Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Rallying can be Contagious 2013 : le WRC en édition limitée

    Photographe de l’agence McKlein, Sarah Vessely sort son livre Rallying can be Contagious 2013, résumé de la saison WRC 2013. Nous avons pu consulter cet opus en avant première chez AUTOcult.fr, on en remerciera d’ailleurs l’auteure. D’un petit format (17x24cm), Rallying can be Contagious 2013 se montre être un résumé parfait du Championnat du Monde des Rallyes, en mettant la photographie en avant. On y trouvera un peu de « off » dont on adorera certaines photos d’accumulation mais aussi quelques rubriques spéciales tels que « sous le capot » ou « dans l’ombre ». Enfin, la partie la plus important du livre fait la part belle à des thèmes tels que « jump », « nuit » ou « sun ». Régal.

    A vous maintenant de vous délecter de cet opus un peu spécial, tiré à seulement 50 exemplaires numérotés, autant dire en édition très limitée. Edité en anglais et français, Rallying can be Contagious 2013 sera disponible dès le 12 décembre exclusivement sur la boutique en ligne McKlein.

    Fiche technique :

    Auteur : Sarah Vessely
    Format : 17 x 24 cm, couverture rigide
    Pages : 204
    Illustrations : 228 photographies en couleur et N&B
    Langues : français, anglais
    Prix : aux environs de 35€ TTC
    Disponibilité : http://www.rallyandracing.com/fr/RallyWebShop/Livres/Nouveaut+s+livres/Rallying+can+be+Contagious+2012+The+photo+box.html

    Le parfait cadeau de Noël.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Quand Renault et Renault Sport F1 triomphent : « World Champion technology as standard »

    Quand Renault et Renault Sport F1 triomphent : « World Champion technology as standard »

    Renault et son moteur V8 RS27 sont Champions du Monde de F1 avec l’équipe Red Bull Racing et son pilote Sebastian Vettel, pour la quatrième fois consécutive !

    Coté pilote, Sebastian Vettel se classe premier, Mark Webber troisième, Kimi Raïkkonen cinquième et Romain Grosjean septième. S’en suivent les pilotes des autres équipes motorisées par Renault : Williams et Caterham, dans les accessits.

    Côté Team, Red Bull Racing est champion, Lotus F1 Team quatrième, Williams neuvième et Caterham dixième. Difficile de faire mieux pour la marque au losange fournissant la motorisation de ces quatre équipes.

    Double titre team & pilote pour l’équipe de Viry-Châtillon, et l’aventure ne fait que (re-re-re-re…) commencer… Le losange représente à lui seul pas moins de 12 titres « team » en tant que motoriste et 11 titres « pilote ».

    Titres Team avec le moteur Renault :

    1992, 1993 et 1994 : Williams
    1995 : Benetton Formula
    1996 et 1997 : Williams
    2005 et 2006 : Renault F1 Team
    2010, 2011, 2012 et 2013 : Red Bull Racing

    Titres Pilote avec le moteur Renault :

    1992 : Nigel Mansell
    1993 : Alain Prost
    1995 : Michael Schumacher
    1996 : Damon Hill
    1997 : Jacques Villeneuve
    2005 et 2006 : Fernando Alonso
    2010, 2011, 2012 et 2013 : Sebastian Vettel

    Et Renault (via Renault Sport F1) continue son aventure F1 en 2014 et arrive avec son V6 PowerUnit. On aime déjà… Elle équipera  Red Bull Racing; Lotus F1 Team et  Caterham F1 Team sont à confirmer; exit Williams (qui part chez Mercedes), tandis que la Scuderia Toro Rosso quitte Ferrari et rejoint le motoriste de Viry-Chatillon. De quoi venir titiller les cousins de chez Red Bull Racing ? Nous verrons. Le passage imposé au V6 changera peut être la donne mais nul doute que les « Artisans de la victoire » (nous y reviendrons avant la fin de l’année) sauront s’adapter : les hommes et femmes de Renault sont bien assez doués, en série comme en compétition. La frontière entre ces deux composantes y est d’ailleurs infime. « Renault, world champion technology as standard » nous dit-on, leurs victoires et titres parlent pour eux. Quand les constructeurs mêlent compétition et série, on aime chez AutoCult.fr.

    Saluons leurs efforts et l’utilisation de la compétition comme laboratoire pour la série. A moins que ce ne soit la série le laboratoire de la compétition ? La mise en avant de Twizy en fin de ce clip célébrant les titres en F1 n’est qu’un clin d’œil… :)

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • Des Peugeot, des Renault et des Citroën dans Les Tontons Flingueurs

    Des Peugeot, des Renault et des Citroën dans Les Tontons Flingueurs

    A quelques jours du décès de Georges Lautner, réalisateur du ô combien célèbre film Les Tontons Flingueurs, nous nous devions de faire un clin d’œil à ce réalisateur et à son film phare. L’automobile n’y est pas centrale mais les nombreuses voitures vues et/ou utilisées représentent une période forte de l’industrie automobile. Pour illustrer cela, je vous ai donc choisi quatre voitures, trois françaises et une américaine : Peugeot 404, Citroën ID 19, Renault Galion et Buick Super.

