenir dans le futur.

    Pour trouver cet équipage sur mesure, de nombreux ateliers ont été mis en place dans le désert. Exercices de navigation, de changement de roue, de comportement de 4×4 dans le sable, media training etc, sont le quotidien de ces 18 femmes.

    Pour choisir la meilleure pilote et la meilleure copilote de rallye raid, deux femmes référence du sport automobile mondial tiennent les rennes de cette opération un peu spéciale. L’Italienne Fabrizia Pons, copilote émérite en WRC et ancienne coéquipière de Michèle Mouton et l’Allemande Jutta Kleinschmidt, première et encore seule pilote féminine à avoir remporté le Dakar, dirigent l’opération et sélectionneront les titrées.

    Une Française, en la personne de Charlotte Berton, a été sélectionnée parmi les neuf pilotes. Aucune copilote française ne l’a été, mais une Francophone est là, la Belge Lara Vanneste.

    Pilotes :

    Charlotte Berton, France
    Jonna Lisa Eson Bradhe, Suède
    Emma Gilmour, Nouvelle Zélande
    Cristina Gutiérrez Herrero, Espagne
    Klaudia Podkalicka, Pologne
    Melanie Schulz, Allemagne
    Yara Shalaby, Egypte
    Molly Taylor, Australie
    Sara Williams, Royaume-Uni

    Copilotes :

    Lisette Bakker, Pays Bas
    Tania Cardoso Sequeira, Portugal
    Yasmeen Elmajed, Jordanie
    Veronica Engan, Norvège
    Rhianon Gelsomino, Australie
    Sandra Labuscagne, Afrique du Sud
    Jasmeen Singh Bhandhair, Zambie
    Natalie Solbach-Schmidt, Allemagne
    Lara Vanneste, Belgique

    Rendez-vous en fin de semaine, vendredi, pour découvrir les deux heureuses sélectionnées.

  • Sauvez les World Series by Renault !

    Sauvez les World Series by Renault !

    Ces dix dernières années, un événement a révolutionné le monde du sport automobile. Bien avant l’emballement généré par la Formula E, Renault Sport avait donné naissance à un concept qui avait d’abord profité d’un engouement populaire : les World Series by Renault.

    Renault Sport s’est transformé en organisateur et promoteur d’un événement de sport automobile devenu majeur en Europe. Avec le soutien d’un partenaire espagnol, la division sportive du Losange a (re)créé des week-ends mêlant compétition et passion automobile.

    En 2005, les Bernard Ollivier, François Sicard, Jean-Paul Mari et leurs équipes ont donné naissance à un événement qui allait bien au-delà des courses de voitures. Sur la base de la World Series by Nissan, avec l’incorporation de l’Eurocup Formula Renault 2.0 et la création de l’Eurocup Mégane Trophy, les World Series by Renault devenaient un rendez-vous gratuit, agrémenté de nombreuses animations en piste et au cœur du paddock.

    Et quand quelques illuminés ont cru pouvoir renverser la F1 en lançant l’A1 Grand Prix ou la Superleague Formula, les World Series by Renault trouvaient leur place dans le monde sur sport auto.

    Pour avoir participé à quatre saisons de ces WSR, je peux vous assurer que le slogan Fast, Free, Fun n’était pas usurpé. Côté sportif, deux-tiers des pilotes actuellement en F1 sont passées par les World Series by Renault. La Formula Renault 3.5 est sans doute devenue la monoplace la plus compétitive sous la F1 et la série des Trophy (deux Mégane et aujourd’hui la Renault Sport R.S. 01) a émerveillé des millions de fans.

    Pour beaucoup, les World Series by Renault ont été l’occasion de découvrir une F1 en piste. L’événement a également permis à Renault de présenter ses modèles sans restriction, des Dacia à Kadjar en passant (aussi) par les Renault Sport. J’ai pu également monter à bord d’un concept aux côtés de David Coulthard ! C’était un privilège, mais chaque invité (car chaque visiteur était invité par la marque) pourrait raconter une belle histoire.

    A plusieurs reprises, on a cru que les World Series by Renault pouvaient disparaître… Événement gratuit pour les spectateurs, les WSR coûtent chers à Renault. Mais le concept a survécu jusqu’en 2015, jusqu’à aujourd’hui à Jerez.

    Que s’est-il passé cette année ? Renault Sport F1 cherche à redéfinir son avenir. Et il semble que les ambitions de Viry-Chatillon (Renault Sport F1) prennent le pas sur celles des Ulis (Renault Sport Technologies). Renault Sport a dû se séparer de la Formula Renault 3.5 Series pour 2016. Les World Series by Renault perdent l’un de leurs principaux éléments… Mais doit-on, pour autant, mettre un terme au concept ?

