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  • _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    Chez AUTOcult, nous vous avons habitué à vous dénicher les petites histoires de la grande histoire automobile. Cette fois, il faut dire que je fus le premier surpris par cette essai hors du commun.

    Françoise Sagan, qui, on le sait, aime la vitesse et les belles montures, nous emmène aussi pour quelques kilomètres dans les rues de Paris. Omettant les vitesses limitées, les priorités et les piétons (l’un d’eux en fait les frais dans ce doc), l’écrivaine français fend la capitale au volant de sa Citroën AX Sport, à l’époque mise à sa disposition par le constructeur.

    Ces quelques minutes ont été issues du documentaire Postcard from Paris (ici), réalisé par l’auteur australien James Clive. De son amour de Paris, il témoignait alors « Quand j’étais jeune, Paris était ma ville des femmes ». Avec ses quelques kilomètres à la droite de Sagan, il confirme ses souvenirs… et son effroi aussi. On le sent particulièrement peu à l’aise aux côtés de la grande dame.

     

    la Citroën AX de Françoise Sagan
    la Citroën AX de Françoise Sagan
  • Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Il y a quelques semaines, je vous présentais la Porsche 997 RGT, développée, construite et emmenée par la structure britannique Tuthill. Spécialisée dans la marque allemande, Tuthill l’a développée spécialement pour la réglementation RGT, afin de disputer la coupe RGT organisée par la FIA, qui débutera au Rallye Monte-Carlo. Impossible n’étant pas anglais non plus, nos chers amis britanniques ont fait évoluer la 997 sur la terre, oui oui oui. C’est le célèbre (oui oui) Chris Harris qui a pu se glisser à son volant. Voici donc un essai assez extraordinaire, sur la terre galloise. Prenez votre temps regardez cette vidéo, appréciez la motricité bluffante pour une propulsion de ce type, appréciez le travail des suspensions. Impressionnant, tout simplement.

     

    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT

     

  • Essai Audi TT : culte contemporain

    Essai Audi TT : culte contemporain

    Il est évident que le culte automobile n’est pas un monopole du passé. Je vous parlais récemment du Nissan Qashqai, référence de la dernière décennie… Avec l’Audi TT, nous sommes en face d’un autre objet de culte contemporain. Peut-être moins révolutionnaire, mais beaucoup plus craquant !

    L’essai de la troisième génération d’Audi TT était l’un de mes objectifs de 2014. Il a été atteint en fin d’année !

    Si la globalisation domine le monde, ce sont bien des initiatives locales qui mènent à l’arrivée de nouveaux modèles de niches. Et les Etats-Unis sont souvent en première ligne lorsqu’il s’agit de laisser libre cours à la passion…

    Il y eut l’extraordinaire Mercedes 300 SL dont les mille premiers modèles furent payés par Max Hoffman, un concessionnaire américain, ou, plus proche de nous, la Mazda MX-5 dont l’idée a été proposée par un journaliste. Pour sa TT, Audi a aussi travaillé avec les Etats-Unis pour sortir ses coupés et roadsters.

    audi-concept-tt-1995

    Au printemps 1994, les studios de design Audi installés en Californie lancent le projet d’un concept de petit coupé. Durant dix-huit mois, J Mays (Audi 100 passé chez Ford), Thomas Freeman (Dodge Tomahawk), Peter Schreyer (Kia), Hartmut Warkuss (Bugatti Veyron), Martin Smith (Ford) and Romulus Rost (habitacle) mettent en commun leur savoir-faire pour donner forme à l’idée.

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    Le Concept TT est présenté en 1995 en reprenant le nom d’une NSU commercialisé dans les années 1960. TT signifiait alors Tourist Trophy, l’extraordinaire course de l’Île de Man lors de laquelle les motos NSU s’étaient illustrées.

    Le style de concept trouve un écho. Trois ans plus tard, Audi dévoile la version définitive du TT (8N). La ligne s’éloigne des silhouettes définies des autres modèles de la marque. Elle plait mais ses courbes ne génèrent pas suffisamment d’appuis sur le train arrière. Plusieurs accidents sont imputés à ce manque aérodynamique. Aux Etats-Unis, cette mauvaise publicité fait baisser les ventes. La marque allemande réagit avec une mise à jour des réglages de suspensions, l’ajout d’une lame aéro à l’extrémité du coffre et la généralisation de l’ESP.

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    Sous le capot avant (contrairement à la NSU dont le moteur était à l’arriere), la TT reçoit une large gamme allant d’un 4 cylindres 1,8 litre turbo de 150 chevaux à un 6 cylindres en V 3,2 litres de 250 chevaux associé à une transmission quattro.

    La seconde génération s’inscrit totalement dans la lignée de la première. Si la TT s’allonge de 12 centimètres, s’élargit aussi de 12 centimètres et grandit d’un centimètre en hauteur, elle profite d’un châssis fait de 69 % d’aluminium pour perdre une cinquantaine de kilogrammes.

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    Les lignes extérieures conservent les codes de la TT en s’adaptant un peu plus aux angles Audi. A l’intérieur, la nouveauté est la disparition du cache « TT » de l’autoradio, remplacé par l’écran de la console centrale.

