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  • L’émancipation de DS

    L’émancipation de DS

    500 000 DS 3, DS 4, DS 5 ont été vendues ces trois dernières années. C’est encore faible pour consentir la création d’une marque à part entière, mais c’est le pari lancé par le groupe PSA Peugeot Citroën présidé par Carlos Tavares

    Depuis que le nouveau patron a pris ses fonctions, l’organigramme a été considérablement bousculé. Membre de la famille Peugeot, Frédéric Banzet a laissé sa place à Linda Jackson à la tête de Citroën et Yves Bonnefont a pris la direction du nouveau « constructeur » DS.

    Si le lancement des modèles premium de Citroën se voulait en relation directe avec l’héritage de la marque – le nom est un évident raccourci – les ambitions ont grandi au fil des mois.

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    Arme de conquête, DS a réussi son pari. 62 % des acheteurs de DS 3, DS 4 ou DS 5 ne possédaient pas de Citroën ou de Peugeot avant de commander. Et cette dissociation va permettre d’accentuer encore les différences…

    Tous les constructeurs qui ont tenté de vendre des voitures de 10 000 et 100 000 euros en arborant le même logo ont connu de grandes difficultés pour promouvoir l’image de leur haut-de-gamme. Toyota a donc créé Lexus, Nissan est passé par Infiniti, Hyundai se cherche avec Genesis… Pour DS, l’émancipation doit mener à un vrai luxe à la française. Un luxe porté par Bugatti et Facel Vega, Vuitton ou Chanel !

    DS WILD RUBY

    Déjà installée, la gamme va pouvoir grandir pour, encore, mener de nouvelles conquêtes. DS 5LS, DS 6WR pour ne citer que les modèles déjà présentés seront accompagnés par huit autres véhicules en comptant les renouvellements.

    L’objectif est de participer à l’internationalisation d’un groupe qui en a grandement besoin. A moyen-terme, 50 % des ventes de DS doivent se faire hors d’Europe avec un objectif global de 400 000 véhicules par an.

    Mais au-delà des chiffres, DS va devoir redonner des lettres de noblesses à la France. Car l’industrie automobile est bien loin de l’image qu’aime avoir nos voisins de la France des Vuitton et Chanel (encore eux !).

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    Avec le concept Divine DS, Citroën s’associe aux grands noms que sont Swarovski et Lesage pour porter ce luxe tricolore. C’est une première étape… Nous attendons de DS que les prochaines réalisations deviennent irréprochables en termes de présentation, de finition et de qualités de matériaux. DS 3, DS 4 et DS 5 n’étaient qu’une façon d’entrer sur le marché. On rêve (on veut !) des DS qui deviennent des emblèmes de la France et du luxe. Que la marque deviennent une référence pour notre pays, aux côtés des Vuitton et Chanel (toujours !).

  • DS présente « DIVINE DS »

    DS présente « DIVINE DS »

    Les marques françaises sont forcément très attendues à quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris. Ce 4 septembre, DS présente DIVINE DS : un concept car qui doit marquer cette édition 2014.

    Après les véhicules de série, la berline DS 5LS et le SUV Wild Ruby, voici un petit coupé. Long de 4,21 mètres pour 1,98 mètre de large et 1,35 mètre de haut, DIVINE DS s’offre une allure affutée avec quatre portes à ouverture antagoniste.

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    Les codes stylistiques sont repris des précédents concepts avec les DS Wings sur la face avant et une forte mise en valeur du logo DS sur la grille de calandre.

    Comme pour d’autres réalisations du Groupe PSA, on retrouve un jeu de matière avec un pavillon façon écailles de reptile alternant mat et satiné, opaque puis transparent.

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    Ce concept permet également de placer DS dans l’environnement du luxe que la marque cherche à intégrer. L’idée marketing s’appelle Hypertypage (comprenez une personnalisation de qualité supérieure).

    La planche de bord et les volutes de portes peuvent être changées en seulement quinze minutes pour s’adapter à la façon de dress code.

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    Voici ce que dit le dossier de presse :

    The « Mâle » offre un univers sobre et contemporain avec une alternance de fibre de carbone naturelle, utilisée comme un textile, et de cuir patiné glacé. Un mélange de matières très masculines pour un univers très automobile qui invite au pilotage. Le tout est ponctué par une couture en point perles rouge et noire.

    La « Parisienne Chic » est une invitation dans l’univers du raffinement et de l’élégance parisienne avec un traité des matières issu du monde de la haute couture. Il mêle un cuir pleine fleur de qualité exceptionnelle de couleur ivoire à du satin de soie plissé et brodé, dans les panneaux de portes, avec des perles et des cristaux. Réalisées par la maison Lesage reconnue mondialement, ces broderies font écho dans leur dessin à la trame DS.

