Auteur/autrice : Rédaction

  • Une faute dans le nouveau test du code de la route

    Une faute dans le nouveau test du code de la route

    S’il y a un bien quelque chose qui me passionne, c’est l’éco-conduite… Alors chuter sur l’unique question à ce sujet lors de l’exercice du « nouveau » test du code de la route, ça me met en rogne !

    Il est évident que le code de la route n’est pas un code de bonne conduite. C’est un ensemble de règles définies pour permettre à la totalité des automobilistes (et autres associés de la route) d’évoluer dans un environnement sûr.

    Le test du code de la route n’est qu’un ensemble de questions visant à valider l’appropriation de ces règles par le futur détenteur du permis de conduire. Il juge la capacité théorique d’un candidat à voir et comprendre chaque situation.

    Une fois le code acquis et le permis en poche, l’automobiliste moyen s’offre certaines libertés et s’adapte lui-même à son propre environnement. C’est parfois bien, souvent terrible…

    Code de la route et/ou éco-conduite

    Je suis le premier à défendre qu’une vraie éco-conduite (j’entends une vraie éco-conduite poussée) est dangereuse… Pour éviter la déperdition d’énergie par un freinage, il est parfois nécessaire d’oublier des distances de sécurité, voire de manger légèrement des priorités.

    Soit… Venons-en au fait !

    Je me suis amusé à répondre aux « nouvelles questions de l’épreuve du code de la route ». Quinze questions… Quatorze parfaites et l’horreur sur la quinzième !

    Une photo… un autobus semble être garé à droite, le feu est rouge à une cinquantaine de mètres.

    Première question : pour réduire ma consommation, je retire le pied de l’accélérateur (oui ou non).

    Alors je dois dire que j’aurais déjà enlevé le pied de l’accélérateur, soit depuis 30 mètres, soit à l’apparition du feu orange… Mais bon, je réponds oui.

    Seconde question : pour réduire ma consommation, je rétrograde jusqu’en deuxième (oui ou non).

    Bah oui… Là, je dois être autour de 40 km/h, sans doute en quatrième. Passage en trois, puis en deux pour casser la vitesse avant le feu sans toucher aux freins et en gardant un régime bas et acceptable.

    PAF, j’ai faux ! Et on m’explique simplement que « si je rétrograde, je vais augmenter le régime du moteur, et donc ma consommation de carburant ».

    QUOI ? Si je profite du frein moteur, je consomme davantage ? Je vais devoir apporter la voiture dans un garage pour vérifier mes injecteurs, parce que ce n’est pas le cas… En revanche, si je reste sur le quatrième rapport jusqu’au point de calage devant le feu, je vais certainement forcer le calculateur à envoyer de l’essence pour ne pas caler.

    Résultat, j’ai fait une faute à l’examen du code… ET JE LA FERAI TOUTE MA VIE !

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  • Ghostbusters : It’s a Cadillac !

    Ghostbusters : It’s a Cadillac !

    Et oui, c’est encore une Cadillac… Mais loin de l’ambulance Miller-Meteor de 1959, Ecto 1 revient trente ans plus tard sous la forme d’un corbillard de 1982. Ghostbuster est de retour !

    Les plus grands fans attendaient ce jour pour découvrir les images du troisième épisode cinématographique de Ghostbuster. Le reboot de la franchise conserve les mêmes ficelles, mais change tous les acteurs, humains, moins humains et surtout le véhicule !

    Toujours baptisé Ecto 1, c’est toujours une Cadillac, même si l’ambulance de 1959 est remplacée par un corbillard de 1982.