    L’Eurocup Formula Renault 2.0 et le Renault Sport Trophy vont perdurer. Mais, revenons aux fondamentaux, ce n’était pas par la course automobile que les World Series by Renault étaient un événement à part.

    Il faut donc que le concept des World Series by Renault survive, qu’il reste gratuit et agrémenté d’animations multiples autour de la marque. Et même si les géniaux créateurs de l’idée ne sont plus là, le concept reste toujours aussi efficace. Il suffirait de le renouveler. Le premier rendez-vous du calendrier 2016, les 16 et 17 avril toujours à Motorland Aragon, ne serait donc qu’une transition… Et il est bien rare que je termine un article par des points de suspension.

  • Nasser Al Attiyah & Matthieu Baumel : le coup de trois

    Nasser Al Attiyah & Matthieu Baumel : le coup de trois

    FIA Middle East Rally Championship, FIA Cross Country World Rally Cup, FIA World Rally Championship 2, en ajoutant le Dakar, tel est le fabuleux palmarès 2015 du Qatari Nasser Al Attiyah.

    Accompagné du Français Matthieu Baumel, Al Attiyah a géré cette saison pas moins de trois programmes de face, au volant de trois voitures différentes : MINI ALL4 Racing, Ford Fiesta RRC et Skoda Fabia R5. Au total, neuf victoires toutes disciplines confondues, pas moins de treize rallyes « classique » en MERC et WRC2, un programme tout autant chargé en rally-raid, dont le Dakar, avec cinq victoires d’étapes. Ce qu’on appelle une saison exemplaire.

    Son prochain défi ? Prendre le départ de la WTCC Race of Qatar, manche de clôture du WTCC, qui se tiendra les 26 et 27 novembre sur le Losail International Circuit, près de Doha. Une première de nuit, pour le WTCC. Une première aussi pour Nasser, puisque pour la première fois cette saison, il disputera une course sans son fidèle copilote français Matthieu Baumel. Cocorico.

    45 ans, ambassadeur sportif et porte drapeau du Qatar, pilote mais aussi tireur au ball-trap. Plutôt hyperactif le Nasser.

     

  • New Lancia Stratos : il a voulu faire revivre le mythe

    New Lancia Stratos : il a voulu faire revivre le mythe

    Un millionnaire se fait plaisir.

    Fin des années 2000, Michael Stoschek, millionnaire allemand à la tête du groupe Brose -fabricant de pièces détachées automobiles- lance le projet de faire renaître de ses cendres la mythique Lancia Stratos. Pour cela, il rachète le nom Stratos et lance le projet. Après deux ans d’études avec le centre de recherches et développement de Pininfarina, le prototype est là, avec plusieurs versions prévues. Elles reprennent précisément les caractéristiques de la Stratos originale : carrosserie sculpturale, pare-brise parabolique, deux places, moteur arrière, radiateur à l’avant, feux arrières ronds, aileron arrière et jantes à étoiles cinq bâtons.

    Lancia New Stratos
    Lancia New Stratos

    Une Ferrari, comme une Stratos ou une Dino.

    Techniquement, cette Stratos sortie des bureaux de Pininfarina, reprend le châssis et groupe motopropulseur de la Ferrari F430. C’est donc un V8 qu’on retrouve sous son capot, contrairement à la Stratos des années 70, qui se voyait équipée d’un V6. New Stratos doit être construite par le carrossier italien Pininfarina, pour une facture finale (selon les sources…) d’environ 500 000€. Une première partie de cette somme étant consacrée à l’achat d’une F430, le reste au travail réalisé pour en faire une Stratos.

    Cette New Stratos annonce un rapport poids/puissance de 2.3kg/cheval, pour un 0 à 100 km/h en 3,3 secondes et un 200 km/h en 9,7 secondes. Une vitesse de pointe de 247 km/h est attendue. L’arceau cage est réalisé selon les normes FIA, sur un châssis en aluminium. Elle est testée en laboratoire, sur routes, sur circuit et particulièrement sur le circuit de Balocco, centre d’essais du groupe Fiat. Même Luca di Montezemolo en prend le volant sur la piste privé Ferrari de Fiorano.

    Luca di Montezemolo testing the New Stratos from New Stratos on Vimeo.

    My name is Luca.

    Et puis, courant juillet 2013 la nouvelle tombe : « Nonobstant l’intérêt porté à la New Stratos par le président de Ferrari Luca di Montezemolo, Ferrari ne donne pas son autorisation à Pininfarina ou à un autre manufacturier pour la construction de cette série limitée« . Ferrari interdit ainsi à Pininfarina ou un autre carrossier de produire cette New Stratos. Tel un coup de grâce, c’en est fini. Quarante clients avaient manifestés leur volonté d’acquisition.