    La gamme de moteurs reste aussi large : d’un 4 cylindres TFSI de 160 chevaux à un 5 cylindres TFSI de 360 chevaux. Surprise, un 2,0 litres TDI de 170 chevaux fait également son apparition tandis que la marque gagne les 24 Heures du Mans en Diesel.

    Après un demi-million de coupés et de roadsters vendus, Audi lance une troisième génération toujours aussi iconique. La ligne conserve la même signature en s’alignant avec les nouveaux codes des quatre anneaux. Angles, calandre, phares et feux, le TT souligne de plus en plus son rapprochement avec le reste de la gamme Audi. Malgré une filiation bien présente, le coupé présente une forme beaucoup plus tendue, plus horizontale que son prédécesseur.

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    Le châssis est plus léger et plus rigide. Ça, c’est pour les chiffres. Au volant, et sans jouer au pilote, le train avant s’inscrit magnifiquement. Sans faire l’idiot, impossible de sous-virer bêtement. La nouvelle définition technique et le système quattro jouent pleinement leur rôle. Ça gratte à l’avant et ça pousse à l’arrière. Tout ce que l’on peut aimer pour enchainer les virages serrés.

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    Sous le capot du TT S line 2.0 TFSI quattro S tronic, Audi place un quatre cylindres de 230 chevaux. Evidemment, d’autres voitures sont plus puissantes sur le marché. Mais c’est aussi le grand avantage de ces coupés. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher des centaines de chevaux pour profiter de belles relances (même à 1 410 kg) et de puissance à 6 000 tours/minute.

    Mais c’est surtout à l’intérieur de l’Audi TT fait sa révolution. Loin de la mode de l’écran central, le coupé dévoile un Virtual Cockpit dédié au conducteur.

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    Le Virtual Cockpit, c’est une ré-vo-lu-tion ! En tant que tel, il n’apporte rien de neuf en termes d’informations… Mais la présentation est unique, réussie : donc une nouvelle référence. Tout bouge, quasiment tout est paramétrable. On peut placer sa propre carte SIM dans la voiture pour charger Street View et se repérer en direct. Le tout se pilote facilement avec la molette centrale et les boutons du volant. Il faut un peu de temps pour établir sa propre configuration et se sentir à l’aise… Ensuite, ça devient indispensable.

    Mais restons clair : le TT est une voiture conçue pour être conduite. Le Virtual Cockpit est placé directement derrière le volant. Inutile de croire que le passager va pouvoir jouer avec l’écran… Même si l’affichage s’étale sur 12,3 pouces, il n’est pas conçu pour être lu sans être en face.

    Au rayon des réussites du nouvel habitacle, la commande de climatisation est directement intégrée dans les diffuseurs d’air. Ça n’a l’air de rien mais c’est un gain de place et de boutons plus qu’appréciable. Et quand on voit que certains constructeurs sont sur le déclin sur le point de la qualité perçue, Audi poursuit sa marche en avant : l’intérieur du TT est une très belle réalisation.

    audi-tt-profil

    L’AUTO est-elle cult ?

    Impossible de ne pas y voir une voiture particulièrement aboutie. L’habitacle est novateur et réussi, le châssis est excellent, l’ensemble moteur – boîte s’accorde parfaitement. A environ 50 000 euros, personne ne propose un package aussi complet. Seuls les anti-Audi repousseront sans réflexion ce TT pour lui préférer des modèles dont ils transformeront les défauts en louanges. L’Audi TT est bel et bien un modèle culte !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi TT 2.0 S line 2.0 TFSI quattro S tronic
    Tarif : 49 700 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo, 1 984 cm3
    Puissance (ch/kW) : 230 / 169 à 4 500 tours/minute
    Couple : 370 Nm à partir de 1 600 tours/minute
    Transmission : quatre roues motrices quattro, boîte de vitesses automatique à double embrayage S tronic à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 177 / 1 832 / 1 353
    Poids à vide : 1 410 kg
    Capacité du coffre (l.) : 305 – 712
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 8,3 / 5,4 / 6,4
    Emissions de CO2 : 149 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 5,3

  • Essai Nissan Pulsar : le retour de la revanche

    Essai Nissan Pulsar : le retour de la revanche

    Au cœur d’une période particulièrement difficile, Nissan avait décidé de prendre à contre-pied le marché européen en abandonnant le segment si concurrentiel des berlines compactes pour inviter le « crossover ». Maintenant que Nissan est au-dessus des 4 % de part de marché sur le Vieux Continent, il est temps de s’attaquer – de front – aux stars locales !

    Nissan a construit son succès sur des modèles plutôt décalés. La gamme de crossovers a porté la marque en ouvrant un nouveau segment. Aujourd’hui, Qashqai, Juke et Note sont les trois modèles les plus vendus par Nissan en Europe. La marque profite également de voitures emblématiques, la 370Z et la GT-R, ainsi que des versions Nismo.

    nissan-pulsar-arriere

    Avec la Pulsar, Nissan attaque pourtant de front les références du marché européen. Face aux Volkswagen Golf et Ford Focus, les deux best-sellers du segment C, la marque japonaise se veut rassurante.

    nissan-pulsar-profil

    Pas de contre-pied, pas de fantaisie à la Cube (une voiture craquante qui n’a pas trouvé sa clientèle), la Nissan Pulsar se veut une berline compacte typique pour le marché européen. Le profil est passe-partout avec une face avant doucement agressive et un arrière plutôt massif.

    nissan-pulsar-derriere

    Dans l’habitacle, Nissan suit ses principes. Là encore, pas d’extravagance. La Pulsar joue sur les équipements avec un grand écran, un régulateur adaptatif et l’alerte de franchissement de ligne.