    « Jaime l’idée qu’ils n’ont pas d’argent », explique Paul Feig, qui dirige de nouvel opus attendu en juillet. « Les Ghostbusters ont une attitude un peu décousue. Il leur fallait une voiture qui leur ressemble et j’ai cherché la période qui pouvait convenir. C’était un peu comme ces Cadillac du milieu des années 1980. »

    La production s’est donc mise à la recherche de la perle rare : « La première fois que je l’ai vue, j’ai compris que c’était la bonne. Je l’aime sous tous les angles et j’aime l’idée qu’elle soit différente de la voiture originale. »

    A voir :

  • Bravo et merci Porsche ! Voici la 911 R

    Bravo et merci Porsche ! Voici la 911 R

    Porsche avait annoncé une surprise pour accompagner la révélation de la 718 Boxter S… Depuis quelques jours, le consensus se faisait autour d’une 911 R, plus radicale.

    Que Porsche annonce une version plus radicale de l’un de ces modèles n’a rien de surnaturel. Stuttgart nous avait habitués à proposer des voitures dotées d’un moteur plus puissant, d’une masse inférieure, de nouveaux réglages…

    Une Porsche plus radicale est donc toujours une bonne nouvelle… Mais là, c’est l’occasion de vraiment craquer. Loin de chercher à en faire juste plus, tant sur les chiffres que sur les divers appendices aérodynamiques, cette 911 R est vraiment craquante.

    Cette série limitée à 991 exemplaires repose sur un moteur flat 6 de 4,0 litres, une boîte de vitesses à commande manuelle à six rapports, une conception allégée… Et surtout un hommage à la 911 R de 1967.

    Il n’existe rien de plus actuel et de plus classique qu’une Porsche 911. C’est le patrimoine renouvelé de l’industrie automobile. En 1967, Porsche construit une 911 pour la compétition. La voiture est découpée. Les portières, les capots, les ailes avant, les deux pare-chocs, toutes les vitres, dont le pare-brise, sont en plastique. A l’intérieur, tout ce qui est superflu est simplement supprimé. Exit les tapis, les caches, les couvercles, les repose-pieds, le pare-soleil côté passager…

    La masse de cette 911 R tombe à 800 kilogrammes pour un flat 6 de 210 chevaux. Sur l’Autodrome de Monza, elle bat cinq records du monde et onze records dans sa catégorie. En compétition, Gérard Larrousse et son copilote Maurice Gelin remportent le Tour de France Auto en 1969 avec l’un des 23 exemplaires…

    tour-auto-1969-porsche-larrousse

    Ce même Gérard Larrousse était présent à Genève pour la révélation de cette nouvelle Porsche 911 R. Toujours en flat 6 atmosphérique, cette nouvelle version développe désormais 500 chevaux et monte jusqu’à 8 500 tours/minute avec une boîte de vitesses à 6 rapports à commande manuelle et fonction double embrayage. La suspension est active et l’essieu arrière est directionnel.

    Comme sa devancière, cette 911 R propose une structure en plastique. Le capot avant et les ailes sont en plastique renforcé de fibre de carbone. Le pavillon est en magnésium et les trois vitres arrière sont en polycarbonate et les freins en céramique à l’intérieur de jantes 20 pouces.

    Dans l’habitacle, les sièges arrière sont retirés. La climatisation et l’écran multimédia deviennent des options gratuites.

    L’absence d’aileron arrière, quelle que soit la forme, donne une pureté incomparable à la silhouette de la Porsche 911 R… Une merveille au coeur du Salon de Genève 2016 !

  • Bugatti Chiron : Extrême limite !

    Bugatti Chiron : Extrême limite !

    Même absent, Ferdinand Piëch continue de porter l’aventure Volkswagen… N’est-ce pas lui qui a voulu la renaissance de Bugatti, n’est-ce pas lui qui a contraint les équipes du constructeur alsacien à atteindre 400 km/h avec la Veyron ? Et n’est-ce pas grâce à lui que les impressionnantes capacités de la Veyron ont dû être dépassées par la Chiron ?

    Il y a dix ans, Bugatti retrouvait des couleurs (le bleu surtout) avec l’apparition d’une voiture extraordinaire. Fruit de l’obsession de Piëch, la Veyron affichait 1 000 chevaux lors de sa présentation, pour finir avec de multiples versions à 1 200 chevaux.