    Dès les premières images du film, on trouve donc une Peugeot 404 noire, dans laquelle Lino Ventura (alias Fernand Naudin) quitte Montauban direction Paris, avec « Pourquoi pas de la quinine et un passe montagne ? » :


    Après Peugeot, passons à Renault. Cette fois, pas de voiture mais un camion, un Renault Galion avec lequel Fernand Naudin roule entre Paris et Fontainebleu et se fait « canarder » par Théo et ses équipiers. D’après m’sieur Fernand, « Quand y’a six briques en jeu, j’prétend n’importe quoi. J’ai conduit des tracteurs, des batteuses, et toi qui parlais de guerre, j’ai même conduit un char Patton. » Alors si le Tonton l’a dit…


    Enfin, je vous ai choisi une troisième voiture française, et pas des moindres, la Citroën ID 19. Elle y est utilisée comme « voiture des méchants », celle de l’équipe de Théo. On la voit plusieurs fois dans le film, et finit en fumée dans la scène finale :


    Trois Françaises et une Américaine que voici : la Buick Special. Elle est utilisée au début du film pour tenter de supprimer Fernand Naudin. Elle termine dans un fossé, après que ses occupants se soient fait tirer dessus par Pascal, le bras droit armé du patron.


    Mais limiter les Tontons Flingueurs à quelques modèles choisis et quelques photos sélectionnées serait bien loin d’être exhaustif. On retrouve dans ce petit bijou du cinéma français des modèles bien différents, avec entre autres une Citroën 2CV, une Simca Vedette Chambord, ou encore une Austin Healey.

    Si vous n’avez jamais vu Les Tontons Flingueurs, allez-y, foncez acheter le DVD. Il trônera fièrement dans votre DVDthèque, les dialogues de Michel Audiard habillent à merveilles les jeux d’acteurs comme Lino Ventura, Francis Blanche, Bertrand Blier et Jean Lefebvre. C’est Cult, tout simplement.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Scoop : BMW M4 Cabriolet

    Scoop : BMW M4 Cabriolet

    Aix-en-Provence ce matin… Ronronnement typique d’un V8. Coup d’œil dans le rétroviseur. Maquillage tout aussi typique d’un modèle de présérie en phase de test. Les essayeurs BMW sont de sortie !

    La ligne, le son, les quatre sorties d’échappement. On parie pour une BMW Série 4 Cabriolet passée chez M.

    Après le passage du péage, ces deux BMW M4 Cabriolet ont rapidement (très, très rapidement) disparues. Impossible de les suivre, sages conducteurs que nous sommes…

  • Vu au cinéma : la Facel Vega Facellia de « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions »

    Vu au cinéma : la Facel Vega Facellia de « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions »

     À l’occasion, je vous mettrai un petit coup de polish…

    N’ayez crainte, je ne comptais pas me lancer dans une critique profonde et sensée de ce chef d’œuvre (oui!) qu’est le film OSS 117 : Le Caire, nid d’espions. Je ne comptais pas non plus me lancer à trouver les raisons qui ont poussé les producteurs et réalisateurs à produire ou réaliser le second opus de la série, Rio ne répond plus. Non. Je ne suis pas critique cinématographique. D’ailleurs, jusqu’ici vous n’avez rien appris et il est temps de passer au deuxième paragraphe.

    Cela dit, j’ai beaucoup aimé ces deux films, et c’est sur le premier des deux que je reviendrais ici. On y retrouve Jean Dujardin dans le rôle de Hubert Bonisseur de la Bath, agent espion français ainsi que Bérénice Béjo, son assistante au Caire, nommée Larmina El Akmar Betouche. Durant le film, ils se déplacent dans Le Caire, Larmina au volant, ce qui déplait à Hubert. Ils sont à bord d’une Facel Vega, de modèle Facellia (type FA). Cette Facel représente à elle seule une jolie part de la culture automobile française des années 50/60, entre sport et trente glorieuses, petits constructeurs et savoir faire automobile.

    OSS117_FacelVega_Facellia_5

    Mais la présence de cette majesté Facellia est un anachronisme*. Dans les faits, la Facellia n’a été produite qu’à partir de 1960 alors que le film se situe en 1955.
    Pour l’Histoire, la Facellia fut donc produite de 1960 à 1963, en l’usine de Colombes, au Nord-Ouest de Paris et avait comme concurrence directe les Porsche, Alfa Roméo et Triumph. Elle était équipée d’un 4 cylindres 1600cm3, accouplé à une boîte mécanique Pont-à-Mousson à 4 rapports.

    Autre anachronisme*, l’avion La Caravelle n’a été mise en service qu’en mai 1959 (sous les couleurs d’Air France), soit quatre ans après l’action du film. Autre erreur.

