Catégorie : Sport Automobile

  • Le retour d’Alfa Romeo en sport automobile !

    Le retour d’Alfa Romeo en sport automobile !

    Le 24 juin, Alfa Romeo officialisera la production de nouveaux modèles pour accompagner une gamme – pour le moment – restreinte aux MiTo, Giulietta et 4C. Ce sera un nouveau pas pour la marque, qui a fait son retour en sport automobile cette saison.

    Oui, l’avenir d’Alfa Romeo devrait prochainement passer par un engagement en sport automobile. Depuis le début d’année, le logo au biscione figure en bonne place sur la SF15-T, la monoplace que la Scuderia Ferrari aligne en Championnat du Monde de F1.

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    Des Alfa Romeo 4C sont également visibles en voitures de sécurité sur les manches de WTCC et de Superbike… On sait qu’Alfa est dragué par le WTCC pour faire un retour en compétition en Tourisme. Le DTM pourrait être une autre éventualité.

    A moins que la marque italienne ne succombe à l’énorme intérêt que les constructeurs ont actuellement pour les 24 Heures du Mans !

  • Dakar 2016 : Lima – Salta – Rosario

    Dakar 2016 : Lima – Salta – Rosario

    Chaque année, le Dakar doit se renouveler pour offrir de nouveaux défis aux concurrents et des images toujours plus spectaculaires aux téléspectateurs. Pour 2016, Buenos Aires est abandonnée… Le départ sera donné de Lima au Pérou et, après la traversée de la Bolivie, l’arrivée sera jugée à Rosario en Argentine.

    Contrairement aux dernières éditions qui permettaient aux équipes de se mettre dans le rythme en quittant Buenos Aires par des spéciales plutôt faciles, l’édition 2016 pourrait punir les moins bien préparés dès les premières heures. A peine quittée Lima, les longs cordons de dunes du désert d’Ica devraient donner un premier avantage aux spécialistes du franchissement.

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    La mi-course se passera en Bolivie. Sur les altiplanos, les conditions atmosphériques joueront un grand rôle. Le lac Titicaca et le salar d’Uyuni fourniront les images à donner envie de participer à l’édition suivante !

    Si le parcours n’est pas encore figé, on peut s’attendre à d’autres difficultés côté argentin, sur la route de Salta et Rosario.

    Prochain rendez-vous le 15 mai pour l’ouverture des inscriptions. Le 1er novembre, la liste sera close. Le 18 novembre, le parcours et les engagés seront dévoilés à Paris. Départ de la course de Lima le 3 janvier, arrivée à Rosario le 16.

  • FIA-RX 2015 : Peugeot avec la 208 WRX

    FIA-RX 2015 : Peugeot avec la 208 WRX

    Ce matin, Peugeot Sport a lancé son programme FIA-RX 2015. Il s’agit d’un programme soutenu par Peugeot Sport et exploité par la structure du Suédois Kenneth Hansen. La 208 WRX, fer de lance de la marque, s’en voit évoluée par rapport à l’année dernière, et un objectif  de victoire simple : les titres Constructeur et Pilote. A ce niveau, on retrouve Timmy Hansen au volant de la 208, lui qui terminait 4ème du championnat 2015. Grande nouveauté cette année, le pilote français Davy Jeanney rejoint l’équipe officielle Peugeot. Il s’agira là de sa première année en tant que pilote officiel. Auparavant, Davy était pilote à son compte, comme amateur, bien qu’au niveau auquel il roulait, l’approche du métier de pilote était bien professionnelle. Peugeot fait donc là un choix stratégique intéressant, en permettant à un Français de rouler au meilleur niveau du rallycross mondial. On ne peut que féliciter Peugeot de ce choix. Au niveau de la livrée de la 208 WRX, on retrouve là les couleurs Red Bull / Total du Peugeot 2008 DKR, qui rappelle bien la 208 GTI 30th.

    Rendez-vous du 24 au 26 avril, au Portugal, sur le circuit de Montalegre, pour le lancement de la saison 2015 du FIA-RX.

