Non, la détente opérée entre les gouvernements cubains et américains n’a pas encore bouleversé le paysage de l’île. Il reste, dans toutes les rues, de belles américaines, toujours entretenues, et quelques soviétiques, encore roulantes.
Auteur/autrice : Rédaction
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Essai Hyundai i20 : en souplesse
Qu’il doit être difficile de concevoir une citadine avec l’ambition de devenir une référence. Hyundai avait certainement cet objectif en développant la i20. Tout est pensé pour en faire une bonne voiture et c’est réussi.
J’avais déjà avoué que mon premier avis était souvent tranché en moins de cinq kilomètres lorsque je m’installais au volant d’une voiture. C’est un sentiment très personnel, souvent porté par mon humeur. Avec cette i20, c’était gagné !
Les ventes de la précédente i20 en Europe ne reflétaient pas la puissance de Hyundai en tant que constructeur mondial. Il fallait donc de la nouveauté, même un électrochoc. Mais comment lancer une révolution dans un segment aussi cerné que celui des citadines ?
Le bon équilibre
Présenter un modèle trop singulier, ce serait s’exclure d’un marché très consensuel. Être sur la défensive reviendrait à se cacher dans la masse. L’équation est bien difficile…
Avec cette nouvelle i20, Hyundai dévoile une voiture à la silhouette soignée, capable de passer partout, en restant actuelle. Sans extravagance, le design traversera certainement les années. Le montant arrière, laqué noir, apporte une touche d’originalité. La longueur (4 035 millimètres) et surtout son empattement de 2 570 mm aident à asseoir le dessin et participent à l’excellente habitabilité. Et pour la touche d’originalité, quelques teintes sont vraiment attirantes : Red Passion de l’essai ou Mandarine Orange, Iced Coffee, Sleek Silver, Star Dust, Aqua Sparkling… Mention poésie inutile au marketing.
A l’intérieur, les choix sont un peu plus marqués. Les sièges sont confortables et la planche de bord est bien dessinée. Le plus simplement du monde : l’ambiance est très agréable. Sans en faire des tonnes, ça permet de se sentir bien dans l’auto. On peut regretter toutefois la qualité de l’écran central, d’une autre génération. L’idée de proposer un support pour utiliser les fonctions de son téléphone peut être particulièrement bonne. D’abord destiné à réduire le coût d’achat de la voiture, elle est parfaite pour les possesseurs d’un téléphone compatible.
L’idée d’avoir un réel équipement multimédia est forcément préférable… Mais ce système d’intégration du téléphone offre beaucoup d’avantages. Les ultra-connectés aimeront. Ce sera vraisemblablement un vrai problème pour les autres.
L’équipement est riche et le fait payer. Détecteur de collision, alerte de franchissement de lignes : on atteint des standards d’une gamme supérieure.
Une Hyundai i20 pleine de souplesse
En attendant l’arrivée d’un petit moteur 1,0 litre turbocompressé de 120 chevaux, j’ai roulé avec le 1,2 litre 84 chevaux associée à une boîte manuelle à cinq rapports. L’ensemble est d’une géniale souplesse, en ville comme sur route.
L’extrême attention apportée à la souplesse de l’ensemble entraine immanquablement un réel manque de nervosité. Les 84 chevaux et 122 Nm de couple peinent à apporter le surcroit de sécurité parfois nécessaire… C’est mou même pour une voiture de 980 kilogrammes (poids à vide).
Le châssis est au diapason. La souplesse de l’ensemble participe autant à la bonne expérience de cet essai.
L’AUTO est-elle cult ?
Quatrième constructeur mondial, Hyundai ne se cache plus pour conquérir des parts de marché sur un segment particulièrement concurrentiel en Europe. L’i20 est un produit abouti, tout à fait capable de s’immiscer au coeur des références de la catégorie. Il faudra néanmoins attendre le nouveau moteur turbo essence pour être pleinement convaincu. Désormais en quête d’une position de référence, Hyundai ne fait plus de cadeau tarifaire. Ce n’est pas un point faible, mais ce n’est plus un atout.
