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  • Dix artisans d’art autour de DS 9

    Dix artisans d’art autour de DS 9

    Lancé en avril, l’appel à création DS x MÉTIERS D’ART a réuni plusieurs dizaines d’artisans d’art professionnels autour d’un objectif commun : présenter de nouvelles techniques, de nouvelles matières et de nouvelles solutions qui pourront être présentées dans une DS 9 unique et nourrir la créativité de DS Automobiles.

    Impliquée depuis sa création dans l’incarnation du savoir-faire français du luxe, la marque DS Automobiles continue d’édifier des passerelles entre les meilleurs artistes et artisans français et ses propres créations. Du travail du cuir, des coutures, des matières inattendues comme la plume ou la marqueterie de paille, DS Automobiles s’est fait une spécialité de l’intégration de savoir-faire inédits dans ses modèles de série et ses concept-cars.

    Durant le mois de juin, dix candidats ont été présélectionnés et accompagnés par les équipes du design de DS Automobiles pour la réalisation d’un ou deux échantillons représentants leur savoir-faire et leur intention.

    Les dix candidats de DS x MÉTIERS D’ART :

    Anne Leroux, Maison Pavane
    Anne Lopez, Créatrice d’univers
    Atelier Laura Leblanc, Création textile
    Atelier Martin Berger, Mouvement-Lumière-Emotions
    Charlotte Kaufmann, Création textile
    Dimitri Hlinka et Nicolas Pinon
    Jean-Baptiste Saint-Criq, Cercus marqueterrie
    Line et Raphaël, Imprime-moi un mouton
    Paulina Okurowska, Mosaïques contemporaines
    Stéphanie Lacoste, Curiosité textile
    Le jury s’est réuni en juillet pour découvrir le travail de ces dix candidats et profiter d’un moment d’échange en visioconférence avec chacun d’eux afin de mieux découvrir leur personnalité et leur univers.

    Le jury se compose de sept membres :

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode
    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille
    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier
    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris
    Béatrice Foucher, Directrice Générale de DS Automobiles
    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles
    Jean-Philippe Vanhulle, Responsable de l’atelier Sellerie de DS Automobiles
    Trois finalistes vont être désignés. Ils se verront alors confier une pièce de décor de panneau de porte de DS 9 sur laquelle ils devront appliquer les techniques utilisées sur l’échantillon de leur projet sélectionné par le jury.

    Ces travaux seront présentés lors d’un évènement exceptionnel organisé à Chantilly le 14 septembre 2021. Le grand vainqueur réalisera ensuite l’ensemble des décors intérieurs d’une DS 9 unique.

    Pascal Morand, Président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode :  » DS x MÉTIERS D’ART est un moment d’échange. La création est toujours une surprise. Dans ce qui a été présenté, il y a une volonté d’innovation technico-créative. La créativité française me tient à cœur. C’est important pour la culture et l’économie de ce pays. Cette créativité véhicule une tradition et une esthétique, en harmonie avec notre propre identité, tout en étant ouverte sur le monde. C’est un facteur de développement et de compétitivité.  »

    Thierry Metroz, Directeur du Style de DS Automobiles :  » Le niveau de créativité et l’engagement montrés par les candidats de DS x MÉTIERS D’ART est impressionnant. Depuis la naissance de DS Automobiles, nous travaillons avec de grands artisans au savoir-faire exceptionnel pour incarner le luxe français. Cette initiative vise à découvrir d’autres talents en nous confrontant et en les confrontant à de nouveaux challenges pour créer de nouvelles opportunités.  »

    Lison de Caunes, Maître d’art en marqueterie de paille :  » Je suis ravie de découvrir de nouveaux artisans et de nouvelles matières. Je suis aussi toujours impressionnée par l’approche intellectuelle de chaque artisan dans chaque projet. Le savoir-faire manuel est complété par une réflexion qui joue une place très importante. C’est passionnant de voir tous ces matériaux, la façon dont ils sont utilisés et appliqués au domaine de l’automobile. C’est assez inattendu pour tous ces artisans.  »

    Hubert Barrère, Directeur artistique de la Maison Lesage et corsetier :  » J’aime la démarche de DS Automobiles. DS représente l’excellence française dans l’automobile. Poursuivre sur cette idée d’ambassadeur du savoir-vivre et du luxe à la française me parait extrêmement juste, comme celle de travailler avec des métiers d’art de la mode, qui ont des savoir-faire très différents et où chacun excelle dans son domaine. Toutes les pièces sont sublimes.  »

