Catégorie : BMW

  • BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    Juin dernier, BMW engage une M235i Racing aux célébrissimes 24 heures du Nürburgring. Si cette M235i Racing était pilotée d’un quatuor un peu spécial avec deux journalistes auto, le pilote maison BMW Motorsport Junior Alexander Mies (DE) et le pilote MotoGP Alex Hofmann (DE), c’est sa livrée audacieuse qui défrayait la chronique.

    Elle n’est pas sans rappeler les Art Car et prend sans souci la relève aux créations des Warhol, Koons et Calder. Mais que de phrases alambiquées seraient de trop face à une telle robe. Fractures de l’œil à prévoir, c’est de l’art. Lignes et courbes parallèles, aux couleurs très M, une des lettres les plus puissantes du monde : marine, ciel et rouge. Le rendu graphique est surprenant.

    Côté mécanique, cette BMW M235i Racing est mue par le 6 cylindres bi-turbo TwinPower, d’une capacité de 2979 cm³. Dans sa version course, ce « six en ligne » développe 333 cv. De quoi s’amuser sur les 20,832 km et 154 virages du circuit, non ?

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    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

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  • La BMW M235i a rendez-vous sur terre

    La BMW M235i a rendez-vous sur terre

    Lorsqu’une voiture de série a rendez-vous sur la terre, c’est rarement pour rien. Ici, BMW provoque un rendez-vous hors norme, sur le circuit de speedway de Landshut, en Allemagne. Le speedway est un sport un peu à part dans le monde des sports mécaniques : l’objectif est d’aller le plus vite possible, en glisse, en drift, sur un court circuit terre.

    Ici, sur une boucle de moins de 400 mètres, le quadruple champion du monde de speedway, Karl Maier, défie sur sa moto de speedway, la BMW M235i. Le duel se révèle de toute beauté: tout en glisse. Et la BMW M235i se montre là bien à son aise, là où on ne l’imagine pas. Joli !

    http://www.youtube.com/watch?v=JG52Jk9NQlw

  • Essai BMW Série 2 Active Tourer : monospace premium

    Essai BMW Série 2 Active Tourer : monospace premium

    Entre la Série 1 3 portes et la Série 7 L, BMW n’a pas manqué de multiplier le nombre de ses modèles pour remplir toutes les niches mises à sa disposition… Mais il restait encore quelques carrosseries sans hélice sur le capot !

    BMW avait créé une petite révolution en présentant sa Série 1, une autre avec son X5… Puis la dérive des dérivées s’est accélérée avec des coupés devenus Gran Coupé et des berlines étirées en Gran Turismo.

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    Mais, depuis quinze ans, point de monospace. Le segment représente pourtant 10 % du marché français. Et là où Mercedes s’était essayé (avec un succès très mitigé), BMW a attendu… Attendu que le marché s’essouffle face à la mode des SUV (où la gamme bavaroise fait des merveilles) pour tenter d’imposer ses Active Tourer…. Ses, car c’est bien une nouvelle famille que va proposer BMW pour accompagner la Série 2 commercialisée depuis cette semaine.

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    Une traction, et alors ?
    Que BMW propose un monospace peut encore passer auprès des puristes de la « noblesse » d’un 6 cylindres en ligne. Mais que ce monospace soit doté d’une transmission aux roues avant a fait s’étouffer quelques consanguins.

    Oui, une BMW à roues avant motrices (et uniquement les roues avant) est commercialisée en 2014 !

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    C’est d’abord une question de coûts. Cette Série 2 Active Tourer bénéficie des développements réalisés par le Groupe BMW pour la gamme MINI. Forcément, les acheteurs de BMW M5 crient au sacrilège (mais ils ne sont pas ciblés par ce modèle) et ceux de Countryman, de Scenic ou de Picasso y verront une nouvelle alternative.

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    Une ligne contemporaine
    Contrairement à sa gamme i, BMW a préféré serrer le jeu sur le coup de crayon du Série 2 Active Tourer. On ne s’adresse pas à des early-adopters cherchant absolument à se démarquer. Cette fois, on vise la famille qui veut simplement un monospace frappé du logo BMW. Double haricot, quatre phares rond à l’avant, feux arrière en L, Hofmeister Kink : tout y est, sans fausse note, sans risque.

