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  • Opel Frontera GRAVEL : l’aventure électrique prend de l’altitude à Courchevel

    Opel Frontera GRAVEL : l’aventure électrique prend de l’altitude à Courchevel

    Opel a choisi les cimes pour dévoiler au public français l’un de ses projets les plus audacieux. À l’occasion du Red Bull 400, événement sportif aussi intense que spectaculaire, le concept Opel Frontera GRAVEL s’est offert une première nationale pleine de panache, loin des salons feutrés, au cœur des Alpes.

    Dans un décor de haute montagne qui évoque plus volontiers les premières ascensions alpines que les motor shows européens, Opel a frappé fort. Le 13 juillet dernier, la marque allemande a présenté pour la première fois en France le Frontera GRAVEL, un concept-car extrême, dérivé de son tout nouveau SUV compact électrique. Et pour ce lancement national, la firme au Blitz a opté pour un cadre aussi atypique qu’exigeant : le Red Bull 400 à Courchevel, une course mythique où les participants gravissent 400 mètres de pente raide, parfois inclinée à plus de 36°.

    Le Frontera GRAVEL, manifeste off-road de l’électrique populaire

    Derrière l’intitulé GRAVEL — littéralement « gravier » en anglais, mais plus largement associé à une philosophie de liberté en pleine nature — se cache bien plus qu’une simple déclinaison baroudeuse. Ce concept-car est une interprétation radicale du nouveau Frontera, présenté en version de série quelques semaines plus tôt. Développé par les designers d’Opel à Rüsselsheim, en collaboration avec les préparateurs BlackFish et XS, ce Frontera GRAVEL affiche une volonté claire : faire vibrer les amateurs d’évasion et d’esthétique fonctionnelle.

    Jantes BORBET en 16 pouces, galerie de toit treillis avec supports Thule, caissons latéraux, treuil orange XXL, projecteurs additionnels sur le capot et le pavillon… Ce Frontera ne se contente pas d’adopter les codes du tout-terrain : il les célèbre avec une forme d’exubérance maîtrisée. Une démonstration de style qui se poursuit dans l’habitacle, avec des sièges sport en microfibre noire soulignés de surpiqûres orange, dans une ambiance à la fois technique et immersive.

    La livrée extérieure marie un graphisme « Desert Stone » à des touches de noir mat et d’orange vif. Cette signature visuelle évoque sans détour la robustesse, l’endurance et un certain goût pour les contrées arides. De l’esprit Dakar transposé à l’ère électrique ? Presque.

    De Wörthersee à Courchevel : un tour d’Europe électrique et musclé

    Dévoilé à la fin mai en Autriche, lors de l’XS Carnight à Wörthersee, temple européen du tuning contemporain, le Frontera GRAVEL entame une tournée à travers le continent pour séduire une nouvelle génération de conducteurs. Cette jeunesse, active et connectée, ne cherche pas à faire du hors-piste pour le plaisir de salir une carrosserie, mais à conjuguer mobilité responsable et plaisir d’explorer.

    Ce n’est donc pas un hasard si Opel a choisi le Red Bull 400 comme rampe de lancement tricolore. « Cet événement unique reflète parfaitement les valeurs d’endurance, d’engagement et de dépassement de soi que nous avons voulu injecter dans ce concept », explique Charles Peugeot, Directeur Général d’Opel France. Plus qu’un clin d’œil à l’effort, c’est une manière de revendiquer un nouvel esprit de l’automobile : plus libre, plus fun, plus audacieux.

    Le lifestyle électrique, nouvelle boussole d’Opel

    En exposant ce concept non homologué dans un événement sportif extrême, Opel donne le ton : la marque veut dépoussiérer son image, séduire au-delà de ses publics traditionnels et accompagner un virage assumé vers une électrification plus incarnée. Le Frontera GRAVEL ne préfigure pas directement une version de série, mais il envoie des signaux clairs sur les territoires à venir.