    La New Stratos n’aura été produite qu’à un seul exemplaire. Celle du millionnaire Stoschek. Et nous, nous sommes tristes.

     

  • Contact : Tesla Model S P85D : fast and silencious

    Contact : Tesla Model S P85D : fast and silencious

    Contact. Non, pas de contact. Dès que nous sommes installés au volant de la Tesla Model S, le contact est déjà « mis ». Il ne nous reste qu’à enclencher le levier de vitesses, qui me rappelle celui de l’antique DS, sur D et c’est parti. Si la Model S est un gros bac et demande minutie dans les parkings souterrains, son utilisation parait simple pour qui a déjà conduit une voiture électrique ou une voiture équipée de boite automatique.

    Lors de cet essai rapide de moins d’une heure, je n’ai pas eu le temps de tester la Model S dans ses retranchements mais la quelque dizaines kilomètres parcourus m’a suffit à me faire à l’idée que cette Américaine parait bien faite, bien conçue. Je la classerai même parmi mon Top Ten automobile.

    Petite parenthèse tout de même au sujet du mode « Insane », ou « Inouï ». D’un pied droit bien enfoncé, bien appuyé sur la pédale d’accélérateur, Model S pousse comme rarement j’ai pu voir. L’électrique révèle une puissance intéressante, bluffante dans un tel silence, qui pourrait faire rougir bien plus d’une sportive à moteur thermique.

    A l’intérieur, Tesla fait presque dans l’habituel mais façon américaine. Le confort est là, l’espace aussi. Les finitions sont de même facture. J’aime cette omniprésence de carbone, cette ambiance feutrée de compétition, ce velours ras. Entre les sièges avant, on trouve un grand espace plat de rangement, de stockage, qui peut être un peu trop grand à l’usage. Model S manquerait presque de rangements utiles.

    Imaginons une tablette XXL façon écran LCD de 30 centimètres de large, 40 de haut au beau milieu du tableau de bord. Tout se gère depuis cette tablette. On y trouve un GPS made with Google, toute la gestion de la voiture, de sa consommation aux réglages de ventilation, chauffages, réglages en tous genres, sans oublier un vrai navigateur web (au cas où vous voudriez passer commande chez TissusPapi.com depuis votre Tesla), avec la simplicité d’utilisation d’un téléphone portable, d’un iPad. Cet outil m’a résolument séduit.

    Au fait. Je n’ai ni ouvert le capot, ni le coffre, ni me suis installé à l’arrière. Pas spécialement eu le temps de ça. Le détail qui m’a plu ? Les poignées de porte : à l’intérieur, elles sont quasiment invisibles, taillées dans la masse de la porte, en profondeur de celle ci. A l’extérieur, elles s’escamotent vers l’extérieur afin de nous laisser ouvrir la porte. Génie.

    Aux autres constructeurs, dépêchez-vous. Tesla arrive, Tesla est là. Je ne sais pas si Tesla durera autant que les grandes marques automobiles, mais une chose est sûre : Tesla bouscule le petit marché automobile qu’on trouve au final bien peu porté sur l’innovation et les changements radicaux.

    Je pense par exemple à Renault, qui depuis qu’elle a créé les géniaux Twizy et innovantes Zoé,  semble avoir mis l’électrique de côté. Et ne me parlez pas des immondes Fluence et utilitaires Kangoo. Je vous parle d’automobile. J’aimerais voir une Talisman électrique, venant titiller à la Française la grosse américaine. Chiche ?

    Merci à William pour cet essai fast and silencious. Ou quiet pltuôt.

  • Notre essai du Renault Kadjar dans Plugged Magazine

    Notre essai du Renault Kadjar dans Plugged Magazine

    Mi juin dernier, nous essayions Kadjar dans le désert des Bardenas, en Espagne. Un essai sur route mais aussi hors des sentiers battus, où le dernier né de chez Renault nous surprenait par son aisance et facilité. Ce mois, le magazine papier Plugged nous a interviewé, au sujet de ce nouvel SUV.  Découvrez Plugged sur son site internet ou format papier, en kiosque ou en ligne.

    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
    Essai AUTOcult.fr de la Renault Kadjar dans Plugged Magazine
  • No limits, prochain film BMW des frères Hahne

    No limits, prochain film BMW des frères Hahne

    L’annonce s’est fait bien discrètement : NO LIMITS, le prochain film des frères Hahne est dans les tuyaux.