    Sur la finition Tekna, un ensemble de caméras à 360° permet de visualiser les abords de la voiture au moment de se garer. Vite indispensable.

    nissan-pulsar-interieur

    La planche de bord gagnerait à recevoir des matériaux un peu plus qualitatifs pour s’affirmer sur le marché européen. C’est souvent l’un des points faibles des constructeurs japonais est c’est d’autant plus incompréhensible que cette Pulsar – comme beaucoup d’autres Nissan commercialisée en Europe – est un produit pensé pour notre continent.

    nissan-pulsar-coffre

    L’un des vrais atouts de la Pulsar est l’habitabilité arrière, bien au-delà des standards de la catégorie. La quinzaine de centimètres de plus qu’une Volkswagen Golf ou une Peugeot 308 (4,39 mètres) et son empattement plus long sont mis à profit.

    nissan-pulsar-avant

    Pour le lancement, seuls deux moteurs sont proposés : essence 4 cylindres 1,2 litre turbo de 115 chevaux et Diesel 4 cylindres 1,5 litre turbo de 110 chevaux. Et quelle que soit l’option choisie, Nissan a opté pour la souplesse d’utilisation et le confort.

    nissan-pulsar-moteur-dci

    Côté dCi, aucune surprise. Aidé par une boîte de vitesses bien étagée, il s’avère très sobre avec une moyenne constatée inférieure à 4,5 litres / 100 kilomètres (4,1 litres en données constructeur).

    nissan-pulsar-diesel-dci-110

    L’AUTO est-elle cult ?
    En misant davantage sur les équipements et la souplesse d’utilisation que sur le style (extérieur ou intérieur), Nissan ne prend pas d’énormes risques avec sa Pulsar. Parfaitement placée au coeur du segment C, elle ne révolutionnera pas le marché. La Pulsar devient un concurrent redoutable de plus en Europe face aux Golf, Focus et 308. Les clients déjà satisfaits des produits Nissan seront certainement faciles à convaincre. Pour les autres, la conquête s’annonce forcément difficile.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Nissan Pulsar dCi 110 Connect Edition
    Tarif : 28 850 euros (dont 550 euros Peinture métallisée, 750 euros Pack technologique et 600 euros Phares LED avec signature lumineuse)
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo Diesel, 1 461 cm3
    Puissance (ch/kW) : 110 / 81 à 4 000 tours/minute
    Couple : 260 Nm à partir de 1 750 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 4 387 / 1 768 / 1 515
    Poids à vide : 1 307 kg
    Capacité du coffre (l.) : 385 – 1 385
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,1 / 3,3 / 3,6 / 4,4
    Emissions de CO2 : 94 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 11,5

  • Essai Jeep Renegade : Massive Attack

    Essai Jeep Renegade : Massive Attack

    Si Jeep vend aujourd’hui un million de véhicules chaque année dans le monde, la filiale française reste une goutte d’eau d’environ 4 000 voitures sur le marché hexagonal. Mais cette valeur pourrait vite changer de proportion avec un seul nouveau modèle : la Baby Jeep.

    Comment multiplier ses ventes lorsque l’on est un constructeur de niche ? Il suffit de proposer une nouvelle offre sur un segment en plein boum. Et quoi de mieux que les SUV pour permettre à Jeep de gonfler ses carnets de commandes ?

    jeep

    Jeep est la définition même du Sport Utility Vehicle… Je le soulignais dans mon livre « Belles des Années 80 » (séquence auto-promo) au sujet de la Jeep Cherokee, sous le titre « La franchise sur quatre roues ».

    Evidemment, le marché a évolué… Il a même carrément changé. A l’époque, avoir un 4×4 était « écolo ». Conduire un tel engin représentait un vrai lien avec la nature. Aujourd’hui, le député de base assimile le conducteur tout-terrain à un pollueur-tueur.

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    Je me sens pourtant très proche de l’ancienne définition. Ok, il y a des Diesel sous les capots (mais pas que !), ok, ça fait un peu de bruit… Mais il y a un vrai sentiment de liberté à se balader sur des sentiers, à s’attaquer à une montagne. On se rapproche de la nature en s’exerçant au tout-terrain.

    Ceci-dit, Jeep n’a vendu qu’un peu plus de 800 Wrangler depuis le début de l’année. Et même si la marque affiche une vraie légitimité (que Land Rover peut également briguer), le marché n’est pas assez vaste pour être rentable…

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    Et c’est là que l’engouement récent pour les petits SUV a ouvert une nouvelle voie à la marque référence du 4×4… Quoi de plus normal pour Jeep que de proposer un modèle répondant à cet emballement ?

    On ne peut que se féliciter d’une telle décision : un acteur authentique va venir affronter les leaders du marché français que sont les Renault Captur et Peugeot 2008.

