Étiquette : BMW

  • Psychodrame à l’anglaise

    Psychodrame à l’anglaise

    Aujourd’hui, je suis au Royal Horticultural Hall de Londres pour la présentation de la nouvelle Renault F1 RS17. Sous cette immense verrière nichée au cœur de Westminster, s’est joué un immense psychodrame qui a mené à la vente de Rolls-Royce à Volkswagen…

    Nous sommes en 1998. Vickers, propriétaire du constructeur britannique Rolls-Royce, veut vendre. Réunis à Londres, ses actionnaires choisissent l’offre de 430 millions de livres formulée par Volkswagen. Le fleuron anglais, qui regroupe Rolls-Royce et Bentley, passe sous domination allemande après près d’un siècle au service de sa Majesté.

    Sous la verrière, plusieurs coups de théâtre ont ponctué l’assemblée générale extraordinaire. Durant près d’une heure, l’assemblée a dû être ajournée pour permettre à un consortium britannique de faire une offre. Mené par Michael Schrimpton, le groupe Crewe Motors voulait tenter un ultime coup pour prendre le contrôle de Rolls-Royce.

    Alors que les actionnaires s’offraient une pause méritée, Schrimpton tentait de convaincre Sir Colin Chandler, Président de Vickers. Arrivé en Bentley, le sauveur affirmait avoir travaillé nuit et jour pour réunir la somme de 500 millions de livres, déposés dans une banque de Zurich et encore 2 milliards de livres, mis à disposition aux Bahamas et en Suisse. A 15h30, Crewe Motors déposait une offre de 460 millions, de 30 millions supérieure à celle de Volkswagen, et attendait les fax de confirmation pour authentifier les fonds.

    Face à cette tentative de la dernière chance, Colin Chandler se montrait pour le moins circonspect. Si Michael Schrimpton jouait sur la fibre nationaliste pour conserver Rolls-Royce et Bentley en Angleterre, les fonds qu’ils présentaient n’étaient pas définis. Et son offre, bien que supérieure aux autres, fut refusée.

    Quelques heures plus tard, 98 % des actionnaires de Vickers votants approuvaient la proposition de Volkswagen. Sur la totalité des actions en circulation, 62 % étaient pour… Au grand damne de Peter Rolls, petit-neveu d’Henry Rolls, qui montrait publiquement sa tristesse de voir la marque passer sous pavillon allemand.

    Parmi les 2 % de vote contre, l’un des actionnaires lançaient simplement que la marque devrait être renommée Rollswagen. Un bon mot !

    Par son chèque de 430 millions de livres, Volkswagen récupère les droits sur les véhicules, les murs du siège social et des ateliers, ainsi que l’utilisation du Spirit of Ecstasy et de la calandre déposée.

    Et pourtant, Rolls-Royce n’est pas une marque du Groupe Volkswagen.

    Depuis la scission des activités automobile et aéronautique de Rolls-Royce, Rolls-Royce plc (l’entité qui fabrique les moteurs d’avion) conserve la totalité des droits sur le nom Rolls-Royce si le constructeur automobile est vendu à un groupe étranger.

    Pire, en 1998, BMW fournit de nombreuses pièces à Rolls-Royce pour la production des Silver Seraph et Bentley Arnage. Battu par Volkswagen avec une offre de « seulement » 340 millions de livres, BMW met alors son rival allemand sous pression en annonçant la rupture du contrat de fourniture des moteurs.

    Chez Volkswagen, le coup était pressenti. Une provision de 120 millions de livres était déjà engagée pour permettre à Cosworth de développer de nouveaux blocs. Mais le préavis de douze mois ne laissait pas suffisamment de temps pour donner naissance à de nouveaux moteurs.

    La situation force Volkswagen et BMW à entrer en négociations. BMW accepte de continuer à fournir des moteurs aux Rolls-Royce vendues par Volkswagen, en échange de la vente des droits sur le Spirit of Ecstasy et de la calandre.

    Rolls-Royce Motors Car Limited que nous connaissons aujourd’hui est donc une société créée en 1998 et filiale de BMW, sans relation directe avec l’historique Rolls-Royce. La marque a été fondée par l’obtention des droits d’utilisation de la marque et du logo, ainsi que du rachat des droits du Spirit of Ecstasy et de la forme de la calandre détenus par Volkswagen. Physiquement, le réel héritier du Groupe Rolls-Royce – qui regroupait Rolls-Royce et Bentley – est davantage Bentley, qui appartient toujours au Groupe Volkswagen.

