Auteur/autrice : Rédaction

  • Essai Chevrolet Orlando : Tu vuo fa l’americano

    Essai Chevrolet Orlando : Tu vuo fa l’americano

    Plus encore que par son logo américain, le Chevrolet Orlando possède de nombreux attributs qui marquent son origine… Et pourtant, il n’est pas produit aux Etats-Unis et y est encore moins en vente ! Essai de l’un des symboles de la globalisation d’une marque devenue mondiale.

    Ni break, ni monospace, le Chevrolet Orlando ne se classe pas dans une catégorie clairement définie. Ce véhicule sept places combine un peu tout. Un vrai « crossover » parmi différentes formes.

    S’il adopte le nom d’une ville floridienne et qu’il conserve un look très américain, le Chevrolet Orlando est un modèle à vocation globale… Reprenant l’idée du concept Orlando présenté au Mondial de l’Automobile de Paris en 2008, l’Orlando est assemblé dans l’usine de Gunsan en Corée du Sud et proposé en Europe, en Asie, en Afrique et au Canada. Quasiment partout sauf aux Etats-Unis !

    Le renouveau de Chevrolet

    Marque centenaire, propriété de General Motors depuis 1918, et aujourd’hui le constructeur le plus représentatif de l’ancien premier groupe automobile mondial, Chevrolet est en pleine renaissance.

    Depuis 2005, et pour la première fois depuis 1968, Chevrolet fait son retour sur le continent européen au cœur d’un important projet global. Les voitures frappées du nœud papillon sont visibles partout dans le monde, excepté en Océanie où elles sont appelées Holden.

    Une fois l’épisode « Chapter 11 » de General Motors passé, Chevrolet a repris sa croissance. Depuis 2009, les ventes mondiales ont progressé de 39%. Et si le rebond est notable aux Etats-Unis, Chevrolet profite surtout de nouvelles ventes sur tous les continents. En 2010, pour la première fois dans l’histoire de la marque fondée par un Suisse passionné de sport automobile, le premier marché de Chevrolet n’était pas les Etats-Unis… C’était la Chine !

    En Europe, la gamme s’installe d’année en année avec la constitution d’une porte-feuille complet regroupant les citadines Spark et Aveo, la berline Cruze, les « SUV » Trax, Captiva et Orlando, l’électrique Volt et les sportives Camaro et Corvette.

    De quoi placer Chevrolet à la seizième place du classement des marques les plus vendues sur le marché français en 2012. C’est mieux que Seat, Skoda ou MINI, avec 1,3% du marché…

    Un vrai « SUV »

    Visuellement, l’Orlando joue sur la transversalité des catégories. Les passages de roues sont très marqués avec une hauteur de caisse importante – comme un 4×4 – alors que toutes les versions se limitent à une transmission aux roues avant. Loin du dessin habituel du monospace, la cassure est très nette entre le capot et le pare-brise. Et la partie arrière s’avère massive. Difficile donc de le ranger dans une catégorie… A moins que ce soit l’essence même du « crossover ».

    La principale caractéristique de cet Orlando est de proposer sept places en trois rangées. En 4,652 mètres, avec un empattement de 2,760 mètres, il est possible d’installer sept personnes en « condamnant » le coffre.

    A l’avant, l’impression d’espace est positive. En hauteur, longueur et largeur, les grands gabarits n’auront aucun mal à se mettre à l’aise. Le tableau de bord adopte un dessin original avec un grand écran central. Plusieurs espaces de rangements sont aménagés, en particulier au centre de la console centrale, derrière les commandes de l’autoradio et de la navigation. Le rétro-éclairage « bleu glacier » de l’instrumentation est du plus bel effet.

    Sur la banquette arrière, même constat. L’espace est important. Elle est rabattable 2/3, 1/3 et peut offrir un accès aux deux sièges escamotables, disposés dans le coffre.

