Étiquette : Porsche

  • FAI15 : Porsche Panamericana

    FAI15 : Porsche Panamericana

    Certains concepts sont vraiment clivants ! En voici un qui n’a jamais réussi à réunir les avis : cette Porsche Panamericana est vraiment très spéciale.

    Au Salon de Francfort 1989, Porsche dévoile cette Panamericana. Déjà à l’époque, la marque allemande cherchait à mélanger un coupé, un cabriolet, un Targa et un 4×4…

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    Développée sur la base d’une Porsche 964 avec une transmission intégrale, elle laissa apparaître (mais pas trop) des codes du Type 993.

    Chez Porsche, le projet n’était pas une simple étude de style. Le designer Harm Lagaay a longtemps poussé pour avoir la permission d’en faire une voiture de petite série. Mais l’époque n’était pas propice chez Porsche et l’idée fut abandonnée.

    Maintenant que les résultats sont bien meilleurs, il se pourrait que la présence de cette Porsche Panamericana venant du musée réveille des projets… Pourquoi pas une voiture pour concurrencer une éventuelle TT Allroad ?

     

  • Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Porsche 997 RGT Tuthill : bienvenue sur terre

    Il y a quelques semaines, je vous présentais la Porsche 997 RGT, développée, construite et emmenée par la structure britannique Tuthill. Spécialisée dans la marque allemande, Tuthill l’a développée spécialement pour la réglementation RGT, afin de disputer la coupe RGT organisée par la FIA, qui débutera au Rallye Monte-Carlo. Impossible n’étant pas anglais non plus, nos chers amis britanniques ont fait évoluer la 997 sur la terre, oui oui oui. C’est le célèbre (oui oui) Chris Harris qui a pu se glisser à son volant. Voici donc un essai assez extraordinaire, sur la terre galloise. Prenez votre temps regardez cette vidéo, appréciez la motricité bluffante pour une propulsion de ce type, appréciez le travail des suspensions. Impressionnant, tout simplement.

     

    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT
    Porsche 997 RGT

     

  • Wolinski dessinateur sur automobile

    Wolinski dessinateur sur automobile

    Inutile d’annoncer la raison pour laquelle Georges Wolinski fait l’objet d’un article ce soir. Retenons ce qu’il était : un très grand passionné d’automobiles !

    Grand ami d’Hervé Poulain (Artcurial / Art cars BMW), Georges Wolinski avait décoré plusieurs voitures de course avec son style si particulier.

    Engagés par le Elf Haberthur Racing, Hervé Poulain, Eric Graham et Jean-Luc Maury-Laribière avaient mené leur Porsche 911 GT2 « Wolinski » au 20e rang des 24 Heures du Mans 1998, sixième de la catégorie GT2.

    Georges Wolinski était aussi membre du jury du Festival International de l’Automobile dont la 30e édition se tiendra à la fin du mois aux Invalides.

    #JesuisCharlie

  • Journée de rêve avec Motorsport Academy

    Journée de rêve avec Motorsport Academy

    On peut avoir la passion de la balade tranquille en forêt au volant d’une Jaguar Type E et ressentir une terrible excitation à l’idée de tester quelques-unes des voitures les plus sportives sur circuit.

    A l’invitation de Motorsport Academy, j’ai eu la chance de participer à une séance de découverte du pilotage sur circuit au volant d’une Porsche 997 GT3 RS, puis d’une Ferrari 458 Speciale.

    Rendez-vous au Mans, sur le Circuit Maison Blanche. Maison Blanche est le « circuit école » adossé au Bugatti, lui-même portion du Circuit des 24 Heures. Evidemment, ce n’est pas le circuit sur lequel sont disputées les compétitions. Mais, pour apprendre, rien de mieux qu’un tracé dédié. Aucune section ne cache de piège. On peut y réciter ses freinages et ses points de corde, sans le moindre risque.

