Catégorie : Aston Martin

  • Aston Martin Vantage : soixante-dix ans d’une lignée d’exception

    Aston Martin Vantage : soixante-dix ans d’une lignée d’exception

    Quel ingénieur ou responsable marketing d’Aston Martin a eu l’idée du nom « Vantage » ? L’histoire ne le dit pas. Mais ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de l’année 1950, le constructeur britannique préparait une variante plus performante de son moteur six cylindres en ligne. Pour accompagner cette évolution, il fallait un nom évocateur, capable de séduire les clients amateurs de performances. Une liste fut dressée, et le mot « Vantage » fut retenu. Selon le dictionnaire, il désigne un état de supériorité ou d’avantage. Le ton était donné.

    Pendant près de deux décennies, le badge Vantage allait ainsi désigner les motorisations les plus puissantes des modèles Aston Martin.

    Les débuts : DB2 et premiers succès sportifs

    La première à bénéficier d’une version Vantage fut la DB2. Lors de son lancement en avril 1950, elle était équipée d’un 2.6 litres à faible taux de compression (6,5:1), développant seulement 105 ch — une contrainte imposée par les faibles qualités du carburant disponible après-guerre. Cependant, avec le retour de l’essence à haut indice d’octane et l’essor du sport automobile, une version plus pimentée était indispensable.

    Grâce à de plus gros carburateurs et à un taux de compression porté à 8,16:1, le moteur « Vantage » passait à 125 ch. Résultat : un 0 à 96 km/h (0-60 mph) amélioré, de 12,4 secondes à 10,7 secondes, et une vitesse maximale portée de 177 km/h à 188 km/h. La légende Vantage était née.

    La montée en puissance : DB4, DB5, DB6

    La continuité ne fut pas immédiate. La DB4, par exemple, ne proposa de variante Vantage qu’à partir de la série 4 en 1961. Sous le capot, le six-cylindres en ligne tout aluminium de 3,7 litres, signé Tadek Marek, gagnait en vigueur grâce à trois carburateurs SU au lieu de deux, portant la puissance de 240 ch à 266 ch. Esthétiquement, la DB4 Vantage se distinguait souvent par ses phares carénés, empruntés à la DB4 GT, lui donnant des allures de précurseur de la mythique DB5.

    Justement, la DB5 Vantage reste aujourd’hui l’une des plus prisées. Dotée d’un moteur porté à 4,0 litres et de carburateurs Weber triple corps, elle atteignait 314 ch pour une vitesse maximale de 241 km/h. Toutefois, seuls 65 exemplaires furent livrés avec la spécification Vantage d’origine — un détail qui vaut aujourd’hui un surcoût de près de 20 % sur le marché de la collection par rapport à une DB5 classique.

    À noter : la DB5 fut la première Aston à arborer physiquement un badge « Vantage », sur l’ailette d’évacuation d’air du passage de roue avant, une habitude conservée sur la DB6. Cette dernière, toujours motorisée par un 4.0 litres et trois carburateurs Weber, revendiquait 325 ch, contre 282 ch pour la version standard. Mieux encore, ce surcroît de puissance était proposé sans surcoût — une approche impensable dans le marketing automobile actuel.

    La transition vers la DBS en 1967 confirma cette politique : l’élégant coupé à quatre phares était disponible aussi bien en motorisation standard qu’en version Vantage.

    L’anomalie AM Vantage et le renouveau

    Avec le départ de David Brown en 1972, Aston Martin entamait une phase plus chaotique. La DBS V8 devint l’AM V8, tandis que la version six cylindres était rebaptisée AM Vantage. Ironiquement, le badge Vantage, autrefois réservé aux modèles les plus puissants, se retrouvait associé au modèle d’entrée de gamme. De plus, la voiture conservait des roues à rayons dépassées, à l’heure où les jantes en alliage devenaient la norme. Une courte page peu glorieuse de l’histoire Aston.

