Catégorie : Actualités

  • Golf R 400 ? Volkswagen avait fait plus fort !

    Golf R 400 ? Volkswagen avait fait plus fort !

    A Pékin, Volkswagen a dévoilé une Golf R 400. Une étude de sa berline compacte avec un moteur de 400 chevaux capable d’atteindre les 100 km/h en moins de quatre secondes. Mais la marque avait déjà fait mieux… Beaucoup mieux !

    Auto China 2014

    40 ans après la commercialisation de la première Golf, VW une Golf R 400. L’étude développe 100 chevaux de plus que la Golf R avec un design personnalisé qui fait référence à la Golf G60 Rallye sorti en 1988.

    Volkswagen Studie Golf GTI W12

    En 2007, lors du rassemblement de Wörthersee, Volkswagen avait présenté une Golf GTI doté d’un W12 bi-turbo de 6,0 litres de cylindrée… 650 chevaux et 750 Nm pour une vitesse de pointe de 325 km/h et un 0 à 100 km/h en 3,7 secondes.

    Volkswagen Studie Golf GTI W12

    Plus basse, plus large, elle fut et elle reste la Golf la plus incroyable assemblée par Volkswagen…

  • La Citroën C6 et l’Hydractive chez Dongfeng

    La Citroën C6 et l’Hydractive chez Dongfeng

    La Citroën C6 fut un emblème de la voiture haut-de-gamme à la française : une réalisation de très grande qualité avec des éléments perfectibles et un design très prononcé… Arrêtée il y a quelques mois après un échec commercial, elle revit en Chine sous l’appellation Dongfeng Numéro 1.

    En Europe, la Citroën C6 n’était jamais parvenue à se confronter aux Audi A6, BMW Série 5 ou Mercedes Classe E. En Chine, cette C6 redessinée a pour objectif de se frotter à l’Audi A6L et aux Toyota Crown et Hongqi H7…

    Cette fois, la Citroën C6 n’est plus aussi singulière. La face avant ressemble naïvement à une Volkswagen… Peut-être pour plaire aux notables locaux qui pourront ainsi délaisser Audi pour un constructeur chinois. Mais Dongfeng récupère surtout la suspension Hydractive conçue chez Citroën.

    L’avenir de la suspension hydropneumatique avait été scellé lors de la signature des accords entre PSA Peugeot Citroën et General Motors. Pour des questions de coûts, de masse et de rationalisation de gammes, l’historique innovation de Citroën avait été abandonnée. Impossible de justifier la différence de prix entre les sphères et quatre ressorts hélicoïdaux…

    Le retour du système chez Dongfeng va-t-il permettre de sauver la suspension Hydractive ? Et si les Chinois travaillaient sur son développement couplé à de nouvelles aides électroniques ? Il y a vraiment de quoi en (re)faire la référence mondiale.

  • La place forte de l’automobile est-elle devenue Pékin ?

    La place forte de l’automobile est-elle devenue Pékin ?

    Devenu le premier marché automobile mondial en quelques années, la Chine attise toutes les convoitises. Alors lorsque le principal salon national ouvre ses portes à Pékin, chaque constructeur s’y précipite pour dévoiler ses nouveautés.

    22 millions de véhicules vendus en 2013 avec une croissance insolente de 14 %. La Chine s’éveille et tire les principaux constructeurs présents sur son marché vers le haut. General Motors ou Volkswagen en profitent pour réaliser des profits faramineux tandis que ceux qui sont absents tirent la langue.

    Et même si l’économie chinoise montre des signes d’affaiblissement, que l’Etat veut s’attaquer à la pollution atmosphérique en ciblant l’automobile, le marché devrait encore croître de 10 % en 2014.

    De quoi profiter aux constructeurs étrangers qui commencent à présenter des modèles exclusivement réservés à la clientèle chinoise. Tant que les constructeurs locaux n’auront pas la capacité de proposer des produits aussi qualitatifs, les Américains, les Européens et les Japonais profiteront d’un immense marché.

