Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Gran Turismo Sport : le mode carrière GT League arrive

    Gran Turismo Sport : le mode carrière GT League arrive

    Un mois après son lancement, Gran Turismo Sport bénéficie déjà d’une première mise à jour. Pour résumer cela : le mode carrière, nommé GT League et pas moins de 50 voitures arriveront d’ici à mars 2018.

    Vous vous en souvenez tous. Nous avons tous passés de longues heures à jouer seul, face à la machine. De la PS1 à la PS4. Après un lancement très connecté de Gran Turismo Sport, le mode carrière arrive enfin. Un retour à nos premières amours, en offline. Nous retrouverons les courses qui ont fait l’histoire de Gran Turismo. Des courses classées par coupes, par niveaux et par type. Nous aurons donc par exemple des courses mono-modèles, des courses pour débutants comme pour professionnels, des courses sprint comme d’endurance, etc.

    Retenez ce nom : GT League. La mise à jour sera gratuite et disponible en décembre.

    Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seules, de nouvelles voitures arrivent dès le 27 novembre. A cette date, avec le patch 1.06, trois premières  voitures arrivent :

    • GR.X: ISO Rivolta Zagato VGT
    • GR.1: Audi R18
    • N.500: Cobra 427

    Et jusqu’à mars 2018, pas moins de 50 nouvelles voitures arriveront, dont 12 nouvelles voitures disponibles en décembre.

    • Mazda RX-7 Spirit R Type A (FD)
    • Nissan Skyline GT-R V・spec II (R32)
    • Nissan Skyline GT-R V・spec II Nür (R34)
    • Ford F-150 SVT Raptor
    • Lamborghini Countach LP400
    • Ferrari F40
    • Ferrari Enzo Ferrari
    • KTM X-BOW R
    • Suzuki Swift Sport
    • Volkswagen Samba Bus Type 2 (T1)
    • Chris Holstrom Concepts 1967 Chevy Nova
    • Chevrolet Corvette Stingray Convertible (C3)

    A nos manettes et volants ! Pas moins de 26 millions d’heures de jeu auraient été jouées dans le monde entier sur cet opus de GTS, rien que cela. Et chez Micromania, le jeu est déjà 30€… Mais cela ne m’a pas empêché de commander le PS VR, un vrai gosse.

    Bon amusement les enfants,
    Jean-Charles

    Audi R18
    Audi R18
    ISO Rivolta Zagato VGT
    ISO Rivolta Zagato VGT
    Cobra 427
    Cobra 427
  • Alpine A110 Cup : Europa !

    Alpine A110 Cup : Europa !

    Eu-ro-pa. En trois syllabes, l’Alpine revient en piste. En plus de son programme LMP2 en FIA WEC, la plus phoenix des marques automobiles françaises fait son grand retour sur les circuits européens par la compétition client. Pour cela, une Alpine inédite a été développée par Signatech, à Bourges : l’Alpine A110 Cup.

    Basée sur l’Alpine A110 2017 de série, la « Cup » est une véritable voiture de course, conçue dès les premières esquisses par Alpine, Signatech et Renault Sport Racing et assemblée dès la série à Dieppe. Un fonctionnement proche de celui de Porsche, sa concurrente avouée.

    Mécaniquement, on retrouve sous le capot arrière le 4 cylindres turbo de série, poussé à 270 chevaux, gagnant 18 équidés pour le coup. Le couple reste inchangé, avec 320Nm. Avec un poids de 1050 kg, cette « Cup » affiche donc un rapport poids/puissance de 3,9cv/kg. Au niveau de la boîte de vitesse, Signatech et 3MO ont oeuvré ensemble pour créer ensemble une boîte de vitesses séquentielles à 6 rapports, auquel un autobloquant à glissement limité est greffé.

    Bien sur, comme toute voiture de course qui se respecte, l’A110 Cup répond à toutes les normes en vigueur de la FIA. Caisse arceautée, baquet, extincteur etc. Petit détail, j’aime beaucoup la paroi qui sépare l’habitable du compartiment moteur : tellement racing ! La caisse a elle été abaissée de 40mm, alors que Öhlins se charge de la suspension : les quatre combinés ressort-amortisseur sont réglables en compression et en détente. Côté freins, Brembo fournit le système, avec des disques ventilés de 355mm à l’avant, pour 330mm à l’arrière.

    Développée avec entre autres Nicolas Lapierre, cette Alpine A110 Cup promet d’être intéressante. En sa première année d’existence, elle disputera uniquement sa formule monomarque : l’Alpine Europa Cup.

    Tenté ? Dépêchez-vous, seuls 20 exemplaires seront disponibles pour la première saison.

    Le vieux continent first

    Au programme dès 2018, l’Alpine Europa Cup visitera 5 pays, pour 6 week-ends et 12 courses. Il s’agira là d’une série labellisé FIA, faisant écho à l’Europa Cup, organisée de 1985 à 1988. Le programme est connu, il faut avouer que les circuits visités sont de beaux et grands circuits. Bravo !

    • 1er-2 juin : Circuit Paul Ricard (France)
    • juin / juillet : Tbc (Allemagne)
    • 14-15 juillet : Dijon-Prenois (France)
    • 1er-2 septembre : Silverstone (Grande-Bretagne)
    • 22-23 septembre : Spa-Francorchamps (Belgique)
    • 20-21 octobre : Barcelona-Catalunya (Espagne)

    Rendez-vous les 1er et 2 juin sur le Circuit Paul Ricard pour son baptême du feu. Avant, on la verra sur les circuits de Jerez, Magny-Cours, Motorland Aragón, Valencia, Portimao, Navarra et bien ailleurs, car l’A110 Cup n’est pas encore développée. Elle est pour le moment conçue, construite par Signatech et ce ne seront pas moins de 7500 km qui seront parcourus en essais : l’équivalent de trois saisons d’Alpine Europa Cup.

     

    Alpine A110 Cup – fiche technique

    Châssis

    Type : Monocoque aluminium
    Sécurité : Arceau multipoints
    Carrosserie : Aluminium
    Aérodynamique : Fond plat, diffuseur, becquet arrière

    Moteur

    Type : 4 cylindres 1.8L 16s
    Disposition : Centrale arrière
    Puissance : 270 ch à 6000 tr/min
    Gestion électronique : Magneti-Marelli SRG 140

    Transmission

    Type : Propulsion
    Boîte de vitesses : Séquentielle 6 rapports 3MO
    Commande : Palettes au volant
    Différentiel : Autobloquant à glissement limité
    Embrayage : Bi-disque acier fritté

    Trains roulants et suspensions

    Suspensions : Double triangles superposés
    Amortisseurs : Öhlins réglables 2 voies
    Freins AV : Ø 355 x 32 mm, étriers 6 pistons Brembo
    Freins AR : Ø 333 x 32 mm, étriers 4 pistons Brembo
    Direction : Assistée électrique

    Roues

    Jantes : Aluminium, 9×18’’ (AV) et 10×18’’ (AR)
    Pneus : Michelin 25-64×18 (AV) et 27-65×18 (AR)

    Dimensions, poids et capacités

    Longueur / largeur / hauteur : 4178 / 1798 / 1190 mm
    Empattement : 2419 mm
    Voies AV / AR : 1565 / 1570 mm
    Réservoir de carburant : Homologué FIA FT3, 65 litres
    Poids : Environ 1 050 kg

    En images 

    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    2017 – Alpine A110 Cup
    Salut Nico !
  • Gran Turismo Sport, la démo avant les 20 ans.

    Gran Turismo Sport, la démo avant les 20 ans.

    20 ans.

    20 que nous usons nos pouces et index sur les manettes de PlayStation, à faire des kilomètres sur le plus grand des jeux vidéo de courses automobiles, j’ai nommé Gran Turismo. En deux décennies, pas moins de 7 opus du célèbre jeu ont été édités, sans compter les opus secondaires, au nombre de 5. On a compté pour vous.

    • Gran Turismo (1997)
    • Gran Turismo 2 (1999)
    • Gran Turismo 3: A-Spec (2001)
    • Gran Turismo 4 (2004)
    • Gran Turismo 5 (2010)
    • Gran Turismo 6 (2013)
    • Gran Turismo Sport (2017)
    • Gran Turismo Concept (2002)
    • Gran Turismo 4 Prologue (2003)
    • Gran Turismo HD (2006)
    • Gran Turismo 5 Prologue (2007)
    • Gran Turismo PSP (2009)

    Habitués aux retards, les passionné ont su attendre, si bien que la version 2017 arrive enfin, après 4 ans d’attente.