    Pour lui succéder, il fallait faire encore mieux. Et cette Chiron pousse encore un peu plus le concept : 1 500 chevaux tirés d’un moteur W16 de 8,0 litres de cylindrées gavés par quatre turbocompresseurs avec un double injection directe et indirecte.

    Le couple sorti atteint 1 600 Nm à faire passer aux quatre roues motrices par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à double embrayage et sept rapports.

    Il suffit de 2,5 secondes pour atteindre 100 km/h, 6,5 secondes pour être à 200 km/h et 13,6 secondes pour afficher 300 km/h ! La vitesse de pointe est limitée à 380 km/h, mais Bugatti promet une pointe à 420 km/h… Pour débloquer ce bonus, il faut demander une seconde clé qui ne sera délivrée qu’en cas de projet bien précis avec une piste adéquate.

    500 Bugatti Chiron seront produites à Molsheim, en Alsace. Plus de 150 seraient déjà réservées à un tarif de base fixé à 2,88 millions d’euros en France.

    Pourquoi Chiron ?

    A l’image de la Veyron qui rendait hommage à Pierre Veyron, un pilote des années 1930 qui a remporté les 24 Heures du Mans 1939 au volant d’une Bugatti Type 57C avec Jean-Pierre Wimille, cette nouvelle Bugatti reprend le nom de Louis Chiron, un pilote Monégasque.

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    Louis Chiron n’est pourtant pas qu’un pilote Bugatti. Certes, il a conquis ses premiers podiums en T35 puis T51, mais on l’a surtout vu chez d’autres constructeurs, italiens notamment.

    Bugatti avait déjà utilisé le nom Chiron en 1999 lors de la révélation du prototype EB18/3 Chiron au Salon de Francfort. Il avait été l’ultime étude avant la Veyron avec un châssis de Lamborghini Diablo, un moteur 18 cylindres et une silhouette définie par ItalDesign.

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  • Et la voiture de l’année est… Une déception !

    Et la voiture de l’année est… Une déception !

    Le monde se remet doucement du sacre annoncé, attendu et enfin eu de Leonardo diCaprio… Il faut déjà s’intéresser à la récompense suivante : le titre de Voiture de l’Année est attribué à l’Opel Astra !

    Opel Astra ? Depuis la fin d’année dernière, on entend que ce titre ne peut pas échapper à la compacte allemande. Elle devait effectivement rassembler un large consensus et profiter d’un coup de pouce politique pour porter une marque qui hoquète. La démonstration était imparable et les votes ont suivi.

    L’Astra est peut-être une bonne voiture (je n’ai pas conduit d’Opel depuis des années), elle ne semble pas porter une ambition, une vision de l’avenir de l’automobile.

    Une voiture avant tout

    La voiture de l’année telle que nous la connaissons est la « Voiture Européenne de l’Année ». Chaque marché ayant ses spécificités, chacun fait son classement dans son coin (même si un prix « mondial » est désormais remis lors du Salon de New-York).

    Dans tous les domaines, chaque concours ou trophée possède ses spécificités. Pour le #COTY (Car of the Year), les points sont attribués par des essayeurs. C’est donc via un essai que le choix est réalisé.

    En n’ayant roulé que dans trois des sept modèles, il m’est impossible d’établir un classement… Mais quelle déception de ne pas avoir vu la Volvo XC90 sacrée… Les essayeurs français semblent être de mon avis, car ils ont voté en majorité pour la suédoise.

    Et donc pourquoi Volvo ? Croyez-le ou pas : Volvo n’a jamais reçu le titre de voiture de l’année depuis la création du trophée en 1964… Tout juste deux podiums pour la 760 (troisième en 1983, derrière l’Audi 100 et la Ford Sierra) et la V40 (troisième en 2013, derrière la Volkswagen Golf et les coupés Toyobaru).