    Calendrier du Championnat du monde FIA de Rallycross 2015 : 24-26 avril : Portugal (Montalegre) / 1er-3 mai : Allemagne (Hockenheim) / 15-17 mai : Belgique (Mettet) / 22-24 mai : Grande-Bretagne (Lydden Hill) / 19-21 juin : Allemagne (Estering) / 03-05 juillet : Suède (Holjes) / 07-08 août : Canada (Trois-Rivières) / 21-23 août : Norvège (Hell) / 04-06 septembre : France (Lohéac) / 18-20 septembre : Espagne (Barcelona) / 02-04 octobre : Turquie (Istanbul) / 16-18 octobre : Italie (Franciacorta) / 27-29 novembre : Argentine (San Luis).

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  • Peugeot 208 WRX pour Jérôme Grosset-Janin

    Peugeot 208 WRX pour Jérôme Grosset-Janin

    C’est officiel depuis mi mars, le Français Jérôme Grosset-Janin passe cette année à la Peugeot 208 WRX, délaissant sa vaillante Clio vieillissante. Dès le 16 mai prochain, sur le circuit de Mettet en Belgique, débutera aussi une collaboration nouvelle avec l’équipe écossaise Albatec, qui lui fournit la 208. Il ne sera pour autant pas lancé dans l’inconnu puisqu’il retrouvera l’équipe MTechnologies, en soutien de Albatec. De plus, le championnat d’Europe ne sera pas pour lui une découverte, puisqu’il le disputait l’an dernier, terminant à la septième position, au volant de la Clio 3 de l’équipe française Chanoine. Jérôme, Champion de France de rallycross en 2013, évolue donc en douceur.

    A noter que cette belle n’a pas de nom pour le moment, le pilote savoyard donnant des noms à ces voitures de courses. L’an dernier,  sa Clio 3 se prénommait Eléonore. Nous vous tiendrons au courant de l’identité de la petite :-)

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  • Peugeot 208 GTI 30th en rallyes FIA ERC

    Peugeot 208 GTI 30th en rallyes FIA ERC

    Le week-end dernier, lors du rallye Circuit of Ireland, troisième manche du championnat d’Europe des rallyes FIA ERC, la Peugeot 208 GTI 30th est apparue. C’est le jeune pilote britannique Chris Ingram, copiloté par le Français Gabin Moreau, qui était à son volant. Soutenu par Peugeot UK, ce duo prometteur est engagé sur l’ensemble du championnat FIA ERC Junior. Nous verrons donc la Peugeot 208 R2 robe rouge et noire durant toute la saison. Un retour du label GTi au haut niveau en clin d’œil à la longue et sportive carrière de la 205 GTI.

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    Peugeot 208 GTI 30th rally FIA ERC 2015 _ 01

    Photos : FIA ERC / DPPI media / Gregory Lenormand et Graham Chambers.

  • McLaren M6 GT : le rêve brisé

    McLaren M6 GT : le rêve brisé

    Dans les années 1960, Bruce McLaren veut être partout. Après être devenu le plus jeune vainqueur d’un Grand Prix de Formule 1 (record qui a tenu jusqu’en 2003 et Fernando Alonso), le Néo-Zélandais suit l’exemple de Jack Brabham et crée sa propre structure baptisée Bruce McLaren Motor Racing Ltd. D’abord engagé en Tasman Series et en CanAm, il se lance en F1 en 1966…

    La même année, il remporte les 24 Heures du Mans pour sa septième participation. Associé à Chris Amon, il s’impose avec une Ford GT40 et dévoile son nouveau projet : participer à la classique mancelle avec sa propre voiture.

    A l’époque, il est beaucoup plus difficile de jouer la victoire au Mans qu’en F1. Car si des assembleurs dominent la F1, ce sont de vrais constructeurs qui s’affrontent pour la victoire aux 24 Heures. Le règlement est donc modelé pour les marques automobiles.

    Pour pouvoir jouer la victoire, Bruce McLaren doit avoir une voiture avec un moteur de plus de 5,0 litres. Il lui faut donc homologuer 25 exemplaires d’un modèle de série.

    Celui qui n’a jamais produit le moindre modèle de route tente un coup de bluff. Il présente une M6 GT conçue sur un châssis M6B CanAm (de course) déjà distribué à 28 exemplaires. Logiquement, les commissaires techniques refusent l’engagement de la McLaren M6 GT.

    Bruce McLaren décide alors de produire et de commercialiser vingt-cinq M6 GT pour obtenir l’autorisation d’être au départ des 24 Heures du Mans. Mais l’atelier McLaren n’a pas la capacité de produire des modèles de série. Bruce confie l’assemblage à Trojan qui ne tient pas les délais. Plusieurs commandes sont annulées.

