Étiquette : Mercedes

  • Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Comme chaque année, le Festival Automobile International propose d’élire la plus belle voiture de l’année. En quart de finale, il reste sept modèles… Pour laquelle allez-vous voter ?

    Mazda MX-5
    Une réussite depuis sa première génération. Un peu plus de 25 ans après son lancement, la quatrième MX-5 arrive sur le marché. Des courbes, des angles, un profil vraiment réussi… Quand on parle de « belle » voiture, la Mazda MX-5 est en pole position.

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    Citroën C4 Cactus
    Peut-être pas la plus « belle »… Mais clairement très innovante. Il sort de l’ordinaire au cœur d’un marché des petits SUV qui réclame une réelle distinction. Avec ce C4 Cactus, Citroën renoue avec les voitures clivantes. On aime ou on n’aime pas. Et moi, j’aime.

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    FIAT 500X
    Comme réussir à sauver une marque avec un seul modèle ? FIAT le réussit en déclinant sa 500 en de nombreuses versions. Et la 500X est très clairement la plus intéressante. Sous la forme d’un SUV, elle affiche une jolie mise à jour des codes de la « nouvelle » 500. Sur mon podium final…

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    Renault Espace
    Née Initiale Paris, cette nouvelle génération d’Espace arrive très prochainement sur le marché. Placé en haut de gamme, le nouveau monospace reprend des codes de crossovers. L’intérieur est encore plus marquant que la ligne extérieure. Pour les défenseurs du « haut-de-gamme » français.

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    Jaguar XE
    La marque britannique revient sur le marché des berlines à « grande » diffusion. Bien marquée Jaguar avec des phares acérés et une large calendre, elle affiche un profil particulièrement sportif. Le choix des amoureux du luxe à l’anglaise.

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    Mercedes Classe C Estate
    Inscrite dans le renouveau de Mercedes, le break Classe C affiche de belles proportions. Par rapport à la concurrence, elle se démarque par un habitacle particulièrement travaillé. A choisir pour les fans de voitures allemandes.

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    Opel Adam Rocks
    Evolution de l’Adam, la Rocks est 15 millimètres plus haute que la version de base et proposée avec des roues de 18 pouces. Elle s’inscrit dans l’idée d’offrir un véhicule très urbain à l’allure (un peu) sauvage. Peut-être que les urbains branchés voteront pour.

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    A vous de voter !

  • Le Stars & Cars 2014 de Mercedes

    Le Stars & Cars 2014 de Mercedes

    Pour célébrer sa riche saison sportive, Mercedes a réuni 50 000 spectateurs autour d’un circuit d’un peu plus d’un kilomètre tracé autour de son musée. Lewis Hamilton et Nico Rosberg étaient au rendez-vous avec quelques belles pièces de la collection du groupe.

    Soixante-quatre voitures étaient de sortie ce week-end, de la Mercedes de 1914 qui s’était imposée lors du Grand Prix de France à la Mercedes AMG F1 W05 Hybrid qui a battu le nombre de victoires sur une unique saison de F1. Six SLR de musée étaient aussi en piste dont l’Uhlenhaut Coupé. Et parmi les invités, on comptait quelques stars autour de Stirling Moss.

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  • George Best et le meilleur des voitures

    George Best et le meilleur des voitures

    Les Britanniques ont cette chance de pouvoir produire des personnalités hors du commun. Dans le monde automobile, nous avons connu James Hunt. Dans le football, quelques années auparavant, il y a eu George Best.

    Sport le plus populaire au monde, le football avait évidemment ses stars. Des légendes du sport, mais aucune superstar, aucune rockstar. Et George Best est arrivé.

    En 1958, un terrible accident d’avion décime l’équipe de Manchester United. Le deuil de Munich loin d’être effacé, onze joueurs doivent vite être mis sur un terrain. On recrute de jeunes talents pour reconstruire, sur la durée, une équipe performante. Parmi eux, un Nord-Irlandais nommé « Best » enfile le numéro 7 à partir de 1961. Il n’a que 15 ans.

    En quatorze ans, il gagne tout avec MU. Son contemporain Pelé affirme qu’il est le meilleur joueur qu’il ait vu évoluer durant sa carrière. Ses prestations sur la pelouse lui permettent de gagner le Ballon d’Or, ses prestations hors des stades en font le « cinquième Beatles ».

