Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • Après son retrait, Audi dévoile son R18 intime

    Après son retrait, Audi dévoile son R18 intime

    Fin octobre dernier, à la suite de l’annonce de son retrait pour 2017, Audi crée un cataclysme dans le petit monde de l’endurance. Alors comme un cadeau avant de partir, Audi Sport nous offre les clichés intimes de son R18. Du détail, de la technique, de l’aéro, de la mécanique : 26 clichés choisis de la belle d’Ingolstadt. Des clichés que nous n’aurions jamais eus si Audi était restée en endurance. J’aurais préféré ne pas avoir ces clichés.

  • Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Du 16 derniers 22 janvier 2017, Monaco ainsi que toutes les Alpes, de Gap à Sisteron seront le théâtre du Monte-Carlo, manche d’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes FIA WRC. Là, les ténors du WRC ouvriront une nouvelle page de la réglementation WRC 2017, avec des voitures plus grosses, plus larges, plus puissantes.

    A l’échelon en dessous, en WRC2, Skoda confirme à nouveau son engagement, avec une Fabia de la catégorie R5. Se calant sur le calendrier du WRC classique, la WRC2, avec la R5, permet d’engager des autos performantes mais moins chères que les reines WRC, chose qu’a choisi de faire Skoda, avec un programme officiel.

    2017, Skoda s’engage au Monte-Carl’ avec trois Fabia R5 et une livrée atypique, reprenant celle de la 130RS, qui remportait il y a 40 ans tout juste sa catégorie. Au volant de ces Fabia, nous retrouverons le Norvégien Mikkelsen Andreas (& Jæger Anders), tout droit venu de Volkswagen, le héros tchèque Kopecký Jan (& Dresler Pavel) et l’espoir suédois Tidemand Pontus (& Andersson Jonas).

    Un joli clin d’oeil à l’histoire, pour une fois qu’un service marketing se montre compétent avec un programme sportif… D’ailleurs, toujours en lien avec la Principauté, on se rappelle aussi que la marque tchèque propose une Fabia série limitée Monte-Carlo. La Principauté parait être une constante du côté de Mlada Boleslav… :-)

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

    EDIT, 23 janvier 2017 : un Rallye Monte-Carlo qui s’est soldé par une victoire WRC2 pour Škoda et l’équipage Mikkelsen Andreas / Jæger Anders. Gratuluji!

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  • Citroën au Rallye Monte-Carlo : la quête de l’héritage

    Citroën au Rallye Monte-Carlo : la quête de l’héritage

    Le week-end prochain, le WRC ouvrira une nouvelle page de son histoire. En effet, la catégorie reine World Rally Car verra arriver une nouvelle génération de voitures, plus imposantes, plus puissantes, plus rapides aussi.

    Après avoir quitté le WRC pour se consacrer au WTCC, c’est le retour cette année de Citroën au haut niveau du rallye mondial. Un retour préparé nous en sommes sûrs de main de maître, tant Citroën n’a jamais réellement quitté le rallye et tant les hommes et femmes de Story savent créer, développer, une voiture de course.

    A Monaco, la marque aux chevrons alignera deux C3 WRC, confiées au Britannique Kris Meeke et au Français Stéphane Lefebvre. Le duo sera complété du troisième pilote des quatre pilotes Citroën, en la personne de Craig Breen, qui disposera d’une DS3 WRC ancienne génération.

    Pour ce retour, Citroën sera très certainement l’équipe la plus observée, son retour étant historique. Car à Monte-Carlo, Citroën connait les lieux, y étant la deuxième marque la plus titrée de l’histoire, avec 9 victoires, derrière Lancia qui en revendique 13. Sept des neufs ont d’ailleurs été remportées par l’infatigable duo Sébastien Loeb / Daniel Elena, faisant du duo l’équipage le plus titré à Monaco. Force à eux !

