Auteur/autrice : Rédaction

  • Les femmes : Alice Huyler Ramsey

    Les femmes : Alice Huyler Ramsey

    Dans la série « Les Hommes », voici une femme ! L’Américaine Alice Huyler Ramsey a réalisé un exploit il y a 104 ans… En 1909, elle a cherché à faire ce qui n’avait jamais été fait auparavant.

    Le 9 juin 1909, Alice Huyler Ramsey part de New York avec trois copines. Elle conduit une Maxwell 30, une marque qui sera rachetée par Chrysler. En route vers l’Ouest, elle ne lâche jamais le volant. Cinquante-neuf jours plus tard, dont quarante-et-un de conduite, après avoir parcouru 6 100 kilomètres, elle est accueillie – le 7 août – par une fanfare à San Francisco.

    Le trajet n’a pas été de tout repos. En 2013, les routes sont parfaitement praticables et mènent d’un côte à l’autre en 4 600 kilomètres. Il y a plus d’un siècle, nos quatre femmes ont dû affronter des routes naissantes (seuls 250 kilomètres étaient pavés), une météo parfois capricieuse, onze crevaisons et quelques soucis mécaniques. Il a fallu changer des bougies et réparer la pédale de freins.

    Au Nebraska, elles sont croisées des Indiens en train de chasser des lièvres… Plus loin, dans le Wyoming, elles sont arrêtées par des chasseurs de primes à la recherche d’un assassin.

    Sans GPS ni panneau indicateur, les quatre filles suivaient les poteaux télégraphiques. Plus les câbles étaient nombreux, plus elles avaient de chances d’atteindre une ville en les suivant.

    Alice Huyler Ramsey raconte son histoire dans le livre Veil, Duster and Tire Iron, publié en 1961.

  • Mon permis de conduire : Jean-Eric Vergne

    Mon permis de conduire : Jean-Eric Vergne

    Fils du propriétaire de circuit de karting de Cormeilles, Jean-Eric Vergne était dans le baquet d’un kart dès ses 4 ans. Champion de France de Karting Minime à 11 ans, Champion de France de Formule Campus à 17 ans, il passait son permis de conduire en 2008 avec l’étiquette d’espoir du sport automobile français.

    « Je m’en rappellerai toujours ! Mon moniteur me connaissait depuis ma naissance. Quand j’étais petit, j’étais triste car je pensais qu’il serait trop vieux pour être encore là lorsque je passerai mon permis. Pourtant, à mes dix-huit ans, il était toujours à son poste, à mes côtés et en grande forme !

    Au moment de passer l’examen, j’étais Champion de France de Formule Campus et je venais de gagner une course de Formula Renault 2.0. L’Equipe avait publié une demi-page à mon sujet. Mon moniteur avait le journal dans la portière, juste au cas où ça aurait mal tourné…

    Je passe l’examen… Tout va bien. Je sors de la voiture. ‘Au revoir madame, merci…’

    Après avoir débriefé avec l’examinatrice, mon moniteur vient me voir. Elle lui avait dit : ‘Il est bien votre élève mais qu’est-ce qu’il est mou et lent !’

    Je ne voulais pas aller trop vite durant l’épreuve de conduite ! Alors il a pris L’Equipe et lui a montré l’article qui me concernait : ‘Tenez, je ne pense pas que ce sera un problème !’

    Elle a jeté un œil… Elle a dit : ‘Ah quand même !’ et je lui ai signé le journal. »

  • Les hommes : Henry Ford

    Les hommes : Henry Ford

    Il y a 150 ans jour pour jour naissait un bricoleur de génie… D’abord employé de Thomas Edison, il prend rapidement conscience de sa capacité à produire des automobiles et à révolutionner l’industrie.

    Ingénieur en chef d’Edison Illuminating Company, Henry Ford ne se passionne pas pour l’électricité et travaille sur le développement de moteurs à explosion. En 1896, il présente son premier Ford Quadricycle à son patron. Edisson est conquis par l’idée de l’automobile.

    Trois ans plus tard, Henry Ford donne naissance à ses premières marques : Detroit Automobile Company puis Henry Ford Company, qui deviendra Cadillac. Au début du XXe siècle, il fonde Ford Motor Company. La Ford A ne rencontre pas le succès attendu. Mais des investisseurs soutiennent le projet. Les Ford B et K, plus luxueuses, rendent l’entreprise profitable.

