C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jean-Pierre Beltoise… Nos pensées vont à Antho et à toute la famille Beltoise. En forme d’hommage, j’avais pensé à une simple énumération du palmarès de l’éclectique pilote français. Mais Jean-Pierre Beltoise représentait bien plus que ces victoires.
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Dans un mois, une nouvelle Renault !
Le 2 février 2015, nous serons face à l’une des grandes nouveautés de ce début d’année… Renault lèvera le voile sur son premier crossover compact.
Dans son numéro 1373, Auto Plus en imagine la ligne. Quant au nom, l’hebdomadaire mise du Djeyo, sans éliminer Rancoon et Mégane SUV… Mais quel pourrait être le nom de la future Renault ? Je m’étais déjà posé la question !
Placé au dessus du Captur, il devrait être disponible en cinq et sept places avec un prix d’appel inférieur à 25 000 euros.
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Nouveauté : Opel Corsa
Comment qualifier une nouvelle voiture ? Faut-il que la plateforme soit vraiment nouvelle ? Peut-on considérer qu’un simple lifting entraine un changement de génération ? Opel vise entre les deux avec la « nouvelle » Corsa.
Il y a quelques mois, General Motors et PSA avaient signé un accord pour développer leurs citadines en commun. Le projet n’a jamais vu le jour… Opel a donc dû sortir une nouvelle Corsa par ses propres moyens.
Faire du neuf avec du vieux
Pas de nouvelle plateforme, pas de modules chers aux autres marques allemandes, Opel a repris sa Corsa et l’a remise au niveau. La tâche est importante. La marque compte sur sa citadine pour un quart de ses ventes… Et le segment est surchargé en Europe.
Centre de gravité abaissé, suspensions et direction revues… Le comportement routier diffère totalement de l’ancienne génération. Et si les Diesel restent les 1,3 litre 75 et 95 chevaux, un 3 cylindres essence de 1,0 litre turbo de 115 chevaux emprunté à l’ADAM est tout à fait dans l’air du temps.
Si le profil ne progresse pas, les faces avant et arrière héritent d’un coup de jeune. Le dessin de la calandre et des phares ne laissent aucun doute sur l’origine de cette nouvelle Corsa…
Premier prix à 11 990 euros… Et 17 990 euros pour la version 1,0 litre turbo.
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Une année d’essais
Avant d’entamer une nouvelle année pleine de chevaux et de dm3, voici quelques liens à retenir pour revivre une année d’essais avec AUTOcult.fr. Attachez-vos ceintures !
Alfa Romeo Giulia TI Super
Alfa Romeo Spider
Alfa Romeo MiTo
Audi S1
Audi A3 Sportback e-tron
Audi TT
Audi RS Q3
BMW Série 2 Active TourerChevrolet Trax
Chevrolet Cruze
Citroën C4 Cactus
Citroën C4 PicassoHyundai Veloster
Hyundai iX35 Fuel CellMazda3
Mazda MX-5 Open Race
Mercedes SLS AMG
MINI Cooper 5 portesNissan Micra
Nissan Pulsar
Nissan QashqaiRenault Eolab
Renault Twingo
Renault ZOE
Renault Clio R.S. 200 EDC
Renault Mégane Coupé Cabriolet
Renault Laguna CoupéVolkswagen Jetta
Volvo V60
Volvo XC60Et aussi :
Des Jeep, une Porsche 997 GT3 RS et une Ferrari 458 Speciale et des Mercedes AMG… -
Mais de qui se moque-t-on avec les péages ?
Evidemment, la question ne permet qu’une seule et unique réponse : de nous ! Tandis que nos gouvernants ont ciblé les sociétés d’autoroutes, coupables de dégager « trop » de bénéfices (!), les idées fusent pour remanier le coût des déplacements sûrs en France.