    Cela dit, la sortie officielle n’est pas prévue pour demain non plus, aucune date n’est précisée, mais Polyphony Digital et Sony ont mis en place une démo de GT Sport. Directement sur le PS Store, elle sera disponible à tous les joueurs sur PS4 et PS4 Pro. Une mise à disposition gratuite utilisable à partir du lundi 9 octobre à 11 heures jusqu’au jeudi 12 octobre à 15h00. Le pré-téléchargement sera opérationnel dès le samedi 7 octobre à 11 heures.

    Cette démo proposera quatre modes de jeux : Mode Arcade, Mode Sport (mode online), Mode Campagne et Mode Photo.

    On attend… ou plutôt on patiente :)

     

     

     

     

     

  • Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    « Au commencement de Skoda Motorsport » ou « J’ai essayé la Skoda 130 RS ! »

    Dans nos essais et pérégrinations automobiles, nous avons parfois la chance d’essayer des voitures les plus en vogue du moment, les plus sportives, les plus tendance. Cette fois, en plus de l’Octavia RS 245 qui m’a fait envie, Skoda France m’a permis d’essayer une voiture hors normes, j’ai nommé la Skoda 130 RS, ici dans sa version Circuit. Son nom ne vous dit peut être rien, mais elle fut l’une des armes de Skoda Motorsport dans les années 70/80, qui en était ses grands débuts, son commencement.

    Cette Skoda 130 RS fut produite entre 1975 et 1980 à près de 200 exemplaires, première véritable « voiture de course » créée par Skoda. Elle remporte de nombreuses courses en Tchèquie et en Europe de l’Est, si bien que son surnom de « La Porsche de l’Est » ne se fait pas attendre. Son plus grand fait d’arme arrive en 1981, lorsqu’elle remporte du Championnat d’Europe de Super Tourisme (European Touring Car Championship, ETCC), le premier titre international de la marque tchèque, rien que ça ! A l’époque, de nombreux teams et pilotes tchèques optent pour cette Skoda 130 RS. Enge, Šenkýř, Vojtěch, Bervid, Fešárek, Sivík, des pilotes aux noms tous aussi inconnus que les teams qui les engageaient : ÚAMK ČSSR Praha, AMK Stavby silnic a zeleznic (SSZ) Praha, Skoda GB Ltd., Barum ou encore Bohemian Crystal. Ca nous en bouche un coin.

    Engagée en groupe 2, la 130 RS est imaginée pour la compétition. Sa force c’est son poids plume de 720 kilos ainsi que son moteur en porte à faux arrière, façon Porsche. Le tout lui fournissant une aisance et une facilité de pilotage.

    Joli coupé 2 portes et deux places, la 130 RS est longue de 4020 mm, large de 1720 mm, haute de 1340mm, pour un empattement : 2400 mm. Mécaniquement, le moteur en porte à faux est un 4 cylindres de 1289 cm3, fort de 140 chevaux à 8000 tours/minute et gavé par un double carburateur Weber. Bien entendu propulsion, cette 130 RS a une boîte 4, avec embrayage sec simple disque et différentiel bloqué. L’ensemble s’avère très simple, mais diablement efficace. La magie d’une voiture de course…

    Une fois à bord de la 130 RS, on ne retrouve qu’un seul siège baquet, l’arceau et la batterie, située en lieu et place de la banquette arrière, à même la caisse, dans le but d’abaisser au maximum le centre de gravité. Cette caisse est dépouillée, déshabillée de toute fioriture, de toute moquette, de tout chrome. L’intérieur est noir mat et comme toute voiture de course qui se respecte ou presque. Tout est sommaire, avec quelques boutons sur le tableau de bord, des manomètres en tous genres. Un détail nous fait tiquer et sourire : les tubes de l’arceau sont épais comme des tuyaux de chauffage ! Les normes de sécurité ont bien évolué depuis 1975…

    Une fois à bord, on se fait vite à notre environnement presque soviétique par sa dureté. Le baquet est d’une autre époque, les harnais ne sont pas mieux et le levier de vitesse est aussi fin que la taille d’une danseuse étoile du Bolchoï.

    Dès les premiers mètres, il faut monter assez haut dans les tours pour avoir un peu de puissance. Les 140 chevaux sont « hauts », à 8000 trs/minute, il ne faut donc pas hésiter à avoir un peu le pied délicat pour lancer la bête. La boîte est un peu spéciale, avec un long levier fin, se montrant pas très précise mais il faut dire qu’il y a plus de 30 ans, la technique était différente. L’ensemble est très atypique, mêlant voiture ancienne et voiture de course. Je m’amuse vraiment à son volant, jouant du pédalier qui est un peu décalé par rapport à l’assise, du train arrière un peu joueur et de la direction plutôt précise, alors que la pédale de frein est bien dur, grâce à l’assistance du Mastervac. Les kilomètres s’enchainent vite, et sans entrer dans des glisses incommensurables, le train arrière de la belle Tchèque dodeline avec plaisir ! L’effet sac à dos se montre bien mais nous nous arrêterons là, la 130 RS est une vieille dame qui mérite qu’on prenne soin d’elle. Il est temps de la rendre à l’équipe du Musée Skoda, venue pour l’occasion de Mlada Boleslav. Je garderai un souvenir particulier de cette 130 RS. Elle marque une belle page de l’histoire de Skoda, et elle est pour moi une des voitures inédites qui m’a le plus intrigué.

    Après cette 130 RS, Skoda lancera en compétition le 130 LR, qui assurera une belle page de l’histoire. En 1991, arrive Volkswagen dans le giron tchèque, qui propulsera Skoda et son département Motorsport sur la scène mondiale, avec les Felicia 1600 puis Kit-Car; les Octavia Kit-Car et WRC, avant les Fabia WRC, Fabia S2000 et Fabia R5. S’en suivront de nombreux titres nationaux, continentaux et mondiaux, les héritières prenant fièrement la suite de la 130 RS, celle du commencement de Skoda Motorsport…

    Fiche technique Skoda 130 RS :

    Cylindrée : 1289 cm3
    Alésage x course :  75.5 x 72 mm
    140 chevaux à 8000 tours/minute
    4 cylindres refroidi par eau, avec double carbu Weber 40 DCOE
    Embrayage sec simple disque
    Boîte 4 vitesses
    Différentiel bloqué
    Propulsion
    Pneumatiques : 165-13 à 215/50-13
    Longueur : 4020 mm
    Largeur : 1720 mm
    Hauteur : 1340 mm
    Empattement : 2400 mm
    Largeur trains avant/arrière : 1410/1366 mm
    Vitesse maxi : 220 km/h
    720 kilos

    Prochain essai ? La Škoda 130 RS version Rallye 1977 me plairait bien !

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

     

    Škoda 130 RS « ETCC 1981 » :

  • Gran Turismo Sport : en voitures ! La liste.

    Gran Turismo Sport : en voitures ! La liste.

    Gran Turismo arrive et sa liste de voitures est quasi plus attendues que le jeu lui même. Dont acte, voici la liste. Dans Gran Turismo Sport, les voitures sont classées par classe, façon FIA. Un classement logique et bien compréhensible.

    Le Groupe 1 rassemble les Vision Gran Turismo, prototypes spécialement crées par les marques, tel l’Alpine Vision GT. On y trouve aussi les prototypes LMP issus du Mans, Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest) et Porsche 919 Hybrid (Porsche Team) en tête.

    Puis suit le Groupe 3 est équivalent au GT3, avec de nombreuses voitures officielles, telles Ferrari 458 Italia GT3 et Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)  mais aussi des créations faites pour GTS : on pense à la Alfa Romeo 4C Gr.3.

    Vient ensuite le Groupe 4, équivalent au GT4. Entre autres, la Porsche Cayman GT4 Clubsport est à retrouver comme modèle officiel, avec la Mercedes-Benz SLS AMG Gr.4. Bien d’autres modèles sont à retrouver dans cette classe, inventés eux aussi : Alfa Romeo 4C Gr.4, Hyundai Genesis Gr.4, Renault Sport Mégane Gr.4. Aussi, et c’est intéressant, on trouve quelques voitures issues dans la réalité mais qui ne sont pas GT4 : Audi TT cup, Volkswagen Scirocco cup.

