Étiquette : Alfa Romeo

  • Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Pour transformer un rêve en réalité, il faut d’abord une bonne dose de courage et une pincée de saine folie. C’est avec les mêmes ingrédients que la voiture considérée par beaucoup comme l’une des plus belles de tous les temps est née en 1967 : la 33 Stradale. Aujourd’hui, avec la même audace et la même vision, Alfa Romeo a conçu et développé la nouvelle 33 Stradale, une authentique œuvre d’art en mouvement, née de la fusion parfaite de la beauté et de l’ingénierie.

    Produit en seulement 33 exemplaires exclusifs, selon un processus artisanal unique, le nouveau coupé allie l’héritage et l’avenir de la marque, symbole de la noble sportivité italienne. Son objectif est d’offrir l’expérience de conduite la plus exaltante et l’attrait intemporel d’une icône à un groupe exclusif de passionnés qui ont cru au projet dès le début. La nouvelle 33 Stradale est née dans la toute nouvelle « Bottega » Alfa Romeo, où les designers, les ingénieurs et les historiens de la marque ont d’abord écouté les futurs propriétaires avant de donner vie, comme dans les ateliers artisanaux de la Renaissance ou dans les studios des célèbres carrossiers italiens des années 1960, à la nouvelle 33 Stradale.

    Double vice-champion du monde de Formule 1 et vainqueur de dix Grands Prix, Valtteri Bottas est l’une des têtes d’affiche des Alfisti à travers le monde. Le Finlandais, déjà propriétaire de l’une des cinq cents Alfa Romeo Giulia GTAm, est également l’un des heureux acquéreurs de la 33 Stradale. Par son engagement envers Alfa Romeo et son expertise en termes de pilotage, il est le metteur au point de l’Alfa Romeo 33 Stradale.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale sera livrée avec un moteur 3,0 litres, V6 biturbo de 620 chevaux ou une motorisation 100 % électrique. Durant les essais, l’Alfa Romeo 33 Stradale a montré sa capacité à atteindre 333 km/h en vitesse de pointe, à passer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et à freiner de 100 à 0 km/h en moins de 33 mètres.

    Depuis sa présentation, l’Alfa Romeo 33 Stradale collectionne les récompenses, notamment au Concorso d’Eleganza Villa d’Este, ainsi qu’à Milano Autoclassica. Elle a également fait plusieurs apparitions remarquées en France, d’abord à Chantilly Arts & Élégance, avant d’être la star du Mondial de l’Auto de Paris.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale a été choisie par un jury d’une vingtaine de spécialistes de l’automobile et des médias face à huit concurrentes, notamment la Maserati GT2 Stradale ou la Ferrari F80. Elle succède au palmarès à la Ferrari SF90 XX. Le trophée a été remis à Marion Beyret, Directrice de la Communication de Stellantis France, lors d’une remise des prix organisée dans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, situé sur la Place de la Concorde, à Paris.

  • Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo esquisse déjà les contours de 2025. Parmi les initiatives, le Stelvio, le SUV emblématique de la gamme, s’apprête à évoluer avec une nouvelle signature lumineuse triangulaire, récemment teasée sur LinkedIn.

    Ce design, à la fois rétro et avant-gardiste, s’inscrit dans une volonté de modernisation tout en rendant hommage aux classiques des années 1960 comme la Giulia TZ. Le nouveau Stelvio marquera également une transition vers l’électrification, un axe clé pour Alfa Romeo face aux normes d’émissions et aux attentes du marché.

    L’année 2025 promet aussi une nouvelle série Intensa, ajoutant des finitions exclusives à l’ensemble de la gamme, y compris le Tonale. Et bien que les modèles à venir renoncent à certains éléments historiques, comme le porte-plaque décalé, ils adopteront un Scudetto revisité, symbole d’une identité en évolution.

  • La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    Un jalon important a été franchi dans le monde de l’automobile de luxe : la première Alfa Romeo 33 Stradale de l’ère moderne est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet ambitieux, mené à bien dans un délai remarquablement court.

    La date du 17 décembre revêt une signification particulière. Ce jour commémore un moment clé de l’histoire de la 33 Stradale originelle : en 1966, c’est à cette même date que Carlo Chiti confiait à Franco Scaglione la mission de concevoir la carrosserie de ce qui allait devenir une légende. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, l’histoire se répète avec la finalisation du premier exemplaire de la nouvelle génération.