    La « Fatale Punk » incarne un univers plus impertinent, à la fois plus sombre et plus glamour. Le cuir domine, très noir, à l’aspect matelassé, et clouté de cristaux. Il est, par touches subtiles, pincé comme un piercing. Les volutes des panneaux de portes sont recouvertes de Crystal Fabric Swarovski, une matière qui produit un chatoiement précieux grâce à des millions de minuscules cristaux bruts et taillés. Un univers très rock !

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    Pour vraiment s’ancrer dans le luxe français, DS se repose sur Swarovski et ses cristaux ainsi que Lesage et ses broderies.

    Côté mécanique, pas de grande nouveauté : le 1,6 THP de 270 chevaux. La démonstration n’est pas là…

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  • Mazda MX-5 : la naissance du mythe

    Mazda MX-5 : la naissance du mythe

    Inspiration britannique ou italienne ? Gènes japonais ou projet américain ? La Mazda MX-5 est la voiture globale par excellence. Elle a permis à renouveler le genre roadster… Jusqu’à le faire survivre.

    Évidemment, la MX-5 est une Mazda. Mais aurait-elle vu le jour sans un certain Bob Hall, un Américain originaire de Los Angeles dont le père avait piloté des bombardiers durant la Seconde Guerre mondiale ?

    Ce père qui, arrêté à un feu tricolore californien, a entamé une discussion avec un possesseur de MGTD… Un modèle neuf, d’un rouge éclatant. Un roadster des années 1950 de la plus pure espèce. Mais un roadster à deux places. Et son propriétaire devait s’en débarrasser au plus vite pour éviter un divorce. Et la Morris Minor cabriolet de Hall père était la parfaite alternative.

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    Transaction effectuée entre la MG et la Morris… La famille Hall possédait son premier roadster. Le premier d’une longue série : Triumph TR2, Austin-Healey 100-6, Healey 3000 Mark III… Bob et son jumeau Jim vivent dans cet environnement et conduisent avant même d’aller à l’école.

    Amoureux de la culture japonaise, Bob Hall profite de la fin de ses études pour partir six semaines au pays du soleil levant. De retour à Los Angeles, il parfait sa connaissance de la langue en dévorant des mangas et en enchainant les séances de cinéma à Little Tokyo.

    Reporter pour Motor Trend, il n’hésite pas à remarquer qu’un texte traitant de l’automobile japonaise est truffé d’erreurs. Le rédacteur en chef du magazine le défie de faire mieux… Il hérite alors de la charge de la rubrique. Ces nouvelles responsabilités lui permettent de voyager régulièrement d’un bout à l’autre du Pacifique.

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    Il rencontre Kenichi Yamamoto, directeur R&D de Mazda, et gagne la confiance du Japonais. En 1979, alors que Hall passe de Motor Trend à Autoweek, il se retrouve en tête-à-tête avec Yamamoto… La scène se déroule dans la salle de conférence 401, dans le quartier général de Mazda à Hiroshima.

    « Quel genre de voiture devrions-nous concevoir maintenant ? » questionne Yamamoto.

    Hall raconte qu’il a « passé la surmultiplié. Je balbutiais à 110 km/h… »

    « La RX-7 est une bonne voiture, une très bonne voiture de sport. Mais il n’existe plus de roadster comme les Britanniques savaient en faire. Simple : avec des moustiques sur les dents et les chevaux au vent. Quelqu’un devrait prendre la base d’une Mazda 323 pour en faire un roadster pas cher », répond-il.

    Dans ses souvenirs, l’Américain raconte que son compère n’a pas esquissé la moindre réaction. Poker face à l’accent terriblement japonais qui ne permettait pas d’imaginer si l’idée avait été partagée… La discussion a continué quelques minutes et Hall est rentré aux États-Unis.

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    La réfléxion n’est pourtant pas sans lendemain. Hall entame une large campagne de lobbying pour promouvoir son roadster. Il publie dans Autoweek, puis Car and Driver. Il appelle les constructeurs américains à reprendre leurs vieilles berlines pour en faire des cabriolets deux places à moindre coût.

    Et quelques mois plus tard, Hall et Yamamoto se retrouvent. Cette fois, ils sont en Californie et le Japonais pique son homologue : « Et au sujet d’une voiture de sport légère. Pourquoi n’étudierais-tu pas ça ? »

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    Alors que les japonais jouent la carte de la technologie pour gagner des parts de marché, l’idée d’un roadster n’entre pas dans leurs plans… Mais Hall travaille pour faire naître son projet. Pour Mazda, il propose un moteur à quatre cylindres en ligne, une transmission déjà éprouvée et des suspensions simples.

    Nous sommes en 1982. Hiroshima donne un écho favorable. Fidèle à sa façon de travailler, la marque imagine même la conception de nouveaux éléments. Une suspension indépendante est directement planifiée.

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    Un an plus tard, le projet se destine à la création d’un concept, car. Traction à moteur avant, propulsion à moteur central ou avant, la définition technique n’est pourtant pas arrêtée…

    Les mois s’écoulent sans qu’un modèle soit présentable… Le bureau américain de Mazda dessine les premières silhouettes, typées Ferrari selon Bob Hall. Et ce n’est qu’en 1985 qu’un prototype est testé. Il repose sur un moteur de 323 avec un essieu arrière de RX-7 de première génération. La ligne change petit à petit pour passer d’une miniature de Ferrari 275 GTB à une évolution de Lotus Elan.