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    Mais si ces deux coquilles se sont glissées dans ce chef d’oeuvre de l’humour franchouillard, on y retrouve là l’antique Le Caire de l’époque, avec ses véhicules d’époque, dont le joli scooter Lambretta LD de Slimane. On l’aperçoit plusieurs fois dans le film, dont une fois dans la scène où Jean Dujardin crie un aujourd’hui célèbre : « Fonce Slimane, fonce ! » Un régal.

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    Bon film !
    Jean-Charles

    * : source Wikipedia et vérifiée AutoCult.fr.

  • A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    A l’essai : une semaine avec Renault Twizy

    Découvrir un nouveau modèle automobile est toujours excitant et découvrir un nouveau concept l’est d’autant plus. AutoCult.fr partait cette semaine à la découverte Renault Twizy, véhicule 100% électrique d’une nouvelle génération et taillé pour la ville. En route, pour 70 km !

    Contact et premiers kilomètres.

    Ayant déjà découvert Renault Zoe, je savais presque à quoi m’attendre. Et je ne fus pas déçu. J’ai vraiment été séduit par ce véhicule à la fois pratique, facile d’utilisation et ludique. Une fois installé derrière le volant, le siège est un peu dur au premier abord, voir spartiate, mais non : au fur et à mesure des kilomètres, le « confort » se montre bel et bien. La mousse que compose le siège avant « travaille » bien. De chaque côté du tableau de bord, on trouve deux petites boîtes à gants bien utiles, dont une seule ferme à clé, tandis que l’autre bénéficie d’une prise 12V, parfaite pour recharger nos smartphone. Toujours face à nous, on notera le manque de voyant nous indiquant que nous n’avons pas mis notre ceinture de sécurité. On aurait tendance à oublier cette dernière.

    En route, on trouve vite nos repères, on se sent bien à l’aise, et les automatises arrivent vite. La gestion de la boîte automatique et électrique se fait bien, via un bouton à trois positions : Drive / Neutral / Rear. Marche avant / Neutre / Marche arrière. En gros : ON / OFF. A nos pieds, on trouve deux pédales : l’accélérateur et le frein, avec lesquelles nous n’utiliserons que le pied droit. L’accélération se montre facilement dosable, même si « pédale à fond », Twizy pousse bien et se montre nerveux et coupleux. La pédale de frein est elle assez dure, car il n’y a pas d’assistance au freinage. Cela n’est pour autant pas compliqué à gérer, juste une habitude à prendre. Le freinage se montre au final assez agréable et diablement efficace. La direction se montre précise et un demi-tour se fait en 4m. Bonheur. Le châssis développé par Renault Sport Technologies est un peu dur, mais il est excellent. « Une roue à chaque coin », centre de gravité très bas, moteur en position centrale arrière : tout est fait pour que Twizy tienne la route.

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    Courant d’air ? Non, on prend l’air avec Twizy !

    Dans ce Twizy dépourvu de vitres latérales, il fait frais par ce mois de novembre, d’autant que la pluie ne tarde pas à se montrer.  « Même pas peur ! » manteau, gants et bonnet : c’est parti. Là, surprise ! Les conditions climatiques ne perturbent pas tant que ça l’utilisation. Les deux déflecteurs situés à chaque extrémité du tableau de bord, au niveau des rétroviseurs extérieurs jouent leur rôle et le vent et donc la pluie ne nous perturbent pas. Surprise ! Même assis sur la place arrière, vent et pluie ne sont pas réellement gênants. On prend l’air sur la route ! Très sympa.

    La perception de la circulation n’est pas habituelle. Nous ne sommes ni piéton, ni cycliste ni automobiliste : nous sommes Twiziste. La relation avec les autres utilisateurs de la route est assez drôle. On se sent certes observé mais on se sent plutôt à l’aise. On parle plus facilement avec les cyclistes, les motards, les piétons. Twizy a un aspect ludique et presque amical. « Ça caille pas trop ? » me lance un automobiliste, tout grand sourire ! La perception de la circulation se fait bien et on ne se sent pas spécialement « petit ». Autre aspect positif du style Twizy : pouvoir se garer facilement et quasiment partout. Le bonheur en ville !

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    Autonomie et recharge… automatique !

    L’autonomie est d’environ 70 km mais cela ne représente pas un souci à parts entières. L’envie de freiner se montre presque ludique car le freinage recharge la batterie. La mise en charge se fait facilement et rapidement. Une petite trappe s’ouvre au niveau du pare-choc avant et en sort une prise de courant « classique ». On branche donc Twizy sur le secteur 220V, à la maison. Rien de plus simple. Ce qui est surprenant, c’est lorsqu’on démarre Twizy au matin : la batterie est pleine à 100% mais le dashboard nous informe que l’autonomie sera de 40 km. Au fur et à mesure des kilomètres, cette autonomie augmente, travaille, progresse. C’est assez drôle et on se rend compte que notre conduite influe sur l’autonomie de Twizy et donc notre autonomie. On se sent responsable, c’est extra ! Autant responsable que pour l’utilisation d’une énergie renouvelable. Renault a fait le pari de l’énergie électrique avec entre autres Twizy et Zoé, soulignons leur investissement… et leur avancée technologique.