    Après six années de collaborations entre BMW et Volkswagen, Rolls-Royce Motors Car Limited produit ses propres voitures à partir de 2003 dans une nouvelle usine bâtie à Goodwood.

  • Essai Contact : au volant de la BMW 540i 2017

    Essai Contact : au volant de la BMW 540i 2017

    Je le dis, je n’avais jamais pris le volant d’une BMW avant ce week-end. Il y a des choses comme ça, surprenantes pour un passionné de bagnoles, de caisses, de voitures. C’est ainsi, malgré bientôt quatre ans d’essais automobiles. Allez, contact. Bonjour dame BMW 540i.

    Avant d’entamer l’essai de la BMW 530D qui arrivera en ligne prochainement, je tenais à vous parler d’une autre Serie 5 qui sera aussi en vente dès jeudi prochain (9 février) : la 540i. La nouvelle née de Munich révèle un programme plus qu’alléchant sur le papier. Notons bien : 6 cylindres en ligne essence, 340 chevaux, 450 Nm de couple, boîte Steptronic à huit rapports, automatique avec palettes au volant. Voilà de quoi se faire plaisir et retrouver le plaisir de conduire. Et je n’en fus pas déçu.

    Dès les premiers tours de roues, nous voilà au parfum. Le 6 cylindres turbo de 2998cm3 en ligne feule comme il se doit, affirmant au mieux l’ADN de la marque à l’hélice. Un 6 cylindres comme une marque de fabrique, fort d’une longue tradition de motoriste et du travail bien fait.

    Faire un moteur puissant et coupleux, je dirais que bien des constructeurs savent le faire. En faire une mécanique « pleine » à tout niveau, accouplé à une boîte automatique bien étagée et à un châssis bien suspendu, cela relève de l’exemplarité. C’est bien ce qu’est cette 540i. Exemplaire.

    Les 4 roues motrices (Xdrive) font des merveilles, plaçant la Béhème sans broncher, tenant la courbe, guidant la caisse, optimisant la puissance de façon optimale, si bien qu’on croirait que la belle soit équipée de 4 roues directrices (en option). Le châssis se montre des plus efficaces, bravant les conditions humides et grasses  sans faillir, quand les pneumatiques Michelin font des merveilles. Je dois avouer que c’est cela qui m’a plu le plus au volant. J’ai pu prendre du plaisir, sans l’angoisse de voir le train avant décrocher, sans se soucier de savoir si l’arrière suivrait mes instructions. Je ne sais d’ailleurs pas quelles sont ses performances face à la concurrence, mais j’avouerais que je m’en fiche éperdument. J’ai pris au volant de la 540i un réel plaisir et c’est surement ça l’essentiel. Dans un dynamisme tellement proche de la sportivité… malgré un poids de dame bien en chair de 1T7, réduit de 100 kilogrammes par rapport à la génération précédente.

    Sortie des petites routes escarpées, la 540i se montre aussi à son aise sur les routes et autoroutes. Souple et maniable, confortable. J’allais oublié le freinage, qui est lui aussi de haut vol. Fort et endurant, malgré une pédale un peu trop molle à mon goût. J’aime avoir une pédale dur et précise, surtout lorsqu’on roule en freinant pied gauche par exemple.

    Quant à vous parler de son extérieur, la dame en impose. Bien faite, bien proportionnée, cette Série 5 MK7 a du corps, du caractère, sans pour autant jouer le sur-maquillage. Et c’est cela qu’on aime. Et c’est cela que j’ai aimé.

    BMW 540i xDrive, à partir de 63 950€, disponible dès jeudi 9 février 2017 en concessions : 

    • Six cylindres essence, boîte Steptronic à huit rapports.
    • Cylindrée : 2 998 cm3.
    • Puissance : 250 kW´(340 ch) entre 5 500 tr/min et 6 500 tr/min.
    • Couple maximal : 450 Nm entre 1380 tr/min et 5 200 tr/min.
    • Accélération (0 à 100 km/h) : 4,8 s.
    • Consommation en cycle mixte : 6,9 l/100 km*.
    • Émissions de CO2 en cycle mixte : 159 g/km*.
    BMW Serie 5 berline 340i Pack M MK7 G30 essai
    BMW 540i
    BMW Serie 5 berline 340i Pack M MK7 G30 essai
    BMW 540i
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    BMW 540i
    BMW Serie 5 berline 340i Pack M MK7 G30 essai
    BMW 540i
    BMW 540i
    BMW 540i

     

    * Info constructeur :  Les valeurs de consommation, en partie provisoires, ont été relevées sur la base du cycle de conduite européen, elles dépendent des dimensions des pneus.

