Catégorie : Une

  • Rencontre autour de l’Alfa Romeo SZ Zagato

    Rencontre autour de l’Alfa Romeo SZ Zagato

    A l’occasion d’une escale parisienne d’Alessandro Maccolini, responsable du style extérieur d’Alfa Romeo, j’ai eu l’occasion de passer quelques minutes en tête-à-tête avec lui devant l’extraordinaire SZ Zagato.

    On lui doit le dessin de l’Alfa Romeo 4C… Mais que pense-t-il de l’incroyable réalisation de Zagato dont un peu plus de 1 000 exemplaires ont été produits en 1990 et 1991 ?

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    « J’avais 19 ou 20 ans lorsque j’ai commencé à chercher du travail dans un centre de style », se rappelle Alessandro. « J’ai évidemment postulé chez Zagato et j’ai été invité à visiter leurs locaux. A cette époque, la SZ Zagato était sur les chaines de montage. Je garde un souvenir très particulier de cette voiture. Sur la route, elle était monstrueuse ! »

    L’étude fut lancée par le Centro Style Fiat en collaboration avec Zagato. La base technique était celle de l’Alfa 75 avec le moteur 3,0 litres V6 porté à 220 chevaux qui équipait la 75 3.0 America et un schéma de transmission transaxle. La boîte de vitesses était directement couplée au pont différentiel arrière.

    alessandro-maccolini

    « Aujourd’hui, on se rend compte qu’elle appartenait à une génération différente. On ne pourrait plus accepter ces détails de finition ! (Il montre l’écart entre l’aile avant et la portière). En fait, c’est une Alfa 75 qui a été totalement démontée, sur laquelle on a monté des panneaux en plastique (on parlait de matériaux composite à l’époque pour faire plus ‘an 2000’). Quand on la regarde en statique, elle peut paraître bizarre. Mais, sur la route, elle reste monstrueuse ! »

    C’est une pièce monolithique !

    Monstrueuse est un mot qui revient souvent dans la bouche d’Alessandro Maccolini. Il faut dire que la SZ fut surnommée ‘Il Mostro’.

    Quels sont les détails qui vous plaisent lorsque vous regardez cette réalisation de Zagato ?

    « Il est délicat de décrire le style. En revanche, je peux parler des sensations qu’elle me procure. Si je regarde sa forme, je vois une volonté de faire une forme très simple et très technique. Il y a des angles forts. La voiture est vraiment posée sur la route. Regarde : c’est une pièce monolithique ! Et puis il y a toute la partie noire, comme pour souligner qu’elle pèse sur la route. Cette différence de teinte souligne la partie supérieure. Et le gros spoiler à l’arrière ! Elle est monstrueuse, c’est une façon d’exprimer la puissance. »

    alfa-romeo-sz-zagato-arriere

    Pourtant, au fil des échanges, je sens qu’Alessandro n’accroche pas avec cette SZ…

    « Certaines voitures ne sont pas belles, mais elles expriment une passion, une énergie. Je trouve que c’est très important… »

    L’exemple allemand

    « Un autre modèle me vient à l’esprit lorsque je compare une belle voiture à une voiture monstrueuse : c’est la BMW Z4. Il y a une différence entre le style et la monstruosité. L’ancienne génération n’était pas belle. Non pas qu’on ne pouvait pas dire qu’elle était belle, mais il y avait un côté primitif dans certains éléments. La voiture était monstrueuse. La nouvelle BMW Z4 est magnifique. Elle est tellement fignolée qu’elle a perdu sa monstruosité. Entre les deux, j’ai du mal à dire si je préfère la première ou la seconde. La première possède un côté énergique qui me plait beaucoup, que la seconde a perdu. Elle est davantage du côté du style, mais un style un peu gratuit. Finalement, je penche pour la première ! C’est pareil pour cette SZ. On ne peut pas dire qu’elle soit belle. Elle est bizarre, mais elle donne cette sensation de puissance et de méchanceté. »

     

    La face avant définit une grande part de l’identité de cette SZ Zagato, une identité reprise régulièrement sur les autres Alfa Romeo.