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    Twizy, l’utilitaire citadin

    Bénéficiant du Twizy durant une semaine, je m’en suis donc servi à plein temps et quotidiennement, qu’il fasse froid, qu’il pleuve, qu’il vente. Que ce soit pour me rendre au bureau, pour travailler, me déplacer, aller en rendez-vous et même transporter des colis de chez TissusPapi.com pour ne pas les citer. Bien sûr, je n’ai pas fait de livraison de palettes avec Twizy mais pour les petites courses, les rendez-vous dans la métropole lilloise, Twizy s’est montré bien adapté. L’utilisation utilitaire n’étant pas prévue, on pardonnera le manque de fonctionnalité, tandis que la ceinture de sécurité arrière maintiendra les colis comme il se doit. L’ « autre Twizy », le Twizy Cargo facilitera la chose, même si nous ne serons toujours pas là avec un utilitaire à gros volume mais avec un utilitaire plus que flexible.

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    Pour conclure, Twizy se montre être un concept simple et efficace. Si l’aspect électrique peut faire peur, celui ci disparait rapidement après quelques kilomètres. On s’acclimate vite à la conduite nouvelle, à l’air et à l’espace qui nous entourent. Pratique, facile et ludique, il ne nous en faut pas plus pour qu’on puisse valider ce Twizy. Renault aura tenté un nouveau produit, un nouveau concept avec Twizy. On ne peut que les féliciter. J’en profite pour remercier Renault Roubaix qui a mis à notre disposition ce Twizy. Merci ;-)

    A bientôt pour de nouvelles aventures cultes !

    Jean-Charles

  • Roma : Fiat 500, Vespa et belles italiennes.

    Roma : Fiat 500, Vespa et belles italiennes.

    Pour chaque passionné d’automobile, de voiture ou de bagnole, la découverte d’un pays est toujours une chose à part entière. De nouveaux modèles, des marques plus présentes que d’autres, la présence de voitures anciennes différentes, toutes les raisons sont bonnes pour apprécier le parc automobile local. En route pour Rome, d’où il y a 6 mois, Alexandre nous avait ramené le billet Vu : Fiat 500 dans les rues de Rome.

    Petite revue du parc auto

    L’Italie est le temple de l’automobile populaire, c’est une chose sûre. Là bas, les petites voitures sont reines. Au programme des Smart en pagaille, quelques Toyota iQ, une pincée de Renault Twizy et d’Austin Mini. On isolera les Fiat 500 récentes ou anciennes. Ces dernières sont là bas la carte postale même de la capitale italienne, comme le Colisée ou la Basilique Saint-Pierre. Et non loin du Vatican, Dieu sait comme la Cinquecento est attachante.

    Je n’ai vu à Rome qu’une SuperCar italienne, une Ferrari Scaglietti. J’y ai tout de même croisé une Mercedes SL 300 Cabriolet, rien que ça. Toujours aussi majestueuse cette Teutonne. Vues aussi, deux Citroën 2CV Charleston et une Cocorico. « Due cavalli » quand tu nous tiens… Je retiendrais aussi une Youngtimer par excellence à l’abandon : une Alfa 33 trainait, au fond d’une cour non loin de la gare de Termini.

    Deux roues : la Vespa fait le buzz.

    Depuis 1953 et le film Vacances romaines, l’image de la célèbre Vespa colle à la peau de Rome. Dans cette comédie dramatique, on trouve Gregory Peck et Audrey Hepburn sillonnant les artères de Rome sur une Vespa. En Italie comme à l’étranger, ce film fut un véritable coup de pub pour la marque italienne, le sourire de la belle américaine Hepburn aidant. L’utilisation d’un deux-roues est habituelle à Rome. Vespa, Honda et bien d’autres marques de deux roues sont aperçues. Sur des coins de rues, les scooters de toutes générations s’entassent, alignés comme ils peuvent.

    Autres deux roues, quelques Ducati ou MV Agusta ont été aperçues. Mes tympans s’en rappellent. Petit bémol, je n’ai pas vu autant de Piaggio Ape que mes lointaines vacances italiennes m’en laissaient le souvenir. Il faut dire que ces utilitaires à trois roues ont du souffrir de leurs usages utilitaires, circulant surchargés de caisses de fruits et légumes. On retrouve ces Ape en véhicules publicitaires ou comme mobilier de boutiques à thèmes. Dommage…

     

    Carabinieri, Polizia et Polizia Roma Capitale

    Les parcs des forces de l’ordre font la part belle aux Italiennes, choix plutôt logique. Au programme donc : Alfa Roméo 156, Alfa Roméo 166, Fiat Stilo, Fiat Punto, Fiat Bravo et bien d’autres. Côté marques étrangères, on aura par exemple été surpris par la Polizia en BMW Série Touring dans une belle livrée bleue Nattier, ou encore une rare Subaru Legacy. On a aussi aimé la Citroën C Zero de la police municipale et les Land Rover Defender ou Discovery noirs des Carabiniers.