Je ne vais pas ressortir les statistiques sur le nombre d’accidents sur les autoroutes à péages pour le comparer à notre « brillant » réseau secondaire… De toute façon, notre gouvernement ne s’est jamais appuyé sur ces données pour mener sa politique de sécurité routière. Les radars fixes sont très officiellement placés dans des zones accidentogènes (et elles doivent être nombreuses ces zones sur les autoroutes limitées à 130 km/h !).
Revenons à l’actualité… 152 députés PS ont demandé la dénonciation des contrats de concession signés avec les sociétés d’autoroute. Quand on est en position de force, pourquoi ne pas s’en servir. Admettons.
Pour détourner le débat, les sociétés d’autoroute ont émis une idée qui a fait rêver nos ministres. Selon Le Figaro, la proposition d’une tarification différenciée pour les véhicules les moins polluants a été reçue pour Alain Vidalies, actuel Secrétaire d’Etat chargé des transports. Sur RMC, il annonçait « L’Etat souhaite qu’il y ait des encouragements pour les véhicules hybrides et électriques » et « il n’y aura pas de péage punitif pour les véhicules Diesel ».
Existe-t-il le moindre intérêt à créer un tarif spécifique (même une gratuité) pour les véhicules électriques sur les autoroutes à péage ? A part avec une Tesla Model S qui peut prétendre dépasser les 300 kilomètres à 130 km/h stabilisés, aucune voiture électrique ne peut atteindre 150 kilomètres d’autonomie sur autoroute.
Alors aidons les hybrides ! Mais bien sûr… Quelle pourrait être la pire définition technique pour une voiture destinée à rouler sur autoroute ? Réponse : d’être bloquée à 130 km/h avec un moteur à combustion interne, en partie occupé à trainer une batterie d’une centaine ou de deux cents kilogrammes totalement inutile dans ces conditions !
Et quel doit être le moteur le plus vertueux pour couvrir des centaines de kilomètres de la sorte ? Pour un anti-Diesel comme moi, c’est facile : un bon moteur Diesel qui tourne comme une horloge, un Euro6 avec les filtres nécessaires.
On peut toujours balancer des idées pour briller en société… Mais il ne faut pas se moquer du monde !
(Et imaginez le chantier pour mettre ça en place. Comment automatiser la tarification ? Un bon moyen de revenir à la vignette qui deviendrait électronique ? Et une gestion comme les portails ecotaxe nous guettent…)
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Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche
Tel un retour au source, les GT reviennent en rallyes, encouragées par la réglementation R-GT lancée en 2011 et la coupe FIA R-GT spécialement créée pour 2015. Ce FIA R-GT sera l’une des grandes attractions du rallye mondial cette année, établi sur cinq rallyes typés asphalte des FIA WRC et FIA ERC : Rallye Monte-Carlo, Ypres Rally, Rallye Deutschland, Rallye International du Valais et Tour de Corse.
En tant que grande marque du Grand Tourisme, Porsche est la marque la plus représentée en ce championnat R-GT. Revue des troupes, bien motivées, avant la première manche de cette coupe : le Monte-Carlo, sacré morceau de bravoure à prévoir en Porsche.
Le pilote français Romain Dumas est là en chef de file, lui représentant officiel de la marque de Stuttgart. On peut l’assimiler ici à un pilote de rallye officiel puisqu’il est soutenu par Porsche France. Il est engagé au volant de sa Porsche 911 GT3 RS 4,0l RGT, suivie par sa propre équipe RD. Mais un rallye enneigé comme le Monte Carl’ n’est pas sa discipline de prédilection, lui plus habitué au tarmac des circuits du monde entier. Ce sera d’ailleurs sa première participation au Monte-Carlo. Sa Porsche portera une livrée hommage à Bjorn Waldegard, vainqueur du Monte-Carlo 1970.