    La situation fut heureusement corrigée en 1976, avec la renaissance du véritable V8 Vantage. Cette fois, le V8 5,3 litres, équipé de quatre carburateurs Weber inversés, voyait sa puissance grimper à 370 ch. Les performances étaient d’un tout autre calibre : un 0 à 96 km/h en 5,4 secondes et une vitesse de pointe de 274 km/h. Pour accompagner cette cavalerie, Aston renforçait le châssis avec des amortisseurs télescopiques Koni, des ressorts plus courts et plus durs, une barre antiroulis plus épaisse et une voie élargie.

    Visuellement, les spoilers avant et arrière ainsi que la calandre obturée annonçaient la couleur : la Vantage devenait un véritable modèle à part entière. Mieux : elle offrait à la Grande-Bretagne son premier supercar capable de rivaliser avec la Porsche 911 Turbo et la Ferrari Berlinetta Boxer.

    En 1986, l’apparition du Vantage X-Pack, revendiquant environ 410 ch, poussa encore plus loin l’exclusivité. Cette mécanique survoltée fut également montée dans l’extrême Vantage Zagato, un coupé radical capable d’atteindre 299 km/h.

    La transition vers l’ère moderne

    À la fin des années 1980, Aston Martin renouvela toute sa gamme avec l’arrivée de la Virage, mais peina à convaincre. Ce n’est qu’en 1993 que le nom Vantage retrouva son aura avec un imposant coupé à la carrure de cuirassé : twin-supercharged V8, 550 ch et 550 lb-pi (747 Nm) de couple. Baptisé simplement Vantage, il offrait des performances stratosphériques, flirtant avec les 322 km/h dans sa version ultime V600.

    Parallèlement, la DB7, produite dans les anciens locaux de TWR à Bloxham, offrait une nouvelle approche plus légère et plus accessible d’Aston Martin. En 1999, le lancement de la DB7 Vantage, animée par un V12 de 5,9 litres développant 420 ch, permit à Aston d’atteindre 298 km/h et de redynamiser ses ventes.

    La démocratisation du nom Vantage

    Traditionnellement associé aux versions hautes performances, le badge Vantage fut attribué en 2005 au nouveau modèle d’accès de la marque. Si certains puristes ont grincé des dents, la beauté et la sportivité de la VH Vantage ont rapidement conquis les cœurs. Avec une production s’étalant sur 13 ans et un record de ventes à la clé, cette Vantage est devenue l’un des piliers du renouveau Aston Martin.

    En 2018, une nouvelle page s’ouvrit avec l’arrivée de la Vantage équipée du V8 biturbo AMG, forte de 510 ch. Bien que saluée pour son efficacité, elle divisa avec son esthétique controversée et son habitacle jugé daté.

  • Aston Martin Valiant : champion de la passion

    Aston Martin Valiant : champion de la passion

    L’année 2024 marque une nouvelle étape pour Aston Martin avec le lancement de la Valiant, une édition spéciale ultra-exclusive orientée piste et pourtant homologuée pour la route. Fruit du service sur-mesure « Q by Aston Martin », la Valiant se distingue par sa rareté, sa présence et sa puissance impressionnantes. Ce modèle exceptionnel, limité à seulement 38 exemplaires dans le monde, est animé par un moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres développant 745 chevaux couplé à une transmission manuelle à six vitesses, incarnant l’engagement d’Aston Martin à créer des voitures pour puristes de la conduite.

    Une origine prestigieuse

    La Valiant a été conçue à partir d’une commande personnelle de Fernando Alonso, pilote de l’équipe de Formule 1 Aston Martin Aramco. Inspirée par la carrière de 23 ans d’Alonso en Formule 1 et sa passion pour la conduite à la limite, la Valiant est née. Cette édition spéciale, soigneusement élaborée par l’équipe experte de « Q by Aston Martin », reflète le désir d’offrir un service de personnalisation ultime. « Q by Aston Martin » se consacre à la création d’éditions spéciales méticuleusement conçues ainsi qu’à la possibilité pour les propriétaires de créer des voitures de sport totalement uniques.