  • Une nouvelle Art Car BMW à l’occasion des Rolex 24 Hours of Daytona

    Une nouvelle Art Car BMW à l’occasion des Rolex 24 Hours of Daytona

    BMW présentait hier sa nouvelle Art Car, 19ème du constructeur allemand, qui disputera les prochaines Rolex 24 Hours of Daytona

    Je vous l’accorde, les 24 heures de Daytona se dérouleront les 28 et 29 janvier prochains mais c’est bien hier que la 19ème BMW Art Car a été révélée. Comme annoncé en juin dernier, c’est l’Américain John Baldessari qui a réalisé la livrée de la belle, une des BMW M6 GTLM engagées sur la classique américaine. Enfin, « la belle », difficile de dire cela. Il semblerait que là, nous avons atteint le paroxysme de l’art contemporain, la définition parfaite de « prendre des ronds et n’en foutre pas une ». Une voiture blanche avec trois pois de couleurs et un aileron bleu, on ne peut pas dire que ce soit de l’art, même si certains d’entre vous tenteront de me convaincre du contraire : « tu comprends, c’est un artiste. » Oui c’est celaaaa oui. Comme Dominique Besnehard lançait à Chantal Lauby dans le film La cité de la peur : « je n’écrirai rien sur ce film c’est une merde », je me dis que j’aurais du en faire autant ici.

    Les autres Art Car valent véritablement le coup, elles.

    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
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    John Baldessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
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    John Balessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    John Balessari BMW M6 GTLM Art Car #19.
    BMW art car John Baldessari Daytona 2017
    John Baldessari, créateur de la 19ème BMW Art Car
    BMW art car John Baldessari Daytona 2017
    John Baldessari, créateur de la 19ème BMW Art Car
  • Mondial de l’Auto : Top 5 Concept

    Mondial de l’Auto : Top 5 Concept

    Une semaine que notre Mondial de l’Automobile 2016 est ouvert. Voici l’occasion de faire le bilan. Premier épisode : les concepts !

    Renault TREZOR

    Evidemment, elle était attendue. Nous savions que Renault préparait un coup d’éclat pour sa conférence de presse du jeudi matin. Voici TREZOR, le premier épisode de la seconde vie de Laurens van den Acker chez Renault. Six ans après DeZir, le Néerlandais dessine l’avenir des formes du Losange.

    C’est beau, mais c’est encore très hypercar pour imaginer ce qui restera dans les prochaines Clio, ZOE ou Mégane… La signature lumineuse en forme de C est déjà acquise dans la gamme, la calandre est amenée à disparaître avec l’avènement des moteurs électriques, les roues vont grandir… Peut-être que l’héritage à attendre est l’amincissement des sièges.

    Volkswagen I.D.

    Elle aussi était particulièrement attendue. Depuis la révolution provoquée, annoncée et entamée il y a douze mois, Volkswagen promet des véhicules électriques, autonomes, connectés (…). En voici la première forme : I.D.

    Annoncée pour une autonomie comprise entre 400 et 600 km avec une puissance d’environ 170 chevaux, cette I.D. est programmée pour entrer en concession dès 2020.

    Citroën CXperience

    Citroën n’avait pas gardé la surprise pour le Mondial. Depuis quelques jours, les photos et vidéos avaient été transmises. La berline CXperience est destinée à ne pas faire oublier que Citroën ne produira pas que de petites voitures « funs ».

    Privée de l’héritage de DS et SM, la marque Citroën restera sur le marché du haut de gamme, au moins en Chine. C’est là que CXperience impose la mémoire d’un mot-clé très attaché à la marque : confort !

    BMW X2

    C’est sans doute le moins conceptuel des concepts, mais qu’il est beau ! Contrairement à la mode du Groupe Volkswagen, ce SUV X2 abandonne les arêtes.

    Si l’avenir du design BMW s’aligne sur ces traits, les Bavarois sont à l’abris pour une nouvelle génération.