    De la force, c’est ce qu’il va falloir à Kris Meeke, Paul Nagle, Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau sur les routes alpines. Car il se peut que l’héritage soit lourd à porter. Suivre Loeb/Elena et leurs sept victoires, honorer les neuf victoires Citroën, faire les premiers kilomètres en course de la C3 WRC et peut en ouvrir le palmarès, voilà un sacré programme, sans oublier les quatre jours de course du rallye le plus difficile au monde. Les épaules ont intérêt à être larges, d’autant qu’avec la liste des adversaires, personne ne sera là pour enfiler les perles. M-Sport a recruté Ogier, Latvala se retrouve chez Toyota et Hyundai aligne son trio Neuville/Paddon/Sordo, annonçant là une équipe des plus hétéroclites, entre jeunesse, fougue et sagesse. Dans tous les cas, c’est sûrement Kris Meeke qui résume le mieux ce que pourrait être le millésime 2017 du Monte-Carlo, 85ème du nom :

    « On dit, à raison, que tout peut arriver au Monte-Carlo. »

    Alors, si tout peut arriver, pourquoi pas la victoire ? Cela me plairait tellement.

    Citroën au Rallye Monte-Carlo 2017 c’est en chiffres : 

    • 12 Citroën (& DS) engagées, entre les deux C3 WRC et la DS3 WRC officielles et dix C2 R2, DS3 R3, DS3 R5 privées
    • 17 spéciales totalisant 382,65 km chronométrés
    • 76 engagés dont 10 WRC génération 2017
    • 41 pneus maximum par équipage, à choisir parmi 72 enveloppes réparties en 4 types de gomme
    • 22 corps de métiers représentés au sein de l’équipe Citroën Racing : ingénieurs, mécaniciens spécialisés, motoristes, ouvreurs, météorologistes, attachés de presse, cuisiniers, chauffeurs…
    • Citroën au Monte-Carlo, c’est 9 victoires acquises entre 1959 et 2013, sur ID 19, DS 21, Xsara WRC, C4 WRC et DS3 WRC. Cela fait de la marque aux chevrons la deuxième marque le plus titrée en terres monégasques,

    Au fait ! Vous saviez qu’en 1934, Citroën engageait un bus au Rallye Monte-Carlo ? Et qu’en 1959, Coltelloni remportait le Rallye Monte-Carlo avec la Citroën DS de sa femme ? Bonne lecture et bon Monte-Carl’ !

    2013, le dernier podium en date de Citroën au Rallye Monte-Carlo, avec Loeb & Elena.
    2013, le dernier podium en date de Citroën au Rallye Monte-Carlo, avec Loeb & Elena.

     

  • Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Enfin… remporte sa classe, tout du moins. Car oui, Abarth et Fiat reviennent. Par la petite porte, certes, car la marque italienne n’a pas créé de WRC 2017 comme ont pu le faire les Citroën, Toyota, Ford, Hyundai et même VW. Cette fois, c’est une RGT, telle une Porsche.

    Après 91 départs en WRC, la Fiat 124 Abarth revient, après bien avoir marqué l’histoire du WRC, à une époque où Alpine, Lancia et Ford dominaient le WRC. La Fiat 124 n’a d’ailleurs pas un palmarès fantastique, hormis trois victoires en WRC : Pologne 1973 (Achim Warmbold), Portugal 1974 (Raffaele Pinto) et Portugal 1975 (Markku Alen).

    Sur cet RMC 2017, pas moins de trois Abarth 124 Rally RGT sont engagées, toutes officiellement, avec comme pilote guest-star le Français François Delecour. Associé à Doumé Savignoni, il aura la lourde tâche de mener la colonie italienne en terre alpine. Les duos italiens Fabio Andolfi & Manuel Fenoli et Gabriele Noberasco & Daniele Michi rejoignent l’équipage français. Notons qu’on a pu voir Fabio Andolfi par le passé comme pilote officiel ACI sur Peugeot 208 R2 et Hyundai i20 R5. Gabriele Noberasco a lui déjà plusieurs participations au Monte-Carlo.

    Face aux trois belles ritales engagées en RGT, nous retrouvons un habitué du Monte-Carlo, en la personne de Romain Dumas. Tout juste débarqué du Dakar, il disputera la classique sur Porsche, comme à son habitude, et sera copiloté par Gilles De Turckheim. Nul doute que le pilote officiel Porsche aura à coeur de remporter la classe RGT à Monaco mais les pilotes Abarth lui laisseront-ils la faveur ? Alors Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Ce serait chouette, pour le retour de Fiat en rallyes.

    fiat abarth 124 rally rallye monte carlo francois delecour
    Fiat et Abarth reviennent. Par la petite porte mais en force.

    Quelques images des essais :

    Merci à Romain Thuillier & Quentin Champion.