Dumas aura donc fort à faire pour contrer François Delecour, engagé avec le spécialiste britannique Richard Tuthill. Le Français, vainqueur du Monte-Carlo en 1994, participera avec « quasi certitude à toutes les manches asphalte du Mondial pour décrocher le titre de la catégorie RGT. » Le ton est donné, FreineTard n’est pas mort et enterré.
Aux deux Français, s’ajoutera une des légendes belges du rallye : Marc Duez. Ce ne sera pas sa première participation au Monte-Carlo en Porsche. L’an dernier, il le disputait déjà au volant de sa Porsche 996 GT3 RGT. Entre sa connaissance de sa Porsche, son grande expérience et sa connaissance du terrain, il pourrait bien tirer son épingle du jeu à Monaco.
Pour rappel, ce ne sont pas les débuts de Porsche ici à Monte-Carlo. La marque allemande a écrit de belles pages de son histoire sur cette classique hivernale, où elle a remporté 4 éditions :
1968 – Vic Elford & David Stone – Porsche 911 T15
1969 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
1970 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
1978 – Jean-Pierre Nicolas & Vincent Laverne – Porsche 911 Carrera 3,01968 1969 1970 1978 Les temps ont changé, Porsche ne pourra plus viser la victoire mais si la météo est clémente et que les routes sont sèches, prudence aux stars du WRC : quelques Porschistes pourraient jouer les troubles fêtes !
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Découverte : la russe Kamaz
Qui suit le Dakar ne peut pas dire qu’il n’a jamais entendu parler de Kamaz. Il faut tout de même dire que nous avons surtout été habitués à entendre parler de Peugeot dans les années 80 (4 victoires), de Citroën dès 91 (4 victoires) puis de Mitsubishi (12 victoires), de Volkswagen (3 victoires), et ces dernières années de MINI (3 victoires) et à nouveau Peugeot cette année. Kamaz, marque et concurrent camion, a tout de même marqué les esprits, avec pas moins de 12 victoires. Mais Kamaz c’est quoi ?
Kamaz est une marque russe de camions poids-lourds, bus, fondée en 1969. Kamaz (normalement écrit KamAZ) est l’abréviation en russe de Камский автомобильный завод, Kamski avtomobil’ny zavod, signifiant « usine automobile de la Kama ». Elle appartient aujourd’hui à 37,8 % au gouvernement russe (Vladimir ne déconne pas avec les camions), 33,2% à titre propre et à Daimler AG, pour 11 %. Le groupe allemand a en effet investi en la marque depuis 2008, devenant son partenaire industriel. Il ne serait donc pas étonnant de retrouver sous la marque Kamaz d’anciens camions Mercedes rebadgés. Créée sous l’ère soviétique, Kamaz a donc su durer et se développer, contrairement à bon nombre de sociétés de l’époque. Elle propose aujourd’hui une trentaine de véhicules lourds, fabriqués à destination civile, professionnelle ou militaire : camions en tous genres, camions de pompier, camions benne, camions frigos, autobus etc.
La visibilité de cette marque emblématique est aujourd’hui assurée par le sport et particulièrement le Dakar. La première victoire Kamaz y remonte à 1996. Depuis, Kamaz s’est imposé comme le camion idéal pour remporter la classique africaine puis sud-américaine. On compte aujourd’hui pas moins de 12 victoires au Dakar pour Kamaz. Vladimir Chagin, son pilote emblématique est d’ailleurs le pilote le plus titré du Dakar, avec 7 victoires au classement général. Il devance ainsi Stéphane Peterhansel (6 victoires moto, 5 victoires auto), Cyril Neveu & Cyril Despres (5 victoires moto chacun), Ari Vatanen (4 victoires auto). Pas mal non ? Le 4 janvier prochain, Kamaz sera à nouveau au départ du Dakar, avec 4 camions engagés. L’objectif est simple : la victoire. -
Essai Audi TT : culte contemporain
Il est évident que le culte automobile n’est pas un monopole du passé. Je vous parlais récemment du Nissan Qashqai, référence de la dernière décennie… Avec l’Audi TT, nous sommes en face d’un autre objet de culte contemporain. Peut-être moins révolutionnaire, mais beaucoup plus craquant !