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    Lexus NX, BMW X4, Mercedes SUV Coupé Concept, Audi TT Offroad Concept, Hyundai ix25 Concept, Land Rover Discovery Vision Concept, Lincoln MKX et même DS 6WR et Citroën C-XR, les SUV font concurrence aux berlines BMW Vision Future Luxury Concept, Honda Spirior Concept, Ford Escort, Honda Concept B, Volkswagen New Midsize Coupé, Concept, Nissan Lannia Concept, Kia K4 et les Peugeot 408 et Exalt… De quoi ne pas rougir face à Detroit, Tokyo, Genève, Paris ou Francfort.

  • La cinquième légende Bugatti est Black Bess

    La cinquième légende Bugatti est Black Bess

    Avec sa cinquième des six Légendes de Bugatti, la marque française fait revivre la Type 18 Black Bess de Roland Garros. Ce modèle très spécial est reconnu pour avoir été la première supercar homologuée pour la route.

    La Type 18 est l’une des Bugatti les plus importantes de l’avant-guerre. Son moteur 4 cylindres de 5 litres de cylindrée était capable de produire 100 chevaux et d’emmener la Type 18 à plus de 160 km/h. Des performances hors-du-commun à l’époque.

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    Ettore Bugatti fut l’un des pilotes des Type 18 engagées en compétition. En 1912, il remportait une victoire de catégorie au Mont-Ventoux. Seuls sept exemplaires ont été produits, dont un vendu à l’aviateur Roland Garros.

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    Le châssis 474 a été livré à Roland Garros le 18 septembre 1913. Cette Type 18 a été rebaptisée Black Bess en hommage à un cheval de course britannique. Elle est, aujourd’hui, l’une des trois seules Type 18 encore visibles, exposée au Musée Louwman de La Haye.

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    Comme toutes les Légendes de Bugatti, la Black Bess est basée sur la Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse avec son moteur W16 8 litres de 1 200 chevaux et 1 500 Nm. Ce roadster atteint 100 km/h en 2,6 secondes et 408,84 km/h en vitesse de pointe.

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    Peinte en noir, elle reçoit des ornements en or 24 carats. Dans l’habitacle, la Type 18 est dessinée sur le couvercle en cuir de l’espace de rangement arrière.

  • 80 ans de Traction Avant

    80 ans de Traction Avant

    Le 18 avril 1934 fut l’une des journées les plus importantes de l’histoire de Citroën. Réputé pour être un entrepreneur très ambitieux, André Citroën est devenu un industriel innovant en présentant la Traction Avant. Mais ce fut aussi le début de la fin de sa propre aventure.

    Pour la première fois, une voiture de grande série n’était pas pourvue d’un châssis classique. Et sa coque autoporteuse recevait une transmission aux roues avant. Déjà connue, cette technique était encore une fantaisie pour les autres constructeurs. Surtout : cette « Type 7 » se parait d’une carrosserie très originale, voire « moderne ».

    Une fois l’effet de la présentation dissipé, la Type 7 étonne. La coque autoporteuse et l’absence d’arbre de transmission révolutionnent la conduite. Le confort et la tenue de route relèguent les voitures du début des années 30 au stade de l’antiquité.

    Et pourtant : si l’idée est géniale, la réalisation est proche de la catastrophe. Le moteur 4 cylindres de 1 303 cm3 est trop peu puissant au goût des premiers clients. Et la fiabilité – surtout de la boîte mécanique – est trop souvent prise en défaut.

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    En quelques mois, la Type 7 évolue en Type 7 B puis en Type 7 S et les Type 11 et Type 22 arrivent le 1er octobre 1934.

    Cette Type 22 est le modèle de luxe dont rêve André Citroën. Proposée en berline, limousine, familiale, faux-cabriolet et roadster, elle reçoit un moteur V8 de 3 822 cm3 sous un capot plus long. L’aménagement intérieur est très flatteur… Mais la 22 CV ne sera jamais fiabilisée. A tel point que cette version haut-de-gamme n’entrera jamais en production. Citroën croule alors sous les dettes. Le projet est abandonné. Et tout s’effondre.