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    L’Italo-Américain
    Annoncer que Jeep va concurrencer Renault et Peugeot peut faire sourire. Captur et 2008, par leur concept, n’ont rien à proposer face à la marque américaine. Et, c’est vrai aussi dans l’autre sens, le terrain de jeu du Renegade n’est pas vraiment le même que celui de ses concurrents français.

    Car Jeep ne s’est pas trahi avec son petit SUV. Testé en deux et quatre roues motrices avec des pneus neige, il affiche la même aisance pour crapahuter dans la montagne. Et la version Trailhawk promet des qualités équivalentes à celles de ses grands frères Cherokee.

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    Marque authentique, Jeep a conçu un Renegade pour les « Jeepsters » au lieu de copier mécaniquement la concurrence. Un éventuel indécis entre un SUV urbain déjà sur le marché et le Renegade n’hésitera pas longtemps. Soit il est convaincu par le style et les aptitudes du Jeep, soit il ne sera pas client.

    D’ailleurs, l’intérêt du Renegade est de profiter d’une image, d’un style et de vraies aptitudes… Et quand il faut quitter l’asphalte, la concurrence est forcément moins féroce, surtout en France. Le Skoda Yeti Outdoor devient instantanément une référence. En haut de gamme, le 2,0 l Multijet 170 chevaux et sa boîte auto 9 rapports en quatre roues motrices avec démultiplication de 20:1 et système d’aide à la descente du Renegade à 32 200 euros se retrouve très bien placé face au Skoda Yeti Outdoor 2.0 TDI 170 chevaux 4×4 DSG6 à 34 065 euros…

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    Plus de fun
    Jusqu’ici, Jeep se concentrait sur des réelles prestations tout-terrain pour vendre ses modèles. Vrai modèle du groupe FCA avec une plateforme B Wide 4WD partagée avec la FIAT 500X, le Jeep Renegade est une voiture plus fun que le reste de la gamme.

    La découverte de ce petit SUV est d’ailleurs un jeu de piste autour du patrimoine de la marque. Calandre à sept ouïes, passages de roues trapézoïdaux, phares ronds… Les rappels sont présents. Mais les détails sont encore plus marquants.

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    Les feux arrières dessinent la forme du jerrican d’essence transporté par la Willys. Et un jeu de piste s’organise pour trouver la carte du désert de Mohab, un BigFoot, une araignée…

    L’AUTO est-elle cult ?
    Taillé pour les chemins, le Jeep Renegade pourra aussi se sentir à l’aise en ville où son look en fait une alternative aux SUV urbains déjà sur le marché. Très typé, ce Jeep conserve tous les attributs de la marque. Pas le plus performant, pas le mieux insonorisé ou le plus confortable, il joue sur des capacités de franchissement et un style hors du commun.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :
    Modèle essayé : Jeep Renegade 2.0 l MultiJet S&S 140 ch 4×4 BVM 6 Limited
    Tarif : 29 850 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo Diesel, 1 956 cm3
    Puissance (ch/kW) : 140 / 103 à 3 750 tours/minute
    Couple : 350 Nm à partir de 1 750 tours/minute
    Transmission : 4 roues motrices, Jeep Active Drive, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 4 236 / 1 805 / 1 710
    Poids à vide : 1 667 kg
    Capacité du coffre (l.) : 530 – 1 297
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,0 / 7,6 / 5,1
    Emissions de CO2 : 140 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 9,3

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  • Vitrine technologique et laboratoire roulant : on a testé Renault Eolab

    Vitrine technologique et laboratoire roulant : on a testé Renault Eolab

    Pour un passionné d’automobile, plusieurs choses sont à faire. Avoir son permis de conduire, sa première voiture. Voir un grand prix de F1, essayer une voiture de sport, essayer une voiture de course, rouler dans un prototype.

    J’avais déjà eu l’occasion de m’immiscer dans l’atmosphère toute spéciale d’un concept-car, lors de l’essai de Twin’Run, à la droite de David Coulthard. Cette fois, c’est au volant d’un prototype que j’allais me glisser. Exit Twin’Run, voici Eolab, concept-car préfigurant le futur de la marque au losange et son arrivée à l’hybride.

    Circuit de Mortefontaine, samedi 11 octobre, 8h30.

    L’ambiance est particulière. Se rendre sur le circuit de Mortefontaine n’est qu’une chose volontaire, personne ne pourrait dire qu’il est là par hasard. Barrière passée, voiture garée, on nous fait monter dans la navette, direction le pavillon Renault. On passe à nouveau de hauts grillages encadrés de barrières, avant de croiser de nombreuses bandes d’asphalte, composant les divers circuits du concept. Cela n’est pas sans me rappeler le complexe de Balocco, centre d’essais Alfa Roméo, visité fin juin. Entre les arbres, nous arrivons à destination. Sous la tente, Eolab nous attend, un petit groupe de personnes s’activent autour d’elle. Ingénieurs, concepteurs, techniciens, chefs de projet, tous sont là.

    Voici Eolab.