    Les Groupe N sont là aussi. Comme auparavant en rallyes, ce sont les voitures de série. Des petites Françaises Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport et Renault Sport Clio R.S. 220 EDC Trophy aux belles italiennes Alfa Romeo 4C Launch Edition et Ferrari 458 Italia. Les modèles des plus grands constructeurs mondiaux du moment sont là.

    A noter que pas mal de rallycars sont aussi présentes dans le jeu. Elles sont pour la plupart inventées à partir de modèles de série, dites Groupe B, comme avant. Nous retiendrons par exemple la Ford Focus Gr.B Rally Car, la Toyota 86 Gr.B Rally Car et la Subaru WRX Gr.B Rally Car. L’exception confirmant la règle étant l’authentique Audi Sport quattro S1 Pikes Peak. Pour finir, dans Gran Turismo Sport, il y a même des safety-cars : BMW M4 Safety Car, Mercedes-AMG GT Safety Car. Inutiles. Mais elles ont un gyrophare, ça fait joli.

    Liste des voitures présentes dans Gran Turismo Sport :

    – Alfa Romeo 4C Gr.3
    – Alfa Romeo 4C Gr.4
    – Alfa Romeo 4C Launch Edition
    – Alfa Romeo MiTo 1.4 T Sport
    – Alfa Romeo 4C Gr.3 Road Car
    – Alpine Vision Gran Turismo
    – Alpine Vision Gran Turismo 2017
    – Alpine Vision Gran Turismo Race Mode
    – Aston Martin DP-100 Vision Gran Turismo
    – Aston Martin Vulcan
    – Aston Martin One-77
    – Aston Martin V12 Vantage GT3
    – Aston Martin V8 Vantage S
    – Aston Martin Vantage Gr.4
    – Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    – Audi R8 LMS (Audi Sport Team WRT)
    – Audi Sport quattro S1 Pikes Peak
    – Audi TT cup
    – Audi TTS Coupé
    – BMW i3
    – BMW M4 Coupé
    – BMW M4 Gr.4
    – BMW M4 Safety Car
    – BMW M6 GT3 (Walkenhorst Motorsport)
    – BMW M6 GT3 M Power Livery
    – BMW Vision Gran Turismo
    – BMW Z4 GT3
    – Bugatti Vision Gran Turismo
    – Bugatti Veyron 16.4
    – Bugatti Veyron Gr.4
    – Chevrolet Chaparral 2X Vision Gran Turismo
    – Chevrolet Camaro SS
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.3
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.4
    – Chevrolet Corvette Stingray (C7)
    – Chevrolet Corvette C7 Gr.3 Road Car
    – Citroën DS3 Racing
    – Citroën GT Gr.4
    – Citroën GT Race Car (Gr.3)
    – Citroën GT Road Car
    – Daihatsu COPEN RJ Vision Gran Turismo
    – Dodge Charger SRT Hellcat
    – Dodge SRT Tomahawk GTS-R Vision Gran Turismo
    – Dodge SRT Tomahawk S Vision Gran Turismo
    – Dodge SRT Tomahawk Vision Gran Turismo (Gr.1)
    – Dodge SRT Tomahawk X Vision Gran Turismo
    – Dodge Viper Gr.4
    – Dodge Viper GTS
    – Dodge Viper SRT GT3-R
    – Ferrari 458 Italia
    – Ferrari 458 Italia Gr.4
    – Ferrari 458 Italia GT3
    – Ferrari LaFerrari
    – Fittipaldi Motors Fittipaldi EF7 Vision Gran Turismo by Pininfarina
    – Ford Focus Gr.B Rally Car
    – Ford Focus ST
    – Ford Mustang Gr.3
    – Ford Mustang Gr.4
    – Ford Mustang Gr.B Rally Car
    – Ford Mustang GT Premium Fastback
    – Ford Mustang Gr.3 Road Car
    – Gran Turismo Racing Kart 125 Shifter
    – Honda Civic Type R (FK2)
    – Honda Project 2&4 powered by RC213V
    – Honda Sports Vision Gran Turismo
    – Honda NSX
    – Honda NSX Gr.3
    – Honda NSX Gr.4
    – Honda NSX Gr.B Rally Car
    – Hyundai Genesis Coupe 3.8 Track
    – Hyundai Genesis Gr.3
    – Hyundai Genesis Gr.4
    – Hyundai Genesis Gr.B Rally Car
    – Hyundai N 2025 Vision Gran Turismo
    – Infiniti CONCEPT Vision Gran Turismo
    – Jaguar F-type Gr.3
    – Jaguar F-type Gr.4
    – Jaguar F-type R Coupé
    – Lamborghini Huracán GT3
    – Lamborghini Huracán Gr.4
    – Lamborghini Huracán LP 610-4
    – Lamborghini Veneno
    – Lexus LC500
    – Lexus LF-LC GT “Vision Gran Turismo”
    – Lexus RC F
    – Lexus RC F Gr.4
    – Lexus RC F GT3 prototype (Emil Frey Racing)
    – Mazda Atenza Gr.3
    – Mazda Atenza Sedan XD L Package
    – Mazda LM55 Vision Gran Turismo
    – Mazda Roadster S (ND)
    – Mazda Atenza Gr.4
    – Mazda Atenza Gr.3 Road Car
    – McLaren 650S Coupe
    – McLaren 650S Gr.4
    – McLaren 650S GT3
    – McLaren Ultimate Vision Gran Turismo
    – McLaren MP4-12C
    – Mercedes-AMG A 45 4MATIC
    – Mercedes-AMG GT S
    – Mercedes-AMG GT Safety Car
    – Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    – Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo
    – Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo Racing Series
    – Mercedes-Benz SLS AMG
    – Mercedes-Benz SLS AMG Gr.4
    – Mercedes-Benz SLS AMG GT3
    – MINI Clubman Vision Gran Turismo
    – Mitsubishi Concept XR-PHEV EVOLUTION Vision Gran Turismo
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.3
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.4
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.B Rally Car
    – Mitsubishi Lancer Evolution Final Edition Gr.B Road Car
    – Nissan GT-R Gr.4
    – Nissan GT-R Gr.B Rally Car
    – Nissan GT-R NISMO GT3 N24 Schulze Motorsport
    – Nissan GT-R Premium edition
    – Nissan GT-R Safety Car
    – Nissan CONCEPT 2020 Vision Gran Turismo
    – Nissan Nissan GT-R LM NISMO
    – Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport
    – Peugeot 908 HDi FAP – Team Peugeot Total
    – Peugeot L500R HYbrid Vision Gran Turismo, 2017
    – Peugeot L750R HYbrid Vision Gran Turismo, 2017
    – Peugeot Vision Gran Turismo
    – Peugeot Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Peugeot RCZ Gr.3
    – Peugeot RCZ Gr.4
    – Peugeot RCZ Gr.B Rally Car
    – Peugeot RCZ GT Line
    – Peugeot RCZ Gr.3 Road Car
    – Porsche 911 GT3 RS (991)
    – Porsche 911 RSR (991)
    – Porsche Cayman GT4 Clubsport
    – Porsche Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    – Renault Sport Clio R.S. 220 EDC Trophy
    – Renault Sport Mégane Gr.4
    – Renault Sport Mégane R.S. Trophy
    – Renault Sport R.S.01
    – Renault Sport R.S.01 GT3
    – Subaru VIZIV GT Vision Gran Turismo
    – Subaru WRX Gr.3
    – Subaru WRX Gr.4
    – Subaru WRX Gr.B Rally Car
    – Subaru WRX STI Type S
    – Subaru WRX Gr.B Road Car
    – Toyota 86 GRMN
    – Toyota 86 Gr.4
    – Toyota 86 Gr.B Rally Car
    – Toyota 86 GT
    – Toyota FT-1 Vision Gran Turismo
    – Toyota FT-1 Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Toyota S-FR
    – Toyota S-FR Racing Concept
    – Toyota TS050 – Hybrid (Toyota Gazoo Racing)
    – Toyota TS030 Hybrid
    – Volkswagen Golf VII GTI
    – Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo
    – Volkswagen GTI Supersport Vision Gran Turismo
    – Volkswagen GTI Vision Gran Turismo (Gr.3)
    – Volkswagen Scirocco Gr.4
    – Volkswagen Beetle Gr.3

    En images : 

    Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    Mercedes-AMG GT3 (AMG-Team HTP-Motorsport)
    Ford Focus Gr.B Rally Car
    Ford Focus Gr.B Rally Car
    Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    Audi R18 TDI (Audi Sport Team Joest)
    Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    Porsche 919 Hybrid (Porsche Team)
    Alpine Vision Gran Turismo
    Alpine Vision Gran Turismo

     

  • Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Je vous avouerais que j’attendais cet essai avec impatience. Depuis ma tendre enfance je suis les rallyes mondiaux avec haleine et passion, là où Skoda a écrit une belle page de l’Histoire du rallye mondial, un chapitre de son histoire du sportive. Ce n’est pas là un récit de victoires, de titres et de trophées mais une alchimie de passion, de folie et de symbole. Tout ce que j’aime.