    alfa-romeo-giulietta

    « La Proteo avait plus ou moins cette face avant », continue Alessandro. « Ces éléments font partie de l’histoire de la marque. Mais, attention, il faut faire une distinction entre le style et la façon de construire les voitures. Quand on voit la première Giulietta (celle de 1954), il n’y avait pas de plastique. Elle était loin de la grande production. Ses formes étaient très arrondies avec un assemblage à la main. Les pièces étaient soudées et nettoyées. A partir de la Giulia, il a fallu penser à un assemblage industriel des pièces. Ça a changé la physionomie des Alfa. L’Alfetta et la Giulietta avaient perdu cet aspect sculptural.

    alfa-romeo-proteo

    C’est revenu par la suite lorsque l’on a pu jouer avec les plastiques. Pensez aux différences entre une 145 et une 147. Avec la 147, nous avons pu reprendre des éléments qui faisaient partie de l’histoire de Touring. On a vraiment deux générations différentes.

    Avec la SZ Zagato, on a un modèle bizarre. Il était possible de modeler l’avant avec le plastique. Mais il y a la recherche d’une ligne datant de la génération précédente. C’est comme avec la 75 ou la 155, même la 159 qui est une voiture moderne. A l’avant, on pouvait tout faire grâce au plastique. Pourtant, Giugiaro a voulu reprendre ce qu’il avait fait lorsqu’il a dessiné la GT. Le profil reprend l’idée de la GT. Il y a une signature, une réelle volonté de reprendre des éléments et de les ramener dans une nouvelle génération.

    alfa-romeo-sz-zagato-avant

    Pour continuer à parler de cette CZ, je n’aime pas ce Scudetto. Il est tout petit, un peu oublié. Aujourd’hui, le Scudetto est capital. Et le trilobo n’est pas visible. Il est là, mais il est très fragile. Si tu regardes la MiTo et la 4C, il est évident. C’est un peu comme Audi avec le Single Frame, l’image est très forte de l’avant. »

    J’ai grandi avec une Alfa 75… Peut-on imaginer que la ligne en plastique qui courait depuis le phare avant et jusqu’au sommet du coffre reviendra avec une nouvelle génération d’Alfa Romeo ?

    « Ça fait partie d’une génération de voitures construites avec l’idée d’industrialisation au premier plan. La 75 était faite sur une base de Giulietta. Ils ont mis une pièce en plastique pour changer la forme et moderniser une ligne déjà datée. »

    La réponse est claire…

  • Dakar 2016 : Lima – Salta – Rosario

    Dakar 2016 : Lima – Salta – Rosario

    Chaque année, le Dakar doit se renouveler pour offrir de nouveaux défis aux concurrents et des images toujours plus spectaculaires aux téléspectateurs. Pour 2016, Buenos Aires est abandonnée… Le départ sera donné de Lima au Pérou et, après la traversée de la Bolivie, l’arrivée sera jugée à Rosario en Argentine.

    Contrairement aux dernières éditions qui permettaient aux équipes de se mettre dans le rythme en quittant Buenos Aires par des spéciales plutôt faciles, l’édition 2016 pourrait punir les moins bien préparés dès les premières heures. A peine quittée Lima, les longs cordons de dunes du désert d’Ica devraient donner un premier avantage aux spécialistes du franchissement.

    dakar2016-conference-paris

    La mi-course se passera en Bolivie. Sur les altiplanos, les conditions atmosphériques joueront un grand rôle. Le lac Titicaca et le salar d’Uyuni fourniront les images à donner envie de participer à l’édition suivante !

    Si le parcours n’est pas encore figé, on peut s’attendre à d’autres difficultés côté argentin, sur la route de Salta et Rosario.

    Prochain rendez-vous le 15 mai pour l’ouverture des inscriptions. Le 1er novembre, la liste sera close. Le 18 novembre, le parcours et les engagés seront dévoilés à Paris. Départ de la course de Lima le 3 janvier, arrivée à Rosario le 16.

  • Une passion commune

    Une passion commune

    Cet après-midi, j’ai eu le petit privilège de parcourir quelques dizaines de kilomètres au volant d’une Volkswagen Golf R. Je reviendrai un peu plus tard sur le caractère exceptionnel de cette version de la voiture la plus vendue en Europe… Ce qui m’a frappé aujourd’hui, c’est qu’un tel modèle permet de partager une passion commune.

