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  • Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Boulogne-Billancourt, les travaux, des coups de klaxon. L’envie de s’échapper, de rouler. Mais il faut s’extirper de ce capharnaüm. Bonheur, la Twingo mesure moins de 3,6 mètres et tourne sur elle-même.

    Douchés par les réactions suscitées par la Twingo de deuxième génération, les responsables de Renault avaient promis une révolution pour 2014. Cette révolution a bien eu lieu. En conservant le nom Twingo, cette nouvelle édition est destinée à être la descendante directe de la version 1993.

    renault-twingo-1994

    A l’époque, Twingo était une idée folle. Encore une voiture « qui ne marchera jamais »… Et pourtant, une bouille et une inspiration ont suffit à convaincre : des phares en demi cercle, une entrée d’air sur le minuscule capot, un unique et immense essuie-glace, trois portes, un seul moteur, une seule finition et de la couleur. Immense succès que n’avaient pas vu venir les journalistes européens, incapables de la placer sur le podium de la Voiture de l’Année !

    Qu’importe, la Twingo s’est vendue à 2,5 millions d’exemplaires. Vingt ans plus tard, elle est déjà entrée dans l’histoire de l’automobile française.

    Après une expérience quelconque dans la Twingo 2 (j’en ai une !), il fallait que Renault retrouve un rang d’inventeur. Cette nouvelle génération ne va pas révolutionner l’industrie. Mais elle est la digne descendante de la première du nom.

    Propulsion à moteur arrière, une première depuis la Clio V6 !

    Développée en collaboration avec Daimler, cette nouvelle Twingo est une propulsion à moteur arrière. Et si vous imaginez que ces choix techniques sont des excitations d’ingénieurs qui n’apportent rien à l’utilisateur final, attendez de vous installer dans une Twingo.

    Dans la conduite citadine de tous les jours, il est évident qu’une propulsion ne diffère pas d’une traction. Le gain est ailleurs. En soulageant le train avant des éléments de transmission, les roues pivotent davantage. Déjà efficace, la Twingo devient une référence. Au moment de sortir d’une circulation dense, c’est plus qu’un atout.

    Il est important de rappeler que ces choix techniques n’amènent pas le moindre danger… La répartition des masses favorise l’avant (55 %) et la direction à démultiplication variable permet de gagner en réactivité et en fermeté.

    Tout semble tellement abouti que l’on ne peut qu’espérer davantage de couple et de puissance. Evidemment, cette Twingo se doit d’être la première voiture de la gamme Renault. Elle se doit de proposer de petits moteurs suffisants et économiques.

    Le 0,9 litre TCe turbocompressé de 90 chevaux est tout à fait suffisant… Il tourne sur ses trois cylindres comme ces petits moulins de nouvelle génération. Mais l’on se prend à rêver d’avoir cinquante, soixante, soixante-dix chevaux supplémentaires. Vite, vite, vite : une version Renault Sport ! Il y a le potentiel de voir naître une icône comme Renault en compte quelques-unes dans son patrimoine.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Le nom Twingo est déjà culte… La toute première génération de 1993 l’est aussi. Pour s’inscrire dans une nouvelle lignée, Renault nous doit une version iconique. Soignez donc cette R.S., voire une Trophy pour nous faire revivre les plus belles histoires des Renault plus-que-sportives !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime
    Un look affirmé
    Un nom qui fait déjà partie de notre patrimoine
    Une agilité sans pareille

    J’aime moins
    Ce que la première Twingo avait et que l’actuelle n’a plus… La banquette arrière coulissante et un grand espace derrière le volant
    Détails de finition à revoir

    Quelques données :

    Modèle essayé : Renault Twingo SL Edition One Energy TCe 90
    Tarif : 15 800 euros
    Moteur : 3 cylindres en ligne, 12 soupapes, 898 cm3
    Puissance (ch/kW) : 90 / 66 à 5 500 tours/minute
    Couple : 135 Nm à partir de 2 500 tours/minute
    Transmission : roues arrière motrices, boîte de vitesses mécanique à 5 vitesses
    L/l/h (mm) : 3 595 / 1 646 / 1 554
    Poids à vide : 943 kg
    Capacité du coffre (l.) : 219 – 980
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,9 / 3,9 / 4,3 / 5,0
    Emissions de CO2 : 99 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 10,8
    Vitesse maxi : 165 km/h