    De l’extérieur, Eolab est jolie. On le voit, l’aérodynamique est importante dans le style de ce prototype. Elle se montre plutôt longue, racée, plus basse que les autres modèles du segment B. En effet, Eolab a été pensé telle une voiture de ce segment, la Clio 4 servant de référence. Les entrées d’air sont importantes, les ouïes bien filées. Au centre de la calandre, le losange Renault trône fièrement. On sent bien la touche de Laurens van den Acker. D’aspect, Eolab est plus basse que les voitures actuelles.

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    Au volant.

    Une certaine appréhension se montre lorsque je prends le volant d’Eolab. Les sièges sont accueillantes, blancs, gris clair, aux touches rouges oranges. Ils enveloppent plus que les sièges d’une voiture actuelle du segment B. Contact, c’est parti. Pas de levier de vitesse sur Eolab. Étant au deux tiers électrique, c’est une boîte automatique qui prend le relai. Pour sélectionner notre mode, une petite molette est située au centre de l’habitacle, facile d’accès. Un petit huitième de tour pour passer de Parking à Drive et c’est parti. D’un filé « de gaz » sur la pédale de droite et Eolab avance et descend doucement de son piédestal. Au premier abord, Eolab se conduit comme une Zoe ou un Twizy. La simplicité est bluffante, sa conduite est presque enfantine. Les commodos sont faciles d’atteinte, comme une voiture classique. Eolab est presque une voiture contemporaine dans sa conduite, pas de démarche particulière si ce n’est faire attention à ce beau jouet. L’accélération est des plus surprenantes, j’en suis le premier surpris. 60, 70, 90, les 100 km/h sont atteints sans souci. Je suis loin du prototype que j’imaginais, ne dépassant pas les 30 km/h. Un sentiment de légèreté se montre, à l’accélération, en comportement, au freinage. Eolab est facile, tout simplement.

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    Techniquement.

    Pourquoi Eolab a-t-elle été créé ? Eolab est ni plus ni moins qu’un laboratoire vivant. Il faut se jeter dans le futur pour se rendre compte de ce qu’est Eolab. Non, pas besoin du Dr Emmett Lathrop Brown pour cela, votre cher  « Marty McFly »  suffira. Eolab a été développée sur trois axes : l’aérodynamique, le poids, la motorisation. Trois contraintes essentielles pour une automobile.

    Renault_Eolab_chasse au kilo
    Eolab : la classe aux kilos

    L’aérodynamique /// Un gros travail a été réalisé sur ce point, nous l’avons vu dans le chapitre Voici Eolab. Eolab est dessinée pour avoir un aérodynamique parfait, doté d’une pénétration dans l’air des plus efficaces. On notera par exemple un spoiler avant actif en fonction de la vitesse et des ailerons mobiles sur les côtés, qui fluidifient l’écoulement de l’air.

    Renault_Eolab_aerodynamique
    Eolab : les postes importants de l’aérodynamique

    Le poids /// Ces dernières années, les voitures ont été de plus en plus grosses, plus lourdes. Afin de réduire cette masse, de nombreux matériaux légers ont été utilisé. La caisse est ainsi multi matériaux avec la présence d’acier, d’aluminium et de matériaux composites légers, tels que la fibre de carbone. Le magnésium est aussi présent, chose rare. Exemple d’utilisation du magnésium ? Sur Eolab le toit est en magnésium et pèse un peu plus de 4 kg, contrairement à 10 kg pour une voiture contemporaine. Au final, Eolab s’en retrouve plus légère de 400 kg comparée à une Clio IV. Si le poids « masse » est important ici, la recherche du poids le plus faible est importante dans l’organisation d’un projet comme Eolab. La voiture étant plus légère, elle permet d’avoir des pièces plus petites et donc moins onéreuses. Cela entraine une baisse des coûts, ce qui permet ainsi l’utilisation de matériaux plus coûteux, plus technologiques.

    Le moteur /// C’est ici qu’arrive la grande nouveauté. Si l’aérodynamique et le faible poids ne sont pas de grandes innovations mais une belle réadaptation au projet Eolab, sous le capot, la chose est bien différente. Il s’agit pour la première fois d’une technologie électrique et hybride chez Renault. Nommée Z.E. Hybrid, cette techno utilise l’essence, d’où le 1 litre au kilomètre et l’électricité, qu’on recharge à souhait. Combinant ces deux technologies, Eolab s’en retrouve hybride. Bien joué.

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    Eolab : ZE Hybrid : essence et électrique

    Conclusion.

    Lors du Grand Prix de Monaco, j’avais pu discuter avec des ingénieurs de Renault Sport F1 et Renault. Ils estimaient que 15% de la technologie présence sur Renault Zoé se retrouvait sur le Power Unit présent en F1 et inversement. Alors venez la question de l’hybride, utilisé au Mans par exemple, qui est plus simple à l’utilisation qu’une technologie 100% électrique, comme sur Zoé ou Twizy. On nous avouait alors que des développements étaient en interne à ce sujet. On ne nous avait pas menti, voici Eolab, vitrine technologique et laboratoire roulant.

    Joli, innovante et facile d’accès, Eolab nous a bluffé le temps d’un instant. Bien sûr, il est bien tôt pour faire des conclusions trop hâtives sur la voiture du futur, mais une chose est sûre, ce laboratoire vivant nous rassure sur le futur de l’automobile. Élégance, technologie et mise en avant de la vie à bord seront toujours d’actualité dans 15 ans. Rassuré ? Oui, plutôt.