    Ce n’est pas seulement une voiture, mais un manifeste roulant pour une aventure moderne, débarrassée des clichés passéistes du 4×4 de loisirs. Ici, le plaisir ne passe plus uniquement par la puissance ou les décibels, mais par l’expérience, la fonctionnalité, et un design émotionnellement engagé.

    Des ambassadeurs de leur temps

    Le public du Red Bull 400 n’était pas venu pour découvrir un concept-car. Mais au pied du tremplin olympique du Praz, entre les stands techniques et les zones d’animation, nombreux sont ceux qui ont été happés par cette silhouette tout en tension et en contraste. Opel avait aussi convié ses propres ambassadeurs : deux équipes de vendeurs Stellantis &You venues de Lyon pour participer à l’épreuve, et des figures bien connues de la génération streaming, comme LeBouseuh et Valouzz, influenceurs aussi populaires qu’engagés dans la promotion d’une mobilité nouvelle.

    Un concept taillé pour séduire… sans (encore) quitter la piste

    Le Frontera GRAVEL n’est pas destiné à la production. Mais sa mission est ailleurs : faire parler, faire rêver, faire réfléchir. Avec ce projet, Opel montre qu’un SUV électrique compact peut sortir des sentiers battus — au sens propre comme au figuré — sans renier les fondamentaux de la marque : accessibilité, robustesse, et maintenant, désirabilité.

  • Skoda Favorit : une renaissance et un hommage à l’école de style tchécoslovaque

    Skoda Favorit : une renaissance et un hommage à l’école de style tchécoslovaque

    Skoda ne prévoit pas de relancer la Favorit. Pourtant, la marque de Mlada Boleslav vient de dévoiler une interprétation moderne de sa citadine des années 1980. Une étude de style 100 % électrique qui rend un hommage vibrant à l’originale signée Bertone, tout en exposant la vision contemporaine du design automobile selon Skoda.


    La Skoda Favorit n’a jamais été une voiture ordinaire. Présentée en 1987, elle fut à la fois la première Skoda à architecture moderne — traction avant et moteur transversal — et la dernière grande œuvre de l’ère pré-VW. Son style, signé Bertone, tranchait avec les canons de l’Est, en plein renouveau sous influence italienne. À elle seule, la Favorit représentait une passerelle entre deux mondes : celui de l’automobile socialiste et celui du marché globalisé.

    Près de quarante ans plus tard, Skoda fait revivre cet esprit pionnier en dévoilant un concept-car d’hommage, sans aucun objectif industriel affiché. Baptisée sobrement « Favorit design study », cette création n’est ni un prototype roulant ni une maquette exposée au public, mais une pure réflexion stylistique sur ce que pourrait être une Favorit en 2025. Et surtout, une démonstration de respect pour l’héritage de la marque.

    L’héritage de Bertone, la main de Slavov

    Pour mener à bien cet exercice d’interprétation contemporaine, Skoda a confié les crayons à Ljudmil Slavov, designer maison. Dès les premiers coups de stylet — car tout a été esquissé en 3D sur tablette — Slavov a choisi d’écarter les éléments trop connotés du langage visuel actuel de Skoda. Exit le Tech-Deck Face, cette fine bande noire qui symbolise aujourd’hui la face avant des modèles électriques de la marque. « Je ne voulais pas appliquer des éléments de design actuels, explique Slavov. C’est un hommage à la Favorit, alors j’ai étudié ses détails d’origine pour les faire évoluer et les sublimer. »

    Et il y a là un certain courage, tant la tentation du néo-rétro simpliste est grande dans ce genre d’exercice. Au contraire, Slavov a tenté une synthèse entre les lignes épurées de l’époque et la philosophie « Modern Solid » récemment adoptée par Skoda. L’un des défis fut de simplifier davantage un design déjà minimaliste — une gageure dans un monde automobile de plus en plus surdessiné.