  • Contact : Nissan Juke Nismo RS

    Contact : Nissan Juke Nismo RS

    Nissan a inventé le nom « Crossover » destiné à décrire l’alliage de deux types de carrosseries… Son Juke est le croisement entre une citadine et un tout-terrain. Avec la version Nismo RS, c’est comme si un copain supplémentaire s’était invité à la soirée !

    Croisons donc une citadine, un tout-terrain et une sportive pour voir naître cette petite voiture décomplexée. Inutile d’en refaire des tonnes sur la ligne du Juke, c’est une exception sur le marché automobile.

    En version Nismo RS, il est abaissé de quelques centimètres et gagne encore en « épaules ». Si le Juke version 2014 avait déjà bien progressé avec des options de personnalisation réussies, ce modèle spécial est encore plus attirant.

    Par ses teintes contrastées, la sortie d’échappement, les étriers de freins rouges, les jantes NISMO RS 18 pouces et le kit aérodynamique, annoncé pour offrir 37 % d’appui supplémentaire, donne une identité encore plus forte au Juke.

    nissan-juke-nismo-rs-arriere

    A l’intérieur, la suédine s’installe un peu partout… Par suédine, entendez que l’on n’utilise pas le terme déposé Alcantara, mais c’est comme si. Un look « carbone » vient légèrement rehausser l’ambiance (et la qualité) de l’habitacle du Juke.

    Sous le capot, on retrouve le DIG-T porté à 214 chevaux avec une boîte de vitesses Xtronic 8 et une transmission à quatre roues motrices All-Mode 4×4-i.

    Et là, c’est un vrai cas de conscience ! Une voiture à tendance sportive peut-elle être d’une linéarité hors du commun ? Sans revenir à l’époque de la Supercinq GT Turbo opposée à la 205 GTi, il faut bien avouer que le choix de la boîte de vitesses – à variation continue – modifie la perception du conducteur.

    Cette nouvelle génération de CVT gomme une grande partie de l’effet élastique qui pouvait rendre la conduite inconfortable. Par rapport à une transmission manuelle, elle est censée être plus efficace, en accélération comme en consommation. Sa linéarité est donc inégalable… Voire déroutante pour une sportive.

    nissan-juke-nismo-rs-avant

    Pour gommer cet effet, le Juke Nismo RS offre un mode manuel qui simule les passages de rapports avec des ratios virtuels prédéfinis, soit par la commande de boîte habituelle, soit par des palettes au volant.

    A bord, l’ambiance visuelle sportive est donc accompagnée de nouvelles sensations par l’unique boîte de vitesses. Certains adoreront cette douceur supérieure à une boîte à double embrayage, d’autres éprouveront un vrai manque… Question de goût !

    Pour les chiffres, les 1 315 kilogrammes passent de 0 à 100 km/h en 8,0 secondes… Pour ceux qui en veulent davantage, la version 2 roues motrices, boîte mécanique et différentiel à glissement limité, est vendue pour 7,0 secondes. Au moins, Nissan offre le choix.

  • 4×4 : hommage du 4 avril !

    4×4 : hommage du 4 avril !

    Le 4 avril (4/4), c’est la journée du 4×4 ! Auparavant réservées aux vrais franchisseurs, les quatre roues motrices se sont démocratisées à des véhicules tout-chemin et désormais à un nombre impressionnant de modèles.

    Aujourd’hui, une BMW Série 1 est disponible en quatre roues motrices, tandis que l’imposant Toyota RAV4 et son look si travaillé peut n’être qu’une simple traction… Les 4 roues motrices sont devenus un élément supplémentaire de sécurité active.

    Le 4×4, c’est aussi une façon de vivre !