    A bientôt pour de nouvelles aventures :-)
    Jean-Charles

  • Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine, vainqueur de l’ELMS : la série se précise

    Alpine évoque quelque chose de particulier pour AUTOcult.fr. C’est un peu plus qu’une passion, un peu plus que tout. Depuis des mois, nous avons suivi la renaissance de la Marque sur les circuits… Après l’aventure des 24 Heures du Mans, nous voilà sur le Circuit Paul Ricard pour vivre ce titre en European Le Mans Series !

    Dimanche 29 octobre, 10h.
    Circuit du Castellet.

    Depuis la veille au soir, Alpine est vainqueur de l’European Le Mans Series. Bernard Ollivier, Directeur de la Société des Automobiles Alpine nous accueille tout sourire sous la structure Alpine. L’homme est heureux, ravi de ce titre que l’équipe Signatech-Alpine est allée chercher au bout du bout. « Plus que dans d’autres sports mécaniques, en Endurance, la victoire n’est acquise qu’une fois la ligne d’arrivée passée » nous lance-t-il. La quatrième place finale acquise sur ce circuit du Castellet aura suffit à ce que la marque bleue s’assure du titre, 35 ans après la victoire de l’Alpine A442B pilotée par Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud lors des 24 Heures du Mans 1978.

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    Rapidement, la discussion glisse de la compétition à la série. La frontière entre ces deux notions est infime. Légèreté, petit moteur, le cahier de charges de l’époque était précis. Cette fois, Bernard Ollivier nous prévient : le patrimoine, l’histoire, seront conservés. A prévoir donc légèreté et petit moteur. On se rappelle que lors des 24 Heures du Mans, Carlos Tavares (qui a quitté Renault) avait prévenu : la future Alpine est à 70% prête. Le choix du moteur doit donc être fait à l’heure qu’il est mais difficile d’en savoir davantage.

    Petit moteur pour une GT ? Un V6 ? Peut être, l’homme à la tête d’Alpine n’a rien voulu dire. A nouveau, Ollivier assure que cette « Berlinette du 21ème siècle » ne sera pas une GT. Alors qu’est-ce ? La légèreté revient dans le débat. Alpine, dont le nom provient des Alpes et de ses petites routes techniques, sera agile, bien loin des lourdes Teutonnes taillées pour les pilotes de lignes droites. « L’esprit créé par Jean Rédélé sera conservé » nous dit Ollivier calmement. Je pose la question : « la future Alpine aura-t-elle donc les phares ronds comme l’A110? », la réponse ne vient pas.

    Quelques instants passent, Bernard Ollivier confirme « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé » et je relance « avec des phares ronds ?! » il conclut « L’esprit créé par Jean Rédélé sera donc conservé ». Je n’aurais donc pas eu ma réponse.

    Commercialement, pas moins de 25000 exemplaires sont prévus, pour des ventes dans le monde entier. Alpine est un mythe qui dépasse les frontières franco-françaises. Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne mais aussi Chine et Japon seront le tableau de chasse de la belle bleue.

    La compétition revient. Le rallye est aussi approché, là où Alpine remporta quelques ses plus belles victoires, avec entre autres le titre mondial en 1973, le premier Championnat du Monde des Rallyes. Selon Ollivier, cette discipline ne favorise pas aujourd’hui la participation aux « sportives » de tourisme. Au plus haut niveau du moins. Le WRC n’est vraiment ouvert qu’aux voitures de course de type World Rally Car, bien loin du projet Alpine. Cela n’a pourtant pas empêché Lotus de développer une Exige R-GT pour les compétitions routières ou encore Aston Martin d’adapter sa V8 Vantage au rallye, avec Prodrive. Avec des performances anecdotiques au niveau international, c’est vrai. Cela dit, nous aimerions voir Alpine de retour en course sur nos routes. L’appel des blogueurs sera-t-il entendu chez Alpine ? Croisons les doigts.

    Compétition, légèreté, passion, patrimoine. Le menu est appétissant. En remportant l’ELMS, 35 ans après sa dernière victoire au Mans, Alpine revient à la série de la plus belle des façons. Et avec distinction, dès la première année de renaissance de la marque. On aime, forcément.

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Photos : DPPI Media.

  • J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    A la suite de la découverte de Twin’Run lors du Grand Prix de Monaco dernier, j’allais me glisser en son antre, le temps de quelques instants, quelques kilomètres. Rendez-vous au circuit du Castellet, lors des World Series by Renault.