    Le premier acquéreur de cette 33 Stradale nouvelle génération, membre d’un cercle exclusif, le Club 33, s’est impliqué dans le projet dès son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de Formule 1 à Monza en 2022. Depuis lors, il a collaboré étroitement avec la Bottega Alfa Romeo pour personnaliser sa voiture, la transformant en une pièce véritablement unique.

    La réalisation de cette première voiture symbolise le retour d’Alfa Romeo sur le marché des automobiles sur mesure, un domaine où l’artisanat italien et l’élégance transparaissent. Cette renaissance rend hommage à l’héritage d’un modèle emblématique qui continue de fasciner les amateurs de voitures de sport et de design intemporel.

    Limitée à une production de seulement 33 exemplaires, cette nouvelle interprétation du coupé deux places allie harmonieusement tradition et innovation. Chaque véhicule est une œuvre d’art roulante, façonnée selon des méthodes artisanales qui intègrent des technologies de pointe et une personnalisation poussée, répondant aux exigences spécifiques de chaque client. L’objectif est clair : offrir une expérience de conduite inégalée tout en préservant l’aura de cette icône automobile pour un public privilégié.

    Le premier propriétaire, un membre du prestigieux Club 33, a suivi le développement du projet depuis son annonce. Par respect pour la confidentialité, aucune information personnelle ni aucun détail concernant la configuration de son véhicule ne seront divulgués. Dès l’annonce, un dialogue constant s’est instauré entre le client et l’équipe d’Alfa Romeo, à travers des rencontres virtuelles et des échanges en personne, afin de définir chaque aspect de la personnalisation.

    La Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens de la marque travaillent en étroite collaboration avec les acheteurs, a vu naître cette nouvelle 33 Stradale. Cette approche rappelle les ateliers artisanaux de la Renaissance et les ateliers de carrosserie italiens du XXe siècle, où Alfa Romeo a créé ses chefs-d’œuvre en partenariat avec des maisons de renom, dont la Carrozzeria Touring Superleggera, qui a marqué l’histoire avec certaines des plus belles Alfa Romeo et qui joue aujourd’hui un rôle crucial dans la production de cette nouvelle 33 Stradale.

    La 33 Stradale se présente ainsi comme un véritable manifeste du savoir-faire d’Alfa Romeo, conjuguant style et performances exceptionnelles. Plus qu’une simple voiture, elle se positionne comme une source d’inspiration pour les futurs modèles de la marque italienne, tout en rendant un vibrant hommage à son passé glorieux.

  • Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo s’apprête à marquer les esprits lors de la 101ᵉ édition du Salon de l’Automobile de Bruxelles, qui se tiendra du 10 au 19 janvier 2025. La marque au Quadrifoglio dévoilera deux nouveautés mondiales : la série spéciale Intensa et la toute nouvelle Junior Ibrida Q4, deux incarnations de son héritage sportif et de son ambition technologique.

    Une série spéciale qui sublime la gamme

    La série Intensa, qui sera déclinée sur les Junior, Tonale, Giulia et Stelvio, met à l’honneur l’identité distinctive d’Alfa Romeo. Ces modèles se distinguent par des éléments esthétiques exclusifs et des technologies de pointe, offrant une expérience de conduite unique. En exposant ces deux SUV au salon, Alfa Romeo espère captiver les visiteurs et séduire les passionnés de la marque.

    Junior Ibrida Q4 : l’hybride compact par excellence

    L’innovation ne s’arrête pas là. La Junior Ibrida Q4, dévoilée pour la première fois à l’international, enrichit la gamme compacte d’Alfa Romeo avec une motorisation hybride inédite. Ce modèle combine un moteur électrique à l’avant, intégré dans une transmission automatique à six rapports, et un autre moteur électrique à l’arrière. Cette configuration permet une transmission intégrale sans liaison mécanique entre les essieux, optimisant ainsi la répartition du couple et garantissant une traction exceptionnelle dans toutes les conditions.

    La Junior 280 Veloce, version la plus performante de ce modèle, sera également exposée. Elle incarne l’esprit sportif d’Alfa Romeo en alliant excellence mécanique, technologies avancées et un design audacieux conçu par le Centro Stile. Compacte et dynamique, cette voiture est une promesse d’émotions fortes pour les amateurs de conduite urbaine et sportive.

    L’élégance intemporelle de la 33 Stradale

    Le public pourra également admirer la nouvelle 33 Stradale, véritable chef-d’œuvre automobile produit en seulement 33 exemplaires. Inspirée de son iconique prédécesseur de 1967, cette coupé deux places associe design artisanal et technologies de pointe. Un hommage vibrant à plus d’un siècle de sportivité italienne.