    Volvo est un emblème du retour de l’automobile européenne (hors Allemagne) au premier plan ! Au bord du gouffre, les Suédois ont choisi de s’offrir à un nouveau riche chinois pour s’imaginer un avenir différent. En une seule génération, ils ont gommé la perte de l’identité scandinave perçue lors de leur passage dans le Groupe Ford. Volvo a su produire de vraies Volvo, sans néo-retro, sans combat marketing, juste par ses produits.

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    Le SUV XC90 est un exemple de savoir-faire, une démonstration de qualité qui pose les bases d’une marque prête à conquérir le monde, l’Europe, la Chine.

    Plus encore que le seul produit, ce XC90 s’inscrit dans une profonde réflexion menée sur (et pour) l’avenir de l’automobile… Ce ne sont évidemment que des mots prononcés en 2015 et 2016, mais la marque promet qu’il n’y aura plus aucun mort ou blessé grave dans une Volvo produite à partir de 2020. C’est très, très, très ambitieux, mais le XC90 et ses développements avec des voitures autonomes bientôt sur les routes font croire que le constructeur suédois possède la capacité de se rapprocher de cet objectif.

    Derrière, j’aurais placé la craquante Mazda MX-5 et la Jaguar XE.

    J’aurais aimé que le palmarès mette en avant une vision d’avenir de l’automobile avec la Volvo, voire une passion avec la Mazda… Mais la Voiture de l’Année se doit d’être consensuelle : les derniers lauréats le montrent, comme lorsque la Tesla Model S a dû se contenter de la troisième place quand la Peugeot 308 a hérité du trophée.

    Au palmarès, l’Opel Astra succède aux Volkswagen Passat (2015), Peugeot 308 (2014), Volkswagen Golf (2013) et Opel Ampera (2012). Avec ce cinquième titre et un total de quinze podiums, Opel se porte au quatrième rang derrière FIAT (9 titres), Renault (6), Ford (5 + 16 podiums) depuis 1964.

    Rappel du principe

    L’élection de la Voiture de l’Année est organisée par sept publications européennes : Auto (Italie), Autocar (Royaume-Uni), Autopista (Espagne), Autovisie (Pays-Bas), L’Automobile Magazine (France), Stern (Allemagne) et Vi Bilägare (Suède). Le jury, indépendant, est composé de 58 membres, représentant 22 pays d’Europe. Les représentations nationales sont en rapport avec les marchés et l’importance de l’industrie automobile. La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne ont chacun six votants, les autres moins.

    Les membres du jury, essayeurs de profession, sont choisis pour leurs compétences personnes et non pas selon la publication qu’ils représentent. Pour 2016, le président du comité du jury était Hakan Matson, de Dagens Industri, une publication… suédoise !

    En France, les journalistes sont : Thierry Etienne (Le Figaro), Didier Laurent (consultant), Yves Maroselli (Le Moniteur de l’Automobile), Stéphane Meunier (L’Automobile Magazine), Jean-Michel Normand (Le Monde) et Alain-Gabriel Verdevoye (La Tribune).

    Sept voitures (sorties cette année, avec des objectifs de production supérieurs à 5 000 exemplaires) étaient qualifiées pour la finale. Chaque votant a pu attribuer 25 points, à répartir à un minimum de cinq voitures, avec dix points maximum pour un unique modèle, tout en étant en mesure de justifier son choix.

  • Exclusive drive : venez, choisissez, pilotez !

    Exclusive drive : venez, choisissez, pilotez !

    Les 18 et 19 mars, le Moving Motor Show « Exclusive Drive » arrivent sur le Circuit Bugatti du Mans. Une vingtaine de constructeurs, de nombreuses animations et plus de 70 modèles répartis sur 3 centres d’essais route, piste et compétition, seront présentés face à plusieurs milliers de visiteurs.

    L’an passé, près de 2 500 essais et baptêmes de piste avaient été organisés pour permettre au public de découvrir l’ambiance particulière des Supercars.