    Twin’Run est là. Je retrouve la petite bouille rencontrée il y a quelques mois. Une certaine excitation se montre chez moi, je l’aime bien cette petite. Elle est jolie, j’aime ses formes, sa couleur. En mai dernier, je vous disais « Elle est trapue, une roue à chaque coin, on la sent efficace. Son bleu turquoise apparaît, satiné, brillant et habillé de touches oranges mat. Du plus bel effet. Sa face avant est faite d’une belle grande bouche béante et rouge. On y retrouve deux fois deux feux additionnels de chaque côté du logo Renault bien mis en valeur. L’ambiance est très « rallye » et cela n’est pas sans nous rappeler la R5 Turbo. Héritage quand tu nous tiens. L’arrière est tout aussi beau et toujours inspiré des années de la belle des années 80 et de la Clio V6. Son train arrière est bien en place, large et habillé d’ailes d’un beau galbe aux formes et rondeurs bien assumées. On adore. » Mon avis n’a pas changé sur ce prototype annonçant la future Twingo. J’en suis toujours grand fan. Cette fois, j’en profite pour m’approcher de l’habitacle. Il est épuré mais cossu tout de même, le choix des matériaux n’a pas été négligé. Le tableau de bord est recouvert de velours noir, l’arceau du châssis tubulaire apparait noir mat, les sièges baquet bleus natier révèlent quelques touches blanches et rouges. Devant le pilote, l’instrumentation minimaliste est cerclée de blanc. Sobriété, efficacité, légèreté et sécurité : tout est conforme, Twin’Run est bien une voiture de course.

    Mon hôte du jour arrive dans son habit de lumière. Combinaison Alpinestar bleue, haut ignifugé Alpinestar et bottines Geox, le tout aux couleurs Red Bull Racing. C’est lui, David Coulthard, un des pilotes les plus respectés et appréciés de la F1. Le temps pour lui de se glisser dans TwinRun, boucler un tour de reconnaissances et c’était parti. Je passais numéro 2. Le temps de m’installer, le casque, les harnais. Les salutations habituelles avec David Coulthard, il a l’air assez à l’aise, sûr de son job. Je suis en pleine confiance, j’ai hâte qu’on y aille. Là, le son du V6 de 320cv issu de la Renault Mégane Trophy envahit l’habitacle. Ça hurle, on sent que ça travaille, la boîte séquentielle Sadev claque à chaque rapport passé. Coulthard est décontracté, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. En fait, il a fait ça toute sa vie. TwinRun glisse de courbe en virage, de freinage en réaccélération, l’autobloquant fait son travail. Je vis quelque chose d’extraordinaire. Je suis à la droite d’un des meilleurs pilotes au monde, dans un prototype, un concept car qui présente la future Twingo. Qui plus est, ce concept car est aussi une vraie voiture de course. Un doux rêve. Je profite de chaque instant. Je parlais en mai dernier d’un châssis sûrement baladeur, dû à un empattement court. Cela se confirme, David Coulthard ne cesse de piloter TwinRun avec un constant contre-braquage. A la sortie d’un droite sale, TwinRun balade son petit popotin rebondi vers la gauche, mon pilote d’un jour contrebraque mais la petite bombinette de chez Renault a pris trop d’angle, c’est le tête à queue. On se marre dans l’habitacle ! David (oui je l’appelle David) remet la première, un peu d’angle avec le volant, filé de gaz et c’est parti pour un demi-tour avec le style ! On termine le tour avec style, Twin’Run se dandine, quel plaisir ! J’en veux encore, mais j’ai bien peur que mon rêve Twin’Run s’achève ici…

    Puis on m’invite à retrouver le baquet de la Clio Cup. Là, c’est un autre type de voiture de course. Plus dépouillée, bien moins « concept car » que TwinRun. Si on reconnait bien la Clio de l’extérieur, de l’intérieur, cette Clio Cup est radicalement différente de sa petite sœur des villes. La caisse est à nu, blanche sans fioriture, avec juste ce qu’il faut comme équipement, aucun superflu. Arceau, sièges baquet, volant compétition, tableau de bord allégé et affichage digital, voilà tout. Juste assez.

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    Casqué, harnarché, c’est parti. Chicane de sortie de stand, ligne droite pour chicane… Les virages comment les rapports s’enchaînent rapidement. Là, je comprends tout le plaisir pris par les pilotes de la Clio Cup. Une petite auto, performante, avec les palettes de la boîte séquentielle situées juste derrière le volant… Un vrai jouet pour grands enfants que nous sommes ! Ça pousse juste assez, les 220 chevaux du 4 cylindres turbo sont bien là, bien actif sur le train avant. Le turbo aidant, les rapports sont vite passés. Au volant, une fois dans la bagarre en peloton, cela doit être jouissif. Mon pilote appuie les freinages, les pneumatiques Dunlop travaillent à souhait, Clio Cup joue sur cette piste neuve et sale. On parle, la chose a l’air simple, j’y prends grand plaisir. Un plaisir que j’aimerais décupler, maintenant que la boucle se termine. A refaire donc, j’espère prendre le volant de cette Clio Cup, histoire de voir. Tant qu’à Twin’Run, je laisse David Coulthard exceller à son bord. Chacun son job à vrai dire :-)

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    Et si Porsche revenait au Mans avec Martini ?

