Catégorie : Constructeurs

  • Tesla embobine le Mondial !

    Tesla embobine le Mondial !

    C’est très probablement un constructeur que l’on aurait cru trouver au bout du Pavillon 3 du Mondial de l’Automobile… Tesla est pourtant installé dans le premier pavillon. Et la marque américaine accueille une foule de curieux sans présenter la moindre nouveauté.

    Plus tout à fait une start-up, plus tout à fait l’unique passion d’Elon Musk, pas encore tout à fait sorti de sa bulle, Tesla est à un tournant. L’arrivée prochaine de nouveaux modèles dans sa gamme, surtout pour l’étoffer à des tarifs plus attractifs, va permettre de juger les capacités du constructeur californien à s’inscrire dans la durée.

    Et si c’est une surprise de retrouver des Model S dans le Pavillon 1, c’est aussi une surprise de voir les visiteurs se presser pour s’installer à bord et toucher à l’immense écran tactile (17 pouces) de la référence des véhicules électriques.

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    Tesla n’est pas uniquement destiné à profiter d’une tendance ancrée entre Los Angeles et San Francisco. Tesla propose – et va proposer – des solutions globales pour la mobilité électrique.

    Et si les Model S peuvent se compter sur les doigts des mains dans Paris, les Tesla font rêver le public parisien. Bien plus que d’autres marques du Pavillon 1 !

    #BlogueurArgus

  • Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Passer quelques dizaines de minutes avec Gilles Vidal est toujours l’occasion de disserter sur le présent, l’avenir et l’héritage de notre industrie automobile… A quelques centimètres de « son » Exalt, il a accepté de parler des modèles qui l’avaient conquis durant ce Mondial de l’Automobile.

    L’exercice est toujours compliqué. Au centre de son stand, entouré par les communicants de la marque, il a pourtant joué le jeu. A la question « Quelles sont les trois concepts ou modèles qui vous ont attiré sur ce salon ? », il a répondu sans détour.

    Le Directeur de Design Peugeot annonce les deux IDx de Nissan. « Ce ne sont pas des nouveautés, mais ces deux voitures sont toujours très attirantes. Elles ont un style caractéristique qui mêle l’histoire et l’avenir. »

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    Ensuite, vient l’Infiniti Q80 Inspiration : « Une étude très séduisante dans un style particulièrement épuré. C’est le genre de ligne qui plait à beaucoup de monde. »

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    Et enfin la Mercedes AMG GT : « Elle tranche avec les récentes productions de Mercedes. On n’est plus du tout dans les codes de la Classe S développés depuis des mois sur le reste de la gamme jusqu’à la Classe A. On dirait un croisement entre une Citroën C4 Cactus et une Porsche 911. Les lignes de force sont parallèles et les extrémités sont galbées. C’est une vraie réussite. »

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    Photo Nissan : Benoît Asset – www.largus.fr
    Photo Infiniti et Mercedes : Christophe Gascot – www.largus.fr

    Retrouvez l’actu du Mondial sur largus.fr

  • Une année pour apprendre, une année pour gagner…

    Une année pour apprendre, une année pour gagner…

    Arrivée sur la pointe des pieds l’hiver dernier, Mazda change de stratégie pour inscrire son nom au palmarès du prochain Trophée Andros. Pour fêter le 25e anniversaire du plus célèbre des championnats de courses sur glace, le filiale française de la marque japonaise s’aligne avec l’équipe championne en titre, le pilote champion en titre et la nouvelle star du rallycross mondial !

    Comment faire pour gagner le Trophée Andros ? Durant des années, l’unique réponse fut : engager Yvan Muller. Désormais retenu par le WTCC avec Citroën Racing, l’Alsacien a laissé sa place à Jean-Philippe Dayraut. Le Toulousain a conquis cinq titres ces six dernières années (les trois derniers avec Saintéloc en BMW ou en MINI).

    Devenue ambitieuse, la marque Mazda a donc enrôlé ce qu’il se fait de mieux en matière de courses sur glace. L’équipe Saintéloc développe, pour l’occasion, une toute nouvelle silhouette sous forme de Mazda3. Les Stéphanois vont pouvoir profiter de leur expérience d’une réglementation figée pour produire un châssis tubulaire à quatre roues motrices et directrices et un moteur 6 cylindres, 3 000 cm3 de 340 chevaux, certainement redoutable dès les premiers essais de Val Thorens.