    C’est là que l’imposant espace alloué aux passagers se paie. En configuration 5 places, l’Orlando doit se contenter d’un coffre de 454 litres. Banquette rabattue, le volume passe à 852 litres. Et en sept places, l’espace restant n’est plus vraiment assimilable à un coffre.

    Un style américain

    Sous le capot, Chevrolet a placé un moteur 2 litres turbo diesel de 163 chevaux couplé à une boîte de vitesses mécanique à 6 rapports. Performant lorsque l’Orlando est lancé, l’ensemble est moins à l’aise en ville… Il est vrai que ce n’est pas son terrain de prédilection. Le rayon de braquage record est néanmoins un atout considérable. Nouveauté de l’année 2013, ce moteur est désormais équipé d’un système Start & Stop qui permet de baisser les émissions de CO2 à 139 grammes par kilomètre.

    En action, il s’avère particulièrement adapté même s’il ne faut pas hésiter à rouler à 2 000 tours / minute pour profiter du couple maximum. Les accélérations sont sécurisantes (10,3 secondes pour atteindre 100 km/h) et le sixième rapport rend les trajets à 130 km/h plutôt confortables.

    Sur les routes moins rectilignes, le gabarit de l’engin est plus pénalisant. Avec plus de 4,65 mètres de longueur et 1,87 mètre de largeur, 1 655 kilogrammes à vide, le Chevrolet Orlando profite pourtant de liaisons au sol assez dynamiques pour ne pas devenir trop paresseux.

    Un équipement complet

    Proposé à 26 200 euros, avec le moteur 2 litres de 163 chevaux en finition LTZ, ce Chevrolet Orlando offre un équipement très complet.

    A l’intérieur, les quatre vitres sont électriques, la climatisation automatique, un filtre anti-poussières et pollens allergisants, deux rétroviseurs intérieurs, le principal électro-chromatique et l’autre de surveillance, des accoudoirs avant et arrière, un filet de maintien dans le coffre et une finition laquée « Piano » s’ajoutent au régulateur de vitesse, l’allumage automatique des feux, les essuie-glaces avant à déclenchement automatique, l’ordinateur de bord complet, un système audio CD, MP3 avec prise USB, 6 haut-parleurs avec commande au volant, et le radar de recul.

    Les rétroviseurs extérieurs sont dégivrants et rabattables électriquement. L’ABS est accompagné par un système de contrôle électronique de trajectoire (ESC) et quatre airbags.

    Un pack navigation est proposé en option (présenté sur la version essayée) au tarif de 790 euros. Il regroupe un système de navigation France, le kit mains-libres Bluetooth et une caméra de recul.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Il y a fort à parier que la Chevrolet Orlando n’entre pas dans l’histoire de l’automobile. Loin du rêve américain, Chevrolet mise sur l’utile avec ce crossover très complet.

    Ses prestations globales, ses équipements et surtout son prix en font un choix incontournable pour les familles à la recherche d’un véhicule sept places.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne 16 soupapes
    Cylindrée : 1 998 cm3
    Puissance : 163 chevaux (120 kW) à 3 800 tours / minute
    Couple : 360 Nm de 2 000 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 215/60 R16 à l’avant – 225/50 R17 à l’arrière
    L/l/h (mm) : 4 652 / 1 875 / 1 633
    Poids à vide : 1 655 kg
    Capacité du coffre (l.) : 454
    Vitesse maximale : 195 km/h
    0-100 km/h : 10,3 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,4 / 4,7 / 5,3
    Emissions de CO2 : 139 g/km

  • Photos : Sebastian Vettel en Alpine A110

    Photos : Sebastian Vettel en Alpine A110

    Quelques jours avant la révélation de la Renault Alpine A110-50, il y a tout juste un an, Anke Luckmann immortalisait une rencontre entre le Champion du Monde de Formule 1 Sebastian Vettel et l’Alpine A110 1800 menée à la deuxième place du Tour de Corse 1975 par Jean-Pierre Nicolas et Vincent Laverne.

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    Le reste des photos est à voir sur www.ankeluckmann.com

  • Concept : Bertone ‘Volvo’ Tundra

    Concept : Bertone ‘Volvo’ Tundra

    Bertone s’empare d’une Volvo 343 pour exposer son idée de l’automobile en 1979. La marque suédoise ne donne pas suite au projet… qui renaît quelques mois plus tard chez Citroën et donnera naissance à la BX.

  • Vu : des anciennes à Epinay Sur Orge

    Vu : des anciennes à Epinay Sur Orge

    Par le plus grand des hasards, je passe devant la mairie d’Epinay-sur-Orge un dimanche en fin de matinée. Il y a du monde devant la mairie. Je croise une Traction, puis un Combi, j’aperçois une Type E puis une Berlinette. Il se passe effectivement quelque chose !

    Chaque mois, le club Fans d’Anciennes organise un petit rassemblement face à la mairie… Plus d’infos sur leur site.

  • Vu : Les Lamborghini de l’aéroport de Bologne

    Vu : Les Lamborghini de l’aéroport de Bologne

    Quand un aéroport est situé à moins de 25 kilomètres des ateliers de l’un des constructeurs les plus emblématiques du monde, on peut s’attendre à tout… A tout, mais pas à ça.

    A peine l’avion posé sur le tarmac, une Lamborghini Aventador pointe le capot pour montrer la direction du parking…

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    Une fois entré dans l’aérogare, deux Lamborghini – Diablo et une Gallardo – sont en exposition.

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    Bienvenue à Bologne, à 25 kilomètres de Sant’Agata Bolognese !

  • Histoire : Nissan Fairlady 240Z-G

    Histoire : Nissan Fairlady 240Z-G

    « Z ». L’appellation est apparue en 1969 avec la deuxième génération de Nissan Fairlady. Depuis, plus d’un million d’exemplaires ont été distribués à travers le monde…

    Le véhicule présenté en photo est un modèle commémoratif conservé par Nissan. Cette 240Z-G servait de véhicule de patrouille de la préfecture de police de Kanagawa. Elle affiche 370 940 kilomètres au compteur et a conservé tous ses équipements spécifiques.

    Cette 240Z date de 1971. Elle est équipée d’un moteur 6 cylindres en ligne de 2,4 litres, 150 chevaux et 206 Nm pour 1 010 kg. La version « G » était placée au sommet de la gamme avec un capot long, des ailes élargies et un aileron arrière qui lui permettaient d’atteindre 210 km/h. Elle était, à l’époque, la voiture japonaise la plus rapide.

  • Photos : Lamborghini par Anke Luckmann

    Photos : Lamborghini par Anke Luckmann

    Lorsque la photographe Anke Luckmann se retrouve face à une voiture, le résultat est souvent très impressionnant. Au milieu de ses autres travaux, voici une partie de sa galerie dédiée à Lamborghini dans un parking. La première est une Miura P 400 S.

    Lamborghini Diablo GT

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    Lamborghini 350 GT

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    Lamborghini Countach LP 400

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    Et bien d’autres à découvrir dans un calendrier ou sur http://www.ankeluckmann.com

  • Publicité : Opel

    Publicité : Opel

    Bien avant d’être ministre de la république, Frédéric Mitterrand était « neveu de » et présentateur star de la télévision… A cette époque, il en profitait pour faire de la publicité pour Opel !

    Retour en 1988…

  • Nouveauté  : Peugeot 308

    Nouveauté : Peugeot 308

    Même nom que la précédente génération mais réalisation totalement nouvelle… La future Peugeot 308 – qui sera présentée officiellement lors du Salon de Francfort – repose sur la plateforme EMP2. Plus compacte que sa devancière (4,25 mètres de longueur), elle est aussi beaucoup plus légère (- 140 kilogrammes).

    Peugeot n’a pas encore communiqué sur les mécaniques embarquées. On y retrouvera forcément les VTi et e-HDI. La marque annonce une version capable de ne rejeter que 85 grammes de COé par kilomètre.

  • Concept : Volkswagen Microbus

    Concept : Volkswagen Microbus

    En 2001, Volkswagen présente son Microbus… La déclinaison XXIe siècle du « Combi » promettait d’être une aussi belle réussite que le Concept 1 dévoilé en 1996 et devenu « New Beetle ».

    Malgré l’extraordinaire succès du concept-car lors du Salon de Détroit, Volkswagen met un terme au projet en 2005 à cause d’un processus de développement trop long et d’une balance monétaire inversée, rendant l’objectif de commercialisation de 80 000 unités par an aux Etats-Unis trop difficile à atteindre…

  • Un million de francs pour un record

    Un million de francs pour un record

    En 1933, André Citroën promet un million de francs à celui qui battra le record de 134 870 kilomètres parcourus en 54 jours par la Citroën C6 F. Une 8 cv est préparée pour l’occasion… La Petite Rosalie va entrer dans l’histoire.

    Dans les années 30, on court après les records. César Marchand, chef de la publicité de Yacco, décide de tenter un pari fou pour montrer les qualités de ses lubrifiants. Il envoie une Citroën C6 F (baptisée Rosalie par l’équipe) sur le circuit de Montlhéry. 54 jours plus tard, la voiture s’arrête après avoir parcouru 134 870 kilomètres.

    André Citroën est conquis par ce défi. Il offre un million de francs à celui qui battra ce record. Une nouvelle équipe est constituée autour d’une 8 cv. La « Petite Rosalie » roule de mars à septembre 1933 avec sept pilotes en relais. Après 134 jours, la Petite Rosalie atteint 300 000 kilomètres. Soit une moyenne de 93 km/h.

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  • Jaguar XJ 220 : spéculation et justice

    Jaguar XJ 220 : spéculation et justice

    En décembre 1989, Jaguar reçoit 1 500 candidatures pour l’achat de sa XJ 220. La situation est inédite. En plein boum des supercars, de nombreux acheteurs n’imaginent même pas se mettre au volant. La spéculation est de mise. Trois ans plus tard, Jaguar multiplie les procès pour pouvoir distribuer ses voitures.

    La mort d’Enzo Ferrari a-t-elle été le déclencheur de cette vague d’intérêt pour les supercars ? En 1989, Jaguar reçoit 1 500 promesses d’achat pour sa XJ 220 affichée au tarif exceptionnel de 290 000 livres (en combinant les taux de change, ce serait l’équivalent de 500 000 euros aujourd’hui). Le 14 février 1990, la marque communique la liste des 350 futurs acheteurs sélectionnés. Le marché noir s’organise. Il se dit qu’un bon de commande aurait été échangé contre 440 000 livres…

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    Mais, en 1991, la crise fait son oeuvre. Pire, la Suisse lève le secret bancaire et beaucoup d’acheteurs potentiels cherchent à se faire discrets. Les premières XJ 220 sont pourtant livrés sans problème. Le Sultan de Brunei en reçoit une douzaine, Elton John et Nick Mason font partie des heureux propriétaires.

    Mais la majorité des autres acheteurs reste muette. Et lorsque tous les modèles effectivement payés sont livrés, Jaguar relance les possesseurs de bon de commande via son cabinet d’avocats.

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    Selon le contrat préétabli, chaque acheteur devait débourser 290 000 livres… Alors que la Jaguar XJ 220 est désormais cotée 150 000 livres !

    Le constructeur tente de forcer la main à ses « futurs » clients en demandant un versement immédiat de près de 10 % du prix total sous peine de poursuites. Finalement, les 350 commandes ne furent jamais honorées. Seules 280 voitures ont été produites. Et si quelques procès ont été médiatisés, la plupart des affaires a été traitée à l’amiable. Il faut dire que les bons de commande avaient été signé pour une Jaguar XJ 220 équipée d’un V12 de 6,2 litres alors que la livraison a été faite avec le V6 3,5 litres de l’Austin Metro 6R4.

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