Catégorie : Culture

  • Livre : Ayrton Senna la légende

    Livre : Ayrton Senna la légende

    Dans quelques jours, le vingtième anniversaire de la disparition d’Ayrton Senna fera la une de la presse. Dans les librairies, les livres en hommage au pilote brésilien se multiplient. Celui de Paul-Henri Cahier a retenu notre attention.

    Présent au cœur du Championnat du Monde de Formule 1 depuis les premières saisons, Bernard Cahier fut l’un des suiveurs les plus attentifs du développement du sport automobile d’après-guerre.

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    Dès la seconde moitié des années 1960, il a fait découvrir cet univers à son fils. Paul-Henri est, à son tour, devenu l’une des références des photographes en couvrant tous les Grands Prix à partir en 1983.

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    Il a donc suivi les débuts d’Ayrton Senna chez Toleman, ses premières victoires chez Lotus, ses titres chez McLaren jusqu’à son dernier accident chez Williams.

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    Dans ce livre, il partage une centaine de ses clichés de 1984 à 1994. Dix ans de photos, de portraits, de pilotage. Ce n’est pas un album sur l’homme, on ne tombe pas dans l’ambiance mystique que d’autres tentent de créer. C’est un vrai recueil de onze saisons de Formule 1 vécue aux côtés d’Ayrton Senna, pour ceux qui ont aimé un pilote triple Champion du Monde.

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    Ayrton Senna la légende
    Par Paul-Henri Cahier
    Edition : Premium
    Prix : 35 euros

  • _CULT – la Jaguar XKSS de Steve McQueen

    _CULT – la Jaguar XKSS de Steve McQueen

    Ces photos ne nous appartiennent pas, certes, mais les laisser dormir dans nos archives nous angoissaient particulièrement. Steve McQueen possédait une des 16 Jaguar XKSS produites, version routière de la Jaguar Type D, vainqueur par trois fois des 24 Heures du Mans en 1955, 1956 et 1957. A son volant, Steve McQueen déambulait à vives allures dans les rues de Los Angeles, alors bien moins fréquentées qu’aujourd’hui. 1967, il vend cette XKSS. Deux ans plus tard, il la rachète, tant elle lui manque. Il la gardera jusqu’à sa mort, en 1980.

     

  • Festival Automobile : au pays des merveilles

    Festival Automobile : au pays des merveilles

    Face à l’Hôtel National des Invalides, un chapiteau de 3 000 m² est dédié à la passion automobile jusqu’à la fin de la semaine. De l’Alfa Romeo 4C, élue plus belle voiture de l’année hier soir, à l’Art Car réalisée par Costa pour OAK Racing en passant par Peugeot Onyx et bien d’autres, voici ce que vous pourrez découvrir.

    Préambule : il y a très peu de « protections » autour des différents concept cars présentés lors de cette exposition. Certains sont même très simplement présentés sans le moindre filin.

    Aucune grande nouveauté mais, pour beaucoup, ce sera l’occasion de voir « en vrai » des modèles d’exception qui ne trouvent généralement leur place que dans des salons.

    Peugeot est présent avec Onyx, 308 R Concept, 208 T16 Pikes Peak et 908 HDI FAP sur le stand RM Auctions. Onyx a vieilli depuis sa première présentation. Le cuivre s’est oxydé (c’est une volonté de la marque) et donne une nouvelle teinte au concept. Très réussi !

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    Ambiance particulièrement sportive chez Citroën avec C-Elysée WTCC (la voiture actuellement développée par Sébastien Loeb, Yvan Muller et Jose Maria Lopez) et DS3 R5 (la petite soeur de la WRC) qui accompagnent C-Cactus (à moins d’une semaine de la révélation du modèle de série) et Wild Rubis.

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    Twin’Z et Twin’Run sont présents pour continuer à propager l’idée que la troisième génération de Twingo arrivera cette année. Initiale Paris est aussi exposé.

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    Les BMW Gran Lusso Pinifarina, Opel Monza Concept, Kia Provo sont également présentées.

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    Il y a aussi d’autres choses plus exotiques comme l’Icona Vulcano ou la Giugiaro Parcour Concept.

    Quelques modèles en phase de commercialisation sont aussi exposés. Porsche montre son Macan et la 918 Spyder. Aston Martin présente une Vanquish Volante, BMW expose une i3 et une place de choix est réservée à Alfa Romeo pour sa 4C élue hier plus belle voiture de l’année.

    Déjà vue et présentée sur AUTOcult.fr, OAK Racing affiche à nouveau son Art Car basée sur une Morgan-Nissan LM P2.