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    En 1986, l’arrivée de Kenichi Yamamoto au poste de président de Mazda donne un nouvel élan. Une équipe complète est mise en place sous la direction de Toshihiko Arai.

    Il mène le projet avec l’ambition de respecter le concept japonais Jinba Ittai (le cavalier et le cheval comme un seul élément).

    La machine Mazda se met en route. Les problèmes dus à l’assemblage de pièces venant de différentes ressources sont résolus un à un. La suspension bricolée est recalée, celle de la RX-7 est refusée, car trop imposante. Un nouveau modèle est réalisé pour coller à l’esprit roadster.

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    Pour la première fois, un petit cabriolet profite des ordinateurs pour accélérer son développement. Nous sommes en 1987, un autre prototype est sur roues. Mais aucun feu vert n’est donné.

    Un groupe d’amoureux d’automobile est réuni aux États-Unis… L’échantillon soigneusement choisi est confronté au projet. Leur enthousiasme va contraindre Mazda d’avancer. Douze MX-5 sont alors livrés aux États-Unis. En avril 1988, les premiers journalistes qui ont eu la chance de tester la Mazda demandent sa commercialisation.

    En février 1989, la Mazda MX-5 est dévoilée au Salon de Chicago. Il s’en est vendu près d’un million alors que la quatrième génération est présentée aujourd’hui !

  • Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Il est évident qu’il n’y a aucun intérêt de mettre un cinq cylindres turbo de 310 chevaux, un châssis sport abaissé de 25 millimètres, une boîte S-Tronic et des jantes de 20 pouces sur un Audi Q3… Mais faut-il chercher un intérêt à toute la production automobile actuelle ?

    L’avantage des marques en pleine santé financière est de pouvoir tenter des expériences un peu folles. Pour s’adapter au marché, Audi commercialise son Q3 (situé sous les Q5 et Q7) depuis 2011. Les versions essence profitaient d’abord d’un 2,0 TFSI de 170 ou 211 chevaux… Mais il était encore possible de faire un peu mieux.

    Lors du Salon de Pekin 2012, Audi a présenté un concept un peu spécial : un RS motorisé par le 5 cylindres 2,5 litres des RS3 et TT RS. Accueil favorable ? Voiture commercialisée !

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    Il est évident que la filiale française d’Audi ne va pas être le plus grand convoyeur de RS Q3 vers ses clients… Un tel engin est extrêmement mal perçu par notre gouvernement qui lui inflige un malus écologique ébouriffant. Avec 206 grammes de CO2 par kilomètre, vous achèterez votre RS Q3 au tarif de 51 383 euros hors taxes… Mais vous ferez un chèque de 69 660 euros TTC ! (C’est l’équivalent d’une A1 avec quelques options, rien que pour les taxes !)

    Pour en revenir au RS Q3, il est toujours évident que peu de clients cherchent un crossover compact doté d’un châssis sport et d’un moteur de 310 chevaux pour débourser 70 000 euros. Mais comme l’offre crée la demande, il fallait bien s’installer à bord…

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    Pour faire court, c’est plein de compromis à tendance un peu folle. Par rapport au Q3 « de base », il y a bien quelques artifices de design mais l’ensemble reste plutôt sobre. Sur le modèle d’essais, le bleu est magnifique et « remarquable ». Les grosses jantes sont bien ancrées dans l’univers Audi. Juste ce qu’il faut pour un modèle RS, sans être trop tape à l’oeil.

    Dans l’habitacle, le Q3 l’emporte légèrement sur le RS. Si l’ambiance est en rapport avec la puissance du moteur, la position de conduite est typique d’un SUV malgré le châssis abaissé.

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    Sur la route – et ce ne sera une surprise pour personne – le 5 cylindres Audi est toujours une référence. Les montées en régime, le couple et la puissance, la sonorité venant du capot ou de l’échappement. C’est une petite symphonie.

    Question châssis, pas de surprise non plus. Ce n’est pas une berline, encore moins un coupé. Un SUV ne sera jamais aussi plaisant à mener qu’une véritable sportive, même avec 310 chevaux et une transmission quattro. C’est une Lapalissade mais la masse de l’ensemble (autour de 1 700 kg) et le centre de gravité assez haut (et plutôt vers l’avant dans cet exemple) ne peut pas produire une voiture de course.

