Catégorie : Actualités

  • Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    La saison 2015 du World Endurance Championship s’ouvre pour une seconde fois sur un prologue au circuit du Castellet. Depuis quelques mois, des milliers de kilomètres sont parcourus dans les propres bastions de Toyota, Audi et Porsche. Nous sommes venus les voir se confronter pour la première fois sur une même piste depuis les stands du Toyota Racing.

    Champions WEC 2014 pilote et constructeurs, Toyota Racing est prêt à défendre ses titres en 2015. Après 25 000 kilomètres de roulage depuis le début de l’année, l’équipe a révélé officiellement sa Toyota TS040 HYBRID le 26 Mars dernier en présence de ses pilotes officiels aux noms évocateurs. Ainsi les champions 2014 Sebastien Buemi et Anthony Davidson sont rejoints par Kazuki Nakajima sur la #1 tandis que Alex Wurz, Stephane Sarrazin et Mike Conway seront équipiers dans la #2. Kamui Kobayashi partagera avec Nicolas Lapierre le poste de pilote d’essai et de réserve au sein de Toyota Racing. C’est donc 7 ex-pilotes de F1 qui représenteront la firme Japonaise, témoignant ses ambitions non dissimulées de rester au sommet dans une compétition très relevée.

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_014

    La Toyota TS040 HYBRID dans sa livrée 2015 est une évolution de la 2014. Les améliorations ont logiquement été portées sur l’aérodynamique, la structure en cas de crash ainsi qu’un nouveau type de suspension destiné à optimiser l’utilisation des pneus, et un gain de poids supplémentaire. Pas de révolution donc, mais de conséquentes évolutions. Ainsi, Stéphane Sarrazin explique “juste avant les premiers tours de roues avec la spec 2015, les ingénieurs nous ont présenté les évolutions comme étant mineures, après quelques tours aux volants, il était évident qu’elles n’étaient pas si petites !” s’enthousiasmait le Français. Kazuki Nakajima complétait “il est difficile de dire combien de secondes nous pourrons gagner” – par rapport à 2014. Il modérait “on est plus vite d’après les tests, mais c’est difficile à prédire en chiffre combien est ce que l’on va récupérer au chrono. La question est surtout de combien de secondes nous sépare des autres ?”

    Sur le plan organisationnel, le départ vers le Japon du Président de Toyota Motorsport GmbH (TMG), mission accomplie en assurant l’avenir sur le long terme, Yoshiaki Kinoshita sera le seul changement majeur. Il sera remplacé en avril par Toshio Sato, le responsable du développement des systèmes hybrides Toyota et Lexus. L’organisation et les process resteront fidèles à 2014. Pourquoi changer une recette qui marche !

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_018

    C’est donc 74 personnes, dont les 6 pilotes officiels et 20 ingénieurs qui graviteront autour de la TS040 Hybride sur chacune des 8 manches du WEC. Ce sont également 4 camions assurant le transport du matériel complet sur les manches européennes : deux pour les pièces de rechange, un pour les deux TS040 HYBRID accompagnées de leurs pièces volumineuses, enfin un dernier motorhome intégrant les bureaux de l’ingénierie et de la logistique.

    Après les présentations officielles, les moteurs se faisaient retentissant dès le 27 Mars pour les roulages en conditions de course sur le circuit Paul Ricard HTTT. Kazuki Nakajima explique : “On travaille sur l’endurance lors de nos essais privés. On a alors une seule voiture qui tourne en continu et l’on vérifie sa fiabilité. Ici, au prologue, on travaille sur les réglages pour obtenir la performance. On a deux voitures distinctes. On est organisé comme un week-end de course avec une équipe dédiée à chacune des deux voitures. On travaille donc ensemble en échangeant nos données, mais de manière séparée. Nous sommes 3 pilotes sur chaque voiture en guise de préparation aux courses à venir”. Heureux de rejoindre les deux champions du monde sortant, le défi en tant que pilote est également réel, le Japonais ajoutait “Pour moi c’est la première fois que je pilote dans les mêmes conditions que mes équipiers, c’est donc intéressant de pouvoir se comparer”.