    Ce coup d’arrêt dans l’ascension fulgurante d’André Citroën se transforme en trou noir. L’un des fournisseurs de la marque porte ses créances devant les tribunaux. Il ne faudra que quelques semaines pour faire tomber André Citroën. Le 21 décembre 1934, Citroën est liquidé.

    Principal créancier de l’entreprise, Edouard Michelin se voit obligé de reprendre Citroën. Le nouveau conseil d’administration prend sa première décision : limoger André Citroën. Le créateur ne s’en remettra pas. Attaqué par un ulcère, il meurt le 3 juillet 1935.

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    Mais l’histoire de Citroën continue. Michelin apporte de nouvelles méthodes et Citroën parvient à gommer les défauts de la Traction Avant. Le modèle qui a précipité la fin d’André va sauver Citroën.

    Juste avant la guerre, les ventes commencent à progresser. La Traction Avant devient l’un des symboles de la France du début des années 40. Et lorsque la production reprend le 15 juin 1945, la Traction débute une seconde carrière pleine de succès durant encore douze ans ! Un culte…

  • Essai Jeep Cherokee : Turin, MI

    Essai Jeep Cherokee : Turin, MI

    Durant son histoire, Jeep a toujours conservé un style très fort, parfaitement identifiable. Mais sa vie capitalistique n’a pas suivi de parcours comparable. Depuis 2014, la marque de Detroit est une filiale à 100 % de FCA. Ce nouveau Cherokee est à cette image : il se montre aussi Américain dans son idéologie, qu’Italien dans son approche technique.

    1985 Jeep Cherokee Laredo

    Jeep, c’est d’abord une idée. Un véhicule tout-terrain capable de tout faire pour accompagner les Américains dans leur entrée dans la Seconde Guerre Mondiale. Suivant le cahier des charges du gouvernement, plusieurs constructeurs – Willys en tête – ont fabriqué ce qui allait devenir la Jeep. Car ce n’est qu’en 1950 que la marque fut déposée. Elle est ensuite passée de mains en mains, jusqu’à être une filiale de Renault dans les années 80. Vendu à Chrysler en 1987, Jeep est aujourd’hui une marque du nouveau groupe FCA… Donc FIAT.

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    Le design du Jeep Cherokee version 2014 marque une profonde rupture avec les précédentes générations. Et pourtant, les principaux détails de l’histoire de Jeep sont représentés. Vous vous souvenez de la grille de calandre à sept fentes de la Willys des années 50 ? Présente. Les passages de roues de forme trapézoïdales ? Présentes.

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    Conçu aux Etats-Unis, ce nouveau Jeep Cherokee repose pourtant sur des gènes italiens. La plate-forme est celle de l’Alfa Romeo Giulietta en version CUSW, dont le plus long empattement est partagé avec les Dodge Dart et FIAT Viaggio. Sous le capot, on retrouve des Diesel MultiJet montés en Italie avant d’être envoyés dans le Michigan où sont assemblés les Cherokee.

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    Le Cherokee n’en est pourtant pas latin. L’idéologie est entièrement américaine. « Go anywhere, do anything » N’y a-t-il pas plus américain comme concept ? Et c’est encore plus vrai pour la version Trailhawk, version haut-de-gamme aux capacités de franchissement décuplées, équipée d’un V6 3,2 litres Chrysler de 272 chevaux.

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    Trailhawk pour assommer la concurrence

    Ce Jeep Cherokee vise clairement le marché des SUV urbains, une clientèle qui roulait dans de gros breaks il y a encore une quinzaine d’années. Aujourd’hui, le marché est trusté par les BMW X3, Audi Q5 et Volvo XC60. Jeep cherche à les attaquer de front en rappelant que sa philosophie est de concevoir de vrais franchisseurs.

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    La version Trailhawk propose donc une boîte courte, une gestion du couple et un blocage du différentiel arrière. Grâce à la boîte courte (mode 4-Low), les arbres de transmission avant et arrière sont verrouillés. Le rapport de démultiplication passe à 2,92 : 1.

