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  • Essai Audi TT : culte contemporain

    Essai Audi TT : culte contemporain

    Il est évident que le culte automobile n’est pas un monopole du passé. Je vous parlais récemment du Nissan Qashqai, référence de la dernière décennie… Avec l’Audi TT, nous sommes en face d’un autre objet de culte contemporain. Peut-être moins révolutionnaire, mais beaucoup plus craquant !

    L’essai de la troisième génération d’Audi TT était l’un de mes objectifs de 2014. Il a été atteint en fin d’année !

    Si la globalisation domine le monde, ce sont bien des initiatives locales qui mènent à l’arrivée de nouveaux modèles de niches. Et les Etats-Unis sont souvent en première ligne lorsqu’il s’agit de laisser libre cours à la passion…

    Il y eut l’extraordinaire Mercedes 300 SL dont les mille premiers modèles furent payés par Max Hoffman, un concessionnaire américain, ou, plus proche de nous, la Mazda MX-5 dont l’idée a été proposée par un journaliste. Pour sa TT, Audi a aussi travaillé avec les Etats-Unis pour sortir ses coupés et roadsters.

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    Au printemps 1994, les studios de design Audi installés en Californie lancent le projet d’un concept de petit coupé. Durant dix-huit mois, J Mays (Audi 100 passé chez Ford), Thomas Freeman (Dodge Tomahawk), Peter Schreyer (Kia), Hartmut Warkuss (Bugatti Veyron), Martin Smith (Ford) and Romulus Rost (habitacle) mettent en commun leur savoir-faire pour donner forme à l’idée.

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    Le Concept TT est présenté en 1995 en reprenant le nom d’une NSU commercialisé dans les années 1960. TT signifiait alors Tourist Trophy, l’extraordinaire course de l’Île de Man lors de laquelle les motos NSU s’étaient illustrées.

    Le style de concept trouve un écho. Trois ans plus tard, Audi dévoile la version définitive du TT (8N). La ligne s’éloigne des silhouettes définies des autres modèles de la marque. Elle plait mais ses courbes ne génèrent pas suffisamment d’appuis sur le train arrière. Plusieurs accidents sont imputés à ce manque aérodynamique. Aux Etats-Unis, cette mauvaise publicité fait baisser les ventes. La marque allemande réagit avec une mise à jour des réglages de suspensions, l’ajout d’une lame aéro à l’extrémité du coffre et la généralisation de l’ESP.

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    Sous le capot avant (contrairement à la NSU dont le moteur était à l’arriere), la TT reçoit une large gamme allant d’un 4 cylindres 1,8 litre turbo de 150 chevaux à un 6 cylindres en V 3,2 litres de 250 chevaux associé à une transmission quattro.

    La seconde génération s’inscrit totalement dans la lignée de la première. Si la TT s’allonge de 12 centimètres, s’élargit aussi de 12 centimètres et grandit d’un centimètre en hauteur, elle profite d’un châssis fait de 69 % d’aluminium pour perdre une cinquantaine de kilogrammes.

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    Les lignes extérieures conservent les codes de la TT en s’adaptant un peu plus aux angles Audi. A l’intérieur, la nouveauté est la disparition du cache « TT » de l’autoradio, remplacé par l’écran de la console centrale.

    La gamme de moteurs reste aussi large : d’un 4 cylindres TFSI de 160 chevaux à un 5 cylindres TFSI de 360 chevaux. Surprise, un 2,0 litres TDI de 170 chevaux fait également son apparition tandis que la marque gagne les 24 Heures du Mans en Diesel.

    Après un demi-million de coupés et de roadsters vendus, Audi lance une troisième génération toujours aussi iconique. La ligne conserve la même signature en s’alignant avec les nouveaux codes des quatre anneaux. Angles, calandre, phares et feux, le TT souligne de plus en plus son rapprochement avec le reste de la gamme Audi. Malgré une filiation bien présente, le coupé présente une forme beaucoup plus tendue, plus horizontale que son prédécesseur.