Sans intérêt/Sans conviction/Dans la moyenne/ Mérite le détour /Exceptionnel/AUTOcult !J’aime
L’ambiance intérieure
Les teintes de carrosserie
La souplesse de conduiteJ’aime moins
Le manque de couple du moteur 1,2 litre 84 chevauxQuelques données :
Modèle essayé : Hyundai i20 1.2 84 Creative
Tarif : 17 700 euros
Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 248 cm3
Puissance (ch/kW) : 84 / 62 à 6 000 tours/minute
Couple : 122 Nm à 4 000 tours/minute
Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 5 vitesses
L/l/h (mm) : 4 035 / 1 734 / 1 474
Poids à vide : 980 kg
Capacité du coffre (l.) : 326 – 1 042
Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,0 / 4,1 / 4,8 / 5,8
Emissions de CO2 : 119 g/km
0 – 100 km/h (s) : 13,1
Vitesse maxi : 170 km/h -
AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent !
Ce classement tombe bien mal quelques jours après avoir défendu notre position de blogueurs qui ne cherchaient pas à devenir plus grands qu’ils ne sont réellement… Car AUTOcult.fr est passé en tête des blogs auto les plus influents en ce début de mois de mars 2015.
Se féliciter d’une telle position n’est pas une marque particulière d’humilité… Mais pour faire écho à un certain Daniel Herrero, qui a tenu des propos exemplaires récemment dans L’Equipe, on manque de « pétulance », d’ « irrévérence » et de « panache ». Il existe trop de « mimétisme obsessionnel de l’ordre et de l’humble ».
Ces qualificatifs, qui s’appliquent à notre très pauvre XV de France (il n’y a pas que les voitures dans la vie), peuvent aussi trouver leur écho dans les sites internet parlant d’automobiles (et je ne parle pas que de la blogosphère !).
La différence entre les sites professionnels (comprendre qui disposent d’une rédaction et d’un budget de fonctionnement) et certains blogs est de plus en plus tenue. Elle devrait pourtant être très marquée.
Que les journalistes fassent pour le mieux leur travail de journalistes en présentant des faits, en donnant de l’information, voire des droits de réponse, en ayant une réelle déontologie… Et que les blogueurs ne soient animés que par la seule passion qui devrait être leur moteur. Soyons passionnés et ne jouons pas aux journalistes de bas niveau.
Je l’ai déjà promis, AUTOcult.fr est amené à évoluer. Evoluer pour nous ressembler un peu plus. Pour donner une idée, on préférerait aller diner avec Lapo Elkann plutôt qu’avec Sergio Marchionne, avec Jean Ragnotti (c’est déjà arrivé) plutôt qu’avec Sergio Perez… Comme quoi, ce n’est pas une affaire de générations, peut-être de l’anti-Sergio primaire. Ça colle avec l’irrévérence.
On ne promet pas d’être les meilleurs, on ne promet même pas d’être bons… On ne va même pas s’accrocher à la première place de ce classement. On va juste s’amuser. S’amuser comme Jean-Charles qui, avec d’autres amis blogueurs, a gagné sa catégorie lors de la finale du Audi Endurance Experience, ou comme moi quand je roule en Hyundai i20 de 84 chevaux, en BMW 430d sur la neige ou lorsque j’essaie de dépasser des records d’autonomie en voiture électrique.
Si AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent en ce mois de mars, il ne prendra jamais la place de leblogauto.com, deuxième de ce classement. Car j’imagine que les points sont attribués selon le nombre de publications. Ça ne fait que renforcer le poids d’un billet sur AUTOcult.fr, mais le travail continu des grands sites est bien plus indispensable.
Je termine par un message personnel à nos amis journalistes qui ont fait disparaître leur blog en moins de 48 heures. Mon appel reste valable. Si on a chambré la première idée, on vous attend toujours dans la communauté avec un autre projet !
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Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie
Lapo Elkann n’est pas encore à la tête de Lancia, mais il gravite toujours autour de FCA présidé par son frère John. Pour Genève, l’héritier Agnelli s’est offert une FIAT 500X qu’il a habillée d’un smoking.
Ce show car FIAT 500X Black Tie à l’allure d’un costume à rayures, dont raffole Lapo Elkann. Il repose sur une peinture supplée par un film chromé. Dans l’habitacle, les matières se conjuguent avec du cuir, du cachemire, de l’Alcantara et du jean.