    Assurée de profiter d’une équipe performante (dominatrice ?), Mazda s’est offert un petit bonus ! Actuellement deuxième du Championnat du Monde de Rallycross (derrière Petter Solberg), Topi Heikkinen va passer l’hiver dans nos montagnes. Porté par Kim Vatanen (aussi manager de Sébastien Ogier), le jeune finlandais de 23 ans avait déjà fait une apparition l’an passé à Isola 2000 avec une huitième place en première course et la quatrième place le lendemain, devant les quatre Mazda3 engagée !

    Pour accompagner ses deux têtes d’affiche, Mazda France comptera également sur Jacques Wolff et Patrick Lhoste, Président de Yokohama France.

    Calendrier du Trophée Andros 2014 / 2015
    6 et 7 décembre : Val Thorens
    12 et 13 décembre : Andorre
    19 et 20 décembre : Alpe d’Huez
    9 et 10 janvier : Isola 2000
    16 et 17 janvier : Lans-en-Vercors
    31 janvier : Super Besse
    7 février : Super Finale à Saint-Dié-des-Vosges

  • L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    L’offre et la demande, par Carlos Tavares

    Carlos Tavares aime les grandes et belles phrases. Le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën n’hésite jamais à marteler ses expressions toutes faites, jusqu’à les faire entrer dans le langage courant. Il y a eu la « frugalité ingénieuse » de Renault, il y a aujourd’hui la « puissance créatrice de l’entreprise » avec l’objectif de vendre plus cher chaque modèle des marques Peugeot, Citroën et DS.

    Ce fut le transfert de l’année… Carlos Tavares, sorti de Renault, a pris les commandes de PSA Peugeot Citroën. Après avoir secoué l’organigramme et lancé la marque DS « premium qui exprime la sophistication et l’art de vivre à la française… », le Portugais annonce ses nouveaux objectifs en marge du Mondial de l’Automobile.

    Au-delà de l’emploi français que le nouvel actionnaire étatique surveille avec des œillères, Carlos Tavares s’attaque à un autre problème : PSA Peugeot Citroën vend ses voitures moins chères que ses concurrents…

    En panne d’image, ces marques éprouvent des difficultés à convaincre au prix catalogue : « Elles sont, pour l’instant encore, vendues en-dessous du prix de nos concurrents », reconnaît le patron-pilote sur l’antenne de France Info. « Chaque constructeur concède un certain montant de remise et nos remises sont supérieures. Ceci n’est plus justifié par les qualités et les performances de nos produits. »

    « Nous avons comme objectif, très progressivement, de faire en sorte que l’on puisse communiquer la valeur de nos marques et la valeur de nos produits à nos consommateurs pour que, naturellement et normalement, on puisse vendre nos véhicules au même prix que nous concurrents allemands. Nous avons des performances qui sont, a minima, identiques. »

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    Bien aidé par l’élan donné par la Peugeot 308 et son titre de Voiture de l’Année, Carlos Tavares annonce donc un énorme coup de communication pour placer Peugeot, Citroën et DS au niveau de notoriété des constructeurs allemands…

    Mais combien de temps faudra-t-il pour mettre les marques françaises à ce niveau, quand certaines entreprises allemandes ont mis trois décennies pour construire leur image ?

    Le tarif est le fruit de la rencontre de l’offre et de la demande… Si l’augmentation, même légère et graduelle, des prix n’est pas comprise par les consommateurs lors de leur acte d’achat, PSA Peugeot Citroën pourrait perdre des parts de marché. Des points qui deviendront encore plus difficiles à reprendre sans grande révolution de gamme. Et pourquoi ne pas entamer cette révolution dès aujourd’hui en sortant des vrais modèles premium sur le marché français ? DS6 WR est déjà commercialisé en Chine… Exalt dans une configuration proche du concept ? Vendez-nous du rêve, on l’achètera !

  • Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Nissan Pulsar Concept : celle qui faut produire. #MondialAuto

    Le Mondial de l’Automobile de Paris recèle de concept-cars plus beaux, plus intéressantes les uns que les autres. Chez Nissan, on nous a présenté la Pulsar Nismo Concept. Nismo, pour NISsan MOtorsport, voyez-vous ce que je veux dire ? Nous sommes d’accord. Si la Pulsar pourrait être classée dans les « classiques » du segment C, Pulsar Nismo Concept sort du lot. Plus racée, forcément plus typée compétition, cette dernière pourrait devenir une des références, à l’assaut des Mégane R.S. ou Civic Type R.

    Le travail extérieur est impressionnant. Rabaissée, jantes plus grandes, ouïes retravaillées et élargies, bas de caisse profilés. Avec cette sportivité exacerbée, sa peinture grise mat et ses touches de rouge brillant, la Pulsar Nismo Concept suit sa grande sœur : la GT-R. Côté mécanique, difficile d’en savoir plus, aucune info n’est sortie à ce sujet. Nul doute que cette Pulsar un peu spéciale aura une puissance de 250 à 300 cv, comme ses concurrentes du segment. On a hâte de voir cette Japonaise produite, que le rêve se confirme.

     

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    Photos : Nissan & Jean-Charles Huvelle.

  • Nouveau Renault Espace : premier contact. #MondialAuto

    Nouveau Renault Espace : premier contact. #MondialAuto

    Le voilà révélé. Renault a présenté ce jeudi la cinquième génération de son Espace. A l’origine développé par Matra, l’Espace est aujourd’hui un produit 100% losange.

    Il a changé.

    Espace est aujourd’hui plus proche du crossover que du monospace, plutôt loin d’une berline habituelle. On quitte l’ambiance d’utilitaire avec des fenêtres et de la moquette pour trouver un véhicule plus bas, plus haut sur ses pattes aussi avec des jantes de 20 pouces (!). Avec son logo proéminent sur la face avant, Espace est un Renault de la nouvelle génération, on en est sûrs. La griffe Laurens van den Acker est bien là. Son allure est plutôt fière, on sent que le losange veut faire de son Espace l’étoile de sa gamme, son porte drapeau.

    Un intérieur plus proche de ses passagers

    Au premier abord, nouvel Espace a l’air plus ergonomique, je dirais même qu’il est plus proche de ses passagers. Il est ici un cocon. A son volant, on retrouve une position haute, sans pour autant sentir une ambiance de camionnette façon Renault Trafic. Nous sommes ici entre le 4×4 et le monospace, quasiment dans un nouveau segment. Levons les yeux, au plafond, un toit de verre assez impressionnant. La lumière en est omniprésente dans l’habitacle. Côté tableau de bord, au centre, la console est impressionnante, sans être imposante. La sellerie est très accueillante, façon cockpit d’avion. Quelques plastiques sont peut être à revoir pour du haut de gamme. A confirmer. L’écran de RLink (plus grand qu’un iPad) est bien en place, bien intégré, d’autant qu’il s’agira là dans sa seconde (et nouvelle) génération.

    Voilà donc notre premier contact rapide avec le nouvel Espace. Nous reviendrons prochainement sur le nouveau fer de lance de la marque au losange. D’ailleurs, cette dernière a, semblerait-il, changé sa stratégie : exit la marque Initiale Paris à part entière, Initiale Paris redeviendrait une finition. La révélation des Espace Initiale Paris et Clio Initiale Paris ne laisse plus de doutes.

    A lire afin de compléter au mieux cet article de découverte du nouvel Espace, « Comment est né le Renault Espace ? »

    A bientôt,
    Jean-Charles

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    Photos : Le Blog Renault Group et Jean-Charles Huvelle.

  • Paris 2014 en direct : Peugeot montre Quartz et Exalt. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : Peugeot montre Quartz et Exalt. #MondialAuto

    Aux côtés de toute sa gamme en « 8 », Peugeot expose deux concept-cars stars de ce Mondial de l’Automobile 2014 : Exalt, que nous avions déjà vu sous cette forme à Chantilly, et Quartz, une fusion entre un SUV et une berline…

    108, 208, 308, 508… L’actuelle gamme proposée par Peugeot occupe une large partie du stand dédié au Lion dans le Hall 1. Les nouveautés sont forcément mises au premier plan avec la 508 RXH, la 308 GT et la 208 GTi 30th

    Mais Peugeot dévoile aussi quelques concepts. Dans la lignée de 208 HYbrid FE, Peugeot continue ses travaux pour réduire la consommation de ses voitures avec une 208 HYbrid Air 2L.

