Quasiment tous les constructeurs ont tenté d’inventer les véhicules dédiés à la « mobilité » de demain durant cette dernière décennie. Face à des bulles plus ou moins formées, Hyundai s’est attaché à une autre notion en présentant son Greenspeed Gator lors de la compétition de design LA Adventure du Los Angeles Auto Show 2006.
La marque coréenne s’est inspirée des dragsters en cachant ses moteurs électriques abreuvés d’hydrogène dans ses énormes roues arrière. Un peu de folie, c’est toujours bon !
Du 6 décembre au 21 juin 2015, une exposition hors du commun aura lieu à l’Atomium de Bruxelles. La capitale belge recevra la rétrospective d’un duo particulier de son histoire sportive : Jacky Ickx et Eddy Merckx. On ne les présente plus, respectivement pilote automobile et cycliste, ces deux mythes belges fêteront ensemble leurs 70 ans en 2015.
Merckx c’est plus de 525 victoires, le plus beau palmarès cycliste de tous les temps. Ickx c’est une des plus larges carrières du sport automobile entre la F1, Le Mans, le Dakar.
Lors de cette expo, nous pourrons voir de nombreuses voitures de course qu’a pu piloter Ickx : Ford GT40, BMW 3.0 CSI, Porsche 936, Porsche 956, Porsche 911 Dakar… Porsche est d’ailleurs partenaire de l’opération. Pour Merckx, de nombreux vélos et objets d’époque seront disponibles, avec côté auto tout de même, une Peugeot 404 d’époque, lorsque Peugeot avait sa propre équipe cycliste. Tout un programme.
Le film « the race » a été créé pour promouvoir cette expo. Il est d’ailleurs bien plus qu’un film promotionnel, il est à voir, tout simplement. De nombreuses photos du tournage suivent cette vidéo.
Infos :
– Trade Mart, square de l’Atomium, Bruxelles. Du 06.12.2014 au 21.06.2015.
– www.merckx-ickx.be
– #merckxickx
– Ouvert de 10 à 18 heures / Fermé le mercredi (sauf pendant les congés scolaires) / Également ouvert les jours fériés sauf le 25 décembre et le 1er janvier.
Grâce à E-T-A-I, nous vous offrons la possibilité de gagner le livre « Bentley L’avenir pour défi » écrit parDominique Franque De Luxembourg. Répondez simplement à la question suivante… Vous aurez peut-être la chance d’être l’heureux élu !
Pour célébrer sa riche saison sportive, Mercedes a réuni 50 000 spectateurs autour d’un circuit d’un peu plus d’un kilomètre tracé autour de son musée. Lewis Hamilton et Nico Rosberg étaient au rendez-vous avec quelques belles pièces de la collection du groupe.
Soixante-quatre voitures étaient de sortie ce week-end, de la Mercedes de 1914 qui s’était imposée lors du Grand Prix de France à la Mercedes AMG F1 W05 Hybrid qui a battu le nombre de victoires sur une unique saison de F1. Six SLR de musée étaient aussi en piste dont l’Uhlenhaut Coupé. Et parmi les invités, on comptait quelques stars autour de Stirling Moss.
En cette fin de semaine, j’ai eu l’occasion de parcourir quelques kilomètres au volant d’une Peugeot… Et, encore une fois, j’ai dû me résoudre à réaffirmer cette constatation sans appel : le i-Cockpit est une référence ! (J’espère que c’est suffisamment martelé.)
S’il n’est pas aussi poussé que sur la 308 – sur la console centrale notamment – l’architecture intérieure de la Peugeot 2008 est un régal pour le conducteur.
Petit volant, nouvelle ergonomie, combiné tête haute, tableau de bord épuré : la disposition des commandes et des informations est une indéniable réussite.
Les bras, les mains, les doigts et les yeux disent merci aux concepteurs.
Reste à espérer que Peugeot soit copié. Je veux davantage de volants compacts et de combinés placés le plus près possible de la base du pare-brise !
Pour lancer sa 500 X, FIAT avait lancé un premier film publicitaire très spécial sur le thème du viagra… Franchement, je préfère largement le spot dédié à la campagne américaine. C’est une nouvelle fois plein de clichés, mais c’est ce qu’on aime !
L’usine Renault Georges Besse de Douai vient de faire peau neuve. Trois ans de transformation et 420 millions d’euros ont été nécessaires à reconstruire la nouvelle usine dans ses murs originels. Découverte.
Cette usine, bâtie en 1974, reçut la fabrication de la R5 pour sa première production. A son ouverture, elle permit la reconversion des mineurs de fond, l’économie du charbon commençant à décliner dans le bassin du douaisis, de Lens. Le choix de Douai fut simple. Installée non loin de l’autoroute A1, un des axes les plus fréquentés d’Europe, l’usine est située au cœur du marché européen, à deux pas de Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam et de l’Allemagne. Elle contribue d’ailleurs à ce que la région Nord Pas de Calais soit la deuxième région automobile de France.