    A découvrir aussi, nos photos de Eolab, en noir et blanc.

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  • Mégane R.S. 275 Trophy-R : sportive Echappement de l’année

    Mégane R.S. 275 Trophy-R : sportive Echappement de l’année

    Renault 5 GT Turbo, Clio 16S, Spider Renault Sport, Clio R.S., Mégane R.S. F1 Team R26, Mégane R.S. F1 Team R26.R et Mégane R.S. 275 Trophy-R. Au concours de la « Sportive de l’année » du magazine Echappement, Renault n’en est pas à son coup d’essai. Si bien que cette année encore, la marque au losange rafle la mise avec Mégane R.S. 275 Trophy-R. R pour Radical, pour Racing mais aussi pour Récompensée, la petite dernière de chez Renault Sport Technologies mérite son titre tant recherché.

    Face à elle, Mégane R.S. 275 Trophy-R avait des concurrentes de poids : Alfa Romeo 4C, Seat Leon Cupra 280 Pack Performance, Audi S1, Porsche Cayman GTS, Peugeot RCZ R, BMW M4, BMW M235i, Subaru WRX Sti S et Mini Cooper S. Autant dire que la sportivité était là bien représentée dans ce concours et que c’est bien la plus sportive de toute qui est primée aujourd’hui. Pour preuve, l’exclusive Alfa Roméo 4C en deuxième position ou la rally car de série Audi S1, classée 4ème.

    Pour le moment, nous n’avons pas encore testé la Mégane R.S. 275 Trophy-R mais il ne serait tardé. Notre essai n’est pas la validation ultime, non, mais on peut dire que le record établi par Renault Sport Technologies avec cette Mégane en mai dernier sur le prestigieux circuit de la Nordschleife Nurburgring aura eu son poids dans la balance. La « Trophy R » étant strictement celle du record, produite en quantité extra limitée : 275 exemplaires, pas un de plus. Une voiture de course de série.

  • Contact : Audi A3 Sportback e-tron

    Contact : Audi A3 Sportback e-tron

    Petit défi : récupérer une Audi A3 Sportback e-tron chargée d’électricité à Épone et tenter de rallier la Tour Eiffel en consommant le moins de carburant possible. 46 kilomètres à parcourir…

    Pour les véhicules hybrides, il existe les magnifiques données d’homologation. Mais la dure réalité des chiffres est bien différente une fois le volant entre les mains.

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    La prise en main du nouveau véhicule hybride rechargeable d’Audi était donc l’occasion de tester ses consommations en conditions réelles.

    Point de départ : Epone, une ville des Yvelines située à quelques encablures de l’usine Renault de Flins. A peine le temps d’apprécier le silence du moteur électrique que l’on arrive sur l’A13 pour filer vers Paris.

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    Les conditions ne sont pas particulièrement favorables à l’utilisation du moteur électrique (surtout de ses batteries)… Vitesse limitée à 130 km/h. L’objectif de l’essai est de maximiser l’utilisation du moteur électrique, je choisis de forcer l’utilisation de l’énergie « alternative ».

    Note : ce n’est pas forcément l’option la plus efficace. Le système Audi propose quatre modes différents. EV force l’utilisation unique du moteur électrique, Hybrid Auto calcule une consommation optimale en fonction du parcours proposé par la navigation, Hybrid Hold met le moteur essence en marche pour participer à la charge de la batterie et Hybrid Charge provoque la charge de la batterie grâce au moteur essence.

    File de droite, vitesse stabilisée autour de 110 km/h… Les huit barres du témoin de charge d’électricité s’effacent vite, très vite. Tous les trois ou quatre kilomètres, un huitième disparaît.

    Les légères descentes permettent de gagner quelques centaines de mètres… Encore un peu de terrain gagné en utilisant l’aspiration d’un autocar. Mais au bout de 30,2 kilomètres, le moteur essence se met en fonction.

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    Le tableau de bord affiche ce changement de propulsion qui reste imperceptible pour les passagers.

    Instantanément, la consommation passe de 0 à plus de 10 litres / 100 kilomètres. La batterie réclame de l’énergie. Selon les sollicitations, cette consommation moyenne peut atteindre les 20 litres / 100 kilomètres.

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    Très vite, deux barres de batterie réapparaissent. On entre dans Paris avec trois kilomètres d’autonomie en tout électrique. Le moteur essence vient encore en soutien en quelques rares occasions…

    Après 46,1 kilomètres, la consommation d’essence s’élève à une moyenne de 1,4 litre / 100 kilomètres et 89 % du parcours a été réalisé sans la moindre émission. Après les 30,2 premiers kilomètres en tout électrique (pour vider la batterie), 10,8 des 15,9 derniers kilomètres ont été parcourus sans avoir recours à l’essence. Les 5,1 autres kilomètres (et l’énergie nécessaire à charger la batterie) ont réclamé 0,6 litre.