    Lexus UX

    Encore un SUV conceptuel qui ne sera bientôt plus un concept. Version Lexus du Toyota CH-R dont les premiers bons de commande ont déjà été remplis, il arrivera aussi en concession début 2018 avec une nouvelle motorisation hybride.

    Là encore, c’est la promesse d’un succès.

    Et enfin, mention spéciale à la Vision Mercedes-Maybach 6 déjà vue à Chantilly et toujours aussi exceptionnelle !

  • Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Qui succèdera à l’Alfa Romeo Disco Volante by Touring (2014) et à la BMW 3.0 CSL Hommage R (2015) au Concours d’Elegance de Chantilly Arts et Elegance ? Voici les huit candidats qui seront présentés au jury ce dimanche.

    Aston Martin Vanquish Zagato Coupé / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Résultat du long et fructueux partenariat entre Aston Martin et Zagato, la marque britannique présente l’Aston Martin Vanquish Zagato Coupé au Concours d’Elegance, quelques semaines après avoir dévoilé sa version découvrable à Pebble Beach.

    aston-martin-zagato-vanquish

    BMW Mille Miglia Coupé Concept / Couturier Balmain

    Hommage avant la série officielle des « Hommage », BMW avait présenté une nouvelle vision de la 328 qui s’était illustrée sur les routes italiennes. Ce concept fête déjà ses dix ans.

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    Bugatti Chiron / Couturier Giorgio Armani

    Pas un concept, la Bugatti Chiron est un modèle inscrit au catalogue du constructeur français.

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    DS E-TENSE / Coututier Eymeric François

    Premier concept 100 % DS, l’E-TENSE montre la vision technologique et stylistique du plus « nouveau » des grands constructeurs français sur le thème de la création d’avant-garde.

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    Lexus LC 500 / Couturier Jorgen Simonsen

    Pas un concept, mais la version de série qui découle du concept LC-LF. Le porte-drapeau de la marque sera prochainement commercialisé.

    lexus-lc500

    McLaren 570GT by McLaren Special Operations / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Pas non plus un concept, cette McLaren est davantage une démonstration des capacités du département McLaren Special Operations de créer une voiture sur-mesure, selon les envies de chaque client.

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    Vision Mercedes Maybach 6 / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Nouvelle renaissance du logo Maybach, toujours associé à l’Etoile Mercedes. Ce concept est présenté pour la première fois en Europe après sa révélation récente à Pebble Beach.

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    Rolls-Royce Wraith Black Badge / Couturier Timothy Everest

    Pas un concept. Finition exclusive de la gamme Rolls-Royce, Black Badge permet à la Wraith de se présenter comme la Rolls la plus puissante jamais produite sous la ligne d’un coupé géant.

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    Hors concours : MV Agusta F4 Zagato

    MV Agusta présente une moto unique en première mondiale. Elle a été conçue pour un client japonais.

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  • Impossible à déshabiller : BMW Gina

    Impossible à déshabiller : BMW Gina

    Pourquoi avoir choisi GINA ? Le prénom de la célèbre Lollobridgida a été utilisé pour un concept BMW qui n’épousait pas les codes créés par l’actrice italienne. Juste une poussée délirante de Chris Bangle qui chercha à confondre la mode et l’automobile.

    Durant des décennies, l’automobile a voulu se rapprocher de la mode, de la haute-couture. Mais aucun n’a encore réussi à commercialiser un modèle accompagnée d’une robe. Chris Bangle, maître du design du Groupe BMW, a pourtant testé ses équipes sur ce thème au cœur de l’année 2008.

    Dans une profonde étude de style, aux dimensions comprises entre une Z4 et une Z8, Bangle a donné vie à GINA, l’acronyme de Geometry and Functions In N Adaptations.

    GINA n’était pas un simple concept, conçu pour explorer de nouvelles définitions du style et tester la réaction de certains influenceurs. GINA allait bien plus loin dans son idée d’avenir.

    Car dans une classe très Bangle-Bangle, ce roadster gris était revêtu d’une combinaison en textile qui moulait des formes évolutives. Cette peau en Spandex était muée par des vérins qui animaient le capot, le coffre pour ajouter de l’appui ou les portières.

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    Et sous les vérins, une collection de carbone et d’aluminium pour porter un double pare-brise à la mode Jaguar XK 120.