    Anna Le Corno, Ebéniste et créatrice de l’Atelier Farouche Paris :  » L’opportunité de découvrir autant de savoir-faire est un luxe. Voir des artisans travailler sur une problématique précise est toujours très inspirant. C’est un plaisir de faire partie de ce jury et d’être stimulée par les synergies que DS x MÉTIERS D’ART crée. J’ai eu des coups de cœur et j’ai vu des regards très poétiques sur l’interprétation de la matière et du rapport à l’automobile. « 

  • DS 9 donne des couleurs à la Paris Fashion Week

    DS 9 donne des couleurs à la Paris Fashion Week

    Un exemplaire unique de DS 9 évolue en ce moment dans Paris. Habillée d’une robe aux millions de reflets finement pailletés et nacrés, une DS 9 s’invite dans les défilés de la Haute Couture Week.

    Basée sur une DS 9 E-TENSE 225 RIVOLI + Intérieur OPERA Rouge Rubis, ce prototype se pare d’une teinte aux effets électrisants. Drapée d’un film coloré dans lequel se mélangent des paillettes dorées et des particules de nacre, la carrosserie diffracte la lumière pour refléter les composantes de l’arc-en-ciel. D’abord jaune, DS 9 voit sa teinte tendre vers le bleu marine ou le rouge-orangé selon l’angle des regards.

    Imaginée pour bousculer les codes de la grande berline statutaire, cette teinte présente un effet dichroïque qui rend les lignes de DS 9 encore plus sculpturales, en exacerbant ses arêtes acérées et en soulignant l’évolution de ses courbes douces.

    Vincent Lobry, Chef de Projet Couleurs, Matières et Finitions Concept-cars DS Automobiles : « Nous avons cherché à créer un habillage inattendu sur pour une grande berline statutaire comme la DS 9. En nous penchant sur les codes de la Haute Couture et de lieux parisiens dédiés à l’art contemporain comme le Palais de Tokyo, nous avons conçu une teinte aux effets électrisants. Selon l’angle, la perception change pour refléter les composantes de l’arc en ciel. Cette démarche s’inscrit aussi dans un profond travail de recherche et de développement des teintes de demain. »

  • Vers une DS Lego ?

    Vers une DS Lego ?

    Cet après-midi, en trainant sur Twitter lors de ma sacrosainte pause café, j’ai croisé le tweet d’Yves Bonnefont, PDG de la marque DS Automobiles. Il partageait une belle découverte, celle d’une DS totalement réalisée en Lego, briques par briques. C’est Maximilien, jeune fan de Lego de 17 ans qui a créé cette DS un peu particulière. Pas moins de 787 pièces forment cette DS, habillée d’une belle robe bleue, avec un toit blanc, comme les vraies DS ! Les portes, le capot et le coffre de la belle Française s’ouvrent, l’intérieur de la voiture et le moteur sont modélisés. Pas mal !

    Après la Bugatti Chiron Lego taille réelle et roulante, on a hâte de voir DS recréer une DS Lego dans les mêmes spécifications que l’Alsacienne :)

    En attendant, pour voter pour que Lego produise cette DS Lego, rendez-vous ici : https://ideas.lego.com/projects/0275be7c-6fe1-4560-aaa4-0e809a7581c5.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Une présidence DS 7

    Une présidence DS 7

    La passation a eu lieu. François Hollande, septième président de la Vème République a laissé le pouvoir au nouveau président qu’est Emmanuel Macron, huitième donc. Je ne pensais pas écrire ici ces phrases, tentant de rester ici loin de la politique, mais le choix de la voiture officielle du jeune président élu m’a fait changer d’avis.

    Le choix est fait. Ce sera donc un DS 7 Crossback qui équipera la présidence lors de ce nouveau quinquennat. Deux mois après sa révélation, quasi huit mois avant sa commercialisation, Emmanuel Macron a choisi le « 7 », fabriqué en l’usine PSA de Mulhouse. Petite exclusivité pour la marque « premium » française et beau coup de pub, terrassant bien des pronostics, les miens les premiers, qui penchaient vers un Renault Espace fabriqué à Douai, admettant volontiers que la France n’avait plus de grand modèle statutaire, hormis Talisman et ce dernier Espace. Je me suis trompé.

    Si je peux regretter que ce soit pas une Citroën qui équipe la Présidence, je dois avouer que ce choix du DS 7 ne me déplait pas. Ce modèle ici présenté en impose un peu je trouve, changeant des habituelles berlines. A noter que le « bleu encre » choisi rend tout de même mieux que l’orange sélectionné pour la révélation du modèle il y a quelques mois.