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    Ces considérations n’empêchent pas le RS Q3 de faire office de référence lorsque l’on parle de SUV compacts hautes performances… Il est vrai que la concurrence est rare.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Le 5 cylindres Audi, même dégonflé à 310 chevaux, et un châssis abaissé de 25 millimètres pour un Q3 est une ineptie. Ça ne répond à aucune logique. Mais en s’installant à son bord, on se sent bien. On ne peut qu’apprécier l’excellence du moteur et l’habitabilité offert par le Q3. Et c’est aussi ce que l’on peut attendre d’un constructeur en plein développement : des produits un peu fous qui nous font aimer, et aimer encore, l’automobile !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi RS Q3
    Tarif : 61 400 euros
    Moteur : Essence, 5 cylindres, 20 soupapes, turbo, 2 480 cm3
    Puissance : 310 chevaux / 228 kW de 5 200 à 6 700 tours/minute
    Couple : 420 Nm de 1 500 à 5 200 tours/minute
    Transmission : aux quatre roues, S Tronic à 7 rapports
    L/l/h (mm) : 4 385 / 1 831 / 1 608
    Poids à vide : 1 730 kg
    Capacité du coffre (l.) : 356 – 1 261
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 12,2 / 6,9 / 8,8 / 9,0
    Emissions de CO2 : 206 g/km

  • Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Début de l’automne 2010… Une idée nait chez Alfa Romeo. Pourquoi ne pas travailler sur un concept car qui pourrait « peut-être » apparaître au Salon de Genève. Et pourquoi ne pas imaginer que l’on pourrait « peut-être » le produire ?

    En deux mois, les équipes du design Alfa Romeo du Centro Stile créent une silhouette. Trois ou quatre dessins ont été réalisés puis modelés jusqu’à ce que ce que sera la 4C ne prenne sa forme à l’échelle 1, en argile.

    « Et Marchionne a dit ‘OK’ », se souvient Alessandro Maccolini, responsable du design extérieur Alfa Romeo au Centro Stile. « Nous avons mangé le panettone [la brioche traditionnelle de fin d’année à Milan], puis nous nous sommes remis au travail. Et l’habitacle a été conçu en seulement un mois ! »

    Dans un excellent français, l’Italien Alessandro affirme que la 4C a été conçu « trop vite ». On l’interrompt. « Très vite ? » Il confirme : « trop vite ».

    Non pas qu’Alfa Romeo ait pu manquer de temps pour réussir sa petite sportive. Mais ces mois d’automne et d’hiver qui ont mené la 4C au Salon de Genève ont dû être aussi exaltants qu’éreintants.

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    A cette époque, le plan produit d’Alfa Romeo est maigre. Et si Sergio Marchionne avait présenté plusieurs programmes visant à relancer la gamme milanaise, les développements n’étaient pas lancés en interne, faute d’argent.

    « Nous avions envie de faire une supercar », continue Alessandro. « Nous avons choisi un châssis en fibre de carbone, comme en F1. Et nous avions une unique obsession : le poids ! 8, 9, 5, c’était devenu la véritable obsession : le poids ne devait pas dépasser 895 kilogrammes. C’était la base de notre briefing. »

    Un autre paramètre devait être intégré : il fallait concevoir une « supercar accessible ». Car les équipes d’Alfa Romeo ont toujours poursuivi l’objectif de présenter un concept car qui pourrait être commercialisé par la suite.

    L’accueil extraordinaire réservé à la 4C à Genève a poussé Sergio Marchionne à donner son feu vert. Et d’un concept car pour un salon, il a fallu concevoir une voiture prête à être industrialisée (et vendue !).

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    « Nous en rêvions tous ! Il n’y avait que peu de détails à modifier pour la mettre sur le marché. Il fallait changer les phares, les feux, les rétroviseurs… Les phares avant avaient choqué les fans d’Alfa Romeo. Mais il nous avait fait gagner deux kilogrammes. Même chose pour les rétroviseurs. Ils étaient beaux mais beaucoup trop fragiles. Durant la conception, nous en avons cassé deux. Il fallait changer toute la portière ! Nous avons abandonné le dessin du drapeau pour célébrer le 150e anniversaire de l’Italie et la fibre de carbone pour quelque chose de plus conventionnel. Les feux arrière ont été repris de la MiTo et le moteur vient de la Giulietta, mais en aluminium. Après le poids, il fallait chasser tout ce qui pouvait coûter trop cher. »

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    Le résultat est visible aujourd’hui avec l’Alfa Romeo 4C ! Ce modèle définit l’avenir de la marque.

    « Nous ne ferons plus de V12 », martèle le responsable du design. « Nous avons comparé les temps d’une Audi R8 à ceux de notre 4C sur le Nürburgring. La 4C est plus rapide. Il n’y a pas besoin d’avoir des V8, des V10 ou des V12 pour avoir une voiture efficace. Aujourd’hui, nous cherchons surtout à faire des voitures légères. »

    Les prochains Alfa seront donc légères… « Je ne peux pas vous dire sur quels projets nous travaillons. Mais le plan produit présenté par Marchionne sera respecté. Le Groupe Fiat Chrysler croit beaucoup en Alfa Romeo. Et nous avons enfin les moyens de lancer de nouveaux produits. Ce que je peux vous dire, c’est que l’on ne compte pas en année chez Alfa, mais en mois ! »

    L’avenir immédiat est la 4C Spider, le retour de la marque aux Etats-Unis, puis arrivera la Giulia, berline propulsion que l’on attend tous depuis longtemps !