    En 2001 est apparue l’Octavia RS, première du nom, à partir de laquelle a été construite l’Octavia RS WRC, à la suite de l’improbable Octavia Kit-Car. La WRC est alors une voiture lourde, une berline solide. L’image est presque soviétique quand elle est comparée à un véritable char de guerre, emmené sur les spéciales du championnat du monde WRC par des pilotes vaillants et généreux. A ce petit jeu, l’Octavia WRC réalise sa plus belle prestation sur le difficile Rallye de Grande-Bretagne, se classant 4ème de l’édition 1999, avec le Belge Bruno Thiry à son volant. Si elle ne fut une auto capable de remporter titres et victoires en WRC, elle fut l’un des caps majeurs de l’expérience rallystique de Skoda Motorsport. La Fabia WRC allait suivre puis la Fabia S2000 pour arriver à la dernière Fabia R5, vainqueur de bien des victoires et titres mondiaux. La boucle était bouclée.

    A ce petit jeu, Skoda a toujours su faire : emmagasiner l’expérience, comme un outsider, comme petit constructeur, à l’ancienne et presque à l’économie, prenant presque son temps. Mais si Skoda est encore et toujours la petite marque du groupe Volkswagen, elle ne joue aujourd’hui plus dans la cour où on a pu la voir ces dernières décennies. Exit le low-cost, les sous-motorisations et les finitions taillées à la serpe soviétique. Skoda, avec ici sa nouvelle Octavia RS 245, pose aujourd’hui fièrement son style, quand le caractère de sa gamme n’en demeure pas moins à la hauteur des espérances.

    Découverte de cette Skoda Octavia RS 245, la plus puissante de Octavia jamais produite. Et maintenant la plus attachante ?

    LE TOUR DU PROPRIETAIRE

    Pour être propriétaire d’une Octavia Combi, je dois avouer que je suis presque mal placé pour témoigner sur ce modèle. Si j’ai fait le choix de cette voiture, c’est qu’elle me plaisait déjà. Cela étant, je me trouve tout de même à ma place lorsqu’il s’agit de juger cette Octavia RS Combi 245, pesant le pour et le contre, sachant bien ce qu’est une Octavia classique face à cette version dynamique.

    Nous avons là face à nous la troisième génération d’Octavia, dans sa phase 2. De l’extérieur, il faut de suite oublier les Octavia classique. Les versions RS s’en retrouvent métamorphosées par les sorciers de Mlada Boleslav, siège historique de la marque. A l’avant, on retrouve les phares coupés verticalement, comme depuis le début d’année et l’arrivée de la phase 2. Si le choix est discutable sur la version normale de l’Octavia, sur la RS, ce choix est va-li-dé. D’autant qu’ils sont Full LED. Cette découpe donne un regard plus perçant à la belle Tchèque, tandis que le nez s’en retrouve affiné, avec une calandre plus large et proéminente, aux sculptures verticales, peintes d’un joli noir brillant. Plus bas, les ouïes d’air sont elles en nid d’abeille allongé, rehaussés par les feux antibrouillard à LED très allongés eux aussi. Bel ensemble que cette face avant.

    A l’arrière, du moins sur la berline, on retrouve un bel aileron, plutôt fin et discret, apposé sur la malle. La version break, dite Combi, est elle plus classique du coup, retrouvant le style d’une Octavia classique. Plus bas, on retrouve une imitation de diffuseur d’air noir, d’où, à chaque extrémité, sort l’échappement. L’ensemble n’est pas moche mais pas fou non plus :  « sobriété et dynamique ».

    Le châssis est rabaissé de 15mm par rapport aux modèles non RS, alors que son train arrière est élargi de +38mm par rapport à l’ancienne génération RS. Poseeeey ! Cette Octavia s’en retrouve plus basse, plus assise, plus trapue, avec un train arrière bien à sa place. J’aime bien.

    L’ANTRE DE LA BELLE

    A l’intérieur, le style est sobre chez Skoda, la proximité du groupe VW n’en est pas étrangère. Mais au fur et à mesure des années, Skoda a trouvé son style propre et digne, entre plastiques moussés et gloss noir, avec cuir et Alcantara. Joli. Le passage à une nouvelle génération aura permis de limiter le nombre de boutons en tous genres. On passe cette fois sur du tout digital, avec une nouvelle dalle de 9,2 pouces, pour un écran final de 1280 x 640 pixels. La partie ventilation/clim reste en boutons classiques. Efficace. Les assises sont belles, semi-baquets et nous tiennent bien en place, tandis que leur habillage est de belle facture, fort d’un alliage cuir/Alcantra avec surpiqures rouges. Sportif vous disiez ? Plutôt ! Mais façon Skoda, aucune ringardise à prévoir, avec quelques chromes tout de même, un pédalier alu et le  volant sport à méplat et le logo VRS bien à sa place.

    Côté équipements, que ceux qui se plaindraient de Skoda se taisent, la marque tchèque équipe ses modèles comme pourraient le faire ses cousines Audi ou VW. L’Octavia RS s’en retrouve équipée de l’aide au freinage d’urgence (Front Assist), de l’aide au maintien dans la voie (Lane Assist), du régulateur de vitesse adaptatif (ACC) et du système de détection des angles morts (Blind Spot Detection). A ce pack, les divers systèmes de smartphone sont acceptés à bord, avec le Mirrorlink, Apple Carplay© et AndroidAuto®. Pour en finir avec les options de vie et de confort à bord, je retiendrais particulièrement la recharge smartphone sans fil et le volant chauffant. Les dix doigts au chaud, je regrette amèrement l’absence d’affichage tête haute…

    EN ROUTE !

    Sous le capot, c’est une grande nouveauté qu’on trouve là, le 4 cylindres 2.0 TSI de 245ch, pour un couple maximum de 370 Nm atteint entre 1 600 et 4 300 tours/minute. Le 4 cylindres est accouplé au choix avec la boite manuelle à 6 rapports ou la transmission à double embrayage DSG 7, avec les palettes au volant, comme j’aime. Le 0 à 100 km/h est ainsi permis en seulement 6,6 secondes (6,7 secondes sur la version Combi), pour une vitesse maxi limitée à 250 km/h.

    Au fur et à mesure des kilomètres, on se rend compte que le moteur se révèle largement suffisant, souple et bien coupleux, avec la boîte en mode automatique pour le quotidien quotidien, ou avec les palettes quand on veut jouer un peu. Le jeu est autorisé avec cette 245, l’ensemble châssis ayant été développée avec labeur et talent. Nommée « RS » (inventif!), elle est pilotée par le Dynamique Châssis Control (DCC) intégrant 3 réglages : Auto, Sport et Confort. A cette suspension inédite pour la marque tchèque, on ajoute le correcteur électronique de trajectoire ESC et le différentiel électromécanique à embrayage multi-disques piloté électroniquement, XDS+.