L’essai de la troisième génération d’Audi TT était l’un de mes objectifs de 2014. Il a été atteint en fin d’année !
Si la globalisation domine le monde, ce sont bien des initiatives locales qui mènent à l’arrivée de nouveaux modèles de niches. Et les Etats-Unis sont souvent en première ligne lorsqu’il s’agit de laisser libre cours à la passion…
Il y eut l’extraordinaire Mercedes 300 SL dont les mille premiers modèles furent payés par Max Hoffman, un concessionnaire américain, ou, plus proche de nous, la Mazda MX-5 dont l’idée a été proposée par un journaliste. Pour sa TT, Audi a aussi travaillé avec les Etats-Unis pour sortir ses coupés et roadsters.
Au printemps 1994, les studios de design Audi installés en Californie lancent le projet d’un concept de petit coupé. Durant dix-huit mois, J Mays (Audi 100 passé chez Ford), Thomas Freeman (Dodge Tomahawk), Peter Schreyer (Kia), Hartmut Warkuss (Bugatti Veyron), Martin Smith (Ford) and Romulus Rost (habitacle) mettent en commun leur savoir-faire pour donner forme à l’idée.
Le Concept TT est présenté en 1995 en reprenant le nom d’une NSU commercialisé dans les années 1960. TT signifiait alors Tourist Trophy, l’extraordinaire course de l’Île de Man lors de laquelle les motos NSU s’étaient illustrées.
Le style de concept trouve un écho. Trois ans plus tard, Audi dévoile la version définitive du TT (8N). La ligne s’éloigne des silhouettes définies des autres modèles de la marque. Elle plait mais ses courbes ne génèrent pas suffisamment d’appuis sur le train arrière. Plusieurs accidents sont imputés à ce manque aérodynamique. Aux Etats-Unis, cette mauvaise publicité fait baisser les ventes. La marque allemande réagit avec une mise à jour des réglages de suspensions, l’ajout d’une lame aéro à l’extrémité du coffre et la généralisation de l’ESP.
Sous le capot avant (contrairement à la NSU dont le moteur était à l’arriere), la TT reçoit une large gamme allant d’un 4 cylindres 1,8 litre turbo de 150 chevaux à un 6 cylindres en V 3,2 litres de 250 chevaux associé à une transmission quattro.
La seconde génération s’inscrit totalement dans la lignée de la première. Si la TT s’allonge de 12 centimètres, s’élargit aussi de 12 centimètres et grandit d’un centimètre en hauteur, elle profite d’un châssis fait de 69 % d’aluminium pour perdre une cinquantaine de kilogrammes.
Les lignes extérieures conservent les codes de la TT en s’adaptant un peu plus aux angles Audi. A l’intérieur, la nouveauté est la disparition du cache « TT » de l’autoradio, remplacé par l’écran de la console centrale.
La gamme de moteurs reste aussi large : d’un 4 cylindres TFSI de 160 chevaux à un 5 cylindres TFSI de 360 chevaux. Surprise, un 2,0 litres TDI de 170 chevaux fait également son apparition tandis que la marque gagne les 24 Heures du Mans en Diesel.
Après un demi-million de coupés et de roadsters vendus, Audi lance une troisième génération toujours aussi iconique. La ligne conserve la même signature en s’alignant avec les nouveaux codes des quatre anneaux. Angles, calandre, phares et feux, le TT souligne de plus en plus son rapprochement avec le reste de la gamme Audi. Malgré une filiation bien présente, le coupé présente une forme beaucoup plus tendue, plus horizontale que son prédécesseur.