    Lorsque j’étais au collège, mon prof d’histoire-géographie était un vrai « écolo ». J’entends par écolo, un homme proche de la nature. Il se baladait dans les forêts, reconnaissait chaque plante, chaque arbre et pouvait raconter leur histoire. Pour ses balades loin des routes, il utilisait, le plus simplement du monde, un magnifique Toyota Hilux de cinquième génération… L’un de ces pick-up émettant un bruit aussi persistant qu’une épaisse fumée noire.

    De nos jours, un écolo se balade dans les supermarchés bio en prenant le métro… Une autre vision des interactions avec la nature !

    Le 4×4, ce sont beaucoup d’autres sensations. De la balade loin des sentiers battus ou des franchissements un peu plus sportifs (avec de longs repérages à pied avant de partir en vitesse lente) comme avec la Jeep Academy.

    Alors bonne journée en 4×4…

  • Une Peugeot à boire, à manger et à danser !

    Une Peugeot à boire, à manger et à danser !

    Le Peugeot Design Lab aime exercer ses talents parfois loin de l’univers des quatre roues… A quelques jours de la Design Week de Milan et de la prochaine exposition universelle, c’est sur un camion un peu spécial que l’entité artistique du Lion s’est penchée.

    2014 fut l’année de l’explosion du nombre de food truck… L’idée du camion ambulant qui a tant fait pour les petites communes françaises séduit la nouvelle génération urbaine.

    Une quarantaine de personnes ont donc travaillé sur un food truck signé Peugeot. Une base de Boxer et tous les éléments stylistiques du Lion version 2015 ont été intégrés. Quatre mètres sur deux de large en mouvement, il se déplie pour offrir un espace permettant d’accueillir une trentaine de personnes sur treize mètres.

    A l’intérieur, un espace réfrigéré de 400 litres cotoie une armoire de 350 litres pour les boissons, quatre plaques de grillades et une friteuse. La partie avant est une cuisine, l’arrière sert le café et permet à un DJ de s’installer !

    foodtruckpeugeot-boxer

    Le Food Truck Peugeot reste un concept. Il n’est pas destiné à être commercialisé, même s’il est déjà opérationnel (testé !). Mais il montre que Peugeot tient son design avec les phares marqués, la calandre verticale et le logo intégré… Il affiche surtout la volonté de Peugeot d’avancer à travers diverses opérations, avec le Peugeot Design Lab en porte-drapeau.

  • La Coccinelle doit survivre !

    La Coccinelle doit survivre !

    Der Spiegel a annoncé l’arrêt prochain de la production de la New Beetle… Si Volkswagen n’a pas encore confirmé l’information, on ne peut qu’espérer que ça n’arrivera pas !

    Après la Polo 3 portes et l’Eos, la New Beetle pourrait être le troisième modèle à disparaître de la gamme Volkswagen.

    Pourtant, cette nouvelle Coccinelle a participé à l’histoire contemporaine de l’automobile. Sans être un immense succès commercial, en tout cas loin des chiffres de la Typ 1, sa philosophie a généré l’arrivée d’une nouvelle génération néo-rétro.

    Par son idée, sa genèse, elle a montré à quel point les marques devaient se servir de leur patrimoine pour se projeter vers l’avenir. En 1991, lorsque Volkswagen ouvre un bureau de design à Simi Valley, l’objectif est de concevoir un modèle spécifique au premier marché mondial.

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    Un an plus tard, toutes les études tendent vers le même constat : Volkswagen est étroitement lié à la Coccinelle. Au Salon de Détroit 1994, les Allemands présentent donc le Studie Concept-1. L’engouement est immense… Et les premières New Beetle sont livrées durant le premier trimestre 1998.

    Bien avant le retour de la MINI, bien avant que cette mode soit copiée par la concurrence, Volkswagen avait donné le ton avec son Concept-1 et sa New Beetle.

    Evidemment, la New Beetle n’atteint pas les mêmes seuils de rentabilité que la mine d’or qu’est la Golf. Mais elle est, aussi, un véhicule d’image indispensable.