    Un héritage de performance

    La Valiant s’inscrit dans la lignée des Aston Martins légendaires, offrant une intensité de conduite authentique aussi bien sur route que sur piste. Ce modèle fait écho à des voitures emblématiques comme la hypercar Valkyrie, la sportive Vantage et sa version de course Vantage GT3, ainsi que la future supercar à moteur central, Valhalla. Alors que Valour et Valiant s’inspirent de l’héritage iconique de la marque, ils incarnent également l’avenir moderne de la performance d’Aston Martin, alliant puissance de pointe, dynamique de conduite et technologies de pointe.

    Conception et performances éblouissantes

    La Valiant est dotée d’une carrosserie entièrement en fibre de carbone, conçue pour réduire le poids et augmenter la force d’appui aérodynamique. L’intérieur allégé et dépouillé accentue la connexion avec le conducteur, améliorant ainsi la concentration et l’expérience de conduite. La carrosserie spectaculaire s’inspire de la légendaire voiture de course Le Mans « Muncher », utilisant des matériaux et technologies de pointe. Les économies de poids sont également réalisées grâce à l’utilisation de magnésium, de titane et à l’impression 3D avancée pour les composants clés.

    Caractéristiques techniques et innovations

    Le châssis sur-mesure de la Valiant est équipé d’amortisseurs ASV Multimatic et d’électronique recalibrée pour une capacité de piste améliorée. Ces amortisseurs, capables de s’ajuster en moins de six millisecondes, offrent une technologie de suspension de pointe, permettant aux ingénieurs d’Aston Martin de régler précisément les caractéristiques de conduite et de maniabilité. La Valiant est également équipée de freins en céramique de carbone standard mesurant 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière, offrant une puissance de freinage sans décoloration.

    Un engagement total pour le conducteur

    La Valiant a été développée pour offrir ses meilleures performances sur piste tout en restant homologuée pour la route. Son moteur V12 bi-turbo de 5,2 litres, développant 745 chevaux et 753 Nm de couple, est couplé à une transmission manuelle à six vitesses, procurant une expérience de conduite engageante et viscérale. L’adoption d’un sous-châssis arrière imprimé en 3D permet de gagner 3 kg sans réduire la rigidité, tandis qu’un tube de couple en magnésium réduit la masse au centre de la voiture de 8,6 kg. Les roues en magnésium de 21 pouces améliorent la réponse de la direction et le contrôle des roues, réduisant la masse non suspendue de 14 kg.

    Une conception aérodynamique

    Le design agressif de la Valiant fait une déclaration d’intention explicite. Utilisant largement la fibre de carbone légère, le profil évocateur parle d’une véritable puissance. Large et musclé avec des caractéristiques nettes conçues pour générer une force d’appui stable et minimiser la traînée, chaque centimètre de la forme immaculée de la Valiant sert une fonction esthétique et aérodynamique. La calandre en fibre de carbone pleine largeur augmente le flux d’air de refroidissement vers le moteur et réduit la masse devant l’essieu avant, améliorant ainsi la répartition du poids et la maniabilité.

    Une expérience de conduite inégalée

    À l’intérieur, la Valiant combine fonctionnalité inspirée de la course et maîtrise des matériaux, caractéristiques pour lesquelles Aston Martin est renommée. Le cockpit strictement deux places est rempli de drame et de but. L’utilisation extensive de fibre de carbone satinée exposée souligne l’accent mis sur les matériaux légers, tandis que le placement stratégique du rembourrage des sièges et des garnitures légères ajoute confort, luxe et tactile. La direction se fait avec un nouveau volant unique à la Valiant, parfaitement rond avec une jante de diamètre plus mince, sans interrupteurs pour une sensation intuitive et sans distractions.