    Que ce soit sur routes, autoroutes ou en ville, la Skoda Octavia RS 245 fait le boulot. Elle est à son aise peu importe l’endroit, malgré un volume qui peut se montrer impressionnant, surtout en version break Combi. Elle se faufile bien en ville, merci les radars, est « bien confort » sur autoroutes et son châssis fait des merveilles sur routes. Lorsqu’on titille la pédale de droite, la motorisation de 245 chevaux répond bien, et si certains pourraient dire « pas assez de puissance », je leur répondrais que sans maitrise, la puissance n’est rien (c’est de moi ça). Je n’ai jamais été pour une course à la puissance et je dois dire que l’augmentation de 15 chevaux ne fait pas tout pour cette RS version 245, quand la version originale en propose 230. Si le moteur est important, c’est ici le châssis qui fait des merveilles vu les dimensions de cette berline. Il se montre plus doux, plus facile et plus progressif que celui de la précédente génération de RS, avec un train avant fort d’un autobloquant, travaillant sans cesse, on le sent dans la direction, et un train arrière qui suit, bien rivé sans être bloqué. Pour pouvoir comparer cette RS à un modèle classique d’Octavia Combi, je dirais que c’est le jour et la nuit. Quand la classique vous rappelle à l’ordre très rapidement, pompant de tout son poids, la RS ne rechigne pas à la tâche et admet nos contraintes. Notre chère Tchèque pourrait en surprendre plus d’un mais attention tout de même, Dame Octavia n’est pas une sportive. C’est une très belle dynamique, bien suspendue et bien motorisée. Ne comptons pas allez chercher une Mégane R.S. ou une Focus RS, une Audi RS3 avec cette Octavia RS… L’objectif est ailleurs, et Skoda n’est pas une marque sportive, mais belle et bien familiale.

    ON PASSE A LA CAISSE

    Question tarif, les 4 modèles ont leur propre tarif. A savoir :

    2.0 TSI 245 Ch BVM 6
    – Berline : 34790€
    – Combi : 35890€

    2.0 TSI 245 Ch DSG 7
    – Berline : 36290€
    – Combi : 37390€

    Vous aurez deviné que ma favorite Octavia RS 245 DSG7 Combi est la plus chère, c’est toujours pareil… On veut toujours la fringue qui n’est pas en solde. Disponible depuis juillet 2017 en concession, l’Octavia RS 245 a tout de même, et j’en suis très surpris, l’équilibre juste : chaque carrosserie affiche 50% des ventes, berline vs Combi. Alors que mon coeur tombe du côté Combi de la force. Côté mécanique, c’est la DSG qui est en tête, avec 80% des ventes, face à 20% de boîtes mécaniques, logique.

     

    OCTAVIA RS 245 EST-ELLE CULT?

    Cult, peut être pas, mais elle vaut le détour. La Skoda Octavia a la chance, le devoir aussi, de porter plusieurs missions. Elle est la plus puissante des Skoda Octavia jamais produites, la plus exclusive donc. Elle est le porte-drapeaux de Skoda, modèle le plus vendu de la marque, se targuant d’être le troisième modèle compact le plus vendu en Europe (!), neuvième véhicule tous segments compris. Issue du segment C, elle se hisse, avec sa variante RS 245, au niveau de la Superb. Sacré programme pour un modèle né en 1959 !

    Alors, on imagine l’image que donne cette RS 245, modèle le plus puissant jamais fabriqué par la marque de Mlada Boleslav. Elle pourrait bien se placer en tête des achats chez les papas pressés, ne souhaitant pas céder au chant des sirènes des belles Allemandes, voulant se faire plaisir au bon prix, tout en se démarquant des marques françaises. Le cocktail parfait design/prix/performances. En d’autres mots, cette Bohémienne me plait bien.

     

  • Suzuki Swift Sport : full course Yellow !

    Suzuki Swift Sport : full course Yellow !

    Et voici mon troisième et dernier papier suite au salon de Francfort : voici Suzuki Swift Sport MK3 !

    La Swift Sport que j’avais beaucoup aimé dans sa première génération, sans en connaître la seconde. Si son petit moteur lui faisait parfois défaut dans certaines situations -comme en montagne-, son châssis faisait lui des miracles. Cette fois, pour cette troisième évolution de la petite Japonaise, les ingénieurs de Suzuki Sport ont passé un cap. Nouveau moteur, nouveau châssis. Deux des ingrédients majeurs de la recette pour créer une petite bombinette.

    De l’extérieur, la Swift Sport est une quatre portes. Certains grimaceront mais une fois au volant des Clio R.S., Mégane GT ou Leon FR, ils réviseront leurs avis. Cela devrait aller dans le bon sens avec Swift Sport car les sportives aux quatre portes existent bien de nos jours, d’autant que sa version MK2 était déjà dispo ainsi. A l’avant, on a là une Swift à la face avant spéciale, révélant une calandre en nid d’abeille et carbone. Le carbone qu’on retrouve sur le spoiler avant, les jupes latérales ou le diffuseur d’air arrière.

    « Light is right »

    Et le carbone n’y est pas étranger pourrais-je ajouter. « Light is right », telle était la devise de Colin Chapman, fondateur de Lotus Cars et il semblerait que cette devise soit arrivée aux oreilles des ingénieurs nippons. Car cette Swift Sport 2017 devrait passer un cap en comparaison à la génération précédent. Elle est maintenant plus légère de 80 kilos, arrivant au rare poids de nos jours de 970 kg, passant la barre de la tonne. Mais le poids n’est pas tout, elle est maintenant large, plus longue et plus basse, gagnant respectivement 40mm, 20mm et 15mm. Les trains ont changé, tout comme le moteur. En effet, On passe cette fois au turbo, après deux générations atmosphériques. Le 4 cylindres 1.4L turbocompressé est maintenant de 140 chevaux, avec, grâce au passage au turbo, un gain de plus de 70 Nm de couple, passant ainsi à 230 Nm. En voilà une bonne nouvelle ! Côté transmission, on reste en traction, avec la boîte manuelle 6 vitesses.

    Nouvelle empattement gagnant 20mm, nouveau moteur gagnant 70Nm de couple, voici un cocktail qui devrait être des plus intéressants, mêlant en plus du châssis plus « posé » un poids baissé et qui devrait faire gagner la Swift en précision et en plaisir. Moi qui aime les petites bombinettes, quand les Supercar m’usent littéralement… (sauf quand je suis au volant hihi) J’ai hâte de me glisser à son volant ! Côté prix, aucune annonce n’a été faite mais Suzuki n’est pas une marque onéreuse, la version MK2 de la Swift Sport étant disponible à partir de 17 480 €. Bonheur ! Mais j’attends après.

    Full course Yellow pour le  Jaune Champion Yellow

    Tiens, j’y pense. Cette Suzuki Swift Sport 2017 a été présentée dans une robe jaune et ce n’est pas un hasard. Vous me direz, lors d’un reveal, rien n’est fait par hasard. Cette fois, la jaune choisi est un jaune « Champion Yellow » qui a marqué l’histoire sportive de Suzuki, lorsque la marque japonais oeuvrait lors d’une campagne mondiale en JWRC et WRC. L’histoire commence en 2002 lors du lancement de la Suzuki Ignis Super 1600, véritable arme au titre Junior. Le sacre arrive en 2004, lorsque Per-Gunnar Andersson remporte le JWRC. Il confirme 3 ans plus tard avec la Swift Super 1600 et l’Allemand Aaron Burkart clôt le palmarès mondial en 2010, toujours avec la Swift S1600. Le jaune n’aura pas changé de 2004 à 2010 puis sera venue l’épopée SX4 WRC, mais l’histoire fut si chaotique qu’elle vaudrait un article complet… 

     

     

  • Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non. Désolé de vous l’apprendre comme ça, aussi brutalement : la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la mythique Volkswagen Golf MK1.

    Il est vrai qu’on pourrait retrouver en cette Honda Urban EV Concept des lignes et courbes (!) proches de celles de la Golf 1, mais non, c’est bel et bien une des aïeules de la Japonaise qui a inspiré ce concept révélé à Francfort hier : la Civic MK1, voire MK2.

    Il s’agit là de la première sortie officielle de ce concept car, qui a fait son petit effet sur le salon allemand. Une étude de style qui préfigure un futur modèle de série attendu pour 2019, comme le confie Takahiro Hachigo, PDG de Honda Motor Company : « Il ne s’agit pas d’une vision pour un avenir lointain ; une version de série de cette voiture évoluera en Europe en 2019 », bonne nouvelle.