    Exalt est à découvrir en détails sur cette page. Et si vous ne l’avez pas encore vue à Pékin (ou comme nous à Londres et à Chantilly), voici une nouvelle occasion de découvrir l’accent des futures Peugeot.

    La grande première mondiale est l’apparition de Quartz : un crossover entre les Onyx et Exalt et la 2008 DKR bientôt sur les routes du Dakar. Et sous le capot, Peugeot Sport a intégré son moteur 1.6L THP 270 couplé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports… En complément, le train avant est motorisé par une machine électrique de 85 kW en prise directe. Celle-ci recharge la batterie de 400V en phase de décélération et assiste le moteur thermique sur les changements de rapport. Le train arrière accueille également une machine électrique de 85 kW pour la propulsion du véhicule et participe également à la recharge de la batterie.

    Screenshot Peugeot News

    A l’occasion du Mondial de l’Automobile, Peugeot présente également sa nouvelle plateforme Peugeot News qui regroupe l’ensemble de l’actualité de la marque en faisant la part belle aux billets des blogueurs. Et on ne peut que se féliciter de la place qui est réservée à AUTOcult.fr ;)

    Photo : Benoît Asset – www.largus.fr

  • Paris 2014 en direct : DS prend ses quartiers. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : DS prend ses quartiers. #MondialAuto

    Quatre grands constructeurs français sont désormais positionnés dans le Hall 1 du Mondial de l’Automobile de Paris. Avec Renault, Peugeot et Citroën, nous vivons les débuts de DS en tant que marque autonome sur un salon.

    Après un demi-million de DS 3, 4 et 5 vendues sous la marque Citroën, DS s’émancipe. Depuis le 1er juin, les activités de DS sont dissociées de celles de Citroën. La première application très concrète est la création d’un stand spécifique à DS dans les allées du Mondial de l’Auto.

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    Sur 1 300 m2, DS présent quinze modèles dont deux concept-cars. Divine DS que nous avons déjà pu contempler à plusieurs reprises et DS 3 Ines de la Fressange Paris Concept, voulue pour ancrer la marque dans cet écrin « parisienne chic ».

  • Paris 2014 en direct : Infiniti Q80 Inspiration. #MondialAuto

    Paris 2014 en direct : Infiniti Q80 Inspiration. #MondialAuto

    Infiniti continue de dévoiler ses différents concepts… Après le Q30 et l’impressionnant Q50 Eau Rouge, la marque japonaise profite de l’ouverture du Mondial de l’Automobile pour présenter le Q80 Inspiration.

    Cette berline reprend la silhouette d’un grand coupé quatre portes, quatre places de plus de cinq mètres de long (dont plus de trois mètres d’empattement) et plus de deux mètres de large.

    Fibre de carbone, aluminium et cuir à l’intérieur, suspension adaptative et moteurs hybrides sont proposés par ce qui préfigure le style d’un futur modèle de série qui viendra coiffer la gamme Infiniti.

  • La transformation de Peugeot Avenue

    La transformation de Peugeot Avenue

    Ouvert en 2000, Peugeot Avenue a accueilli 40 millions de visiteurs au 136 avenue des Champs-Elysées. Après cinq mois de travaux, le lieu ouvre sous une nouvelle forme à quelques jours du Mondial de l’Automobile 2014…  Une transformation qui multiplie la capacité d’accueil.

    Sous une gueule de lion, l’espace s’étale sur 300 m2. Trois modèles seront habituellement exposés : un concept car, un modèle de série et un véhicule historique.

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    Lors de l’inauguration, Maxime Picat – Directeur de la marque Peugeot – s’est exprimé devant Onyx « qui préfigure toujours autant ce que nous allons mettre dans nos futurs modèles ». Une 508 était aussi exposé. Seule la partie historique était délaissée ce soir pour accueillir le groupe We Were Evergreen, symbole de la nouvelle scène française !