Vous voulez la même ? N’hésitez pas à demander ! Lapo Elkann lance Garage Italia Customs pour réaliser ce genre de modèles. (Et n’oubliez pas de venir nous présenter votre nouvelle voiture après…)
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Sergio Marchionne parle (beaucoup)
J’ai cherché un titre accrocheur. Sans succès. Sergio Marchionne parle, parle encore et parle toujours. Le numéro 2 de FCA (comprendre FIAT Chrysler) a abordé une multitude de sujets à Genève…
Tandis que ses amis allemands enchainaient les annonces sur les développements de leurs moteurs essence et de leurs solutions d’hybridation avec l’électricité ou le gaz, Marchionne s’est élevé contre la diabolisation du Diesel.
Défense du Diesel
Evidemment, la norme Euro 6 a largement modifié la perception que l’on devrait avoir de ce carburant. Mais Super Sergio semble surtout vouloir menacer les gouvernements.
« Le niveau de dépollution de l’Euro 6 est phénoménal », rappelle-t-il. « Il n’y a plus grand chose de rejeté dans l’air. Si l’interdiction du Diesel devient la norme, le secteur va s’adapter, mais ça ne sera pas gratuit. Ce genre d’attitude punitive, quand vous visez une technologie en particulier et la diabolisez, c’est vraiment mauvais. Je n’ai aucun problème avec les normes antipollution, mais il ne faut pas s’en prendre à une technologie en particulier, c’est la mauvaise réponse. »
Ferrari sous licence néerlandaise
Le financier s’est aussi amusé sur son terrain de jeu préféré. L’administrateur délégué de FCA annonce une réflexion pour créer une société au-dessus de Ferrari, hors d’Italie.
« Ferrari va continuer de fabriquer des voitures en Italie, de générer des profits dans ce pays et de payer des impôts en Italie. Il pourrait y avoir une solution, et nous l’examinons, consistant à avoir une société au-dessus de Ferrari », a-t-il expliqué. Fiscalement, ça veut dire : direction les Pays-Bas !
Une nouvelle alliance, voire des ventes !
Mais sa plus belle petite phrase concerne l’avenir des marques de FCA… Il laisse la porte ouverte à des ventes ou des achats… Oui, des ventes ou des achats au cœur du groupe nouvellement créé. On pense forcément à Alfa Romeo, toujours très convoité… Même si Marchionne annonce un candidat idéal pour être l’associé de Fiat et Chrysler, qui ne sera pas Volkswagen.
Enfin, le dernier grand thème des conférences de presse de Genève fut le déploiement des solutions Google et Apple… Là encore, il est sur la défensive : « Tant Apple que Google sont des entreprises extrêmement sérieuses. S’ils prévoient de faire quelque chose, ils vont le faire. En revanche, je ne peux pas dire s’ils finiront par obtenir ce qu’ils prévoient. »
Comme quoi, tout financier qu’il est, il garde une très haute estime de l’industrie automobile face aux géants du numérique…
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Volkswagen Sport Coupé Concept GTE
Il y avait une vague de berlines transformées en 4×4… Voici désormais les routières redessinées comme des coupés. Après la série des A5 et A7 Sportback, Gran Coupé de BMW et des CLA, CLE, CLS de Mercedes, voici la Sport Coupé Concept GTE de Volkswagen. De quoi imaginer la remplaçante de la Passat CC.
La volonté des constructeurs de trouver comment vendre des berlines a changé l’aspect du marché. Pour faire face à la poussée des monospaces, les berlines surélevées (Crossovers et SUV) ont été les stars des dernières années.
Mais, pour beaucoup, cette forme de carrosserie gomme une grande partie du plaisir de conduite. Les berlines changent donc encore de silhouette pour s’approcher des coupés.
A Genève, Volkswagen présente son concept de coupé 5 portes équipé de trois moteurs : un V6 TSI et deux blocs électriques pour atteindre une puissance cumulée de 380 chevaux pour une consommation moyenne de 2,0 litres / 100 kilomètres.
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Et si Lapo Elkann devenait patron de Lancia ?
Rêvons un peu… Et si le petit-fils de l’Avvocato, le déjà légendaire Lapo Elkann, prenait le contrôle d’un constructeur en train de disparaître pour laisser libre court à son immense « imagination ».