    Je tiquerais juste sur le fait que le DS 7 soit en W garage. Symbole que ce DS 7 appartient encore au constructeur, ou à la concession du coin, qui sait ? Peut-être encore que cet SUV est encore un prototype, car rappelons-le, il ne sera commercialisé qu’en fin 2017/début 2018. Ceci étant, un bon vieux PR en immat aurait claqué comme il se doit, comme avant. Nostalgie d’une époque que je n’ai pas connu. D’ailleurs, DS et Citroën ont toujours accompagné les présidents de la république. Traction Avant, DS, SM, CX, XM, DS 5 et maintenant DS 7. Joli succès. J‘ai maintenant la douce impression que de voir le Président de la République en DS va redorer le blason d’une marque mal en point. L’avenir nous le dira, mais la nouvelle serait bonne.

     

    Le statut du nouveau propriétaire étant on ne peut plus officiel, DS a fait évoluer son DS 7 CROSSBACK en DS 7 CROSSBACK ‘Présidentiel’ :

    • couleur bleue encre (dispo en série)
    • toit découvrable (pour faire coucou)
    • signatures « République Française »
    • portes-drapeaux
    • intérieur cuir, auquel a été ajoutée la Toile de Laque conçue et fabriquée par l’Atelier Maury à Paris
    • jantes avec éléments dorés

    Amis parisiens, ce DS 7 CROSSBACK ‘Présidentiel’ sera visible à Paris, au coeur du DS WORLD Paris du 33 rue François 1er dès mardi 16 mai.

    François Hollande est lui reparti en sa DS 5 vieillissante. Une passation de pouvoir à tous niveaux.

     

    DS 7 Crossback president republique francaise emmanuel macron investiture paris champs elysees - 05
    Une présidence de la république très DS
    DS 7 Crossback president republique francaise emmanuel macron investiture paris champs elysees - 06
    Une présidence de la république très DS

     

     

     

     

     

     

  • Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Carmin, Blanc, Gold… DS présente Performance Line

    Un esprit Grand Tourisme pour les Gentlemen et les Ladys Drivers… Hier, DS a présenté sa nouvelle ligne DS Performance qui sera très vite disponible sur l’ensemble de sa gamme à travers le monde. Découverte avec Thierry Metroz, Directeur du Design de DS, de ces nouveaux codes très ancrés dans l’idée que l’on peut se faire de DS.

    thierry-metroz

    La parole est à Thierry Métroz : « Commençons par l’extérieur. Qu’avons-nous fait en termes de design ? La première chose était de capitaliser sur un élément fort, un marqueur de DS, qu’est le bi-ton de la carrosserie. Les quatre silhouettes des Performance Line auront des pavillons noirs. C’est un signe identitaire fort au sein de notre ligne de produit. Nous pourrons associer à ces pavillons noirs des teintes de caisses différentes. Sept teintes de caisse seront proposées pour DS 3 et DS 3 Cabrio (ndlr : Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Shark, Gris Aluminium, Noir Perla Nera, Rouge Rubi, Jaune Pégase), six pour DS 4 (Blanc Banquise, Blanc Nacré, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera, Rouge Absolu) et cinq pour DS 5 (Blanc Nacré, Gris Hurricane, Gris Platinium, Gris Artense, Noir Perla Nera).

    Nous avons également travaillé sur une nouvelle roue que vous retrouverez sur l’ensemble de la ligne Performance Line qui est entièrement de teinte Noir Laqué, un noir très brillant. Au centre de la roue, l’emblème DS est posé sur un fond carmin.

    A propos des autres signes identitaires de cette ligne de produits, nous avons personnalisé le badge rectangulaire placé à l’avant du capot. Sur ce badge, on retrouve les trois couleurs Performance Line : le carmin de la compétition, le gold qui signifie la victoire et le blanc de la pureté. Ces bandes se retrouvent sur les deux rétroviseurs extérieurs de façon subtile et discrète et également sur le becquet arrière de chacun des véhicules.

    Nous avons porté un soin extrême à des détails de l’habitacle, grâce au concours des équipes couleurs et matières de DS et de nos équipes de selliers. Là aussi, nous avons conçu des finitions spécifiques pour cette ligne de produit, à commencer par les sièges. Nous retrouvons une alliance de deux matières avec un magnifique cuir grainé associé à un tissu Dinamica qui créent un effet de contraste. Pour sur-signifier les codes propres à la ligne Performance Line, nous avons introduit des lignes de couture qui reprennent, elles-aussi, les trois couleurs carmin, gold et blanc. Nous allons retrouver ces lignes de couture sur les panneaux de porte et sur les assemblages des différentes matières comme sur le soufflet du pommeau de levier de vitesses, sur le volant et sur la casquette de la planche de bord de DS 5. Pour compléter le panorama, la signature finale est inscrite sur les sièges avant des quatre véhicules de la ligne Performance Line. »

    Cette nouvelle gamme DS Performance Line reprend des moteurs de cœur de gamme dans un « esprit Grand Tourisme », loin de la sportivité plus affichée proposée par une DS 3 Performance.