    Un an après le lancement du projet, seules trois voitures sont construites. Le 2 juin 1970, Bruce teste sa nouvelle M8D CanAm sur le circuit de Goodwood. Le capot arrière se détache à haute vitesse. Il quitte la piste et s’écrase contre un poste de commissaire. Il meurt sur le coup.

    La McLaren M6 GT ne participera jamais aux 24 Heures du Mans. La marque britannique devra attendre 1995 pour aller dans la Sarthe… Et s’imposer dès sa première participation !

  • Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    Toyota Hybrid : le WEC au soleil levant

    La saison 2015 du World Endurance Championship s’ouvre pour une seconde fois sur un prologue au circuit du Castellet. Depuis quelques mois, des milliers de kilomètres sont parcourus dans les propres bastions de Toyota, Audi et Porsche. Nous sommes venus les voir se confronter pour la première fois sur une même piste depuis les stands du Toyota Racing.

    Champions WEC 2014 pilote et constructeurs, Toyota Racing est prêt à défendre ses titres en 2015. Après 25 000 kilomètres de roulage depuis le début de l’année, l’équipe a révélé officiellement sa Toyota TS040 HYBRID le 26 Mars dernier en présence de ses pilotes officiels aux noms évocateurs. Ainsi les champions 2014 Sebastien Buemi et Anthony Davidson sont rejoints par Kazuki Nakajima sur la #1 tandis que Alex Wurz, Stephane Sarrazin et Mike Conway seront équipiers dans la #2. Kamui Kobayashi partagera avec Nicolas Lapierre le poste de pilote d’essai et de réserve au sein de Toyota Racing. C’est donc 7 ex-pilotes de F1 qui représenteront la firme Japonaise, témoignant ses ambitions non dissimulées de rester au sommet dans une compétition très relevée.

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    La Toyota TS040 HYBRID dans sa livrée 2015 est une évolution de la 2014. Les améliorations ont logiquement été portées sur l’aérodynamique, la structure en cas de crash ainsi qu’un nouveau type de suspension destiné à optimiser l’utilisation des pneus, et un gain de poids supplémentaire. Pas de révolution donc, mais de conséquentes évolutions. Ainsi, Stéphane Sarrazin explique “juste avant les premiers tours de roues avec la spec 2015, les ingénieurs nous ont présenté les évolutions comme étant mineures, après quelques tours aux volants, il était évident qu’elles n’étaient pas si petites !” s’enthousiasmait le Français. Kazuki Nakajima complétait “il est difficile de dire combien de secondes nous pourrons gagner” – par rapport à 2014. Il modérait “on est plus vite d’après les tests, mais c’est difficile à prédire en chiffre combien est ce que l’on va récupérer au chrono. La question est surtout de combien de secondes nous sépare des autres ?”

    Sur le plan organisationnel, le départ vers le Japon du Président de Toyota Motorsport GmbH (TMG), mission accomplie en assurant l’avenir sur le long terme, Yoshiaki Kinoshita sera le seul changement majeur. Il sera remplacé en avril par Toshio Sato, le responsable du développement des systèmes hybrides Toyota et Lexus. L’organisation et les process resteront fidèles à 2014. Pourquoi changer une recette qui marche !

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    C’est donc 74 personnes, dont les 6 pilotes officiels et 20 ingénieurs qui graviteront autour de la TS040 Hybride sur chacune des 8 manches du WEC. Ce sont également 4 camions assurant le transport du matériel complet sur les manches européennes : deux pour les pièces de rechange, un pour les deux TS040 HYBRID accompagnées de leurs pièces volumineuses, enfin un dernier motorhome intégrant les bureaux de l’ingénierie et de la logistique.

    Après les présentations officielles, les moteurs se faisaient retentissant dès le 27 Mars pour les roulages en conditions de course sur le circuit Paul Ricard HTTT. Kazuki Nakajima explique : “On travaille sur l’endurance lors de nos essais privés. On a alors une seule voiture qui tourne en continu et l’on vérifie sa fiabilité. Ici, au prologue, on travaille sur les réglages pour obtenir la performance. On a deux voitures distinctes. On est organisé comme un week-end de course avec une équipe dédiée à chacune des deux voitures. On travaille donc ensemble en échangeant nos données, mais de manière séparée. Nous sommes 3 pilotes sur chaque voiture en guise de préparation aux courses à venir”. Heureux de rejoindre les deux champions du monde sortant, le défi en tant que pilote est également réel, le Japonais ajoutait “Pour moi c’est la première fois que je pilote dans les mêmes conditions que mes équipiers, c’est donc intéressant de pouvoir se comparer”.