    Quelques mois après cette ultime réalisation, cette dernière facette anguleuse, Chris Bangle quittait BMW et le monde de l’industrie automobile. On l’a ensuite vu chez Samsung.

  • BMW Italia et Garage Italia Customs créent la première i8 Art Car

    BMW Italia et Garage Italia Customs créent la première i8 Art Car

    Pour fêter les 50 ans de BMW en Italie, BMW Italia et Garage Italia Customs ont réalisé une inédite BMW i8, à la robe reprenant la toile « Lampada ad arco » de l’artiste italien Giacomo Balla. Ainsi, cette i8 est la première Art Car officieusement officielle de la marque bavaroise. Officielle car homologuée BMW Italia, officieuse car absente de la liste des véritables Art Car. Elle mêle mobilité nouvelle et l’art de Giacomo Balla, peintre italien du début du siècle dernier. La toile, qu’on retrouve sur la carrosserie la belle Allemande électrique, est exposée au Museum of Modern Art, New York. Cette i8 sera présente aux Mille Miglia, dès aujourd’hui, entre Brescia, Roma et Brescia. Elle suivra la BMW 328 que pilotera Sergio Solero, PDG de BMW Italia.

     

    BMW Italia BMW i8 Giacomo Balla Garage Italia Customs BMW art car 01

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    W Italia BMW i8 Giacomo Balla Garage Italia Customs BMW art car 03

    W Italia BMW i8 Giacomo Balla Garage Italia Customs BMW art car 04

    W Italia BMW i8 Giacomo Balla Garage Italia Customs BMW art car 05

  • BMW M4 Coupé Tour Auto Edition : 5 exemplaires nur in Frankreich !

    BMW M4 Coupé Tour Auto Edition : 5 exemplaires nur in Frankreich !

    Il faut l’admettre et s’en réjouir : certaines filiales savent faire ! Pour la 25e édition du Tour Auto, BMW France présente une série limitée de sa M4 Coupé équipée du Pack Compétition. Cinq exemplaires sont disponibles, dont un sera piloté par Ari Vatanen.

    L’ancien Champion du Monde des Rallyes – c’était en 1981 via un programme privé monté avec son copilote David Richards – est aujourd’hui un ambassadeur BMW. Le Finlandais installé dans le sud de la France continue de partager une passion sans borne.

    Dès le 18 avril, au départ de Paris et en direction de la Côte d’Azur, il mènera l’une des cinq BMW M4 Coupé Tour Auto Edition. Cette série limitée à la France reçoit le Pack Compétition avec un moteur porté à 450 chevaux (+ 19 chevaux), un 0 à 100 km/h en 4,0 secondes, de nouveaux réglages des trains et des calculateurs, un échappement spécifique, des sièges baquets et une série d’éléments en carbone BMW M Performance autour d’une personnalisation marquée « Tour Auto ».

    bmw-m4-coupe-tour-auto-edition-vatanen

    Les BMW M4 Coupé Tour Auto Edition sont commercialisées au tarif de 119 000 euros.

    En plus des voitures ouvreuses, BMW alignera également une BMW 3.0 CSL « Batmobile » en compétition durant le Tour Auto 2016.

    bmw-m4-coupe-tour-auto-edition-2016

  • Quelques instants avec Hervé Poulain, créateur des Art Car

    Quelques instants avec Hervé Poulain, créateur des Art Car

    AUTOcult était invité semaine dernière à la révélation du show-car Alpine Vision, qui préfigure la future Alpine de série. A ce petit évènement de l’histoire automobile française, des personnages de renom étaient présents, qu’ils aient un lien direct avec Alpine ou non. Je retiendrais particulièrement la présence de Hervé Poulain, créateur des célébrissimes Art Car, commissaire priseur de renom.

    Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller à la rencontre cette homme de 75 ans, pimpant, costume bien coupé, cravate en tricot, l’œil vif. Ouvrant la discussion sur les Art Car qui m’ont tant fait rêver, j’avais trouvé là l’angle parfait d’attaque… Il me confiait alors :

    « Très heureux de vous faire rêver. »

    « Très heureux de vous faire rêver. » Il enchainait alors sur l’actualité de ces oeuvres hors du commun, de la prochaine Art Car, celles des artistes américain John Baldessari et chinois Cao Fei. Puis, lui confiant que la BMW Calder était mon Art Car favorite, il reprenait, sourire aux lèvres : « A l’époque, nous vous avons su bousculer les habitudes. Il faut se rendre compte aujourd’hui que dans les années 70, art et industrie étaient diamétralement opposés et ne s’étaient jamais rencontrés. Je suis allé dans un magasin de jouet, j’ai acheté un jouet BMW 3.0 CSL et je suis allé voir Calder. J’ai su le persuader de réaliser cette Art Car. A l’époque, c’était un projet complètement fou vous savez. Il a accepté, c’était parti, la première Art Car était née… Encore personne n’avait su lier art et industrie. »

    Encore personne n’avait su lier art et industrie.