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_008

    Plus en détails, Stéphane Sarrazin confiait : “Durant les tests du prologue les deux voitures tournent avec deux spécifications aérodynamiques différentes. Une typée Le Mans, l’autre “sprint” pour les sept autres circuits, Spa étant une sorte de compromis entre les deux.” Les modifications aérodynamiques entre les deux configurations concernes l’aileron arrière, le capot moteur et la partie avant. Puis décrivant son rôle de pilote, “Le retour aux ingénieurs est très important. Le feedback doit être précis. Par exemple, un virage peut être classé en 3 divisions : lent, medium, rapide. Il est lui même décomposé en plusieurs phases, de l’entrée à la sortie. Suivant le comportement de la voiture, le réglage à adopter peut etre interprété suivant les données du pilote. Reste à l’ingénieur d’apporter les modifications nécessaires. Si le pilote peut proposer des idées de réglages, à la base c’est bien à l’ingénieur de le faire”. Ex-pilote de Formule 1, assurant un programme de rallye et de Formule E, le multi-expérimenté pilote Toyota avance l’intérêt du WEC. “L’aspect pilotage est réellement intéressant. Outre le boost incroyable que l’on a avec l’énergie électrique, prendre le volant d’une LMP1 demande constamment à utiliser les boutons au volant pour presque chaque virage. Il faut également gérer l’électricité accumulée dans les batteries au freinage : on a une capacité fixe pour chaque tour, à nous de recharger les batteries en effectuant des freinages plus ou moins long selon les besoins.

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_004

    Outre lors des 24h du Mans les 13 et 14 Juin, le WEC animera les circuits de Silverstone (12 Avril), de Spa-Francorchamps (2 Mai), du Nurburgring, nouveauté du calendrier 2015 (30 Aout), Austin (19 Septembre), Fuji Speeway (11 octobre), Shanghai (1er novembre), et Barhein en clôture de saison (21 novembre). Pour Toyota, les objectifs sont clairs : rester devant les autres. Le président de l’équipe résume “le défi cette année sera plus important que jamais avec quatre constructeur en LMP1, représentant tous des solutions techniques différentes. Nous avons travaillé dur pour améliorer notre TS040 HYBRID et jusqu’à présent, les résultats des essais sont encourageants. Mais il y a un long chemin à parcourir et nous sommes impatients de voir les performances de nos rivaux durant le prologue, mais plus encore à Silverstone, pour la première course”.

    Toyota TS015 Hybrid FIA WEC Le Mans

    Une première hiérarchie s’est dessinée sur le circuit Varois en ce début de printemps. Devant 10 000 spectateurs venus assister à ce spectacle exceptionnel et gratuit pour l’occasion, Porsche semblait prendre l’avantage en performance pure. Après une première saison solide, la firme de Stuttgart se mêlera sans aucuns doutes à la lutte pour la victoire, sans oublier Audi les rois de l’endurance. Toyota reste confiant, mais comme le rappelle humblement Kazuki Nakajima, “bien sûr nous avons une voiture performante et fiable, mais au Mans cela ne suffit pas et il faut aussi être suffisamment chanceux. L’année dernière nous avions la voiture pour gagner, mais finalement cela ne s’est pas concrétisé. On doit donc relever le défi car il nous a échappé ces dernières années. Dans les années 90 d’une part, mais le programme était court. Cette fois nous sommes en WEC à long terme, donc nous pouvons le faire !”

    Car si l’équipe Japonaise est championne du monde avec cinq belles victoires en huit courses, il manque la plus prestigieuse, celle aux retombées médiatiques les plus grandes, à décrocher sur le circuit de la Sarthe. Pour cela, Toyota a besoin des amateurs et passionnés français du sport automobile. Merci de supporter Toyota Racing, on a besoin de support pour gagner le Mans en plus de la chance. Sans aucun doute, la qualité et l’accessibilité du WEC vaut largement le détour. En point d’orgue, les 24h du Mans offrent comme chaque année les plus grandes émotions du sport automobile.

    Les 1000 chevaux enfouis sous les capots des LMP1 ne peuvent laisser petits et grands indifférents. Même les pilotes sont unanimes : “Notre voiture et tout spécialement le système hybride est incroyable. Le boost que l’on a est vraiment énorme, on dépasse les 1000 chevaux avec les deux moteurs combinés, c’est vraiment incroyable !”

     Nous, on aime !