  • L’autophilie existe en France !

    L’autophilie existe en France !

    Autophilie est un terme que l’on ne rencontre jamais (dans le contexte automobile !)… Pas une occurrence sur le terme dans les médias ces dernières semaines. Pourtant, et malgré la récente sortie de Carlos Tavarès sur l’autophobie (toujours automobile) qui règne en Europe, la passion qui nous anime est largement partagée !

    Largement partagée et même en progression… Nos grandes épreuves sportives (Les 24 Heures du Mans en tête) sont de plus en plus suivies, les rendez-vous des collectionneurs et des amoureux de mécanique (Rétromobile, Le Mans Classic, Traversée de Paris) rassemblent aussi un public de plus en plus important… Et dans quelques semaines, le Mondial de l’Automobile de Paris battra de nouveaux records.

    Paris, justement. A quelques kilomètres de la Porte d’Orléans, un mythe automobile est en train de redevenir un endroit incontournable.

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    Construit en 1924, l’Autodrome de Linas Montlhéry fut un élément de notre patrimoine avant d’être progressivement « abandonné » à la fin du siècle. Sous une nouvelle forme, il revit depuis quelques années grâce à l’Union Technique de l’Automobile du motocycle et du Cycle (UTAC). Petit à petit, des événements permettent de venir (re)découvrir le magique béton.

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    Parmi ces opérations, l’UTAC a créé les Afterworks Autodrome. Sans aucune prétention et avec le simple objectif de rassembler des amoureux de la voiture, ces rencontres réunissent quelques centaines de passionnés autour d’un thème.

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    Après un rendez-vous Lotus qui avait permis à 200 véhicules de rouler sur l’Autodrome, ce fut au tour de MINI de s’emparer de l’ovale vendredi dernier. Des MINI originales, plus farfelues, autant de nouvelle génération… Et des clubs MX-5 ou BMW Z3 avaient aussi profité de l’occasion pour se dégourdir les jantes.

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    L’événement est gratuit pour les spectateurs, qui profitent de quelques animations avec des quizz et courses de karts à pédales en présence d’un foodtruck.

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    Pas d’autre prétention que de partager une passion… Et c’est bien ça que l’on aime !

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  • Essai Mazda MX-5 Open Race : Sunday Cup

    Essai Mazda MX-5 Open Race : Sunday Cup

    Il y a bien quelque chose que j’envie aux Britanniques… C’est leur faculté à pouvoir rouler sur circuit, près de chez eux, avec un minimum de préparation. Vous prenez une voiture, un engagement à une course amicale et vous voici en piste !

    C’est l’essence même du sport automobile : il y a évidemment le plus haut niveau, la technologie et le talent… Il y a aussi la base, l’envie et le plaisir.

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    La course club est à l’image de notre pétanque dans le sud de la France. On arrive, on s’amuse et on se donne rendez-vous au prochain départ.

    Mazda l’a bien compris. Et lorsque l’on possède la MX-5 dans sa gamme, il n’y a rien de plus simple que de proposer un véhicule de pur plaisir pour la piste.

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    L’idée est arrivée pour les 20 ans de son roadster. Un challenge commercial a été proposé à tous les concessionnaires d’Europe. Les 135 les plus performants provenant de 22 filiales ont été invités à piloter les 30 MX-5 Open Race conçus spécialement pour l’événement organisé à Adria en Italie (gagné par les Britanniques devant les Français).

    La MX-5 2 litres 160 chevaux est modifiée pour la course. Les éléments superflus (et lourds) sont déposés. La suspension est dotée de nouveaux ressorts, d’amortisseurs et de supports spécifiques à la compétition. Un module de gestion moteur et une ligne d’échappement accompagnent ces évolutions avec un arceau-cage boulonné et un extincteur. Le poids à vide tombe à 1 070 kg. Rien d’exceptionnel dans les chiffres… Juste du plaisir.

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    Depuis, la trentaine d’Open Race roule pour le plaisir des pilotes. Sur le Circuit de la Ferté-Gaucher, deux étaient à notre disposition pour enchainer les virages.

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    Est-ce bien raisonnable ?
    Casque sur la tête, installation dans l’habitacle, baquet et harnais. Il n’y a plus de garniture. Le volant compétition augmente encore l’immersion. Moteur en marche, la ligne d’échappement fait son office. Le bruit est très largement plus enivrant (et surtout plus fort) que sur la version de série.

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    Première, deuxième… Aucune difficulté. Mis à par la gestion électronique (qui permet d’aller jusqu’à 7 000 tours/minute au lieu de 6 700), le plateau d’embrayage et le circuit de refroidissement de la transmission, rien ne diffère de l’ensemble moteur-boîte de série.

