Auteur/autrice : Rédaction

  • J’aime le haut-de-gamme français (certains)

    J’aime le haut-de-gamme français (certains)

    Delage D8, Delahaye 135, Facel-Vega Excellence, Bugatti Type 57… La France a produit quelques pièces maîtresses du luxe automobile. Plus proche de nous, les Citroën DS et SM ont marqué leur époque et l’histoire de l’industrie. Depuis, le haut-de-gamme français est à la peine. Mais certaines réalisations récentes conservent un fort pouvoir d’attraction.

    L’époque a changé. Ce n’est pas en jouant avec les configurateurs des sites de nos trois grands constructeurs français que l’on pourra trouver la plus grande ou la mieux équipée des voitures du moment.

    Depuis bien des années, Citroën, Peugeot et Renault ne sont plus présents sur ce segment. L’Allemagne a balayé la concurrence française, italienne… Et même, d’une autre façon, suédoise et anglaise.

    Lorsque « nos » constructeurs ont essayé de se mesurer directement aux excellences étrangères sans jouer avec la fameuse « exception culturelle » française, je n’ai jamais été touché… 605, 607 chez Peugeot. R25, Safrane chez Renault. Il manquait quelque chose. J’y inclurais bien les CX et XM mais j’ai le sentiment que Citroën ne s’est jamais attaqué de front au marché. Rouler dans une grande berline Citroën était un choix original, pas une alternative.

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    Pour la suite, j’élimine de facto la Vel Satis qui n’a jamais rien provoqué en moi. En revanche, je vois la France à travers l’Avantime, à travers la DS5.

    Renault a essuyé un échec commercial avec son coupéspace. Il n’en existe même pas 10 000. Mais quelle voiture ! Coupé de 4,64 mètres caché à l’intérieur d’une Renault Espace avec un 3 litres V6 sous le capot (le 4 cylindres et le Diesel arriveront plus tard), l’Avantime possède une ligne incroyable. Deux portières immenses, une position haute, une ambiance de TGV : l’exception française.

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    Citroën n’a pas été aussi radical avec sa DS5. Mais elle aussi ne ressemble à aucune autre (même si BMW développe sa gamme GT selon des critères équivalents). Elle incarne cette fameuse exception portée par la marque aux chevrons. Quelques touches distinctives participent à la particularité de cette DS5 : la confection bracelet de montre des sièges et un système de motorisation hybride Diesel / électrique. Et cette ligne possède un fort potentiel de résistance au temps. En attendant que Numéro 9 arrive dans sa définition commerciale – et depuis l’extraordinaire routière qu’était la C6 – la DS5 est bien ce qui se fait de mieux en France !

  • Histoire : La Suède passe à droite

    Histoire : La Suède passe à droite

    Le dimanche 3 septembre 1967 à 5h00 du matin, la Suède est à l’arrêt. Lors du Dagen H, le sens de circulation change et passe à droite pour être harmonisée avec celui des pays voisins.

    Avant cette date, la Suède est le seul pays nordique à imposer la circulation à gauche. Durant plusieurs décennies, les autorités tentent de faire changer ce sens mais elles se heurtent à chaque fois aux réticences de la population. En 1955, un référendum fait gagner la conduite à gauche avec 85% des voix !

    Mais, en 1963, la Parlement décide d’adopter l’Högertrafik, soit la conduite à droite. Durant les quatre ans qui précèdent le Dagen H (jour H), le paysage automobile suédois se transforme. De nouveaux panneaux, emballés de plastique noir, sont positionnés. Une nouvelle signalisation au sol – peinte en blanc – remplace celle peinte en jaune.

    Dans la nuit du 3 septembre 1967, la circulation est interdite entre 1h et 6h du matin dans tout le pays. A Stockholm, le temps de préparer les routes et les intersections, tout est bloqué entre le 2 septembre 10h et le 3 septembre 15h.

    Si la grande majorité des véhicules circulant dans le pays ont déjà un volant à gauche, les tramways disparaissent et sont remplacés par de nouveaux bus avec une entrée sur le côté droit.

    Le lundi 4 septembre, 125 accidents de circulation sont comptabilités dans le pays contre 130 à 198 lors des autres lundis. Selon le gouvernement, aucun accident mortel n’est à attribuer à ce changement de sens de circulation. Une baisse générale des accrochages fut d’ailleurs notée car les véhicules roulant en Suède étaient surtout adaptés à une conduite à droite avec le volant à gauche.