    L’an prochain, Porsche revient en Endurance. Depuis des années, Porsche est présent au Mans via la compétition client et un engagement semi-officiel sur la 911, en GT. En 2014, ce sera au tour de revenir dans la catégorie reine de l’endurance, le LMP1. Actuellement, des essais ont lieu du côté de Magny-Cours, en -presque- toute discrétion, puisque tout le monde est au courant. En grandes pompes lors de la dernière édition des 24 Heures du Mans en juin dernier, les tribunes du paddock étaient habillées des anciennes affiches des 24H illustrées des Porsche vainqueurs. Et il y a de quoi faire, avec 13 victoires. 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1998 (+ 1996 et 1997 comme motoriste et 1994 comme base du prototype Dauer), la marque de Stuttgart est aujourd’hui la marque ayant la plus de victoires sur la classique mancelle, devant Audi, Ferrari et Jaguar. Porsche détient aussi le record de victoires consécutives au Mans, avec 7 premières places, entre 1981 et 1987. Bref, Porsche c’est le Mans. Le Mans c’est Porsche.Porsche Type 917 (1971)

    Porsche 956, Porsche 936, Porsche 962C, Porsche WSC-95 et Porsche 917K, elles ont écrit l’histoire, la 917K en tête. En 1970 et 1971, elle remporte Le Mans, la première année dans sa robe rouge et blanche et l’année suivante dans sa robe du Martini International Racing Team. Depuis ces années-là, le partenariat avec Martini est historique et en 2014, Porsche revient au Mans pour réécrire l’histoire. Alors, avec Martini ?

    En mai dernier, Porsche présentait sa nouvelle Porsche 911 GT3 CUP… elle était aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=sQvX_LDm7Oc). Quand Sébastien Loeb roule à Monza et Monaco avec cette Porsche 911 GT3 CUP, c’était avec Martini. Un logo Martini qu’on retrouvait d’ailleurs sur la combi du pilote alsacien. Comme pour créer un écho certain. Quand Porsche présente la Porsche 918, elle est aux couleurs Martini. Cette semaine, Porsche tente de battre le record du tour le plus rapide du Nurburgring avec une voiture homologuée sur route, la 918. Le record est battu en 6:57, et cette 918 est aux couleurs Martini (http://www.youtube.com/watch?v=Bc9UUPNaOzE). Enfin, Porsche a ressorti les couleurs Martini sur sa (superbe) boutique en ligne : http://shop1.porsche.com/france/specials/martini. Martini par-ci, Martini par-là. De quoi se poser des questions.Alors en 2013, Porsche de retour en Endurance avec Martini ? Des questions, des idées, des supputations. L’avenir nous le dira, mais dans tous les cas, ce serait là un beau clin d’œil à l’histoire. Qui a dit « éternel recommencement » ?

    Je vous laisse, un Martini on the rocks m’attend.A bientôt,
    Jean-Charles

    PS: à découvrir chez nos confrères de chez InsideMotorsport, le shooting de la Porsche 917-021 du Martini International Racing Team, ainsi qu’un portfolio Martini : http://issuu.com/insidemotorsport/docs/numero_4_a4

  • Pourquoi les Škoda du Tour de France sont-elles immatriculées en Tchéquie ?

    Pourquoi les Škoda du Tour de France sont-elles immatriculées en Tchéquie ?

    Sur cette centième édition du Tour de France, Škoda fête un anniversaire tout aussi symbolique qu’un centenaire. Voilà 10 ans que l’emblématique marque Tchèque est partenaire de la plus célèbre course cycliste au monde. Sponsor officiel, fournisseur officiel, parrain du maillot blanc (celui consacrant le meilleur jeune de moins de 25 ans), Škoda investit le Tour et c’est un retour aux sources pour elle, la marque ayant commencé à produire des bicyclettes en 1895.

    Dans le cortège du Tour de France, la caravane représentant déjà 12 km, nous retrouverons plusieurs Škoda. Plusieurs équipes cyclistes ont en effet choisi les Octavia break (FDJ.fr entre autres) comme voiture officielle tandis que dans l’organisation et/ou la caravane, nous pourrons voir des Octavia berlines, des Rapid, des Yeti et des Citigo. En quelques chiffres, Škoda sur le Tour c’est :
    – 250 Škoda de toute la gamme
    – 2,8 millions de km soit la distance parcourue par l’ensemble des Škoda sur un Tour de France
    – 25 millions de km, la distance parcourue par l’ensemble des Škoda depuis le début du partenariat avec le Tour de France il y a 9 ans.
    Pas mal non ?

    Si comme nous vous regardez la fantastique course à la télé, vous pourrez voir derrière les premiers concurrents la Škoda Superb rouge de la direction de course, avec Christian Prudhomme à son bord. Elle est équipée tout spécialement pour lui, découvrable. Cela lui permet de donner debout le départ lancé de chaque étape, avec un drapeau blanc à la main.

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    Mais peut être que comme nous et les 12 millions de fans massés sur le bord des routes en 2012 et les 1,7 milliards de téléspectateurs, vous vous êtes posés une question. Pourquoi cette Škoda Superb rouge est-elle immatriculée en Tchéquie ?

    La réponse est simple : lorsque le Tour de France a débuté, cette Superb n’était pas encore commercialisée en France. C’est donc la maison-mère tchéque, implantée à Mlada-Boleslav, pour qui a prêté ses Superb. Tout s’explique !