    Une Favorit d’aujourd’hui, sans griffe ni nostalgie factice

    Ce concept affiche une silhouette immédiatement reconnaissable : hayon vertical, proportions ramassées, surfaces pleines. Mais tout a été retravaillé : la calandre a disparu, révélant sans détour la motorisation électrique. Les poignées ont été remplacées par un unique élément intégré à la carrosserie pour l’avant et l’arrière, les jantes se résument à quatre branches d’une extrême simplicité, et le logo arrière est désormais illuminé.

    Autre clin d’œil, le logo avant est asymétrique. Non plus un badge rond ou ailé, mais l’inscription Škoda en toutes lettres, placée légèrement de biais, en rupture avec la symétrie rigide des années 1980.

    Si l’exercice se veut purement stylistique, il révèle une volonté : prouver que Skoda est capable de réinterpréter son patrimoine sans tomber dans la caricature. La nouvelle Favorit ne cherche pas à émouvoir les nostalgiques. Elle dialogue avec son ancêtre avec pudeur et intelligence.

    Une version de rallye, hommage aux exploits méconnus

    Comme un clin d’œil supplémentaire à l’histoire oubliée de la Favorit, Slavov a également dessiné une variante orientée compétition. En hommage à la carrière sportive étonnamment riche du modèle d’origine — notamment sa participation au Championnat du Monde des Rallyes au début des années 1990 — une racing concept a vu le jour. Elle se distingue par un imposant becquet arrière, un diffuseur avec feu de pluie intégré, une cage de sécurité, et une décoration qui reprend les motifs de la voiture de rallye de 1994.

    Cette version plus agressive ne manque pas d’évoquer les années où la Favorit, alors pilotée par des équipages tchèques, allait chercher des victoires de classe en Groupe A face à des concurrentes mieux motorisées mais pas forcément plus robustes.

    Une renaissance sans suite ? Pas si sûr

    Officiellement, Skoda précise qu’aucune production n’est prévue. Ce one-off digital est avant tout un laboratoire d’idées, un hommage à un jalon important de l’histoire de la marque. Mais dans un contexte où l’électrification pousse les constructeurs à redéfinir leurs identités, il n’est pas interdit d’y voir un manifeste discret. La Favorit n’a pas besoin d’un retour en série. Elle a trouvé ici un nouveau souffle : une célébration de la créativité d’hier et d’aujourd’hui, à la frontière de l’histoire et du design prospectif.

  • Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non, la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la VW Golf MK1…

    Non. Désolé de vous l’apprendre comme ça, aussi brutalement : la Honda Urban EV Concept n’est pas inspirée de la mythique Volkswagen Golf MK1.

    Il est vrai qu’on pourrait retrouver en cette Honda Urban EV Concept des lignes et courbes (!) proches de celles de la Golf 1, mais non, c’est bel et bien une des aïeules de la Japonaise qui a inspiré ce concept révélé à Francfort hier : la Civic MK1, voire MK2.

    Il s’agit là de la première sortie officielle de ce concept car, qui a fait son petit effet sur le salon allemand. Une étude de style qui préfigure un futur modèle de série attendu pour 2019, comme le confie Takahiro Hachigo, PDG de Honda Motor Company : « Il ne s’agit pas d’une vision pour un avenir lointain ; une version de série de cette voiture évoluera en Europe en 2019 », bonne nouvelle.

    D’un point de vue stylistique, on retrouve bien une inspiration des premières Civic, dans un style à la fois rétro et très épuré, plein de surfaces planes, aux lignes tendues mais pas trop. J’avouerais que j’aime beaucoup. La face avant nous offre une calandre tout en longueur, imposante, noire, où sont greffés à chaque extrémité deux phares ronds blanc. Très cool. Les jantes blanches sont pleines de petits rayons, donnant un style particulier, proche du tuning allemand. Sur les ailes avant, deux caméras font office de rétroviseurs extérieurs, dont les écrans installés à l’intérieur font écho. J’oubliais un petit détail : cette Urban EV est une deux portes, s’ouvrant façon suicide. Tellement fifties, sixties!