Pas moins de 17 véhicules de la gamme Renault y ont été produits, de la R5 au nouvel Espace V, soit 10 millions de voitures. L’âge d’or de l’usine s’est vu en 1997, avec le Scénic et où pas moins de 450 000 véhicules ont été produits cette années là. A moyen terme, un minium de 9 véhicules seront produits à Douai : les deux Scénic, la Mégane Cabriolet, le Nouvelle Espace et pas moins de 5 nouveaux modèles sont à venir. On peut par exemple penser à une autre berline du segment D. Des chaînes de Douai, sortent 620 véhicules par jour, au rythme de 60 à l’heure à son régime maximal.
Si l’humain est omniprésent avec 4200 salariés et la mise en place des postes ergonomiques, le moins que l’on puisse dire est qu’une usine est en général un lieu plutôt impénétrable, caché, voire discret, même si les 350 hectares et les nombreux bâtiments prouvent de son immensité. L’industrie lourde telle que celle de l’automobile ne fait dans la dentelle, même si Caudry n’est qu’à 40 kilomètres. Ici, l’usine de Douai s’articule autour de 7 postes techniques et technologiques importants : l’emboutissage, la tôlerie, la peinture, la logistique, le montage, la qualité et la livraison. Les voici, point par point.
Le premier des postes est donc l’emboutissage, où sont gérées, traitées les plaques de métal en provenance directe des fournisseurs, en rouleaux de milliers de mètres. D’énormes presses, sortent les toits, portes, capots, caisses, direction la tôlerie, où ces éléments sont préparés.
Ensuite vient la peinture, où les caisses sont peintes, après avoir été mastiquées.
Ces caisses passent au montage où elles reçoivent leurs organes mécaniques, moteurs, boîtes, sièges, tableaux de bord : tous les éléments qui ne sont pas des éléments de carrosserie. On imagine le puzzle !
Ces pièces sont gérées par le département logistique, qui œuvre avant le montage, gérant des milliers de pièces provenant d’autres usines du groupe Renault et de fournisseurs.
Une fois les voitures terminées, elles passent leur dernier cap de l’usine : le poste de la qualité. Toutes les voitures sont testées sur une piste spécialement conçue, longue de 300 mètres, faite de pavées, de cailloux, de zone de freinage, d’accélération. Le but ici est de valider chacun des exemplaires.
Ensuite, un échantillonnage de voitures est validé humainement, à l’œil, sur certains points choisis. Pour certains modèles, 100% des voitures sont validées par l’humain. L’Espace V par exemple : on en badine pas avec le haut de la gamme Renault.
Enfin, les voitures partent vers le pôle livraison. Elles prendront ensuite la direction des agents, des concessions pour enfin trouver leurs heureux propriétaires :-)
Dès le mercredi 26 novembre, l’artiste américain Jeff Koons fera l’objet d’une exposition à Paris, au Centre Georges-Pompidou. Artiste à part entière ou réel provocateur, Koons créé l’évènement et l’occasion est bonne pour qu’AUTOcult parle de lui. Mais pourquoi lui ?
Koons est depuis un an le plus cher des artistes contemporains mais il est surtout le dernier artiste en date à avoir œuvré sur une BMW Art Car, cette série de BMW rhabillées par des artistes en tous genres. Alexander Calder en fut le premier en 1975. Cette dernière BMW Art Car date de 2010 : la M3 GT2. Véritable œuvre d’art, elle participe tout de même aux 24 Heures du Mans 2010 mais ne voit pas l’arrivée. La voici, elle fait partie aujourd’hui des plus belles voitures ayant participé à la classique mancelle.
C’est l’histoire d’une marque illustre… Illustre mais qui a vécu dans l’ombre d’une grande sœur bien encombrante. Bentley L’avenir pour défi présente l’histoire de la marque anglaise depuis 1965, ses déboires et sa renaissance.
Créée en 1919 par Sir Walter Owen Bentley, Bentley est passé sous le contrôle de Rolls-Royce dès 1931. Dès lors, quelques hauts et beaucoup de bas rythment la vie du constructeur de Crewe.
Les faillites et les différents propriétaires du groupe ne vont pas toujours réussir à tirer le meilleur de Bentley… Jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle équipe en 1984 qui parvient à distribuer autant de Bentley que de Rolls-Royce. Mais c’est en 1998 que tout change. Bentley est mis en vente. BMW (qui prend le contrôle de Rolls-Royce) se fait doubler par Volkswagen.