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    Le différentiel arrière autobloquant assure également davantage de motricité dans des conditions extremes. Et on ne parle pas forcément de météo défavorable. Cette fois, il est question de franchir des pentes à 70 % ou de passer des champs de pierres. Dans ce cas, un mode d’aide autorise le conducteur à se fier uniquement à l’électronique pour passer dans les endroits les plus délicats. On affronte ainsi des passages impressionnants à une vitesse comprise entre 1,6 et 8 km/h sans jamais toucher aux pédales.

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    Pour trouver de telles capacités en tout-terrain, il faut chercher du côté de Land Rover…

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    Turbo Diesel et boîte automatique à neuf rapports pour les autres

    Avant d’être étonné par les capacités du Trailhawk sur un terrain spécifique, il y avait eu quelques heures de conduite avec le MultiJet II (Diesel) de 170 chevaux couplé à une boîte de vitesses automatique à neuf rapports. A l’aise en ville malgré son gabarit, l’ensemble avouait rapidement ses limites dans les lacets montagneux menant de Monaco à l’Italie.

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    Même si les modèles vendus en Europe reçoivent des réglages spécifiques aux attentes des clients et aux contraintes locales, cette transmission développée par ZF n’est pas faite pour supporter une utilisation poussée, surtout pas en mode séquentiel. Une fois les cols passés, le Cherokee se régale des grands espaces pour étaler sa douceur. Lancé, le moteur parvient à se faire oublier et les neuf rapports s’enchainent sans à-coups.

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    Jeep a réalisé un effort tout particulier sur les équipements proposés. Afin de réellement pouvoir se confronter aux meilleurs modèles de la catégorie, la marque américaine a fait de gros progrès sur la présentation. Et même s’il reste une marge pour se frotter aux références, le Cherokee profite de nombreux équipements à des tarifs particulièrement étudiés pour faire venir les acheteurs.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Un Jeep Cherokee, c’est toujours culte. Mais à trop vouloir marquer une rupture pour gagner des parts de marché sur des concurrents qui n’en étaient pas, ce Cherokee se transforme. Les inconditionnels pourront peut-être regretter l’audace de certains traits mais ils s’y retrouveront dès qu’il faudra partir à l’aventure. Mais une question reste : est-il réellement possible d’être un vrai SUV urbain en conservant ses aptitudes de franchissement ? Le meilleur d’un monde peut-il vraiment être la référence dans l’autre ?

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    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :

    Modèle essayé : Jeep Cherokee Limited 2,0 l MultiJet II Jeep Active Drive I Auto 9 rapports
    Prix : 47 500 euros
    Moteur : Diesel, 4 cylindres, 1 956 cm3
    Puissance : 170 chevaux / 125 kW à 4 000 tours/minute
    Couple : 350 Nm à 1 750 tours/minute
    Transmission : quatre roues motrices, automatique à 9 rapports
    L/l/h (mm) : 4 624 / 1 859 / 1 670
    Poids à vide : 1 953 kg
    Capacité du coffre (l.) : 514 / 1 190
    Vitesse maximale : 192 km/h
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 7,1 / 5,1 / 5,8 / 7,8
    Emissions de CO2 : 154 g/km

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  • Chez FIAT, il faut rouler FCA

    Chez FIAT, il faut rouler FCA

    Toute grande entreprise globale doit avoir un patron fort et charismatique, à la limite du gourou. Dans l’industrie automobile, celui qui incarne le plus cet idée est Sergio Marchionne. On ne serait pas surpris d’apprendre qu’il est directement concerné par l’action menée il y a quelques jours sur le parking de Mirafiori.

    Site emblématique de la marque FIAT, Mirafiori a été l’objet d’une campagne de communication interne. Les voitures garées sur le parking ne faisant pas partie du nouveau groupe FCA ont été emballées d’une bâche transparente avec un cœur brisé et le message « Mi spezzi il cuore ».

    A l’heure où la Vieille Europe appelle à des sursauts nationalistes pour consommer localement et sauver ses emplois, cette opération aurait pu (aurait dû ?) être un immense succès marketing.