    Au cours de ces dernières années, j’ai pu faire l’expérience de l’esprit qui peut animer certaines communautés automobiles. A bord de 2CV, de Twizy, de Gordini, on se salue… Et bien, au volant d’une Volkswagen Golf R, les signes de sympathie sont aussi nombreux !

    Petite portion d’autoroute, les restrictions actuelles imposent de rouler au ralenti… Une Golf GTI de cinquième génération pointe le capot. Au moment de dépasser la Golf R, son conducteur fait un geste élégant avec un grand sourire.

    volkswagen-golf-r-logo

    Un peu plus loin, un motard s’offre quelques centaines de mètres à mes côtés. Une nouvelle fois, des grands signes d’approbation.

    Cette Volkswagen Golf R n’est peut-être qu’une Golf, semblable à n’importe quelle autre des 520 000 Golf vendues en Europe en 2014… Mais c’est une R, les passionnés le savent et partagent le bonheur de la voiture rouler.

    Quel plaisir !

  • Top Gear France en direct avec Le Tone

    Top Gear France en direct avec Le Tone

    Pour le cinquième épisode de Top Gear France, nous sommes dans les bureaux de RMC Découverte avec Le Tone… Suivons ses réactions durant la diffusion !

    Début de l’émission : « J’ai ma veste à carreau, elle me boudine un peu. »

    Au sujet des spectateurs sur les plateaux : « Les gens étaient vraiment gentils, ils criaient tout le temps ! »

    Le Tone n’a pas regardé les trois premiers épisodes… Il a suivi la diffusion du quatrième tout en disant qu’il avait beaucoup de mal à se voir à la télévision.

    Covoiturage avec les hockeyeurs : « Ils ont été vraiment relous ! »

    Pourquoi Le Tone était-il le seul à avoir du monde dans sa voiture ? « C’est un coup de la production, ils boivent la veille ! »

    « Qu’est-ce que je suis viril quand je cours ! »

    Le Tone garde un petit sourire quand il regarde l’émission.

    La raclette dans la voiture : « Elle est branchée sur l’allume-cigare ! »

    « Les harengs ont pué durant deux jours dans ma voiture… La raclette, ça part vite. »

    « Pendant que je regarde la carte, il dégonfle un pneu ! »

    A propos des tournages : « une vingtaine de personnes travaillent autour de nous. »

    Lequel des deux autres animateurs préfères-tu ? « Pour rouler Philippe… Mais pour dormir Bruce. »

    Quand ils chantent : « C’est pas vrai ! Ils l’ont mis au montage ! »

    Beaucoup de choses sautent au montage ? « Beaucoup. On fait des conneries toute la journée. Ils ne prennent que les meilleures… Ou les pires ! »

    Et la Mercedes Classe G ? « Le moteur est bon, mais elle ne tourne pas. C’est trop lourd ! »

    Pourquoi le surnom Le Tone ? « ça vient des vieux postes de radio. »

    Une saison 2 à venir ? « On en sait rien pour l’instant. »

    La blague sur la Volvo : « C’est nul Ouhhh ! »

    « La Rolls, c’est comme faire l’amour avec une capote, tu ne sens rien du tout ! »

    Je peux vous dire qu’aujourd’hui Le Tone sait dire parfaitement « Wraith ».

    Toujours sur la Rolls-Royce : « J’aime la porte automatique et le ciel de toit. Mais je déteste le GPS et la hifi, l’iconographie est moche. »

    « J’ai la liste des specs de la voiture et j’improvise. On savait qu’il y avait des chances de s’embourber. On y est allés ! »

    Et vous vous êtes échangés vos femmes entre animateurs ? « Non, pas encore ! »

    Torres comme le footballeur ? « Je suis vraiment un blaireau parfois ! »

    On a tourné sept épisodes en tout et dix avec les best of.