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    DS 3 et DS 3 Cabrio : moteurs essence de 110, 130 et 165 chevaux, Diesel de 100 et 120 chevaux.
    DS 4 : moteurs essence de 130, 165 et 210 chevaux, Diesel de 120, 150 et 180 chevaux.
    DS 5 : moteurs essence de 165 et 210 chevaux, Diesel de 150 et 180 chevaux.

  • Auto Vintage : Citroën DS 23 Pallas

    Auto Vintage : Citroën DS 23 Pallas

    Une collection de modèles réduits vient d’être lancée chez nos marchands de journaux. Baptisée Auto Vintage Deluxe Collection, elle présente les voitures cultes au 1/24e.

    Depuis 1955, la Citroën DS avait bouleversé le monde automobile. De la première DS 19 aux différentes déclinaisons ID, break ou cabriolet Chapron, la berline Citroën a tout connu. Partout en France, jusqu’à l’Elysée, mais aussi sur d’autres continents, la DS a marqué son époque et l’industrie automobile. Pour terminer une carrière débutée près de vingt ans auparavant, il fallait proposer une DS encore plus confortable, plus luxueuse et plus puissante.

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    La ligne de la DS 23 ne se différencie pas de la DS 21 à laquelle elle succède. Depuis 1968, les phares avant intègrent les fameux blocs optiques à deux projecteurs, dont l’un est orienté selon l’action faite sur le volant. Même vingt ans après sa présentation, la DS continue de fasciner. Le dessin de Flaminio Bertoni n’a pas évolué et n’a jamais déçu.

    Le capot plongeant sans calandre, la ligne de toit étirée jusqu’à être parallèle au coffre, le bas de caisse qui englobe les roues arrière, les clignotants en bordure de toit, les poignées à bascule… Des options stylistiques très osées pour l’époque, vites devenues indémodables.

    Les versions Pallas sont plus lourdes de 20 kg par rapport aux autres DS. Les bas de caisses, les baguettes et les enjoliveurs sont chromés, les teintes métallisées sont spécifiques et les phares sont à iode. Dans l’habitacle, les sièges peuvent recevoir une option cuir, avec appuie-tête, accoudoir large et cendrier. Le luxe de l’époque.

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    Sous le capot, le moteur est un 4 cylindres 2 347 cm3 de 130 chevaux à 5 250 tours/minute pour la version injection électronique. De quoi atteindre 185 km/h et boucler le 1 000 m. DA en 33 secondes. De quoi aussi engloutir 21 litres / 100 km sur autoroute !

    En version carburateur double corps, la puissance était limitée à 115 chevaux à 5 500 tours/minute.

    A chaque fois, il était possible de choisir entre trois modes de transmission : une boîte mécanique à 5 rapports, une version semi-automatique à 4 rapports ou une boîte auto à 3 rapports, toujours commandée par un sélecteur situé derrière le volant.

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    Mais ce qui reste dans tous les esprits, c’est la suspension hydropneumatique avec amortisseurs intégrés et correcteur d’assiette avant et arrière qui repose sur une série de sphères remplies d’azote. La pompe à haute pression permet de se passer de ressorts et d’amortisseurs.

    Cette DS 23 Pallas (1/24e), produite sous licence Citroën, est actuellement en vente chez les marchands de journaux et disponible sur abonnement.

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  • Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Qui succèdera à l’Alfa Romeo Disco Volante by Touring (2014) et à la BMW 3.0 CSL Hommage R (2015) au Concours d’Elegance de Chantilly Arts et Elegance ? Voici les huit candidats qui seront présentés au jury ce dimanche.

    Aston Martin Vanquish Zagato Coupé / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Résultat du long et fructueux partenariat entre Aston Martin et Zagato, la marque britannique présente l’Aston Martin Vanquish Zagato Coupé au Concours d’Elegance, quelques semaines après avoir dévoilé sa version découvrable à Pebble Beach.

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    BMW Mille Miglia Coupé Concept / Couturier Balmain

    Hommage avant la série officielle des « Hommage », BMW avait présenté une nouvelle vision de la 328 qui s’était illustrée sur les routes italiennes. Ce concept fête déjà ses dix ans.