    A tel point que, si la presse allemande annonce sa disparition, la New Beetle reste un objet conceptuel pour les salons. Preuve à New-York, l’arrivée de quatre modèles « Beetle Mania » ! Que cette Beetle Mania continue encore longtemps… Et pas seulement grâce à des rassemblements d’adeptes du « c’était mieux avant ».

  • Audi planche sur une Audi 4,5

    Audi planche sur une Audi 4,5

    C’est une révolution qui s’annonce chez Audi… Dans la lignée du développement de nouvelles voitures, la marque d’Ingolstadt est en train de plancher sur un modèle intermédiaire entre l’Audi A4 et l’Audi A5. Son nom – qui n’est pas encore définitif – est Audi A4,5.

    Face à l’entreprise de conquête réalisée par BMW et Mercedes, Audi ne pouvait rester sans réaction. Si les Quatre Anneaux ont été précurseurs avec les déclinaisons Berline, Avant, Cabriolet, Allroad et surtout Sportback, ses principaux concurrents lui ont emboité le pas.

    Pour poursuivre cette stratégie qui a plutôt réussi au constructeur, Audi cherche donc à renforcer l’étendue de sa gamme.

    Il paraissait évident qu’il manquait une offre entre l’Audi A4 et l’Audi A5.

    « Dans les points de vente, certains clients peuvent être indécis entre ces deux modèles », nous rappelle un décideur d’Audi, sous couvert d’anonymat. « L’Audi A4,5 est donc une solution. Elle permettrait des choix plus rapides qui donnerait l’opportunité de réduire le temps passé en concession et de passer au client suivant plus rapidement. Nous pourrions donc accélérer les ventes et vendre davantage ! »

    Pour les choix techniques, la stratégie ne serait pas modifiée : « Comme avec les autres modèles, nous reprendrions des éléments déjà connus. Je pense aux phares et aux feux de l’Audi A5, le capot et les pare-chocs de l’Audi A4 et la ligne de toit serait une adaptation de l’Audi A6 pour donner luxe, élégance et fluidité à la silhouette. Pour amener de l’agressivité, nous pensons mettre le logo Audi utilisé sur notre Audi R8.  »

    L’Audi A4,5 pourrait être commercialisée dans un an, jour pour jour. Elle sera aussi déclinée en Berline, Coupé, Avant, Cabriolet, Allroard et Sportback.

  • PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA Peugeot Citroën et le Groupe Renault sont en train de travailler sur un projet commun pour lancer une toute nouvelle voiture aux Etats-Unis. Après la Chine, nos deux grands groupes français visent le second marché mondial avec le développement en commun d’un modèle d’exception destiné à être vendu aux Etats-Unis.

    Un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares est à l’origine de se rapprochement. Un proche de l’ancien numéro 2 de Renault affirme : « Il connaît parfaitement les forces et les faiblesses des deux groupes. Et son intuition ne le trompe jamais. Nous savons que la France possède de grands atouts pour réussir dans le monde entier. C’était inadmissible de ne pas être présent aux Etats-Unis alors que Marion Cotillard et Omar Sy y brillent ! »

    Sans une offre adaptée à un marché aussi différent, le projet n’aurait aucune chance de réussir. Carlos Tavares et Carlos Ghosn ont donc pensé à une nouvelle voiture.

    « Ces dernières années, Bugatti a vendu plus de voitures aux Etats-Unis que Citroën, DS, Peugeot et Renault réunis, rappelle notre source. C’est donc sur ce terrain que nous devons nous battre. »

    Pour profiter des titres mondiaux en F1 comme motoriste, le groupe motopropulseur de cette nouvelle voiture devrait être étroitement dérivé du Power Unit des monoplaces de Red Bull Racing. A l’intérieur, l’ambiance devrait être davantage marquée Peugeot.