    D’un point de vue stylistique, on retrouve bien une inspiration des premières Civic, dans un style à la fois rétro et très épuré, plein de surfaces planes, aux lignes tendues mais pas trop. J’avouerais que j’aime beaucoup. La face avant nous offre une calandre tout en longueur, imposante, noire, où sont greffés à chaque extrémité deux phares ronds blanc. Très cool. Les jantes blanches sont pleines de petits rayons, donnant un style particulier, proche du tuning allemand. Sur les ailes avant, deux caméras font office de rétroviseurs extérieurs, dont les écrans installés à l’intérieur font écho. J’oubliais un petit détail : cette Urban EV est une deux portes, s’ouvrant façon suicide. Tellement fifties, sixties!

    C’est beau, j’aime bien cet intérieur.

    A l’intérieur, l’effet « concept car » nous déconnecte hélas un peu de ce que sera cette future Civic électrique une fois produite. On trouve deux belles banquettes plates, faites d’un beau drap de laine gris souris dirait-on, avec un retour de cuir brun, du plus bel effet. Elles peuvent accueillir quatre personnes. Le tableau de bord est lui très plat, tout en longueur, fait de bois, reprenant le brun du cuir des banquettes. Un large et long écran nous affiche les informations, le dashboard alors que les écrans de rétroviseurs sont à l’intérieur des portes.

    A l’arrière, l’idée de la large calandre noire avant a été reprise. On retrouve ainsi cet effet sur le hayon, avec à chaque extrémité un feu rouge, carré. Le bleu fait lui son apparition un peu partout sur cette future japonaise électrique, où les logos, symboles et affichages divers se faisant indigo.

    L’aspect esthétique a donc été fortement travaillé, mêlant rétro, écrans/affichages modernes et utilisations de belles matières à l’intérieur. En revanche, d’un point de vue technique, c’est le désert. Aucune information n’est sortie, aucune annonce n’a été faite : quid de la technologie des batteries, de l’autonomie ? Wait and see.

    Mais une information ne nous est pas passée inaperçue : Honda nous dévoile ici une Keijidōsha, nommée « K-Cars » en anglais ou parfois « Midget » en français. Il s’agit là d’une tradition dans l’automobile japonaise : les micro cars. Quand on vous disait que la Honda Urban EV Concept n’était pas inspirée de la VW Golf MK1… Elle est une véritable Japonaise ! Et une première électrique ? Je ne crois pas. En nos contrés, la géniale (oui!) Renault Zoé aurait-elle enfin une véritable concurrente ? Hâte de voir cela de plus près, la production devrait être lancée dans les deux années à venir, espérons que le style de Urban EV Concept ne change pas trop d’ici là.

    Petit cul sympa !
    Prendre la porte.
    J’aime bien !
    Prendre la porte.
  • Audi RS 4 Avant 2017 : revivre mon adolescence…

    Audi RS 4 Avant 2017 : revivre mon adolescence…

    Nous avons tous été marqués par une voiture. Ne le niez pas, que vous soyez passionnés ou non. Que ce soit la Renault 21 Nevada familiale, votre première Citroën AX Diesel 1400 ou la Mazda 787B vainqueur du Mans 1991. A ce petit jeu, j’en aurais plus d’une. Mon adolescence a été marquée par le web naissant et grandissant, m’ouvrant à de nouvelles compétitions, et donc à de nouvelles voitures. J’en retiendrai principalement la Bentley EXP Speed 8 du Mans 2001 ou la 206 WRC 1999 côté compétition. Côté civil, l’Audi RS 4 arrive dans le Top 5, avec l’Alfa Romeo 156 GTA.

    Je me rappelle d’un retour de vacances, je ne sais où en Europe, avec mes parents. Nous nous étions arrêtés sur une aire d’autoroute, non loin de journalistes qui prenaient alors en mains cette nouvelle RS 4, dite B5, c’était au début des années 2000. Je m’en étais délecté, elle m’avait marqué. Mais pourquoi vous parler de tout ça ? Car cette fois, à Francfort, lors du salon lui même susnommé Die Internationale Automobil-Ausstellung dans la langue de Goethe, Audi a ressorti un de mes vieux rêves : la RS 4.

    Après une génération intermédiaire produite entre 2012 et 2015 (la B8), la RS 4 revient. Celle dont les initiales RS signifient « Rennsport » est annoncée comme l’une des Audi les plus attendues, mariant sportivité et famille. Une des Audi Sport les plus sportives, les plus exclusives, qui pourrait aussi bien servir de carrosse logistique pour petite famille des beaux quartiers comme devenir un joli jouet pour parents pressés. Alors à ce petit jeu, Audi (prononcez AOUDI) a mis les petits plats dans les grand, faisant revenir un mythe. Ou presque.

    Petit inventaire à la Prévert: 

    – break
    – V6 2.9L biturbo
    – 450 chevaux
    – 600 NM de couple (+170!)
    – quattro, forcément
    – boîte Tiptronic à 8 rapports.

    On continue ? Allez !

    – le 0 à 100 km/h en 4,1 sec, 6 dixièmes de mieux que la génération précédente
    – 80 kg gagnés, pour un poids maintenant inférieur à 1800 kg
    – vitesse maxi limitée électroniquement à 250 km/h (puis 280 km/h si besoin)

    IMSA GTO & Nogaro Blue

    De l’extérieur, la RS 4 Avant est bien entendu plus bodybuildée que sa sœur sage A4. Annoncée comme inspiré par l’Audi 90 quattro IMSA GTO, ce break pour papas et mamans pressés révèle en effet une sportivité exacerbée : calandre nid d’abeille, grilles d’air et persiennes, passages de roues élargies de plus 30 mm, jantes de 19’’ de série. Comme un clin d’œil à la première génération de RS 4 Avant que j’ai tant aimé, cette RS 4 millésime Francfort 2017 a été présentée dans le bleu Nogaro Blue, SA couleurs de l’époque.

    Question commercialisation, celle ci débute fin d’année en Allemagne, dès moins de 80.000€. Quelques mois plus tard, RS 4 Avant arrive dans nos contrées, début 2018. Trop jeune, je n’ai pas pu prendre le volant de la RS 4 Avant « B5 », première du genre. Passant au volant, j’aimerais tant revivre mon adolescence… et revivre l’émoi.

    <3

     

    Audi 90 quattro IMSA GTO, l’inspiratrice de la RS 4 Avant 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant, V6 2.9L biturbo, révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélé au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
    Audi RS4 Avant « Blue Nogaro », révélée au IAA Francfort 2017.
  • Prendre la route, je crois que l’essentiel est là.

    Prendre la route, je crois que l’essentiel est là.

    Je me suis décidé à écrire cet article à la suite d’une discussion avec Benjamin Hanquiez, ami de longue date, avec qui nous avons eu ensemble de belles aventures automobiles.

    Nous discutions de rallyes, de nos rallyes, de mes essais auto, de nos voyages, de son voyage de noces avec Marion, sa femme depuis quelques mois. Ils étaient partis en amoureux, au volant de leur 4×4 de location, sur l’une des plus belles routes du monde : la route 66. Belle, elle ne l’était peut être pas, mais elle avait une histoire à raconter, quelque chose à dire.

    Je lui confiais que les Etats-Unis ne m’attiraient pas du tout, il me répondait qu’il me comprenait, et que sur un voyage tel le sien et celui de son épouse, j’y aurais pris plaisir, car l’important n’était pas là de faire de la route, mais de faire la route. C’était peut être ça qu’on aimait au final. Car de notre passion de l’automobile et du sport auto, de nos expériences respectives, une chose ressortait fortement : la route, peut être même plus que l’automobile elle même.

    Je ne m’étais jamais rendu de cela, mais c’est bien vrai. Qu’est ce qui nous plait dans les voyages, les essais, la course ? Ne serait-pas la route, le tarmac, la terre, ce ruban de bitume, ces kilomètres de nationales, de départementales, voire d’autoroutes parfois, de petites routes un peu merdiques, au volant de voitures l’étant tout autant, qui nous plaisent ? Surement. Charles Trenet a bien chanté la Nationale 7.