    Mais voilà. Les syndicats ont créé un scandale. Selon La Repubblicca, cette campagne de marketing non conventionnelle, menée en interne sur un parking réservé aux employés de l’usine, a pourtant été accueillie avec le sourire, parfois un peu de gène, par les salariés pris en défaut.

    FIAT a même renouvelé son offre de 26 % de réduction pour l’achat d’une voiture neuve proposée par le nouveau groupe rassemblant les marques de FIAT et Chrysler… Ce qui rassemble tout de même FIAT, Lancia, Alfa Romeo, Abarth, Maserati, Chrysler, Dodge, Jeep, Ram Trucks, SRT et dans une moindre mesure Ferrari (à 90 %) et Zastava (à 70 %).

    Mais les syndicats ont une nouvelle fois voulu s’opposer à Marchionne. Ils ont multiplié les communiqués critiquant l’opération. Pour eux, c’est une intrusion dans la vie privée « qui dépasse toutes les limites ». « FIAT a toujours été convaincu de pouvoir contrôler la vie de ses salariés et de faire d’eux ce que l’entreprise voulait. »

    Alors, clin d’œil amusant et intelligent de communication interne ou réflexion scandaleuse ?

  • Quand on n’a pas de pétrole…

    Quand on n’a pas de pétrole…

    On a des idées. Mais quand on n’a pas d’idées, on n’avance à rien. En Norvège, on a un peu de tout. Et on profite de suffisamment de ressources pour conserver un état providence qui participe au développement de la société et des individus.

    Le mois dernier, une voiture neuve sur cinq vendues en Norvège était électrique. 20,3 % du marché ! Ce marché reste assez mince par rapport à d’autres pays (dont la France) mais ce sont quand même 3 048 véhicules électriques qui ont été immatriculés.

    Pour comparer, le même ratio en France nous ferait atteindre 36 000 véhicules électriques sur l’unique mois de mars. Dans la réalité, nous atteignons l’incroyable score de 709 voitures malgré des campagnes de communication sans fin.

    Y a-t-il une recette miracle ? Miracle ? Non, juste une politique incitative intelligente. En Norvège, rouler avec un véhicule électrique permet de profiter de nombreux petits avantages.

    Les parkings et les péages urbains sont gratuits, les recharges également. Il est possible de passer par les voies de bus. Et, plus simple qu’un bonus coté administratif, les véhicules électriques sont exemptés de TVA (ce qui n’est pas toujours favorable au consommateur par rapport à la France mais plus progressif).

    Tesla et Nissan se partagent une grande partie du marché. Renault débarque seulement pour proposer sa ZOE.

    Alors, quand va-t-on faciliter la vie des conducteurs de voitures électriques en France ?

    Le classement des ventes de voitures électriques en Norvège en mars 2014
    1 494 Tesla Model S
    581 Nissan LEAF
    379 Volkswagen e-up!
    336 BMW i3
    114 Citroën C-Zero
    144 autres modèles

  • L’argus : 87 ans de cotation

    L’argus : 87 ans de cotation

    Depuis quelques jours, les nouveaux locaux du Groupe Argus sont terminés. Installé depuis deux ans rue des Petits Hôtels dans le Xe arrondissement parisien, le groupe profite enfin d’un immeuble totalement rénové. Une « belle occasion » de visiter l’un des piliers de l’automobile en France.

    Le 15 septembre 1927, Paul Rousseau propose les premières estimations de la valeur des véhicules de seconde main. Figure du sport et de la presse, ce Girondin transpose la cotation des chevaux vue dans un journal anglais à l’automobile dont les ventes explosent à la fin des années 20.

    Il reçoit le soutien financier Ernest Loste et demande au Bureau Veritas d’élaborer un système de cotation du marché de seconde main. Trois ans plus tard, L’argus calcule les cours en interne. La cote officielle de L’argus est née.

    Mais L’argus n’est pas seulement un outil de cotation. D’abord sous la forme d’un journal de huit pages, il devient une référence pour s’informer sur un marché qui regroupe près d’un million de véhicules en France et dont Paul Rousseau affirme qu’il va doubler rapidement.