    « L’idée a provoqué un débat chez Renault. Ils avaient eu l’impression de se faire assassiner par les blogueurs lors de la présentation de la Clio de quatrième génération. Pour eux, le tableau de bord n’était pas autant en plastique. Mais les dernières études d’impact sur la clientèle les ont fait changer d’avis. »

    Reste deux sujets de débat… Le nom et la silhouette de ce nouveau véhicule. Carlos Tavares aurait proposé Initiale DS, pensant pouvoir convaincre Carlos Ghosn. Mais ce dernier a quitté la table des négociations. En interne, il se dit que « Carlos » donnerait un ton latin à la nouvelle marque. Il satisferait les deux patrons et s’intégrerait parfaitement au paysage local.

    Quant à la silhouette, elle pourrait être un alliage d’Exalt et de Dezir, si Jean-Pierre Ploué et Laurens van den Acker se mettent d’accord.

  • Rendez-nous le RAV4 !

    Rendez-nous le RAV4 !

    En 1994, Toyota invente un véhicule qui ne ressemble à aucun autre. Baptisé RAV4, pour Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive, il combine un encombrement réduit, une conduite haute, quatre roues motrices et, surtout, une attitude cool. Aujourd’hui, il n’existe plus dans la gamme Toyota.

    Au milieu des années 1990, les GTi ne sont plus à la mode. Toyota crée quelque chose de nouveau, l’archétype de la nouvelle voiture sympa. Dans sa version 3 portes, la seule disponible en Europe au siècle dernier, elle représentait la voiture du XXIe siècle.

    Deuxième génération, troisième génération, quatrième génération… Le RAV4 s’est installé dans un nouveau moule. Mené par la concurrence, le marché a modelé un RAV4 devenu simple SUV fabriqué par Toyota.

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    Le Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive est devenu, comme les autres, un Sport Utility Vehicle. Le premier affichait une longueur de 3,74 mètres… Aujourd’hui, un RAV4 mesure 4,57 mètres !

    Davantage encore que par sa taille, le RAV4 a perdu son âme. Elle n’est plus la voiture la plus sympa du marché, elle n’est même plus cool. Le MINI Paceman et le Nissan Juke, voire le Citroën C4 Cactus, l’ont remplacé.

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    L’an passé, Toyota a dévoilé le C-HR Concept… En voilà une belle idée pour faire revivre un Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive !

  • Parisiens : foncez à Montlhéry !

    Parisiens : foncez à Montlhéry !

    A chaque grand salon parisien, les records tombent… Mondial de l’Auto, Rétromobile, ces événements marquent l’année automobile. Mais il y a bien d’autres façons de vivre cette passion sur quatre roues en Île de France. Je pense aux Coupes de Printemps sur l’historique Autodrome de Montlhéry.

    Je suis le premier à montrer mon impatience avant de pouvoir passer des jours dans les allées du Mondial de l’Auto tous les deux ans, à attendre que Rétromobile ouvre ses portes. Mais que dire lorsque les modèles inanimés des salons s’offrent un bon bol d’air, un peu de vitesse et des vocalises sur un circuit ?

    Lors de chaque édition, le Mondial de l’Auto et Rétromobile battent des records de fréquentation. Le Festival Automobile International et le très réussi Chantilly Arts & Elegance sont d’autres moments forts de l’année… Mais rien ne peut remplacer la vision de véhicules véhiculant !

    La Traversée de Paris et les Coupes de Printemps (pour se restreindre aux premiers mois de l’année en Île de France) ont le potentiel pour attirer des milliers de spectateurs, de tous âges.

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    Aujourd’hui, j’ai vu des Bugatti poussées au freinage, une BMW 3.0 CSL faire l’intérieur pour dépasser avant une chicane, le moteur Gordini de la Renault-Alpine A441 être aspergé au moment du démarrage, une Aston Martin DB5 montrer qu’elle était aussi rapide que belle… J’ai vu rouler des Lancia Stratos, Talbot Lago 2500, Lancia Flaminia Zagato Super Sport, Porsche Carrera Abarth, Panhard, Alfa Romeo, Facel Vega, Ferrari, Morgan, Triumph, Volvo…

    Avouez qu’une Bugatti dans un salon, c’est beau… Mais une Bugatti à l’attaque, c’est l’histoire en marche !

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  • Wolkswagen au Stade de France ?