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    Accueil chaleureux, briefing d’un bon quart d’heure sérieux, sans se prendre au sérieux… Il est temps d’aller à la découverte des virages à bord d’une Porsche Cayenne GTS. Des cônes montrent les points de freinage, points de rétrogradage, points de braquage, points de corde et points de sortie… Rien de compliqué en 1,9 kilomètre, mais des points de corde très loin dans de nombreuses courbes !

    Place à l’action. Huit voitures sont mises à disposition des « stagiaires ». Renault Mégane R.S., Lotus Exige S, Porsche Cayman S, Audi R8, Porsche 997 GT3, Ferrari F430, Lamborghini Huracan et Ferrari 458 Speciale. Une Aston Martin Vantage est aussi au catalogue et une BMW M4 est attendue dans les prochains jours…

    Le défilé commence. Il faut s’installer dans la 997 GT3 RS. Le temps s’arrête. Le moniteur de pilotage prend le temps d’expliquer certains détails : position de conduite, maniement de la boîte de vitesses, la discussion s’engage avant de mettre les gaz.

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    Démarrage, première, deuxième, troisième… La première ligne droite défile avec une montée des rapports calée vers 6 000 tours/minute. Premier freinage, tout est en ligne. Il faut braquer très tard, viser le point de corde et, enfin, travailler l’accélérateur.

    Au fil des tours, il est facile de gagner en confiance. Les freinages sont entamés dix mètres derrière les plots. Les accélérations se font toujours plus hâtivement. Les rapports sont passés un peu plus haut.

    Fin du sixième tour, retour dans l’allée des stands. Les échanges continuent. Les conseils du moniteur seront utiles pour la suite de la séance… L’attaque du freinage est bonne mais il faut s’appliquer sur la dégressivité pour ne pas trop casser la vitesse au moment de braquer.

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    Quelques minutes pour reprendre ses esprits et il est déjà temps de s’installer dans la Ferrari 458 Speciale.

    L’environnement est très différent, plus coloré. Il faut se familiariser avec les boutons présents sur le volant. Le maniement de la boîte, avec deux larges palettes, ne semble pas poser de problème particulier.

    Première, deuxième, ligne droite et… Plus qu’un coup de cœur. C’est un coup de foudre. 605 chevaux à 9 000 tours/minute. Une symphonie en V8 atmosphérique. Les diodes s’allument sur le sommet du volant. Il faut agiter les palettes. Les vitesses défilent. La vitesse défile… Freinage invraisemblable.

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    Le moniteur conseille d’être plus agressif sur les braquages. Je m’exécute pour sentir la voiture s’inscrire « en force ». Comme avec la Porsche, les tours permettent de se mettre en confiance. En mode « Race », la Ferrari 458 Speciale accepte de glisser à la réaccélération.

    On le sent, on aime. On se prend au jeu. L’expérience est plus que mémorable. Certes, une Ferrari 458 Speciale n’est pas une voiture de course. Mais c’est une voiture taillée pour rouler sur un circuit.

    Et franchement, je ne peux que conseiller de vivre un tel moment, en toute sécurité, bien conseillé et, surtout, à bord d’une Ferrari 458 Speciale !

  • Des voitures en fils d’acier

    Des voitures en fils d’acier

    Voici une nouvelle façon d’adopter deux voitures parmi les plus belles pièces de la fin des années 1960 et du début des années 1970… Wire Car Design propose une Lotus Europa Type 47 et une Porsche 911 2.7 Carrera RS en modèle réduit et en fils d’acier.

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    Une maquette est d’abord produite à l’échelle 1/3,5. Les fils d’acier sont ensuite assemblés à la main, puis soudés. La nouvelle structure est alors nettoyée, poncée et peinte.

    La voiture filaire est enfin installée sur un cadre pour être fixée, horizontalement ou verticalement, sur un mur.

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    La Porsche pèse 2,75 kg pour 1,19 x 0,48 x 0,31 mètre. La Lotus affiche 2,50 kg pour 1,16 x 0,48 x 0,24 mètre.