    Une vision tournée vers l’avenir

    Avec ces nouveautés, Alfa Romeo affirme une fois de plus son engagement envers l’innovation et l’excellence. En combinant son riche patrimoine et ses ambitions modernes, la marque souhaite séduire tant les puristes que les amateurs de solutions électriques et hybrides. Le Salon de Bruxelles 2025 s’annonce donc comme une étape clé dans la trajectoire de cette légendaire maison italienne.3

  • Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Totem Automobili, jeune maison italienne spécialisée dans les restomods haut de gamme, s’attaque à l’Alfa Romeo Giulia GTA des années 1960. Mais ici, nul besoin d’une base d’origine : chaque modèle est recréé à partir de zéro avec des matériaux modernes, comme la fibre de carbone. La dernière création, baptisée GT Super Iperia, allie un style néo-rétro à des performances spectaculaires grâce à un V6 bi-turbo de 2,8 litres développant jusqu’à 740 chevaux.

    L’Iperia conserve l’élégance intemporelle des Giulia GTA tout en l’adaptant aux exigences techniques actuelles, avec un châssis sur mesure en carbone renforcé de Kevlar. Cela permet non seulement d’optimiser le poids mais aussi de répondre aux tests d’homologation, une étape souvent inaccessible pour de petits constructeurs. Totem prévoit une production ultra-limitée de 40 exemplaires pour un prix avoisinant les 600 000 €. Un pari audacieux, mais qui célèbre le savoir-faire italien et la créativité artisanale.

  • Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Bonjour !

    Aujourd’hui, c’est photo.

    L’idée était là. Loin du Buenos Aires presque guindé des opéras et des ballets, le photographe argentin Christopher Pillitz conviait deux danseurs de tango pour une séance photo un peu spéciale. Au sein des quartiers de La Boca et de Barracas, au coeur du Buenos Aires ouvrier et populaire, la ballerine classique Barbara Bertone et le danseur de tango Oscar Velazquez se sont donc mis à danser, aux côtés d’une sublime Alfa Romeo Freccia d’Oro de 1948.

    Comme le dit le nom de Barracas, on a là un bon nombre de baraques, de maisons de bois. Le temps a passé, a fait son oeuvre et la patine est là, entre peinture craquelée et tôles ondulées rouillées, volets désaxés et balcons branlants.

    Avec tout un travail en noir et blanc assez contrasté, aux noirs bien saturés, entre net et grain, s’en retrouve cette superbe série de clichés. Une sublime ambiance de nostalgie, de finesse mais aussi d’un certain délabrement des habitations, contrastant formidablement avec la beauté de l’Alfa Romeo Freccia d’Oro. Sous le capot de la belle Italienne, c’est un 6 cylindre qu’on retrouve, dont on imagine le fin feulement au ralenti…

    Je suis résolument fan de cette séance photo.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

     

  • MotorVillage : les irréductibles romains

    MotorVillage : les irréductibles romains

    La Grande Récré est arrivée sur les Champs-Elysées… Qu’un magasin de jouets s’installe sur la plus emblématique des rues parisiennes à quelques semaines de Noël n’a rien d’une info marquante. Sauf qu’il prend la place du Rendez-vous Toyota. Avec, aussi, le départ annoncé de Mercedes, il n’y a plus que quatre constructeurs automobiles sur l’Avenue, trois français et le Groupe FCA.

    Le prix du mètre carré peut atteindre 20 000 euros par an. C’était trop pour Toyota et Mercedes. Ouvertes respectivement en 1998 et 1980, les deux vitrines quittent les lieux.

    Si Renault (depuis 1910), Citroën (depuis 1927) et Peugeot sont historiquement présents, les étrangers lâchent prise. Et pourtant, le 2 Rond-Point des Champs Elysées sent toujours bon l’essence et la gastronomie…

    La vitrine du Groupe FCA anime la partie basse des Champs avec des expositions régulières et deux restaurants. Sur la rue, le Fiat Caffè pour déguster une pizza ; au dernier étage, un incontournable : le NoLita, l’une des meilleures adresses italiennes en France, sous la direction de Vittorio Beltramelli.