    Ligne droite après la sortie des stands : troisième, quatrième et premier freinage. Là, disques et plaquettes sont des pièces spécifiques. Avec les pneus semi-slicks, le train avant guide parfaitement le petit cabriolet. Point de corde, réaccélération, la propulsion aide à faire pivoter la voiture.

    Dans les parties les plus rapides, on ne prend jamais des vitesses folles. Mais chaque changement de direction est un petit régal. Un tour, deux tours, trois tours, on prend confiance et on apprécie de plus en plus cette faculté à aller chercher les points de corde et l’accélération dans une longue courbe ouverte.

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    N’importe quel détenteur d’un permis de conduire possède la capacité d’emmener cette voiture de course. Trois pédales, un volant, une facilité digne d’une simple voiture de série… Et un circuit sans gros piège. C’est le plaisir évident de l’automobile sportive, le casque au vent et en sécurité.

    Olivier Panis n’est pas fait comme nous
    Pilote Mazda en Trophée Andros, Olivier Panis (pour les plus jeunes, il est le dernier vainqueur français d’un Grand Prix de F1 !) prend le volant et invite à découvrir le circuit d’une autre façon…

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    Première, deuxième, troisième, quatrième… ça, je savais faire. Mais le premier point de freinage n’a plus rien à voir. Il braque beaucoup plus tôt pour faire tourner la voiture en s’appuyant sur l’accélérateur. La suite ? Une session de drift ! Cette fois, avec la maîtrise d’un ancien pilote de F1, on aimerait une quarantaine de chevaux supplémentaires. Mais la facilité est la même, surtout en passant une chicane comme une ligne droite (c’est facile de faire un temps quand on ne suit pas la ligne de course… ça explique les 13 secondes d’écart ?) !

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    La Mazda MX-5 était déjà une AUTO cult! La version Open Race est au diapason. De quoi passer des dimanches et des dimanches à boucler des tours de circuit !

    Quelques données :
    Moteur : essence 4 cylindres en ligne 16 soupapes
    Cylindrée : 2,0 litres
    Puissance : 160 chevaux (118 kW) à 7 000 tours / minute
    Couple : 188 Nm à 5 000 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 225/605 R17 (slicks)
    L/l/h (mm) : 4 020 / 1 720 / 1 245
    Poids à vide : 1 070 kg
    Vitesse maximale : 213 km/h (voiture de série)
    0-100 km/h : 7,6 secondes (voiture de série)

  • Essai Jeep Academy : hors des sentiers battus

    Essai Jeep Academy : hors des sentiers battus

    Vous êtes vous déjà demandé tout ce que l’on pouvait faire avec une voiture ? Réfléchissons : aller d’un point A à un point B en suivant une route goudronnée, enchainer les virages pour le plaisir, battre un record de vitesse (sur un circuit bien sûr !)… Ou peut-être aller d’un point A à un point B sans prendre la route.

    L’Europe de l’Ouest a tous les charmes… On peut traverser les pays sans quitter de longues autoroutes, sans même s’arrêter en comptant sur un moteur économe, un gros réservoir et un télépéage. Mais tout le monde ne rêve pas que d’autoroute. Pour certains, l’aventure automobile se vit à quelques km/h et (surtout) quelques degrés de déclivité.

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    Les vieux de la vieille se souviendront des incroyables capacités de franchissement d’une Willys ou d’un Unimog. Mais aujourd’hui, on peut crapahuter (presque) partout avec des sièges en cuir.

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    Les acheteurs de Jeep aiment la marque et l’image qu’elle véhicule. Mais beaucoup roulent en Wrangler ou Cherokee sans jamais poser les roues sur terre. Pour leur faire découvrir la vraie raison de leur achat, la marque a créé la Jeep Academy.

    La Jeep Academy est une invitation à entrer dans l’univers Jeep, une école de conduite destinée à faire découvrir (ou à perfectionner) les techniques de franchissement loin du goudron.

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    Après quelques notions théoriques et le rappel des consignes de sécurité (ça peut faire sourire, mais c’est important d’écouter avant d’attaquer un dévers à 40 degrés), place à l’action !

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    Enfin l’action… Tout se passe à l’allure d’un marcheur. C’est d’ailleurs à pieds que la pratique commence. Car le franchissement d’obstacles n’a rien de difficile au volant. On passe en boîte courte, on lance les bons systèmes électroniques et il suffit de poser les roues où il faut.

    Facile lorsque l’on peut compter sur un « spotter » ou que le terrain a été bien reconnu précédemment. Car, si on profite du confort de l’habitacle pour oublier les positions dans lesquelles on met son Jeep. De l’extérieur, c’est une toute autre histoire !

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    Roue(s) levée(s), parfois d’un mètre, croisement de points, dévers, descente dans le (quasi) vide. C’est surtout en dehors de la voiture que l’on peut se rendre compte de l’effort fourni.

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    De l’intérieur, on cherche les traces et on laisse faire la technologie. Braquer à gauche, roues droites, braquer et c’est passé… Une fois l’exercice fini, on n’imagine pas avoir franchi une immense marche en conduisant autour d’un arbre sans le moindre risque.