    Nationale 7
    Il faut la prendre qu’on aille à Rome à Sète
    Que l’on soit deux trois quatre cinq six ou sept
    C’est une route qui fait recette
    Route des vacances
    Qui traverse la Bourgogne et la Provence
    Qui fait d’ Paris un p’tit faubourg d’Valence
    Et la banlieue d’Saint-Paul-de-Vence

    C’est bien ça qui nous plait. Si ce n’est les vacances, c’est du moins la liberté que nous offre la route, nous permettant d’aller par monts et par vaux là où nous le souhaitons. Non pas que les voyages en avion ou train ne soient pas dépaysants, non, mais ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil car la route nous offre le choix de s’arrêter où bon nous semble, pour prendre un café, se poser en terrasse, à l’ombre d’un clocher ou de prendre notre temps, les yeux rivés sur un panorama hors norme ou des plus classiques. La route nous offre tout cela. Si nous avons bien une destination, un but, un objectif, elle nous permet d’opter pour la liberté, et que ce soit en Aston-Martin ou à vélo. En 2CV ou en à moto. A toute berzingue en ou cruising, un peu de musique dans les oreilles ou non, cheveux au vent ou non. Qu’il vente, pleuve ou que le soleil cogne comme jamais, les RayBan sur le nez.

    Et je suis certain que d’autres passionnés vivent la même chose que moi, automobilistes, petrol-head, têtes de pétrole, l’essence dans les veines mais je pense particulièrement aux cyclistes. Ces lieux où nous avons tant de mal à nous entendre sont nos lieux favoris, nos terrains de jeu et c’est sans doute l’une des raisons de cette mésentente : on ne veut pas les partager, ces endroits sont les nôtres, le temps dans un instant. Sur la route, au volant de toutes sortes de caisses, de bagnoles, de tires, j’ai par exemple de superbes souvenirs. Le chemin de pavé, pour aller voir un client au fin fond de la Belgique, alors que la route classique m’y mène tout autant, au volant de mon Octavia Combi. Le petite chemin de terre emprunté avec Antoine lors des essais de la Renault Mégane GT, le circuit de l’île d’Anglesey lors des essais de l’Audi R8 Spyder V10, la côte ouest en Fiat 124 Spider. La route embrumée, dans le brouillard complet, lors des essais du Renault Captur. Les centaines de kilomètres d’autoroute britannique en SQ7 par exemple aussi. J’en aurais des dizaines comme ça. J’ajouterais le midi de la France dans la tempête, à descendre cette route de montagne, dans la forêt, sportif le freinage, en bas de cette côte. C’était en R8 aussi d’ailleurs, avec Guillaume cette fois. Il y eut la montée du Turini en Alpine A110, sacré souvenir ou le Monte-Carlo en Golf TDI, sacré morceau. Alex se rappelle de la route de Mendoza à la frontière chilienne, peut être nous racontera-t-il cela ici ? Et la route Transfăgărașan, parlons-nous de la Transfăgărașan ? Un génial ruban d’asphalte, dont le réel nom est la « DN7c – Drumul Național 7C », long de 100 kilomètres à travers à les montagnes roumaines. Epique.

    Il y a ces routes qu’on voudrait voir aussi. Descendre, monter, resdescendre, remonter le Stelvio; faire la route 66; passer le col du Furka pour aller chercher cet hôtel abandonné. Se provoquer le vertige sur la Tianmed Mountain en Chine, longer le Pacifique sur la Whaanga Coast, héritage du rallye de Nouvelle-Zélande. Le monde nous en offrirait des centaines. Enfin, je citerai Alex, dans son dernier essai du Land Rover Discovery : « Voici la stat : 0,021347 % de la surface du monde est recouverte d’asphalte. » Pas mal non ? En route, sans oublier les petits sentiers, qui nous cachent bien des choses. Et merci Ben de m’avoir fait rendre compte de tout ça.

     

    Transfăgărașan, Roumanie
    Coupe des Alpes - Alpine Rally - Stelvio - Jaguar MK2
    Col du Stelvio, Italie
    Furkapass / Col de Furka, Suisse
    Tianmen road, Tianmen Mountain National Park, Chine
    Tianmen road, Tianmen Mountain National Park, Chine
    Whaanga Coast, Nouvelle Zélande – © Red Bull Content Pool
    Col de Braus, France – © Red Bull Content Pool
    Circuit de Reims-Gueux, France
    Sur les traces de la Targa Florio, Sicile, Italie.
    Sur les traces de la Targa Florio, Sicile, Italie.
    Sur les traces de la Targa Florio, Sicile, Italie.
    Route de campagne pavée, Nord de la France.
    Route de campagne, Nord de la France.
    Dans les vignes suisses, du côté de Martigny, Sion.
    Route de campagne pavée, Nord de la France.
    Route de campagne, Nord de la France.
  • Les RX Supercars pour les nuls

    Les RX Supercars pour les nuls

    Ces dernières années, on ne pourra nier que le rallycross a connu un développement digne de la croissance chinoise des années 2000. 

    Après avoir redécouvert cette compétition le week-end dernier à Lohéac, temple du RX, je me suis penché sur la partie mécanique de l’élite mondiale qu’est le World RX et ses chars, comme disent nos amis québécois. Alors que sont réellement les RX Supercars ? Des WRC maquillées ? De véritables voitures conçues pour la discipline ? Découverte.

    Lorsqu’on dit que les RX Supercars sont des WRC XXL ce n’est pas vraiment faux. Il faut dire que dès les débuts de la discipline ont mis sur piste les voitures de rallye, puis le temps allant, elles deviennent un peu transformées, adaptées à la discipline.

    Le premier rallycross a lieu le 4 février 1967 sur le circuit de Lydden Hill, près de Douvres, au Royaume-Uni. C’est Vic Elford qui remporte cette grande première, sur Porsche 911. Quand on disait que le rallye en était proche… Il faut dire que cette course a été organisée afin d’honorer le contrat télé de la BBC, suite à l’annulation du RAC Rally pour cause d’épidémie de fièvre aphteuse. La présence de voiture de rallye et de Vic Elford étaient donc logiques.

    Vic Elford, premier vainqueur de l'histoire du rallycross. C'était à Lydden-Hill, en 1967, sur Porsche.
    Vic Elford, premier vainqueur de l’histoire du rallycross. C’était à Lydden-Hill, en 1967, sur Porsche.

    Des voitures de rallye, du cross, le rallycross était né en 67. Près de 10 ans plus tard, la discipline traverse la manche et arrive en France en 76, à Lohéac, pour la première manche française de l’histoire du rallycross. Inspirés du rallycross montant au Royaume-Uni, dans les pays scandinaves ou au Pays-Bas, les concurrents sont prêts et répondent à l’appel, tandis que les voitures vues en course ce week-end là sont bien loin des voitures vues en 1967.

    Sous l’aile de Michel Hommell, à qui Lohéac doit tout, on retrouve des pilotes tels Jean Ragnotti, Henri Pescarolo ou Guy Chasseuil. 38 pilotes participent à ce premier rendez-vous français, auquel participent aussi de grands noms du rallycross belge, hollandais, britannique. L’histoire s’écrit à Lohéac et ailleurs en Europe.

    Dans les années 80, le rallycross hérite des Groupe B interdite en rallyes et le championnat européen devient une des compétitions les plus en vogue des années 90/2000. En 2014, la FIA créé avec la société IMG le championnat du monde de rallycross, FIA World Rallycross Championship. L’engouement est énorme, de grands noms du sport auto mondial jouent le jeu, alors que les constructeurs investissent ce championnat naissant. Peugeot s’engage avec la 208 RX, Ford avec les Fiesta RX puis Focus RX, VW avec la Polo RX, Audi avec la S1 RKS RX et bien d’autres, alors que les Sébastien Loeb, Mattias Ekstrom, Petter Solberg, Ken Block ou encore Jacques Villeneuve répondent à l’appel aux volant des RX Supercars susnommées.

    FIA World RX - Loheac 2017
    Monster Energy, Red Bull, Red Bull, Monster Energy, Red Bull. Energétique le départ !

    Qui dit Championnat FIA dit règlementation précise. Alors que nous apporte cette réglementation au niveau des voitures engagées en RX Supercars ?

    Toute Supercar doit être basée sur une caisse de série. A cette caisse, qu’on prépare spécifiquement à l’aide de nombreuses soudures, on greffe l’arceau cage et les renforts qui la fera résister aux assauts des autres concurrents et assurera la sécurité du pilote. Puis on amène l’ensemble propulseur. A ce jeu, la FIA et IMG, organisateur du championnat FIA RX, imposent aux RX Supercars un moteur 4 cylindres d’une cylindrée de 2L. On y greffe un beau turbo qui va bien, avec une bride de 45mm. A noter qu’en WRC 2017, la bride de turbo est de 36mm.