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    Le châssis est plus léger et plus rigide. Ça, c’est pour les chiffres. Au volant, et sans jouer au pilote, le train avant s’inscrit magnifiquement. Sans faire l’idiot, impossible de sous-virer bêtement. La nouvelle définition technique et le système quattro jouent pleinement leur rôle. Ça gratte à l’avant et ça pousse à l’arrière. Tout ce que l’on peut aimer pour enchainer les virages serrés.

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    Sous le capot du TT S line 2.0 TFSI quattro S tronic, Audi place un quatre cylindres de 230 chevaux. Evidemment, d’autres voitures sont plus puissantes sur le marché. Mais c’est aussi le grand avantage de ces coupés. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher des centaines de chevaux pour profiter de belles relances (même à 1 410 kg) et de puissance à 6 000 tours/minute.

    Mais c’est surtout à l’intérieur de l’Audi TT fait sa révolution. Loin de la mode de l’écran central, le coupé dévoile un Virtual Cockpit dédié au conducteur.

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    Le Virtual Cockpit, c’est une ré-vo-lu-tion ! En tant que tel, il n’apporte rien de neuf en termes d’informations… Mais la présentation est unique, réussie : donc une nouvelle référence. Tout bouge, quasiment tout est paramétrable. On peut placer sa propre carte SIM dans la voiture pour charger Street View et se repérer en direct. Le tout se pilote facilement avec la molette centrale et les boutons du volant. Il faut un peu de temps pour établir sa propre configuration et se sentir à l’aise… Ensuite, ça devient indispensable.

    Mais restons clair : le TT est une voiture conçue pour être conduite. Le Virtual Cockpit est placé directement derrière le volant. Inutile de croire que le passager va pouvoir jouer avec l’écran… Même si l’affichage s’étale sur 12,3 pouces, il n’est pas conçu pour être lu sans être en face.

    Au rayon des réussites du nouvel habitacle, la commande de climatisation est directement intégrée dans les diffuseurs d’air. Ça n’a l’air de rien mais c’est un gain de place et de boutons plus qu’appréciable. Et quand on voit que certains constructeurs sont sur le déclin sur le point de la qualité perçue, Audi poursuit sa marche en avant : l’intérieur du TT est une très belle réalisation.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Impossible de ne pas y voir une voiture particulièrement aboutie. L’habitacle est novateur et réussi, le châssis est excellent, l’ensemble moteur – boîte s’accorde parfaitement. A environ 50 000 euros, personne ne propose un package aussi complet. Seuls les anti-Audi repousseront sans réflexion ce TT pour lui préférer des modèles dont ils transformeront les défauts en louanges. L’Audi TT est bel et bien un modèle culte !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi TT 2.0 S line 2.0 TFSI quattro S tronic
    Tarif : 49 700 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo, 1 984 cm3
    Puissance (ch/kW) : 230 / 169 à 4 500 tours/minute
    Couple : 370 Nm à partir de 1 600 tours/minute
    Transmission : quatre roues motrices quattro, boîte de vitesses automatique à double embrayage S tronic à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 177 / 1 832 / 1 353
    Poids à vide : 1 410 kg
    Capacité du coffre (l.) : 305 – 712
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 8,3 / 5,4 / 6,4
    Emissions de CO2 : 149 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 5,3

  • Essai Nissan Pulsar : le retour de la revanche

    Essai Nissan Pulsar : le retour de la revanche

    Au cœur d’une période particulièrement difficile, Nissan avait décidé de prendre à contre-pied le marché européen en abandonnant le segment si concurrentiel des berlines compactes pour inviter le « crossover ». Maintenant que Nissan est au-dessus des 4 % de part de marché sur le Vieux Continent, il est temps de s’attaquer – de front – aux stars locales !