Une victoire aux 24 Heures du Mans 2003 (la sixième de Bentley) et de nouveaux records de vitesses permettent de multiplier par vingt le nombre de voitures vendues. Et le meilleur ? Evincer Rolls-Royce, après cinquante ans de domination sans partage, en tant que fournisseur officiel du carrosse automobile de Sa Gracieuse Majesté la Reine Élisabeth II !
La saga Bentley, de 1965 à nos jours, est dévoilée dans un livre présenté dans un coffret.
Et restez connectés, on vous le fait gagner cette semaine !
Titre : Bentley L’Avenir pour défi
Auteur : Dominique Franque De Luxembourg
192 pages, 260 photos
ISBN : 978-2-7268-9786-7
Prix public : 59,00 € TTC
Avec 100 000 commandes signées ces sept derniers mois (300 000 en carrière), le Mokka permet à Opel d’occuper le troisième rang européen dans la catégorie des « SUV urbains », juste derrière les Renault Captur et Peugeot 2008.
Sur le marché continental, le Mokka occupe 15 % du marché. La part monte à 27 % en Finlande, 22 % en Allemagne et en Autriche.
Pour un passionné d’automobile, plusieurs choses sont à faire. Avoir son permis de conduire, sa première voiture. Voir un grand prix de F1, essayer une voiture de sport, essayer une voiture de course, rouler dans un prototype.
J’avais déjà eu l’occasion de m’immiscer dans l’atmosphère toute spéciale d’un concept-car, lors de l’essai de Twin’Run, à la droite de David Coulthard. Cette fois, c’est au volant d’un prototype que j’allais me glisser. Exit Twin’Run, voici Eolab, concept-car préfigurant le futur de la marque au losange et son arrivée à l’hybride.
Circuit de Mortefontaine, samedi 11 octobre, 8h30.
L’ambiance est particulière. Se rendre sur le circuit de Mortefontaine n’est qu’une chose volontaire, personne ne pourrait dire qu’il est là par hasard. Barrière passée, voiture garée, on nous fait monter dans la navette, direction le pavillon Renault. On passe à nouveau de hauts grillages encadrés de barrières, avant de croiser de nombreuses bandes d’asphalte, composant les divers circuits du concept. Cela n’est pas sans me rappeler le complexe de Balocco, centre d’essais Alfa Roméo, visité fin juin. Entre les arbres, nous arrivons à destination. Sous la tente, Eolab nous attend, un petit groupe de personnes s’activent autour d’elle. Ingénieurs, concepteurs, techniciens, chefs de projet, tous sont là.
Voici Eolab.
De l’extérieur, Eolab est jolie. On le voit, l’aérodynamique est importante dans le style de ce prototype. Elle se montre plutôt longue, racée, plus basse que les autres modèles du segment B. En effet, Eolab a été pensé telle une voiture de ce segment, la Clio 4 servant de référence. Les entrées d’air sont importantes, les ouïes bien filées. Au centre de la calandre, le losange Renault trône fièrement. On sent bien la touche de Laurens van den Acker. D’aspect, Eolab est plus basse que les voitures actuelles.
Au volant.
Une certaine appréhension se montre lorsque je prends le volant d’Eolab. Les sièges sont accueillantes, blancs, gris clair, aux touches rouges oranges. Ils enveloppent plus que les sièges d’une voiture actuelle du segment B. Contact, c’est parti. Pas de levier de vitesse sur Eolab. Étant au deux tiers électrique, c’est une boîte automatique qui prend le relai. Pour sélectionner notre mode, une petite molette est située au centre de l’habitacle, facile d’accès. Un petit huitième de tour pour passer de Parking à Drive et c’est parti. D’un filé « de gaz » sur la pédale de droite et Eolab avance et descend doucement de son piédestal. Au premier abord, Eolab se conduit comme une Zoe ou un Twizy. La simplicité est bluffante, sa conduite est presque enfantine. Les commodos sont faciles d’atteinte, comme une voiture classique. Eolab est presque une voiture contemporaine dans sa conduite, pas de démarche particulière si ce n’est faire attention à ce beau jouet. L’accélération est des plus surprenantes, j’en suis le premier surpris. 60, 70, 90, les 100 km/h sont atteints sans souci. Je suis loin du prototype que j’imaginais, ne dépassant pas les 30 km/h. Un sentiment de légèreté se montre, à l’accélération, en comportement, au freinage. Eolab est facile, tout simplement.
Techniquement.
Pourquoi Eolab a-t-elle été créé ? Eolab est ni plus ni moins qu’un laboratoire vivant. Il faut se jeter dans le futur pour se rendre compte de ce qu’est Eolab. Non, pas besoin du Dr Emmett Lathrop Brown pour cela, votre cher « Marty McFly » suffira. Eolab a été développée sur trois axes : l’aérodynamique, le poids, la motorisation. Trois contraintes essentielles pour une automobile.