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_015

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_019  Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_017 Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_016   Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_013 Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_012 Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_011

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_010 Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_009  Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_007  Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_006

    Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_005  Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_003 Toyota_hybrid_FIAWEC_LeMans_002

  • La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    Un drame a coûté la vie à un spectateur lors d’une course de VLN hier. Contrairement à beaucoup d’autres sites, j’ai décidé de ne pas diffuser la moindre image de l’accident qui implique Jann Mardenborough. Si vous voulez en voir, vous en trouverez sans peine !

    Jann est un talent exceptionnel. Détecté par la GT Academy, il sera au départ des 24 Heures du Mans au volant de la Nissan GT-R LM Nismo LM P1. Engagé dans une course de VLN, le championnat d’endurance du Nurburgring, sa Nissan GT-R Nismo GT3 a décollé à Flugplatz avant de terminer sa course au milieu des spectateurs. L’un d’eux est décédé. Mardenborough a passé la nuit à l’hôpital avant d’être autorisé à en sortir.

    nissan-gt-r-gt3-norschleife

    En conséquence, la fédération allemande a décidé d’interdire, jusqu’à nouvel ordre, l’engagement des classes de véhicules les plus rapides sur la Nordschleife. Les SP7, SP8, SP8T, SP9, SP10, SP et SP-Pro-X ne pourront plus se présenter au départ. Cela implique la disparition des GT3 et GT4 du VLN et des 24 Heures du Nurburgring qui auront lieu les 16 et 17 mai.

    Il faut rappeler qu’une manche du FIA WTCC se déroulera sur la Nordschleife le même week-end.

  • FIA WEC : Audi le challenger

    FIA WEC : Audi le challenger

    « Welcome challenges » tel est le slogan de Audi Sport, souvent décliné en hashtag, pour la saison 2015 du FIA WEC et des 24 heures du Mans. Un slogan qui est plus que vrai puisque cette année, bien que vainqueur de la classique mancelles, Audi n’a pas remporté le championnat, chose que Toyota a fait de la plus belle des façons. Les objectifs semblent donc à la hausse du coté de Neuburg.

    Pour conquérir les titres pilotes et constructeurs, Audi a mis les petits plats dans les grands, créant une R18 (cinquième du nom) e-tron quattro revue en profondeur en comparaison à 2014. La face avant et le capot moteur sont les évolutions les plus flagrantes de l’extérieur. Sous la robe blanche, rouge et noire, le système hybride avec volant à intertie ne change pas mais Audi passera de la classe d’ERS 2MJ à 4MJ. Cela permettant plus de performance pour moins de consommation. Cette dernière, du V6 TDI de 4.0 litres développant 558cv, baisserait de 2,5% au tour. Côté chiffres, la consommation du TDI a d’ailleurs baissé de 38% entre 2006, année du début du TDI et aujourd’hui. Incroyable.

    Côté pilotes, Audi ressort et sort 9 top gun de haut niveau. Les trois potes Benoit Tréluyer / Marcel Fässler / André Lotterer rouleront ensemble. Lucas di Grassi, Loïc Duval, Oliver Jarvis ne feront qu’un sur la seconde voiture du programme FIA WEC. Pour les 6 heures de Spa-Francorchamps et les 24 heures du Mans, Marc Bonanomi / René Rast / Felipe Albuquerque les rejoindront.

    Lors du prologue du FIA WEC qui eut lieu hier et avant-hier, les Audi R18 e-tron quattro ont parcouru plus de 2500 kilomètres sur le circuit du Castellet, se classant 3ème et 4ème, derrière Porsche et Toyota. Le #WelcomeChallenge se confirme bien.

     

    Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 01

    Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 02

    Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 03

    Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 04

    Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 05

     Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 1 Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 1 Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 1 Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 1 Audi R18 e-tron quattro Mans FIAWEC _ 1

  • Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Le Danois Henrik Fisker est un génie du crayon. Il a œuvré sur les Aston Martin DB9, V8 Vantage, sur la BMW Z8, puis sur sa propre Fisker Karma. Depuis l’échec de cet énorme coupé 100 % électrique, il redessine des modèles avec une certaine réussite.

    Cet automne, avec l’appui de Galpin Auto Sports, il dévoilait The Rocket. Cette Mustang de nouvelle génération reprenait des idées de la Shelby GT500 de 1968.

    fisker-rocket-ford-mustang

    Pour Amelia Island, il prépare la Thunderbolt, une Aston Martin Vanquish revue et corrigée par ses soins. L’histoire pourrait simplement s’arrêter là… S’il n’existait pas un très lourd antécédent entre Fisker et Aston Martin !