    Le premier numéro présente 246 lignes de prix pour 56 modèles différents sur une demi-page. Rapidement attaquée par les professionnels, cette cote devient néanmoins implicitement « officielle » lorsqu’elle est citée par les circulaires officielles durant la guerre.

    Pourtant, jamais la cote de L’argus n’a été gérée autre part qu’à l’intérieur des murs de l’hebdomadaire. Aujourd’hui encore, ils sont une dizaine à élaborer les cotes selon une multitude de paramètres de plus en plus nombreux et précis.

    Et les acheteurs, les vendeurs et les constructeurs continuent de s’y référer lors des transactions. Un pilier de l’automobile française…

    Pour L’argus ?
    Cette dénomination est une dérivée du géant de la mythologie grecque Argos Panoptès. Fort d’une centaine d’yeux, sa vigilance ne pouvait être prise en défaut.

  • Les Chinois pressent Dongfeng

    Les Chinois pressent Dongfeng

    La France met PSA Peugeot Citroën sous pression ? Ce n’est rien par rapport à la Chine au sujet de Dongfeng. La presse se déchaine autour de l’accord ratifié la semaine dernière autour du groupe sochalien. Les Echos ont réalisé une revue de presse.

    La presse chinoise s’interroge sur la prise de participation de Dongfeng dans PSA Peugeot Citroën. Les 800 millions d’euros déboursés sont chers payés pour ne récupérer que 14 % des bénéfices d’une entreprise qui n’en réalise pas.

    Pour Xinhua, l’accord actuel ressemble davantage « à un crédit qu’à un investissement ». Afin de profiter de ce rapprochement, le site Sina Automobile affirme que Dongfeng doit « effectuer des percées technologiques grâce à PSA Peugeot Citroën pour que cet accord soit une réussite ».

    Même façon de voir dans les colonnes du quotidien économique Chutian Jin Bao qui souligne que Dongfeng doit profiter des technologies du groupe français mais aussi des méthodes de gestion et de management… Tout en rappelant que « les Européens et les Américains sont généralement extrêmement vigilants lorsqu’ils coopèrent avec les Chinois ».

    Et de conclure sèchement : « la meilleure opportunité pour prendre la mer est d’emprunter un bateau ».

    Dongfeng n’est pas là que pour ouvrir des lignes de crédit à PSA Peugeot Citroën. Et la Chine sera vraiment vigilante sur ce point. Est-ce que la France et le groupe aura la volonté et les moyens de ne pas s’offrir à cet actionnaire minoritaire ?

  • Un constructeur sort ses griffes

    Un constructeur sort ses griffes

    Peugeot est une marque résolument sportive. Il n’y a qu’en France que le Lion a perdu de cette image malgré un engagement quasiment continu en rallye, rallye-raid, endurance, F1, encore rallye, encore endurance et j’en passe. Avec sa nouvelle définition R et l’annonce de son retour au Dakar, Peugeot ressort les griffes.

    18 janvier 2012… Annonce au cœur de l’usine Peugeot Sport de Vélizy. Dans quelques minutes, un communiqué va officialiser l’arrêt du programme 908 en endurance. Alors que la nouvelle voiture est prête, celle de la revanche, celle qui doit faire oublier 13,8 secondes… Tout s’arrête.

    PSA Peugeot Citroën traverse une grave crise. Moins de six mois plus tard, le groupe annonce la fin de la production sur le site d’Aulnay-sous-Bois. A Vélizy, on s’occupe avec les modèles de compétition-clients. On se concentre sur les développements de 208 Rally Cup et de la 208 T16 en rallye et sur la RCZ Peugeot Sport en circuit. Mais il faut se diversifier.

    L’absence de grand programme officiel permet de réfléchir à de nouvelles idées. Peugeot Sport s’empare du développement de la RCZ R, le modèle de série le plus puissant de la marque avec 270 chevaux sur les roues avant. Et on cherche à faire des coups à défaut de se relancer à la conquête de titres mondiaux.