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    Même façon d’aborder le trait à l’intérieur. Nous sommes dans une BMW avec un poste de conduite quasiment exclusivement tourné vers le conducteur. Les compteurs clairs, l’affichage tête haute et le grand écran Connected Drive restent toujours aussi séduisants.

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    Au volant, ce monospace n’est pas au niveau des Série 1, Série 2 ou Série 3… Mais c’est une réalité physique qui fait également souffrir la gamme X lors de tels comparatifs. Il serait faux de croire qu’un SUV ou qu’un monospace puisse être aussi efficace qu’une berline de référence.

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    D’ailleurs, les cotes parlent d’elles-mêmes. Le conducteur est assis 11 centimètres plus haut que dans une Série 1 et 2 centimètres plus haut que dans un X1. A l’arrière, la différence est aussi notable entre la Série 2 Active Tourer et le X1 : un écart de 8,5 centimètres profite à l’espace aux jambes des passagers installés sur la banquette du monospace.

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    La Série 2 Active Tourer ne s’adresse pas aux mêmes clients que la Série 1 ou le X1… BMW espère convaincre des familles à la recherche d’un monospace plus dynamique et plus « premium » que ce que propose actuellement le marché. Les séniors actifs sont également ciblés.

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    Le châssis, dont la base est partagée avec les productions MINI, est excellent et bien équilibré. La direction procure une réelle agilité et la position de conduite, surélevée par rapport à une berline ou un coupé BMW, modifie la perception de la route.

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    En version 225i, la Série 2 Active Tourer apporte une toute nouvelle proposition dans le monde des monospaces. Moteur essence de 231 chevaux et 350 Nm dès 1 250 tours/minute… Disponible uniquement avec la boîte automatique à huit rapports, elle atteint 100 km/h en 6,6 secondes pour une consommation « normalisée » contenue à 5,8 litres / 100 kilomètres avec des jantes de taille conventionnelle.

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    BMW ajoute également tout son savoir-faire en matière d’interconnexion entre le véhicule et son environnement. En plus des systèmes démocratisés sur l’ensemble de la gamme, la Série 2 Active Tourer propose le pilotage automatique en embouteillage… Un premier pas vers une automatisation totale de la conduite. A l’heure actuelle, BMW propose cette innovation dans certains cas (autoroute) avec l’obligation pour le conducteur de conserver les mains sur le volant, uniquement pour des raisons juridiques. Car l’Active Tourer accélère, freine, s’arrête, redémarre et sait déjà braquer ses roues seule.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Conçue surtout pour le marché européen, cette Série 2 Active Tourer doit permettre à BMW de gagner des parts de marché sur le Vieux Continent. Modèle de conquête, il se démarque du reste de l’offre grâce à une véritable montée en gamme par rapport aux autres monospaces. Mais de 30 000 à 45 000 euros, les tarifs s’étendent dans une gamme de prix jusqu’alors peu habituelle pour les voitures de ce gabarit. Si BMW parvient à trouver ses clients, la marque aura forcément un coup d’avance. Dans le cas contraire, la Série 2 Active Tourer pourrait faire une carrière aussi peu valorisante qu’une Mercedes Classe B…

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : BMW 225i Active Tourer Sport
    Tarif : 40 200 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 998 cm3, 16 soupapes
    Puissance : 231 chevaux / 170 kW à 5 000 tours/minute
    Couple : 350 Nm à 1 250 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique à 8 rapports
    L/l/h (mm) : 4 342 / 1 800 / 1 555
    Poids à vide : 1 505 kg
    Capacité du coffre (l.) : 468 – 1 510
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 7,4 / 4,9 / 5,8
    Emissions de CO2 : 135 g/km

  • Darwinisme : BMW M3 et M4 Cabriolet

    Darwinisme : BMW M3 et M4 Cabriolet

    BMW M3, M4 Coupé, M5, M6 Coupé, M6 GranCoupé, M6 Cabriolet, X6 M… Et maintenant M4 Cabriolet ! Nous l’avions spottée lors d’essais dans le sud de la France… Aujourd’hui, regardons un peu en arrière : de la première M3 Cabriolet à cette nouvelle M4 Cabriolet.

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  • Cette BMW 507 est-elle vraiment celle d’Elvis ?