    Quelques mots pour vous faire rêver autour de la truffe : monochrome de langoustines du Guilvenec, carottes, orange, safran et truffes noires ; risotto à la truffe noire de Norcia, artichauts poivrades et Parmesan Reggiano ; Spaghetti « alla chitarra » à la truffe noire de Norcia…

    MotorVillage n’est pas une concession. On ne vous vend pas de voiture. On vous fait entrer dans l’univers italien de FCA. Le mot n’est pas galvaudé : c’est une expérience.

    Pour préparer Noël, l’exposition actuelle montre une Alfa Romeo 33 TT 12 – une barquette de 1975 – aux côtés d’une FIAT 600 Multipla de 1968 et d’une plus récente FIAT 500C. Dans les étages, on trouve une FIAT Abarth 595 SuperSport de 1964 et une Alfa Romeo Giulietta Sprint de 1954.

    Plus bas, une Abarth 124 Spider, une FIAT 500X, une Alfa Romeo Stelvio et une Jeep Compass laissent davantage apparaître les gammes actuelles.

    Plus d’infos : www.motorvillage.fr

  • Essai Alfa Romeo Stelvio : Primo

    Essai Alfa Romeo Stelvio : Primo

    Depuis une bonne décennie, le plan produit Alfa Romeo subit des retards. Un lancement dans deux ans, remis deux ans plus tard et encore deux ans plus tard. Quand les Alfistes attendaient une renaissance, Milan restait inerte. Enfin. Après la Giulia, voici le Stelvio, le premier SUV de la marque. Mais ne vous attendez pas à une révolution.

    Entre 2005 et 2014, Alfa Romeo a présenté quatre plans de relance. Divers plans produits annonçaient l’arrivée d’une 4C et d’un SUV-D dès 2012, de la Giulia berline et break, d’une MiTo 5 portes et d’un Spider en 2013 et d’un SUV-E en 2014… Beaucoup de rêves.

    Ce n’est qu’en avril 2014 que les choses ont vraiment bougé. Huit personnes se sont retrouvées dans une nouvelle unité de travail, destinée à replacer Alfa Romeo dans son temps.

    De ces huit ingénieurs, l’équipe a changé de forme. Aujourd’hui, ils sont un millier, dont un quart à moins de 30 ans, à chercher des solutions d’avenir pour leur Marque.

    Leurs efforts sont déjà visibles sur Giulia et Stelvio… Mais leur route ne fait que commencer. Ancrés dans un univers Alfa Romeo, ils ont donné la priorité à la base technique et mécanique.

    Au volant du nouveau Stelvio, on retrouve les gènes d’Alfa Romeo. Tout SUV qu’il est, il respire la sportivité avec un ensemble moteur-boite (essence 210 chevaux, boîte auto à 8 rapports) excellent. Le châssis est au diapason.

    Alfa Romeo s’est très clairement concentré sur la conduite, le caractère. Il faut dire qu’en entrant dans l’habitacle des nouvelles créations d’Alfa Romeo, on est loin, on est très loin des standards d’autres constructeurs. La numérisation n’était pas une priorité. Chez Alfa, on conduit.

    Les choix techniques du récent SUV Stelvio soulignent cette gestion des priorités. Même en version quatre roues motrices Q4, la transmission envoie 100 % du couple aux roues arrière. Ce n’est qu’en cas de besoin qu’un transfert autorise la moitié – pas plus – à passer sur les roues avant. L’objectif était de gagner de la masse avec un système qui ne coûte que soixante kilogrammes. D’autres options ont été prises, comme l’arbre de transmission en fibre de carbone ou les portes, hayons, bloc moteur et suspension en aluminium.

    Face au défi que représentait de produire une voiture rapidement, Alfa Romeo a pris le pari de proposer un modèle fait pour le plaisir de conduire en délaissant certaines technologies.

    La marque s’en félicite presque. L’aspect fondamental de son image réside dans cette conduite sportive. Que faire d’aides qui agiraient directement sur le volant pour rester dans une voie ? C’est donc délibérément qu’Alfa Romeo se passe des développements les plus récents pour se contenter d’un régulateur adaptatif ou d’une simple alerte de franchissement de ligne. Il n’y a que ce qui est nécessaire pour obtenir les 5 étoiles EuroNCAP qui a été implémenté.

    Voilà pourquoi le style intérieur des nouvelles Alfa Romeo est aussi « classique ». Sur le Stelvio – qui sera prochainement commercialisé – les compteurs restent analogiques avec une énorme double casquette destinée à rendre homme au Coupé Bertone. Un dessin incompatible avec un affichage tête haute.