    Nissan a construit son succès sur des modèles plutôt décalés. La gamme de crossovers a porté la marque en ouvrant un nouveau segment. Aujourd’hui, Qashqai, Juke et Note sont les trois modèles les plus vendus par Nissan en Europe. La marque profite également de voitures emblématiques, la 370Z et la GT-R, ainsi que des versions Nismo.

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    Avec la Pulsar, Nissan attaque pourtant de front les références du marché européen. Face aux Volkswagen Golf et Ford Focus, les deux best-sellers du segment C, la marque japonaise se veut rassurante.

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    Pas de contre-pied, pas de fantaisie à la Cube (une voiture craquante qui n’a pas trouvé sa clientèle), la Nissan Pulsar se veut une berline compacte typique pour le marché européen. Le profil est passe-partout avec une face avant doucement agressive et un arrière plutôt massif.

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    Dans l’habitacle, Nissan suit ses principes. Là encore, pas d’extravagance. La Pulsar joue sur les équipements avec un grand écran, un régulateur adaptatif et l’alerte de franchissement de ligne.

    Sur la finition Tekna, un ensemble de caméras à 360° permet de visualiser les abords de la voiture au moment de se garer. Vite indispensable.

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    La planche de bord gagnerait à recevoir des matériaux un peu plus qualitatifs pour s’affirmer sur le marché européen. C’est souvent l’un des points faibles des constructeurs japonais est c’est d’autant plus incompréhensible que cette Pulsar – comme beaucoup d’autres Nissan commercialisée en Europe – est un produit pensé pour notre continent.

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    L’un des vrais atouts de la Pulsar est l’habitabilité arrière, bien au-delà des standards de la catégorie. La quinzaine de centimètres de plus qu’une Volkswagen Golf ou une Peugeot 308 (4,39 mètres) et son empattement plus long sont mis à profit.

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    Pour le lancement, seuls deux moteurs sont proposés : essence 4 cylindres 1,2 litre turbo de 115 chevaux et Diesel 4 cylindres 1,5 litre turbo de 110 chevaux. Et quelle que soit l’option choisie, Nissan a opté pour la souplesse d’utilisation et le confort.

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    Côté dCi, aucune surprise. Aidé par une boîte de vitesses bien étagée, il s’avère très sobre avec une moyenne constatée inférieure à 4,5 litres / 100 kilomètres (4,1 litres en données constructeur).

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    L’AUTO est-elle cult ?
    En misant davantage sur les équipements et la souplesse d’utilisation que sur le style (extérieur ou intérieur), Nissan ne prend pas d’énormes risques avec sa Pulsar. Parfaitement placée au coeur du segment C, elle ne révolutionnera pas le marché. La Pulsar devient un concurrent redoutable de plus en Europe face aux Golf, Focus et 308. Les clients déjà satisfaits des produits Nissan seront certainement faciles à convaincre. Pour les autres, la conquête s’annonce forcément difficile.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Nissan Pulsar dCi 110 Connect Edition
    Tarif : 28 850 euros (dont 550 euros Peinture métallisée, 750 euros Pack technologique et 600 euros Phares LED avec signature lumineuse)
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo Diesel, 1 461 cm3
    Puissance (ch/kW) : 110 / 81 à 4 000 tours/minute
    Couple : 260 Nm à partir de 1 750 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 4 387 / 1 768 / 1 515
    Poids à vide : 1 307 kg
    Capacité du coffre (l.) : 385 – 1 385
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,1 / 3,3 / 3,6 / 4,4
    Emissions de CO2 : 94 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 11,5

  • Essai Jeep Renegade : Massive Attack

    Essai Jeep Renegade : Massive Attack

    Si Jeep vend aujourd’hui un million de véhicules chaque année dans le monde, la filiale française reste une goutte d’eau d’environ 4 000 voitures sur le marché hexagonal. Mais cette valeur pourrait vite changer de proportion avec un seul nouveau modèle : la Baby Jeep.