    Cette BMW 507 est-elle vraiment celle d’Elvis ?

    Un modèle magnifique… mais un châssis en piteux état et un moteur absent. Pourtant, l’un de ses anciens propriétaires s’appellerait Elvis Presley. Une BMW 507 est en train de faire tourner la tête des visiteurs du musée BMW et d’occuper les soirées des historiens !

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    Alors qu’il effectue son service militaire en Allemagne, le King fait l’acquisition d’une BMW 507, pour l’équivalent de 3 750 dollars. Déjà star du rock et du cinéma, Elvis voulait un modèle plus sportif que sa simple Coccinelle. A l’époque (déjà), le roadster est particulièrement rare et exclusif avec une production limitée à 254 exemplaires entre 1956 et 1959.

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    Pour la petite histoire, Elvis Presley aurait d’abord choisi une Porsche 550 Spyder, sans parvenir à en trouver une. Et Porsche n’avait pas la capacité de lui produire un modèle rapidement. Il a donc acquis une BMW 507 d’occasion. Il a bien versé 3 750 dollars (loin des 7 000 demandés pour un modèle neuf) mais la facture, rédigée en allemand, mentionnait qu’il devait la rendre au terme de son service militaire…

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    Mais ce n’est qu’une partie de l’histoire… Car des photos montrent Elvis Presley dans des BMW 507 de plusieurs couleurs, avec plusieurs plaques d’immatriculation différentes ! On l’a vu en 1958 avec une blanche A-1499, en 1959 avec une blanche G-1620 et avec une rouge, toujours G-1620.

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    Ces différences de couleurs s’expliquent aisément : lassé de devoir nettoyer les traces de rouge à lèvres sur la peinture blanche de sa BMW 507, il l’a faite peindre en rouge avant de l’abandonner au terme de sa conscription.

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    L’armée américaine se serait chargée de transporter la fameuse BMW aux Etats-Unis. Elle fut vendue à un préparateur qui oublia la valeur réelle de la 507. Il déposa le V8 3,2 litres de 150 chevaux BMW pour américaniser l’ensemble avec des éléments General Motors.

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    Elvis Presley n’a jamais plus été revu avec cette voiture (si c’est bien la bonne). Mais il a gardé la 507 dans son cœur en offrant le châssis 70192 (carrosserie blanche) à Ursula Andress après le tournage de Fun in Acapulco en 1963.

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    Abandonnée durant plusieurs décennies, la 507 70079 a refait surface l’an passé. Envoyée en Allemagne pour une restauration complète (sa première), elle est exposée jusqu’au 10 août avant d’entrer à l’atelier… BMW compterait deux ans pour redonner vie au châssis 70079.

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    Mais ni BMW, ni son propriétaire actuel ne peuvent apporter le moindre document permettant de certifier que cette voiture ait pu appartenir à Elvis Presley… Mais la légende est bien vivante !

  • Rencontre : BMW X4

    Rencontre : BMW X4

    La famille s’agrandit ! Avec le X4, BMW propose désormais un petit X6 dans sa gamme de « Sports Activity Coupé » (le nom de ces SUV allemands). Un bon choix pour ceux qui craignaient la taille de l’imposant X6 !

    Alors que certains groupes tentent de limiter le nombre de modèles proposés (n’est-ce pas monsieur Tavares ?), d’autres multiplient les carrosseries. C’est particulièrement vrai chez BMW qui joue sur les Gran Turismo, Gran Coupé en plus des berlines, breaks, coupés et cabriolets pour étoffer sa gamme. C’est aussi le cas avec les modèles X qui sont désormais au nombre de 5.

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    Après X1, X3, X5 et X6, voici X4. Ce X4 est la déclinaison « sportive » du X3 comme le X6 l’est pour le X5.

    Techniquement, le BMW X4 repose sur le X3 avec une silhouette dérivée du X6. D’une longueur de 4,671 mètres, il s’allonge de 14 mm par rapport au X3.

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    Déclinaison sportive du X3, il en modifie les proportions et mise sur une face avant très modelée avec de grandes prises d’air déportées vers l’extérieur et des lignes incisives parcourant le bouclier avant.

    La ligne de toit typée coupé de la BMW X4 atteint son point culminant au-dessus des sièges avant et plonge ensuite vers l’arête de décollement du hayon.