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    Avant une vente aux enchères, RM Auctions aligne quelques modèles en vente : Mercedes 300 SL, Porsche 956 Groupe C, Gordini Type 24S, Peugeot 908 HDI FAP et Porsche 917-30 Can Am.

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    Le Festival Automobile International est ouvert du 29 janvier au 2 février. Tarif : 10 euros, tarif réduit : 6 euros et gratuit pour les moins de 10 ans.

  • L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    L’Art Car OAK Racing Costa s’expose à Paris

    Le Festival International Automobile est un des rendez-vous les plus importants de la saison automobile. On y décerne le prix de la Plus Belle Voiture de l’Année, dont les votes étaient ouverts au public.

    L’une des attractions de ce Festival International Automobile sera l’Art Car OAK Racing Costa. Exposée aux côtés de nombreux prototypes de constructeurs automobiles, ce prototype « LMP2 » issu des 24 Heures du Mans aura fière allure, se révélant être une véritable œuvre d’art, réalisée par l’artiste Fernando Costa. Techniquement, il a fallu riveter des plaques de métal sur la carrosserie de carbone, pour ensuite y amener les panneaux du code de la route et/ou des 24 heures du Mans qui habillent le proto. On y retrouve donc des « Mulsanne », « Hunaudières », « Raccordement » ou Indianapolis. Un véritable port-folio du bord des routes. Alex nous en avait parlé plus largement en juin dernier.

    L’Art Car OAK Racing Costa sera visible au pied du Dôme des Invalides à Paris, du mercredi 29 janvier au dimanche 2 février.

     

  • Emboutissage en petite couronne

    Emboutissage en petite couronne

    Nous sommes à 450 mètres du périphérique parisien, en plein Saint-Ouen. Là, depuis 1924, Citroën – et aujourd’hui PSA Peugeot Citroën – fabrique des pièces pour ses voitures.

    A deux rues du siège social de Citroën, il n’est pas question d’assembler des voitures. Ce site (USO), l’un des plus concentrés du groupe, est spécialisé dans l’emboutissage et l’assemblage des pièces de petites et moyennes dimensions pour la carrosserie et la mécanique.

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    Chaque jour, entre quinze et vingt camions entrent avec des bobines d’acier et sortent avec 800 000 pièces destinées aux usines d’assemblage, après découpe, reprise, voire soudure, clinchage et sertissage.

    Six cents ouvriers s’activent en 3×8 la semaine avec une équipe VSD le week-end.

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    Un concert au cœur de l’usine
    L’emboutissage s’organise le long de lignes robotisées. Un bras saisit une pièce, la place et la presse fait son œuvre. Fuuuiiii, bing, PAF ! Les sons s’enchainent, se cumulent, sans vacarme. De l’autre côté, l’humain conserve la main. Avant et après les soudures, les hommes et femmes de PSA jugent la qualité des pièces.

    En s’appuyant sur ces mouvements, le compositeur Nicolas Frize propose un concert écrit après deux ans de résidence dans cette usine. Artiste installé à Saint-Denis, il ne cache pas qu’il bénéficie de subventions des pouvoirs publics pour initier des telles créations. Il a simplement proposé son projet à PSA Peugeot Citroën qui l’a accueilli depuis 2012. Il a croisé les 600 salariés du site, a participé à 80 entretiens pour les écouter et les comprendre afin de travailler son œuvre. Il a passé ses journées et ses nuits à capturer des sons pour sa composition.

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    Frize n’en est pas à sa première usine automobile… En 1984, il avait écrit Paroles de Voitures dans l’usine Renault de Billancourt (aujourd’hui disparue). Cette mémoire sonore est désormais conservée à la Bibliothèque Nationale de France et aux Archives Nationales du Monde du Travail de Roubaix.

    Durant trois jours, du vendredi 31 janvier et dimanche 2 février, l’usine sera exceptionnellement à l’arrêt pour que la composition baptisée « Intimité » soit jouée. Une partition pour flûte, trompette, trombone, tuba, percussions, luth, contrebasse, octuor vocal, grand chœur, voix singulières, objets sonores et sons enregistrés.

    Intimité, composition en trois mouvements et trois lieux de Nicolas Frize
    À travers… 1er mouvement / Église du Rosaire
    Au-dessous… 2ème mouvement / École élémentaire Émile-Zola
    Il y a un chemin… 3ème mouvement / Usine PSA Peugeot Citroën

    Concert gratuit, réservation indispensable au 01 48 20 12 50.