    C’était aussi l’occasion d’essayer toute la gamme Jeep. Le culte Jeep Wrangler dans sa version Rubicon avec un couple court (très court), le Wrangler Unlimited à l’empattement allongé, le Cherokee Trailhawk et le Grand Cherokee.

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    Verdict ? Le Wrangler est vraiment culte. Toujours un peu spartiate et doté d’une agilité légendaire. Le Cherokee Trailhawk est un monstre technologique. J’ai bien failli tenter de grimper sur un arbre en appuyant juste sur un bouton. Et le Grand Cherokee semble avoir des capacités encore plus importantes malgré des pneus taillés pour l’asphalte lors de nos essais !

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    Chaque session dure une journée complète avec mise à disposition d’une Jeep, parcours d’initiation et balade encadrée, le petit-déjeuner et le déjeuner.

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    La Jeep Academy traversera la France durant ce second semestre :
    12 juillet : Jeep Club Party à Tignes, sur les pistes mythiques à la découverte des sentiers de la vallée
    5 et 7 septembre : Rochepaule au cœur de l’Ardèche
    13 septembre : Domaine de Sigalous à La Crau dans le Var
    21 septembre : Thénissey sur la Côte d’Or
    26 septembre : Domaine de Marquenterre à saint-Quentin-en-Tourmont dans la Somme
    12 octobre : Parc du Sterou à Priziac dans le Morbihan
    17 et 19 octobre : Domaine de Forrest-Hill à Montalet le Bois dans les Yvelines (lieu de notre essai)

    Le tarif est de 250 euros pour deux personnes.

  • Rencontre : Peugeot Exalt

    Rencontre : Peugeot Exalt

    J’avais adoré Onyx… Me voici encre conquis par Exalt. Les formes et les matières des concepts présentés récemment par Peugeot marquent la décennie automobile.

    Lors de la présentation mondiale de la nouvelle Peugeot 508, la marque au Lion nous a permis d’approcher Exalt. Son concept car dévoilé à Pekin faisait là sa première apparition en Europe.

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    Exalt montrait déjà quelques codes des nouvelles Peugeot, dont la 508 est un symbole. Le capot est allongé jusque devant la calandre très verticale.

    La carrosserie applique une nouvelle fois ce qu’Onyx avait inventé avec deux matières distinctes à l’avant et à l’arrière : acier brut devant et « shark skin » à l’arrière. De couleur pourpre, cette peau vise à améliorer le coefficient de pénétration dans l’air.

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    Interdiction absolue d’y toucher… Et pour avoir vu Onyx vieillir magnifiquement, il n’était pas question de souiller cette peau !

    A l’intérieur, c’est très i-cockpit avec, en plus, l’apparition d’ébène… On y trouve un tout petit volant et une grosse instrumentation entre ce même volant et le pare-brise.

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    Mécaniquement, Exalt repose sur la plateforme EMP2 et une chaine de traction mêlant le 1,6 litre THP 270 chevaux de la RCZ-R et un moteur électrique de 50 kW. Est-ce que l’hybride essence arrive chez PSA Peugeot Citroën ?

    Et si Maxime Picat, Directeur de la marque Peugeot, assure qu’il n’est pas question de produire une remplaçante à la 607, une « 408 GT » sous forme de coupé 5 portes pourrait être issue d’Exalt… A suivre !

    peugeot-exalt-avant

  • L’insolente réussite de Porsche

    L’insolente réussite de Porsche

    Que ces comités exécutifs doivent être passionnants (rires)… Enfin, non, pas rires. Imaginez que l’on peut décider de l’avenir stratégique de marques aussi emblématiques que Ferrari ou Porsche autour de longues tables, tout en étant noués dans un nœud de cravate.

    Chez Ferrari, Montezemolo a choisi de miser sur l’exclusivité. Le patron de Cheval Cabré préfère produire moins, donc vendre moins, mais vendre mieux et valoriser chaque client.

    Chez Porsche, on a opté pour une stratégie diamétralement opposée. Depuis plusieurs années, Porsche cherche à se « démocratiser ». On lance de petits coupés, un 4×4, une berline… L’objectif est de faire du volume, du chiffre d’affaires et de sortir du carquan de « petit constructeur ».

    Le Cayenne et la Panamera ont trouvé leur clientèle. Et Porsche continue de grandir. Pour occuper un espace toujours plus large, c’est désormais un Macan qui vient chasser sur les terres de Audi et BMW.

    Panamera Diesel

    Et Stuttgart n’hésite pas à tirer et étirer « vers le bas » sa gamme en proposant un simple 4 cylindres pour atteindre 100 000 ventes de Macan par an.