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    Le hofmeister kink typique de toute BMW est pour la première fois divisée en deux.

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    L’intérieur reprend les finitions connues chez BMW mais l’habitacle est adapté à cette forme de « X Coupé ». La hauteur de la carrosserie a diminué de 36 millimètres par rapport à celle de la BMW X3. Le conducteur et son passager avant bénéficient d’une position assise abaissée de 20 millimètres, les sièges arrière sont plus bas de 28 millimètres. La banquette arrière est dotée d’amorces de flanc de siège évoquant deux sièges individuels, mais offre pourtant de la place à trois passagers. Elle est fractionnable de série selon un rapport de 40 / 20 / 40.

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    Côté motorisations, BMW France s’appuie sur les versions les plus puissantes de la gamme X3, délaissant les produits d’appel. Le choix s’étale sur deux moteurs essence (28i 4 cylindres 2,0 litres de 245 chevaux et 35i 6 cylindres 3,0 litres de 306 chevaux) et trois moteurs Diesel (20d 4 cylindres 2,0 litres 190 chevaux, 30d 6 cylindres 3,0 litres 258 chevaux et 35d 6 cylindres 3,0 litres 313 chevaux). Les boîtes de vitesses manuelle à six rapports ou automatique à 8 rapports sont toutes couplées avec le système xDrive à quatre roues motrices.

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  • Darwinisme : BMW M5

    Darwinisme : BMW M5

    Trente ans de BMW M5, c’est un événement qui se fête ! Chez BMW, on a choisi de sortir un modèle spécifique « 30 Jahre M5 » à 300 exemplaires… De notre côté, nous faisons le voyage temporel pour revivre l’évolution de la M5 en cinq générations !

    1984 : héritage de BMW M1
    Lorsque les ingénieurs de BMW Motorsport imaginent la première BMW M5, ils choisissent de se baser sur les développements de la M1 de 1978. Le moteur 6 cylindres en ligne 3,5 litres est retravaillé pour produire 286 chevaux. 2 200 exemplaires sont produits avec une suspension sport, des freins spécifiques et des nouveaux pneus Michelin qui commencent à laisser entrevoir la technologie « run-flat ».

    Moteur : 6 cylindres en ligne, 3 535 cm3, 315 chevaux, 360 Nm
    0-100 km/h : 6,5 secondes
    0-1000 mètres : 26,8 secondes
    Poids à vide : 1 430 kg
    Consommation moyenne : 15,0 litres / 100 km

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    1988 : l’arrivée du break
    Le moteur six cylindres est encore plus poussé et une suspension active fait son apparition. Les 315 chevaux de la M5 sont désormais disposés sous le capot de la berline et d’un break Touring. Pour la première fois, BMW installe des jantes 17 pouces sur l’un de ses modèles de série. 12 000 voitures sont produites, dont 500 Touring, et la vitesse est limitée électroniquement à 250 km/h.

    Moteur : 6 cylindres en ligne, 3 453 cm3, 286 chevaux, 340 Nm

    0-100 km/h : 6,3 secondes
    0-1000 mètres : 26,0 secondes
    Poids à vide : 1 670 kg
    Consommation moyenne : 11,9 litres / 100 km

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    1998 : plus de cylindres
    Le moteur 6 cylindres en ligne est abandonné pour un nouveau V8 de 4,9 litres capable de délivrer 400 chevaux. Un différentiel mécanique évolué améliore encore l’adhérence. Il ne faut plus que 4,8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. 20 500 exemplaires sont vendus en cinq ans.

    Moteur : V8, 4 941 cm3, 400 chevaux, 500 Nm
    0-100 km/h : 5,3 secondes
    0-1000 mètres : 24,1 secondes
    Poids à vide : 1 795 kg
    Consommation moyenne : 13,9 litres / 100 km

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    2005 : passage au V10
    La quatrième génération gagne encore deux cylindres. 21 ans après la première M5, c’est désormais un moteur V10 5 litres de 507 chevaux qui prend place sous le capot. Une boîte séquentielle à sept rapports fait son apparition sur la berline et le break. En tout, 20 548 voitures sont produites dont 1 025 Touring.