    Depuis quatre ans, Virginie Hoang et Gil Maillet réussissent à faire vivre des sensations inoubliables au public et aux VIP, au volant de leur propre voiture ou avec celles des partenaires de l’événement.

    Pour cette édition 2016, le Moving Motor Show mettra en piste plus de 70 modèles : AC Cobra, Aston Martin Vantage GT4 et GT12, Audi R8 V10 plus, BMW M2, M4, M5, M6, i8, X5M et X6M, Caterham 485S, 275R et 620R, Jaguar F-Type, Land Rover Evoque et Discovery, Maserati Ghibli et SQ4, Mazzanti Evantra, Mercedes AMG GTS et SLS GT3, MINI John Cooper Works, Clubman, 5 portes, Cabriolet, PGO Hemera et Cevennes, Renault Clio et Mégane R.S., Clio Cup et Megane GT, Tesla Model S, des motos telles que Harley Davidson, MV Agusta, et Electrik Bike ou des voitures de course avec deux Peugeot 208 Racing Cup, une Caterham Superlight R300 Cup, une Caterham Academy, deux Legends Car Cup et deux Lamera Cup.

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    En plus des traditionnelles sessions de jour, Exclusive Drive offre la possibilité de rouler sur le circuit la nuit le vendredi entre 19 heures et 22 heures.

    Parmi les animations prévues : des hélicoptères survoleront le Circuit des 24 Heures, des courses d’endurance karting par équipe, Crazy Kart pour les enfants et un stand du Studio Harcourt pour photographier sa propre voiture !

  • Insectes urbains

    Insectes urbains

    Au cours de la sixième édition de Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne, au cours duquel 51 jeunes artistes exposeront au CENTQUATRE-PARIS entre le 25 mars et le 26 juin, vous aurez le plaisir de découvrir les travaux de la Bulgare Yasena Popova à travers sa série Urban Insects.

    Elle photographie des objets depuis un point de vue inhabituel : celui du bitume. Des véhicules en tous genres sont présentés sur un fond uni, parfois avec l’aide de grues.

    Selon Yasena Popova, via ces prises de vues, du dessous, « les machines évoquent de gros insectes. L’enchevêtrement complexe des pièces ressemble aux organes d’une créature vivante. »

  • Le Breaking Bad Tour en Fleetwood Bounder

    Le Breaking Bad Tour en Fleetwood Bounder

    La ville d’Albuquerque avait-elle un destin ? La plus grande ville du Nouveau-Mexique et son demi-million d’habitants était un complexe militaire capital au XIXe siècle avant de doucement sombrer dans l’ambiance du sud américain… Et puis des camping-cars sont passés par là !

    De Bill Gates à Walt Heisenberg

    Il y a bien eu la création officielle de Microsoft le 2 avril 1975, bien loin de la Silicon Valley et de Redmond… Il y a surtout son université, l’une des plus réputées du pays, dont la réputation attire de nombreux étudiants.

    Mais qu’attendent-ils de cette université ? Ce n’est certainement pas Little Miss Sunshine et sa fresque autour d’un voyage en Combi Volkswagen… Et si c’était plutôt l’envie de découvrir les joies du camping-car ?

    Le plus connu des camping-cars de la région est un Fleetwood Bounder de 1986… Utilisé dans la série Breaking Bad (que le monde entier place parmi les meilleures productions), cet étonnant véhicule roule encore à Albuquerque dans le cadre d’un Breaking Bad Tour, proposé à 75 dollars pour découvrir la ville d’une façon, pour le moins, surprenante.

    Le camping car pour tous

    Mais quelle idée d’utiliser un camping-car pour visiter une ville ? Les camping cars d’occasion sur clc-loisirs.com sont surtout le mode de transport qui symbolisent la liberté, pour apprécier les voyages, la nature, tout en conservant ses petites habitudes et son confort, souvent en famille, tant certains modèles sont extrêmement spacieux.