    Le Cayenne va bientôt subir une cure de rajeunissement et on annonce l’arrivée d’un petit coupé à 50 000 euros pour concurrencer les Elise, 4C et future Alpine…

    Ce genre de plan produit est déjà dans les cartons de Maserati. Mais alors que Porsche avant, la marque italienne continue d’annoncer de nouveaux modèles « à venir »… Quand Porsche aura déjà pris toute la place !

  • Rencontre : BMW X4

    Rencontre : BMW X4

    La famille s’agrandit ! Avec le X4, BMW propose désormais un petit X6 dans sa gamme de « Sports Activity Coupé » (le nom de ces SUV allemands). Un bon choix pour ceux qui craignaient la taille de l’imposant X6 !

    Alors que certains groupes tentent de limiter le nombre de modèles proposés (n’est-ce pas monsieur Tavares ?), d’autres multiplient les carrosseries. C’est particulièrement vrai chez BMW qui joue sur les Gran Turismo, Gran Coupé en plus des berlines, breaks, coupés et cabriolets pour étoffer sa gamme. C’est aussi le cas avec les modèles X qui sont désormais au nombre de 5.

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    Après X1, X3, X5 et X6, voici X4. Ce X4 est la déclinaison « sportive » du X3 comme le X6 l’est pour le X5.

    Techniquement, le BMW X4 repose sur le X3 avec une silhouette dérivée du X6. D’une longueur de 4,671 mètres, il s’allonge de 14 mm par rapport au X3.

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    Déclinaison sportive du X3, il en modifie les proportions et mise sur une face avant très modelée avec de grandes prises d’air déportées vers l’extérieur et des lignes incisives parcourant le bouclier avant.

    La ligne de toit typée coupé de la BMW X4 atteint son point culminant au-dessus des sièges avant et plonge ensuite vers l’arête de décollement du hayon.

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    Le hofmeister kink typique de toute BMW est pour la première fois divisée en deux.

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    L’intérieur reprend les finitions connues chez BMW mais l’habitacle est adapté à cette forme de « X Coupé ». La hauteur de la carrosserie a diminué de 36 millimètres par rapport à celle de la BMW X3. Le conducteur et son passager avant bénéficient d’une position assise abaissée de 20 millimètres, les sièges arrière sont plus bas de 28 millimètres. La banquette arrière est dotée d’amorces de flanc de siège évoquant deux sièges individuels, mais offre pourtant de la place à trois passagers. Elle est fractionnable de série selon un rapport de 40 / 20 / 40.

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    Côté motorisations, BMW France s’appuie sur les versions les plus puissantes de la gamme X3, délaissant les produits d’appel. Le choix s’étale sur deux moteurs essence (28i 4 cylindres 2,0 litres de 245 chevaux et 35i 6 cylindres 3,0 litres de 306 chevaux) et trois moteurs Diesel (20d 4 cylindres 2,0 litres 190 chevaux, 30d 6 cylindres 3,0 litres 258 chevaux et 35d 6 cylindres 3,0 litres 313 chevaux). Les boîtes de vitesses manuelle à six rapports ou automatique à 8 rapports sont toutes couplées avec le système xDrive à quatre roues motrices.

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  • Rencontre : Peugeot 508

    Rencontre : Peugeot 508

    Etait-ce vraiment un clin d’œil historique ? Pouvait-on vraiment croire que pour appeler à la résistance face à l’invasion des berlines allemandes, Peugeot présentait sa « nouvelle » 508 à Londres un 18 juin ?

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    En France, on ne peut que déplorer l’abandon du haut-de-gamme par nos constructeurs nationaux. La désaffection est telle que nos berlines les plus statutaires sont désormais représentées par de « simples » 508, C5 ou Laguna…

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    Mais il faut bien reconnaître que la mode des grandes berlines est derrière nous. Et que les rares clients encore prêts à se laisser convaincre sont rapidement conquis par les différentes propositions du tentaculaire Groupe Volkswagen et de ses compatriotes allemands.

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    Quel intérêt à donc Peugeot à donner un coup de jeune à sa berline 508 ? La principale explication réside dans l’élan donné au renouvellement de la gamme. La 508 est adaptée aux nouveaux traits griffés Peugeot.

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    Nouvelle calandre plus verticale, feux à LED, nouvelle planche de bord avec écran tactile 7 pouces et vision tête haute, arrivée de nouveaux moteurs essence THP 165 et Diesel BlueHDI 180 et de la boîte automatique à six rapports déjà vue sur la 308.

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    Lancée en 2011, la Peugeot 508 totalise aujourd’hui 370 000 ventes… avec une tendance à la hausse en Chine. L’an passé, 36 % des 508 ont été vendues en Chine.

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    Comme sur l’ancienne version, Peugeot propose un break SW et une version RXH. Sur cette version au look de baroudeur (et sur la berline), on retrouve la technologie Hybrid4 qui combine le 2,0 HDi de 163 chevaux et un moteur électrique de 37 chevaux pour une consommation annoncée à 3,3 litres / 100 km.

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    La 508 vendue en Europe sera produite à Rennes… Les modèles destinés à la Chine seront assemblés à Wuhan.

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