    Comment multiplier ses ventes lorsque l’on est un constructeur de niche ? Il suffit de proposer une nouvelle offre sur un segment en plein boum. Et quoi de mieux que les SUV pour permettre à Jeep de gonfler ses carnets de commandes ?

    jeep

    Jeep est la définition même du Sport Utility Vehicle… Je le soulignais dans mon livre « Belles des Années 80 » (séquence auto-promo) au sujet de la Jeep Cherokee, sous le titre « La franchise sur quatre roues ».

    Evidemment, le marché a évolué… Il a même carrément changé. A l’époque, avoir un 4×4 était « écolo ». Conduire un tel engin représentait un vrai lien avec la nature. Aujourd’hui, le député de base assimile le conducteur tout-terrain à un pollueur-tueur.

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    Je me sens pourtant très proche de l’ancienne définition. Ok, il y a des Diesel sous les capots (mais pas que !), ok, ça fait un peu de bruit… Mais il y a un vrai sentiment de liberté à se balader sur des sentiers, à s’attaquer à une montagne. On se rapproche de la nature en s’exerçant au tout-terrain.

    Ceci-dit, Jeep n’a vendu qu’un peu plus de 800 Wrangler depuis le début de l’année. Et même si la marque affiche une vraie légitimité (que Land Rover peut également briguer), le marché n’est pas assez vaste pour être rentable…

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    Et c’est là que l’engouement récent pour les petits SUV a ouvert une nouvelle voie à la marque référence du 4×4… Quoi de plus normal pour Jeep que de proposer un modèle répondant à cet emballement ?

    On ne peut que se féliciter d’une telle décision : un acteur authentique va venir affronter les leaders du marché français que sont les Renault Captur et Peugeot 2008.

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    L’Italo-Américain
    Annoncer que Jeep va concurrencer Renault et Peugeot peut faire sourire. Captur et 2008, par leur concept, n’ont rien à proposer face à la marque américaine. Et, c’est vrai aussi dans l’autre sens, le terrain de jeu du Renegade n’est pas vraiment le même que celui de ses concurrents français.

    Car Jeep ne s’est pas trahi avec son petit SUV. Testé en deux et quatre roues motrices avec des pneus neige, il affiche la même aisance pour crapahuter dans la montagne. Et la version Trailhawk promet des qualités équivalentes à celles de ses grands frères Cherokee.

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    Marque authentique, Jeep a conçu un Renegade pour les « Jeepsters » au lieu de copier mécaniquement la concurrence. Un éventuel indécis entre un SUV urbain déjà sur le marché et le Renegade n’hésitera pas longtemps. Soit il est convaincu par le style et les aptitudes du Jeep, soit il ne sera pas client.

    D’ailleurs, l’intérêt du Renegade est de profiter d’une image, d’un style et de vraies aptitudes… Et quand il faut quitter l’asphalte, la concurrence est forcément moins féroce, surtout en France. Le Skoda Yeti Outdoor devient instantanément une référence. En haut de gamme, le 2,0 l Multijet 170 chevaux et sa boîte auto 9 rapports en quatre roues motrices avec démultiplication de 20:1 et système d’aide à la descente du Renegade à 32 200 euros se retrouve très bien placé face au Skoda Yeti Outdoor 2.0 TDI 170 chevaux 4×4 DSG6 à 34 065 euros…

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    Plus de fun
    Jusqu’ici, Jeep se concentrait sur des réelles prestations tout-terrain pour vendre ses modèles. Vrai modèle du groupe FCA avec une plateforme B Wide 4WD partagée avec la FIAT 500X, le Jeep Renegade est une voiture plus fun que le reste de la gamme.

    La découverte de ce petit SUV est d’ailleurs un jeu de piste autour du patrimoine de la marque. Calandre à sept ouïes, passages de roues trapézoïdaux, phares ronds… Les rappels sont présents. Mais les détails sont encore plus marquants.