    Neuf, les premiers prix sont inférieurs à 40 000 euros pour un Challenger Vany 114 Start sur châssis FIAT de moins de 6 mètres, 4 places, 3 couchettes, équipé de moteurs allant de 2,0 litres 115 chevaux à 3,0 litres 180 chevaux pour un poids de 2 820 kilogrammes.

    Ces données sont bien loin du fameux Fleetwood de Breaking Bad et ses 10,36 mètres de longueur, son big-block Chevrolet V8 de 7,4 litres (dont la base a aussi été utilisée sur des Corvette).

    En France, on peut néanmoins trouver quelques bêtes de voyage comme un Integral Morelo Home 83 MX de 8,45 mètres de longueur, pour 2,35 mètres de largeur et 3,2 mètres de hauteur. Le poids chargé atteint 5 600 kilogrammes pour une puissance de 205 chevaux. Là, le tarif dépasse 180 000 euros pour un modèle très bien équipé capable de parcourir des centaines de milliers de kilomètres à travers le monde.

  • Un maxi défi pour AUTOcult.fr et MINI !

    Un maxi défi pour AUTOcult.fr et MINI !

    Avec la participation de MINI France, AUTOcult.fr sera au départ du 1er Hoppeland Carto, une « randonnée » aux pièges multiples organisée par l’Ecurie du Lion des Flandres le samedi 5 mars.

    Le romancier Hector Malot disait : « Nous partons tous sur la bonne route, c’est aux carrefours que nous nous trompons. » Voilà une devise qui doit plaire à tous les organisateurs de rallyes cartographiques.

    Le rallye cartographique n’a rien d’une épreuve sportive, ni d’une balade de santé. C’est un véritable défi imposé par des organisateurs fous qui fournissent une carte routière vierge aux concurrents… Et des indices pour leur permettre de « faire » leur chemin. Ces indices sont autant de pièges à déjouer, parfois sortis d’esprits aussi tordus que malfaisants !

    A l’arrivée, celui qui aura réussi à trouver la bonne route (ou plus simplement à s’en approcher), en omettant aucun contrôle de passage matérialisé par des lettres ou des chiffres, aura la victoire.

    Fidèle à l’Ecurie du Lion des Flandres (Jean-Charles Huvelle avait participé au 1er Hoppeland Rally VHC au volant d’une Triumph Dolomite Sprint), AUTOcult.fr relèvera le défi de cette première édition de ce Rallye Cartographique organisé au départ de Watou, sur la frontière franco-belge, à bord d’une MINI John Cooper Works confiée par MINI France.

    Préparateur officiel du constructeur britannique, John Cooper Works a porté la puissance du moteur 4 cylindres Twin Power Turbo de 2,0 litres à 231 chevaux. La MINI passe ainsi de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes, en laissant de côté le traditionnel flegme d’Oxford.

    Quatre-vingt équipages sont déjà engagés, dont quelques-uns des meilleurs spécialistes de la discipline dans la région. Notre MINI John Cooper Works côtoiera d’autres MINI produites entre 1969 et 1995.

    En 2015, AUTOcult.fr avait conquis de multiples victoires sur circuit et en rallye : classement Extra des Audi Endurance Experience, classement Consommation du Rallye Monte-Carlo Zéro Emission No Noise et Challenge Leaf 30 kWh.

    A suivre avec #MINIHoppeland !

  • Qui a gagné le livre officiel Michel Vaillant ?

    Qui a gagné le livre officiel Michel Vaillant ?

    Avec Michel Vaillant, Jean Graton a raconté à plusieurs générations de lecteurs les plus belles années du sport automobile… Dans un livre co-écrit par Xavier Chimits et Philippe Graton, la trajectoire hors du commun du dessinateur et de son personnage est reconstituée. Ce livre de plus de 300 pages est à gagner dès maintenant !

    Michel Vaillant est le reflet le plus fidèle de l’aventure automobile du XXe siècle, dont elle explore tous les versants : industriels, sportifs et humains, à travers l’avènement de la bande dessinée à partir des années 1950.