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    Bugatti Chiron / Couturier Giorgio Armani

    Pas un concept, la Bugatti Chiron est un modèle inscrit au catalogue du constructeur français.

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    DS E-TENSE / Coututier Eymeric François

    Premier concept 100 % DS, l’E-TENSE montre la vision technologique et stylistique du plus « nouveau » des grands constructeurs français sur le thème de la création d’avant-garde.

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    Lexus LC 500 / Couturier Jorgen Simonsen

    Pas un concept, mais la version de série qui découle du concept LC-LF. Le porte-drapeau de la marque sera prochainement commercialisé.

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    McLaren 570GT by McLaren Special Operations / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Pas non plus un concept, cette McLaren est davantage une démonstration des capacités du département McLaren Special Operations de créer une voiture sur-mesure, selon les envies de chaque client.

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    Vision Mercedes Maybach 6 / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Nouvelle renaissance du logo Maybach, toujours associé à l’Etoile Mercedes. Ce concept est présenté pour la première fois en Europe après sa révélation récente à Pebble Beach.

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    Rolls-Royce Wraith Black Badge / Couturier Timothy Everest

    Pas un concept. Finition exclusive de la gamme Rolls-Royce, Black Badge permet à la Wraith de se présenter comme la Rolls la plus puissante jamais produite sous la ligne d’un coupé géant.

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    Hors concours : MV Agusta F4 Zagato

    MV Agusta présente une moto unique en première mondiale. Elle a été conçue pour un client japonais.

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  • Qui est Iris Apfel, l’égérie culte de DS ?

    Qui est Iris Apfel, l’égérie culte de DS ?

    Lancée en 2009, la marque DS et son emblématique DS3 avaient besoin d’un coup de jeune. Lancée mi janvier, la nouvelle DS3 est le premier pas vers une nouvelle image DS, un nouveau cycle, la « 3 » étant véritablement le modèle phare de la marque. Cela débute par une nouvelle face avant équipée de la calandre « DS Wings », entrainant une disparition des doubles chevron Citroën. Les autres modèles de la marque ont eux déjà vu la nouvelle face avant : février 2015 pour DS 5 en février 2015 et septembre 2015 pour DS 4.

    A coté de cela, la marque DS lançait une nouvelle campagne publicitaire, mettant en avant une nouvelle égérie : Iris Apfel. Entrepreneuse américaine et architecte d’intérieur, Iris Apfel est véritablement une icône de la mode. Méconnue du grand public sur le vieux continent, elle est de l’autre côté de l’Atlantique un mythe vivant. Elle est l’origine d’une fantastique collection de vêtements, bijoux et accessoires de mode, issus des quatre coins du monde, des plus grands créateurs de haute couture ou du petit vendeur de Harlem.

    Assumant son style exubérant, accumulateur et parfois criard, elle a su se faire une place dans le monde de la mode et révèle aujourd’hui une indéniable aura, malgré ses 94 ans. Ses qualités d’ambassadrice de la mode ne sont pas passés inaperçus des hommes et femmes de l’agence publicitaire Publicis La Maison, si tenté qu’ils ont amené Iris comme ambassadrice de la marque française DS. Elle porte ainsi des qualités de femme décalée, revendicatrice et terriblement branché. Parfaitement ce qu’est DS, en 1955 comme aujourd’hui.

    Ce n’est pas la première fois que Citroën ou DS font appel à une femme comme égérie de leur marque. Marylin Monroe apparaissait dans les premières pubs DS, Grace Jones dans les années 80, puis Claudia Schiffer dans les années 90 furent les icônes du double chevrons. 2015 semble être l’année de Iris Apfel, son âge passant bien au second plan, DS préférant son image d’icône de la mode, du style avoué.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur Iris Apfel, un documentaire consacré à sa vie et nommé Iris est disponible sur Netflix.

     

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  • L’automobile et le luxe ?

    L’automobile et le luxe ?

    L’avantage d’être blogueur, c’est que l’on peut écrire ce que l’on désire sur son propre site. C’est souvent attachant, parfois moins et ça entraine des débats. C’est le cas depuis quelques semaines autour d’une corrélation créée entre la marque DS et le luxe.

    Dans sa communication, DS joue sur l’idée de luxe à la française. En dehors de toute qualification des produits mis sur le marché par la marque, l’intention est intéressante, voire attirante.

    La campagne lancée par DS pour faire essayer sa DS 5 à de nombreux blogueurs a mis (une nouvelle fois) en lumière le poids de ce concept sur les « spécialistes ».

