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  • J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    J’ai testé Renault Twin’Run avec David Coulthard

    A la suite de la découverte de Twin’Run lors du Grand Prix de Monaco dernier, j’allais me glisser en son antre, le temps de quelques instants, quelques kilomètres. Rendez-vous au circuit du Castellet, lors des World Series by Renault.

    Twin’Run est là. Je retrouve la petite bouille rencontrée il y a quelques mois. Une certaine excitation se montre chez moi, je l’aime bien cette petite. Elle est jolie, j’aime ses formes, sa couleur. En mai dernier, je vous disais « Elle est trapue, une roue à chaque coin, on la sent efficace. Son bleu turquoise apparaît, satiné, brillant et habillé de touches oranges mat. Du plus bel effet. Sa face avant est faite d’une belle grande bouche béante et rouge. On y retrouve deux fois deux feux additionnels de chaque côté du logo Renault bien mis en valeur. L’ambiance est très « rallye » et cela n’est pas sans nous rappeler la R5 Turbo. Héritage quand tu nous tiens. L’arrière est tout aussi beau et toujours inspiré des années de la belle des années 80 et de la Clio V6. Son train arrière est bien en place, large et habillé d’ailes d’un beau galbe aux formes et rondeurs bien assumées. On adore. » Mon avis n’a pas changé sur ce prototype annonçant la future Twingo. J’en suis toujours grand fan. Cette fois, j’en profite pour m’approcher de l’habitacle. Il est épuré mais cossu tout de même, le choix des matériaux n’a pas été négligé. Le tableau de bord est recouvert de velours noir, l’arceau du châssis tubulaire apparait noir mat, les sièges baquet bleus natier révèlent quelques touches blanches et rouges. Devant le pilote, l’instrumentation minimaliste est cerclée de blanc. Sobriété, efficacité, légèreté et sécurité : tout est conforme, Twin’Run est bien une voiture de course.

    Mon hôte du jour arrive dans son habit de lumière. Combinaison Alpinestar bleue, haut ignifugé Alpinestar et bottines Geox, le tout aux couleurs Red Bull Racing. C’est lui, David Coulthard, un des pilotes les plus respectés et appréciés de la F1. Le temps pour lui de se glisser dans TwinRun, boucler un tour de reconnaissances et c’était parti. Je passais numéro 2. Le temps de m’installer, le casque, les harnais. Les salutations habituelles avec David Coulthard, il a l’air assez à l’aise, sûr de son job. Je suis en pleine confiance, j’ai hâte qu’on y aille. Là, le son du V6 de 320cv issu de la Renault Mégane Trophy envahit l’habitacle. Ça hurle, on sent que ça travaille, la boîte séquentielle Sadev claque à chaque rapport passé. Coulthard est décontracté, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie. En fait, il a fait ça toute sa vie. TwinRun glisse de courbe en virage, de freinage en réaccélération, l’autobloquant fait son travail. Je vis quelque chose d’extraordinaire. Je suis à la droite d’un des meilleurs pilotes au monde, dans un prototype, un concept car qui présente la future Twingo. Qui plus est, ce concept car est aussi une vraie voiture de course. Un doux rêve. Je profite de chaque instant. Je parlais en mai dernier d’un châssis sûrement baladeur, dû à un empattement court. Cela se confirme, David Coulthard ne cesse de piloter TwinRun avec un constant contre-braquage. A la sortie d’un droite sale, TwinRun balade son petit popotin rebondi vers la gauche, mon pilote d’un jour contrebraque mais la petite bombinette de chez Renault a pris trop d’angle, c’est le tête à queue. On se marre dans l’habitacle ! David (oui je l’appelle David) remet la première, un peu d’angle avec le volant, filé de gaz et c’est parti pour un demi-tour avec le style ! On termine le tour avec style, Twin’Run se dandine, quel plaisir ! J’en veux encore, mais j’ai bien peur que mon rêve Twin’Run s’achève ici…

    Puis on m’invite à retrouver le baquet de la Clio Cup. Là, c’est un autre type de voiture de course. Plus dépouillée, bien moins « concept car » que TwinRun. Si on reconnait bien la Clio de l’extérieur, de l’intérieur, cette Clio Cup est radicalement différente de sa petite sœur des villes. La caisse est à nu, blanche sans fioriture, avec juste ce qu’il faut comme équipement, aucun superflu. Arceau, sièges baquet, volant compétition, tableau de bord allégé et affichage digital, voilà tout. Juste assez.