    La Valiant fera ses débuts publics au Festival de la vitesse de Goodwood 2024, avec des démonstrations dynamiques sur le célèbre parcours de montée de colline. Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1 et premier client de la Valiant, sera au volant pour l’une des courses de démonstration. En somme, la Valiant représente le summum des éditions spéciales Aston Martin à moteur avant, conçue pour exceller sur piste tout en restant utilisable sur route, offrant une expérience de conduite intense et unique.

  • L’Aston Martin DB5 fête ses 60 ans

    L’Aston Martin DB5 fête ses 60 ans

    L’Aston Martin DB5, l’un des modèles les plus cultes au monde, fête ses 60 ans en 2023. Aston Martin a célébré l’événement en présentant une DB5 aux côtés d’une DB12, le dernier modèle de la marque.

    La DB5 a été dévoilée en 1963. Elle est devenue une icône de la culture britannique, du design et de l’innovation. Elle a également contribué à la réputation d’Aston Martin en tant que marque de luxe britannique synonyme de style, de performance et d’exclusivité. La DB5 a été utilisée dans plusieurs films de James Bond, ce qui a encore accru sa popularité. Il est aujourd’hui l’une des voitures les plus désirables au monde.

    Voici quelques faits sur la carrière de la DB5 :

    • Présentée au salon de l’automobile de Frankfurt en 1963.
    • Propulsé par un moteur six cylindres en ligne de 4,0 litres développant 282 ch.
    • Vitesse de pointe de 240 km/h.
    • Visible dans plusieurs films de James Bond, dont Goldfinger et Thunderball.
    • L’une des voitures les plus collectionnées au monde.
  • Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Au Ve siècle, les peuples du nord de la Germanie (les Angles et les Saxons) prennent le bateau et partent s’installer sur l’île de Bretagne. Par un énorme raccourci, ils voient leur industrie automobile tomber à la fin du XXe siècle avant de renaître grâce à des marques venues d’ailleurs… Car ceux qui sont devenus Britanniques ont été vendus à des étrangers !

    MINI et Rolls-Royce appartiennent à BMW, Bentley à Volkswagen, Jaguar et Land Rover à Tata… Même Aston Martin vit grâce à des capitaux du Golfe Persique. L’Empire Britannique automobile s’est fait avaler !

    Et si la plupart des voitures « anglaises » étaient encore produites sur l’île, la tendance s’inverse. Le futur Land Rover Defender sortira d’une usine slovaque, loin de Solihull.

    Pire, par un jeu d’alliance, la future Aston Martin – baptisée DB11 – recevra un moteur V8 fourni par Mercedes-AMG. Et si la coque ne sera pas importée d’Allemagne, de nombreux éléments devraient profiter de l’ingénierie germanique…

    Il y a deux ans, Daimler avait acquis 5 % d’Aston Martin avec l’intention de mutualiser une partie de sa production. Au Royaume-Uni, on assurait vouloir rester indépendant sur les plateformes, le design et le développement du V12.

    La plateforme VH va donc être retravaillée et le V12 adapté aux composants AMG pour coiffer une gamme qui devrait comprendre, à terme, le V8 proposé par Daimler. Selon Autocar, les ingénieurs allemands ont reçu les plans du moteur Aston en début d’année 2014 pour aiguiller les Britanniques… Nécessaire pour ne pas paraître comme une sous-marque d’AMG !

    La DB11 sera la première d’un profond renouvellement de gamme chez Aston Martin. Une version Volante arrivera en 2017 avant la petite Vantage, la grosse DBX, la longue Lagonda puis la Vanquish en 2020.

    A voir lors du prochain Salon de Genève en mars 2016.

  • Le design des Aston Martin va évoluer

    Le design des Aston Martin va évoluer

    Qu’est-ce qui ressemble le plus à une Aston Martin qu’une autre Aston Martin ? Sur le papier, c’est plutôt une bonne chose. Mais qu’est-ce qui ressemble le plus à une Vantage ou une DB9 ? Une Rapide S ou une Vanquish ! L’objectif est fixé de différencier davantage chaque modèle au cœur de la gamme.