    Si l’aventure et l’histoire automobiles du Tour de France vous intéresse, nous vous conseillons le bimestriel AutoPlusClassiques (juin juillet 2013) et son dossier sur les folles voitures du Tour de France.  De la Traction Avant d’Yvette Horner à la Škoda Superb du directeur du Tour, elles y sont toutes !

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Photos : Tour de France / ASO

  • Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Le Mans, Alpine et Renault. Une histoire d’amour, humaine et technique. Depuis 1978, la marque dieppoise n’était pas engagée officiellement aux 24 Heures du Mans. Cette année elle y faisait son retour, avec le prototype A450 qui annonce l’avènement d’une Alpine de grand tourisme produite en série. AutoCult.fr était présent pour vivre ce moment d’histoire.

    Alpine A106, Alpine A108, Alpine A110, Alpine A310, Alpine GTA, Alpine A610… et la petite dernière, l’Alpine A450, celle du renouveau. Alpine faisait cette année son retour au Mans après 35 ans d’absence et la victoire de 1978. Le sourire se lisait sur les visages des membres du team Alpine-Signatech, avec une certaine émotion et une passion indéniable. Même Gérard Larrousse, Directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 lors des programmes du Mans, avait fait le déplacement. Ambiance…

    Le Mans, cette course d’endurance par excellence, fut fidèle à sa réputation. Elle fut difficile, délicate, compliquée, alors que sa météo était vicieuse durant tout le week-end. L’objectif était atteint : la jeune équipe Alpine vit l’arrivée avec ses pilotes Tristan Gommendy, Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Dés le début de course, Le Mans infligea sa correction et l’A450 flanquée du numéro 36 retournait par deux fois au stand. Puis notre trio bleu remontait de la dernière à la 15ème place du classement général et passait le drapeau à damier en neuvième position de la sa catégorie LMP2. Equipe jeune, rapide et douée, je ne suis pas inquiet pour le futur des Bleus : que ce soit pour la compétition ou la série, ça bosse chez Alpine. Le Mans n’a fait que rappeler que son prestige et son palmarès ne valent que le travail investi autant que la chance. Le programme Alpine fut rapidement monté, l’équipe se rode, et les budgets ne sont pas larges, d’autant que les projets sont nombreux. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’Alpine se montre toujours plus attachante et passionnante.

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    ALPINE : LE FUTUR DE SERIE

    Alpine est l’une des 4 marques du groupe automobile Renault. Le low cost y est représenté par Dacia, la marque première par Renault, la marque sportive par Alpine et le haut de gamme le sera par la future marque Initiale.

    Pour le moment, le nom de la future Alpine n’a pas été dévoilé mais cette « Berlinette du 21ème siècle » est une GT, quasi prête. Architecture : OK. Transmission : OK. Moteur : OK. Design intérieur : OK. Design extérieur : à 70%. Ce dernier point est d’ailleurs entre les mains de Laurens van den Acker, directeur du design maison. Quelques détails restent à valider selon Carlos Tavares mais une chose est sûre, l’Alpine sera produite à Dieppe, siège historique de la marque. Sur place, les salariés de l’usine sont fébriles et toute la ville attend le retour de la belle bleue.

    Cette future star sera donc une GT. Qui pourrait avoir un futur sportif. La marque dieppoise reviendrait donc à ses premiers amours, à la conquête du grand tourisme, face aux Porsche, Aston Martin, Ferrari ou Corvette. Que ce soit de série ou en compétition. On parle d’endurance type LMP2 ou de GT face aux concurrentes précitées ou même de rallyes, composante même de l’ADN de la marqué créée par Jean Rédélé. Rien n’est décidé.

    Mais la compétition n’est pas philanthropique et l’engagement d’Alpine est pour le moment réalisé avec le soutien du groupe Renault, ses filiales et partenaires, plus que par Alpine en tant qu’entité propre. On peut donc souligner l’intérêt montré à la compétition par les instances dirigeantes de Renault et s’en féliciter. Félicitations Renault !

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    RENAULT ET ALPINE, ACTEURS DE LA COMPÉTITION

    Actuellement, le groupe Renault est engagé en compétition. Avec Renault Sport F1 en F1,  avec Alpine en endurance, avec les World Series by Renault en monoplaces ou encore en rallyes avec les produits Renault Sport Technologies que sont Twingo R1 & R2, Clio R3 et Mégane N4. Dans chacune des compétitions, l’accent est mis sur la détection de jeunes talents et les passerelles entre ces « junior formula » seront nombreuses. Demain, un jeune pilote talentueux pourra être détecté en Formula Renault 2.0 puis suivi, emmené en Formula Renault 3.5, puis en F1 ou en Endurance. La marque Renault puis le groupe Renault ont toujours été des acteurs de la compétition, et l’arrivée d’Alpine ne fait que renforcer cet investissement. Les quatre pilotes Alpine au Mans sont d’ailleurs tous passés par la filière de détection Renault : de la F4 Eurocup 1.6 ou la formule Renault Campus Elf aux World Series by Renault et enfin les 24 Heures du Mans. Preuve que cette politique fonctionne.

    A très bientôt, Alpine est une marque qui mérite qu’on s’intéresse à elle…
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle & DPPI Media.