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    Le projet idéal se dessine en 2013. Pour accompagner le lancement de la Peugeot 208 GTi, pourquoi ne pas concevoir une nouvelle voiture de course ? Avec un budget limité et des pièces de 908, Peugeot Sport conçoit une voiture pour Pikes Peak. Total, Red Bull, Michelin sont conquis. Un moteur de 875 chevaux est installé dans un châssis pour une masse total de 875 kilogrammes. Et surtout, logique de groupe, l’icône Sébastien Loeb est enrôlé.

    L’absence de rivalité dans le Colorado n’est pas un problème. Peugeot avait gagné Pikes Peak avec Ari Vatanen et Robby Unser en 1988 et 1989, Peugeot gagne à nouveau en 2013 avec Sébastien Loeb. Et l’extraordinaire 208 T16 Pikes Peak part faire une tournée des usines et des salons pour faire perdurer le rêve. Le coup marketing est un cas d’école.

    L’histoire ne dure que quelques semaines. Quelques semaines qui permettent de laisser passer la crise. Désormais, PSA Peugeot Citroën ne regarde plus vers le bas. PSA Peugeot Citroën accueille de nouveaux actionnaires, un nouveau patron-pilote. Il est temps d’avoir davantage d’ambitions.

    Ambition oui, mais victoire assurée

    Il n’existe pas une infinité de disciplines en sport automobile. Avec Pikes Peak, Peugeot avait déjà joué à la marge. F1, WRC, WEC, WTCC, les quatre championnats du monde actifs en 2013 n’étaient pas envisageables. Le retour sur investissement du nouveau calendrier de rallycross n’est pas quantifiable. Reste le Dakar.

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    Avec une gamme de plus en plus « crossover » et des marchés importants en Amérique du Sud, le Dakar est une épreuve incontournable pour Peugeot. Et une course sans constructeur officiellement engagé.

    Et si la marque lance tardivement son programme pour l’édition 2015, les moyens sont réels. Total, Red Bull et Michelin, les partenaires de Pikes Peak sont encore là. La 2008 DKR va profiter de toute l’expérience et de l’expertise des quatre fois vainqueurs du Dakar, des cinq fois Champions du Monde des Rallyes et des trois fois vainqueurs au Mans.

    Surtout, ce qu’il se fait de mieux en matière d’équipages est engagé. Deux pilotes sont déjà annoncés. Avec Carlos Sainz, Peugeot a la star hispanophone et le metteur au point. Cyril Despres est un pari. Mais avec cinq Dakar gagnés à moto, le Catalan d’adoption connaît parfaitement l’épreuve et se sent prêt à suivre les traces de Stéphane Peterhansel.

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    Un troisième, l’actuelle référence, devrait arriver le 1er juin, dès la fin de son contrat avec MINI. On le murmure, on l’attend.

    La voiture sera dévoilée lors du Salon de Pekin lorsque la 2008 de série entrera dans les concessions chinoises. Et elle sera en course en janvier en Argentine, en Bolivie et au Chili, quand les bons de commandes seront ouverts en Amérique Latine.

    Décidément, Peugeot joue parfaitement sa partition marketing et communication autour de ses projets sportifs. Reste à gagner en course. Mais ça, ce ne devrait être qu’une formalité.

  • Alfa Romeo engage deux Giulia au Tour Auto

    Alfa Romeo engage deux Giulia au Tour Auto

    Apparue il y a cinquante-deux ans, l’Alfa Romeo Giulia devrait être l’une des pièces maîtresses de la nouvelle gamme annoncée dans quelques semaines. Pour nous faire patienter, Alfa Romeo France engage deux Giulia d’époque au prochain Tour Auto. Le programme a été présenté au MotorVillage sur les Champs-Elysées.

    En vrai amoureux de l’automobile classique, Grégory Galiffi a répondu à l’invitation d’Alfa Romeo pour participer à l’épreuve organisée du 7 au 12 avril entre Paris et Marseille.

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    Le présentateur de Direct Auto sur Direct 8 se voit confier une Giulia Super de 1971. La seconde voiture est une Giulia 1600 1970 pour Jean-Christophe Batteria de France 3 et Isabelle Léouffre de Paris-Match.

    Trois cents voitures sont attendues au Tour Auto 2014.