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    Plus en détails, Stéphane Sarrazin confiait : “Durant les tests du prologue les deux voitures tournent avec deux spécifications aérodynamiques différentes. Une typée Le Mans, l’autre “sprint” pour les sept autres circuits, Spa étant une sorte de compromis entre les deux.” Les modifications aérodynamiques entre les deux configurations concernes l’aileron arrière, le capot moteur et la partie avant. Puis décrivant son rôle de pilote, “Le retour aux ingénieurs est très important. Le feedback doit être précis. Par exemple, un virage peut être classé en 3 divisions : lent, medium, rapide. Il est lui même décomposé en plusieurs phases, de l’entrée à la sortie. Suivant le comportement de la voiture, le réglage à adopter peut etre interprété suivant les données du pilote. Reste à l’ingénieur d’apporter les modifications nécessaires. Si le pilote peut proposer des idées de réglages, à la base c’est bien à l’ingénieur de le faire”. Ex-pilote de Formule 1, assurant un programme de rallye et de Formule E, le multi-expérimenté pilote Toyota avance l’intérêt du WEC. “L’aspect pilotage est réellement intéressant. Outre le boost incroyable que l’on a avec l’énergie électrique, prendre le volant d’une LMP1 demande constamment à utiliser les boutons au volant pour presque chaque virage. Il faut également gérer l’électricité accumulée dans les batteries au freinage : on a une capacité fixe pour chaque tour, à nous de recharger les batteries en effectuant des freinages plus ou moins long selon les besoins.

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    Outre lors des 24h du Mans les 13 et 14 Juin, le WEC animera les circuits de Silverstone (12 Avril), de Spa-Francorchamps (2 Mai), du Nurburgring, nouveauté du calendrier 2015 (30 Aout), Austin (19 Septembre), Fuji Speeway (11 octobre), Shanghai (1er novembre), et Barhein en clôture de saison (21 novembre). Pour Toyota, les objectifs sont clairs : rester devant les autres. Le président de l’équipe résume “le défi cette année sera plus important que jamais avec quatre constructeur en LMP1, représentant tous des solutions techniques différentes. Nous avons travaillé dur pour améliorer notre TS040 HYBRID et jusqu’à présent, les résultats des essais sont encourageants. Mais il y a un long chemin à parcourir et nous sommes impatients de voir les performances de nos rivaux durant le prologue, mais plus encore à Silverstone, pour la première course”.

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    Une première hiérarchie s’est dessinée sur le circuit Varois en ce début de printemps. Devant 10 000 spectateurs venus assister à ce spectacle exceptionnel et gratuit pour l’occasion, Porsche semblait prendre l’avantage en performance pure. Après une première saison solide, la firme de Stuttgart se mêlera sans aucuns doutes à la lutte pour la victoire, sans oublier Audi les rois de l’endurance. Toyota reste confiant, mais comme le rappelle humblement Kazuki Nakajima, “bien sûr nous avons une voiture performante et fiable, mais au Mans cela ne suffit pas et il faut aussi être suffisamment chanceux. L’année dernière nous avions la voiture pour gagner, mais finalement cela ne s’est pas concrétisé. On doit donc relever le défi car il nous a échappé ces dernières années. Dans les années 90 d’une part, mais le programme était court. Cette fois nous sommes en WEC à long terme, donc nous pouvons le faire !”

    Car si l’équipe Japonaise est championne du monde avec cinq belles victoires en huit courses, il manque la plus prestigieuse, celle aux retombées médiatiques les plus grandes, à décrocher sur le circuit de la Sarthe. Pour cela, Toyota a besoin des amateurs et passionnés français du sport automobile. Merci de supporter Toyota Racing, on a besoin de support pour gagner le Mans en plus de la chance. Sans aucun doute, la qualité et l’accessibilité du WEC vaut largement le détour. En point d’orgue, les 24h du Mans offrent comme chaque année les plus grandes émotions du sport automobile.