  • Il redémarre un VW Combi après 40 ans d’abandon : RESURRECTION

    Il redémarre un VW Combi après 40 ans d’abandon : RESURRECTION

    Lorsqu’un passionné découvre puis redémarre un VW Combi de 1955 dans les Alpes françaises, au coeur d’une épaisse forêt, cela donne une belle histoire comme on aime. A travers un film long de quasiment un quart d’heure, il nous conte et raconte l’histoire de ce sauvetage hors du commun, entre grâce, passion automobile, beaux paysages et défi humain. A voir et à revoir.

  • Une nouvelle Art Car BMW à l’occasion des Rolex 24 Hours of Daytona

    Une nouvelle Art Car BMW à l’occasion des Rolex 24 Hours of Daytona

    BMW présentait hier sa nouvelle Art Car, 19ème du constructeur allemand, qui disputera les prochaines Rolex 24 Hours of Daytona

    Je vous l’accorde, les 24 heures de Daytona se dérouleront les 28 et 29 janvier prochains mais c’est bien hier que la 19ème BMW Art Car a été révélée. Comme annoncé en juin dernier, c’est l’Américain John Baldessari qui a réalisé la livrée de la belle, une des BMW M6 GTLM engagées sur la classique américaine. Enfin, « la belle », difficile de dire cela. Il semblerait que là, nous avons atteint le paroxysme de l’art contemporain, la définition parfaite de « prendre des ronds et n’en foutre pas une ». Une voiture blanche avec trois pois de couleurs et un aileron bleu, on ne peut pas dire que ce soit de l’art, même si certains d’entre vous tenteront de me convaincre du contraire : « tu comprends, c’est un artiste. » Oui c’est celaaaa oui. Comme Dominique Besnehard lançait à Chantal Lauby dans le film La cité de la peur : « je n’écrirai rien sur ce film c’est une merde », je me dis que j’aurais du en faire autant ici.

    Les autres Art Car valent véritablement le coup, elles.

    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Balessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Balessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    BMW art car John Baldessari Daytona 2017
    John Baldessari, créateur de la 19ème BMW Art Car
    BMW art car John Baldessari Daytona 2017
    John Baldessari, créateur de la 19ème BMW Art Car
  • Tesla et l’Electric GT Championship arrivent en 2017

    Tesla et l’Electric GT Championship arrivent en 2017

    A la suite de la Formula E, c’est au tour de l’Electric GT Championship de bousculer les codes du sport automobile. Cette fois, c’est la Tesla Model S P85+ qui sert de base à cette nouvelle compétition mêlant le GT et l’électrique. Les essais ont eu lieu dernièrement sur les tracés de Barcelona et du Castellet. En quelques points, découverte de cette nouvelle formule.

    Autonomie

    Avec une seule batterie, les essais réalisés ont permis de parcourir 87 kilomètres sur le circuit Paul Ricard, avec Heinz-Harald Frentzen au volant de la Model S tandis qu’à Barcelone, 70 kilomètres ont été parcourus avec une charge. Sur le circuit catalan, c’est le pilote Pirelli Guillaume Meura et Agustin Paya, Directeur Sportif et technique de Electric GT qu’on retrouvait au volant de la belle américaine.

    Pneumatiques

    Après trois jours d’essais, c’était pas moins de 93 tours parcourus et 520 kilomètres qu’avait couvert l’équipe. L’objectif principal était là de développer les pneumatiques Pirelli, qui équiperont la formule l’an prochaine. Notons que c’est Michelin qui équipe exclusivement la Formula E.

    Agustin Paya : “Tout le monde a été impressionné par les premières performances de la Tesla Model S. J’ai fait 37 tours à bord de la voiture et elle était très bien en piste. Au cours des trois journées nous n’avons rencontré aucun problème et la fiabilité est très impressionnante. La dégradation des pneumatiques a été exactement conforme à ce que nous attendions et désormais nous allons faire d’autres essais fin novembre. »

    A quand en course ?

    Révélé à Ibiza le 27 septembre dernier, l’Electric GT Championship sera disputé dès 2017. Au volant de Tesla Model S, dix équipages et vingt pilotes seront au départ des circuits Paul Ricard, Barcelona-Catalunya, Zandvoort, Estoril et Nürburgring. Trois meeting auront lieu au USA, hors championnat.