Le châssis est plus léger et plus rigide. Ça, c’est pour les chiffres. Au volant, et sans jouer au pilote, le train avant s’inscrit magnifiquement. Sans faire l’idiot, impossible de sous-virer bêtement. La nouvelle définition technique et le système quattro jouent pleinement leur rôle. Ça gratte à l’avant et ça pousse à l’arrière. Tout ce que l’on peut aimer pour enchainer les virages serrés.
Sous le capot du TT S line 2.0 TFSI quattro S tronic, Audi place un quatre cylindres de 230 chevaux. Evidemment, d’autres voitures sont plus puissantes sur le marché. Mais c’est aussi le grand avantage de ces coupés. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher des centaines de chevaux pour profiter de belles relances (même à 1 410 kg) et de puissance à 6 000 tours/minute.
Mais c’est surtout à l’intérieur de l’Audi TT fait sa révolution. Loin de la mode de l’écran central, le coupé dévoile un Virtual Cockpit dédié au conducteur.
Le Virtual Cockpit, c’est une ré-vo-lu-tion ! En tant que tel, il n’apporte rien de neuf en termes d’informations… Mais la présentation est unique, réussie : donc une nouvelle référence. Tout bouge, quasiment tout est paramétrable. On peut placer sa propre carte SIM dans la voiture pour charger Street View et se repérer en direct. Le tout se pilote facilement avec la molette centrale et les boutons du volant. Il faut un peu de temps pour établir sa propre configuration et se sentir à l’aise… Ensuite, ça devient indispensable.
Mais restons clair : le TT est une voiture conçue pour être conduite. Le Virtual Cockpit est placé directement derrière le volant. Inutile de croire que le passager va pouvoir jouer avec l’écran… Même si l’affichage s’étale sur 12,3 pouces, il n’est pas conçu pour être lu sans être en face.
Au rayon des réussites du nouvel habitacle, la commande de climatisation est directement intégrée dans les diffuseurs d’air. Ça n’a l’air de rien mais c’est un gain de place et de boutons plus qu’appréciable. Et quand on voit que certains constructeurs sont sur le déclin sur le point de la qualité perçue, Audi poursuit sa marche en avant : l’intérieur du TT est une très belle réalisation.
L’AUTO est-elle cult ?
Impossible de ne pas y voir une voiture particulièrement aboutie. L’habitacle est novateur et réussi, le châssis est excellent, l’ensemble moteur – boîte s’accorde parfaitement. A environ 50 000 euros, personne ne propose un package aussi complet. Seuls les anti-Audi repousseront sans réflexion ce TT pour lui préférer des modèles dont ils transformeront les défauts en louanges. L’Audi TT est bel et bien un modèle culte !
Sans intérêt/Sans conviction/Dans la moyenne/Mérite le détour/Exceptionnel/ AUTOcult !Quelques données :
Modèle essayé : Audi TT 2.0 S line 2.0 TFSI quattro S tronic
Tarif : 49 700 euros
Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo, 1 984 cm3
Puissance (ch/kW) : 230 / 169 à 4 500 tours/minute
Couple : 370 Nm à partir de 1 600 tours/minute
Transmission : quatre roues motrices quattro, boîte de vitesses automatique à double embrayage S tronic à 6 vitesses
L/l/h (mm) : 4 177 / 1 832 / 1 353
Poids à vide : 1 410 kg
Capacité du coffre (l.) : 305 – 712
Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 8,3 / 5,4 / 6,4
Emissions de CO2 : 149 g/km
0 – 100 km/h (s) : 5,3 -
Dakar 2015 : Renault Argentine aux avant-postes avec Duster
Depuis sept ans, le Dakar a pris la route de l’Amérique du Sud, devant quitter l’Afrique et son climat politico-militaro-terrorismo difficile. Trouvant terre d’asile en Argentine depuis 2009 avec une pause au Pérou en 2013, le Dakar a su trouver une identité différente, tout en restant proche de son ADN originel. Ce changement n’a pas modifié l’impact créé par cette course et de nombreuses marques auto et moto s’y sont investis. Volkswagen, MINI, Toyota, Hummer, Yamaha, Honda pour les principales, jusqu’à ce qu’en 2013, Renault revienne officiellement via sa direction argentine et le Duster.