    « J’ai indiqué à Marek (Reichman, le responsable du design) que ma mère, qui a 76 ans, devait être capable d’exprimer la différence qu’il y a entre une Vantage, une Vanquish et une DB. Et il faut qu’elles soient immédiatement identifiables comme des Aston Martin », a affirmé Andy Palmer, le patron de la marque de Gaydon.

    Les futurs modèles devraient donc perdre l’unique signature qui a fait le dessin des Aston Martin depuis plusieurs générations. La Lagonda et la Vulcan, moins forcément le DBX Concept, ont déjà entamé cette transition.

  • La course club very, very VIP

    La course club very, very VIP

    Il y a quelques semaines, je partageais ce sentiment de voir les voitures « track-only » doucement remplacer les modèles compétition-clients conçus pour les pilotes bronze. SRO pousse le concept un peu plus loin en donnant du temps de piste à des conducteurs « d’ultracars ».

    Bugatti Veyron, Koenigsegg One:1, Pagani Huayra, Ferrari LaFerrari ou série XX, Lamborghini Veneno, McLaren P1, Porsche 918, les équipes de Stéphane Ratel ne visent que l’excellence. Deux rendez-vous sont organisés cette année dans le cadre des Blancpain GT Series, en France sur le Circuit Paul Ricard et en Italie à Misano.

    Au cœur du programme des GT3 du Blancpain GT Series, la piste est réservée aux ultracars pour quatre sessions de trente minutes. Aucun chronométrage ne permet aux conducteurs de s’étalonner.

    Pour lancer l’événement dans le Var, les constructeurs se sont largement impliqués… McLaren a dépêché une P1 GTR – pour une première en public – avec son pilote d’essais Chris Goodwin. Lamborghini a amené deux des neuf Veneno produites, un Coupé et un Roadster. Bugatti a confié une Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse / World Record à Pierre-Henri Raphanel et Aston Martin aligne une One-77…

    Les vrais clients étaient aussi présents avec une Ferrari 599XX, une LaFerrari, une Pagani Huayra, une Gumpert Apollo et une McLaren P1.

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    Au-delà des tours de circuit, les propriétaires (car les conducteurs doivent être propriétaires de leur voiture) sont invités en Relais & Chateaux… Du très, très VIP qui permet de voir rouler quelques-unes des plus belles réalisations de l’industrie automobile de cette dernière décennie.

  • Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Aston Martin Vantage GTE : l’Art Car Rehberger du Mans 2015. #AMRart

    Non, l’appellation Art Car n’est pas réservée à BMW. J’en veux pour preuve l’Aston Martin Vantage GTE #97 présente au Mans cette année. Le trio Darren Turner, Stefan Mücke et Rob Bell aura la chance de rouler sous des couleurs exceptionnelles le week-end prochain. Il s’agit là d’une livrée spécialement créée par l’artiste allemand, Tobias Rehberger, Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2009. Grand habitué au travail des formes et des couleurs, il créé dans chacune de ses œuvres un rendu de vitesse et de flou, bien souvent en perspective. Grand adepte du noir et blanc, Rehberger passe cette fois à la couleur pour cette jolie Art Car. Pour rappel la dernier Art Car en date au Mans est la LMP2 de chez Oak Racing.

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

    aston martin racing le mans artcar 2015 - 04

      
    Photos : Drew Gibson / Aston Martin Racing.

    Photos : @PhilRenwick / Phil Renwick. 

       
      

       

  • Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Le Mans : Aston Martin à l’Hôtel de France, La Chartre-sur-le-Loir

    Il y a quelques jours, je vous présentais le garage de Porsche à Téloché lors des 24 Heures du Mans. Un village qui vivait dans l’ambiance des 24 heures toute durant la quinzaine. Porsche n’était pas la seule marque à avoir son camp retranché. Aston Martin était présent à La Chartre-sur-le-Loir, à 50 kilomètres du Mans, avec toute l’équipe Aston présente, mécaniciens comme pilotes.