    Best incarne le génie. Il joue avec les médias et sa vie. Sa tendance à l’autodestruction en fait un client prioritaire des tabloïds. Il s’amuse avec les paparazzis et diffuse largement ses petites phrases. Il est le premier à dire « J’ai dépensé beaucoup d’argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport. Le reste, je l’ai juste gaspillé ! »

    Car au-delà des soirées extrêmement alcoolisées, de ses frasques avec Miss Monde Mary Stävin, deux fois James Bond Girl, ou Miss Grande-Bretagne, l’homme aimait les voitures. On l’a vu au volant de Jaguar Type E ou XK120, de Mercedes 300 SEL, de Rolls-Royce ou de l’incroyable Lotus Europa…

    Mais ses frasques l’ont aussi privé d’être traité à l’égal de Pelé ou Maradona. A 27 ans, il est viré de son club de toujours. Il annonce sa retraite… Et rechausse les crampons après une soirée arrosée. Il joue en Afrique du Sud, en Irlande, aux Etats-Unis, à Hong-Kong, en Australie… Il continue de boire, de collectionner les aventures et les voitures. Il enchaine les mariages, ouvre des boutiques, passe à Top of the Pops et réaffirme ses envies d’autodestruction.

    En 2005, à 59 ans, il meurt à Londres de multiples infections dues à la drogue et à l’alcool. Cinq jours plus tôt, il faisait publier sa photo sur son lit d’hôpital dans News of the World avec le message « Don’t die like me ».

    A Belfast, l’aéroport porte aujourd’hui son nom. Sur un des couronnes déposées à son enterrement, on a pu lire « Maradona good, Pelé better, George best. »

    Hommage à la première rockstar du football décédée il y a neuf ans. Si la presse se délecte aujourd’hui des excès de vitesse de nos joueurs actuels en voiture de sport, c’est parce qu’il a montré l’exemple !

  • La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    Début 1979, Mercedes Benz lance la 500 SL sur son programme en Championnat du Monde des rallyes. Un seul objectif : prouver la résistance l’endurance des modèles de la marque à l’étoile. Pour cela, un programme très limité de rallyes endurants, cassants est choisi. On retrouve alors la belle flèche d’argent au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Argentine…

    1980, l’usine Mercedes engage les 500 SLC au douzième Rallye du Bandama Côte d’Ivoire, du 9 au 14 décembre. Durant les 6 jours de course ( ! ), la bataille fait rage. Le parcours tracé à travers la Côte d’Ivoire se révèle des plus durs, des plus endurants. Mercedes y prouve toute sa vélocité, son endurance quand les 500 SLC se placent aux deux premières places : victoire de Björn Waldegaard et Hans Thorszelius devant Jorge Recalde et Nestor Straimel.

    Cette édition 1979 du Bandama a beau être un succès, elle n’en sera pas moins la dernière compétition routière de Mercedes. En effet, depuis début décembre, soit quelques jours avant le départ de la classique ivoirienne, le Board de Daimler-Benz a décidé l’arrêt du programme rallye L’étoile d’argent se retire de la scène mondiale.

    Programme stoppé hâtivement, les hommes et femmes de Mercedes n’avaient pour autant pas arrêter de travailler les mois précédant l’arrêt. Un châssis de la Mercedes-Benz 500 SL Rallye (R107) étant toujours en construction. Le voici. Il fut construit fin 1980 pour la saison 1981. Sur la photo ci dessous, on voit Erich Waxenberger, qui fut à l’époque en charge de la construction de cette dernière 500 SL Rallye. Malheureusement, cette 500 SL ne vit jamais la compétition, jamais un morceau de route, ni d’essais d’avant course. C’est donc ici un morceau tout particulier de l’histoire de Mercedes qu’on retrouve, conservé comme à son origine, sorti d’usine, qui ne prit qu’une seule route : celle du conservatoire Daimler-Benz.

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  • La décote de Maybach !

    La décote de Maybach !

    AUTOcult.fr annonçait une troisième naissance pour la marque Maybach… Il s’avère que nous sommes loin de relancer un constructeur. Mercedes se servira du nom de Wilhelm pour proposer une simple déclinaison de sa Classe S.

    Récupérée après la Seconde Guerre Mondiale, la marque Maybach réapparaît en concession en 2002… Trop proche d’une Classe S, pas assez exclusive, elle n’avait jamais été en mesure de concurrencer Bentley (propriété de Volkswagen) ou Rolls-Royce (du non moins allemand BMW).

    Mercedes n’avait pas appris de l’expérience de ses concurrents. Quand des constructeurs plus ou moins généralistes avaient cherché à s’attaquer aux produits à l’Etoile, ils ont créé leur propre marque premium. Nissan avec Infiniti, Toyota avec Lexus, Citroën avec DS (ah non en fait !).

    Plus qu’un simple logo et qu’un nom, Infiniti ou Lexus sont devenues des marques à part entière. On ne confondra pas une Q50 avec un Qashqai ou un NX avec une Prius… Pourtant, Mercedes a fait l’erreur. Une Maybach était une évolution d’une Classe S.