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    Et ce Peugeot Avenue n’est qu’une première étape. Dans quelques semaines, la version chinoise va ouvrir sur 1 600 m2 à quelques pas de la Place Tian’anmen à Pékin !

  • Essai BMW Série 2 Active Tourer : monospace premium

    Essai BMW Série 2 Active Tourer : monospace premium

    Entre la Série 1 3 portes et la Série 7 L, BMW n’a pas manqué de multiplier le nombre de ses modèles pour remplir toutes les niches mises à sa disposition… Mais il restait encore quelques carrosseries sans hélice sur le capot !

    BMW avait créé une petite révolution en présentant sa Série 1, une autre avec son X5… Puis la dérive des dérivées s’est accélérée avec des coupés devenus Gran Coupé et des berlines étirées en Gran Turismo.

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    Mais, depuis quinze ans, point de monospace. Le segment représente pourtant 10 % du marché français. Et là où Mercedes s’était essayé (avec un succès très mitigé), BMW a attendu… Attendu que le marché s’essouffle face à la mode des SUV (où la gamme bavaroise fait des merveilles) pour tenter d’imposer ses Active Tourer…. Ses, car c’est bien une nouvelle famille que va proposer BMW pour accompagner la Série 2 commercialisée depuis cette semaine.

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    Une traction, et alors ?
    Que BMW propose un monospace peut encore passer auprès des puristes de la « noblesse » d’un 6 cylindres en ligne. Mais que ce monospace soit doté d’une transmission aux roues avant a fait s’étouffer quelques consanguins.

    Oui, une BMW à roues avant motrices (et uniquement les roues avant) est commercialisée en 2014 !

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    C’est d’abord une question de coûts. Cette Série 2 Active Tourer bénéficie des développements réalisés par le Groupe BMW pour la gamme MINI. Forcément, les acheteurs de BMW M5 crient au sacrilège (mais ils ne sont pas ciblés par ce modèle) et ceux de Countryman, de Scenic ou de Picasso y verront une nouvelle alternative.

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    Une ligne contemporaine
    Contrairement à sa gamme i, BMW a préféré serrer le jeu sur le coup de crayon du Série 2 Active Tourer. On ne s’adresse pas à des early-adopters cherchant absolument à se démarquer. Cette fois, on vise la famille qui veut simplement un monospace frappé du logo BMW. Double haricot, quatre phares rond à l’avant, feux arrière en L, Hofmeister Kink : tout y est, sans fausse note, sans risque.

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    Même façon d’aborder le trait à l’intérieur. Nous sommes dans une BMW avec un poste de conduite quasiment exclusivement tourné vers le conducteur. Les compteurs clairs, l’affichage tête haute et le grand écran Connected Drive restent toujours aussi séduisants.

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    Au volant, ce monospace n’est pas au niveau des Série 1, Série 2 ou Série 3… Mais c’est une réalité physique qui fait également souffrir la gamme X lors de tels comparatifs. Il serait faux de croire qu’un SUV ou qu’un monospace puisse être aussi efficace qu’une berline de référence.

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    D’ailleurs, les cotes parlent d’elles-mêmes. Le conducteur est assis 11 centimètres plus haut que dans une Série 1 et 2 centimètres plus haut que dans un X1. A l’arrière, la différence est aussi notable entre la Série 2 Active Tourer et le X1 : un écart de 8,5 centimètres profite à l’espace aux jambes des passagers installés sur la banquette du monospace.

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    La Série 2 Active Tourer ne s’adresse pas aux mêmes clients que la Série 1 ou le X1… BMW espère convaincre des familles à la recherche d’un monospace plus dynamique et plus « premium » que ce que propose actuellement le marché. Les séniors actifs sont également ciblés.

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    Le châssis, dont la base est partagée avec les productions MINI, est excellent et bien équilibré. La direction procure une réelle agilité et la position de conduite, surélevée par rapport à une berline ou un coupé BMW, modifie la perception de la route.