  • Roberto Rosselini et Ingrid Bergman en Ferrari 212 Inter

    Roberto Rosselini et Ingrid Bergman en Ferrari 212 Inter

    C’est l’une des histoires d’amour les plus connues de l’après-guerre. Parmi leurs belles histoires, l’Italien Roberto Rosselini et la Suédoise Ingrid Bergman ont traversé l’Europe à bord d’une Ferrari 212 Inter carrossée par Pinin Farina, dès sa livraison.

    Réalisateur à succès avec Rome, Ville Ouverte (1945) et Païsa (1946), Roberto Rosselini a vécu une grande histoire d’amour avec Ingrid Bergman.

    En 1948, l’actrice suédoise oscarisée, la mieux rémunérée à l’époque, décide d’écrire au réalisateur italien.

    Cher Monsieur Rossellini,

    J’ai vu vos films Rome, ville ouverte et Païsa, et les ai beaucoup appréciés. Si vous avez besoin d’une actrice suédoise qui parle très bien anglais, qui n’a pas oublié son allemand, qui n’est pas très compréhensible en français, et qui en italien ne sait dire que « ti amo», alors je suis prête à venir faire un film avec vous.

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    Ils travaillent ensemble dès l’année suivante et enchaînent les films. Mais leur relation, alors qu’ils sont tous les deux mariés, fait scandale. Rosselini et Bergman décident alors de changer de vie. Ils se marient en 1950 alors que Bergman est « bannie » d’Hollywood pour cette infidélité.

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    Pour leur deuxième anniversaire de mariage, Roberto Rosselini offre une Ferrari 250 Inter carrossée par Pininfarina à Ingrid Bergman. Lors d’une conversation avec Enzo Ferrari, l’actrice aurait dit : « Au lieu de nous acheter un nouvel appartement, nous avons commandé une nouvelle Ferrari avec un plus grand coffre. »

    A la livraison, Ingrid Bergman comprend que le coffre reste bien trop petit pour toutes ses valises. Le couple quitte Rome avec les bagages fixés sur le toit. Ils traversent l’Europe à travers l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et prennent un ferry au Danemark pour rejoindre la Suède. Ils arrivent au Grand Hotel de Stockholm à trois heures du matin. Le lendemain, l’actrice reçoit un prix.

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    Ce modèle, qu’Ingrid Bergman surnommait le bébé grognon, a également été engagé en compétition. Roberto Rosselini l’a piloté en 1953 lors de la Stella Alpina.

    Le châssis 0265 EU (moteur V12 de 2,6 litres et 170 chevaux) a ensuite été vendu aux Etats-Unis. Il a récemment été mis aux enchères. Une offre à 525 000 dollars n’a pas été retenue.

    En 1954, Roberto Rosselini avait commandé une autre Ferrari tout à fait spéciale : un exemplaire unique de 375 MM de la Carrozzeria Scaglietti.

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  • Lu : le pacte du tricheur

    Lu : le pacte du tricheur

    Thierry Le Bras, l’un de nos plus fervents visiteurs, vient de publier un nouveau roman. « Le Pacte du Tricheur » est un ebook Kindle mêlant rallye et sorcellerie.

    Rivalité sportive, superstition et magie noire sont au menu de ce court roman installé en Auvergne lors d’un Rallye des Volcans.

    Passées les premières pages au trop grand nombre de personnages, on entre pleinement dans la course dans une « Vivia » en lutte pour la victoire face à des Porsche et des Ferrari. Mais un sorcier complique la tâche de l’équipage de la numéro 4.

    Petit clin d’œil à Yoann Bonato, invité à préfacer ce roman, et que j’ai vu « grandir » dans les formules de promotion. Le plus jeune pilote officiel en rallye, à 20 ans avec Citroën Sport, passé ensuite chez Abarth et Renault Sport avant de gagner la Suzuki Rallye Cup FFSA puis de l’Opel ADAM Cup l’an passé.

    Dans les annexes, on retrouve l’histoire de la Porsche 550 Spyder de James Dean, déjà présentée sur AUTOcult.fr et une interview au sujet des superstitions. J’y aurais ajouté le numéro 4 (pourtant celui des héros) qui est soigneusement évité lors des rallyes français !

    Disponible au format Kindle à moins d’un euro.

  • Cinéma : Duel de Steven Spielberg

    Cinéma : Duel de Steven Spielberg

    Duel est le premier long métrage de Steven Spielberg. Une première œuvre qui fait encore référence. Un western mécanique qui a reçu le Grand Prix du Festival International du Film Fantastique d’Avoriaz en 1973.