Eolab : la classe aux kilos
L’aérodynamique /// Un gros travail a été réalisé sur ce point, nous l’avons vu dans le chapitre Voici Eolab. Eolab est dessinée pour avoir un aérodynamique parfait, doté d’une pénétration dans l’air des plus efficaces. On notera par exemple un spoiler avant actif en fonction de la vitesse et des ailerons mobiles sur les côtés, qui fluidifient l’écoulement de l’air.
Eolab : les postes importants de l’aérodynamique
Le poids /// Ces dernières années, les voitures ont été de plus en plus grosses, plus lourdes. Afin de réduire cette masse, de nombreux matériaux légers ont été utilisé. La caisse est ainsi multi matériaux avec la présence d’acier, d’aluminium et de matériaux composites légers, tels que la fibre de carbone. Le magnésium est aussi présent, chose rare. Exemple d’utilisation du magnésium ? Sur Eolab le toit est en magnésium et pèse un peu plus de 4 kg, contrairement à 10 kg pour une voiture contemporaine. Au final, Eolab s’en retrouve plus légère de 400 kg comparée à une Clio IV. Si le poids « masse » est important ici, la recherche du poids le plus faible est importante dans l’organisation d’un projet comme Eolab. La voiture étant plus légère, elle permet d’avoir des pièces plus petites et donc moins onéreuses. Cela entraine une baisse des coûts, ce qui permet ainsi l’utilisation de matériaux plus coûteux, plus technologiques.
Le moteur /// C’est ici qu’arrive la grande nouveauté. Si l’aérodynamique et le faible poids ne sont pas de grandes innovations mais une belle réadaptation au projet Eolab, sous le capot, la chose est bien différente. Il s’agit pour la première fois d’une technologie électrique et hybride chez Renault. Nommée Z.E. Hybrid, cette techno utilise l’essence, d’où le 1 litre au kilomètre et l’électricité, qu’on recharge à souhait. Combinant ces deux technologies, Eolab s’en retrouve hybride. Bien joué.
Eolab : ZE Hybrid : essence et électrique
Conclusion.
Lors du Grand Prix de Monaco, j’avais pu discuter avec des ingénieurs de Renault Sport F1 et Renault. Ils estimaient que 15% de la technologie présence sur Renault Zoé se retrouvait sur le Power Unit présent en F1 et inversement. Alors venez la question de l’hybride, utilisé au Mans par exemple, qui est plus simple à l’utilisation qu’une technologie 100% électrique, comme sur Zoé ou Twizy. On nous avouait alors que des développements étaient en interne à ce sujet. On ne nous avait pas menti, voici Eolab, vitrine technologique et laboratoire roulant.
Joli, innovante et facile d’accès, Eolab nous a bluffé le temps d’un instant. Bien sûr, il est bien tôt pour faire des conclusions trop hâtives sur la voiture du futur, mais une chose est sûre, ce laboratoire vivant nous rassure sur le futur de l’automobile. Élégance, technologie et mise en avant de la vie à bord seront toujours d’actualité dans 15 ans. Rassuré ? Oui, plutôt.
Renault 5 GT Turbo, Clio 16S, Spider Renault Sport, Clio R.S., Mégane R.S. F1 Team R26, Mégane R.S. F1 Team R26.R et Mégane R.S. 275 Trophy-R. Au concours de la « Sportive de l’année » du magazine Echappement, Renault n’en est pas à son coup d’essai. Si bien que cette année encore, la marque au losange rafle la mise avec Mégane R.S. 275 Trophy-R. R pour Radical, pour Racing mais aussi pour Récompensée, la petite dernière de chez Renault Sport Technologies mérite son titre tant recherché.
Face à elle, Mégane R.S. 275 Trophy-R avait des concurrentes de poids : Alfa Romeo 4C, Seat Leon Cupra 280 Pack Performance, Audi S1, Porsche Cayman GTS, Peugeot RCZ R, BMW M4, BMW M235i, Subaru WRX Sti S et Mini Cooper S. Autant dire que la sportivité était là bien représentée dans ce concours et que c’est bien la plus sportive de toute qui est primée aujourd’hui. Pour preuve, l’exclusive Alfa Roméo 4C en deuxième position ou la rally car de série Audi S1, classée 4ème.
Pour le moment, nous n’avons pas encore testé la Mégane R.S. 275 Trophy-R mais il ne serait tardé. Notre essai n’est pas la validation ultime, non, mais on peut dire que le record établi par Renault Sport Technologies avec cette Mégane en mai dernier sur le prestigieux circuit de la Nordschleife Nurburgring aura eu son poids dans la balance. La « Trophy R » étant strictement celle du record, produite en quantité extra limitée : 275 exemplaires, pas un de plus. Une voiture de course de série.