    Henry Ford rêve pourtant d’autre chose. Il promet de « construire une automobile pour le plus grand nombre ». La Ford T arrive en 1908. Elle est simple, facile à produire et facile à entretenir.

    Au-delà de l’aspect automobile, Ford invente un nouveau modèle d’organisation et de développement de l’entreprise. Ce qui sera appelé le fordisme reprend les idées primaires du taylorisme. Le travail est organisé scientifiquement avec une large standardisation des pièces et un travail à la chaîne résultant d’une division verticale et horizontale.

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    Le fordisme impose un compromis économique socialement vertueux. Les gains de productivité permettent des augmentations salariales vers le « Five dollars a day », soit deux fois supérieur au salaire moyen de l’époque. La croissance économique qui en résulte permet de soutenir la consommation, donc la production.

    Au terme de la première guerre mondiale, la Ford T est un immense succès avec près de 50 % du marché américain.

    Très utilisé jusqu’au troisième quart du XXe siècle, le fordisme connait ses détracteurs. En cas de ralentissement de la demande, le processus de création d’emplois s’estompe et la hausse des salaires s’interrompt. Il impose également une perte de qualification du travail ouvrier et freine la diversification de l’entreprise. D’autres théories, comme le toyotisme, ont ensuite pris le relais.

    S’il place son fils Edsel à la tête de Ford en 1918, il en garde le contrôle. Durant la crise de 1929, il appuie son idée du capitalisme en refusant la présence des syndicats et le New Deal. A la mort de son fils en 1943, il reprend la présidence à 79 ans avant de laisser les pleins pouvoirs à son petit-fils Henry Ford II. Il meurt en 1947 à Detroit.

  • Les hommes : Sir Alec Issigonis

    Les hommes : Sir Alec Issigonis

    Symbole britannique, la MINI est l’œuvre d’un Ottoman… Sir Alec Issigonis, né en Asie au début du XXe siècle, est le père de la plus célèbre des citadines.

    Né à Smyrna au cœur de l’Empire Ottoman (aujourd’hui Izmir en Turquie) d’un père britannique d’origine grec et d’une mère allemande, Alec Issigonis s’installe à Londres à 17 ans pour fuir la guerre greco-turque. Il étudie à Battersea mais échoue en mathématiques. Après un cycle à l’Université de Londres, il travaille pour de nombreux constructeurs britanniques, passant de Humber à Austin puis Morris, Alvis et enfin BMC.

    En 1955, il se voit confier trois projets baptisés « XC » : une grande berline, une familiale compacte et une citadine. La crise du canal de Suez contrarie les plans de la marque qui impose à Issigonis de produire sa citadine le plus vite possible. En août 1959, les Morris Mini Minor et Austin Seven (qui deviendra Mini) débutent leur carrière. Dans la précipitation, sa suspension interconnectée est abandonnée. Mais la MINI devient la voiture britannique la plus produite avec 5,3 millions de véhicules. Dix ans plus tard, il est anobli par la Reine.

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    Dernier clin d’œil, Sir Alec Issigonis est le grand cousin de Bernd Pischetsrieder, ancien patron de BMW, Seat et Volkswagen.

  • Présentation BMW i3 : toujours conceptuelle

    Présentation BMW i3 : toujours conceptuelle

    Lors de la présentation officielle de la BMW i3, Norbert Reithofer – le PDG de BMW – a fait un parallèle entre l’arrivée des téléphones cellulaires et l’apparition des véhicules électriques sur nos routes… Oui, le moteur électrique peut révolutionner l’automobile mais, comme les téléphones, il va lui falloir du temps.

    BMW réussit un très grand coup avec cette i3. Si ce premier modèle 100 % électrique n’est pas dans les canons de la mode bavaroise, elle apporte un air nouveau… Et fait entrer BMW dans une ère nouvelle. Et pourtant, il n’est pas certain que nous soyons prêts.

    Au milieu des années 90, les possesseurs de téléphones portables étaient rares. Et leurs premiers appareils étaient loin d’offrir les services que le grand public pouvait en attendre. Les premières générations de téléphone sans fil ont permis de façonner un nouveau marché afin qu’il s’adapte aux envies globales. Moins de vingt ans plus tard, il se vend près de 240 millions de smartphones par trimestre.

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    En lançant son i3 sur le marché automobile en 2013, BMW fait partie des constructeurs de première génération de véhicules électriques. Si l’option technique est prometteuse avec l’option d’un moteur à combustion interne comme prolongateur d’autonomie, l’i3 n’attendra jamais les chiffres de vente des autres modèles de la gamme.