    « Sur la terre, j’ai vraiment roulé à 160 km/h. Mais je pense qu’on pouvait casser quelques arbres avant de se faire mal avec la Wraith. »

    Il avoue : « Ce n’était pas du Champagne, juste du mousseux. »

    Panne de la Rolls-Royce : « Elle est vraiment tombée en panne. Elle s’est mise à 45 km/h et tout déconnait ! C’est abusé grave. »

    Retour en plateau : « Bruce, parfois il est bon ! »

    Quel est l’invité qui t’a le plus marqué ? « Aucun, j’allais faire la sieste ! Mais j’ai diné avec Solo et Le Bolloc’h, je me suis vraiment marré. Fillon était marquant quand il est sorti de la voiture avec sa propre combinaison. »

    Au sujet du circuit Top Gear France : « On a fini le dessin du circuit deux heures avant le tournage. Le problème, c’est que si on tape les pneus, on détruit la caisse. La chicane est assez chaude. »

    Retour à la montagne : « Le coup du flic, c’était complètement fake ! »

    « Il faut que j’arrête de dire j’ai peur, ils vont le croire. »

    « Cette scène est la plus dangereuse de la saison. Philippe s’arrête au milieu de la piste. Je freine sur cent mètres et je m’arrête à rien. J’ai cru que j’allais le stricker ! »

    « Et ça, c’est ma scène préférée de Top Gear avec le Sprint Car. »

    « A l’arrivée, je pensais m’arrêter devant Bruce en dérapage. Et ça n’a pas marché. Il m’a dit après qu’il avait eu peur ! »

    « Je découvre l’émission en même temps que les téléspectateurs. On ne voit rien entre le tournage et la diffusion. »

    « On a tourné jusqu’en fin février. »

    « Top Gear est une licence… C’est comme les McDo, la sauce est la même en Hongrie. »

    « Mon père avait une Renault 18 Break. Le concessionnaire lui avait prêté une Fuego. Je la conduisais par l’arrière pour faire vaisseau spacial. »

    « J’aimerais bien essayer une Honda NSX. L’ancienne, pas la nouvelle pour me prendre un coup d’électricité. »

    Au sujet des images floutées : « Philippe se mettait le doigt dans le nez… Il ne fallait pas que ça se voit ! »

    Attention, informations sur les prochains épisodes par Le Tone :

    « J’ai perdu tous mes défis cette saison en fait ! »

    « On a fait cinq tonneaux avec une Lexus. C’était un accident bête de tournage. Mais ça ne passera pas à la télé. »

  • Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Essai Renault Twingo : Tourne, tourne petit moulin

    Boulogne-Billancourt, les travaux, des coups de klaxon. L’envie de s’échapper, de rouler. Mais il faut s’extirper de ce capharnaüm. Bonheur, la Twingo mesure moins de 3,6 mètres et tourne sur elle-même.

    Douchés par les réactions suscitées par la Twingo de deuxième génération, les responsables de Renault avaient promis une révolution pour 2014. Cette révolution a bien eu lieu. En conservant le nom Twingo, cette nouvelle édition est destinée à être la descendante directe de la version 1993.

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    A l’époque, Twingo était une idée folle. Encore une voiture « qui ne marchera jamais »… Et pourtant, une bouille et une inspiration ont suffit à convaincre : des phares en demi cercle, une entrée d’air sur le minuscule capot, un unique et immense essuie-glace, trois portes, un seul moteur, une seule finition et de la couleur. Immense succès que n’avaient pas vu venir les journalistes européens, incapables de la placer sur le podium de la Voiture de l’Année !

    Qu’importe, la Twingo s’est vendue à 2,5 millions d’exemplaires. Vingt ans plus tard, elle est déjà entrée dans l’histoire de l’automobile française.

    Après une expérience quelconque dans la Twingo 2 (j’en ai une !), il fallait que Renault retrouve un rang d’inventeur. Cette nouvelle génération ne va pas révolutionner l’industrie. Mais elle est la digne descendante de la première du nom.

    Propulsion à moteur arrière, une première depuis la Clio V6 !

    Développée en collaboration avec Daimler, cette nouvelle Twingo est une propulsion à moteur arrière. Et si vous imaginez que ces choix techniques sont des excitations d’ingénieurs qui n’apportent rien à l’utilisateur final, attendez de vous installer dans une Twingo.