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    En version 225i, la Série 2 Active Tourer apporte une toute nouvelle proposition dans le monde des monospaces. Moteur essence de 231 chevaux et 350 Nm dès 1 250 tours/minute… Disponible uniquement avec la boîte automatique à huit rapports, elle atteint 100 km/h en 6,6 secondes pour une consommation « normalisée » contenue à 5,8 litres / 100 kilomètres avec des jantes de taille conventionnelle.

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    BMW ajoute également tout son savoir-faire en matière d’interconnexion entre le véhicule et son environnement. En plus des systèmes démocratisés sur l’ensemble de la gamme, la Série 2 Active Tourer propose le pilotage automatique en embouteillage… Un premier pas vers une automatisation totale de la conduite. A l’heure actuelle, BMW propose cette innovation dans certains cas (autoroute) avec l’obligation pour le conducteur de conserver les mains sur le volant, uniquement pour des raisons juridiques. Car l’Active Tourer accélère, freine, s’arrête, redémarre et sait déjà braquer ses roues seule.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Conçue surtout pour le marché européen, cette Série 2 Active Tourer doit permettre à BMW de gagner des parts de marché sur le Vieux Continent. Modèle de conquête, il se démarque du reste de l’offre grâce à une véritable montée en gamme par rapport aux autres monospaces. Mais de 30 000 à 45 000 euros, les tarifs s’étendent dans une gamme de prix jusqu’alors peu habituelle pour les voitures de ce gabarit. Si BMW parvient à trouver ses clients, la marque aura forcément un coup d’avance. Dans le cas contraire, la Série 2 Active Tourer pourrait faire une carrière aussi peu valorisante qu’une Mercedes Classe B…

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : BMW 225i Active Tourer Sport
    Tarif : 40 200 euros
    Moteur : 4 cylindres, turbo, 1 998 cm3, 16 soupapes
    Puissance : 231 chevaux / 170 kW à 5 000 tours/minute
    Couple : 350 Nm à 1 250 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique à 8 rapports
    L/l/h (mm) : 4 342 / 1 800 / 1 555
    Poids à vide : 1 505 kg
    Capacité du coffre (l.) : 468 – 1 510
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 7,4 / 4,9 / 5,8
    Emissions de CO2 : 135 g/km

  • L’anniversaire d’AVUS

    L’anniversaire d’AVUS

    Le 25 septembre 1921, l’Allemagne voit s’ouvrir la première autoroute de l’histoire de l’ère automobile. L’AVUS (Automobil-Verkehrs- und Übungs-Strasse), un ruban de bitume de dix kilomètres de long à deux voies séparées, permet de traverser la forêt Grunevald à l’ouest de Berlin.

    La mise en chantier de cette route rectiligne (d’abord pensée comme un circuit automobile et une piste d’essais) avait commencé en 1909. En manque de financements, la société AVUS (dont l’acronyme signifie « circulation automobile et formation routière »), n’avait réellement commencé les travaux qu’en 1913. La première guerre mondiale avait encore largement retardé la construction malgré la présence de prisonniers russes, temporairement employé sur le chantier.

    En 1920, grâce au soutien d’Hugo Stinnes, le circuit est finalisé. L’AVUS est inauguré le 24 septembre 1921 avec une course automobile, avant d’ouvrir au public le lendemain, sous la forme d’une autoroute.

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    En 1926, le premier Grand Prix d’Allemagne est disputé sur ces lignes droites de dix kilomètres reliées par deux incroyables bankings de 43° ! Cette course se termine par un drame avec la mort de trois commissaires et la victoire d’un pilote encore inconnu : Rudolf Caracciola au volant d’une Mercedes-Benz.

    Les plus grands noms de l’époque s’y sont illustrés : Luigi Fagioli, Bernd Rosemeyer, Juan Manuel Fangio. La mort de Jean Behra, sorti dans le banking nord (Nordschleife) dépourvu de protection a participé à la transformation du site. D’abord coupés par des chicanes, les bankings furent abandonnés pour accueillir, dans les années 1980 et 1990, des courses de F3 et de DTM.

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    La dernière course a eu lieu en 1998. Avec la chute du mur de Berlin, il devenait de plus en plus difficile de fermer cette autoroute qui fait aujourd’hui partie de la Bundesautobahn 115…

    En 1991, Audi rendait hommage au lieu en baptisant un concept-car « Avus quattro ».