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    Les feux arrières dessinent la forme du jerrican d’essence transporté par la Willys. Et un jeu de piste s’organise pour trouver la carte du désert de Mohab, un BigFoot, une araignée…

    L’AUTO est-elle cult ?
    Taillé pour les chemins, le Jeep Renegade pourra aussi se sentir à l’aise en ville où son look en fait une alternative aux SUV urbains déjà sur le marché. Très typé, ce Jeep conserve tous les attributs de la marque. Pas le plus performant, pas le mieux insonorisé ou le plus confortable, il joue sur des capacités de franchissement et un style hors du commun.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :
    Modèle essayé : Jeep Renegade 2.0 l MultiJet S&S 140 ch 4×4 BVM 6 Limited
    Tarif : 29 850 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo Diesel, 1 956 cm3
    Puissance (ch/kW) : 140 / 103 à 3 750 tours/minute
    Couple : 350 Nm à partir de 1 750 tours/minute
    Transmission : 4 roues motrices, Jeep Active Drive, boîte de vitesses mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 4 236 / 1 805 / 1 710
    Poids à vide : 1 667 kg
    Capacité du coffre (l.) : 530 – 1 297
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,0 / 7,6 / 5,1
    Emissions de CO2 : 140 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 9,3

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  • Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Comme chaque année, le Festival Automobile International propose d’élire la plus belle voiture de l’année. En quart de finale, il reste sept modèles… Pour laquelle allez-vous voter ?

    Mazda MX-5
    Une réussite depuis sa première génération. Un peu plus de 25 ans après son lancement, la quatrième MX-5 arrive sur le marché. Des courbes, des angles, un profil vraiment réussi… Quand on parle de « belle » voiture, la Mazda MX-5 est en pole position.

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    Citroën C4 Cactus
    Peut-être pas la plus « belle »… Mais clairement très innovante. Il sort de l’ordinaire au cœur d’un marché des petits SUV qui réclame une réelle distinction. Avec ce C4 Cactus, Citroën renoue avec les voitures clivantes. On aime ou on n’aime pas. Et moi, j’aime.

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    FIAT 500X
    Comme réussir à sauver une marque avec un seul modèle ? FIAT le réussit en déclinant sa 500 en de nombreuses versions. Et la 500X est très clairement la plus intéressante. Sous la forme d’un SUV, elle affiche une jolie mise à jour des codes de la « nouvelle » 500. Sur mon podium final…

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    Renault Espace
    Née Initiale Paris, cette nouvelle génération d’Espace arrive très prochainement sur le marché. Placé en haut de gamme, le nouveau monospace reprend des codes de crossovers. L’intérieur est encore plus marquant que la ligne extérieure. Pour les défenseurs du « haut-de-gamme » français.

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    Jaguar XE
    La marque britannique revient sur le marché des berlines à « grande » diffusion. Bien marquée Jaguar avec des phares acérés et une large calendre, elle affiche un profil particulièrement sportif. Le choix des amoureux du luxe à l’anglaise.

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    Mercedes Classe C Estate
    Inscrite dans le renouveau de Mercedes, le break Classe C affiche de belles proportions. Par rapport à la concurrence, elle se démarque par un habitacle particulièrement travaillé. A choisir pour les fans de voitures allemandes.

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    Opel Adam Rocks
    Evolution de l’Adam, la Rocks est 15 millimètres plus haute que la version de base et proposée avec des roues de 18 pouces. Elle s’inscrit dans l’idée d’offrir un véhicule très urbain à l’allure (un peu) sauvage. Peut-être que les urbains branchés voteront pour.

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    A vous de voter !

  • Gagnez le livre Bentley L’avenir pour défi

    Gagnez le livre Bentley L’avenir pour défi

    Grâce à E-T-A-I, nous vous offrons la possibilité de gagner le livre « Bentley L’avenir pour défi » écrit parDominique Franque De Luxembourg. Répondez simplement à la question suivante… Vous aurez peut-être la chance d’être l’heureux élu !