    Fiche technique 

    Moteur placé à l’arrière
    Puissance environ 416 chevaux
    Couple 600 Nm
    0 à 100 km en 3 secondes
    Vitesse de pointe limitée à 220 kmh
    Longueur 5,07m ; Largeur 2,307m ; Empattement 2,98m
    Poids (pilote inclus) 1625 kg minimum
    Châssis aluminium Tesla Motors
    Moteur asynchrone à induction triphasé
    Pack de batteries lithium-ion 85 kWh – 534 kg

    Plus d’informations

    http://www.electricgt.co

    En images 

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    Tesla Model S, Electric GT Championship
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    Tesla Model S, Electric GT Championship
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    Tesla Model S, Electric GT Championship
  • Arrêtez tout : le teaser de Cars 3 vient de paraître !

    Arrêtez tout : le teaser de Cars 3 vient de paraître !

    Arrêtez tout : le teaser de Cars 3 vient de paraître ! On y retrouve notre cher Flash McQueen, devenu un ancien des circuits, et pour qui tout le monde se pose la question de la retraite. Dans ce troisième opus, deux nouveaux personnages centraux apparaissent : Cruz Ramirez, femme d’origine hispanique et Jackson Storm, son principal rival dans la course Florida 500. Vaste programme… Sortie prévue en 2017.

     

  • Seat et la digitalisation du point de vente

    Seat et la digitalisation du point de vente

    La digitalisation. Quel gros mot tellement tendance en cette année 2016. Limite, nous en ferions une indigestion. Digital par-ci, digital par-là. Vous me direz qu’avec cet article, je participe à la chose. Les temps changent, Internet a changé les codes, les façons de faire, de produire, de consommer. De nouveaux monstres de la consommation sont nés, passant les plus grands distributeurs mondiaux tels Wal-Mart, Carrefour, Auchan ou Tesco au second plan. Les GAFA sont nés, suivis des NATU. Google, Apple, Facebook, Amazon puis Netflix, Airbnb, Tesla, Uber si ces deux acronymes ne vous parlent pas.

    Le commerçant et e-commerçant que je suis ne pouvait passer à côté de cela, j’ai ouvert l’œil et suis tombé sur l’exemple de Seat, proposant des voitures directement sur le site Amazon.fr. On en parle.

    Le 19 septembre dernier, Seat a donc mis en vente une quinzaine de Mii sur le site Amazon.fr. Une opération qui devait se terminer le 31 octobre, mais forte de son succès, elle est prolongée jusqu’au 30 novembre, la marque espagnole proposant une dizaine de Mii supplémentaires. Une véritable innovation pour le marque espagnole, mettant son va-tout en ligne, sur le digital, du moins pour cette série limitée de Mii Mango.

    Mais l’écran fait-il tout ? Il semblerait que non, l’alliance espagno-américaine ayant tout de même mis en place un service d’informations par téléphone ou par email, avec un conseiller au service du client. Le conseil, le contact, restent là encore très importants, d’autant que l’achat est d’environ 11.000€. Dans tous les cas, un conseiller Seat prend contact l’acheteur, après que celui-ci ait versé 500€ d’acompte. Le contact commercial et humain reste important.

    Autre partie de cette véritable opération de communication (et j’en parle!) il est intéressant de voir que Seat a mis en place une livraison en 72 heures, avec la Mii dans un joli carton bien siglé, par camion ou par hélicoptère. Une livraison à court terme pour une voiture, ce qui impose ici la proposition du modèle en stock, sans personnalisation ou choix des options. Cela fait partie du jeu et il est plutôt marrant, intéressant, de voir que le client découvre son nouveau jouet à la livraison. Habituellement, un client reçoit une voiture qu’il connait déjà, puisqu’il l’a découverte, configurée en concession. Ici, c’est un peu Noël.

    Je ne suis pas spécialement fan de ce type de commerce mais il faut le dire, les temps changent et je me dois d’avancer. Le commerce évolue dans le même sens et c’est intéressant, pour une marque de second plan (en terme de vente) telle Seat, de sortir ainsi du lot. Elle devance ainsi les têtes de liste des ventes françaises que sont Renault, Peugeot, Citroën (dans cet ordre). Bien joué Seat. Après l’opération Seat se compare, il semblerait que les hommes et femmes de la branche française de la marque espagnole soient bien actifs.