    Oui, pour ceux qui rêveraient de grandes envolées fantastiques, il est nécessaire de se souvenir que c’est un premier film et qu’il date de 1971.

    Duel reprend certaines méthodes cinématographiques des westerns. Peu de personnages, de forts caractères mais le minimum de dialogues. Le camion est un acteur à lui seul. Il évoque la crainte par sa puissance, sa folie destructrice et son absence d’âme.

    A l’inverse, David Mann est l’anti-héros au volant d’une Plymouth Valiant. Celui qui n’a rien demandé à personne, qui ne sort pas du lot. Tout est efficace, les plans, le rythme, la mise en scène, l’intensité. Un premier film qui jette les bases de ce que sera, plus tard, Les Dents de la Mer.

    Le scénario est inspiré d’une aventure survenue à Richard Matheson. Le 22 novembre 1963, il conduit sur une route californienne lorsqu’il apprend, à la radio, l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Choqué, Matheson fait une embardée. Un camion arrive derrière lui et tente de l’écraser avant de disparaître à vive allure.

  • Des photos inédites de Steve McQueen

    Des photos inédites de Steve McQueen

    Vous pensiez avoir tout vu au sujet de Steve McQueen ? Des photographies de Barry Feinstein viennent d’être exhumées pour organiser une exposition à Londres et sortir un livre « Unseen McQueen ».

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    Deux livres sont immanquables au sujet de l’acteur pilote : Steve McQueen de William Clawton et Steve de François Gragnon. Un troisième va peut-être venir s’ajouter à cette courte liste.

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    Le photographe Barry Feinstein, disparu en 2011, a longtemps travaillé pour le magazine Life et a réalisé un demi-millier de pochettes d’albums. Il a suivi John Fitzgerald Kennedy, Richard Nixon et quelques stars d’Hollywood comme Marlene Dietrich, Judy Garland, Charlton Heston, Jayne Mansfield et Steve McQueen.

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    Les photos exposées ont été prises entre 1960 et 1968, sur le tournage de Bullitt, sur les circuits et chez Steve McQueen.

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    L’exposition a lieu à The Custom Factory à Londres, au dernier étage d’un parking situé au 32 Brewer Street, jusqu’au 14 janvier 2014.

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    Elle est intitulée « Live For Myself, Answer To Nobody », l’une des citations les plus célèbres de Steve McQueen.

  • La malédiction de la Porsche 550 de James Dean

    La malédiction de la Porsche 550 de James Dean

    James Dean est une étoile filante. Un adolescent rebelle vu dans A l’est d’Eden, La Fureur de Vivre et Géant. Le symbole d’une génération en plein désarroi propulsé au rang d’idole par un décès tragique à seulement 24 ans, au volant d’une Porsche 550 Spyder.

    Nouvelle star, James Dean vient d’apparaître dans son second film – La Fureur de Vivre – lorsqu’il fait l’acquisition d’une Porsche 550 Spyder (châssis 550-0055) produite à seulement 90 exemplaires.

    Pilote amateur, il choisit une décoration spécifique avec des bandes rouges, le numéro 130 peint sur les portières et donne le surnom de « Little Bastard » à sa Porsche.

    Son entourage n’apprécie guère cette 550 Spyder. Eartha Kitt, une chanteuse de jazz, lui dit : « Je n’aime pas cette voiture, elle va te tuer ». Alec Guinness (Obi-Wan Kenobi dans Star Wars) lui lance qu’il la trouve « sinistre ». Dès les premiers jours, il multiplie les petits accrochages en laissant un clignotant et quelques traces d’une rencontre avec des poubelles sur Mulholland Drive.

    Après avoir fini de tourner Géant (une clause de son contrat d’acteur lui interdisait de rouler sur circuit), James Dean s’inscrit à sa première course à Salinas, en Californie. Il préfère prendre le volant de la Porsche pour faire le déplacement plutôt que de la tracter jusqu’au circuit.

    Vers 17h30, le 30 septembre 1955, James Dean et son mécanicien Rolf Wütherich roulent sur l’US Route 466. Une Ford Tudor noire et blanche arrive en même temps à un croisement. L’étudiant qui est au volant coupe la priorité de la Porsche. Selon deux policiers témoins de la scène, les deux voitures se percutent violemment. Wütherich est éjecté de la voiture et Dean est tué sur le coup.

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    Selon Wütherrich, les derniers mots de James Dean furent : « Ce mec va nous voir, il va s’arrêter ». L’enquête établit que la Porsche roulait à moins de 90 km/h.