    Le client moyen n’est pas encore prêt à se contenter d’une autonomie de 300 kilomètres même si elle s’avère suffisante pour la très grande majorité des conducteurs.

    Au-delà de l’aspect révolutionnaire de son mode de propulsion, du côté ‘écologique’ et confortable de l’électricité, le prix (27 990 euros bonus déduit en France + 4 000 euros pour le ‘Range Extender’) sera peut-être un frein à un développement grand public. Les gammes Série 1, X1, Série 3 débutent à des tarifs inférieurs. Même la plus basique des Série 5 (34 550 euros) s’affiche à un prix comparable.

    Enfin, et c’est une affaire de goût, cette i3 possède une ligne trop marquée pour devenir un vrai best-seller. BMW a voulu montrer sa capacité à devancer l’avenir. Le pari est déjà gagné mais ce n’est peut-être pas avec ce modèle que la marque bavaroise gonflera encore ses bénéfices. La BMW i3 est un premier pas… L’ouverture d’une nouvelle gamme.

    Aux Etats-Unis, premier marché des véhicules électriques, il ne s’est écoulé que 40 000 voitures de ce type (électrique pur ou hybride plug-in) durant le premier semestre. Une goutte d’eau parmi le total de 7 820 000 véhicules particuliers vendus dans le même temps.

    La BMW i3 est une première étape. Je suis convaincu que je me retournerai sur son passage avec la même envie que devant une personne tenant un téléphone portable en 1996… Et, un jour, nous roulerons tous dans ce genre de véhicules.

    Un genre qui reste à définir… Quand on compare un bi-bop à un Galaxy S4, on peut espérer beaucoup de ce que sera l’avenir de la BMW i3 !

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

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    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Histoire : Volkswagen révolutionne la publicité

    Histoire : Volkswagen révolutionne la publicité

    A la fin des années 50, la publicité subit une évolution majeure. La créativité des annonceurs modifie la « réclame ». Aux Etats-Unis, Volkswagen mène cette révolution. L’annonce Think Small en est l’exemple le plus marquant.

    Think Small est une campagne lancée en 1959 pour la Volkswagen Coccinelle. Imaginée par Julian Koenig (Agence DDB), elle prend le contre-pied de la production contemporaine. Avec Think Small, Volkswagen cherche à se positionner, à inventer une nouvelle façon de vendre un produit.

    Le concept publicitaire est un pari audacieux. Quatorze ans après la fin de la seconde guerre mondiale, les consommateurs américains veulent accumuler les biens, de plus en plus imposants. Ils rêvent de Muscle Car et de patriotisme. Pour DDB, promouvoir une petite voiture allemande imaginée par Adolf Hitler doit passer par un nouvel élan.

    Et cette campagne est un tel succès qu’elle participe directement à l’augmentation des chiffres de vente et façonne l’image de la marque. Aujourd’hui, Think Small est cité dans les étapes majeures de l’histoire de la publicité.

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    A l’époque, la publicité automobile met en avant le produit avec un dessin immense en couleurs, de gros logos et un texte offrant un maximum d’informations.

    Avec Think Small, Volkswagen assume le positionnement de sa Beetle. Cette petite voiture prend peu de place, sur la route comme sur l’image. Elle se détache aussi de l’aspect luxueux que doit représenter une voiture. Volkswagen joue sur les mots. Et l’humour fonctionne.

    Cette page avec d’énormes espaces blancs, aucune couleur et un jeu de mots qui ne met pas en valeur la marque est l’anti-publicité de l’époque. Elle en deviendra l’exemple !

  • Visite virtuelle du Conservatoire Citroën

    Visite virtuelle du Conservatoire Citroën

    Une petite visite du Conservatoire Citroën en compagnie de Denis Huille grâce à la chaine youtube de Citroën France. Le Conservatoire regroupe plus de trois cents véhicules de la marque et de nombreuses archives sur un site de 6 500 m² situé à Aulnay-sous-Bois.

  • Un certificat de naissance pour les Skoda historiques

    Un certificat de naissance pour les Skoda historiques

    Être propriétaire d’un véhicule d’époque crée une relation spéciale entre l’homme et la machine. Une machine qui possède une histoire. Pour aider les possesseurs de Skoda à découvrir l’origine de leur voiture, la marque offre désormais des « certificats de naissance ».