    Moins d’un an après, l’Islande imitera la Suède. En Europe, le Royaume-Uni, Chypre, l’Irlande, Malte conserve encore la conduite à gauche.

  • Histoire : les Nissan Miss Fairlady

    Histoire : les Nissan Miss Fairlady

    Cœur de la plus grande mégapole mondiale, l’intersection Ginza 4-chrome est un endroit incontournable dans Tokyo. Il y a cinquante ans, lors du boum économique japonais, Nissan a choisi de s’y installer… Et d’y accueillir ses futurs clients avec de jolies filles.

    En plein préparatifs des Jeux Olympiques de 1964, Nissan prend possession des deuxième et troisième étages de la tour San’ai. Pour attirer un maximum de visiteurs, la direction choisit de lancer une large sélection pour recruter de jolies jeunes femmes.

    Des dizaines de candidates postulent. Après plusieurs entretiens, les cinq premières lauréates forment l’équipe des Miss Fairlady. Elles reçoivent une formation complète. Car, en plus d’être belles, les miss doivent avoir la capacité de répondre à n’importe quelle question au sujet de la gamme Nissan.

    Elles sont mises en première ligne dans la tour de San’ai et participent à de nombreux événements dans tout le pays.

    Régulièrement, de nouvelles sélections sont organisées. Très récemment, en avril 2013, six nouvelles recrues ont été ajoutées à l’équipe de Ginza alors que de nouveaux pôles ont été créés à Sapporo, Nagoya et Fukuoka.

  • Publicité : Volkswagen Golf GTI

    Publicité : Volkswagen Golf GTI

    La Volkswagen Golf GTI a toujours été une grande source d’inspiration pour l’agence DDB. Voici une collection de trois publicités basées sur les compteurs de vitesse : catapulte, police et adrénaline.

  • Vidéo : les routes départementales ?

    Vidéo : les routes départementales ?

    Vous vous trouvez sur une route à grande circulation. Vous croisez une route départementale dont la largeur est double de celle d’un chemin vicinal qui la prolonge au sud-ouest d’une ligne médiane tracée par le bas-côté d’une route secondaire, parallèle à celle que vous venez d’éviter, en empruntant le trajet inverse de celui inscrit placé sur un panneau indicateur placé derrière vous. Il pleut, votre essuie-glace tombe en panne. Que faites-vous ?

    Guy Lux n’a pas su répondre. J’imagine qu’il fallait promettre de s’arrêter dans un endroit sûr…

    Le Permis de Conduire est un sketch réalisé par Jean Yanne et Lawrence Riesner pour l’ORTF en 1967.

    Classique.

  • L’art version Alfa Romeo

    L’art version Alfa Romeo

    Henry Ford avait dit : « Lorsque je vois une Alfa Romeo, j’ôte mon chapeau » Certaines marques évoquent bien plus que la simple idée de l’automobile. Le constructeur milanais en fait partie. Alfa Romeo joue sur ces sensations avec une collection d’art.

    L’art prête toujours à discussion… Davantage encore que le design automobile. Depuis son centenaire, Alfa Romeo propose une large collection d’œuvre de quelques dizaines d’artistes. Dans un jugement très personnel, certains tableaux sont vraiment loin de mes goûts. Mais d’autres ont un vrai caractère.

    Vous trouverez 348 œuvres sur artofbrands.com !

  • Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Pour célébrer le vingtième anniversaire de Twingo, Renault propose une collection de vingt dessins réalisés par Yves Dubreil, le père de la citadine magique.

    Yves Dubreil a vécu quarante ans et trois mois chez Renault. Durant cette carrière, il est allé de la Direction du Produit à celle de la Prospective et de l’Innovation, en passant par l’unité Sièges et les directions de projets véhicules.

    C’est à ce poste qu’il connait son plus grand succès avec le projet X06 devenu Twingo… Désormais retraité, « l’homme à la pipe et aux bretelles » a pris la tête de la Société d’Histoire du Groupe Renault (SHGR), une association qui a pour objectif de sauvegarder le patrimoine et la mémoire collective et d’assurer la diffusion de la connaissance historique.

    Par l’intermédiaire de la direction de la communication de Renault, il nous livre aujourd’hui une vingtaine de dessins pour raconter sa vision de la genèse de Twingo.