    Pour commémorer cette ambiance toute particulière, l’équipe Aston Martin Racing avait rendez-vous hier en l’Hôtel de France. Retour en images, entre images d’actaulité et d’époque.

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  • L’arrivée d’Aston Martin en F1 !

    L’arrivée d’Aston Martin en F1 !

    L’histoire sportive d’Aston Martin est très étroitement liée à l’endurance et au GT… La marque anglaise a pourtant fait une apparition en Formule 1 à la fin des années 1950.

    Et si l’implication d’Aston Martin en F1 est si peu connue, c’est en grande partie à cause de l’engagement de l’équipe de David Brown sur les autres circuits. Le développement de la DBR4/250 a pris plus de trois ans, en pleine révolution du règlement technique.

    Car à force de multiplier les programmes, Aston Martin a fini par manquer ses rendez-vous. En 1959, la marque a gagné Le Mans et s’est lancé en F1.

    Par la force des choses, la DBR4/250 reprenait de nombreux éléments d’autres Aston Martin. Le train avant était hérité de la DB4, sortie l’année précédente. A l’arrière, un axe de Dion reprenait la technologie utilisée pour Le Mans. Et le moteur 6 cylindres en ligne de 2 493 cm3, situé à l’avant, était une production basée sur le 3,7 litres de série. Sa puissance était de 260 chevaux à près de 8 000 tours/minute.

    La DBR4/250 a fait ses débuts en compétition lors du BRDC International Trophy à Silverstone, une épreuve hors championnat. La deuxième place de Roy Salvadori laissait présager d’un bel avenir…

    Mais trop lourde et manquant de puissance, la DBR4/250 n’a jamais été en mesure de jouer la victoire de la moindre course du Championnat du Monde. Et alors que les autres écuries commençaient à placer le moteur à l’arrière, l’Aston Martin s’avérait totalement dépassée.

    En 1960, la DB5 (évolution de la DBR4/250) continuait d’afficher de piètres performances. Après six Grands Prix (avec Roy Salvadori et Carroll Shelby en 1959, puis Salvadori et Maurice Trintignant en 1960), le projet fut abandonné pour donner davantage de moyens au programme de voitures de sport.

  • Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Le Danois Henrik Fisker est un génie du crayon. Il a œuvré sur les Aston Martin DB9, V8 Vantage, sur la BMW Z8, puis sur sa propre Fisker Karma. Depuis l’échec de cet énorme coupé 100 % électrique, il redessine des modèles avec une certaine réussite.

    Cet automne, avec l’appui de Galpin Auto Sports, il dévoilait The Rocket. Cette Mustang de nouvelle génération reprenait des idées de la Shelby GT500 de 1968.

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    Pour Amelia Island, il prépare la Thunderbolt, une Aston Martin Vanquish revue et corrigée par ses soins. L’histoire pourrait simplement s’arrêter là… S’il n’existait pas un très lourd antécédent entre Fisker et Aston Martin !

    Henrik Fisker était le responsable du design d’Aston Martin au début des années 2000, sous la direction de Ford. Membre du Conseil d’Administration d’Aston Martin, il fut à l’origine des DB9 et V8 Vantage avant de quitter le groupe et de fonder Fisker Coachbuild.

    Parti, Fisker n’a que très modérément apprécié les déclarations de son ancien collègue Ian Callum. L’actuel directeur du design de Jaguar avait affirmé être le designer des DB9 et V8 Vantage. S’ils ont conjointement admis avoir travaillé ensemble sur la DB9, Fisker défend l’idée qu’il est le créateur unique de la V8 Vantage.

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    Il semble que cette querelle de designers n’ait pas été du goût des nouveaux propriétaires d’Aston Martin. Et lorsque Fisker a demandé l’autorisation de travailler sur une Vanquish pour créer sa Thunderbolt, il a simplement essuyé un refus.

    Le Danois a choisi de se passer de cette autorisation… Et Aston Martin l’attaque maintenant pour violation de propriété intellectuelle : le dessin de la calandre et des logos sont directement visés !