    Alfa Romeo procède par étape. Même si la clientèle BMW est un objectif, il faut surtout reconquérir le cœur des Alfistes. Ce n’est qu’à ce prix que d’autres ambitions pourront naître.

  • Roadtrip : 2500 km au volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio

    Roadtrip : 2500 km au volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio

    Pour ce roadtrip, ce n’étaient ni Alex, ni moi qui tenions le volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio mais bien Saad et Guillaume, copains du Garage des blogs. Leur périple s’est établi sur 2500 kilomètres, entre Paris et Arese, ville originelle de la marque Alfa, via les Alpes et le mythique col de Turini, suivi du Col de Braus. L’objectif de leur voyage était d’apprendre à prononcer Quadrifoglio. Une idée, un programme qui leur ressemble bien.

    Pour illustrer leur aventure, ils ont sorti trois épisodes qui sont à mes yeux parmi les vidéos les plus réussies que j’ai pu voir ces dernières années. Il faut dire que le sujet le plaisait avant d’appuyer sur play. Je vous conseille donc de vous installer  confortablement et de visionner ce triptyque : une vidéo essai, une vidéo histoire & musée et une vidéo débat. Bien joué GDB.

     

    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv

     

  • Nous aimons plus que nos véhicules

    Nous aimons plus que nos véhicules

    J’ai utilisé le terme marketing « véhicule » dans ce titre pour montrer que les voitures, les caisses, les bagnoles, les chignoles, les tires ou les guimbardes qui nous font rêver sont plus que de bons produits achetables. Conduire, que ce soit une titine, un tape-cul ou une caisse à savon, c’est aussi une envie, une liberté et un outil d’image.

    Evidemment, beaucoup ne rêvent que d’un traine-couillon, mais une trapanelle est souvent bien plus que ça. À l’image d’une montre, c’est aussi un bijou. Comme une veste, c’est un reflet de soi.

    Voilà pourquoi les constructeurs se doivent de proposer des produits en relation avec leurs ambitions… Mais surtout porter leur marque sur les valeurs qui ont fait leurs fondations.

    Depuis des années (et des années et des années…), le monde automobile attend de sentir le souffle d’Alfa Romeo. Les 4C – un peu – la berline Giulia – un peu plus – et aujourd’hui le SUV Stelvio montrent qu’Alfa respire encore.

    alfa-stelvio-suv

    Il n’est pas (encore) question de concurrencer les productions allemandes. L’Alfa Romeo Giulia n’est pas la meilleure berline du monde et il y a fort à parier que le Stelvio ne sera pas non plus le modèle qui éclipsera le reste des SUV.

    Reid Bigland, patron de la marque, ne l’a pas caché à LA : « Nous devrons nous mesurer à Audi, BMW et Mercedes. Un jour, nous pourrions même être capables de mener le marché du premium… Mais pas encore. »

    Mais avec un tel blason et une côte d’amour inestimable, Alfa Romeo n’a même pas besoin de proposer le meilleur produit. Il lui suffit de donner « son » meilleur. Le reste est dans les mains du marketing et de la communication.

    En dévoilant son Stelvio dans une folle version rouge Quadrifolio de 503 chevaux à Los Angeles, Alfa joue sur la fibre italienne, Alfa est latin, Alfa est flamboyant, Alfa est Ferrari* ! Voilà comment battre Porsche et son Macan.

    alfa-romeo-stelvio-arriere-suv

    Depuis vingt ans, les Alfistes attendent de quoi rêver. Enfin, Alfa Romeo propose du rêve. Car une voiture, c’est plus qu’un simple produit de transport et de libertés. Et une Alfa, c’est plus qu’une simple tire !

    * Le logo Alfa Romeo s’affiche sur les monoplaces de la Scuderia Ferrari engagées dans le Championnat du Monde de F1 et la marque cousine a été consultée pour la mise au point du moteur et de la transmission du Stelvio Quadrifolio.

  • Contact : Alfa Romeo Giulia

    Contact : Alfa Romeo Giulia

    J’ai récemment lu qu’une école de pensée affirmait que chaque amoureux d’automobiles devait posséder – un jour ou l’autre – une Alfa Romeo. Cette école de pensée n’est pas particulièrement récente et ne pouvait pas s’appliquer à tous les modèles. Les Alfistes citeront forcément l’Alfasud.