    Mais la vente en ligne n’est pas tout. On se rappelle par exemple que Tesla sortait aussi du rang, ouvrant une boutique, une mini-concession au cœur de la galerie commerciale Parly 2, au Chesnay, dans les Yvelines. Ici, l’objectif était d’aller au devant du client, dans un lieu de commerce bien différent d’une concession. Autre exemple de ce changement, Audi prenait ses quartiers au cœur du 1ᵉʳ arrondissement de Paris, au 48 place du Marché Saint Honoré. Là, sur cette petite surface, le client, le prospect peut configurer l’Audi de se rêves, découvrir son rendu, ses options sans jamais la toucher, le tout étant virtuel et sur écran, avec des échantillons de matières. Audi se rend ainsi plus proche de son client final, sans l’obliger à filer en périphérie de Paris pour découvrir la gamme. Rassurons-nous, quelques modèles sont présents en cette surface, tout comme quelques vendeurs… L’humain reste primordial. Pour terminer notre tour des façons de vendre, confirmation a été faite que le lieu quitté par Porsche à Boulogne-Billancourt deviendra un show-room Alpine. A moins de 100 mètres du siège du groupe Renault. Nous n’avons pas plus d’information sur ce show-room mais les futures Alpine y seront-elles en vente ou non ? Digital ou non ? Wait and see, nous en reparlerons. Citroën a aussi dans les cartons un corner atypique, qui sera installé rue Saint-Didier, dans le 16ème, à Paris, en lieu et place de l’actuel garage Peugeot. Là, nous pourrons découvrir les gammes de la marque aux chevrons et prendre café au cœur d’un café à la gloire d’André Citroën. Tout un programme ! De même que pour Alpine, nous en reparlerons.

    Il est au final intéressant de voir que les constructeurs automobiles changent. Face à une érosion des ventes, il est primordial que nos marques favorites fassent évoluer leurs moyens & façons de vendre, leurs canaux de vente. Le client doit rester au cœur du commerce, au cœur des attentions. Face à de nombreuses façons de consommer, face à de nombreuses dispersions de la clientèle et l’apparition de nouveaux moyens de mobilité, le constructeur doit savoir se tenir au plus proche se son client, avec la personnalisation par exemple, avec de l’écoute surtout, d’autant que l’achat d’une voiture est suivi d’une dépense importante. Les outils d’aides à la vente sont aujourd’hui nombreux mais attention, le digital ou la big data ne remplaceront jamais le sourire, le contact humain et leur lot d’émotions et sensations. A bon entendeur…

     

    vente seat mii mango amazon digitalisation du point de vente
    La capture d’écran de la page d’achat de la Seat Mii, sur le site Amazon.fr
    vente seat mii mango amazon digitalisation du point de vente
    La livraison d’une des Seat Mii achetée sur Amazon et livrée  en 72h.
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    La livraison d’une des Seat Mii achetée sur Amazon et livrée en 72h.
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    La livraison d’une des Seat Mii achetée sur Amazon et livrée et livrée en 72h.
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    La livraison d’une des Seat Mii achetée sur Amazon et livrée et livrée en 72h.
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    La livraison d’une des Seat Mii achetée sur Amazon et livrée et livrée en 72h.
  • Signatech-Alpine remporte le Trophée LMP2 FIA WEC 2016

    Signatech-Alpine remporte le Trophée LMP2 FIA WEC 2016

    Je vous l’accorde, j’ai un peu de retard sur cette news, mais je me devais d’en parler.

    Au soir des 6h des Shanghai, les membres de la petite équipe Signatech-Alpine affichaient tous un sourire certain : l’équipe venait de remporter le Trophée Endurance FIA LMP2. Un titre acquis de la plus belle des façons, avec pas moins de 4 victoires sur les neuf possibles : Spa-Francorchamps, Nürburgring, Austin Circuit of the Americas et la plus symbolique de toutes : les 24 heures du Mans.

    Au volant de l’Alpine A460 numéro 36, Nicolas Lapierre (FRA), Gustavo Menezes (USA), Stéphane Richelmi (MON) ont donc su apporter à la marque dieppoise son premier titre mondial en endurance, tandis que le titre précédent ce millésime 2016 n’est plus ni moins que le titre de Champion du monde des rallyes 1973, titre constructeur. C’était avec la Berlinette A110 1800 Groupe 4, tout un symbole…

    Ce week-end, Alpine disputera la dernière manche du FIA WEC, à Bahreïn. Vers une nouvelle victoire ? Et un nouveau marché commercial ? Peut être bien. Les clients du Moyen-Orient étant friands de belles mécaniques…

    Notons que deux pilotes Alpine seront testés lors des Rookie Test d’après meeting bahreïni : Gustavo Menezes (USA) testera la Porsche 919 Hybrid tandis que Paul-Loup Chatin (FRA) sera au volant de l’Audi R18. Le Francilien sera donc le dernier pilote à prendre officiellement le volant de la belle Allemande… 2017 sera véritablement une année nouvelle, d’autant que les nouvelles LMP2 arriveront. Plus puissantes, plus rapides. Vivement 2017 !