    Dans la conduite citadine de tous les jours, il est évident qu’une propulsion ne diffère pas d’une traction. Le gain est ailleurs. En soulageant le train avant des éléments de transmission, les roues pivotent davantage. Déjà efficace, la Twingo devient une référence. Au moment de sortir d’une circulation dense, c’est plus qu’un atout.

    Il est important de rappeler que ces choix techniques n’amènent pas le moindre danger… La répartition des masses favorise l’avant (55 %) et la direction à démultiplication variable permet de gagner en réactivité et en fermeté.

    Tout semble tellement abouti que l’on ne peut qu’espérer davantage de couple et de puissance. Evidemment, cette Twingo se doit d’être la première voiture de la gamme Renault. Elle se doit de proposer de petits moteurs suffisants et économiques.

    Le 0,9 litre TCe turbocompressé de 90 chevaux est tout à fait suffisant… Il tourne sur ses trois cylindres comme ces petits moulins de nouvelle génération. Mais l’on se prend à rêver d’avoir cinquante, soixante, soixante-dix chevaux supplémentaires. Vite, vite, vite : une version Renault Sport ! Il y a le potentiel de voir naître une icône comme Renault en compte quelques-unes dans son patrimoine.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Le nom Twingo est déjà culte… La toute première génération de 1993 l’est aussi. Pour s’inscrire dans une nouvelle lignée, Renault nous doit une version iconique. Soignez donc cette R.S., voire une Trophy pour nous faire revivre les plus belles histoires des Renault plus-que-sportives !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime
    Un look affirmé
    Un nom qui fait déjà partie de notre patrimoine
    Une agilité sans pareille

    J’aime moins
    Ce que la première Twingo avait et que l’actuelle n’a plus… La banquette arrière coulissante et un grand espace derrière le volant
    Détails de finition à revoir

    Quelques données :

    Modèle essayé : Renault Twingo SL Edition One Energy TCe 90
    Tarif : 15 800 euros
    Moteur : 3 cylindres en ligne, 12 soupapes, 898 cm3
    Puissance (ch/kW) : 90 / 66 à 5 500 tours/minute
    Couple : 135 Nm à partir de 2 500 tours/minute
    Transmission : roues arrière motrices, boîte de vitesses mécanique à 5 vitesses
    L/l/h (mm) : 3 595 / 1 646 / 1 554
    Poids à vide : 943 kg
    Capacité du coffre (l.) : 219 – 980
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,9 / 3,9 / 4,3 / 5,0
    Emissions de CO2 : 99 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 10,8
    Vitesse maxi : 165 km/h

  • Contact : Nissan Juke Nismo RS

    Contact : Nissan Juke Nismo RS

    Nissan a inventé le nom « Crossover » destiné à décrire l’alliage de deux types de carrosseries… Son Juke est le croisement entre une citadine et un tout-terrain. Avec la version Nismo RS, c’est comme si un copain supplémentaire s’était invité à la soirée !

    Croisons donc une citadine, un tout-terrain et une sportive pour voir naître cette petite voiture décomplexée. Inutile d’en refaire des tonnes sur la ligne du Juke, c’est une exception sur le marché automobile.

    En version Nismo RS, il est abaissé de quelques centimètres et gagne encore en « épaules ». Si le Juke version 2014 avait déjà bien progressé avec des options de personnalisation réussies, ce modèle spécial est encore plus attirant.

    Par ses teintes contrastées, la sortie d’échappement, les étriers de freins rouges, les jantes NISMO RS 18 pouces et le kit aérodynamique, annoncé pour offrir 37 % d’appui supplémentaire, donne une identité encore plus forte au Juke.

    nissan-juke-nismo-rs-arriere

    A l’intérieur, la suédine s’installe un peu partout… Par suédine, entendez que l’on n’utilise pas le terme déposé Alcantara, mais c’est comme si. Un look « carbone » vient légèrement rehausser l’ambiance (et la qualité) de l’habitacle du Juke.

    Sous le capot, on retrouve le DIG-T porté à 214 chevaux avec une boîte de vitesses Xtronic 8 et une transmission à quatre roues motrices All-Mode 4×4-i.