    Pour jouer, répondez avant le 12 décembre, 23h59.

  • Gagnez les empreintes des pilotes du Mans !

    Gagnez les empreintes des pilotes du Mans !

    Chaque année, les vainqueurs sortant des 24 Heures du Mans ont rendez-vous au centre ville du Mans pour immortaliser leur succès sur la plus belle et la plus grande course du monde.

    A l’image du Walk of Fame, Le Mans salue également ses héros par des plaques commémoratives coulées dans le bronze et disposées dans le quartier Saint-Nicolas.

    L’idée est née en 1991 pour ancrer encore un peu plus la ville sarthoise à l’histoire du sport automobile.

    Empreintedespilotes.com offre aujourd’hui la possibilité à tous les passionnés d’avoir des reproductions de ces plaques. AUTOcult.fr vous propose de découvrir ces pièces de collection en vous offrant la plaque en bronze du millésime 2013 (la dernière posée au Mans) avec les mains de Loïc Duval, Tom Kristensen et Allan McNish (valeur 195 euros), deux plaques en zamac des empreintes des mains et des pieds d’Henri Pescarolo et Jacky Ickx (valeur 45 euros la plaque) et une signature Tom Kristensen (valeur 35 euros).

    Voici le nom des gagnants de notre jeu : 
    Claude B. (32)
    Aurélie M. (62)
    David M. (71)
    Charles M. (75)

  • Quand Peugeot est une référence…

    Quand Peugeot est une référence…

    En cette fin de semaine, j’ai eu l’occasion de parcourir quelques kilomètres au volant d’une Peugeot… Et, encore une fois, j’ai dû me résoudre à réaffirmer cette constatation sans appel : le i-Cockpit est une référence ! (J’espère que c’est suffisamment martelé.)

    S’il n’est pas aussi poussé que sur la 308 – sur la console centrale notamment – l’architecture intérieure de la Peugeot 2008 est un régal pour le conducteur.

    Petit volant, nouvelle ergonomie, combiné tête haute, tableau de bord épuré : la disposition des commandes et des informations est une indéniable réussite.

    peugeot-2008-volant

    Les bras, les mains, les doigts et les yeux disent merci aux concepteurs.

    Reste à espérer que Peugeot soit copié. Je veux davantage de volants compacts et de combinés placés le plus près possible de la base du pare-brise !

  • La décote de Maybach !

    La décote de Maybach !

    AUTOcult.fr annonçait une troisième naissance pour la marque Maybach… Il s’avère que nous sommes loin de relancer un constructeur. Mercedes se servira du nom de Wilhelm pour proposer une simple déclinaison de sa Classe S.

    Récupérée après la Seconde Guerre Mondiale, la marque Maybach réapparaît en concession en 2002… Trop proche d’une Classe S, pas assez exclusive, elle n’avait jamais été en mesure de concurrencer Bentley (propriété de Volkswagen) ou Rolls-Royce (du non moins allemand BMW).

    Mercedes n’avait pas appris de l’expérience de ses concurrents. Quand des constructeurs plus ou moins généralistes avaient cherché à s’attaquer aux produits à l’Etoile, ils ont créé leur propre marque premium. Nissan avec Infiniti, Toyota avec Lexus, Citroën avec DS (ah non en fait !).

    Plus qu’un simple logo et qu’un nom, Infiniti ou Lexus sont devenues des marques à part entière. On ne confondra pas une Q50 avec un Qashqai ou un NX avec une Prius… Pourtant, Mercedes a fait l’erreur. Une Maybach était une évolution d’une Classe S.

    Mercedes-Maybach S 600 (X 222) 2014

    Et Mercedes continue. La nouvelle Maybach ne sera qu’une déclinaison d’une S600. Une finition luxueuse.