    C’est beau, j’aime bien cet intérieur.

    A l’intérieur, l’effet « concept car » nous déconnecte hélas un peu de ce que sera cette future Civic électrique une fois produite. On trouve deux belles banquettes plates, faites d’un beau drap de laine gris souris dirait-on, avec un retour de cuir brun, du plus bel effet. Elles peuvent accueillir quatre personnes. Le tableau de bord est lui très plat, tout en longueur, fait de bois, reprenant le brun du cuir des banquettes. Un large et long écran nous affiche les informations, le dashboard alors que les écrans de rétroviseurs sont à l’intérieur des portes.

    A l’arrière, l’idée de la large calandre noire avant a été reprise. On retrouve ainsi cet effet sur le hayon, avec à chaque extrémité un feu rouge, carré. Le bleu fait lui son apparition un peu partout sur cette future japonaise électrique, où les logos, symboles et affichages divers se faisant indigo.

    L’aspect esthétique a donc été fortement travaillé, mêlant rétro, écrans/affichages modernes et utilisations de belles matières à l’intérieur. En revanche, d’un point de vue technique, c’est le désert. Aucune information n’est sortie, aucune annonce n’a été faite : quid de la technologie des batteries, de l’autonomie ? Wait and see.

    Mais une information ne nous est pas passée inaperçue : Honda nous dévoile ici une Keijidōsha, nommée « K-Cars » en anglais ou parfois « Midget » en français. Il s’agit là d’une tradition dans l’automobile japonaise : les micro cars. Quand on vous disait que la Honda Urban EV Concept n’était pas inspirée de la VW Golf MK1… Elle est une véritable Japonaise ! Et une première électrique ? Je ne crois pas. En nos contrés, la géniale (oui!) Renault Zoé aurait-elle enfin une véritable concurrente ? Hâte de voir cela de plus près, la production devrait être lancée dans les deux années à venir, espérons que le style de Urban EV Concept ne change pas trop d’ici là.

    Petit cul sympa !

    Prendre la porte.

    J’aime bien !

    Prendre la porte.

  • Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    L’éclair de Genève. Non il ne s’agit pas du nom prestigieux d’un train reliant Genève à Rome ou encore Paris-Brest. Il s’agit encore moins de la version alpestre équivalente au journal L’Eclair des Pyrénées.

    Ce matin, Renault révélait une inédite ZOE. Loin la théorie d’économie des énergies propre à l’électrique, c’est une ZOE sportive, extrême, conceptuelle qui a été présentée en terres helvétiques. Au programme de ce modèle unique, on retrouve notre chère ZOE bodybuildée, transformée, aux ailes élargies, dont la caisse est faite d’un châssis tubulaire complété d’une coque en carbone. Pour finir la partie châssis, les trains sont suspendus par Ohlins, avec pneus slick au carré.

    Sous la robe bleue de ZOE e-Sport Concept, identique aux Formula E de l’équipe Renault, la mécanique électrique est refroidie façon « air-eau », développant pas moins de 460ch et 640Nm de couple. Cette ZOE assume son physique et ses 1400 kilos, dont les 450 kilos de batterie permettent au petit monstre bleu d’atteindre les 100km/h en 3.2 secondes. Rapide, je suis Rapide…

    On aime bien cette ZOE, elle nous rappelle TwinRun :)

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

  • Concept Ciprian  : Renault 8 Gordini

    Concept Ciprian : Renault 8 Gordini

    Avant l’arrivée en ligne de l’essai de l’Audi R8 V10 plus, évadons nous avec une autre R8. Ici, retrouvons les lignes de l’antique Renault 8, redessinées sous la plume du Roumain Andrus Ciprian.

    Deux modèles sont disponibles, chacun en deux portes : l’un est un cabriolet, le second est un coupé classique. En cette R8 Gordini , on retrouve bien entendu quelques clins d’œil de la R8 original, tel le duo de feux additionnels sur la face avant, ou le décroché dans les lignes des flancs latéraux mais aussi des traits de BMW Série 2 coupé.