Qui aurait parié de voir un jour un Duster en course ? Pas grand monde, il faut le dire.
Il s’agit là d’un projet important pour la marque au losange puisqu’en Argentine, la marque Dacia n’existe pas. Les modèles de la marque low-cost y sont commercialisés sous le losange. Un projet si important que Renault Sport Technologies apporte son aide à Renault Argentine. L’objectif de Renault Argentine est clair pour Renault Duster Team : le top 10. Certes optimiste mais bien réalisable pour l’équipe qui est aujourd’hui forte d’une expérience de 2 ans de compétition. Le Duster terminait quatorzième du Dakar l’an dernier, vingt-neuvième lors de ses débuts l’année précédente. Pour cela, Renault Sport a mis la main à la patte, fournissant son expérience, motorisant le Duster d’un moteur V8 issu de l’Alliance Renault-Nissan, développant 380 chevaux. De quoi défendre au mieux les couleurs du losange sur le plus célèbre des rallyes-raid.
Le 4 janvier prochain, deux Renault Duster prendront le départ du Dakar 2014 pour une boucle longue de 9000 kilomètres, 13 étapes, ayant pour ville départ et ville arrivée, Buenos Aires.
316 – Emiliano Spataro / Benjamín Lozada – Renault Duster Dakar
317 – José García / Mauricio Malano – Renault Duster Dakar -
Essai Nissan Pulsar : le retour de la revanche
Au cœur d’une période particulièrement difficile, Nissan avait décidé de prendre à contre-pied le marché européen en abandonnant le segment si concurrentiel des berlines compactes pour inviter le « crossover ». Maintenant que Nissan est au-dessus des 4 % de part de marché sur le Vieux Continent, il est temps de s’attaquer – de front – aux stars locales !
Nissan a construit son succès sur des modèles plutôt décalés. La gamme de crossovers a porté la marque en ouvrant un nouveau segment. Aujourd’hui, Qashqai, Juke et Note sont les trois modèles les plus vendus par Nissan en Europe. La marque profite également de voitures emblématiques, la 370Z et la GT-R, ainsi que des versions Nismo.
Avec la Pulsar, Nissan attaque pourtant de front les références du marché européen. Face aux Volkswagen Golf et Ford Focus, les deux best-sellers du segment C, la marque japonaise se veut rassurante.
Pas de contre-pied, pas de fantaisie à la Cube (une voiture craquante qui n’a pas trouvé sa clientèle), la Nissan Pulsar se veut une berline compacte typique pour le marché européen. Le profil est passe-partout avec une face avant doucement agressive et un arrière plutôt massif.
Dans l’habitacle, Nissan suit ses principes. Là encore, pas d’extravagance. La Pulsar joue sur les équipements avec un grand écran, un régulateur adaptatif et l’alerte de franchissement de ligne.
Sur la finition Tekna, un ensemble de caméras à 360° permet de visualiser les abords de la voiture au moment de se garer. Vite indispensable.
La planche de bord gagnerait à recevoir des matériaux un peu plus qualitatifs pour s’affirmer sur le marché européen. C’est souvent l’un des points faibles des constructeurs japonais est c’est d’autant plus incompréhensible que cette Pulsar – comme beaucoup d’autres Nissan commercialisée en Europe – est un produit pensé pour notre continent.
L’un des vrais atouts de la Pulsar est l’habitabilité arrière, bien au-delà des standards de la catégorie. La quinzaine de centimètres de plus qu’une Volkswagen Golf ou une Peugeot 308 (4,39 mètres) et son empattement plus long sont mis à profit.