    La seconde vie de la 550 Spyder
    George Barris, qui s’était occupé de la décoration de la voiture, rachète l’épave pour 2 500 dollars. Lorsqu’elle est ramenée à son garage, la Porsche tombe de son support et heurte un mécanicien. Jambe cassée.

    Barris récupère les pièces et commence à les vendre. Troy McHenry et William Eschrid, chercheurs à la ville et pilotes amateurs, font l’acquisition du moteur et de la transmission. L’année suivante, avec leur propre voiture équipée de ces pièces, McHenry se tue après un tête-à-queue et Eschrid fait plusieurs tonneaux. Il s’en sort avec de sérieuses blessures.

    La California Highway Patrol demande à récupérer la voiture pour l’exposer dans diverses opérations de promotion de la sécurité routière. Le garage dans lequel la Porsche est entreposée prend feu. Tout est détruit sauf l’épave.

    Sur la route de la première exposition, le conducteur du camion perd le contrôle. Il est éjecté. La Porsche tombe également de la remorque et l’écrase. Il meurt sur le coup.

    La série d’exhibitions se termine en Floride. La fameuse Porsche 550 Spyder est alors convoyée vers la Californie en train. Le wagon est scellé. A l’arrivée, les scellés sont intacts mais la Porsche 550 Spyder n’est plus là. Little Bastard n’est plus jamais réapparue.

  • 1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    1975-2010 : 35 ans de BMW Art Car

    En trente-cinq ans, pas moins de quinze artistes ont œuvré sur les désormais célèbres et tout-à-fait uniques BMW Art Car. Quinze artistes pour quinze BMW qui laissent une empreinte spéciale dans le paysage automobile.

    La première des BMW Art Car fut la 3.0 CSL de Alexander Calder, créé sous l’impulsion du Français Hervé Poulain, en 1975. Ce dernier fit peindre la 3.0 CSL avec laquelle il allait disputer les 24 Heures du Mans. S’en suivit une tradition, en 1976 avec Frank Stella, toujours sur une 3.0 CSL, puis l’année suivante avec Roy Lichtenstein, sur une 320i Gr5 cette fois. Un peu à la fois, les Art Cars s’espacèrent, d’années en années, sans rythme précis. Elles ne furent pas exclusivement des BMW de compétition telles que les quelques modèles vu précédemment ou le prototype V12 LMR de Jenny Holzer. Des modèles civils furent habillés. On pensera au Z1 de l’Allemand A. R. Penck ou à la 525i de la Sud-Africaine Esther Mahlangu.

    Elles sont toutes plus cultes les unes que les autres, à leur façon. Bien sûr, celles des Alexander Calder, Roy Lichtenstein et Andy Warhol brillent en tête, suivies de près par celle de Jeff Koons. Cette dernière date de 2010 et fut créé à l’occasion de la 78e édition des 24 Heures du Mans. Elle est à l’heure actuelle la plus récente de toutes mais aussi une des plus réussies. Alors, à quand la prochaine BMW Art Car ? Nous patientons, patiemment…

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Photographe de l’agence McKlein, Sarah Vessely sort son livre Rallying can be Contagious 2013, résumé de la saison WRC 2013. Nous avons pu consulter cet opus en avant première chez AUTOcult.fr, on en remerciera d’ailleurs l’auteure. D’un petit format (17x24cm), Rallying can be Contagious 2013 se montre être un résumé parfait du Championnat du Monde des Rallyes, en mettant la photographie en avant. On y trouvera un peu de « off » dont on adorera certaines photos d’accumulation mais aussi quelques rubriques spéciales tels que « sous le capot » ou « dans l’ombre ». Enfin, la partie la plus important du livre fait la part belle à des thèmes tels que « jump », « nuit » ou « sun ». Régal.

    A vous maintenant de vous délecter de cet opus un peu spécial, tiré à seulement 50 exemplaires numérotés, autant dire en édition très limitée. Edité en anglais et français, Rallying can be Contagious 2013 sera disponible dès le 12 décembre exclusivement sur la boutique en ligne McKlein.

    Fiche technique :

    Auteur : Sarah Vessely
    Format : 17 x 24 cm, couverture rigide
    Pages : 204
    Illustrations : 228 photographies en couleur et N&B
    Langues : français, anglais
    Prix : aux environs de 35€ TTC
    Disponibilité : http://www.rallyandracing.com/fr/RallyWebShop/Livres/Nouveaut+s+livres/Rallying+can+be+Contagious+2012+The+photo+box.html

    Le parfait cadeau de Noël.

    A bientôt,
    Jean-Charles