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    Tout Michel Vaillant, toutes les anecdotes et une incroyable collection d’iconographies sont à découvrir dans ce livre référence.

    La gagnante du jeu est Marie I. (Haute-Savoie)

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  • Essai Toyota Prius : Moi, Moche et Ecolo

    Essai Toyota Prius : Moi, Moche et Ecolo

    Comment est-il possible que chaque étude marketing autour de l’automobile affirme que le design est l’un des trois premiers critères d’achat et que Toyota puisse installer la Prius dans ses concessions du monde entier ?

    Comment est-il possible que les possesseurs de Toyota Prius puissent être si fiers de leur acte d’achat, autant que ceux qui auront claqué plus de 70 000 euros dans une Tesla Model S ?

    Et si c’était justement grâce ce design différenciant (qui va jusqu’à rendre la Model S « belle ») ! Si cette fierté n’était pas forcément d’être écolo et de rouler « propre », mais surtout de le montrer, de l’afficher ?

    Parmi ces véhicules « à énergie alternative », les marques jouent la même partition. Toyota a lancé la mode des hybrides avec sa Prius, en même temps que la Honda Insight… Pour les électriques, la Nissan Leaf et la BMW i3 ont suivi le même mode de pensée. Il n’y a guère que Renault qui réussit à ne pas trop « marquer » sa ZOE, avant de voir une nouvelle génération d’hybrides se fondre dans les gammes existantes.

    Rouler en électrique – ou en hybride – reste un acte revendicatif. Et comment mieux revendiquer qu’être à contre-courant ? Qu’un automobiliste roule dans une belle voiture, il sera toujours dans une « belle » voiture… Qu’il roule dans une voiture moche (disons différenciante), il sera un vrai écolo : capable de faire des concessions sur le design si c’est bon pour l’avenir de l’humanité !

    Pour la Prius de quatrième génération, chaque élément trouve une cause. Les feux arrière « étranges » visent à accompagner l’air pour réduire le Cx jusqu’à un quasi-record de 0,24. Le score est impressionnant. Mais Audi – avec une berline dans l’air du temps – tombe à 0,23 grâce à son A4 et Mercedes fait encore mieux avec certaines versions de la (vraiment) magnifique CLA à 0,22. Il n’est donc pas nécessaire d’inventer des formes encore inconnues pour gagner en performance.

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    Et pourtant, une Toyota Prius possède intrinsèquement des qualités inégalables par les berlines classiques. Inutile d’afficher une large bouche béante pour faire entrer tant d’air dans le moteur… Dommage, car les énormes calandres sont plutôt à la mode ! Et Toyota ne casse pas tant les codes. Pour vendre une voiture, il faut poser un gros logo bien visible au bout du capot : celui du constructeur japonais est immanquable. Même chose pour les roues livrées en 17 pouces dès le modèle de base. Il faut demander une option minorante pour passer au 15 pouces, plus confortable et plus économique à l’usage.

    L’habitacle est aussi différenciant… Dans un espace digne d’un grand monospace, les écrans se chevauchent. A tel point qu’on se sait plus sur quel bouton appuyer pour trouver son kilométrage ou la température extérieure. Pourtant, des astuces comme le chargeur de téléphone à induction me comblent…

    Toyota a produit de très gros efforts pour améliorer la sécurité de sa Prius. Sur la route, l’habitacle résonne de bips. Pour un essai de deux jours, c’est très déroutant : impossible d’identifier réellement le message que veut transmettre la voiture !

    Et puis, comme beaucoup d’autres modèles, cette Prius souffre du développement des smartphones et des tablettes auprès du grand public. Les efforts des professionnels de l’électronique pour s’adapter aux exigences du plus grand nombre a permis l’émergence de systèmes d’exploitation très intuitifs… Je reconnais m’être un peu battu avec les boutons et les différents écrans pour trouver mes infos dans la Prius, quand d’autres essayeurs ont vraiment avoué avoir abandonné toute ambition d’utiliser la navigation ou les pages de données… Pas un bon point pour une clientèle moins prête à se plonger dans un système trop compliqué.