  • Concept Car : Citroën Karin

    Concept Car : Citroën Karin

    Citroën n’a aucune nouveauté à présenter lors du Salon de Paris 1980. La marque confie donc à Trevor Fiore, son nouveau directeur du style, le soin de créer un concept pour accompagner les 2CV, LN, Dyane, Visa, Méhari, GSA et CX.

    Auteur des Elva GT160,  TVR Trident ou Monteverdi Hai 450 SS (présentées par Yan Alexandre sur blenheimgang.com), Trevor Fiore (né Frost au Royaume-Uni avant d’adopter le patronyme plus italien de sa mère), arrive chez Citroën en 1980. En deux ans, il laisse deux concepts : les Karin et Xenia. L’AX piochera quelques inspirations dans ces lignes trapézoïdales.

    La Karin prend la forme d’une pyramide. Voiture trois places, elle permet au conducteur d’être au centre, au milieu de ses deux passagers.

  • Van Cleef & Arpels dans l’habitacle d’une Renault

    Van Cleef & Arpels dans l’habitacle d’une Renault

    Alors que l’on attend l’arrivée de la nouvelle marque « Initiale Paris » au sein du Groupe Renault, petit rappel d’une touche de luxe à l’intérieur d’une Renault. C’était bien avant Baccara sur les Supercinq, Clio, 19, 21, Laguna, 25… Au temps de la Dauphine !

    A l’époque, Renault présente une berline qui doit épauler la 4CV. En 1956, la Dauphine – dessinée par Ghia – arrive sur le marché. Le succès est immédiat. Flins produira plus de deux millions de voitures. Entre 1957 et 1961, elle est la voiture la plus vendue en France.

    Plusieurs déclinaisons voient le jour : le coupé Floride, le cabriolet Caravelle, la sportive Dauphine Gordini, la version compétition 1093 et la luxueuse Ondine.

    La Renault Ondine reprend les traits de la Dauphine mais l’habitacle est entièrement retravaillé. Nouvelle moquette, volant emprunté à la Floride et, surtout, une planche de bord noir mat orné d’un cache autoradio signé Van Cleef & Arpels. La connexion Billancourt – Place Vendôme a joué !

  • La Lada by Porsche

    La Lada by Porsche

    En 1984, AvtoVAZ – le premier constructeur d’Europe de l’Est – demande à Porsche Engineering Services de travailler sur la Lada Samara, baptisée alors 2108.

    Les ingénieurs de Weissach ont pour mission de re-développer la berline mise au point en Union Soviétique pour l’adapter aux conditions de route du plus grand pays du monde tout en conservant un prix compétitif.

    A l’exception de la carrosserie, tout y passe : moteur, transmission, châssis, électronique. Tout a été optimisé, voire refait.

    En 1990 et 1991, des Samara à moteur Porsche – dans un esprit bien différent – participent au Paris – Dakar. Cette fois, ce sont de vrais flat-6 allemand qui sont installés dans les T3 et, parmi les pilotes choisis par Jacques Poch, l’importateur français, on retrouve Jacky Ickx, Patrick Tambay et Hubert Auriol.

  • Equipement et outillage automobile avec Drivista-Shop.com

    Equipement et outillage automobile avec Drivista-Shop.com

    Retour d’expérience suite à mon premier achat sur Drivista-Shop.com. Vous pourrez même profiter d’un code promotionnel pour économiser 5 % sur votre prochaine commande !

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    Qui est Drivista-Shop.com ?

    C’est la première question à se poser en arrivant sur un site internet, encore plus dans le e-commerce. Dans le cas présent, Drivista-Shop.com est la première incursion en ligne de Groupauto. Ce groupe international présent dans 40 pays (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires) repose sur un maillage de 531 points de vente sur le territoire français. C’est l’un des grands noms de la distribution de pièces automobiles en dehors des réseaux des constructeurs.

    Que propose Drivista-Shop.com ?

    Pour ses débuts sur Internet, Groupauto a choisi de ne pas affronter les pure players de la vente de pièces. Avec Drivista-Shop.com, le groupe propose de l’outillage au sens large : des équipements d’atelier comme des compresseurs, des groupes électrogènes ou des établis, de l’outillage à main avec des mallettes et du vissage, des appareils et accessoires de levage, de l’outillage pneumatique et électroportatif, ainsi que des appareils de nettoyage.