    Pour le moment, seuls deux modèles sont proposés : la Lotus Europa Type 47 de 1966 et la Porsche 911 2.7 Carrera RS de 1972… Les prochaines réalisations pourraient être des Jaguar D Type, Maserati A6GCS, Mercedes 300 SLR et Ferrari 250 GTO.

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  • Des Porsche en Lego

    Des Porsche en Lego

    Les Lego, ces vestiges de notre enfance. Combien de fois n’avons nous monté démonté remonté cassé construit déconstruit nos maisons, blokchaus, voitures faites en Lego ? Adulte, l’Allemand Malte Dorowski ne cesse pas de jouer. C’est pour dire, il n’arrête pas de construire ses créations en Lego. Il s’est lancé dans une série particulière, faite de Porsche de compétition. Au programme les 917, 935, 956, 961, 936, 935 ou encore 908 sont bien là, fidèles et à l’échelle 1:16 ou 1:17, malgré quelques angles bien droits et courbes bien rectangulaires.
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  • Porsche s’est offert la Chapelle Sixtine

    Porsche s’est offert la Chapelle Sixtine

    Je dois avouer qu’il m’arrive de penser à un pèlerinage lorsque je prends la sortie « Le Mans Sud », que j’arrive au Nürburgring ou que je passe à Margam Park… Mais mes deux passages dans la Chapelle Sixtine m’ont au moins autant marqué, pour des raisons différentes.

    Qu’un amoureux de mécanique frisonne sur un circuit ou dans une spéciale mythique du Championnat du Monde, c’est particulièrement commun. Alors les gestionnaires du Porsche Travel Club ont cherché à faire dans le grandiose.

    Cette petite association de passionnés de Porsche a réussi un coup historique. Profitant des nouvelles opportunités offertes par l’actuel gouvernement du Vatican (plus communiquant et surtout plus à la recherche d’argent frais !), le Porsche Travel Club fut le premier organisme à privatiser la Chapelle Sixtine.

    Durant cinq jours, les participants ont pu visiter Rome, séjourner dans un hôtel 5 étoiles, faire quelques kilomètres avec les nouveautés de la gamme, diner au Musée du Vatican… Et assister à un concert de l’Accademia di Santa Cecilia dans la Chapelle Sixtine !

    Le tarif déboursé par personne pour ces cinq jours romains ? 4 590 euros. C’est à peu près le prix de l’option Burmester® High-End Surround Sound-System sur la Porsche 911.

  • Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Voir le Mondial de Paris 2014 en une demi-journée : ce qu’il ne faut pas rater

    Et si vous décidez de prendre un peu de temps pour vous ? Posez une demi-journée et direction le Mondial de l’Automobile de Paris, porte de Versailles. Nous vous proposons une petite sélection de ce qu’il ne faut pas rater : les meilleurs stands, nos modèles préférés, bref nos coups de cœur.

     

    CITROËN (pavillon 1, allée C, stand 320) (de toute façon c’est écrit « Citroën » en gros)

    C’est officiel, Citroën et DS sont deux marques différentes. D’un côté, les chevrons, de l’autre deux des plus célèbres initiales de l’histoire automobile. Chez Citroën, le stand lui même est à voir. C’est l’un des seuls sur lequel on entre vraiment, passant les murs de mots clés. Les couleurs sont vives et lumineuses, il y a de l’espace pour se balader, voguer de la nouvelle C1 au C4 Cactus. Sans doute le plus beau stand du mondial.

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    DS (pavillon 1, allée C, stand 320)(de toute façon c’est écrit « DS » en gros)

    L’autre marque du chevron, ou presque, car DS a pris son indépendance il y a quelques mois. Le stand DS est donc un stand à part entière (un peu trop sombre mais voulu feutré) où on retrouve les DS3, DS4, DS5 et Divine. Sur cet espace dédié, on trouvera par exemple le sellier, créateur des sièges et intérieurs DS. Intéressant de découvrir comme il gaine le volant notamment. Côté auto, le concept-car Divine est l’autre attraction de la marque, tout comme la DS3 WRC qui perd ses stickers Citroën, pour adopter le lettrage « DS Spirit ».