    Wolkswagen au Stade de France ?

    Le buzz, toujours le buzz… En jouant avec ses lettres, Volkswagen tente de se faire un coup de pub durant le match amical France-Brésil… J’ai d’abord cru à une grossière erreur. Il faut dire que la filiale française nous avait habitués à de grosses boulettes.

    En comprenant que ce Wolkswagen était un coup de buzz, je me suis mis à la recherche des newsletters envoyées par le service marketing de Volkswagen France. Un souvenir d’un défi à la langue française…

    Il m’a fallu de longues recherches, mais voici… Régalez-vous de ce « Volskwagen », de cet « évenèment », de ce « nouvauté » !

    Note : cette newsletter est toujours en ligne… Elle doit donc être très assumée !

    newsletter-wolkswagen

  • Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    La BBC vient très officiellement d’annoncer le non renouvellement du contrat de Jeremy Clarkson. L’animateur ne sera plus aux commandes de Top Gear après une « attaque physique non provoquée ».

    Un communiqué publié par la BBC l’a confirmé cet après-midi. Tony Hall, le Directeur Général du groupe britannique, a affirmé que la décision n’avait pas été prise à la légère et qu’elle divisait l’opinion.

    Jeremy Clarkson avait été suspendu le 10 mars après une altercation avec un autre membre de l’équipe de tournage. Il s’avère que Oisin Tymon a été frappé par Jeremy Clarkson. La scène, mêlant insulte et agression physique, a duré une trentaine de secondes… durant lesquels Clarkson a – toujours selon l’enquête – annoncé à Tymon qu’il était viré.

    Tymon n’a pas fait part de l’incident à la BBC. C’est Clarkson, lui-même, qui en a informé sa hiérarchie.

    « Pour moi, la ligne a été franchie », commente Tony Hall. « Il ne peut pas y avoir une règle pour une personne et une règle pour une autre selon leur rang dans la société, leurs relations ou des considérations commerciales. »

    « Cette décision ne doit pas entacher l’extraordinaire contribution de Jeremy Clarkson à la BBC. J’ai personnellement été un grand fan de son travail et de Top Gear. »

    Au cœur de l’affaire, Oisin Tymon a déclaré : « Je remercie la BBC pour son enquête minutieuse autour de ce regrettable incident. J’ai travaillé pour Top Gear durant près de dix ans. Durant cette décennie, Jeremy et moi avons eu une relation très positive avec de beaux projets menés ensemble. C’est un talent unique et je sais que de très nombreux fans sont désolés de voir son engagement dans l’émission se terminer ainsi. »

    Lancé en 1977 sur un chaine locale de la BBC, Top Gear a pris son envol en 2002 avec une nouvelle formule diffusée sur BBC2. Aujourd’hui, la franchise est regardée par 350 millions de personnes à travers le monde. Le programme rapporterait environ 68 millions d’euros par an.

    Top Gear continuera à être diffusé en 2016. La situation de Richard Hammond et James May n’a pas été clarifiée. May a simplement changé son profil Twitter pour indiquer « Former TV presenter ».

    Une équipe est déjà mise en place pour trouver un remplaçant, ou des remplaçants à/aux présentateur(s)…

  • Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Selon la presse britannique, la BBC annoncera aujourd’hui la fin du contrat qui la lie à Jeremy Clarkson, présentateur vedette de Top Gear. Mais l’émission survivra et de nouveaux animateurs sont déjà visés.

    L’officialisation de cette décision devrait être fait par Lord Hall, Directeur Général de la BBC. L’un des principaux fans de Jeremy Clarkson n’aura, cette fois, rien pu faire après une altercation physique entre la vedette de la BBC2 et un assistant de production.

    The Telegraph croit savoir que la BBC avait déjà proposé le poste de Jeremy Clarkson à Chris Evans, présentateur du Breakfast Show de Radio 2, à l’automne 2014.

    L’avenir de James May et Richard Hammond n’est pas connu. Mais Jeremy Clarkson, approché par quasiment toutes les chaines de télévision britannique, pourrait rebondir chez… Netflix !