    Méthode multicanal

    Selon vos usages de l’e-commerce, vous trouverez que c’est un atout ou un inconvénient. Drivista-Shop.com propose l’achat en ligne (paiement sécurisé) et le retrait des marchandises dans l’un des magasins affiliés. Pour l’instant, une centaine de lieux est proposée. C’est souvent un gain de temps, aussi un déplacement supplémentaire… Mais c’est l’occasion de trouver d’autres pièces utiles en atelier et de recevoir de précieux conseils.

    Première expérience

    Sans grand besoin d’outillage, j’ai préféré visiter la partie dédiée au nettoyage. J’ai choisi un nettoyeur de vitres Karcher. Commande passée mercredi à 16h20. Ce vendredi à 10h33, je reçois un message pour venir chercher le colis dans le magasin que j’ai choisi, à Nanterre. Moins de 48 heures pour prendre possession d’un bien acheté sur Internet et sans surcoût (il faudrait néanmoins compter le déplacement), c’est très rare.

    L’accueil n’a rien eu d’extraordinaire. Même un peu long pour ne donner qu’une boite en carton. La personne présente n’a proposé aucun conseil et n’a pas eu l’idée de vendre un produit supplémentaire en magasin. Bon point, on m’offre une carte « client privilège »…

    Et mes vitres ?

    Le kit Karcher WV50 Plus est composé de deux éléments principaux. Une bouteille de pulvérisation permet d’appliquer le détergent (fourni) et de nettoyer à l’aide du tampon d’essuyage en microfibre. L’appareil principal, équipé d’une batterie, aspire le liquide (ou plutôt l’humidité) présent sur la vitre pour un résultat impeccable. Tout est stocké dans un réservoir d’eau sale.

    Pour une voiture, l’ensemble est parfois un peu trop imposant. Difficile d’atteindre le bas du pare-brise, côté intérieur, avec l’appareil. En revanche, pour les fenêtres et le toit panoramique, la large tête d’aspiration (28 centimètres) permet un nettoyage aussi rapide qu’efficace. Et c’est encore plus vrai pour les fenêtres de la maison.

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    La promo AUTOcult.fr !

    5% de réduction et un stylo stylet Drivista-Shop.COM sont offerts sur votre première commande. Renseignez simplement le code coupon STYLOSTYLET ! Le code est à utiliser avant le 15 septembre 2013.

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  • Essai Mazda MX-5 : la fabrique de rêves

    Essai Mazda MX-5 : la fabrique de rêves

    Tout a été écrit au sujet du Mazda MX-5. Roadster parfait, il invite à l’évasion. Assis dans son baquet, chacun fabriquera sa propre histoire… Voici la mienne.

    C’est un souvenir tout personnel qui m’est venu en touchant le volant du Mazda MX-5. Le souvenir d’un voyage à Hiroshima, base de Mazda au Japon et cité devenue symbole de paix.

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    Je n’ai pas l’objectif de réécrire la géopolitique du XXe siècle, de commenter la nécessité d’utiliser une arme d’un genre nouveau et l’équilibre qui en est né durant près d’un demi-siècle. J’encourage néanmoins les hommes et les femmes qui s’intéressent à notre planète et à ses habitants à aller passer quelques jours à Hiroshima. Quelques jours pour sentir cette ambiance, le lourd poids d’un instant du 6 août 1945 et l’extraordinaire envie de rendre le monde meilleur qui en résulte.

    Ce MX-5 fait partie de l’effort d’Hiroshima pour rendre le monde meilleur. En tant que cité, Hiroshima n’est pas supérieure à une autre. C’est une ville où il fait bon vivre, un lieu très agréable re-bâtie sur un pan d’histoire.

    Un roadster n’est pas une meilleure voiture qu’une autre. Le moteur n’est pas plus puissant et le comportement n’est pas supérieur à celui des sportives contemporaines (quoi que !). Mais un cabriolet MX-5 est simplement agréable. Agréable à regarder, à conduire, à posséder.

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    En contemplant cette MX-5 à l’arrêt, je me revois dans le Parc du Mémorial de la Paix. Un lieu de recueillement où se trouvent le Musée de la Paix et une flamme qui ne s’éteindra que lorsque toute forme d’arme nucléaire aura disparu.