    DS_IMG_1848

     

    PEUGEOT (pavillon 1, allée C, stand 421)(de toute façon c’est écrit « Peugeot » en gros)

    Chez Peugeot : Quartz et 2008 DRK. D’un côté, le concept-car du futur crossover de la marque, de l’autre, le prototype du prochain buggy engagé par le Lion au Dakar. Peugeot a des envies d’évasion. Exalt vaut aussi le détour. Entre le film projeté en fond et l’utilisation de matériaux bruts, l’ambiance est toute particulière autour de ce concept-car. On aimera aussi la 208 « 2L au 100 km », ainsi que les 308 R Concept et 208 GTi 30th. Ambiance Jeanne Mas en rouge et noir pour ces deux dernières.

    Peugeot-2008DKR-BA-paris_01

     

    RENAULT(pavillon 1, allée C, stand 431)(de toute façon c’est écrit « Renault » en gros)

    Ne ratez pas le nouvel Espace. Oubliez l’Espace de papa, voici nouvel Espace, star du Mondial de l’Automobile. Aux lignes issues de l’aéronautique, Espace s’en retrouve plus grand, résolument plus moderne, plus SUV surtout. Installez-vous à son bord, tout change. Espace n’est plus un utilitaire cossu avec des fenêtres mais bel et bien une invitation au voyage, tant son confort intérieur, son ergonomie et ses fonctionnalités sont recherchés. Hâte de le tester. A voir aussi rapidement : EOLAB, concept-car développé dans l’idée du 1 litre/100km. Il préfigure le futur technologique de Renault et peut être aussi le futur design de Clio, de Mégane ou de leurs remplaçantes. On en reparle chez AUTOcult.fr

    EOLAB_IMG_1410

    RENAULT_IMG_1473

     

    NISSAN (pavillon 1, allée B, stand 330)(de toute façon c’est écrit « Nissan » en gros)

    Chez Nissan, le stand est en plusieurs parties. A voir sur la partie des prototypes, les deux IDX : une première version civile puis  une seconde plus typée compétition, la Nismo (ci dessous). De l’autre côté du stand, est exposé un duo de Nissan Pulsar. La première est celle de série, dans une robe rouge qui lui va à ravir, la seconde est la Pulsar Nismo Concept. Sur la première des deux, on croirait que la sœur de Nabila pose pour nous (à découvrir sur place).

    NISSAN_IMG_1489

    NISSAN_IMG_1707

     

    PORSCHE (pavillon 4, allée A, stand 106)(de toute façon c’est écrit « Porsche » en gros)

    Le stand Porsche offre à nouveau une belle palette des modèles de la gamme. Nous nous arrêterons particulièrement sur la Cayman GTS. Cayman est la plus petite des Porsche mais les trois lettres qui suivent son nom lui amènent un bagage esthétique et mécanique non négligeables, avec pas moins de 340 chevaux. Accouplés à la boîte PDK, on imagine les performances de la belle teutonne.

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    AUDI (pavillon 4, allée A, stand 201)(de toute façon c’est écrit « Audi » en gros)

    Chez Audi, c’est l’opulence des grands jours tant il y a de modèles sur le stand. Oserais-je dire qu’il y en a même peut être un peu trop ? Bref, la marque d’Ingolstadt nous a tout de même réservé un concept-car, et pas des moindres : le TTS sportback. Une TT façon 4 portes, préfigurant un nouveau modèle de TT ou pourquoi pas les futures A7 et A8. A voir aussi, le #dareTT, jeu ayant pour but de faire descendre une TT en fonction du nombre de tweets. Nous reparlerons sous peu de cette structure géante de 55 tonnes.