    Si cette étude vaut le coup d’être vue, je ne serais pas forcément partisan de voir cette R8 sur nos routes. Pour rester du côté des mythes de chez Renault, je préfèrerais plutôt voir une Alpine réussie. Et tout cela nous fera oublier la Wind Gordini… que personne n’a comprise.

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  • New Lancia Stratos : il a voulu faire revivre le mythe

    New Lancia Stratos : il a voulu faire revivre le mythe

    Un millionnaire se fait plaisir.

    Fin des années 2000, Michael Stoschek, millionnaire allemand à la tête du groupe Brose -fabricant de pièces détachées automobiles- lance le projet de faire renaître de ses cendres la mythique Lancia Stratos. Pour cela, il rachète le nom Stratos et lance le projet. Après deux ans d’études avec le centre de recherches et développement de Pininfarina, le prototype est là, avec plusieurs versions prévues. Elles reprennent précisément les caractéristiques de la Stratos originale : carrosserie sculpturale, pare-brise parabolique, deux places, moteur arrière, radiateur à l’avant, feux arrières ronds, aileron arrière et jantes à étoiles cinq bâtons.

    Lancia New Stratos
    Lancia New Stratos

    Une Ferrari, comme une Stratos ou une Dino.

    Techniquement, cette Stratos sortie des bureaux de Pininfarina, reprend le châssis et groupe motopropulseur de la Ferrari F430. C’est donc un V8 qu’on retrouve sous son capot, contrairement à la Stratos des années 70, qui se voyait équipée d’un V6. New Stratos doit être construite par le carrossier italien Pininfarina, pour une facture finale (selon les sources…) d’environ 500 000€. Une première partie de cette somme étant consacrée à l’achat d’une F430, le reste au travail réalisé pour en faire une Stratos.

    Cette New Stratos annonce un rapport poids/puissance de 2.3kg/cheval, pour un 0 à 100 km/h en 3,3 secondes et un 200 km/h en 9,7 secondes. Une vitesse de pointe de 247 km/h est attendue. L’arceau cage est réalisé selon les normes FIA, sur un châssis en aluminium. Elle est testée en laboratoire, sur routes, sur circuit et particulièrement sur le circuit de Balocco, centre d’essais du groupe Fiat. Même Luca di Montezemolo en prend le volant sur la piste privé Ferrari de Fiorano.

    Luca di Montezemolo testing the New Stratos from New Stratos on Vimeo.

    My name is Luca.

    Et puis, courant juillet 2013 la nouvelle tombe : « Nonobstant l’intérêt porté à la New Stratos par le président de Ferrari Luca di Montezemolo, Ferrari ne donne pas son autorisation à Pininfarina ou à un autre manufacturier pour la construction de cette série limitée« . Ferrari interdit ainsi à Pininfarina ou un autre carrossier de produire cette New Stratos. Tel un coup de grâce, c’en est fini. Quarante clients avaient manifestés leur volonté d’acquisition.

    La New Stratos n’aura été produite qu’à un seul exemplaire. Celle du millionnaire Stoschek. Et nous, nous sommes tristes.

     

  • Cactus M, le concept d’une Méhari

    Cactus M, le concept d’une Méhari

    Sa ligne n’était plus un secret. Les photos sorties officieusement telle un teasing par Citroën ou les fuites dans la presse peut être orchestrées par Citroën aussi, trahissaient bien les courbes et formes du concept car Cactus M. M comme Méhari, cela n’est plus un secret. Cela fait d’ailleurs du bien de voir Citroën retrouver la voie de son histoire. Bref, passons, le passé c’est le passé Darling, ça parasite le présent.