Pour le lancement, seuls deux moteurs sont proposés : essence 4 cylindres 1,2 litre turbo de 115 chevaux et Diesel 4 cylindres 1,5 litre turbo de 110 chevaux. Et quelle que soit l’option choisie, Nissan a opté pour la souplesse d’utilisation et le confort.
Côté dCi, aucune surprise. Aidé par une boîte de vitesses bien étagée, il s’avère très sobre avec une moyenne constatée inférieure à 4,5 litres / 100 kilomètres (4,1 litres en données constructeur).
L’AUTO est-elle cult ?
En misant davantage sur les équipements et la souplesse d’utilisation que sur le style (extérieur ou intérieur), Nissan ne prend pas d’énormes risques avec sa Pulsar. Parfaitement placée au coeur du segment C, elle ne révolutionnera pas le marché. La Pulsar devient un concurrent redoutable de plus en Europe face aux Golf, Focus et 308. Les clients déjà satisfaits des produits Nissan seront certainement faciles à convaincre. Pour les autres, la conquête s’annonce forcément difficile.Sans intérêt/Sans conviction/Dans la moyenne/ Mérite le détour /Exceptionnel/AUTOcult !Quelques données :
Modèle essayé : Nissan Pulsar dCi 110 Connect Edition
Tarif : 28 850 euros (dont 550 euros Peinture métallisée, 750 euros Pack technologique et 600 euros Phares LED avec signature lumineuse)
Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo Diesel, 1 461 cm3
Puissance (ch/kW) : 110 / 81 à 4 000 tours/minute
Couple : 260 Nm à partir de 1 750 tours/minute
Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
L/l/h (mm) : 4 387 / 1 768 / 1 515
Poids à vide : 1 307 kg
Capacité du coffre (l.) : 385 – 1 385
Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,1 / 3,3 / 3,6 / 4,4
Emissions de CO2 : 94 g/km
0 – 100 km/h (s) : 11,5 -
Dakar : Auto, Camion, Moto, Quad : les différentes catégories
Le Dakar arrive, il verra son départ à Buenos Aires le 4 janvier prochain, son arrivée 13 jours plus tard, au même endroit, dans la capitale argentine. 9000 kilomètres de chemins, caillasses, sables, dunes seront à parcourir pour ceux et celles qui s’engagent dans ce raid où différentes catégories de véhicules sont acceptées. Auto, camion, moto, quad, leur organisation est très structurée. AUTOcult vous présente ici les différentes catégories, entre 2 et 4 roues motrices, entre essence et diesel, petite cylindrée et grosse cylindrée.
Voitures
T1.1 Voitures modifiées 4 roues motrices essence
T1.2 Voitures modifiées 4 roues motrices diesel
T1.3 Voitures modifiées 2 roues motrices essence
T1.4 Voitures modifiées 2 roues motrices diesel
T2.1 Voitures de séries essence
T2.2 Voitures de séries diesel
T3.1 Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères
T3.2 Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères essence
T3.3 Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères avec moteur de motos
Open 1 Voitures du règlement Score international
Open 2 Voitures 4 roues motrices + de 2,8 tonnes et – de 2,20 mètres de largeCamions
T4.1 Camions de série
T4.2 Camions modifiés
T4.3 Camions d’assistanceMotos
Groupe 1 Motos du règlement Elite
Groupe 2.1 Motos « Super Production » max 450 cm3
Groupe 2.2 Motos « Marathon » max 450 cm3Quads
Groupe 3.1 Quads 2 roues motrices max 750 cm3
Groupe 3.2 Quads 4 roues motrices max 900 cm3Parmi toutes ces catégories, Red Bull est l’une des marques qui investit le plus dans le Dakar. Pas moins de quatre camions Kamaz, trois Peugeot 2008 DKR, une MINI et une belle poignée de motos et quads seront engagées par et/ou avec le soutient du taureau. L’an dernier, trois des quatre vainqueurs du Dakar étaient parrainés par la marque autrichienne.