    La meilleure voiture du monde

    Comment est-il possible d’affirmer qu’une Toyota Prius puisse être la meilleure voiture du monde avec un design qui ne me plait pas, un système d’info-divertissement peu convaincant (en deux jours) et des bips pas tous compris (toujours en deux jours) ?

    Simplement pour tout le reste ! L’hybridation est aujourd’hui l’exemple le plus marquant de la révolution attendue dans l’industrie automobile depuis un siècle. Toyota se paie le luxe de diminuer la puissance cumulée de ses moteurs avec des performances (ou des sensations de performances) en hausse, un comportement routier supérieur et une insonorisation sans commune mesure avec l’ancienne génération !

    Si les possesseurs de Prius avaient auparavant besoin d’un réapprentissage complet de la conduite pour « savoir » se servir de leur voiture entre les gestions de l’énergie, des moteurs et de la transmission, cette quatrième génération pardonne presque tout.

    Sur le papier, la consommation (NDEC) baisse de 18 % par rapport à la version précédente. Pour beaucoup de conducteurs, le volume de carburant à ajouter dans le réservoir pourrait tomber de 30 % ! Les meilleurs viseront 3,0 litres / 100 km et les 5,0 litres de moyenne deviendront la norme haute.

    En résumé, je veux conduire une Toyota Prius… Mais je n’ai pas besoin de le montrer à mes voisins. C’est peut-être pour ça que Toyota ne vise que 2 000 ventes en France en 2016, tandis qu’environ 10 000 Toyota Auris Hybrid ont été immatriculées en France l’an passé !

    Car si la Prius établit des records de vente au Japon, qu’elle s’est forgée une belle place sur le marché américain, elle ne décolle pas vraiment en Europe et surtout en France. Il faut néanmoins défendre sa place au catalogue comme un véhicule d’image. Et que chacun puisse se dire, en la croisant dans la rue : Toyota a créé l’avenir de l’automobile et ce n’est pas fini !

    FICHE TECHNIQUE

    Toyota Prius
    Tarif : à partir de 30 400 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne
    Cylindrée : 1 798 cm3
    Puissance : 98 ch
    Couple : 142 Nm à 3 600 tr/mn
    Machine électrique : moteur synchrone à aimants permanents
    Puissance : 72 ch (53 kW)
    Couple : 163 Nm
    Transmission : roues avant motrices
    Boîte : train épicycloïdal
    Pneumatiques Av-Ar : 215/45 R 17
    Dimensions (Lxlxh) : 4,54 x 1,76 x 1,47
    Volume du coffre : 502/1 633 dm3
    Poids : 1 375 kg
    Réservoir : 43 litres
    Vitesse maxi : 180 km/h
    0 à 100 km/h : 10,6 s
    Consommations urbain/extra-urbain/mixte/essai : 3,3/3,3/3,3/4,2 l/100 km
    CO2 : 76 g/km

  • Il y a 51 ans : l’ancêtre du système de navigation

    Il y a 51 ans : l’ancêtre du système de navigation

    Il y a toujours quelques perles dans les archives de l’Institut National de l’Audiovisuel ! Aujourd’hui, retour au 10 avril 1965 avec un reportage diffusé lors du Journal de 13h de l’ORTF pour présenter l’autorama, ancêtre du système de navigation.

    Comment se repérer sur les routes de France sans la moindre carte ? Deux hommes ratent un croisement dans la voiture de l’ORTF Télé-Bretagne… L’occasion de tester une Citroën DS équipée d’un autorama : un lecteur de road-book qui fait aujourd’hui penser à ce que sont devenus les systèmes de navigation. Et, en prime, de belles images d’époque de la Vallée du Scorff dans le Morbihan.

    Note : ce devait quand même être un sacré défi de créer des road-books pour chaque voyageur !