    Cette fois, on trouve là les lignes globales du Cactus. Les face avant et face arrière ne changent pas. Concept M est ici un coupé, deux places, cabriolet. Ce n’est là qu’un concept car, qu’une étude, restant au final assez proche du Cactus habituel. Cela dit, il est marrant de se dire que les Airbump du C4 Cactus ressemblent étrangement aux nervures de la carrosserie de la Méhari. C’est ici un hasard mais c’est tout de même un beau clin d’oeil. D’ailleurs, contrairement aux C4 Cactus, les Airbump sont peintes aux couleurs de la carrosserie sur ce Cactus M. Le ligne s’en retrouve plus classique, plus habituelle, le style baroudeur fait le reste.

    D’ailleurs, une question se pose. Quel avenir pour un tel véhicule? Le Cactus deviendrait-il la base de nombreuses versions ? Il manque une version utilitaire, possible avec le C15 Cactus. La nouvelle Méhari serait la avec le Concept M. Et après ? Un SUV 3 portes, telle la Mini Paceman ? Un vrai 4×4, en remplacement du C4 Aircross insipide ? Allez. Go. La voie m’a l’air pas mal. Mais attention aux véhicules un peu spéciaux : on se rappelle que la C3 Pluriel ne fut un réel succès commercial.

     

  • Vitrine technologique et laboratoire roulant : on a testé Renault Eolab

    Vitrine technologique et laboratoire roulant : on a testé Renault Eolab

    Pour un passionné d’automobile, plusieurs choses sont à faire. Avoir son permis de conduire, sa première voiture. Voir un grand prix de F1, essayer une voiture de sport, essayer une voiture de course, rouler dans un prototype.

    J’avais déjà eu l’occasion de m’immiscer dans l’atmosphère toute spéciale d’un concept-car, lors de l’essai de Twin’Run, à la droite de David Coulthard. Cette fois, c’est au volant d’un prototype que j’allais me glisser. Exit Twin’Run, voici Eolab, concept-car préfigurant le futur de la marque au losange et son arrivée à l’hybride.

    Circuit de Mortefontaine, samedi 11 octobre, 8h30.

    L’ambiance est particulière. Se rendre sur le circuit de Mortefontaine n’est qu’une chose volontaire, personne ne pourrait dire qu’il est là par hasard. Barrière passée, voiture garée, on nous fait monter dans la navette, direction le pavillon Renault. On passe à nouveau de hauts grillages encadrés de barrières, avant de croiser de nombreuses bandes d’asphalte, composant les divers circuits du concept. Cela n’est pas sans me rappeler le complexe de Balocco, centre d’essais Alfa Roméo, visité fin juin. Entre les arbres, nous arrivons à destination. Sous la tente, Eolab nous attend, un petit groupe de personnes s’activent autour d’elle. Ingénieurs, concepteurs, techniciens, chefs de projet, tous sont là.

    Voici Eolab.

    De l’extérieur, Eolab est jolie. On le voit, l’aérodynamique est importante dans le style de ce prototype. Elle se montre plutôt longue, racée, plus basse que les autres modèles du segment B. En effet, Eolab a été pensé telle une voiture de ce segment, la Clio 4 servant de référence. Les entrées d’air sont importantes, les ouïes bien filées. Au centre de la calandre, le losange Renault trône fièrement. On sent bien la touche de Laurens van den Acker. D’aspect, Eolab est plus basse que les voitures actuelles.

    Renault_Eolab_02

    Au volant.

    Une certaine appréhension se montre lorsque je prends le volant d’Eolab. Les sièges sont accueillantes, blancs, gris clair, aux touches rouges oranges. Ils enveloppent plus que les sièges d’une voiture actuelle du segment B. Contact, c’est parti. Pas de levier de vitesse sur Eolab. Étant au deux tiers électrique, c’est une boîte automatique qui prend le relai. Pour sélectionner notre mode, une petite molette est située au centre de l’habitacle, facile d’accès. Un petit huitième de tour pour passer de Parking à Drive et c’est parti. D’un filé « de gaz » sur la pédale de droite et Eolab avance et descend doucement de son piédestal. Au premier abord, Eolab se conduit comme une Zoe ou un Twizy. La simplicité est bluffante, sa conduite est presque enfantine. Les commodos sont faciles d’atteinte, comme une voiture classique. Eolab est presque une voiture contemporaine dans sa conduite, pas de démarche particulière si ce n’est faire attention à ce beau jouet. L’accélération est des plus surprenantes, j’en suis le premier surpris. 60, 70, 90, les 100 km/h sont atteints sans souci. Je suis loin du prototype que j’imaginais, ne dépassant pas les 30 km/h. Un sentiment de légèreté se montre, à l’accélération, en comportement, au freinage. Eolab est facile, tout simplement.