    Henrik Fisker était le responsable du design d’Aston Martin au début des années 2000, sous la direction de Ford. Membre du Conseil d’Administration d’Aston Martin, il fut à l’origine des DB9 et V8 Vantage avant de quitter le groupe et de fonder Fisker Coachbuild.

    Parti, Fisker n’a que très modérément apprécié les déclarations de son ancien collègue Ian Callum. L’actuel directeur du design de Jaguar avait affirmé être le designer des DB9 et V8 Vantage. S’ils ont conjointement admis avoir travaillé ensemble sur la DB9, Fisker défend l’idée qu’il est le créateur unique de la V8 Vantage.

    fisker-thunderbolt-aston-martin

    Il semble que cette querelle de designers n’ait pas été du goût des nouveaux propriétaires d’Aston Martin. Et lorsque Fisker a demandé l’autorisation de travailler sur une Vanquish pour créer sa Thunderbolt, il a simplement essuyé un refus.

    Le Danois a choisi de se passer de cette autorisation… Et Aston Martin l’attaque maintenant pour violation de propriété intellectuelle : le dessin de la calandre et des logos sont directement visés !

  • Parisiens : foncez à Montlhéry !

    Parisiens : foncez à Montlhéry !

    A chaque grand salon parisien, les records tombent… Mondial de l’Auto, Rétromobile, ces événements marquent l’année automobile. Mais il y a bien d’autres façons de vivre cette passion sur quatre roues en Île de France. Je pense aux Coupes de Printemps sur l’historique Autodrome de Montlhéry.

    Je suis le premier à montrer mon impatience avant de pouvoir passer des jours dans les allées du Mondial de l’Auto tous les deux ans, à attendre que Rétromobile ouvre ses portes. Mais que dire lorsque les modèles inanimés des salons s’offrent un bon bol d’air, un peu de vitesse et des vocalises sur un circuit ?

    Lors de chaque édition, le Mondial de l’Auto et Rétromobile battent des records de fréquentation. Le Festival Automobile International et le très réussi Chantilly Arts & Elegance sont d’autres moments forts de l’année… Mais rien ne peut remplacer la vision de véhicules véhiculant !

    La Traversée de Paris et les Coupes de Printemps (pour se restreindre aux premiers mois de l’année en Île de France) ont le potentiel pour attirer des milliers de spectateurs, de tous âges.

    montlhery-coupes-printemps-aston-martin-db5

     

     

    Aujourd’hui, j’ai vu des Bugatti poussées au freinage, une BMW 3.0 CSL faire l’intérieur pour dépasser avant une chicane, le moteur Gordini de la Renault-Alpine A441 être aspergé au moment du démarrage, une Aston Martin DB5 montrer qu’elle était aussi rapide que belle… J’ai vu rouler des Lancia Stratos, Talbot Lago 2500, Lancia Flaminia Zagato Super Sport, Porsche Carrera Abarth, Panhard, Alfa Romeo, Facel Vega, Ferrari, Morgan, Triumph, Volvo…

    Avouez qu’une Bugatti dans un salon, c’est beau… Mais une Bugatti à l’attaque, c’est l’histoire en marche !

    montlhery-coupes-printemps-alpine-a441

     

     

    montlhery-coupes-printemps-02

     

     

  • Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Ce matin, Porsche a révélé sa 919 Hybrid, son fer de lance dans la conquête de la victoire aux 24 heures du Mans et du titre FIA WEC. Vu de loin, pas grand chose ne différencie le millésime 2015 du millésime 2014. De près, quelques modifications sont flagrandes, surtout sur la face avant et les extracteurs d’air sur les flancs. Il faut l’avouer, le résultat est du plus bel effet. Cette année, peut être que Porsche pourra ravir la victoire en terres mancelles à Audi. Il faut le dire, l’an dernier la belle de Stuttgart a tout de même tenu la dragée haute aux cousins de Ingolstadt. Dans la préparation de sa saison, l’équipe Porsche a d’ailleurs parcouru de nombreux kilomètres en essais sur les circuits de Aragon (Espagne), Sakhir (Bahrain) et Abu Dhabi (UAE). Après un round d’observation en 2014, Porsche est fin prête en 2015. Particularité, chacune des Porsche 919 Hybrid portera une couleur différente de sa soeur : la 19 sera blanche, la 18 sera noire et la 17 sera rouge, en hommage à la 917 victorieuse des 24heures du Mans 1970. NB : sur les photos suivantes, les numéros précédemment cités ne correspondent pas, car les 919 ne porteront des robes différentes que lors des 24 heures du Mans. Dommage.