     

  • Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Le Citroën C_42 Champs Elysées, L’Atelier Renault, Le Rendez-Vous Toyota, Mercedes-Benz Gallery, Peugeot Avenue etc. Et BMW ne déroge pas à la règle. Avec son BMW Georges V, la marque allemande s’offre une vitrine sur une de belles artères qui mènent à la plus belle avenue du monde.

    A l’occasion du lancement de la collection « Michel Vaillant Art Strips » reprenant les vignettes de la BD sous forme de tirages prestigieux et limités, notre héros de papier a rendez-vous au sein du Brand Store BMW George V. Sur place, dans un cadre feutré et lumineux, on découvre les œuvres de Jean Graton, le livre Michel Vaillant, que nous vous faisons gagner sur votre blog préféré, mais aussi la BMW Z4 GT3 qui disputait les dernières 24 Heures de Spa. A son volant, nous retrouvions Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. C’est un modèle exceptionnel qu’on découvre là, entre race-car et art-car.

    Informations utiles :

    Exposition « Michel Vaillant Art Strips », du 9 février au 30 avril 2016
    Brand Store BMW George V
    38 avenue George V, 75008 Paris
    Entrée Libre du lundi au samedi de 10h à 20h

    Photos :

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

  • Essai BMW X4 : merci xDrive

    Essai BMW X4 : merci xDrive

    Bienvenue à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur… Ici, lorsque vous louez une voiture, inutile de demander des pneus hiver, vous n’en aurez pas. C’est une nouvelle gentille attention des loueurs. Dommage, il faut quand même aller affronter la neige à 2 000 mètres d’altitude.

    Pour sauver le coup, je pars néanmoins en BMW X4. Quatre roues motrices oui, mais des pneus Dunlop bien trop « été » pour faire face aux conditions difficiles annoncées tout le week-end. Merci quand même.

    La montée se fait sans difficulté, même si – à jouer dans les lacets – ça sous-vire un peu. Tout est parfait jusqu’à l’arrivée devant un parking d’Isola 2000 : il est enneigé ! Depuis toujours, je suis convaincu qu’il est préférable d’avoir une bonne traction avec quatre pneus neiges, plutôt qu’une super quatre roues motrices en pneus été lorsque les conditions deviennent difficiles. Je me gare… Je verrai plus tard si je suis capable de repartir !

    Le soir, tout se passe pour le mieux. Très doux sur l’accélérateur, boîte automatique, le BMW X4 s’extirpe sans difficulté du parking pour aller trouver une place sur un autre parking encore plus enneigé. Je verrai demain !

    Il fait froid. Le parebrise est totalement gelé… Et mon ami le loueur n’a pas mis le moindre grattoir à disposition. Décidemment. Chauffage à fond, des minutes à massacrer les essuie-glaces, le BMW X4 sort de ce parking en montée. Toujours parfait.

    Je vous passe les multiples trajets de parking à parking pour en arriver à l’essentiel. Dimanche matin, les températures sont négatives alors qu’il a plu tout le samedi. Le verglas est partout et j’ai un avion à prendre !

    Départ un peu plus de trois heures avant le décollage, la marge est importante… Sortie de la place de stationnement (après avoir encore massacré les essuie-glaces), montée très pentue et verglacée (vraiment), je passe à une dizaine de km/h, mais je passe sans la moindre frayeur. Début de descente sur des œufs. Au bout de quelques centaines de mètres, j’arrive derrière un camion qui circule au pas. La route reflète le ciel et le conducteur du 38 tonnes ne prend pas le moindre risque.

    Pris de folie (et d’une redoutable envie de ne pas rouler à 5 km/h jusqu’à la vallée), je dépasse… Et un kilomètre plus loin, alerte !