  • Parisiens : foncez à Montlhéry !

    Parisiens : foncez à Montlhéry !

    A chaque grand salon parisien, les records tombent… Mondial de l’Auto, Rétromobile, ces événements marquent l’année automobile. Mais il y a bien d’autres façons de vivre cette passion sur quatre roues en Île de France. Je pense aux Coupes de Printemps sur l’historique Autodrome de Montlhéry.

    Je suis le premier à montrer mon impatience avant de pouvoir passer des jours dans les allées du Mondial de l’Auto tous les deux ans, à attendre que Rétromobile ouvre ses portes. Mais que dire lorsque les modèles inanimés des salons s’offrent un bon bol d’air, un peu de vitesse et des vocalises sur un circuit ?

    Lors de chaque édition, le Mondial de l’Auto et Rétromobile battent des records de fréquentation. Le Festival Automobile International et le très réussi Chantilly Arts & Elegance sont d’autres moments forts de l’année… Mais rien ne peut remplacer la vision de véhicules véhiculant !

    La Traversée de Paris et les Coupes de Printemps (pour se restreindre aux premiers mois de l’année en Île de France) ont le potentiel pour attirer des milliers de spectateurs, de tous âges.

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    Aujourd’hui, j’ai vu des Bugatti poussées au freinage, une BMW 3.0 CSL faire l’intérieur pour dépasser avant une chicane, le moteur Gordini de la Renault-Alpine A441 être aspergé au moment du démarrage, une Aston Martin DB5 montrer qu’elle était aussi rapide que belle… J’ai vu rouler des Lancia Stratos, Talbot Lago 2500, Lancia Flaminia Zagato Super Sport, Porsche Carrera Abarth, Panhard, Alfa Romeo, Facel Vega, Ferrari, Morgan, Triumph, Volvo…

    Avouez qu’une Bugatti dans un salon, c’est beau… Mais une Bugatti à l’attaque, c’est l’histoire en marche !

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  • FAI15 : Le match des Vision Gran Turismo

    FAI15 : Le match des Vision Gran Turismo

    Kazunori Yamauchi a un rêve : organiser un salon de l’auto uniquement avec « ses » Vision Gran Turismo… Au Festival Automobile International, actuellement à Paris, ce désir prend doucement forme.

    « Accepteriez-vous de concevoir pour nous votre version de Gran Turismo ? » C’est par cette simple question que le créateur de Gran Turismo a interpelé la plupart des grands constructeurs mondiaux.

    Mercedes, BMW, Mitsubishi, Volkswagen, Nissan, Aston-Martin, Toyota, Subaru, Chevrolet, Infiniti, Mazda et Alpine ont déjà présenté leur réalisation.

    Avant de voir les Audi, Bertone, Daihatsu, Ford, GM Design, Honda, Hyundai, Italdesign Giugiaro, Jordan, Lamborghini, Lexus, MINI, Nike, Peugeot, SRT, Tesla et Zagato, trois des voitures modélisées sont physiquement présentes face à l’Hôtel des Invalides, jusqu’à dimanche.

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    Exposée en première mondiale, l’Alpine Vision Gran Turismo est la grande star de l’événement. Au-delà de la nouveauté, la réalisation des équipes qui planchent sur la future Berlinette est à couper le souffle.

    Terriblement éloigné d’un modèle de série, ce concept car est une parfaite réalisation avec suffisamment de détails pour qu’elle soit identifiée Alpine et une vraie cohérence pour qu’un tel vaisseau reste assimilé à une voiture. C’est le vrai coup de cœur des Vision Gran Turismo !

    L’Aston Martin DP-100 peine à montrer son appartenance en dehors de son blason, même si la silhouette est un modèle d’appel à la vitesse. Quand à la BMW, elle est – au contraire de l’anglaise – trop proche d’autres lignes de la marque. Pour un jeu vidéo, on aurait aimé un peu plus de folie !