    Comment le constructeur allemand peut-il croire qu’une Mercedes S600 Maybach puisse concurrencer les marques d’origine anglaise ? Et ce n’est même pas pour soutenir les ventes de Classe S qui représentent davantage que l’addition de celles d’Audi A8 et de BMW Série 7.

    Maybach va doucement devenir l’appellation luxe de Mercedes comme AMG l’est pour le sport. Très bien… Mais Maybach sera aussi bien armé pour concurrencer Rolls-Royce que AMG l’est pour s’attaquer à Ferrari !

  • Journée de rêve avec Motorsport Academy

    Journée de rêve avec Motorsport Academy

    On peut avoir la passion de la balade tranquille en forêt au volant d’une Jaguar Type E et ressentir une terrible excitation à l’idée de tester quelques-unes des voitures les plus sportives sur circuit.

    A l’invitation de Motorsport Academy, j’ai eu la chance de participer à une séance de découverte du pilotage sur circuit au volant d’une Porsche 997 GT3 RS, puis d’une Ferrari 458 Speciale.

    Rendez-vous au Mans, sur le Circuit Maison Blanche. Maison Blanche est le « circuit école » adossé au Bugatti, lui-même portion du Circuit des 24 Heures. Evidemment, ce n’est pas le circuit sur lequel sont disputées les compétitions. Mais, pour apprendre, rien de mieux qu’un tracé dédié. Aucune section ne cache de piège. On peut y réciter ses freinages et ses points de corde, sans le moindre risque.

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    Accueil chaleureux, briefing d’un bon quart d’heure sérieux, sans se prendre au sérieux… Il est temps d’aller à la découverte des virages à bord d’une Porsche Cayenne GTS. Des cônes montrent les points de freinage, points de rétrogradage, points de braquage, points de corde et points de sortie… Rien de compliqué en 1,9 kilomètre, mais des points de corde très loin dans de nombreuses courbes !

    Place à l’action. Huit voitures sont mises à disposition des « stagiaires ». Renault Mégane R.S., Lotus Exige S, Porsche Cayman S, Audi R8, Porsche 997 GT3, Ferrari F430, Lamborghini Huracan et Ferrari 458 Speciale. Une Aston Martin Vantage est aussi au catalogue et une BMW M4 est attendue dans les prochains jours…

    Le défilé commence. Il faut s’installer dans la 997 GT3 RS. Le temps s’arrête. Le moniteur de pilotage prend le temps d’expliquer certains détails : position de conduite, maniement de la boîte de vitesses, la discussion s’engage avant de mettre les gaz.

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    Démarrage, première, deuxième, troisième… La première ligne droite défile avec une montée des rapports calée vers 6 000 tours/minute. Premier freinage, tout est en ligne. Il faut braquer très tard, viser le point de corde et, enfin, travailler l’accélérateur.

    Au fil des tours, il est facile de gagner en confiance. Les freinages sont entamés dix mètres derrière les plots. Les accélérations se font toujours plus hâtivement. Les rapports sont passés un peu plus haut.

    Fin du sixième tour, retour dans l’allée des stands. Les échanges continuent. Les conseils du moniteur seront utiles pour la suite de la séance… L’attaque du freinage est bonne mais il faut s’appliquer sur la dégressivité pour ne pas trop casser la vitesse au moment de braquer.

    lamborghini-huracan

    Quelques minutes pour reprendre ses esprits et il est déjà temps de s’installer dans la Ferrari 458 Speciale.

    L’environnement est très différent, plus coloré. Il faut se familiariser avec les boutons présents sur le volant. Le maniement de la boîte, avec deux larges palettes, ne semble pas poser de problème particulier.

    Première, deuxième, ligne droite et… Plus qu’un coup de cœur. C’est un coup de foudre. 605 chevaux à 9 000 tours/minute. Une symphonie en V8 atmosphérique. Les diodes s’allument sur le sommet du volant. Il faut agiter les palettes. Les vitesses défilent. La vitesse défile… Freinage invraisemblable.