    Le Musée de la Paix n’élude rien des événements. Hiroshima était bien un centre industriel de premier plan durant la première moitié du XXe siècle et une base de production d’armes au moment de la seconde guerre mondiale. Hiroshima n’a pas été choisi au hasard.

    A cette époque, Mazda s’appelait encore Toyo Kogyo et ne produisait que des tricycles à moteur. Construite en dur, l’usine est l’un des seuls bâtiments d’Hiroshima à avoir résisté au souffle de la première bombe atomique. Toyo Kogyo participa activement à la reconstruction de la région. Et, en 1949, la ville fut proclamée Cité de la Paix.

    Le premier véhicule à quatre roues badgé Mazda apparait en 1958. Quelques années plus tard, la marque achète le brevet de moteur rotatif pensé par Felix Wankel. En 1967, la Cosmo Sport 110S est la première voiture à utiliser ce concept unique. Un an plus tard, Hiroshima entreprend d’alerter le monde sur le développement des armes nucléaires. Son maire écrit à tous les pays qui procèdent à des essais… La France reçoit la première lettre en 1968. Depuis, 597 protestations ont été envoyées à huit pays.

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    En s’éloignant du Parc et du Dôme, on arrive dans Hondori, une suite de rues commerçantes protégée par des arcades. C’est le cœur vivant d’Hiroshima du XXIe siècle. Un cœur qui bat, qui souffle, qui respire. Un moteur. Sous le capot du MX-5, le 2 litres de 160 chevaux est reculé au maximum. Il occupe une position centrale. Une position encore plus centrale lorsque les quatre cylindres sont en action. Car il aime prendre des tours et offre, en sortie d’échappement, un son exemplaire. Savant mélange de graves et d’aigus inconnu sur d’autres quatre cylindres.

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    Petite escapade hors de la ville… Ce cabriolet n’est pas une bête de course, il n’a rien de radical. Il est plus simplement racé. La direction est franche, l’amortissement savamment orchestré. Pas de sous-virage, pas de survirage, pas de roulis, pas de glissade.  Une voiture de tous les jours qui donne la sourire entre accélération et freinage.

    Capote repliée derrière les deux baquets, l’air file au-dessus du pare-brise à 130 km/h. On profite du ciel, du comportement du châssis et de ce son, toujours ce son.

    Arrivée devant l’île de Miyajima. Dix minutes de bateau et l’un des plus beaux sites du Japon se dévoile. Une île sacrée, une pagode de cinq étages, des centaines de cerfs, des parcs à huîtres et son torii flottant classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Un endroit naturel où la religion interdit de naître ou de mourir.

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    Le cabriolet MX-5 ne semble pas non plus prêt à disparaître. Depuis 1989, il se vend au Japon, en Europe, aux Etats-Unis… Avec plus d’un million d’exemplaires distribués, il est – depuis longtemps – devenu le Roadster le plus vendu au monde en effaçant la mythique MGB.

    A vous… Installez-vous dans le baquet du Mazda MX-5, saisissez son volant… Vous aurez une histoire à raconter.

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    Moi, je sais que je retournerai à Hiroshima. Je sais que je re-conduirai un Mazda MX-5.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Oui ! La regarder, la conduire. Ce Mazda MX-5 donne envie. Contemporain, il est déjà intemporel. Depuis 1989, la recette reste excellente. La ligne a seulement suivi une légère évolution pour s’écouler à plus d’un million d’exemplaires. La version essayée, 2.0L MZR Performance à toit souple avec les sièges Recaro et la peinture Crystal White Pearl Mica en option, proposée à 30 800 euros est un morceau d’histoire de l’industrie automobile. Peu de voitures sont aussi convaincantes. Si vous n’avez pas besoin de plus de deux places, d’un coffre de 500 dm3 et qu’un grand écran qui sert de GPS n’est qu’une alternative, préparez-vous à vivre vos déplacements autrement !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : essence 4 cylindres en ligne 16 soupapes
    Cylindrée : 2,0 litres
    Puissance : 160 chevaux (118 kW) à 6 700 tours / minute
    Couple : 188 Nm à 5 000 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 205/45 R17
    L/l/h (mm) : 4 020 / 1 720 / 1 245
    Poids à vide : 1 090 kg
    Capacité du coffre (l.) : 150
    Vitesse maximale : 213 km/h
    0-100 km/h : 7,6 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 10,9 / 6,1 / 7,8 (8,3 durant l’essai)
    Emissions de CO2 : 181 g/km