    Mercedes-Maybach S 600 (X 222) 2014

    Et Mercedes continue. La nouvelle Maybach ne sera qu’une déclinaison d’une S600. Une finition luxueuse.

    Comment le constructeur allemand peut-il croire qu’une Mercedes S600 Maybach puisse concurrencer les marques d’origine anglaise ? Et ce n’est même pas pour soutenir les ventes de Classe S qui représentent davantage que l’addition de celles d’Audi A8 et de BMW Série 7.

    Maybach va doucement devenir l’appellation luxe de Mercedes comme AMG l’est pour le sport. Très bien… Mais Maybach sera aussi bien armé pour concurrencer Rolls-Royce que AMG l’est pour s’attaquer à Ferrari !

  • Le retour annoncé de Maybach

    Le retour annoncé de Maybach

    On annonce une troisième naissance pour la marque Maybach… Après 1921 et 2002, le constructeur allemand devrait réapparaître une nouvelle fois en cette fin d’année 2014 à Los Angeles !

    Wilhelm Maybach est l’un des pionniers de l’industrie automobile. Né en 1846, il travaille activement aux côtés de Gottlieb Daimler dans le développement des premiers moteurs.

    Une dizaine d’année après la disparition de Gottlieb Daimler, Wilhelm Maybach est relégué au rang d’inventeur en chef. Il démissionne et fonde sa propre société pour motoriser les Zeppelin.

    Au terme de la Première Guerre Mondiale, le Traité de Versailles interdit la fabrication de dirigeable à l’Allemagne. Maybach décide de se relancer dans l’automobile. Il présente la W1 en 1921, puis la W3 et la W5 qui marque un tournant très luxueux de ses modèles.

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    En 1928, la Maybach est la première voiture de série à recevoir un moteur V12. Wilhelm meurt en 1929, à 83 ans. Son fils reprend le flambeau pour développer la production. La Seconde Guerre Mondiale ouvre une nouvelle voie à l’entreprise qui fournit les moteurs de chars Panzer, Tigre et Panther… Mais la capitulation de 1945 stoppe toute production. Les droits de la marque sont rachetés par Mercedes-Benz, qui met en sommeil Maybach.

    En pleine mode du neo-retro, le groupe allemand décide de coller le logo Maybach sur son nouveau vaisseau-amiral. Sur une plate-forme modifiée de Classe S, les Maybach 57 et 62 (nombre de décimètres de longueur) sont produites de 2002 à 2013. Un prototype Exelero avait aussi été présenté en 2005.

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    Selon Mercedes, la production des Maybach s’est avérée rentable même si la marque n’a jamais été en mesure de concurrencer Rolls-Royce ou Bentley.

    Et pourtant, un nom de code X222 circule à quelques semaines de l’ouverture du Salon de Los Angeles. L’extérieur devrait ressembler à une très longue Classe S (entre une Classe S et une Pullman) et l’intérieur serait une évolution des précédentes versions.

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    Sous le capot, on annonce les V12 biturbo de 523 et 612 chevaux…

    Et pour les plus accrocs, Mercedes imaginerait déjà une Maybach « GL ». De quoi ravir les rapeurs !

  • AIR DRIVE : les voitures volantes de Renaud Marion

    AIR DRIVE : les voitures volantes de Renaud Marion

    Le photographe français Renaud Marion a réalisé une série de photo-montages assez surprenante, nommée Air Drive. On y observe des Mercedes 300 SL, Jaguar Type E, Aston Martin DB4 et bien d’autres modèles automobiles, voguant, volant à quelques centimètres du sol, et sans roues. Carénages retravaillés, photos post-prodées : le travail est exceptionnel, dans une ambiance à la fois rétro et futuriste. Back to the future, version photo, version auto.

    Tout cela n’est pas sans rappeler la mise en scène réalisée lors de la commercialisation de la Citroën DS, alors équipée du système hydropneumatique révolutionnaire.

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    Air Drive par Renaud Marion, les clichés :

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    Source : http://renaud-marion.squarespace.com/air-drive/

  • Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Passer quelques dizaines de minutes avec Gilles Vidal est toujours l’occasion de disserter sur le présent, l’avenir et l’héritage de notre industrie automobile… A quelques centimètres de « son » Exalt, il a accepté de parler des modèles qui l’avaient conquis durant ce Mondial de l’Automobile.

    L’exercice est toujours compliqué. Au centre de son stand, entouré par les communicants de la marque, il a pourtant joué le jeu. A la question « Quelles sont les trois concepts ou modèles qui vous ont attiré sur ce salon ? », il a répondu sans détour.