    Une voiture cache souvent une histoire propre. En tant que constructeur, Skoda conserve une trace de tous les modèles sortis de ses usines. Dans ses archives, plus de cent ans de production avec des photos, des documents techniques, des brochures ou le contrat qui unit Laurin et Klement lors de la fondation de Skoda…

    Les numéros de châssis et de moteurs peuvent être identifiés. Il devient possible de retrouver la couleur originale du véhicule, ses équipements et parfois le nom de son premier propriétaire.

    Chaque certificat sera signé par le responsable des archives de Mlada Boleslav. Les propriétaires pourront l’acheter pour 1 210 CZK (soit environ 47 euros). Si des informations venaient à manquer, le prix serait réduit à 37 euros. Enfin, des copies de certificats de modèles célèbres sont proposées à environ 93 euros.

  • Essai FIAT 500C : histoire contemporaine

    Essai FIAT 500C : histoire contemporaine

    Du soleil, l’Autriche, les Alpes, une FIAT, un cabriolet… Décor planté. Découverte de la FIAT 500 C entre Vienne, Linz et Graz en profitant de l’été.

    Durant les années 30, le gouvernement italien impose à Giovanni Agnelli – fondateur de FIAT – de concevoir une petite voiture à moins de 5 000 lires pour motoriser le pays. Un tarif deux fois moindre que la moins chère des FIAT d’alors, la 508 Balilla.

    Agnelli se voit dans l’obligation de mener le projet… Il choisit de former une équipe expérimentale, sous la direction d’Oreste Lardone, pour créer un modèle 100 % nouveau. Lardone opte pour une voiture à quatre places, équipée d’un moteur bicylindre de 500 cm3 refroidi par air et traction avant.

    Le premier prototype sort du Lingotto à l’été 1931… Et prend feu à cause d’une fuite de carburant. Lardone est licencié et Agnelli promet de ne plus jamais construire de traction.

    Le Président du Conseil Benito Mussolini pousse néanmoins pour faire avancer son idée. En 1936, la FIAT 500-A est présentée au Salon de Turin. Commercialisée à 8 900 lires, elle devient rapidement un succès commercial, avant et après-guerre.

    En 1957, FIAT présente la Nuova 500. La première série, très dépouillée avec seulement deux places, est un échec. La réaction est immédiate et la 500 se multiplie. Moteur plus puissant pour la « A » (15 chevaux), version sportive pour la « B » (21 chevaux), toit ouvrant en toile pour la « C » et présentation fourgonnette pour la « D » Giardiniera. En 1965, la « F » est le modèle restylé. Il sert de base à la « L » (pour luxe) qui deviendra la version la plus vendue. Et enfin la « R », dernière Nuova 500 produite alors que la FIAT 126 était déjà lancée sur le marché.

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    Après les 126 (1972-2000), Cinquecento (1991-1998), Seicento (1998-2010), FIAT renoue avec son modèle emblématique en 2007 et présente une nouvelle 500.

    Dans un premier temps, une seule carrosserie est proposée. Puis la 500 est déclinée en version Abarth, « C » pour cabriolet, « L » pour large (et non plus luxe comme la précédente) puis « L Trekking » au look plus baroudeur.

    Pour coller à l’histoire de la Nuova 500, il était normal que FIAT propose une 500 C sur la base de la troisième génération de la 500. Et plutôt qu’un cabriolet traditionnel, Turin a opté pour une solution reprise de la première 500 C : un toit en toile courant du sommet du pare-brise jusqu’au coffre.

    Le cabriolet reprend donc la base de la 500 en conservant les arches latérales. Le toit, en toile doublé, coulisse électriquement jusqu’au coffre. Il faut une vingtaine de secondes pour couvrir la totalité de la cinématique avec plusieurs paliers.

    Si l’impression d’espace et de liberté est inférieure à celle d’un cabriolet classique, les différentes positions d’ouverture du toit permettent de faire varier les plaisirs selon la vitesse de déplacement.

    Capote totalement rangée, il est possible de rouler à 130 km/h sans gêne. Seuls les nombreux tunnels des autoroutes des Alpes autrichiennes sont particulièrement agaçants, car trop bruyants.