    Les 1000 chevaux enfouis sous les capots des LMP1 ne peuvent laisser petits et grands indifférents. Même les pilotes sont unanimes : “Notre voiture et tout spécialement le système hybride est incroyable. Le boost que l’on a est vraiment énorme, on dépasse les 1000 chevaux avec les deux moteurs combinés, c’est vraiment incroyable !”

     Nous, on aime !

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  • La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    Un drame a coûté la vie à un spectateur lors d’une course de VLN hier. Contrairement à beaucoup d’autres sites, j’ai décidé de ne pas diffuser la moindre image de l’accident qui implique Jann Mardenborough. Si vous voulez en voir, vous en trouverez sans peine !

    Jann est un talent exceptionnel. Détecté par la GT Academy, il sera au départ des 24 Heures du Mans au volant de la Nissan GT-R LM Nismo LM P1. Engagé dans une course de VLN, le championnat d’endurance du Nurburgring, sa Nissan GT-R Nismo GT3 a décollé à Flugplatz avant de terminer sa course au milieu des spectateurs. L’un d’eux est décédé. Mardenborough a passé la nuit à l’hôpital avant d’être autorisé à en sortir.

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    En conséquence, la fédération allemande a décidé d’interdire, jusqu’à nouvel ordre, l’engagement des classes de véhicules les plus rapides sur la Nordschleife. Les SP7, SP8, SP8T, SP9, SP10, SP et SP-Pro-X ne pourront plus se présenter au départ. Cela implique la disparition des GT3 et GT4 du VLN et des 24 Heures du Nurburgring qui auront lieu les 16 et 17 mai.

    Il faut rappeler qu’une manche du FIA WTCC se déroulera sur la Nordschleife le même week-end.

  • FIA WEC : Audi le challenger

    FIA WEC : Audi le challenger

    « Welcome challenges » tel est le slogan de Audi Sport, souvent décliné en hashtag, pour la saison 2015 du FIA WEC et des 24 heures du Mans. Un slogan qui est plus que vrai puisque cette année, bien que vainqueur de la classique mancelles, Audi n’a pas remporté le championnat, chose que Toyota a fait de la plus belle des façons. Les objectifs semblent donc à la hausse du coté de Neuburg.

    Pour conquérir les titres pilotes et constructeurs, Audi a mis les petits plats dans les grands, créant une R18 (cinquième du nom) e-tron quattro revue en profondeur en comparaison à 2014. La face avant et le capot moteur sont les évolutions les plus flagrantes de l’extérieur. Sous la robe blanche, rouge et noire, le système hybride avec volant à intertie ne change pas mais Audi passera de la classe d’ERS 2MJ à 4MJ. Cela permettant plus de performance pour moins de consommation. Cette dernière, du V6 TDI de 4.0 litres développant 558cv, baisserait de 2,5% au tour. Côté chiffres, la consommation du TDI a d’ailleurs baissé de 38% entre 2006, année du début du TDI et aujourd’hui. Incroyable.

    Côté pilotes, Audi ressort et sort 9 top gun de haut niveau. Les trois potes Benoit Tréluyer / Marcel Fässler / André Lotterer rouleront ensemble. Lucas di Grassi, Loïc Duval, Oliver Jarvis ne feront qu’un sur la seconde voiture du programme FIA WEC. Pour les 6 heures de Spa-Francorchamps et les 24 heures du Mans, Marc Bonanomi / René Rast / Felipe Albuquerque les rejoindront.

    Lors du prologue du FIA WEC qui eut lieu hier et avant-hier, les Audi R18 e-tron quattro ont parcouru plus de 2500 kilomètres sur le circuit du Castellet, se classant 3ème et 4ème, derrière Porsche et Toyota. Le #WelcomeChallenge se confirme bien.

     

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  • Jean-Marie Balestre, l’ennemi intime de Bernie Ecclestone

    Jean-Marie Balestre, l’ennemi intime de Bernie Ecclestone

    Disparu il y a sept ans jour pour jour, Jean-Marie Balestre était un personnage digne des plus grandes sagas de la littérature française… Pourtant, celui qui a présidé la Fédération Internationale du Sport Automobile (FISA) et qui a grandement participé à de multiples controverses était bien réel.