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    Techniquement.

    Pourquoi Eolab a-t-elle été créé ? Eolab est ni plus ni moins qu’un laboratoire vivant. Il faut se jeter dans le futur pour se rendre compte de ce qu’est Eolab. Non, pas besoin du Dr Emmett Lathrop Brown pour cela, votre cher  « Marty McFly »  suffira. Eolab a été développée sur trois axes : l’aérodynamique, le poids, la motorisation. Trois contraintes essentielles pour une automobile.

    Renault_Eolab_chasse au kilo
    Eolab : la classe aux kilos

    L’aérodynamique /// Un gros travail a été réalisé sur ce point, nous l’avons vu dans le chapitre Voici Eolab. Eolab est dessinée pour avoir un aérodynamique parfait, doté d’une pénétration dans l’air des plus efficaces. On notera par exemple un spoiler avant actif en fonction de la vitesse et des ailerons mobiles sur les côtés, qui fluidifient l’écoulement de l’air.

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    Eolab : les postes importants de l’aérodynamique

    Le poids /// Ces dernières années, les voitures ont été de plus en plus grosses, plus lourdes. Afin de réduire cette masse, de nombreux matériaux légers ont été utilisé. La caisse est ainsi multi matériaux avec la présence d’acier, d’aluminium et de matériaux composites légers, tels que la fibre de carbone. Le magnésium est aussi présent, chose rare. Exemple d’utilisation du magnésium ? Sur Eolab le toit est en magnésium et pèse un peu plus de 4 kg, contrairement à 10 kg pour une voiture contemporaine. Au final, Eolab s’en retrouve plus légère de 400 kg comparée à une Clio IV. Si le poids « masse » est important ici, la recherche du poids le plus faible est importante dans l’organisation d’un projet comme Eolab. La voiture étant plus légère, elle permet d’avoir des pièces plus petites et donc moins onéreuses. Cela entraine une baisse des coûts, ce qui permet ainsi l’utilisation de matériaux plus coûteux, plus technologiques.

    Le moteur /// C’est ici qu’arrive la grande nouveauté. Si l’aérodynamique et le faible poids ne sont pas de grandes innovations mais une belle réadaptation au projet Eolab, sous le capot, la chose est bien différente. Il s’agit pour la première fois d’une technologie électrique et hybride chez Renault. Nommée Z.E. Hybrid, cette techno utilise l’essence, d’où le 1 litre au kilomètre et l’électricité, qu’on recharge à souhait. Combinant ces deux technologies, Eolab s’en retrouve hybride. Bien joué.

    Renault_Eolab_ze hybride
    Eolab : ZE Hybrid : essence et électrique

    Conclusion.

    Lors du Grand Prix de Monaco, j’avais pu discuter avec des ingénieurs de Renault Sport F1 et Renault. Ils estimaient que 15% de la technologie présence sur Renault Zoé se retrouvait sur le Power Unit présent en F1 et inversement. Alors venez la question de l’hybride, utilisé au Mans par exemple, qui est plus simple à l’utilisation qu’une technologie 100% électrique, comme sur Zoé ou Twizy. On nous avouait alors que des développements étaient en interne à ce sujet. On ne nous avait pas menti, voici Eolab, vitrine technologique et laboratoire roulant.