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    La version essayée cachait le moteur 1,2 L. déjà utilisé par la Panda depuis une dizaine d’années. Il développe 69 chevaux et 102 Nm de couple à 3 000 tours/minute. Sans caractère, il permet de rouler à vitesse modérée, cheveux au vent. La consommation est annoncée à 5,1 litres au 100 kilomètres en cycle mixte (6,0 litres durant l’essai) avec une vitesse de pointe de 160 km/h et le 0 à 100 km/h en 12,9 secondes. Accompagné par une boîte de vitesses à cinq rapports bien étagée et parfaitement commandée, il émet un son bien plus agréable que dans la Panda. Une caractéristique qui s’avère profitable lorsque le toit est ouvert.

    En ville, la FIAT 500 conserve ses qualités. La version « C » montre les mêmes aptitudes à se faufiler partout grâce à sa taille réduite (3 546 millimètres de longueur pour 1 627 millimètres de largeur) et une direction très légère. Mais dans cette configuration, le conducteur perd une bonne partie de la visibilité arrière. Un moteur un peu plus performant est à conseiller. Sur son blog « En Voiture », Matthieu Turel dit le plus grand bien du 1,4 L. de 100 chevaux couplé à la boîte robotisée Dualogic. De quoi profiter au maximum du ciel bleu et du soleil.

    Aussi sympathique soit-elle en ville, la 500 manque de dynamisme sur route. Le moteur, toujours, mais aussi les liaisons au sol souffrent d’insuffisances qui empêchent de pleinement apprécier les virages autrichiens.

    A 16 750 euros (hors option), la FIAT 500 C Lounge 1.2 8v 69ch fait payer cher son toit en toile (+ 2 800 euros par rapport à la 500 équipée du même moteur et de la même finition (air conditionné, kit chrome, pack connecté Blue&Me). Mais elle permet aussi de vivre la route (ou la ville) autrement.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Mais plus on regarde la FIAT 500 C, plus on arrive à se convaincre que cette configuration fait la part belle à la ligne et à la ville. Les nombreuses options permettent de personnaliser sa propre mini-citadine, toujours craquante et agréable lorsque la météo est favorable. Une voiture plaisir dans le sens le plus noble du terme. Mais il est nécessaire de choisir un moteur plus performant avec un prix compris entre 18 et 19 000 euros pour en profiter pleinement.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : 4 cylindres en ligne 8 soupapes
    Cylindrée : 1 242 cm3
    Puissance : 69 chevaux (51 kW) à 5 500 tours / minute
    Couple : 102 Nm de 3 000 tours / minute
    Transmission : aux roues avant
    Pneumatiques : 185/55 R15
    L/l/h (mm) : 3 546 / 1 627 / 1 468
    Poids à vide : 865 kg
    Capacité du coffre (l.) : 182
    Vitesse maximale : 160 km/h
    0-100 km/h : 12,9 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,4 / 4,3 / 5,1
    Emissions de CO2 : 119 g/km

  • Nouveauté : Datsun GO

    Nouveauté : Datsun GO

    Il y a 99 ans, trois Japonais (Dat, Aoyama et Takeuchi) présentent leur première production : la DAT-GO. En 1933, Yoshisuke Aikawa – fondateur de Nissan – prend le contrôle de DAT avec l’objectif de développer des véhicules légers et économiques pour s’adresser aux jeunes japonais.

    Datson (comme le fils de DAT) est rebaptisé Datsun pour faire référence au soleil. La marque progresse après la seconde guerre mondiale avec plusieurs réalisations remarquables.

    La Datsun 510, une petite berline produite entre 1968 et 1973, et la série des Fairlady et Z vendues à partir de 1959 ont marqué l’histoire de la marque jusqu’en 1986, date de la disparition du logo au cœur du groupe Nissan.

    En mars 2012, Nissan annonçait le retour de Datsun au côté des marques Nissan et Infiniti afin de conquérir des parts de marché sur des marchés émergents. La Datsun GO – présentée cette semaine – sera vendue en Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud.

    Reprenant la base de la Nissan Micra, cette citadine de 3785 mm de longueur pour 1635 mm de largeur, recevra un moteur de 1,2 litre couplé à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports.

  • Goodwood Festival of Speed 2013

    Goodwood Festival of Speed 2013

    Evènement incontournable de la vie automobile, le Goodwood Festival of Speed est désormais un rendez-vous privilégié des constructeurs automobiles. Au cœur d’un parc privé, ils y mélangent leur histoire, leurs activités sportives, leur vision de l’avenir avec de nombreux concepts et leur production contemporaine… Petit tour sur cet ancien aérodrome de la RAF !