    Données constructeurs : autonomie de 50 kilomètres en tout électrique et consommation homologuée à 1,5 litre / 100 km (35 g CO2 / km)

  • Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Essai Volvo XC60 : menu vapeur

    Il y a des voitures… Et il y a des Volvo ! Avec la malheureuse disparition de Saab, il devenait nécessaire de sauver l’autre constructeur suédois. Par chance, des Chinois passaient par là !

    En 1999, Volvo est acheté par Ford pour 6,5 milliards de dollars. Dix ans plus tard, au plus fort de la crise pour les Big Three, Volvo est cédé pour moins de deux milliards à un groupe chinois inconnu du grand public.

    A Göteborg, les mines sont tristes. La Suède croyait en l’offre d’un consortium local. L’arrivée d’un chinois profiteur de la nouvelle révolution pékinoise fait craindre le pire pour l’avenir du joyaux maison.

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    Un peu plus de quatre ans plus tard, Volvo est toujours aussi suédois (autant qu’il l’était lorsque des Américains étaient à sa tête)… Et plus personne ne regrette de voir le nom de Li Shufu au sommet de l’organigramme.

    Geely, premier constructeur chinois privé, a annoncé l’investissement de 11 milliards d’euros… Une annonce rapidement suivie d’effets. 8 milliards ont déjà été consommés. Les Asiatiques n’ont pas renoncé après les résultats délicats de mi-2011 à mi-2013. La double dizaine de milliers de salariés a été conservée. Le cash a été brûlé… Et les ventes ont enfin redécollé !

    Huit milliards qui ont servi à consolider la marque, à rassurer un pays entier et à lancer de nouveaux développements dont on peut apprécier, dès aujourd’hui, les avancées.

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    Car Volvo n’a pas changé. Volvo a progressé. Ses voitures restent les références en terme de sécurité active et passive et gagnent des moteurs de nouvelles générations. Volvo redevient l’alternative, qu’elle aurait toujours dû rester, pour ceux qui n’en ont pas encore conduite.

    Six ans après ses débuts, en profitant d’une légère retouche stylistique dévoilée en Genève en 2013, le XC60 ne s’est jamais aussi bien vendu.

    Parmi les développements entamés grâce à l’apport de Geely, les motorisations ont considérablement évolué. Suivant la tendance, le cinquième cylindre a été abandonné. Désormais, les Volvo sont équipées de quatre cylindres en ligne, moins gourmands, donc moins polluants.

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    Cette architecture, baptisée Drive-E, s’étend sur quatre motorisations essence et quatre Diesel de 120 à plus de 300 chevaux. Surtout, les blocs sont pensés pour être associés à un moteur électrique additionnel.

    Sur le XC60, le Diesel D4 de 181 chevaux et les essence T5 de 245 chevaux et T6 de 306 chevaux sont d’ores-et-déjà disponibles. Chaque moteur est peut être couplé à la nouvelle boîte automatique à 8 rapports Geartronic.

    Et même si le XC60 n’est pas le plus récent des crossovers du marché, sa nouvelle définition technique en fait la référence du marché. Plus performant, moins énergivore et moins cher que la concurrence allemande, il devient la référence chiffrée face aux Q5 et aux X3…

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    Le style suédois est tout à fait réussi même si la partie centrale de la planche de bord garde un clavier tellement incongru. La seconde jeunesse donnée au XC60 fut parfaitement exécutée.

    Là où Volvo demeure une référence, c’est au niveau des aides à la conduite, en sécurité active et passive… La liste est longue avec le régulateur adaptatif de vitesse et de distance, une caméra à 360°, le contrôle actif des feux de route, la surveillance anti-angle mort, l’alerte franchissement de ligne active, l’assistance de stationnement, l’anticipation de collision avec des systèmes de détection de piétons et de cyclistes… Oui, la liste est longue mais tout reste paramétrable sans réelle difficulté.

    En revanche, lorsque l’on a connu les moteurs à 5 cylindres, on ne peut que regretter une baisse de l’agrément de conduite. Par exemple, le moteur essence T5 de 245 chevaux manque de sonorité et de personnalité en prenant des tours. C’était le prix à payer pour s’afficher à 147 grammes de CO2 par kilomètre et 6,7 litres de moyenne pour 100 kilomètres… Et la boîte à 8 rapports s’avère compétitive.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Il y a des voitures et il y a des Volvo… Volvo devait être sauvé et l’arrivée de Geely est un bien pour l’histoire de l’automobile. Les milliards injectés ont permis de faire revivre cette marque emblématique. A tel point que, pour répondre aux commandes, Volvo vient tout juste d’annoncer la mise en place d’une troisième équipe dans son usine de Torslanda à Göteborg. Au total, les effectifs du site suédois vont augmenter de 40 % pour permettre la production de 300 000 véhicules par an. Cette hausse des ventes s’avère amplement méritée. Le XC60 représente une référence dans le segment. Son moteur T5 est fait un choix prioritaire pour les petits rouleurs.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Volvo XC60 T5 Xenium
    Tarif : 50 660 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 969 cm3, 16 soupapes
    Puissance (ch/kW) : 245 / 180 à 5 500 tours/minute
    Couple : 350 Nm à partir de 1 500 tours/minute
    Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses Geartronic, contrôlée électroniquement, auto-adaptative, 8 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 640 / 1 890 / 1 710
    Poids à vide : 1 647 kg
    Capacité du coffre (l.) : 495 – 1455
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,5 / 8,9 / 6,7
    Emissions de CO2 : 157 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 7,2

  • Une heure pour un essai : Toyota Yaris Hybride

    Une heure pour un essai : Toyota Yaris Hybride

    Toyota Yaris Hybride : testée et validée. D’un point de vue design, pas grand chose à dire, tant elle est bien faite, bien équilibrée. J’aime assez les lignes racées. Au volant, elle se révèle être une citadine très sympa. On ne sent pas du tout le passage du moteur électrique au moteur thermique même si j’aurais adoré avoir une autonomie électrique plus longue. On notera juste un petit manque de puissance du à la boîte auto. J’aime bien !