    Joli, innovante et facile d’accès, Eolab nous a bluffé le temps d’un instant. Bien sûr, il est bien tôt pour faire des conclusions trop hâtives sur la voiture du futur, mais une chose est sûre, ce laboratoire vivant nous rassure sur le futur de l’automobile. Élégance, technologie et mise en avant de la vie à bord seront toujours d’actualité dans 15 ans. Rassuré ? Oui, plutôt.

    A découvrir aussi, nos photos de Eolab, en noir et blanc.

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  • Redécouverte : le concept Car Citroën C5 Airscape

    Redécouverte : le concept Car Citroën C5 Airscape

    15 janvier 2008, la deuxième génération de la Citroën C5 est présentée lors du salon de l’automobile de Bruxelles. Quelques mois plus tôt, les lignes de cette nouvelle C5 étaient présentées lors du salon de Francfort 2007, avec le concept C5 Airdream dont on parle ici. Malheureusement, ce étude ne vit jamais sa destinée en série. Peugeot préférant mettre en avant la 307 cabriolet. Politique de groupe, mais nul doute que cette C5 Airscape aurait eu un beau succès. J’en reste baba.

    2007_Citroen_C-Airscape_concept_09

  • Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Avant la publication de l’essai de Renault Eolab, prototype Renault des plans Nouvelle France Industrielle*, voici nos clichés de son essai. Ils sont rigoureusement traités en noir et blanc. Vous pourrez alors apprécier les courbes et formes particulières du prototype, avec une vision différente des clichés proposés habituellement.

    Notons que les trois grands constructeurs français que sont Peugeot, Citroën et Renault sont engagés sur le plan Nouvelle France industrielle nommé « Véhicule deux litres aux 100 km pour tous ». Citroën a proposé Citroën C4 Cactus Airflow, Peugeot la 208 Hybrid Air 2L et Renault l’Eolab. A noter que le constructeur au losange a doublé ses confrères, proposant une consommation divisée par 2 par rapport au plan lancé par le gouvernement. Douce guerre technologique…

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

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    * : « Nouvelle France industrielle » est le nom donné aux plans de réindustrialisation de la France mis en place par le gouvernement français et présentés le 12 septembre 2013 par le président François Hollande et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. (Source : Wiki)

     

  • Design : MINI Superleggera Vision

    Design : MINI Superleggera Vision

    Révélée lors du concours d’élégance de la Villa d’Este et véritable succès du Mondial de l’Automobile, la MINI Superleggera Vision fait tourner  les têtes, auprès du grand public comme des professionnels. Elle est le fruit de la collaboration entre MINI et le carrossier milanais Touring Superleggera. Celle qu’on appelle la Superleggera est un roadster 2 places, esquissé en Italie, qui ne sera pas sans rappeler les MINI Marcos… En voici les études, les esquisses. Il est intéressant de voir l’évolution des traits entre le papier et le prototype.

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  • Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Le Mondial de l’Automobile de Paris recèle de concept-cars plus beaux, plus intéressantes les uns que les autres. Chez Nissan, on nous a présenté la Pulsar Nismo Concept. Nismo, pour NISsan MOtorsport, voyez-vous ce que je veux dire ? Nous sommes d’accord. Si la Pulsar pourrait être classée dans les « classiques » du segment C, Pulsar Nismo Concept sort du lot. Plus racée, forcément plus typée compétition, cette dernière pourrait devenir une des références, à l’assaut des Mégane R.S. ou Civic Type R.

    Le travail extérieur est impressionnant. Rabaissée, jantes plus grandes, ouïes retravaillées et élargies, bas de caisse profilés. Avec cette sportivité exacerbée, sa peinture grise mat et ses touches de rouge brillant, la Pulsar Nismo Concept suit sa grande sœur : la GT-R. Côté mécanique, difficile d’en savoir plus, aucune info n’est sortie à ce sujet. Nul doute que cette Pulsar un peu spéciale aura une puissance de 250 à 300 cv, comme ses concurrentes du segment. On a hâte de voir cette Japonaise produite, que le rêve se confirme.

     

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    Photos : Nissan & Jean-Charles Huvelle.