    Durant la dernière décennie, la gamme milanaise s’est contentée de deux modèles de grande distribution et une 4C en série restreinte. Enfin, après des années d’attente, Alfa Romeo nous sert un nouveau modèle avec une Giulia imaginée pour conquérir le monde, plus encore que la France.

    Sergio Marchionne a promis que l’Alfa Romeo Giulia n’avait aucune concurrente. Soit ! Mais l’Italo-Canadien aura bien du mal à vendre ses voitures à ceux qui ne cherchent pas une berline moyenne.

    Les premiers mois de commercialisation seront d’une importance capitale pour l’avenir d’Alfa Romeo – et du patron du Groupe FCA. Très clairement, la Giulia profite de l’énorme cote d’amour de la marque. Enfin, Alfa revient avec une concurrente pour les BMW Série 3 ou Audi A4. Contrairement à Sergio, je suis persuadé que la Giulia sera très directement confronté aux créations allemandes. Et c’est bien là que toute la difficulté réside.

    Alfa parviendra à convaincre les Alfistes (sous réserve de l’essayer). Mais qu’en est-il de ceux qui auront reçu une offre pour s’offrir la nouvelle A4 bardée de technologies ? Est-ce que les acheteurs qui n’ont pas un peu d’Alfa dans les veines se laisseront convaincre ? Il en faudra peut-être davantage pour porter la Giulia, même si l’initiative d’une QV V6 biturbo et son 0 à 100 m/h en 3,9 secondes va dans le bon sens.

    Reste qu’en n’étant proposée qu’en Diesel pour entamer sa carrière, la Giulia ne s’adresse pas forcément aux vrais de vrais. Et c’est bien cette ambivalence qui caractérise tant cette marque !

  • Sergio Marchionne échange Lancia contre Alfa Romeo !

    Sergio Marchionne échange Lancia contre Alfa Romeo !

    Vous souvenez-vous de la dernière Alfa Romeo commercialisée ? La 4C, bravo ! Mais avant ces quelques centaines d’exemplaires d’un modèle de niche ? La Giulietta et c’était en 2010. Il s’avère que les reports continus de la feuille de route trouvent enfin leur raison : FCA a finalement choisi de sauver Lancia au lieu d’Alfa Romeo !

    C’est la révélation de l’Alfa Romeo Giulia qui aura gâché l’avenir de la marque milanaise. Critiquée pour son design « pas assez italien », la berline ne sera pas commercialisée avec le blason Alfa Romeo.

    Sergio Marchionne a tranché. La Giulia prendra le nom de Flavia et le logo de Lancia. Car la lente agonie de la marque fondée par Vicenzo Lancia n’ira pas à son terme. Tout le plan produit imaginé pour Alfa Romeo dès 2006, mis à jour en 2010, puis en 2014, va finalement voir le jour à partir de 2018 avec Lancia.

    Du projet présenté en 2014, Lancia récupérera donc la Giulia (prévue initialement pour fin 2015, mais toujours pas entrée en phase de production), mais aussi une berline compacte – qui aurait dû remplacer la Giulietta – une grande routière, un SUV et un crossover. Par rapport au plan Alfa de 2014, le cabriolet sur base de MX-5 a déjà été envoyé chez FIAT.

    L’objectif de vendre 500 000 « Alfa Romeo » en 2018 va néanmoins être difficile à atteindre avec ces nouvelles Lancia. Il faut parier que le plan produit sera encore largement remanié pour 2018.

    La baisse des ventes d’Alfa Romeo (70 000 voitures en 2015, même s’il n’y a aucune nouveauté à vendre) sonne le glas du Biscione. Car la volonté d’aller se confronter au premium allemand passe désormais par Lancia dans l’esprit de Sergio Marchionne.

    Au lieu de jouer sur la sportivité d’Alfa Romeo, l’administrateur de FCA s’est souvenu que Lancia était la marque qui représentait le mieux le « premium » dans l’ancien Groupe FIAT.

    Lancia_Flaminia

    En Italie, la production des Alfa Romeo ayant déjà quitté Arese pour Pomigliano d’Arco, la nouvelle affectation des lignes d’assemblage ne devrait pas poser trop de problèmes, tant les syndicats étaient inquiets pour leur avenir. Le plan de relance de Lancia permettra d’assurer un avenir au site situé près de Naples.

    Et ce qui était prévu pour Lancia arrivera à Alfa Romeo : la marque va fermer ses points de vente hors d’Italie. Sur son territoire national, les MiTo et Giulietta seront encore en vente jusqu’à l’arrivée des nouvelles Lancia…