Le financier s’occupe de Ferrari, de Maserati, multiplie les plans pour Alfa Romeo et profite de l’effet 500… Mais Lancia dérive.
Quitte à abandonner un constructeur, pourquoi ne pas tenter quelque chose de fou ? Sergio Marchionne, puisque c’est lui le financier, devrait s’oublier et proposer le poste à Lapo Elkann !
Pourquoi Lapo Elkann ?
Gianni Agnelli fut l’Italie… La classe, la voiture, le football et même la politique. Mais la descendance de l’Avvocato n’a pas été aussi brillante. Son fils ainé s’est suicidé et sa fille cadette Margherita s’est opposée à la veuve – sa propre mère – lors de la succession.
Margherita a eu deux fils et une fille de son premier mariage avec Alain Elkann et cinq autres avec le Comte Serge de Pahlen.
L’héritier Agnelli tout désigné est donc John Elkann. En 2004, il devient vice président du Groupe FIAT sous la direction de Luca di Montezemolo. Et en 2010, il prend la place de numéro 1.
Son jeune frère Lapo Elkann effectue un début de carrière exemplaire. Il multiplie les petits boulots dans le groupe en utilisant des pseudonymes. Ouvrier sur les chaines de montage Piaggio, il s’occupe du merchandising de Maserati sous son vrai nom avant de partir aux Etats-Unis pour être l’assistant personnel du Prix Nobel de la Paix et de l’ancien Secrétaire d’Etat Américain Henry Kissinger.
De retour au Lingotto en 2003, il prend la responsabilité de la promotion de l’image de FIAT, puis des autres marques du groupe. Il jette les bases de la renaissance de la 500.
Mais une affaire secoue la famille Agnelli lorsqu’il est trouvé dans un studio turinois en état d’overdose aux côtés d’un travesti de 55 ans.
Ecarté du groupe familial, il fonde Italia Independant, une luxueuse marque de vêtements et d’accessoires. Son style, entre un classicisme élégant et une extravagance tenue, en fait une référence de la mode. Vanity Fair loue son style et en fait l’homme le mieux habillé du monde, trois décennies après son grand-père.
Fan de tatouages, d’art contemporain, de bateaux, d’Italie, de la Juventus et d’automobile, il pourrait être le personnage clé d’un film de Sofia Coppola.
Son élégance extravagante et son nom en feraient une recrue de choix pour donner une nouvelle vie à Lancia.
Créatif, de bas en haut
Il a connu les plus belles écoles, les plus beaux restaurants, mais aussi les usines italiennes. Et s’il se balade en Vespa, en Maserati Gran Turismo noir mat, en Ferrari 599 GTO turquoise, en Ferrari 458 Italia camouflage (que ne renie pas son ami Lorenzo Bertelli), en Alfa Romeo 4C ou en Jeep Grand Cherokee zébré, il possède la plus belle collection de FIAT 500 qui puisse exister.
Le fondateur d’Italia Independant a aussi dessiné pour Gucci et s’occupe de jeunes créateurs qu’il fait travailler avec Bear, K-Way, Vans ou Smeg qui a recouvert un réfrigérateur de denim sous ses conseils.
Lapo Elkann n’a pas raison. Il est une icône italienne, dotée d’un talent sans fin. La 500 c’est lui, le Taylor Made de Ferrari c’est lui. Alors pourquoi pas la renaissance de Lancia ?
Car s’il est souvent comparé à l’Avvocato, Lapo refuse l’héritage de son grand-père à qui il ressemble tant. Son modèle, c’est le premier Giovanni de la famille, celui qui a fondé FIAT. Fondateur, il l’est. Refondateur, il pourrait l’être… Donner lui Lancia !
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Ayrton Senna revient… pour une publicité
Lorsqu’il roulait pour McLaren, Ayrton Senna avait prêté son image à Tag Heuer pour lancer la première campagne « Don’t Crack Under Pressure ». En 2015, le pilote brésilien est de retour pour une nouvelle publicité.