     

    Porsche_919_Hybrid_2015_09

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_02

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_03

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_04

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_05

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_06

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_07

    Porsche_919_Hybrid_2015_header_08

  • Lancia quitte la France

    Lancia quitte la France

    Il y a quelques mois, Sergio Marchionne avait annoncé dans la presse que l’avenir de Lancia devait se restreindre à l’Italie… L’information s’officialise ce mois-ci avec un courrier envoyé à tous les concessionnaires français.

    Depuis le début du mois de mars, les 118 concessionnaires ont reçu une lettre de résiliation de leur contrat les liant à Lancia, avec un préavis de deux ans.

    Comme ce fut le cas récemment avec Chevrolet, les contrats de réparateurs agréés ne sont pas remis en cause pour assurer l’entretien des voitures en circulation.

    Seuls trois modèles sont au catalogue de Lancia, en France comme en Italie : Ypsilon, Delta et Voyager.

  • Chute d’audience pour Top Gear France

    Chute d’audience pour Top Gear France

    Le résultat d’audience d’hier soir ne fait que renforcer le côté exceptionnel de la diffusion des deux premiers épisodes du 18 mars… France-Allemagne : la revanche a réuni 670 000 téléspectateurs en direct.

    Cette audience (2,5 %, soit le septième rang hier) est un excellent résultat pour RMC Découverte, qui fait partie des chaines les plus jeunes de la TNT.

    Mais il est loin du caractère exceptionnel de la diffusion des deux premiers épisodes. Mercredi 18 mars, le tout premier Top Gear France avait réuni 926 000 personnes, avec un pic à 1 078 000 téléspectateurs pour 3,6 % de part d’audience.

    Diffusé dans la foulée, le deuxième épisode avait été regardé par 793 000 personnes pour 4,4 % de part d’audience.

    Cette soirée battait très largement le précédent record historique de la chaine, fixé le 11 février à 480 000 téléspectateurs par… un épisode de Top Gear UK !

  • Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    La BBC vient très officiellement d’annoncer le non renouvellement du contrat de Jeremy Clarkson. L’animateur ne sera plus aux commandes de Top Gear après une « attaque physique non provoquée ».

    Un communiqué publié par la BBC l’a confirmé cet après-midi. Tony Hall, le Directeur Général du groupe britannique, a affirmé que la décision n’avait pas été prise à la légère et qu’elle divisait l’opinion.

    Jeremy Clarkson avait été suspendu le 10 mars après une altercation avec un autre membre de l’équipe de tournage. Il s’avère que Oisin Tymon a été frappé par Jeremy Clarkson. La scène, mêlant insulte et agression physique, a duré une trentaine de secondes… durant lesquels Clarkson a – toujours selon l’enquête – annoncé à Tymon qu’il était viré.

    Tymon n’a pas fait part de l’incident à la BBC. C’est Clarkson, lui-même, qui en a informé sa hiérarchie.

    « Pour moi, la ligne a été franchie », commente Tony Hall. « Il ne peut pas y avoir une règle pour une personne et une règle pour une autre selon leur rang dans la société, leurs relations ou des considérations commerciales. »

    « Cette décision ne doit pas entacher l’extraordinaire contribution de Jeremy Clarkson à la BBC. J’ai personnellement été un grand fan de son travail et de Top Gear. »

    Au cœur de l’affaire, Oisin Tymon a déclaré : « Je remercie la BBC pour son enquête minutieuse autour de ce regrettable incident. J’ai travaillé pour Top Gear durant près de dix ans. Durant cette décennie, Jeremy et moi avons eu une relation très positive avec de beaux projets menés ensemble. C’est un talent unique et je sais que de très nombreux fans sont désolés de voir son engagement dans l’émission se terminer ainsi. »

    Lancé en 1977 sur un chaine locale de la BBC, Top Gear a pris son envol en 2002 avec une nouvelle formule diffusée sur BBC2. Aujourd’hui, la franchise est regardée par 350 millions de personnes à travers le monde. Le programme rapporterait environ 68 millions d’euros par an.