    Moteur : V10, 4 999 cm3, 507 chevaux, 520 Nm
    0-100 km/h : 4,7 secondes
    0-1000 mètres : 22,7 secondes
    Poids à vide : 1 780 kg
    Consommation moyenne : 14,4 litres / 100 km

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    2011 : inversion de tendance
    Alors que les précédentes M5 gagnaient des cylindres, la cinquième du nom joue du downsizing. Cette fois, la M5 revient au V8 de 4,4 litres suppléé par un turbo. Différentiel actif et boîte séquentielle à double embrayage sont proposés pour accompagner les 560 chevaux… En option, des freins en céramique font leur apparition.

    Moteur : V8, turbo, 4 395 cm3, 560 chevaux, 680 Nm
    0-100 km/h : 4,4 secondes
    0-1000 mètres : 21,9 secondes
    Poids à vide : 1 870 kg
    Consommation moyenne : 9,9 litres / 100 km

    bmw-m5-2011

  • Rencontre : BMW Série 2 Active Tourer

    Rencontre : BMW Série 2 Active Tourer

    Elle fut l’une des stars du Mondial de Paris il y a bientôt deux ans… La BMW Série 2 Active Tourer arrive enfin en France ! Et c’est une nouveauté importante pour la marque… Imaginez donc : monospace traction à moteur 3 cylindres transversal !

    Il y a dix-neuf mois, BMW créait l’événement en dévoilant son Concept Active Tourer au Mondial de Paris. Ces derniers mois, la marque bavaroise a développé son idée jusqu’à en faire un modèle de série baptisé Série 2 Active Tourer.

    Depuis aujourd’hui, deux modèles de pré-série sont en France pour montrer le « monospace » BMW.

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    Dans les rangs de la filiale française, on ne cache pas que l’arrivée d’un monospace, traction avant, à moteur parfois trois cylindres et transversal, marque un « virage important tout en restant une vraie BMW ».

    Il faut dire qu’en dehors de l’architecture, BMW a conservé une apparence très classique même si la carrosserie est totalement inspirée de la ligne d’un monospace classique.

    Après avoir répondu aux précurseurs du marché de cross-over avec sa gamme X, BMW s’attaque donc à un segment pourtant en perte de vitesse en France et en Europe.

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    Mais BMW profite aussi largement de l’exploitation de l’expérience acquise avec MINI dans la conception de transmissions aux roues avant couplées aux 3 cylindres 1,5 litre et 4 cylindres turbo essence.

    Premier prix sous les 25 000 euros en France pour une Série 2 Active Tourer de 4,43 mètres de long, 1,80 mètre de large et 1,56 mètre de haut (coffre de 468 à 1 510 litres). Premières livraisons prévues en septembre.

  • BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers

    BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers

    Voilà un titre bien loin de nos habitudes. Pas de triplette sujet-verbe-complément, c’est bien rare chez AUTOcult.fr. Si je peux aujourd’hui me permettre cela c’est que le jeu en vaut la chandelle. L’excuse est toute trouvée. Chacun des éléments composants ce titre vaut son voisin de phrase.

    1988, Patrick Snijers a tout juste 30 ans. Il est alors pilote officiel d’un cigarettier belge rouge et blanc. A l’époque, le sport automobile est fabuleux vecteur de communication. L’industrie du tabac est rentable et le sport automobile écrit une des plus belles pages de son histoire. Au volant de la fantastique BMW M3 groupe A, Patrick Snijers dispute et remporte cette année là le Manx Rally. Ce rallye, au parcours atypique, rapide et très vallonné, est alors un des grands rendez-vous du Championnat d’Europe des Rallyes, auquel le Belge participe.

    BMW M3 / Manx Rally 1988 / Patrick Snijers. Retour durant quelques minutes sur cette manche disputée sur l’île de Man. Appréciez la danse de la BMW M3…

    Patrick Snijers en quelques titres :

    • Champion d’Europe des rallyes: 1994
    • Septuple champion de Belgique des rallyes: 1983, 1984,1985,1988, 1991, 1993, et 1994
    • Champion des Pays-Bas des rallyes: 1993
    • Triple vice-champion d’Europe des rallyes: 1986, 1987, et 1993
    • Vice-champion de Belgique des rallyes: 2003
    • 3e du championnat d’Europe des rallyes: 1991.
  • Les hommes : Paul Bracq

    Les hommes : Paul Bracq

    Il a dessiné quelques-unes des plus belles Mercedes et BMW, il a participé à la définition du design du TGV et a été l’une des têtes d’affiche des formes intérieures des Peugeot. Retour sur le parcours de Paul Bracq.