    Selon l’affiche, présentée ci dessous avec les noms de Timo Glock, Alex Zanardi et Bruno Spengler, il semblerait que ce prochain opus soit consacré l’Italien Zanardi. Le regard de ce pilote handicapé illustre le fond de l’affiche, une personne en béquille est en silhouette au premier plan de cette cover et le phrase d’accroche « Impossible is just a word » semblent confirmer cela. Le tournage a du avoir avant et durant les 24 Heures de Spa 2015, auxquelles le trio a participé au volant d’une BMW Z4 GT3 aux couleurs de Michel Vaillant. Aucune date de sortie n’est pour le moment annoncée. Nous reviendrons prochainement sur ce film, dès que nous en saurons plus… Tim et Nick sachant mieux que quiconque mettre le spectateur au cœur de l’action des courses BMW Motorsport.

     

    no limits film Nick Hahne BMW
    Affiche du film No limits
  • Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    A l’occasion de lancement français de le nouvelle Ford Mustang, a été lancé le projet L’Ecurie Ford Mustang, ayant pour but de présenter la Mustang sous son meilleur jour, du côté artistique. Cinq artistes contemporains français, Thomas Lelu, Mathieu César, Alexandre Vauthier, l’Encrerie et Noé Duchaufour Lawrance, ont donc oeuvré sur la plus célèbre des Ford. Wrappées, colorées, noires ou blanches, noires et blanches pour un reveal qui eut lieu au sein des bâtiments de la prestigieuse Garde Républicaine, sous les drapeaux français et aussi américains. Ne soyons pas trop franchouillard.

  • Michèle Mouton : la femme qui dérange

    Michèle Mouton : la femme qui dérange

    Neuf minutes avec Michèle Mouton. On la découvre là sous un jour nouveau, dans l’intimité, la proximité.  Elle nous raconte ce qu’elle appelle « l’état de grâce ». On la voit aussi chez le coiffeur ou en cuisine. Tout cela est un peu cliché, il faut l’admettre. Aussi et surtout, on la voit là en tant que pilote de caractère, n’hésitant pas à remonter les bretelles d’un de ses mécaniciens alors qu’elle mène le Rallye du Bandama 1982. On la voit avec Fabrizia Pons, sa fidèle copilote avec qui elle remportera ses quatre victoires en Championnat du Monde des Rallyes, dont le SanRemo 1981, premier rallye du mondial remporté par une (des) femme(s).

  • Ampool : la voiture électrique, en kit et open source

    Ampool : la voiture électrique, en kit et open source

    Et si un nouveau type automobile était possible ?

    C’est pourtant ce que pourrait être l’Ampool. Partant de concept que nous achetons les meubles en kit, pourquoi ne pas acheter une voiture en kit ? L’Ampool est donc une voiture électrique, faite de pièces en composite et donc très légère. Quatre places, (il ne va pas falloir être bien grand), l’Ampool est prévue une autonomie de 120 kilomètres. Jusque là rien d’extraordinaire me diriez-vous. Les Smart électrique, Renault Zoé et Renault Twizy faisant largement le job.

    La clé du succès est la facilité de livraison et de montage, le tout en étant open source, avec carrosserie interchangeable. En moins de deux heures, votre concessionnaire automobile est capable d’assembler l’Ampool avec les pièces que vous aura livré un simple transporteur de colis (un peu costaud). Le kit complet n’excédant pas 20 pièces.

    La fonction de cette voiture un peu spéciale est axée sur quatre projets : la mobilité urbaine, le tourisme, l’agriculture, la logistique du dernier kilomètre. Quelques design sont prêts pour le châssis électrique.

    automobile electrique open source Ampool
    Citadine, Virgule, Sport, Plage, Boat, Tract : à chaque utilisation sa carrosserie.

    La façon par laquelle a été créé cette Ampool est aussi inédite : elle fut conçue en moins de 6 mois, par un cluster, un groupement de 20 entreprises. Ce cluster ci a été créé en quelque semaines, soutenu et financé par la région Aquitaine.

    Une question revient alors en bouche : où se situe Ampool ? L’Ampool est classée tel un véhicule de catégorie L7e , dans la catégorisation du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : véhicule à moteur à quatre roues dont la puissance maximale nette du moteur est inférieure ou égale à 15 kilowatts, le poids à vide n’excède pas 550 kilogrammes pour les quadricycles affectés au transport de marchandises et 400 kilogrammes pour les quadricycles destinés au transport de personnes, et qui n’est pas de catégorie L6e.

    En traduction, l’Ampool est donc prête à concurrencer le Renault Twizy ou les sublimes BlueCar de chez Bolloré. Pour le moment, l’Ampool sera commercialisée à 20000€, avec l’objectif de passer rapidement à moins de 15000€. On a hâte d’essayer cela.