    Longtemps, il a été l’homme le plus puissant du sport automobile… Il fut celui qui s’est opposé aux projets de Bernie Ecclestone autour de la promotion de la F1. Et même s’il a perdu son duel contre le Britannique et ses alliés, il reste dans l’histoire pour son tempérament volcanique et ses prises de position très tranchées.

    Lorsqu’il parlait de son enfance, Jean-Marie Balestre ne lésinait jamais sur son statut de héros. Combattant durant la guerre civile espagnole à seulement seize ans, il avait ensuite étudié le droit à Paris avant de devenir journaliste.

    Durant la seconde guerre mondiale, il affirmait avoir servi la résistance. Le tableau avait pourtant été largement noirci dans les années 1970 lors de la publication de photos de lui en uniforme allemand.

    Après l’armistice, Balestre lançait un premier magazine automobile. Sans limite, il aimait y critiquer ouvertement les productions contemporaines et s’attirait les foudres des constructeurs français. Reconnu pour être un réel compétiteur, Jean-Marie Balestre fut le premier à voir son bureau perquisitionné par la police lors de la fuite des plans de la Citroën DS 19. Mais c’est surtout en accompagnant Robert Hersant dans l’éclosion de son groupe qu’il a fait fortune.

    En 1952, il fondait la Fédération Française du Sport Automobile et en prenait la présidence en 1973. Son influence grandissante, il devenait vice président de la Commission Sportive Internationale. Usant de sa position, il transformait la Commission en Fédération Internationale du Sport Automobile, lui obtenait l’autonomie au sein de la FIA et en prenait la tête en 1979.

    Durant sa présidence, Jean-Marie Balestre s’opposait à l’association des constructeurs en F1 menée par Bernie Ecclestone et son bras droit Max Mosley, FISA contre FOCA. Pour contrer la prise de pouvoir des concurrents et asseoir la position de la fédération, il finissait par signer les Accords Concorde pour conserver la mainmise sur les aspects réglementaires en laissant les droits commerciaux au groupe d’Ecclestone. Il a surtout appuyé avec force ses actions pour renforcer la sécurité en F1, allant jusqu’à interdire l’utilisation des moteurs turbo.

    Au-delà de la grande histoire qui a modelé l’actuelle F1, Jean-Marie Balestre reste aussi pour une multitude d’anecdotes officielles : ses prises de position pro-Alain Prost face à Ayrton Senna, allant jusqu’à retirer la licence du pilote brésilien, les affaires qui ont failli tuer les 24 Heures du Mans et ses intentions d’empêcher les grands constructeurs de prendre le pouvoir, notamment au Dakar.

    Après treize années à la tête de la FIA, Jean-Marie Balestre perdait définitivement son duel avec Ecclestone lorsque Max Mosley fut élu à la Présidence de la FIA en 1991 par 43 voix contre 29.

    Retiré dignement, il avait conservé son bureau à la Fédération Française du Sport Automobile… Il est mort à 87 ans, le 27 mars 2008.

  • Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Porsche au Mans 2015 : weiß, schwarz und rot

    Ce matin, Porsche a révélé sa 919 Hybrid, son fer de lance dans la conquête de la victoire aux 24 heures du Mans et du titre FIA WEC. Vu de loin, pas grand chose ne différencie le millésime 2015 du millésime 2014. De près, quelques modifications sont flagrandes, surtout sur la face avant et les extracteurs d’air sur les flancs. Il faut l’avouer, le résultat est du plus bel effet. Cette année, peut être que Porsche pourra ravir la victoire en terres mancelles à Audi. Il faut le dire, l’an dernier la belle de Stuttgart a tout de même tenu la dragée haute aux cousins de Ingolstadt. Dans la préparation de sa saison, l’équipe Porsche a d’ailleurs parcouru de nombreux kilomètres en essais sur les circuits de Aragon (Espagne), Sakhir (Bahrain) et Abu Dhabi (UAE). Après un round d’observation en 2014, Porsche est fin prête en 2015. Particularité, chacune des Porsche 919 Hybrid portera une couleur différente de sa soeur : la 19 sera blanche, la 18 sera noire et la 17 sera rouge, en hommage à la 917 victorieuse des 24heures du Mans 1970. NB : sur les photos suivantes, les numéros précédemment cités ne correspondent pas, car les 919 ne porteront des robes différentes que lors des 24 heures du Mans. Dommage.