  • Essai MINI 5 portes : crise de croissance

    Essai MINI 5 portes : crise de croissance

    Une MINI à cinq portes ? Les puristes avaient déjà eu un infarctus lors de la révélation du Countryman… Les voilà prêts pour le triple pontage ! Et pourtant, MINI (sous l’ère BMW) élargit sa gamme dans le plus pur respect de la tradition.

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    Imaginons que l’industrie automobile britannique n’ait pas sombrée durant le troisième tiers du XXe siècle. Imaginons que les magnifiques marques qui composaient son paysage aient su se renouveler… Que serait devenu la MINI de Sir Alec Issigonis ? Je tiens à parier que les développements auraient conduit à des produits très proches de ceux aujourd’hui proposés par le Groupe BMW.

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    La gamme continue donc de s’élargir pour conquérir de nouvelles parts de marché. Car c’est bien de conquête qu’il s’agit lorsque l’on voit deux portes supplémentaires pousser sur les ailes arrière de la MINI.

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    Combien de clients ont été perdus par ce catalogue restreint à une carrosserie 3 portes ? Chez MINI, on estime que le marché des citadines 5 portes est deux fois plus important que celui des 3 portes… Le potentiel est donc vraiment présent.

    Des millimètres partout
    Aucune différence entre une MINI 3 portes et son pendant 5 portes ? Bien plus qu’il n’y paraît ! L’empattement progresse de 72 millimètres – directement profitables à l’espace aux jambes pour les places arrière –, la carrosserie est allongée de 161 millimètres et le minuscule coffre gagne 67 litres à 278 litres…

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    La ligne reste équivalente même la silhouette change. Les treize centimètres supplémentaires pris en hauteur accompagnent l’étirement global. Au premier coup d’œil, l’excroissance est notable.

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    La consommation augmente aussi légèrement et les accélérations perdent (uniquement sur le plan mathématique) une décimale… La faute au surpoids d’une soixantaine de kilogrammes par rapport à la « petite » 3 portes. Et puisque l’on joue avec les chiffres, le surcoût est de 900 euros pour gagner cette accessibilité aux places arrière.

    Une fausse nouvelle voiture
    Pour les ingénieurs en charge de la conception de cette MINI 5 portes, le modèle est en partie nouveau. Du pare-brise au pare-choc arrière, il a fallu repenser de nombreux éléments. Pour le conducteur, ça commence dès l’ouverture d’une porte avant largement rétrécie et dotée, contrairement à sa petite sœur, de cadre de fenêtre.

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    Derrière, les portes sont encore plus étroites, mais l’accès ne pose pas de problème particulier. Et l’espace proposé est supérieur à la version 3 portes… Les 72 millimètres gagnés par l’empattement permettent à deux personnes de s’installer sur la banquette avec un gain d’espace de 37 mm. Une troisième pourra, à la rigueur, les accompagner.

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    Le poids, la taille et ces portes modifient-ils les sensations légendaires de la MINI ? Aucunement ! Et le Groupe BMW continue de donner les moyens à la marque de se développer.

    Le moteur 2,0 litres turbo (originaire d’Allemagne) de la Cooper S est couplé à une excellente boîte de vitesses mécanique à six rapports. Montées en régime, reprises, gestion du talon-pointe électronique à chaque rétrogradage, il y a du couple, de la puissance, du bruit sous le capot et en sortie d’échappement… Une vraie petite bête à plaisir !

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    Les liaisons au sol sont dans la lignée des productions MINI avec de nouvelles lois pour les essieux avant et arrière et, surtout, un amortissement variable piloté en option. Le tout est géré par les modes MINI Driving : SPORT, MID ou GREEN.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Même en perdant une partie de ses charmes avec ces excroissances, la MINI reste une MINI, 5 portes ou pas. Les qualités de la petite anglo-saxonne sont réelles, surtout avec le moteur 4 cylindres turbo de la Cooper S. A recommender aux amoureux de MINI, irrités par le Countryman, mais qui ne peuvent pas se passer des 5 portes.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : MINI Cooper S 5 Portes
    Tarif : 25 900 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 998 cm3, 16 soupapes
    Puissance (ch/kW) : 192 / 141 à 4 700 tours/minute
    Couple : 300 Nm à 1 250 tours/minute
    Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 3 982 / 1 727 / 1 428
    Poids à vide : 1 295 kg
    Capacité du coffre (l.) : 278 – 941
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 7,9 / 4,9 / 6,0
    Emissions de CO2 : 139 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 6,9