    Top Gear continuera à être diffusé en 2016. La situation de Richard Hammond et James May n’a pas été clarifiée. May a simplement changé son profil Twitter pour indiquer « Former TV presenter ».

    Une équipe est déjà mise en place pour trouver un remplaçant, ou des remplaçants à/aux présentateur(s)…

  • Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Selon la presse britannique, la BBC annoncera aujourd’hui la fin du contrat qui la lie à Jeremy Clarkson, présentateur vedette de Top Gear. Mais l’émission survivra et de nouveaux animateurs sont déjà visés.

    L’officialisation de cette décision devrait être fait par Lord Hall, Directeur Général de la BBC. L’un des principaux fans de Jeremy Clarkson n’aura, cette fois, rien pu faire après une altercation physique entre la vedette de la BBC2 et un assistant de production.

    The Telegraph croit savoir que la BBC avait déjà proposé le poste de Jeremy Clarkson à Chris Evans, présentateur du Breakfast Show de Radio 2, à l’automne 2014.

    L’avenir de James May et Richard Hammond n’est pas connu. Mais Jeremy Clarkson, approché par quasiment toutes les chaines de télévision britannique, pourrait rebondir chez… Netflix !

  • Adieu Land Rover Defender, merci Paul Smith.

    Adieu Land Rover Defender, merci Paul Smith.

    A l’origine créé sur une base de Jeep Willys dont il reprend le châssis, celui qu’on appelait d’abord Serie 1, Serie 2 et Serie 3 aura marqué l’histoire de l’automobile, tel une 2CV, une Jaguar Type E ou un VW Combi. Par son chic britannique ou son incroyable adaptation tous terrains, on aura vu le Defender partout à travers le monde, des beaux quartiers de Neuilly aux déserts les plus hostiles. Quelle administration n’a-t-elle pas utilisé un Defender ou un Serie 1/2/3 ? Aucune, les Defender aux couleurs des polices, pompiers, armées du monde sont nombreux. Mais cette fois, s’en est fini, le Defender tirera sa révérence l’an prochain, après 32 années de bons et loyaux services. Tristesse.

    Pour fêter cet adieu, impossible n’est pas anglais, c’est Paul Smith qui rend hommage au mythe. L’homme anobli par la Reine en 2000 a jeté son dévolu sur le plus cubique des véhicules modernes, le Mercedes Classe G n’étant qu’une pâle copie sans charme.

    Ce Defender un peu spécial s’est vu être habillé de 27 couleurs, sans pour autant utiliser le bayadère habituel multicolore qu’on a pu voir sur la MINI Paul Smith par exemple. Cette fois, quelques éléments du Defender ont été choisi et coloré par Paul Smith avec le SVO, Special Vehicle Operations, service des véhicules spéciaux de Land Rover.

    On en retrouve donc un Defender un peu bariolé, coloré, nouveau même. Un Defender, unique, produit à un seul exemplaire et qui fut révélé en la boutique Paul Smith, située au 9 Albemarle Street dans le chic quartier de Mayfair à Londres. Tout un symbole, and God save the Queen. Quand je pense que j’ai appris à conduire sur un Land Rover…

     

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_10

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_09

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_08

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_07

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_06

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_05

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_04

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_03

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_02

    LandRover_Defender_PaulSmith_2015_01

  • BMW Z4 GTLM : 40 ans après Sebring 1975

    BMW Z4 GTLM : 40 ans après Sebring 1975

    Samedi dernier, fut révélée une livrée un peu spéciale lors du Amelia Island Concours d’Elegance, dans le nord de la Floride. A l’occasion des 40 ans de la 1ère victoire de BMW Motorsport à Sebring en 1975, la BMW Z4 GTLM officielle de BMW of North America revêtira une livrée hommage à la BMW 3.0 CSL, identique à celle de la victoire de 1975. Fond blanc, aux lignes bleues, bleues marine, rouge, les couleurs sont caractéristiques à BMW Motorsport. Pour l’occasion, cette Z4 un peu spéciale portera d’ailleurs le même numéro qu’à l’époque, le 25. Le rendu est du plus bel effet.

    DCIM100GOPROG0040145.

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_02

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_03

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_04

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_06

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_07

    DCIM100GOPROG0050201.

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_09

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_10

    BMW_Sebring_40_BMW Z4 GTLM_11