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    Le moniteur conseille d’être plus agressif sur les braquages. Je m’exécute pour sentir la voiture s’inscrire « en force ». Comme avec la Porsche, les tours permettent de se mettre en confiance. En mode « Race », la Ferrari 458 Speciale accepte de glisser à la réaccélération.

    On le sent, on aime. On se prend au jeu. L’expérience est plus que mémorable. Certes, une Ferrari 458 Speciale n’est pas une voiture de course. Mais c’est une voiture taillée pour rouler sur un circuit.

    Et franchement, je ne peux que conseiller de vivre un tel moment, en toute sécurité, bien conseillé et, surtout, à bord d’une Ferrari 458 Speciale !

  • Contact : Audi A3 Sportback e-tron

    Contact : Audi A3 Sportback e-tron

    Petit défi : récupérer une Audi A3 Sportback e-tron chargée d’électricité à Épone et tenter de rallier la Tour Eiffel en consommant le moins de carburant possible. 46 kilomètres à parcourir…

    Pour les véhicules hybrides, il existe les magnifiques données d’homologation. Mais la dure réalité des chiffres est bien différente une fois le volant entre les mains.

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    La prise en main du nouveau véhicule hybride rechargeable d’Audi était donc l’occasion de tester ses consommations en conditions réelles.

    Point de départ : Epone, une ville des Yvelines située à quelques encablures de l’usine Renault de Flins. A peine le temps d’apprécier le silence du moteur électrique que l’on arrive sur l’A13 pour filer vers Paris.

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    Les conditions ne sont pas particulièrement favorables à l’utilisation du moteur électrique (surtout de ses batteries)… Vitesse limitée à 130 km/h. L’objectif de l’essai est de maximiser l’utilisation du moteur électrique, je choisis de forcer l’utilisation de l’énergie « alternative ».

    Note : ce n’est pas forcément l’option la plus efficace. Le système Audi propose quatre modes différents. EV force l’utilisation unique du moteur électrique, Hybrid Auto calcule une consommation optimale en fonction du parcours proposé par la navigation, Hybrid Hold met le moteur essence en marche pour participer à la charge de la batterie et Hybrid Charge provoque la charge de la batterie grâce au moteur essence.

    File de droite, vitesse stabilisée autour de 110 km/h… Les huit barres du témoin de charge d’électricité s’effacent vite, très vite. Tous les trois ou quatre kilomètres, un huitième disparaît.

    Les légères descentes permettent de gagner quelques centaines de mètres… Encore un peu de terrain gagné en utilisant l’aspiration d’un autocar. Mais au bout de 30,2 kilomètres, le moteur essence se met en fonction.

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    Le tableau de bord affiche ce changement de propulsion qui reste imperceptible pour les passagers.

    Instantanément, la consommation passe de 0 à plus de 10 litres / 100 kilomètres. La batterie réclame de l’énergie. Selon les sollicitations, cette consommation moyenne peut atteindre les 20 litres / 100 kilomètres.

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    Très vite, deux barres de batterie réapparaissent. On entre dans Paris avec trois kilomètres d’autonomie en tout électrique. Le moteur essence vient encore en soutien en quelques rares occasions…

    Après 46,1 kilomètres, la consommation d’essence s’élève à une moyenne de 1,4 litre / 100 kilomètres et 89 % du parcours a été réalisé sans la moindre émission. Après les 30,2 premiers kilomètres en tout électrique (pour vider la batterie), 10,8 des 15,9 derniers kilomètres ont été parcourus sans avoir recours à l’essence. Les 5,1 autres kilomètres (et l’énergie nécessaire à charger la batterie) ont réclamé 0,6 litre.

    Données constructeurs : autonomie de 50 kilomètres en tout électrique et consommation homologuée à 1,5 litre / 100 km (35 g CO2 / km)

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    AUTOcult.fr est le 3e blog auto le plus influent !

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