    Ancien de Boulle, Paul Bracq débute sa carrière en 1953 chez le carrossier Philippe Charbonneau. Ses obligations militaires l’envoient l’année suivante en Allemagne. C’est là-bas qu’il va réaliser ses plus belles pièces.

    Durant son service militaire, il doit conduire la voiture du général dans l’usine Mercedes-Benz. Il saisit l’opportunité pour présenter ses dessins au directeur du développement du style.

    Après ses trois ans de service obligatoire, Paul Bracq est engagé par Mercedes-Benz comme responsable du style avancé. Durant dix ans, son équipe donne naissance aux toits des 190 SL et des W111 coupé et cabriolet. Elle dessine les Pagode 230 SL, 250 SL et 280 SL (W113),  les W108, W109, la 600 (W100), la W114 et la W115/8.

    Au terme de dix années passées chez Mercedes-Benz, il fait un bref retour en France pour travailler sur le TGV avant de repartir en Allemagne. En 1970, il devient directeur du design de BMW. Il s’occupe des 520, 320, Coupé 630, Série 7 et du concept car Turbo qui deviendra la M1.

    En 1974, Peugeot le fait revenir en France pour lui confier le poste de responsable du style intérieur. Il élabore les plans de l’habitacle des 505 et 604.

    Aujourd’hui, il est l’un des juges du Concours d’Elegance de Pebble Beach.

  • MotoGP : BMW M4 Coupé en safety cars de luxe

    MotoGP : BMW M4 Coupé en safety cars de luxe

    A chaque début de saison, son lot de surprise ou de confirmation. Du côté du MotoGP, c’est confirmé :  la BMW M4 Coupé officiera comme safety car officiel. La belle de Munich, que nous avons rencontré il y a quelques jours, a donc pris la route du Qatar la semaine dernière, pour l’ouverture du MotoGP, équivalent moto de ce qu’est la F1. Dans ce championnat, seules trois marques motos sont engagéees : Yamaha avec la YZR-M1, Ducati avec la Desmosedici GP12 et Honda avec la RC213V. BMW Motorrad est donc absent mais la marque bavaroise est présente avec cette M4. Histoire d’occuper l’espace sans s’engager officiellement ? Bonne idée ;-)

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    Plus d’information sur la BMW M4 Coupe sur le site officiel de BMW France.

  • Rencontre : BMW Série 4 Gran Coupé

    Rencontre : BMW Série 4 Gran Coupé

    Une cible : l’Audi A5 Sportback ! BMW a été doublé par son rival sur un marché qui n’existait pas il y a quelques années. Avec son nouveau « Coupé 4 portes », la marque bavaroise répond.

    L’Audi A4 transformée en coupé : Audi A5. L’Audi A5 transformée en berline 5 portes : Audi A5 Sportback. Et le succès fut au rendez-vous.

    Réponse de BMW… La Série 3 transformée en coupé : BMW Série 4. La BMW Série 4 transformée en berline 5 portes : BMW Série 4 Gran Coupé.

    Une berline fruit de la transformation d’un coupé émanant d’une berline ? La Série 4 Gran Coupé est-elle une Série 3 ? De loin, oui. Un client attiré par l’un des modèles regardera forcément l’autre.

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    Mais l’idée d’une Série 4 Gran Coupé permet de bénéficier d’un choix supplémentaire. Plus de dynamisme, autant visuellement que dynamiquement avec une caisse plus basse et plus large malgré un léger embonpoint. De quoi être diamétralement opposé d’une Série 3 Gran Turismo.

    La Série 4 Gran Coupé se destine à une clientèle qui rêve d’un coupé mais qui ne peut se passer du confort des portes arrière.

    BMW invente cette nouvelle carrosserie pour conquérir les premiers clients des Audi A5 Sportback. Si les bons de commandes se remplissent, l’idée sera validée. Mais l’investissement va réclamer quelques dizaines de milliers de nouveaux clients.