    Cet ensemble développe environ 600 chevaux selon les modèles, la puissance de l’Audi S1 EKS RX développant par exemple 560 chevaux. Cette valeur étant bien entendu indicative, cette puissance pouvant varier, le secret étant logiquement et jalousement gardé. Question transmission, les 4 roues motrices sont de rigueur, avec une répartition 50% avant, 50% arrière. Le couple est d’environ 750Nm, pour une vitesse maximale est de +- 210 km.

    rx supercars world rx rallycross audi s1 eks rx les super cars RX, c’est quoi?.png
    L’Audi S1 ESK RX quattro de Mattias Ekstrom, point par point et 560 chevaux!

    A l’extérieur, on trouve une voiture véritablement bodybuildée. élargie, presque adepte à la gonflette. Les trains sont plus larges, les pare-chocs avants et arrières sont plus gros et à l’arrière, on retrouve un gros aileron qui va bien, identique à ceux visibles en WRC depuis cette année. Sur les flancs, d’énormes ouïes béantes amènent de l’air vers l’arrière de la bête, là où se trouve un gros ventilateur, qui refroidira au mieux la mécanique. Par ci par là, des persiennes sont greffées afin de fluidifier le flux d’air, d’évacuer la chaleur. Si la caisse est dans la matière de la voiture de série, acier ou alu par exemple, les éléments sont eux en carbone ou fibre de verre, afin d’alléger le poids au maximum et travailler sur une répartition des masses optimale. La masse devra être de 1320 kg, avec le pilote. Petit détail : les feux et phares sont factices, les verres ou plastiques ne résisteraient pas aux batailles en peloton. Ils sont remplacés par des autocollants représentants les feux d’origine, au rendu parfait. A s’y méprendre! Côté pneumatiques, deux gommes sont autorisées sur le championnat : un pneu pluie, un pneu sec, fournies par un seul manufacturier : l’Américain Cooper.

    Alors, à la suite d’une course au poids, avec 600 chevaux et 4 roues motrices, le résultat est détonnant. Une RX Supercar accélère plus fort qu’une F1, terrassant le 0 à 100 km/h en moins de 2 secondes. Et oui, ça pousse ! Imaginez cela sur la terre et l’asphalte sale, dans des courses à 5 ou 6 de front. Le cocktail est explosif : c’est surement cela qu’on aime en rallycross. Et la poussière. Et la boue ! :)

     

    En images, Audi S1 EKS RX quattro, en détails : 

    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Tu l’as vue la boîte à l’air ?!
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Aileron XXL et extraction d’air !
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Inside Audi S1 EKS RX quattro !
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Grosses ailes taillées à la serpe et pneumatiques Cooper
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Aile XXL, persiennes d’extraction d’aire et rétroviseur en carbone.
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Deux gommes pour la saison : sec ou pluie. Ici c’est pluie !
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    XX-aile.
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Extractions d’air et feux factices :)
    Phares factices !
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Audi S1 EKS RX quattro
    Audi S1 EKS RX quattro Loheac RX 2017
    Audi S1 EKS RX quattro
    A l’intérieur de la S1 EKS RX, intérieur dépouillé, fait d’acier et de carbone, avec dans le fond le filet anti éjection.
    Pneus sec !
    Avec la petite plaquette de plastique pour protéger le moteur de la boue :)
  • J’ai redécouvert le rallycross à Lohéac

    J’ai redécouvert le rallycross à Lohéac

    J’avoue, ce n’était pas la première fois que je voyais du rallycross. La première fois, c‘était au début des années 2000, alors qu’en famille, nous passions par là au retour de vacances bretonnes. Je me rappelle vaguement d’une 206 WRC en glisse des quatre roues, sans doute était-ce Knapick ou Pailler. Puis il y eut Dreux avant les années 2010. J’avais rejoint le staff de Jérôme Grosset-Janin, avec lequel je découvrais le rallycross de l’intérieur.

    Et il y eut l’essor du rallycross, sa mutation en championnat du monde labellisé FIA, le FIA World Rallycross Championship, créé en 2014. Cette fois, c’était pour de bon, direction Lohéac, l’événement de l’année, un week-end breton, en immersion. Car Lohéac est une institution. Forte de 80.000 spectateurs, la manche française du rallycross mondial est le grand rendez-vous de la saison, dans cet ouest de la France qui aime tant le rallycross et l’autocross, ce berceau de la discipline.

    Je dois avouer de l’extérieur, cela ressemble à un désordre complet. Les voitures vont dans tous les sens, alors qu’elles sont de différentes catégories. Elles se croisent et se recroisent, vont et viennent dans un fatras digne de la Place Jemaa el-Fna de Marrakech. Mais le rallycross et Lohéac ont l’avantage de tout regrouper au même endroit : circuit, équipes, mécanos, public et baraques à galettes-saucisses. La recette est bonne, alors que le spectacle est disponible partout, quasiment tout le temps, dans une bonne ambiance bon enfant, à un prix correct.

    Intégrés au team EKS RX / Audi Sport de Mattias Ekstrom, nous avons pu découvrir cela de l’intérieur : la précision des mécaniciens dignes des WRC, F1 ou Le Mans, l’organisation millimétrée des timings à la hauteur d’une horloge suisse. Avec deux jours de course nous avons eu le temps d’apprécier tout cela. En fait, chaque catégorie a son timing bien précis, chaque championnat glisse vers l’autre. Car on parle de RX mais il existe plusieurs RX.

    Le World RX tout d’abord, qui est l’élite du championnat. Là, s’affrontent les grands marques, les grands teams, les grands pilotes : Petter Solberg chez VW, Mattias Ekstrom avec Audi, Sébastien Loeb avec Peugeot, Ken Block avec Ford etc. Les seconds et troisièmes pilotes ne sont pas en reste lorsqu’on cite des noms tels Andreas Bakkerud, Hansen, Topi Heikkinen, Johan Kristoffersson, Timur Timerzyanov, Alister Mcrae, Toomas Heikkinen, Reinis Nitiss. Pour la plupart ils sont spécialistes du rallycross, tandis que d’autres sont d’authentiques pilotes hétéroclites, retraités du WRC ou véritables guest, comme le Suisse Nico Müller, engagé ce week-end par EKS et plus habitué au luxe du DTM qu’à l’ambiance bon enfant du rallycross.

    S’en suit le RX2, anti-chambre mondiale du RX, dans laquelle les compétiteurs se battent avec la même voiture, une Ford Fiesta au châssis tubulaire. Puis il y a le EuroRX, le championnat d’Europe, où on retrouve les mêmes voitures qu’en RX ou celles de l’année précédente, et dont le plateau est constitué d’équipes privées, plus ou moins soutenues par les constructeurs. On pensera par exemple à l’équipe Marklund, qui est ni plus ni moins que l’équipe satellite du team VW et dont la pilote Magda Anderson fut vraiment impressionnante ce week-end. Enfin, en Europe toujours, on retrouve les Super1600, qui sont les mêmes Super1600 connues en rallyes mais adaptées au rallycross : 1600 cm3, 2 roues motrices, etc.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une fois les feux verts éteints et le départ donné, une chose est récurrente dans toutes les catégories : le désordre est bel et bien présent. Sauve qui peut et que le meilleur gagne ! Au premier freinage, ils sont 4, 5, 6 de front. Après le premier virage, ils seront deux de face et trois en file indienne derrière, dans un peloton étalé sur moins de 20 mètres, pare-chocs contre pare-chocs, n’acceptant de freiner que si celui qui précède freine. On en retrouvera toujours un en vrac dans le bac à gravier, ne lâchant l’accélérateur que si sa vie en dépend. C’est comme ça le rallycross. Avec de la poussière et de la gravette, de la pluie et de la boue, des chevaux pas centaines étalés sur la piste, des freinages tardifs et des glisses à n’en plus finir.

    Du coup, entre le désordre organisé, la proximité entre public et équipes, le spectacle à tous niveaux et les galette-saucisses, j’ai beaucoup aimé cela.

    On y retourne ? Allez ! Déjà que Mattias Ekstrom ne veut pas me laisser son S1 EKS RX…