    Je passe un virage et là, trois voitures sont à l’arrêt derrière un autre 38 tonnes… Mais j’arrive bien à 35 km/h ! J’effleure le frein, ABS. Roues droites, j’essaie de tenir la voiture pour l’arrêter. Sur le coup, c’était un jeu de pouvoir s’arrêter du mieux possible, car j’avais bien 200 mètres de marge. Et là, moment de lucidité… et si l’autre camion arrivait derrière ?

    Heureusement, il avançait tellement lentement qu’il n’est plus réapparu dans mes rétroviseurs. Le temps de dépasser et on reprend un peu de vitesse dans la descente. Un peu de vitesse est un bien grand mot. Si la limitation indique 90 km/h, tout le monde roule entre 30 et 40 km/h… Et on croise un Ford Ranger planté dans la neige, un Volvo XC60 au train avant ouvert, une Suzuki Splash au capot largement réarrangé quelques secondes auparavant…

    Au fil des kilomètres, la température devient franchement positive et les conditions de route sont à nouveau normales. L’arrivée à l’aéroport se fait sans le moindre problème.

    Il est évident que cette petite expérience n’a pas valeur de test… Mais j’ai déjà vécu des moments difficiles sur la neige et le verglas. Le passage – en montée comme en descente – dans une rue à 8 % sur la neige, puis sur le verglas, en roulant au ralenti m’a toutefois montré que le BMW X4 était capable de passer sur des portions véritablement délicates. Merci xDrive !

    Et si vous avez des pneus hiver, voire des clous et un circuit, c’est le bonheur !

    FICHE TECHNIQUE

    BMW X4 xDrive 20d Lounge Plus
    CO2 : 129 g/km
    Moteur : 4 cylindres en ligne
    Cylindrée : 1 995 cm3
    Puissance : 190 ch à 4 000 tr/mn
    Couple : 300 Nm
    Transmission : 4 roues motrices
    Boîte : automatique à huit rapports
    Dimensions (Lxlxh) : 4,67 x 1,88 x 1,62
    Volume du coffre : 500 / 1 400 dm3
    Poids : 1 745 kg
    Réservoir : 67 litres
    Vitesse maxi : 212 km/h
    0 à 100 km/h : 8,0 s
    Consommations (urbaine / extra urbaine / mixte / essai) : 5,6 / 4,9 / 5,2 / 8,2 l/100 km

  • Une folle spéculation

    Une folle spéculation

    Le week-end dernier, j’ai diné avec un concessionnaire qui avouait avoir vendu une Ferrari Testarossa à moins de 40 000 euros. Evidemment, on peut le voir de deux façons… S’il l’a vendue à ce prix, c’est qu’il l’avait achetée encore moins chère et qu’il s’est évité du stock. Mais quel manque de vision du marché lorsque l’on voit qu’une même Testarossa peut aujourd’hui s’échanger contre 110 000 ou 130 000 euros.

    Cet été, j’ai le souvenir de discussions autour de cette spéculation. Nous cherchions quel modèle acheter pour gagner – beaucoup – à moyen terme. Les Aston Martin DB9 V12 avaient notre préférence. J’avais aussi pointer les Honda S2000, des Porsche haut de gamme à surveiller. Et toujours : les Ferrari de trente ans qui sont généralement au plus bas de leur cote. Pour le fun, je crois beaucoup au prochain culte des toutes premières Twingo (même si je sais que leur valeur ne grimpera pas).

    Ce matin, je vois qu’Hagerty a publié les principales fluctuations des voitures de « collection ». Sans surprise, le plus gros gain sur un an (oui, une seule année) est à mettre à l’actif de la Porsche 911 Classic (+ 154 %), devant l’Aston Martin DB9 (+ 141 % argghhhhh), la Ferrari Testarossa (+ 98 %), les Ferrari 308 GTS/GTB (+69 % argghhhhh) et la Lamborghini Diablo (+ 65 %).

    Ce qu’il y a d’amusant, c’est qu’Hagerty pointe également les plus grosses pertes en douze mois. On y retrouve l’Hudson Commodore de 1946 (- 36 %), la BMW 2002 de 1968 (- 33 %) et la Jeep CJ-7 de 1976 (- 32 %).

    Il va peut-être falloir chercher quelques BMW… Avec un œil sur les échanges de Ferrari 360, voire la Porsche 997 dont la valeur a sans doute touché un point bas.