    Alpine Signatech champion FIA WEC LMP2

  • L’agence photo DPPI expose Mercedes-Benz à Bruxelles

    L’agence photo DPPI expose Mercedes-Benz à Bruxelles

    J’aime vraiment observer l’actualité outre-quiévrain. Cette fois, c’est à Bruxelles que ça se passe.

    Du 5 novembre au 30 janvier 2017, l’agence parisienne DPPI s’expose à Bruxelles, au sein du prestigieux Fascination Center Mercedes. Une exposition mise en place par Mercedes-Benz Belgique & Luxembourg. Là, pas moins de 17 photos sont exposées, retraçant l’histoire de la marque à l’étoile en compétition, du Dakar aux rallyes en passant par la F1. Entre cette exposition et celle de Quentin Champion, la Belgique est bien servie. Si vous ne pouvez vous déplacer jusqu’à Bruxelles, l’exposition est disponible en ligne ici, où vous pourrez d’ailleurs acheter les tirages. Idéal pour décorer un bureau, un salon avec style… et bien loin des classiques d’Ikea.

    Notons d’ailleurs que l’agence DPPI a dans son port-folio une des plus célèbres photos des 24 heures du Mans, quand Mark Webber et sa Mercedes CLR s’envolaient sur le virage d’Indianapolis en 1999… Une photo de Frédéric Le Floc’h, qui ne sera pas présente sur cette exposition.

    La Mercedes CLR de Mark Webber s'envolant sur Indianapolis, lors des 24 heures du Mans 1999. Photo : Frédéric Le Floc'h / DPPI
    La Mercedes CLR de Mark Webber s’envolant sur Indianapolis, lors des 24 heures du Mans 1999. Photo : Frédéric Le Floc’h / DPPI
  • Essai : Audi Q2, nouveau couteau suisse premium

    Essai : Audi Q2, nouveau couteau suisse premium

    Sortir des sentiers battus, tel est l’objectif d’un constructeur comme Audi. Et si la Q2 sort du lot, c’est que la marque d’Ingolstadt a su innover, a su créer un nouveau segment. Bien peu de constructeurs peuvent se targuer de cela, et même s’il y a un peu de marketing là dessous, on se demande : Q2 est-elle une réussite ou un coup de bluff ? Essai en terres lusitaniennes, entre Lisbonne et Comporta.

    Entre Audi A1 et Audi A3, avant Audi Q3, Q2 arrive dans un marché déjà bien complet des mini SUV. Face à elle, on retrouve les Citroën C4 Cactus, Renault Captur, Peugeot 3008. Du moins au niveau du physique, car au niveau de la gamme, Audi Q2 se retrouve bien au dessus, se qualifiant plutôt au premium que généralistes. En concurrence, on retrouverait donc plutôt MINI Countryman, assez vieillissante, bien que renouvelée dernièrement.

    Depuis le lancement de Q7, Audi n’a cessé d’investir sur sa gamme Q et d’en tirer profits. Q5 et Q3 n’en sont que les exemples réussis, bien que je n’ai pas spécialement apprécié Q3. Dernière née de la marque d’Ingolstadt, Q2 se révèle ici en fille logique de la famille Q. Assez compacte avec ses 4,19m de longueur, Q2 s’impose, avec son design taillé à la serpe, ses lignes acerbes, son petit caractère bien servi. Il faut dire qu’elle se loge entre A1 et A3, soit un modèle plutôt compact, quand Countryman s’offre 9 cm de plus. Elle reste compacte, avec 1,51m de hauteur, et se retrouve presque haute sur pattes avec sa garde au sol de 14,5 cm.