    Et là, c’est un vrai cas de conscience ! Une voiture à tendance sportive peut-elle être d’une linéarité hors du commun ? Sans revenir à l’époque de la Supercinq GT Turbo opposée à la 205 GTi, il faut bien avouer que le choix de la boîte de vitesses – à variation continue – modifie la perception du conducteur.

    Cette nouvelle génération de CVT gomme une grande partie de l’effet élastique qui pouvait rendre la conduite inconfortable. Par rapport à une transmission manuelle, elle est censée être plus efficace, en accélération comme en consommation. Sa linéarité est donc inégalable… Voire déroutante pour une sportive.

    nissan-juke-nismo-rs-avant

    Pour gommer cet effet, le Juke Nismo RS offre un mode manuel qui simule les passages de rapports avec des ratios virtuels prédéfinis, soit par la commande de boîte habituelle, soit par des palettes au volant.

    A bord, l’ambiance visuelle sportive est donc accompagnée de nouvelles sensations par l’unique boîte de vitesses. Certains adoreront cette douceur supérieure à une boîte à double embrayage, d’autres éprouveront un vrai manque… Question de goût !

    Pour les chiffres, les 1 315 kilogrammes passent de 0 à 100 km/h en 8,0 secondes… Pour ceux qui en veulent davantage, la version 2 roues motrices, boîte mécanique et différentiel à glissement limité, est vendue pour 7,0 secondes. Au moins, Nissan offre le choix.

  • 4×4 : hommage du 4 avril !

    4×4 : hommage du 4 avril !

    Le 4 avril (4/4), c’est la journée du 4×4 ! Auparavant réservées aux vrais franchisseurs, les quatre roues motrices se sont démocratisées à des véhicules tout-chemin et désormais à un nombre impressionnant de modèles.

    Aujourd’hui, une BMW Série 1 est disponible en quatre roues motrices, tandis que l’imposant Toyota RAV4 et son look si travaillé peut n’être qu’une simple traction… Les 4 roues motrices sont devenus un élément supplémentaire de sécurité active.

    Le 4×4, c’est aussi une façon de vivre !

    Lorsque j’étais au collège, mon prof d’histoire-géographie était un vrai « écolo ». J’entends par écolo, un homme proche de la nature. Il se baladait dans les forêts, reconnaissait chaque plante, chaque arbre et pouvait raconter leur histoire. Pour ses balades loin des routes, il utilisait, le plus simplement du monde, un magnifique Toyota Hilux de cinquième génération… L’un de ces pick-up émettant un bruit aussi persistant qu’une épaisse fumée noire.

    De nos jours, un écolo se balade dans les supermarchés bio en prenant le métro… Une autre vision des interactions avec la nature !

    Le 4×4, ce sont beaucoup d’autres sensations. De la balade loin des sentiers battus ou des franchissements un peu plus sportifs (avec de longs repérages à pied avant de partir en vitesse lente) comme avec la Jeep Academy.

    Alors bonne journée en 4×4…

  • Une Peugeot à boire, à manger et à danser !

    Une Peugeot à boire, à manger et à danser !

    Le Peugeot Design Lab aime exercer ses talents parfois loin de l’univers des quatre roues… A quelques jours de la Design Week de Milan et de la prochaine exposition universelle, c’est sur un camion un peu spécial que l’entité artistique du Lion s’est penchée.

    2014 fut l’année de l’explosion du nombre de food truck… L’idée du camion ambulant qui a tant fait pour les petites communes françaises séduit la nouvelle génération urbaine.

    Une quarantaine de personnes ont donc travaillé sur un food truck signé Peugeot. Une base de Boxer et tous les éléments stylistiques du Lion version 2015 ont été intégrés. Quatre mètres sur deux de large en mouvement, il se déplie pour offrir un espace permettant d’accueillir une trentaine de personnes sur treize mètres.