    La France est un berceau du luxe. DS en joue en utilisant les termes « Luxe à la française » ou « Maison DS » qui font très clairement références aux plus belles réalisations nationales, haute-couture en tête.

    Mais il est inconcevable de pouvoir rapprocher l’industrie du luxe et celle de l’automobile. Ce n’est que du marketing.

    DS, que ce soit avec la DS 3, la DS 4 ou la DS 5 (qui sont toutes des voitures intéressantes et dignes d’être placée sur la shopping-list de nombreux clients), ne propose pas des produits de luxe. Même Ferrari n’y parvient pas.

    A l’occasion de l’entrée en bourse de l’entreprise italienne, Sergio Marchionne a multiplié les opérations de communication pour montrer au monde (et surtout aux investisseurs) que Ferrari devait être considéré comme une marque du monde du luxe.

    Maranello a ouvert ses portes, les visites et les réunions se sont multipliées. Mais la dure loi des chiffres est implacable. Même avec en s’appelant Ferrari, même en refusant de vendre plus de 7 000 voitures cette année pour conserver une image d’exclusivité, Ferrari n’est pas une marque de luxe.

    Car même en étant aussi élitiste, Ferrari ne dégage qu’une marge opérationnelle de 14 %, contre 5 à 10 % pour les autres constructeurs automobiles profitables… Et l’industrie du luxe ? La marge est supérieure à 30 % ! Ces dernières années, Louis Vuitton dépassait les 41 % et Cartier, Chanel ou Gucci étaient au-dessus de 30 %. Des statistiques qui comptent pour les investisseurs.

    Dans le domaine automobile, la référence est Jaguar Land Rover en 2014 avec une marge de 18,9 %… Et Rolls-Royce qui participe aux résultats du Groupe BMW.

    Evidemment, cette démonstration repose sur une approche boursière du luxe. L’idée même de luxe peut être propre à chacun de nous. Durant sa campagne, l’actuel Président de la République a bien évoqué un seuil de 4 000 euros par mois pour être « riche ». A ce tarif (8 % des salariés à temps plein), il est évidemment possible de devenir propriétaire d’une DS… Ces riches qui profitent du luxe !

    Note : j’avoue avoir relu mon essai de la DS 5 pour me rendre compte de ce que j’avais pu écrire lorsque j’ai – comme les autres – été invité à essayer le haut de gamme français. Ouf, je n’ai pas changé d’avis depuis cet été !

  • Essai DS 5 : rive gauche

    Essai DS 5 : rive gauche

    Oui, le Quai André Citroën est bien situé sur la rive gauche… La rive gauche de la Seine, mais aussi la rive gauche du Rhin. Nouvelle référence française, la DS joue sur cette qualité bien personnelle et bien différenciante. L’exception culturelle.

    Guadalajara… Quatre jours après la folie samba de la bande à Platini, l’Equipe de France se retrouve dans un stade moins plein, moins chantant. Ce 25 juin 1986, les Bleus entrent sur le terrain pour prendre une revanche, leur revanche sur la RFA. Séville est là.

    Après avoir largement dominé les Italiens Champions du Monde en titre, les Français avaient créé la surprise contre un Brésil qui découvrait alors sa nouvelle bête noire. Usée, privée de Dominique Rocheteau distributeur de caviar et tout juste Champion de France avec le PSG, l’Equipe de France y croyait avant d’entrer sur le terrain. Et patatras.

    Même sans Rocheteau, la France s’appuie sur un carré magique. Tigana, Fernandez, Giresse et le triple Ballon d’Or Platini ont été aligné 17 fois sous le maillot bleu : treize victoires et quatre nuls. La défense est la plus résistante de la compétition avec Bats dans les buts, Bossis et Battiston au centre et Amoros et Ayache sur les côtés.

    Tout évoque la solidité derrière et l’inventivité devant. Et pourtant, à la 9e minute, Battiston est sanctionné pour une faute sur Rummenigge devant la surface. Battiston et l’Allemagne de l’Ouest. Encore. Magath feinte la frappe et décale Brehme. Frappe d’Allemand à ras de terre. Bats est sur la trajectoire, mais rejoue la parade d’Arconada en accéléré.

    Qu’importe, le Brésil avait aussi ouvert le score quatre jours auparavant. Tigana part et obtient un coup franc bien placé. A son tour, il décale Platini. Cette fois, Schumacher détourne. Bossis reprend, au dessus. Bossis et l’Allemagne de l’Ouest. Encore.

    Le stress monte. Les minutes s’envolent. Platini marque ! Signalé hors-jeu. Bossis au point de pénalty, toujours raté. Schumacher relance, Voller marque. 2-0, fin du match. Fin d’une histoire.

    Depuis – et malgré un Président et un Chancelier affichés main dans la main – la France vit avec un lourd complexe d’infériorité.

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    Jouer un autre match

    Lorsque Citroën a annoncé la renaissance de DS en visant le premium, on a cru pouvoir se mesurer aux Allemands… Mais ce complexe, toujours ce complexe. DS n’est pas destiné à renverser Mercedes, BMW ou Audi. Comme à Guadalara, les Allemands passent en finale. DS joue un autre match. Le sien, la fameuse exception culturelle française.

    Maxi berline, mini break, crossover différent… La DS 5 est surtout décalée. On adore ou on rejette, mais il est certain que cette ligne va entrer dans la légende de l’industrie automobile française.

    Cette silhouette complètement décalée est tout à fait assumée par le constructeur ! J’aimerais parler de la « maison » DS pour coller à l’image du luxe à la française dont on rêve tous. Mais nous en sommes encore loin. L’approche stylistique folle reste néanmoins bien intégrée dans le marché européen. DS, c’est du prêt à porter, pas (encore) de la haute couture.

    L’habitacle est aussi différent. Beaucoup de boutons, même si une partie a été effacée avec la disparition du logo Citroën, et une console située sur le plafonnier, découpant le toit panoramique en trois parties. Hérité du modèle d’ancienne génération, l’écran central est un peu étroit. Les matériaux sont plus proches d’Infiniti que des meilleures allemandes. L’Edition 1955 ne conserve pas les extraordinaires sièges bracelet qui ont tant fait parler.

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    Pièce maitresse

    Sur les routes de la rectiligne de la Brie, un élément se distingue : le THP 200 (qui n’est déjà plus proposé sur cette DS 5, la faute aux nouvelles normes. Il sera néanmoins prochainement remplacé par un moteur Euro6 de 210 chevaux).

    Du couple à tous les niveaux qui permet de souvent se passer du maniement de la boîte de vitesses – dont la commande n’était pas ma préférée – et une totale absence de bruit et de vibration à l’arrêt (comme n’importe quel start&stop, sauf que cette DS 5 n’est pas pourvue de ce système !), ce petit 4 cylindres 1,6 litre est un régal.

    Avec cette DS 5, la France possède son haut de gamme typique de l’exception culturelle. Car lorsque nous sommes incapables d’affronter les plus belles réalisations, tant sur le plan technique que commercial, autant tenter des choses un peu plus décalées.

    Le problème, c’est que ces modèles différents trouvent rarement leur public. Avantime ou C6 peuvent en témoigner. Elles étaient pourtant nos vraies exceptions culturelles de l’époque.

    Mais dans 40 ans, toutes ces voitures seront des collectors !

  • La tuile lors d’un essai

    La tuile lors d’un essai

    Dans une sympathique ambition de ne se mettre personne à dos, les journalistes répètent de plus en plus souvent qu’il n’existe plus de mauvaises voitures. A la lecture de mes précédentes prises en main, vous avez pu vous apercevoir que je n’étais pas de cet avis.

    Cette construction insipide de quelques publications est un réel problème. En France, il est souvent considéré qu’un journaliste ne doit exposer que des faits. Et bien, à la manière anglo-saxonne, je préfère les éditorialistes (On parle évidemment des talentueux !).

    Sur TF1, Automoto avait lancé cette mauvaise mode. Leurs journalistes ne jugeaient plus les modèles essayés. Lorsqu’il fallait donner un avis, ils laissaient d’autres professionnels de la critique (terme qui peut ne pas être péjoratif) s’exprimer.

    Ces journalistes de presse écrite pouvaient alors jouer leur rôle en pointant les points positifs et les points négatifs. Et le travail était fait. D’une façon détournée, mais il était fait.

    Ce qui était amusant, c’est qu’un intervenant pouvait donner des sensations beaucoup plus personnelles face à la caméra, mais ne pas essayer de le faire transparaître dans son article. Pas assez de signes, sûrement.

    C’est là que le métier joue. Car ces sensations peuvent largement varier selon les conditions. Et on a rarement l’occasion de faire des essais très longue durée.

    Lors de ces essais, il arrive aussi qu’un problème plus ou moins important vienne perturber l’expérience. Ça m’est arrivé avec une DS 5.

    Il n’y a rien de facile dans la conception d’une automobile moderne. Les nouvelles fonctionnalités des services d’info-divertissement s’avèrent aussi compliquées. En 2015, nous avons tous l’habitude de jouer avec des ordinateurs, tablettes et smartphones. On ne peut donc qu’espérer les mêmes qualités avec ces écrans embarqués.

    Mais voilà, lorsque le système plante, que faire ?

    Sur l’autoroute, à 150 kilomètres de l’arrivée, je cherche une station pour suivre l’ascension de l’Alpe d’Huez. Je tapote l’écran avec le désir d’entendre les commentaires en direct d’une moto en tête de course… Le tuner tourne et s’arrête sur France Culture. Et s’arrête.

    Oui, s’arrête vraiment. Impossible de faire réagir l’écran en appuyant un peu partout. Et les boutons physiques ne veulent plus, non plus, commander quoi que ce soit. Impossible d’éteindre le système, impossible de baisser le son.

    Nous voici en compagnie de spécialistes de la vie et de l’œuvre de P. D. James… Au moins, j’apprends des choses sur les romans policiers !

    Avec cette irrésistible envie de reprendre le contrôle d’un système qui ne répond plus, direction l’aire d’autoroute suivante. Celle sans station-service ! Moteur coupé, la radio œuvre toujours. Je sors, je verrouille la voiture. La radio continue de produire du son… J’attends cinq secondes, dix secondes. Je repars avec P. D. James.

    Passer un peu plus d’une heure avec une émission de France Culture reste très supportable. Mais notre radio à fréquence modulée n’est efficace que sur une zone géographique restreinte. Et en sortant de ce périmètre, les enceintes ne produisent plus qu’un souffle désagréable. Au péage, je continue de couper le moteur en espérant un reboot du système. Sans plus de succès.

    Fin du trajet. Cette radio va-t-elle fonctionner toute la nuit ? Moteur coupé, l’infernal son d’une fréquence sans station continue d’envahir l’habitacle… La nouvelle idée est de débrancher la batterie.

    Le temps de tester une multitude de combinaisons et la radio s’éteint enfin ! Sauvé, sans même toucher à la borne moins (toujours la borne moins en premier !). Est-ce dû à l’ouverture du coffre ou au temps d’arrêt d’environ 5 minutes ? En tout cas, au démarrage suivant, le système était à nouveau fonctionnel !

    C’est évidemment une anecdote. Mais je pense au client qui se voit confronté à un tel problème après 3 000 kilomètres et un chèque de plus de 40 000 euros…

  • Plus jamais la DS !

    Plus jamais la DS !

    En 2005, Citroën célébrait le cinquantième anniversaire de sa DS. A l’occasion de ce jubilé, la marque avait envahi la Cité des Sciences et de l’Industrie… Le jour de l’inauguration, le Directeur Général d’Automobiles Citroën avait lâché : « On ne refera jamais une DS ! »

    Pour le cinquantième anniversaire, il avait été question de revenir au Grand Palais, là où le public avait pu découvrir celle qui fut la voiture la plus importante du XXe siècle, le 6 octobre 1955. Mais l’idée n’avait pas abouti. Citroën s’était alors tourné vers la Cité des Sciences de La Villette pour rendre hommage à cette voiture d’exception.

    Exposition de la voiture, mais aussi projet pédagogique, Citroën avait réalisé un parcours initiatique autour de DS 19, DS 23 Pallas et d’un break DS 20 pour présenter le design, de DS 21 Prestige, du cabriolet DS 19 et d’une maquette de PR1 (la voiture du Général de Gaulle) pour l’aspect sociologique, et de la DS 21 Coupé Groupe 5 de Bjorn Waldegaard pour la compétition. Deux autres voitures, sans portes et écorchée, permettaient d’apercevoir la technique révolutionnaire de la DS.

    essai citroen ds 21 1972 - 08

    Le jour de l’inauguration, Claude Satinet, alors Directeur général d’Automobiles Citroën, avait pu rendre hommage à la DS et à ses concepteurs… Une partie du discours servait aussi la cause de la C6, haut de gamme de l’époque. Une réflexion peut désormais amuser les foules au milieu de son texte…

    Claude Satinet : « On ne refera jamais une DS, car notre époque ne peut plus économiquement parlant concevoir, produire et vendre d’automobiles autant en avance sur leur temps. »

    L’idée est évidente… Mais le nom a pourtant bien été repris et s’est émancipé.

    La Citroën DS a parfois été présentée comme un gouffre financier pour la marque, malgré ses 1 455 746 exemplaires produits. Elle a pourtant porté l’image du double chevron durant des décennies et elle reste, en 2015, une référence pour bon nombre de concepteurs. Gouffre financier ? Non, investissements !