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    MINI (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « MINI » en gros)

    On ne peut pas dire qu’ils se soient ennuyés chez MINI. Cooper S, Cooper SD, Paceman, Cabriolet, Countryman. Il en manquait sûrement une, la voici, la MINI 5 portes. Elle est un des futurs succès commerciaux de ce Mondial, c’est sûr. Bien faite, bien pensée, on retrouve tout le charme d’une MINI 3 portes, complétée d’un agréable accès à l’arrière. Attention, cela reste une MINI, les géants de 2,02m auront bien du mal à l’arrière mais pour nos chers bambins, cela ne devrait poser aucun souci. Bien au contraire. On notera aussi la présence de la MINI Superleggera, concept-car 2 places. A ne pas rater, pour se remémorer les MINI Marcos de la grande époque.

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    BMW (pavillon 5/1, allée 1, stand 100)(de toute façon c’est écrit « BMW » en gros)

    BMW arrive avec deux nouveautés à Paris, toutes deux issues de sa gamme Série 2. La Série 2 Cabriolet est présentée en première mondiale. Joli, il est certain que ce cabrio sera un succès pour la marque à l’hélice. La seconde est la Série 2 Active Tourer, premier monospace BMW. Nul doute qu’un certain succès est à prévoir pour celui qui est la première traction de BMW. Première mondiale, premier monospace et première traction, BMW ne s’est pas fichue de nous à Paris, sans parler des « M » qui y sont à (re)découvrir.

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    A cette sélection, ajoutez-y une Ferrari, une Lambo et une Aixam tunée : nul doute que vous ferez un carton sur Instagram ou auprès de vos amis Facebook ;-)

    Bonne visite !
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle, sauf Photo 2008 DRK : Benoît Asset .

  • Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill, le préparateur Porsche qu’on ne présente plus. Si l’Anglais s’est fait une spécialité de la préparation et la restauration de Porsche anciennes, il brouille les cartes aujourd’hui avec l’arrivée de la Tuthill Porsche 997 RGT. Spécialement développée pour le rallye, et particulièrement pour la règlementation RGT, cette 997 conservera ses  deux roues motrices habituelles, comme le stipule la règlementation. Techniquement, le Flat Four Porsche annonce 450cv mais une autre donnée est particulièrement intéressante : son rapport poids puissance. La 997 RGT Tuthill annonce un rapport de 3.4 kg/cheval quand une WRC actuelle en annonce 4kg/cheval. Voilà qui devrait être assez spectaculaire, mais qui ne devrait pas suffire à titiller les World Rally Car, leurs 4 roues motrices et leur agilité à toute épreuve. Cette 997 fera ses débuts lors de l’ADAC Deutschland Rallye, 9ème manche du Championnat du Monde des Rallyes WRC. A noter que c’est là que débutera la Toyota CS-86 R3. Pour conclure, une Porsche engagée cette année en WRC RGT n’est pas une nouveauté : Marc Duez était présent au Rallye Monte-Carlo avec une belle de Stuttgart tandis qu’une 997 GT3 est engagée ce weekend par le local Jani Ylipahkala lors du Rallye de Finlande.

    Porsche & Tuthill, à voir ici en action :

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    Photos : JMS Photographic

  • L’insolente réussite de Porsche

    L’insolente réussite de Porsche

    Que ces comités exécutifs doivent être passionnants (rires)… Enfin, non, pas rires. Imaginez que l’on peut décider de l’avenir stratégique de marques aussi emblématiques que Ferrari ou Porsche autour de longues tables, tout en étant noués dans un nœud de cravate.

    Chez Ferrari, Montezemolo a choisi de miser sur l’exclusivité. Le patron de Cheval Cabré préfère produire moins, donc vendre moins, mais vendre mieux et valoriser chaque client.

    Chez Porsche, on a opté pour une stratégie diamétralement opposée. Depuis plusieurs années, Porsche cherche à se « démocratiser ». On lance de petits coupés, un 4×4, une berline… L’objectif est de faire du volume, du chiffre d’affaires et de sortir du carquan de « petit constructeur ».