    A l’intérieur, un espace réfrigéré de 400 litres cotoie une armoire de 350 litres pour les boissons, quatre plaques de grillades et une friteuse. La partie avant est une cuisine, l’arrière sert le café et permet à un DJ de s’installer !

    foodtruckpeugeot-boxer

    Le Food Truck Peugeot reste un concept. Il n’est pas destiné à être commercialisé, même s’il est déjà opérationnel (testé !). Mais il montre que Peugeot tient son design avec les phares marqués, la calandre verticale et le logo intégré… Il affiche surtout la volonté de Peugeot d’avancer à travers diverses opérations, avec le Peugeot Design Lab en porte-drapeau.

  • La Coccinelle doit survivre !

    La Coccinelle doit survivre !

    Der Spiegel a annoncé l’arrêt prochain de la production de la New Beetle… Si Volkswagen n’a pas encore confirmé l’information, on ne peut qu’espérer que ça n’arrivera pas !

    Après la Polo 3 portes et l’Eos, la New Beetle pourrait être le troisième modèle à disparaître de la gamme Volkswagen.

    Pourtant, cette nouvelle Coccinelle a participé à l’histoire contemporaine de l’automobile. Sans être un immense succès commercial, en tout cas loin des chiffres de la Typ 1, sa philosophie a généré l’arrivée d’une nouvelle génération néo-rétro.

    Par son idée, sa genèse, elle a montré à quel point les marques devaient se servir de leur patrimoine pour se projeter vers l’avenir. En 1991, lorsque Volkswagen ouvre un bureau de design à Simi Valley, l’objectif est de concevoir un modèle spécifique au premier marché mondial.

    volkswagen-studie-concept1

    Un an plus tard, toutes les études tendent vers le même constat : Volkswagen est étroitement lié à la Coccinelle. Au Salon de Détroit 1994, les Allemands présentent donc le Studie Concept-1. L’engouement est immense… Et les premières New Beetle sont livrées durant le premier trimestre 1998.

    Bien avant le retour de la MINI, bien avant que cette mode soit copiée par la concurrence, Volkswagen avait donné le ton avec son Concept-1 et sa New Beetle.

    Evidemment, la New Beetle n’atteint pas les mêmes seuils de rentabilité que la mine d’or qu’est la Golf. Mais elle est, aussi, un véhicule d’image indispensable.

    A tel point que, si la presse allemande annonce sa disparition, la New Beetle reste un objet conceptuel pour les salons. Preuve à New-York, l’arrivée de quatre modèles « Beetle Mania » ! Que cette Beetle Mania continue encore longtemps… Et pas seulement grâce à des rassemblements d’adeptes du « c’était mieux avant ».

  • Audi planche sur une Audi 4,5

    Audi planche sur une Audi 4,5

    C’est une révolution qui s’annonce chez Audi… Dans la lignée du développement de nouvelles voitures, la marque d’Ingolstadt est en train de plancher sur un modèle intermédiaire entre l’Audi A4 et l’Audi A5. Son nom – qui n’est pas encore définitif – est Audi A4,5.

    Face à l’entreprise de conquête réalisée par BMW et Mercedes, Audi ne pouvait rester sans réaction. Si les Quatre Anneaux ont été précurseurs avec les déclinaisons Berline, Avant, Cabriolet, Allroad et surtout Sportback, ses principaux concurrents lui ont emboité le pas.

    Pour poursuivre cette stratégie qui a plutôt réussi au constructeur, Audi cherche donc à renforcer l’étendue de sa gamme.

    Il paraissait évident qu’il manquait une offre entre l’Audi A4 et l’Audi A5.

    « Dans les points de vente, certains clients peuvent être indécis entre ces deux modèles », nous rappelle un décideur d’Audi, sous couvert d’anonymat. « L’Audi A4,5 est donc une solution. Elle permettrait des choix plus rapides qui donnerait l’opportunité de réduire le temps passé en concession et de passer au client suivant plus rapidement. Nous pourrions donc accélérer les ventes et vendre davantage ! »

    Pour les choix techniques, la stratégie ne serait pas modifiée : « Comme avec les autres modèles, nous reprendrions des éléments déjà connus. Je pense aux phares et aux feux de l’Audi A5, le capot et les pare-chocs de l’Audi A4 et la ligne de toit serait une adaptation de l’Audi A6 pour donner luxe, élégance et fluidité à la silhouette. Pour amener de l’agressivité, nous pensons mettre le logo Audi utilisé sur notre Audi R8.  »

    L’Audi A4,5 pourrait être commercialisée dans un an, jour pour jour. Elle sera aussi déclinée en Berline, Coupé, Avant, Cabriolet, Allroard et Sportback.

  • PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA Peugeot Citroën et le Groupe Renault sont en train de travailler sur un projet commun pour lancer une toute nouvelle voiture aux Etats-Unis. Après la Chine, nos deux grands groupes français visent le second marché mondial avec le développement en commun d’un modèle d’exception destiné à être vendu aux Etats-Unis.

    Un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares est à l’origine de se rapprochement. Un proche de l’ancien numéro 2 de Renault affirme : « Il connaît parfaitement les forces et les faiblesses des deux groupes. Et son intuition ne le trompe jamais. Nous savons que la France possède de grands atouts pour réussir dans le monde entier. C’était inadmissible de ne pas être présent aux Etats-Unis alors que Marion Cotillard et Omar Sy y brillent ! »

    Sans une offre adaptée à un marché aussi différent, le projet n’aurait aucune chance de réussir. Carlos Tavares et Carlos Ghosn ont donc pensé à une nouvelle voiture.

    « Ces dernières années, Bugatti a vendu plus de voitures aux Etats-Unis que Citroën, DS, Peugeot et Renault réunis, rappelle notre source. C’est donc sur ce terrain que nous devons nous battre. »

    Pour profiter des titres mondiaux en F1 comme motoriste, le groupe motopropulseur de cette nouvelle voiture devrait être étroitement dérivé du Power Unit des monoplaces de Red Bull Racing. A l’intérieur, l’ambiance devrait être davantage marquée Peugeot.

    « L’idée a provoqué un débat chez Renault. Ils avaient eu l’impression de se faire assassiner par les blogueurs lors de la présentation de la Clio de quatrième génération. Pour eux, le tableau de bord n’était pas autant en plastique. Mais les dernières études d’impact sur la clientèle les ont fait changer d’avis. »

    Reste deux sujets de débat… Le nom et la silhouette de ce nouveau véhicule. Carlos Tavares aurait proposé Initiale DS, pensant pouvoir convaincre Carlos Ghosn. Mais ce dernier a quitté la table des négociations. En interne, il se dit que « Carlos » donnerait un ton latin à la nouvelle marque. Il satisferait les deux patrons et s’intégrerait parfaitement au paysage local.

    Quant à la silhouette, elle pourrait être un alliage d’Exalt et de Dezir, si Jean-Pierre Ploué et Laurens van den Acker se mettent d’accord.

  • Rendez-nous le RAV4 !

    Rendez-nous le RAV4 !

    En 1994, Toyota invente un véhicule qui ne ressemble à aucun autre. Baptisé RAV4, pour Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive, il combine un encombrement réduit, une conduite haute, quatre roues motrices et, surtout, une attitude cool. Aujourd’hui, il n’existe plus dans la gamme Toyota.

    Au milieu des années 1990, les GTi ne sont plus à la mode. Toyota crée quelque chose de nouveau, l’archétype de la nouvelle voiture sympa. Dans sa version 3 portes, la seule disponible en Europe au siècle dernier, elle représentait la voiture du XXIe siècle.

    Deuxième génération, troisième génération, quatrième génération… Le RAV4 s’est installé dans un nouveau moule. Mené par la concurrence, le marché a modelé un RAV4 devenu simple SUV fabriqué par Toyota.

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    Le Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive est devenu, comme les autres, un Sport Utility Vehicle. Le premier affichait une longueur de 3,74 mètres… Aujourd’hui, un RAV4 mesure 4,57 mètres !

    Davantage encore que par sa taille, le RAV4 a perdu son âme. Elle n’est plus la voiture la plus sympa du marché, elle n’est même plus cool. Le MINI Paceman et le Nissan Juke, voire le Citroën C4 Cactus, l’ont remplacé.

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    L’an passé, Toyota a dévoilé le C-HR Concept… En voilà une belle idée pour faire revivre un Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive !