Auteur/autrice : Rédaction

  • Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Das Porsche ! Car, selon les lecteurs de Flat 6, point de 356, de 550 Spyder ou de 959 (ni de Cayenne) pour nommer celle qui incarne le mieux Porsche. La référence est la 911 Carrera RS 2.7 Touring.

    Comme pour beaucoup de modèles emblématiques, c’est la compétition qui va être la cause de son développement. Au cœur d’une crise pétrolière, les fédérations sportives modifient leurs règlements. Pour éviter l’engagement de prototypes toujours plus fous, les nouvelles voitures de course doivent être (plus ou moins) étroitement dérivées de modèles de série. L’idée est de contraindre les équipes à suivre les efforts que font tous les constructeurs pour produire davantage en phase avec les besoins des marchés.

    Si certains décident de développer des modèles basés sur leurs voitures déjà en vente, les plus ambitieux décident d’emprunter le chemin inverse. Chez Porsche, on établit les plans de sa nouvelle ‘Groupe 4’ pour concevoir la voiture de série qui permettra son homologation.

    porsche-911-carrera-rs-27-touring-duck

    La Porsche 911 Carrera RS est présentée en octobre 1972. Et même si Stuttgart n’a travaillé qu’en pensant à la compétition, les délais et les budgets ont obligé à se reposer largement sur la 2.4 S.

    Extérieurement, le détail immanquable est l’apparition d’un aileron en forme de queue de canard au dessus du coffre. Pour se démarquer, la Carrera RS affiche également une présentation bicolore qui accompagne les jantes Fuchs et la signature Carrera sur le flanc.

    Les 500 exemplaires nécessaires à l’homologation s’écoulent rapidement. Mais les acheteurs continuent de demander une production supplémentaire. Les Light et les Sport de la première série sont suivies par des Touring moins spartiates, où la tôle remplace les parties de carrosserie en polyester.

    Plus de 1 000 Touring, plus lourdes, sont distribuées. Et face au succès des Carrera RS, Porsche profite de cette nouvelle version pour homologuer une Groupe 3 moins performante et moins chère.

    Adorée par les Porschistes, la Carrera RS 2.7 a largement été victime de la spéculation. En dix ans, les tarifs ont augmenté de 700 % sur les versions Light. Un collectionneur britannique affirme même avoir ajouté 200 000 euros au tarif du modèle qu’il proposait au lendemain de la vente aux enchères record à 1,3 million d’euros début 2014. Portée par cet emballement, sa RS s’est vendue au prix fort, immédiatement !

  • Chantilly 2015 : Shelby Cobra 289

    Chantilly 2015 : Shelby Cobra 289

    Pilote amateur au début des années 1950, Carroll Shelby s’est rapidement fait un nom sur les circuits américains. Auteur de plusieurs records de vitesse, il a même participé à huit Grands Prix de F1 (dont certains avec Aston Martin !) et s’est imposé au Mans en 1959.

    Victime de problèmes cardiaques, il mettait un terme à sa carrière de pilote au terme de la saison 1959. Son rêve était alors de concevoir sa propre voiture de course. Il devient donc importateur américain du constructeur britannique AC Cobra. En quête d’un nouveau moteur depuis l’arrêt de la production du 2 litres dérivé de celui de la BMW 328 d’avant-guerre, AC Motors se laisse convaincre par Shelby de monter un V8 small block.

    Avec l’ambition de proposer une voiture capable de concurrencer les nouvelles Corvette, Ford fournit deux moteurs à Carroll Shelby. Après un premier test au Royaume-Uni, un châssis de AC est envoyé en Californie le 2 février 1962. À Santa Fe, l’équipe de Shelby installe le V8 et sa transmission en moins de huit heures. La voiture roule dans la journée !

    shelby-cobra-289-v8

    Les modifications restent mineures pour encaisser la puissance du moteur américain. En quelques semaines, la production débute. AC envoie les caisses peintes, sans moteur ni transmission. Aux États-Unis, le V8 4,3 litres est installé sur les 75 premiers modèles… Et un V8 4,7 litres (289 pouces cube) arrive pour les 51 suivants. En 1963, la voiture évolue avec des pièces venues de Coccinelle et de MGB. Un peu plus de 500 Cobra sont distribués.

    Mais Shelby veut surtout voir sa voiture gagner en piste. Il l’engage aux États-Unis et gagne toutes les courses, sauf une, en trois ans. Au niveau mondial, les résultats sont moins flatteurs. Dans sa version Roadster, la Shelby Cobra ne peut pas rivaliser sur les circuits les plus rapides.

    Ford pousse alors pour aider le préparateur. Un nouveau V8 6,4 litres est fourni, mais les Ferrari restent intouchables. Pour Henry Ford II, c’est un affront. Après avoir dépensé des millions de dollars pour racheter le constructeur italien avant de voir Enzo Ferrari claquer la porte, le petit-fils du fondateur de Ford veut gagner par tous les moyens. Le travail de Carroll Shelby sur l’AC Cobra mènera l’Ovale Bleu vers un succès historique au Mans, en 1966, avec l’emblématique Ford GT.

  • Chris Harris se teste en compétition

    Chris Harris se teste en compétition

    Quelques comptes youtube sont immanquables lorsque l’on aime l’automobile. En France, le Garage des Blogs et Petites Observations Automobiles sont les références. En dehors de nos frontières, je me régale depuis des années des réalisations de Petrolicious. Chris Harris, dans un autre domaine, produit des vidéos toujours passionnantes.

    Mais que vaut un journaliste essayeur de supercars lorsqu’il se met au volant d’une voiture de compétition et qu’il se retrouve sur une vraie grille de départ ?

    Renault Sport a invité Chris Harris à piloter la nouvelle Renault Sport R.S. 01 sur le circuit de Silverstone ce week-end, dans le cadre du Renault Sport Trophy. Ce championnat permet aux gentlemen drivers et à quelques pilotes un peu plus talentueux de s’affronter dans le cadre des World Series by Renault.

    Aujourd’hui, lors de la course endurance, Chris Harris partageait sa Renault Sport R.S. 01 avec Paul-Loup Chatin, pilote Signatech-Alpine en Championnat du Monde d’Endurance.

    renault-sport-r-s-01-chatin-harris

    Septième sur treize sur la grille de départ avec un temps à 2’’2 de la pole position, le Britannique perdait une place dans le premier tour avant de récupérer cette septième position lors du troisième passage devant les stands. Sixième après 13 tours après avoir fait son meilleur temps en 1’59’’980, il passait le volant à Paul-Loup Chatin.

    Tombé en avant-dernière position (à cause d’un second passage aux stands pour fermer une portière), Paul-Loup Chatin a ensuite signé le meilleur tour en course des pilotes classés en 1’57’’302.

    Plutôt régulier entre 1’59’’9 et 2’01’’7 dans ses tours clairs, Chris Harris n’est évidemment pas au niveau des pilotes dits « Elite » comme son équipier Paul-Loup Chatin. A titre de comparaison, le pilote Alpine (3e temps LM P2 des qualifications des 24 heures du Mans en juin dernier) a bouclé 17 tours consécutifs entre 1’57’’3 et 1’58’’1.

    chris-harris-renault-sport

    Les performances du journaliste ont marqué le jeune pilote. « J’ai été assez stupéfait », raconte Paul-Loup ce soir.« Très franchement, il a été assez sensationnel. Il roule très bien, très proprement. Ses trajectoires sont belles. On sent qu’il a le pilotage en lui. »

    Habitué au pilotage d’un prototype, Paul-Loup Chatin souligne également la facilité de conduite de la Renault Sport R.S. 01 : « Avec l’ABS et le Traction Control, c’est assez facile pour un pilote amateur. Mais l’énorme charge aérodynamique aide les pilotes pro à faire la différence. Et ça va très vite. Le niveau de performance se situe entre les GT et les protos du Championnat du Monde. »

    En effet, à Silverstone, la pole position du Renault Sport Trophy est établie en 1’55 »0, contre 1’59 »8 pour la première Aston Martin en LM GTE Pro. Même hiérarchie en comparant les performances à Spa : 2’12 »5 pour la première Renault Sport R.S. 01 contre 2’16 »4 pour la plus rapide des Ferrari 458 Italia.

    renault-sport-r-s-01-silverstone

    Chris Harris soulignait d’ailleurs cette différence notable avec les autos qu’il a l’habitude de piloter : « C’est un truc de fou cette voiture. Ça freine deux fois plus fort que les Porsche que j’ai déjà conduit sur ce circuit. Tous les tours, je me force à en rajouter. Mon cerveau ne parvient pas à comprendre que l’on peut passer encore un peu plus vite dans les courbes rapides ! »

    Heureux comme un gamin, encore plus que lorsque l’on l’avait vu rouler en Bugatti EB110 SS, F40 ou LaFerrari !

    Demain, Chris Harris partira encore en septième position de sa course sprint, au milieu d’autres pilotes amateurs. Quant à Paul-Loup Chatin, il sera en première ligne de la course Elite au milieu des prétendants au titre… Pas mal pour un pilote qui n’avait jamais piloté cette machine avant vendredi…

  • Essai Jaguar XE : 4 bons numéros !

    Essai Jaguar XE : 4 bons numéros !

    Voici une expérience presque vécue… Tentez votre chance à l’Euro Millions. Mardi dernier, aucun joueur n’a trouvé les cinq bons numéros avec les deux étoiles. Trois vont être invités à retirer un chèque de 303 314,40 euros pour avoir trouvé cinq bons numéros avec une étoile et ils seront quatre à repartir avec 75 828,60 euros grâce à cinq étoiles. Tous pourront s’acheter une Jaguar. Et même les 38 suivants qui ont cumulé quatre bons numéros et deux étoiles… Avec 3 990,90 euros à la clé.

    Une Jaguar à 3 990 euros ? Oui, une vieille occasion, peut-être même l’une de celles qui tombent souvent en panne. Mais aussi un premier pactole pour acquérir une Jaguar neuve.

    Une Jaguar neuve coûte 37 000 euros

    Evidemment, on est encore bien loin de la voiture neuve moyenne vendue en France en 2014. Nous sommes au-dessus des 4,21 mètres de longueur, du moteur 1,5 litre de 109 chevaux et des 24 012 euros demandés pour une voiture ‘moyenne’. Mais il est ici question d’une Jaguar, l’une des seules marques qui peut, par la seule évocation de son nom, être une rivale des allemandes sur le marché des berlines.

    Il faut reconnaître que certains se sont faits avoir par ce logo historique. Sous un chapeau Ford, la X-Type avait considérablement déçu. Aujourd’hui sous la coupe de Tata, Jaguar relance une gamme à l’accent typique de Coventry.

    jaguar-xe-logo-embleme

    Nouvelle identité

    Alfa Romeo Giulia, Renault Talisman, Audi A4… Il est devenu impossible d’accoler un drapeau à une silhouette. Que l’Audi soit allemande, la Renault française et l’Alfa Romeo italienne n’est plus visible, s’il l’a déjà été…

    C’est d’autant plus vrai au Royaume-Uni. Le pays a vécu une période automobile sombre en perdant ses joyaux. Peut-être que la signature chromée de la calandre qui accompagne l’emblème (quand même) évoque une XK qui évoquait elle-même une Type E… Qu’importe, Jaguar a réussi la ligne de ses nouvelles berlines. Suffisamment pour bâtir sur le présent et ne pas tenter de se reposer sur un passé proche qui est à oublier.

    37 000 euros, c’est le prix d’appel du 2,0 litres Diesel de 180 chevaux. Et pour 37 200 euros, on trouve un 2,0 litres essence turbo de 200 chevaux avec une boîte automatique. Pour comparer, une DS 5 Blue HDi 180 débute à 36 400 euros, une 508 avec le même moteur à 37 200 euros. Chez Audi, le premier choix en essence (TFSI 190) est à 38 400 euros. BMW propose un Diesel (163 chevaux) à 37 900 euros et Mercedes affiche 170 chevaux en Diesel à 38 200 euros.

    En 2015, entre les françaises et les allemandes premium, la luxueuse signature Jaguar s’installe dans une gamme de prix intermédiaire. Et pourtant, cette XE est le fruit d’un sacré investissement. Nouvelle usine, nouvelle plateforme, nouveaux moteurs Diesel… Tata a déboursé près de trois milliards d’euros pour faire mieux que relancer la marque : pour l’envoyer à l’assaut du trio allemand.

    jaguar-xe-essence-turbo

    J’ai largement marqué ma déception au sujet des Jaguar période Ford. Cette nouvelle XE en garde pourtant un héritage. Les moteurs 2,0 litres turbo essence sont dérivés d’anciens blocs développés par la marque américaine.

    Mais tandis que la X-Type ne faisait que penser à une Mondeo, la XE s’installe dans un tout autre univers. Il est évident que Jaguar a disséqué les Série 3 et A4 pour concevoir une voiture qui peut prétendre être dans la génération suivante.

    Dans sa version essence 240 chevaux, il donne des allures à la berline et lorsque la finition R-Sport l’accompagne, l’anglaise s’affirme. Châssis sport (très convaincant), sièges sport au cœur d’un habitacle aux couleurs rouge et noire très prenantes, léger kit carrosserie, la Jaguar est transformée. La montée en gamme fait également gonfler le tarif : 49 450 euros !

    Si le châssis semble appartenir à un modèle de nouvelle génération, l’habitacle n’a pas les mêmes ambitions. Magnifique (question de goût évidemment) dans sa présentation R-Sport, il lui manque un petit quelque chose dans le système d’infodivertissement. La finition est supérieure à toutes les berlines qui cherchent à se frotter aux allemandes. Mais il manque un petit quelque chose, une surprise qui pourrait définitivement me faire craquer.

    En attendant l’arrivée de nouveautés très attendues, la Jaguar XE mène l’équipe du reste du monde pour affronter l’Allemagne. C’est un excellent début et ça n’en est que plus encourageant pour les prochaines années !

    Quelques données

    Modèle essayé : Jaguar XE 2,0 240 chevaux R-Sport
    Tarif : 49 450 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes, turbo
    Cylindrée : 1 999 cm3
    Puissance max : 240 chevaux (177 kW) à 5 500 tours/min.
    Couple max : 340 Nm à partir de 1 750 tours/min.
    Transmission : roues arrière motrices, boite automatique à 8 rapports
    0 à 100 km/h : 6,8 secondes
    Vitesse maximale : 250 km/h
    Consommations (route, urbain, euromix) : 10,2 / 6,0 / 7,5 l./100 km
    Emissions de CO2 : 179 g / km
    L / l / h (mm) : 4 672 / 1 850 / 1 416
    Poids : 1 530 kg
    Volume du coffre : 455 litres

  • Essai FIAT Nuova 500 L : fuoriclasse

    Essai FIAT Nuova 500 L : fuoriclasse

    L’été en Italie, la dolce vita, les gelati, la Toscane et une FIAT. Une FIAT oui, mais pas n’importe laquelle : une FIAT Nuova 500 L de 1968 !

    Un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, quelques grands industriels ont cherché à développer une voiture qui répondait aux besoins de la population. En Allemagne, Ferdinand Porsche a reçu le soutien de son gouvernement pour élaborer la Coccinelle. En France, les plans d’André Lefebvre ont dû être caché sous l’occupation avant de donner naissance à la Citroën 2 CV… En Italie, la famille Agnelli avait un coup d’avance. La FIAT 500 Topolino était en vente depuis 1936. Mais la plus petite voiture du monde n’était plus en rapport avec le boum économique des années 1950.

    La Nuova 500 est présentée en juillet 1957 : moteur bicylindre de 479 cm3 développant 13 chevaux, finition minimum, deux places et tarif de 490 000 lires. L’idée originelle est devenue idéologie. Sans le moindre gâchis, la première « nouvelle » 500 se passait de tout ce qui pouvait être superflu. Les chromes à la mode n’étaient pas les bienvenus. Les vis ou les soudures étaient visibles.

    À son arrivée sur le marché, la Nuova 500 est un vrai bide !

    Les chiffres de ventes sont désastreux. Les Vespa restent rois dans les rues et les campagnes italiennes. Et les familles préfèrent avoir recours à des crédits plus importants pour acquérir une FIAT 600 à quatre places.

    En quelques mois, la copie est revue. Les manquements trop visibles sont cachés et les imperfections de fabrication gommées. Les vitres sont modifiées pour pouvoir s’ouvrir et les déflecteurs sont repositionnés pour ne plus gêner le conducteur quand il tourne le volant (!). Quant au moteur, incapable de porter la 500 à plus de 85 km/h, il est aussi retravaillé.

    fiat-500-1968

    Dès le mois de novembre, la Nuova 500 devient Economica, tandis que la version améliorée est baptisée Normale. Les vitres avant descendent enfin, les roues reçoivent des enjoliveurs, comme les phares et le clignotant est actionné par un comodo sur la colonne de direction et plus par une clé sur le tableau de bord. Le bicylindre est modifié sur l’arbre à cames et le carburateur pour passer à 15 chevaux. Le tarif reste inchangé à 490 000 lires et l’Economica passe à 465 000 lires. Mieux FIAT propose aux premiers acheteurs de leur rembourser 25 000 lires et de mettre à jour leur Nuova 500 !

    La marque investit énormément dans la publicité pour embellir l’image bien ternie de la cinquecento. Et pourtant les ventes ne décollent pas. Turin décide alors d’engager sa Nuova 500 en compétition.

    Le moteur passe à 499,5 cm3 avec un nouvel arbre à cames en acier, un carburateur Weber et une culasse largement modifiée. La puissance atteint alors 21 chevaux. À l’extérieur, la peinture blanche est accompagnée par une bande latérale rouge.

    Enfin, des bons de commande !

    Mais l’Italie n’attendait qu’une seule modification pour tomber amoureuse de la 500 : une banquette arrière ! En 1959, la planche située derrière les sièges avant est remplacée par des places arrière, le toit est modifié et le plancher est creusé pour trouver un peu d’espace. Les tarifs ne cessent de baisser. En adoptant certaines de ces nouveautés, l’entrée de gamme est vendue à 395 000 lires.

    Le succès arrive enfin avec la Nuova 500 D. Le moteur est dérivé de la Sport, avec un comportement moins rugueux, pour afficher 17,5 chevaux. L’intérieur propose les premiers éléments de confort avec de la mousse pour protéger les genoux, un cendrier, un lave-vitre et des pare-soleil. La banquette arrière devient rabattable.

    Pour 450 000 lires, FIAT trouve enfin son public. Nous sommes en 1960 et la décennie devient celle de la 500 !

    Alors que la gamme évoluait tous les six mois, la 500 D reste au catalogue durant plus de cinq ans. FIAT se concentre donc sur le lancement de la 500 K dite Giardiniera. Le châssis est allongé et le moteur est couché à 90° pour offrir un plancher plat à cet utilitaire.

    Contre-pied idéologique

    En 1965, la 500 D laisse la place à la 500 F, reconnaissable par l’ouverture conventionnelle de ses portières. Jusqu’ici, la Nuova 500 avait des portes-suicide (caractéristique conservée jusqu’au bout par les Giardiniera). Le plastique fait aussi son apparition sur cette version de base accompagnée à partir de 1968 par une L, comme Lusso, Luxe).

    Bien loin du cahier des charges qui avait donné naissance à la 500 de 1959, FIAT pose du chrome un peu partout. De nouvelles teintes font leur apparition, dont le noir jusque-là réservé aux grandes berlines. Les sièges deviennent (un peu plus) confortables et plein de petits détails naissent dans l’habitacle : un porte-cartes sur les portières, un vide-poches, une jauge à essence. Jusqu’en 1973, elle fera le succès de FIAT…

    À cette époque, Raffaela Carrà et Ricci e Poveri commencent à révolutionner le pays par leurs chansons légères. À far l’amore comincia tu, ahahaha, A far l’amore comincia tu, ahahaha… C’est parti en direction de l’Adriatique !

    Cette version L (la Lusso donc, luxe !) est ultra équipée pour une voiture de près de cinquante ans. Des lève-vitres (oui !), un cendrier (inutile), le fameux porte-cartes et pas grand-chose de plus. Ah si : une jauge à essence qui indiquera toujours que le réservoir est rempli au 3/4, tandis que le témoin d’alerte de réserve de carburant reste allumé en permanence. Ça force à faire le plein tous les 50 kilomètres ! Pourtant, le réservoir de 22 litres doit permettre d’en aligner près de 400.

    Situé derrière le train arrière, le moteur de 18 chevaux (environ) émet très peu de bruit au ralenti. L’embrayage est très doux, bien plus que sur une Panda moins vieille ! Sollicité, le bicylindre donne de la voix et participe à l’expérience typique des années 1960.

    Les vitesses passent sans difficulté grâce à une boîte synchronisée (ce qui n’était pas le cas sur la plupart des versions !).

    Florence est une ville entourée de collines. La sortie de la ville ressemble donc à une course de côte en direction de la cité antique de Fiesole… La joie d’enchainer les virages sans lâcher l’accélérateur. Ou seulement pour repasser la 3e lorsque les tours commencent à manquer.

    Évidemment, avec 17 ou 18 chevaux, pas de quoi faire la course. Mais avec une masse totale autour de 520 kg, on roule à 70 ou 80 km/h sans le moindre problème. Attention néanmoins au freinage à tambours qui est vraiment d’époque.

    En descente, on semble atteindre des vitesses folles. La FIAT se dandine, sautille… Toujours avec une large marge de sécurité pour ne pas avoir à tenter un gros freinage.

    En ville, même sans une puissance phénoménale, la puce de moins de trois mètres se faufile partout et se crée ses priorités. La circulation italienne semble d’ailleurs façonnée par la conduite d’une FIAT 500. Un Stop n’en est pas un, c’est un Cédez-le-passage. Et ça fonctionne très bien comme ça !

    Sur route, le confort est spartiate et l’espace intérieur ridicule. C’est ce qui fait tout le charme d’une voiture indémodable, une icône, un culte automobile.

    Les kilomètres passent. Comme il y a quarante ans, beaucoup utilisent encore chaque jour leur Nuova 500 L. S’il en reste moins que des 500 de nouvelles générations, les Nuova 500 sont encore nombreux dans toute l’Italie. Davantage que de 126…

    Fin de carrière

    Sans voir que cette 500 était son modèle emblématique, FIAT décide de lancer sa remplaçante en 1973. La FIAT 126 ne rencontrera pas le même succès d’estime (tout en étant globalement plus vendue). Durant deux ans, une 500 R accompagne la disparition de la légende. Placée sous la 126, elle hérite d’un moteur dégonflé et d’une finition minimale… Tout ce qui avait empêché la Nuova 500 de se développer à ses débuts la tue 25 ans plus tard.

    Quelques données

    Modèle essayé : FIAT 500 L
    Tarif : commercialisation terminée
    Moteur : 2 cylindres en ligne
    Cylindrée : 499,5 cm3
    Puissance max : 18 chevaux à 4 600 tours/min.
    Couple max : 31 Nm à 3 000 tours/min.
    Transmission : roues arrière motrices, boite de vitesses mécanique à quatre rapports
    Vitesse maximale : 95 km/h
    1000 mètres D.A. : 50,2 secondes
    Poids : 520 kg
    L/l/h (mm) : 2 970 / 1 320 / 1 330

  • Les cinq vies du Defender

    Les cinq vies du Defender

    Légende vivante automobile, le Land Rover Defender va bientôt rejoindre quelques glorieux aînés. Dans quelques semaines, le génial tout-terrain britannique ne sera plus produit ; une mort à 67 ans après plus de deux millions d’unités produites. Hommage à ce qui est un vrai culte automobile !

    Pour beaucoup de Britanniques, le Defender est le symbole de l’ingénierie mêlée à l’ingéniosité nationale. A la manière de ce que fut notre Citroën 2 CV pour nous accompagner après la Seconde Guerre Mondiale, le Land Rover a porté un idéal dans l’île de Bretagne.

    Que l’on aime ou que l’on déteste le Defender (certains ne le comprennent pas !), sa silhouette se reconnaît à travers le monde. C’est la force des icônes du genre, FIAT 500, Citroën 2 CV, Volkswagen Coccinelle, Combi ou MINI en tête. Face à cette belle collection, le Land Rover Defender est pourtant au premier rang. Aucun autre modèle n’a vécu une carrière de 67 années, en évoluant à peine.

    Apparu en 1947, le Land Rover a été rebaptisé Defender pour accompagner le développement de la gamme commerciale de la marque. Mais en 2016, l’usine de Solihull mettra un terme à sa production, vaincue par des normes de plus en plus contraignantes.

    land-rover-1966

    La Willys britannique

    Porté par l’effort de guerre, les Etats-Unis avaient donné naissance à la Willys au début des années 1940. Partout autour du monde, le spartiate 4×4 a marqué les esprits. Après en avoir vu passer des milliers sur son sol, les Britanniques ont cherché à construire leur propre Willys.

    Maurice Wilks, patron de l’ingénierie de Rover, fut le premier à travailler sur le projet. Le concept fut validé en 1947 avec l’ambition de produire suffisamment pour continuer d’employer les milliers de personnes engagées pour participer à l’effort de guerre.

    Créé en quelques mois, le rugueux 4×4 est assemblé à la fin de l’année 1947. Il hérite du nom Land Rover en hommage à la famille Wilks. Le frère de Maurice, Spencer, était patron de Rover à l’époque et possédait une résidence à Islay, une île au bout de l’Ecosse, sur laquelle il se baladait avec une Rover modifiée. Son garde-chasse avait surnommé ce véhicule un peu spécial « land Rover ». L’idée était parfaite pour le concept à venir !

    Land Rover Série 1 (1948-1958)

    Le tout premier Land Rover à quitter les chaines de Solihull est resté dans l’histoire avec sa plaque d’immatriculation HUE 166. Sur une caisse en acier, la carrosserie était en aluminium avec des ressorts à lames comme suspension et une transmission intégrale permanente. Le moteur de 1,6 litre développait 50 chevaux pour un prix de 450 livres. Et inutile de chercher le moindre équipement superflu ! La dernière année, un moteur Diesel de 2,25 litres venait compléter la gamme.

    Land Rover Série 2 (1958-1971)

    Evolution stylistique majeure (si, si !) dans l’histoire du modèle, le second Land Rover profitait d’un habitacle plus généreux et d’une charge utile plus importante. L’intérieur était aussi davantage travaillé avec quelques équipements comme des rétroviseurs ! Le moteur essence passait à 2,25 litres et 77 chevaux avant qu’un six cylindres ne soit ajouté.

    Land Rover Série 3 (1971-1985)

    Peu d’évolution mécanique pour entamer les années 1970. Les diverses législations européennes imposent quelques nouveautés. Pour la Belgique, les phares quittent la grille centrale pour les ailes et une barre anti-rapprochement est installée pour l’Allemagne. A l’intérieur, les cadrans s’affichent désormais face au conducteur. En fin de carrière, un V8 enrichit la gamme.

    Land Rover 90, 110 et 130 (1983-1990)

    Le capot change de forme et s’allonge. Le nom évolue aussi. 90, 110 et 130 se différencient par la longueur du châssis. La suspension évolue (celle du Range Rover), tandis que des freins à disque et une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports font leur apparition. Côté motorisation, les quatre cylindres essence et Diesel passent à 2,5 litres.

    land-rover-1988

    Land Rover Defender (1990-2015)

    Suite à l’apparition du Discovery, le Land Rover devient Defender. Aucune mise à jour majeure n’accompagne pourtant cette évolution. En 2007, une nouvelle carrosserie et un moteur 2,4 litres Diesel sont présentés. L’intérieur gagne également en confort… Mais les dimensions restent – encore aujourd’hui – rigoureusement identiques au Land Rover immatriculé HUE 166 !

  • Essai Nissan GT-R : vivante

    Essai Nissan GT-R : vivante

    C’est l’histoire de 220 kilomètres sur routes ouvertes avec une machine infernale. L’histoire d’une rencontre avec ce que certains appellent encore une supercar. Juste une rencontre avec une machine qui semble vivre : la Nissan GT-R Track Pack.

    Une anecdote court les parkings. On dit que lorsque Nissan a décidé de s’attaquer au segment des super-sportives, le cahier des charges était de « botter le cul de Porsche avec la possibilité de mettre un sac de golf dans le coffre. »

    Même en partant de cette idée, le produit fini est bien éloigné d’une 911 dotée d’une remorque. D’ailleurs, une GT-R s’avère bien éloignée de tout !

    550 chevaux, beaucoup savent faire. 4 roues motrices, aussi. 4 places, moins. 94 200 euros, il n’y a plus personne.

    La Nissan GT-R, c’est juste un gros coupé qui ne s’aligne pas sur la production des voitures de sport. Un mélange de Porsche 911 et d’Audi RS6 très largement remaniée à la sauce Nissan.

    nissan-gt-r-track-pack-phare

    Avec ses traits de Godzilla, la GT-R joue les Transformers. Elle semble vivre. À chaque commande du conducteur, un bruit résonne dans l’habitacle (et un peu en dehors aussi). La dernière fois que j’ai entendu une voiture donner autant d’informations sonores, c’était à bord d’une Triumph TR6.

    Ce ne sont pas de simples bruits de moteur ou des effets d’échappement (très à la mode). Une GT-R parle avec sa transmission, ses freins, ses amortisseurs. Elle vibre, claque, sans que l’on puisse penser que la panne est proche. Elle communique.

    Une transmission bien vivante

    Sur route ouverte, impossible de juger de quoi que ce soit au niveau des performances. Ce n’était pas l’objet de cette courte prise de contact. Mais évoluer dans la circulation en Nissan GT-R permet de mesurer, une nouvelle fois, la passion qui anime de nombreux conducteurs. La GT-R est regardée, appréciée. Certains font même des signes d’approbation. Un court partage de plaisir !

    nissan-gt-r-track-pack-volant

    La GT-R est une voiture qui ne ressemble à aucune autre. Une sportive capable d’atteindre 100 km/h en 3,0 secondes, 200 km/h en 11,6 secondes et une vitesse maximale de 315 km/h. Seule la Bugatti Veyron était toujours supérieure lorsque cette GT-R un peu spéciale est apparue en 2012.

    Car cette Track Pack joue sur les détails avec un gain de 22 kilogrammes sur la GT-R de base, pour un lourd total de 1 735 kg. Pour emmener cette masse, le moteur V6 3,8 litres biturbo développe 550 chevaux avec 632 Nm de couple. Nouvelles suspensions et système de freinage adapté à une utilisation sur circuit…

    Proposée (à l’époque) pour un tout petit peu plus de 100 000 euros, la Nissan GT-R Track Pack était la meilleure formule pour aller chercher des sensations lors de journées circuit. Trois ans plus tard, elle reste une magnifique machine qui n’a fait que demander d’être poussée sur un tracé dédié… Ce jour viendra, histoire de la laisser vivre !

    Quelques données

    Modèle essayé : Nissan GT-R Track Pack
    Tarif : commercialisation terminée
    Moteur : 6 cylindres en V, 24 soupapes, biturbo
    Cylindrée : 3 799 cm3
    Puissance max : 550 chevaux (404 kW) à 6 400 tours/min.
    Couple max : 632 Nm à partir de 3 200 tours/min.
    Transmission : quatre roues motrices, boite de vitesses automatique
    0 à 100 km/h : 3,0 secondes
    Vitesse maximale : 315 km/h
    Consommations (route, urbain, euromix) : 17,0 / 8,8 / 11,8 l./100 km
    Emissions de CO2 : 275 g/km
    Poids : 1 735 kg
    Volume du coffre : 315 litres
    L/l/h (mm) : 4 670 / 1 895 / 1 370

  • Top Gear France Saison 2 officialisé !

    Top Gear France Saison 2 officialisé !

    L’information sera confirmée mercredi lors de la conférence de presse de rentrée du groupe NextRadioTV : Top Gear France a reçu le feu vert pour une seconde saison sur RMC Découverte !

    Lancée le 18 mars, l’adaptation française de la plus célèbre émission automobile avait battu des records pour le canal 24. Avec un premier épisode qui avait rassemblé 926 000 téléspectateurs (pour 3,6 % de part d’audience) et un pic à plus d’un million, RMC Découverte s’était découvert un public qui n’avait jamais été aussi nombreux.

    Hélas, les diffusions suivantes furent victimes d’une lente érosion qui avait fait planer le doute sur la production d’une seconde saison. Convaincus par l’impact de l’émission – et sans doute par le sursaut d’audience des deux dernières diffusions inédites – RMC Découverte et la BBC tentent donc une seconde saison pour définitivement installer le programme.

    Ce sont 644 000 fidèles (2,8 % de pda) qui étaient devant le canal 24 durant les sept prime times, soit une part d’audience deux fois plus importante que la moyenne de la chaine en juillet.

    Les trois animateurs (et le Stig) sont reconduits. Pas encore d’infos sur d’éventuelles nouveautés. Il y a quelques semaines, Philippe Lellouche avait demandé au groupe NextRadioTV de déplacer la diffusion de l’émission du mercredi au samedi pour éviter la concurrence de la Ligue des Champions de Football.

    Pendant ce temps, le Top Gear anglais se reconstruit doucement. Après l’officialisation de Chris Evans pour mener le show, Jodie Kidd vient de refuser la proposition de l’accompagner. Quant au Stig, qui assurera toujours sa partie, il sera aussi la star d’une nouvelle émission baptisée The Getaway Car où des binômes s’affronteront dans des défis automobiles pour avoir une chance de se mesurer au Stig en finale.

  • Porsche ressort la Panamericana

    Porsche ressort la Panamericana

    L’appellation Panamericana pourrait faire une nouvelle apparition dans la gamme Porsche. Le constructeur allemand a déposé le nom. Panamericana fut utilisé pour un concept car présenté lors du Salon de Francfort 1989. A l’époque, l’étrange étude de style avait pour objectif de chercher des solutions pour complétement renouveler le look de la Porsche 911.

    Stuttgart avait opté pour un concept très crossover pour mélanger un coupé, un cabriolet, un targa et un 4×4. Il avait été développé sur la base d’une Porsche 964 et donnait les premières idées du Type 993.

    porsche-panamericana-05

    Si Audi continue de multiplier sa gamme en lançant une TT Allroad, la reprise de l’idée de la Panamericana pourrait avoir du sens.

    Panamericana n’est pas un nom inconnu des amoureux de sport automobile. Entre 1950 et 1955, la Carrera Panamericana fut l’une des courses les plus formidables du monde.

    Organisée pour faire la promotion de la route panaméricaine dans sa partie mexicaine, la Carrera Panamericana s’étalait sur une longueur de plus de 3 000 kilomètres, du sud au nord du Mexique.

    Pierre de thoisy carrera panamerica studebaker champion
    Pierre de Thoisy, Studebaker Champion

    Victime collatérale du terrible accident des 24 Heures du Mans en 1955, la Carrera Panamericana vit une seconde fois depuis 1988, sous la forme d’une épreuve historique. A Juan Manuel Fangio, vainqueur en 1953, succède aujourd’hui Pierre de Toisy, huit succès, ou Erik Comas.

    Pierre De Thoisy a fait de la Panamericana sa spécialité, participant à cette course au volant de la Studebaker Champion puis d’une Mercedes 300 SL. Recordman absolu des victoires, avec un passage à 316 km/h, confirmé par la police mexicaine elle-même. La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre 2015.

  • Un air de déjà-vu

    Un air de déjà-vu

    Lorsque l’on travaille dans l’étonnant univers de la communication, il y a quelque chose qui peut déclencher une dose d’énervement maximum : voir son travail être reproduit.

    Beaucoup comprendront ce message. C’est parfois un honteux plagiat, souvent une coïncidence troublante. Ça énerve un moment, puis ça passe plus ou moins bien. Lorsque la copie n’est pas avérée, il suffit de se dire que l’idée était tellement bonne qu’elle est miraculeusement reprise. C’était donc une très bonne idée, même si elle n’est pas facturée…

    C’est l’excellent Tran de Feline qui a vu une étrange coïncidence aujourd’hui en découvrant les premières photos de la Renault Talisman Estate. Spécialiste des Peugeot, il a ressorti les clichés de la 308 SW GT.

    Selon les informations contenues dans les photos, la 308 SW GT a été photographiée le 7 août 2014… Un peu moins d’un an plus tard (le 1er août 2015), Renault a trouvé un endroit aussi parfait pour mettre en valeur son Talisman Estate.

    L’histoire est tellement grosse qu’on ne peut pas imaginer un seul instant que l’équipe de communication de Renault ait pu avoir connaissance de la séance photo réalisée par Peugeot.

    C’est une très fâcheuse coïncidence. Et certainement un mauvais moment à passer aussi bien chez Peugeot (il n’y a qu’à se dire que l’idée était très bonne) que chez Renault (ce sera vite oublié)…

    Le traitement des photos étant un peu différent, il ne sera même pas utile d’organiser une autre séance en urgence !

    Ce n’est pourtant pas la première fois que Renault est piégé. Nous avions été invité à essayer l’Espace sur les lieux où nous avions roulé avec la BMW Série 2 Active Tourer. Encore une coïncidence, vite oubliée elle aussi.

  • Le partenariat est aussi une affaire de passion

    Le partenariat est aussi une affaire de passion

    Lorsqu’une marque décide de s’engager aux côtés d’une équipe sportive, il faut espérer qu’un minimum de passion accompagne la démarche. Histoire de se retrouver entre gens de bonne compagnie pour le diner d’après-match… C’est assez important dans un sport de valeurs comme le rugby. N’est-ce pas BMW ?

    Un journaliste sportif du Figaro a partagé une très étonnante photo sur twitter… Il a reçu un communiqué – aujourd’hui – illustré par un visuel mettant en avant Jules Plisson et Maxime Mermoz dans une BMW.

    La tuile, c’est que l’extraordinaire Jules Plisson (c’est peut-être un peu biaisé comme jugement) s’est blessé à l’épaule en avril… Il a manqué la fin de saison du Stade Français (et la conquête du titre) et n’était pas prêt pour intégrer le groupe de 31 destiné à disputer la Coupe du Monde.

    Pour Maxime Mermoz (au volant de la BMW !), c’est une franche décision du sélectionneur prise dès le mois de mai.

    La photo sortie aujourd’hui a donc été prise il y a de nombreux mois. La ressortir ce 26 août (à trois semaines de la Coupe du Monde) est définitivement le fruit d’un bien mauvais timing. Il est évident que c’est le genre de petites bizarreries que tout fan de sport va chercher à remarquer.

    Et que ça n’aurait donc jamais dû passer lors de la validation…

    Ou alors, BMW veut imposer Jules Plisson à PSA, pardon Philippe Saint-André, pour continuer à générer des retombées média :)

  • La Dino n’a jamais vraiment disparu

    La Dino n’a jamais vraiment disparu

    Ce fut la plus petite des Ferrari, elle n’en portait même pas l’écusson au bout du capot… Et pourtant, par son histoire, par ses anecdotes, elle est devenue l’une des plus populaires. Et le plus beau : elle va revenir !

    « La question n’est pas de savoir si, mais de savoir quand ! »

    Les mots de Sergio Marchionne (beaucoup d’autres ont joué avec cette phrase avant lui, rassurez-vous) évoquent le retour prochain du nom et de l’idée Dino chez Ferrari.

    Un mulet a récemment été photographié en Allemagne. Sous la carrosserie d’une 458 Italia, un moteur émettait un son très différent des V8 4,5 litres atmosphérique de la 458 Italia et V8 3,9 suralimenté de la 488 GTB… De quoi imaginer la première application du moteur « Ferrari » V6 3,0 litres biturbo présenté pour l’Alfa Romeo Giulia.

    L’arrière de la 458 Italia dénotait également avec un nouveau dessin des échappements : pas de sortie centrale, mais deux trous de chaque côté, au-dessus de l’extracteur. La longueur sera donc réduite, autant que l’empattement et la taille des portières.

    D’autres détails donnent des pistes… Ce mulet était immatriculé à Heilbronn, dans la région du siège de Bosch que l’on dit largement impliqué dans le développement du fameux V6. La firme allemande aurait participé à la mise en œuvre de la désactivation partielle des cylindres récemment brevetée par le Cheval Cabré et qui pourrait mener vers un design différent de chaque rangée de cylindres pour maximiser les performances selon les régimes.

    Un autre brevet intéressant décrit un turbo qui intègre un moteur électrique destiné à éliminer le temps de réponse et à emmagasiner de l’énergie.

    La petite Ferrari (ou Dino) pourrait donc être un vrai bijou technologique… Mais il faudra sans doute encore attendre une année entière avant d’en avoir un avant-goût !