    A l’intérieur, Audi a fait du Audi. Les finitions sont proches de l’irréprochable malgré quelques plastiques durs. Malgré cela, l’ensemble général est de bonne facture, car la clientèle devrait passer outre ce détail. Une fois installé au volant (toujours aussi bien fait et confortable à l’usure), on retrouve nos repères habituels pour un « 4 anneaux ». Le toucher des matières est bon, même si quelques plastiques peuvent surprendre, entre autres sur les intérieurs de portes. Au fur et à mesure des niveaux de finition, on trouve des matières nouvelles, des motifs nouveaux. Intéressant. Audi a réellement mis le cap sur la personnalisation avec cette Q2. A noter aussi, la présence du Virtual Cockpit en option. Gage de plaisir au volant et au quotidien il faut l’avouer, avec l’immanquable Google Maps, les cartes en 3D et Google Earth. La digitalisation de l’automobile est en marche.

    Au volant, Q2 ne déçoit pas. La ville est son territoire de prédilection et sortir de nos cités ne lui fait pas peur. Nationales et autoroutes ne sont que formalités. Construite sur la plateforme MQB du groupe VW, qu’on a déjà vue sur Audi A3, Audi TT, Skoda Kodiaq ou encore VW Golf 7, Q2 révèle un châssis de bonne facture, efficace, confortable et léger. Mais une question nous taraude : en tant qu’Audi, la sportivité fait-elle partie du bagage de Q2 ? Pas vraiment. Non, Q2 se révèle ici une bonne voiture multi-tâches. Citadine de caractère, posant fièrement le statut de son propriétaire. Sans pourtant parader sur les circuits.

    Mécaniquement, nous avons pu tester une mécanique, pour deux ensembles : tous deux équipés du moteur essence TFSI 150, avec au choix la boîte manuelle 6 vitesses ou la boîte automatique S Tronic 7 vitesses.

    Je dois l’avouer, ce moteur est une merveille, offrant puissance à tous les étages, tous les rapports. Il me réconcilie avec l’essence et j’en fus vraiment surpris. Les 150 chevaux sont là et à ma grande surprise, je préfèrerais presque la boîte manuelle à la boîte automatique, cette dernière effaçant un peu du caractère de la belle, lissant la puissance, en augmentant l’efficacité, c’est sur. Mais entre nous, pour une citadine, la boîte auto s’impose.

    Le tout-chemin ? Pourquoi pas. Mais encore une fois, nous sommes ici plus proches d’un globe-trottoir que d’un globe-trotter. Pas question de penser franchissement et tout-terrain. Q2 reste un SUV proche d’une berline, simplement rehaussée. Aucun constat critique ici, juste mise au point.

    Audi Q2
    Audi Q2

    Au final, j’ai aimé cette Q2. Untaggable comme dit la pub mais belle et bien urbaine et dans son époque. Face à une concurrence inexistante en premium (bien qu’omniprésente en généraliste), nul doute que Q2 prévoit d’être un beau succès commercial, même s’il faut débourser pas moins de 26.500€ pour le modèle de base. 3000 commandes auraient été signées déjà en France. Beau départ pour la nouvelle d’Ingolstadt, dont l’objectif avoué est d’augmenter sa part de marché SUV en France. En créant ce « nouveau » segment, Audi innove et se crée son propre marché, sans concurrence et suscitant chez ses clients un besoin, une envie. Une des plus vieilles recettes du commerce, qu’Audi aurait bien tort de ne pas prendre à son compte. Innover, sortir du lot comme des sentiers battus, encore et toujours, avec une dose de luxe. Vivement la version quattro, la légèreté et ses mécaniques exemplaires pourraient faire des miracles.

    Alors, cette Q2 est-elle CULT ?

    Q2 ne sera pas culte comme elle le serait pour tout passionné que nous sommes chacun. Elle n’entrera pas au panthéon automobile, ni dans le Guinness Book des records de productions mais elle marquera la clientèle. J’en suis certain, cette Q2 sera un véritable succès dans les beaux quartiers, nouvelle alternative aux petites A1. Alors CULT, oui, elle le sera. A sa façon.

    On aime

    • design nouveau, nouveau segment
    • les finitions globales façon Audi
    • l’ensemble mécanique
    • aucune sportivité dans Q2, avant l’arrivée de SQ2 et RS Q2 ?
    • l’idée d’un nouveau modèle entre berline et « vrai » SUV
    • la campagne « untaggable »

    On aime moins

    • quelques plastiques un peu cheap…
    • 26.500€ prix de base…

    Audi Q2 en images

    Audi Q2
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    Audi Q2
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