     

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  • Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Grâce à Renault et à ZE ZOE TEAM, j’ai eu la chance de participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise… Cette expérience d’immersion au cœur d’une compétition internationale m’a permis – une nouvelle fois – de comprendre qu’il reste énormément à faire pour promouvoir les voitures électriques.

    Evidemment, tout ce qui va suivre n’est pas destiné à critiquer les règlements ou les personnes qui les rédigent ou les appliquent. Je partage une sensation très personnelle d’une première expérience de pilote en Coupe FIA des Energies Alternatives.

    Créé il y a cinq ans, le Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise avait l’objectif de promouvoir les véhicules 100 % électrique. Sans voir évoluer son règlement, cette épreuve compte désormais ses années de retard.

    Il y a cinq ans, le parc de véhicules électriques au départ de ce rallye se résumait à Tesla, Mitsubishi et FIAT avec des voitures qui n’étaient pas conçues pour être utilisées par le grand public.

    Aujourd’hui, plusieurs constructeurs proposent des véhicules performants et abordables en termes de conduite. Les autonomies s’avèrent largement suffisantes pour les utilisations quotidiennes pour quasiment tous ceux qui ne font pas de la conduite un métier.

    Durant ce Rallye Monte-Carlo ZENN, les Renault ZOE affrontaient les Nissan Leaf et Kia Soul, de vraies voitures de série de nouvelle génération.

    Si la compétition doit être une vitrine de cette technologie, le Rallye Monte-Carlo ZENN ne l’est plus. Durant deux jours, j’ai fait de multiples efforts pour bien figurer au classement régularité et au classement consommation… sans démontrer les vraies qualités de ma Renault ZOE.

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    Champion d’éco-conduite

    Pour cette sixième édition, il n’y avait aucune difficulté à maintenir les moyennes imposées dans les tests de régularité. N’importe quel bon conducteur pouvait réaliser un score honorable, tant que le copilote tenait efficacement les comptes.

    Pour le classement spécifique de la consommation, j’ai décidé de jouer le jeu à fond. Selon le règlement, j’ai exploité toutes les minutes mises à ma disposition. Nous avons donc choisi des points particuliers sur le parcours pour créer des contrôles horaires virtuels. Le résultat est accablant. Nous avons roulé durant plusieurs kilomètres à 22 km/h au cœur de la circulation.

    Imaginez qu’une voiture roule à 22 km/h en sortie de Monaco avec une belle ligne continue empêchant de dépasser. J’ai toujours tenu malgré les coups de klaxon. Mais quelle mauvaise publicité pour les véhicules électriques ! Aucun de ces énervés n’aurait été en mesure de suivre notre ZOE si nous avions décidé de rouler vite. Les performances de la petite Renault sont exceptionnelles sur un tel parcours. Son couple disponible immédiatement permet des accélérations dignes des plus belles sportives de la Principauté. En dehors d’un gymkhana hors compétition le dimanche matin, il n’a jamais été possible d’en faire la démonstration.

    Dans le dernier test de régularité, j’ai suivi une Ferrari 328 GTS partie quelques secondes devant nous, sur route ouverte. Avec une cinquantaine de mètres d’écart, mes multiples appels de phares lui montraient que j’étais en compétition. Son conducteur a préféré ne pas s’écarter… Mais malgré de gros coups d’accélérateur bien bruyants entre les virages, il n’a jamais été en mesure de nous lâcher dans la montagne… Dans la Renault ZOE, les épingles étaient enchainées à 44,3 km/h de moyenne, sans le moindre problème, quasiment sans effort ! Lui devait faire parler son V8 en ligne droite pour préparer les courbes à prendre au ralenti.

    Les parcs de rechargement anormalement longs participent également à faire perdurer la mauvaise image des voitures électriques. Après une cinquantaine de kilomètres, nos ZOE n’avaient besoin que de quelques minutes sur une prise 220V 32A pour repartir. Pourquoi nous bloquer cinq heures ? Aucune voiture électrique n’a besoin d’autant de temps pour recharger ses batteries…

    Je ne connais pas la formule miracle. Mais quitte à faire des rallyes en véhicule électrique, autant imposer une réelle compétition technique : tester réellement les capacités de voitures, des moteurs, des batteries, des équipages et des chargeurs.

    Les voitures électriques sont capables d’accélérer très fort, de rouler vite (disons normalement) et de parcourir des centaines de kilomètres en deux jours. Montrons-le !