    Le Cayenne et la Panamera ont trouvé leur clientèle. Et Porsche continue de grandir. Pour occuper un espace toujours plus large, c’est désormais un Macan qui vient chasser sur les terres de Audi et BMW.

    Panamera Diesel

    Et Stuttgart n’hésite pas à tirer et étirer « vers le bas » sa gamme en proposant un simple 4 cylindres pour atteindre 100 000 ventes de Macan par an.

    Le Cayenne va bientôt subir une cure de rajeunissement et on annonce l’arrivée d’un petit coupé à 50 000 euros pour concurrencer les Elise, 4C et future Alpine…

    Ce genre de plan produit est déjà dans les cartons de Maserati. Mais alors que Porsche avant, la marque italienne continue d’annoncer de nouveaux modèles « à venir »… Quand Porsche aura déjà pris toute la place !

  • 24 Heures du Mans : dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas

    24 Heures du Mans : dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas

    « Dans les coulisses des 24 Heures du Mans avec Loïc Duval et Romain Dumas, amis dans la vie et concurrents sur le circuit. » Tel est le résumé de ce reportage que nous propose France 2. Mais ce petit morceau de phrase n’est rien vu l’atmosphère, l’émotion et la passion que dégage ce reportage. L’émotion est d’autant plus forte qu’on vit le crash de Loïc Duval lors des essais qualificatifs. Voici donc 30 minutes dans l’intimité de Loïc Duval et Romain Dumas, respectivement pilote Audi et Porsche, avant, pendant et après Le Mans. A ne pas rater. Un reportage de François-Julien Piednoir, Edouard Bergeon, Smaïn Belhadj.

    http://www.france2.fr/emissions/13h15-le-samedi-le-dimanche/videos/104433872?origin=ftvsite_homepage

  • Commissaire-priseur : Porsche 930/935 Turbo Coupé

    Commissaire-priseur : Porsche 930/935 Turbo Coupé

    Voici encore un modèle un peu spécial trouvé dans le catalogue de la vente Bonhams qui aura lieu demain à Spa-Francorchamps… Cette Porsche Type 930/935 Turbo Coupé avait été très spécifiquement commandé par Mansour Ojjeh.

    « Votre Porsche, à la fois unique et historique, a non seulement été l’un des clous de l’exposition, mais a aussi été l’exemple type du large éventail de personnalisation qu’offre Porsche Exclusive depuis 25 ans. »

    Il s’agit d’un extrait de la lettre de remerciement au propriétaire actuel de la voiture pour avoir prêté sa Porsche 911 Turbo unique, la première voiture construite par la division Porsche Exclusive, créée pour construire des voitures sur mesure pour les personnalités.

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    Celui qui a commandé cette Porsche un peu particulière s’appelle Mansour Ojjeh.

    Fils d’un entrepreneur d’Arabie Saoudite né en Syrie et d’une mère française, Mansour Ojjeh a hérité de TAG. Contaminé par le virus de la course automobile, il a impliqué la marque d’horlogerie dans l’écurie Williams dès 1979 avant d’être partenaire de McLaren et de financer le développement d’un moteur F1 confié à Porsche.

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    L’entreprise fut un succès avec des titres gagnés par Nikki Lauda en 1984 puis Alain Prost en 1985.

    Profitant de ses contacts, Mansour Ojjeh a commandé un modèle assez spécial à Porsche. Sur une base de Porsche 930 Turbo, il a choisi une carrosserie de 935 adaptée à la compétition et un moteur de 375 chevaux.

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    A l’intérieur, un arceau, un harnais, automatique, des sièges Recaro, un tableau de bord en bois, un verrouillage central ont été ajoutés. Pour tenir le cap, des suspensions abaissées, des amortisseurs et des stabilisateurs de compétition ont été installées.

    Elle a ensuite été la propriété de plusieurs collectionneurs et sera vendue demain. Estimation entre 300 000 et 400 000 euros.