Si l’horloger suisse a toujours travaillé avec quelques-uns des meilleurs pilotes du monde, dont Sébastien Ogier actuellement, l’aura d’Ayrton Senna reste bien supérieur à tout ce que l’on a pu connaître dans le monde du sport automobile depuis sa disparition.
L’image du triple Champion du Monde est donc associée aux deux nouvelles TAG Heuer Carrera Chronograph calibre 1887.
Note : Ayrton Senna n’a jamais eu de moteur TAG sous le capot de ses McLaren. Lors de son arrivée dans l’équipe britannique, Honda devenait le motoriste des futurs champions.
Les deux publicités, version 2015 et 1991.
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Range Rover Evoque Cabriolet : oui !
Voici qui est un peu fou… Les « Crossover » (une marque déposée par Nissan) sont destinés à mélanger les genres. Berlines transformées en 4×4, ces SUV pouvaient aller encore un peu plus loin. Land Rover l’a fait pour l’Evoque qui devient aussi un cabriolet !
C’est dingue, ça ne marchera peut-être pas, mais il fallait qu’un constructeur le fasse. Merci donc à Land Rover qui profite de la construction d’un immense tunnel sous Londres pour une présentation exceptionnelle.
Commercialisation attendue en 2016 !
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Hommage au Diesel !
En quelques semaines, une multiplication de sorties médiatiques des grandes têtes pensantes de notre petit pays a mis à mal l’hégémonie du Diesel. Pour carburer, il est évident qu’une large majorité des français n’a besoin que de Sans Plomb. Mais le Diesel reste une alternative très compétitive pour d’autres…
Hommage au Diesel, en photos…
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Une lettre ouverte pour annoncer un 4×4 Rolls-Royce
La communication évolue… même au sein des constructeurs les plus consensuels. La semaine dernière, la direction de Rolls-Royce a publié une lettre ouverte à ses actionnaires et ses clients potentiels pour annoncer un 4×4 très luxueux.
Cette forme de communication, plutôt innovante, s’accompagne de l’emploi de mots très pesés. Rolls-Royce n’utilise jamais le terme « SUV ». Cette voiture est annoncée « high-bodied » et « supreme luxury ».
Pour Torsten Muller-Otvos, Président de Rolls-Royce, ce message est une victoire personnelle. Depuis des mois, il travaille à faire valider cette idée auprès de son actionnaire BMW.
Feu vert acquis, il n’a pas attendu bien longtemps avant de communiquer : « Nous savions que la famille Rolls-Royce avait besoin d’entendre des nouvelles aussi vite que possible. Nos clients devaient savoir que nous allions répondre à leur demande et nos employés devaient être informés de nos efforts pour sauvegarder l’entreprise. »
Pour Rolls-Royce, l’arrivée d’un tel modèle va permettre d’aller conquérir un nouveau public, comme la Wraith qui est vendu à de nouveaux clients pour 80 %.
L’objectif de cette « grosse » Rolls n’est pourtant pas de devenir la plus grande de la gamme. Gilles Taylor, patron du design, a déjà annoncé que la Phantom resterait le modèle emblématique de la marque…
Peut-on pourtant remettre en cause l’arrivée d’une telle carrosserie sous le logo Rolls-Royce ? Luxe, raffinement, confort, espace, volupté, tous ces termes peuvent être attribués à un « 4×4 », surtout Rolls-Royce !
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Bon anniversaire au… Radar !
C’est vrai, c’était hier… Mais un tel anniversaire devait être souhaité, même avec un jour de retard. Le radar vient de fêter ses quatre-vingts ans.
Le 26 février 1935, le premier radar était officiellement présenté au public. Reposant sur une technologie empruntée au monde animal, le radar émet des ondes radio et analyse le signal retour. Les dauphins (et bien d’autres) utilisent une technique analogue.
Après les travaux de Nicolas Tesla durant la première guerre mondiale, plusieurs équipes de chercheurs travaillent sur le développement de radars dès les années 1920… Aidé par de nouvelles découvertes en électronique durant cette période, c’est un chercheur gallois, Edward George Bowen, qui en a fait la première démonstration en public, brevet à l’appui.
Et si vous détestez les radars placés au bord des routes, n’oubliez pas que les transports aériens et maritimes ou que la météo (et la surveillance) profitent également de cette technologie.
Bonne boîte à images !