    Le Directeur de Design Peugeot annonce les deux IDx de Nissan. « Ce ne sont pas des nouveautés, mais ces deux voitures sont toujours très attirantes. Elles ont un style caractéristique qui mêle l’histoire et l’avenir. »

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    Ensuite, vient l’Infiniti Q80 Inspiration : « Une étude très séduisante dans un style particulièrement épuré. C’est le genre de ligne qui plait à beaucoup de monde. »

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    Et enfin la Mercedes AMG GT : « Elle tranche avec les récentes productions de Mercedes. On n’est plus du tout dans les codes de la Classe S développés depuis des mois sur le reste de la gamme jusqu’à la Classe A. On dirait un croisement entre une Citroën C4 Cactus et une Porsche 911. Les lignes de force sont parallèles et les extrémités sont galbées. C’est une vraie réussite. »

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    Photo Nissan : Benoît Asset – www.largus.fr
    Photo Infiniti et Mercedes : Christophe Gascot – www.largus.fr

    Retrouvez l’actu du Mondial sur largus.fr

  • Dessin : Mercedes 300 SL

    Dessin : Mercedes 300 SL

    Petit détour par l’année 1956… C’est à cette époque que Friedrich Geiger présente – en interne – le dessin de son nouveau projet : une Mercedes-Benz 300 SL Roadster avec un toit de coupé.

    Après les exceptionnelles 500K et 540K des années 30, l’Allemand rêvait d’un modèle qui allait révolutionner l’industrie. Il en fera la Mercedes-Benz 300 SL Roadster qui sera produite à partir de 1957.

     

  • Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies : la C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

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    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

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    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II, présenté à Chantilly, passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture développée par Karl Wilfert atteint 300 km/h.

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    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

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    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h… Une III, puis une IV seront également conçus avant d’être rangées au musée en 1979…

  • Commissaire-priseur : Le Mans Classic dans la bulle

    Commissaire-priseur : Le Mans Classic dans la bulle

    37 voitures vendues à plus de 100 000 euros, 80 % des lots vendus dans l’estimation ou au-dessus, la vente Artcurial du Mans Classic s’est achevée avec la dispersion de près d’une centaine de modèles pour plus de 13 millions d’euros.

    Composante du week-end Le Mans Classic, la vente Artcurial est avérée très spectaculaire. Devant 2 000 spectateurs, Hervé Poulain fêtait ses 45 ans de carrière, dont 40 ans de ventes automobiles.

    Durant sept heures, 111 voitures ont été proposées. « Vendre des voitures sportives au Mans Classic, c’est comme proposer des marbres antiques au pied de l’Acropole. Cette vente réunit un public de passionnés », s’enthousiasmait Hervé Poulain.

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    Le record du jour est revenu à une Mercedes-Benz 300 SL Roadster avec hard-top de 1961 vendue à 1 115 600 euros, au cœur de l’estimation établie avant la vente.

    D’autres modèles ont largement dépassé le prix annoncé : une Jaguar de MkVII cabriolet Beutler de 1953 à 160 900 € (estimation : 60 000 – 80 000 €), une Ferrari F40 à 691 400 € (estimation : 450 000 – 500 000 €), une Aston Martin DB2/4 MKIII cabriolet à 602 000 € (estimation : 240 000 – 280 000 €) ou une Lancia Stratos de 1978 à 417 200 € (estimation : 280 000 – 320 000 €).

  • Commissaire-priseur : Mercedes 500K Spezial Roadster

    Commissaire-priseur : Mercedes 500K Spezial Roadster

    Il y a un an, une Mercedes-Benz W196R battait le record mondial pour une vente aux enchères publiques. A Goodwood, le marteau est tombé à 22 millions d’euros. Ce fut le déclencheur d’une nouvelle idée : organiser une vente spécifique à Mercedes-Benz.

    Le 12 juillet, à Stuttgart, une impressionnante collection d’étoiles sera vendue dans le cœur du musée Mercedes-Benz.  Parmi elles, la pièce maîtresse est une 500K Spezial Roadster de 1934.

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    Après le départ de Ferdinand Porsche en 1928, l’ingénieur en charge de la conception des nouveaux modèles fut Hans Nibel, un ancien pilote.

    Présentée au Salon de Berlin 1934, quelques mois avant la mort de son créateur, la 500K était l’une des seules voitures capables d’atteindre les 160 km/h sur route ouverte. Cette performance était atteinte grâce à un compresseur agissant à haut-régime pour délivrer 25 % de puissance supplémentaire.

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    En trois ans, 354 exemplaires furent produits. Celui qui est proposé, en rouge avec un moteur 8 cylindres Kompressor sous le capot, est estimé entre 3,6 et 5,8 millions d’euros !