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    Casqué, harnarché, c’est parti. Chicane de sortie de stand, ligne droite pour chicane… Les virages comment les rapports s’enchaînent rapidement. Là, je comprends tout le plaisir pris par les pilotes de la Clio Cup. Une petite auto, performante, avec les palettes de la boîte séquentielle situées juste derrière le volant… Un vrai jouet pour grands enfants que nous sommes ! Ça pousse juste assez, les 220 chevaux du 4 cylindres turbo sont bien là, bien actif sur le train avant. Le turbo aidant, les rapports sont vite passés. Au volant, une fois dans la bagarre en peloton, cela doit être jouissif. Mon pilote appuie les freinages, les pneumatiques Dunlop travaillent à souhait, Clio Cup joue sur cette piste neuve et sale. On parle, la chose a l’air simple, j’y prends grand plaisir. Un plaisir que j’aimerais décupler, maintenant que la boucle se termine. A refaire donc, j’espère prendre le volant de cette Clio Cup, histoire de voir. Tant qu’à Twin’Run, je laisse David Coulthard exceller à son bord. Chacun son job à vrai dire :-)

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Photos : Robert Doisneau et Renault

    Photos : Robert Doisneau et Renault

    Bien avant de devenir l’une des plus grandes stars du monde de la photographie, Robert Doisneau a fait ses classes chez Renault. Avant la seconde guerre mondiale, il a passé quatre ans au service publicité de la marque.

    C’est à Billancourt que le photographe s’exerce, mêlant ses clichés commandés par Renault et les moments plus furtifs au cœur de l’usine. Après quatre ans, il est licencié pour des retards répétés.

    Le travail de Robert Doisneau est à retrouver sur l’Atelier Robert Doisneau.

  • Un tour du Hungaroring en Mégane R.S.

    Un tour du Hungaroring en Mégane R.S.

    Soyons clair dès le début… Le Hungaroring n’est pas le circuit F1 que j’aurais choisi en premier pour (re)découvrir les qualités d’une Mégane R.S.. Mais il est nécessaire d’y repenser à deux fois. Qu’attend-on d’une Mégane R.S. ? Pas qu’elle atteigne les 254 km/h, ce n’est pas pour ça qu’elle est conçue. On veut la sentir bondir de virage en virage. Et là, le tourniquet hongrois prend tout son sens !

    Pas question de prendre le volant et de passer trop de temps à sentir la piste et les limites de la voiture. Direction le siège passager aux côtés d’un « vrai » pilote : Julien Piguet.

    Cette Mégane R.S. est strictement de série. Quatre cylindres, deux litres, un turbo, 265 chevaux, 360 Nm de couple et des pneus Michelin parfaitement homologués pour la route.

    Cinq voitures sont alignées sur la grille de départ. 0 à 100 km/h en six secondes, le bout de la ligne droite arrive très, très vite pour un gros freinage vers le premier point de corde. On nous fait l’intérieur. Le train avant se met sur un rail, les pneus couinent légèrement. Longue relance vers le deuxième virage. Un peu de sous-virage dans ce long gauche en dévers qui mène vers le troisième virage, un simple coude sur lequel Julien cale la Mégane. Les deux roues droite délestent en quittant le vibreur, accélérateur à fond en restant en trajectoire vers l’extérieur.

    En montée, les bips du freinage d’urgence se font encore entendre. On repart vers un long virage à droite. Encore une fois, le châssis garde le cap et le moteur travaille. Chicane… On l’a un peu coupée pour revenir à hauteur du leader ! Le tour se termine sur le même rythme. Troisième, quatrième, troisième, seconde… Pas de mouvement de caisse, le roulis est maîtrisé malgré les longues courbes et les 265 chevaux tirent les 1 387 kilogrammes (sans les hommes !)

    Jusqu’ici, on n’a pas trouvé meilleure berline compacte à moins de 32 000 euros pour accomplir cet exercice !

  • Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Dis-moi ton nom, je te dirai qui tu es (les ratés)

    Choisir le nom d’un modèle est un moment capital dans la vie d’une voiture. Il peut, à lui seul, être un atout déterminant sur le plan marketing. Prenons l’exemple de Twingo qui est sans doute l’une des plus belles réussites. Mais parfois, au jeu des exportations, de jolis noms deviennent des vraies barrières à la commercialisation.

    Mitsubishi est l’une des victimes les plus connues. Son 4×4 Pajero devait être une arme de son développement international avec un engagement au Rallye Paris-Dakar. Problème, dans les pays hispanophone, Pajero peut se traduire par « branleur ». Le Pajero conservera son nom sur de nombreux marchés et deviendra Montero dans les pays posant problème.

    Quelques autres constructeurs ont dû procéder à des modifications de patronymes. Honda avait baptisé une citadine « Fitta ». Si l’Italie pouvait se contenter de sa traduction du mot français « épais », les Nordiques ont pu être choqués. En Norvège, en Suède et en Finlande – et même si leurs langues peuvent être différentes – fitta est utilisé pour désigner un vagin en argot. Depuis, c’est une Honda Jazz.

    Honda-Jazz

    D’autres marques ont choisi de tenter le coup…

    Chevrolet a lancé une « Nova » dans les années 60. Là encore, les clients hispanophones pouvaient comprendre ce « no va » par « n’avance pas ». Mais la voiture s’est bien vendue. Vingt ans plus tard, lorsque General Motors réutilise l’appellation Nova pour Vauxhall en Europe, le groupe choisit de baptiser « Corsa » l’Opel correspondante. Il n’était pas question de prendre le même risque à deux reprises.

    Chevrolet-Nova-SportCoupe

    En Amérique du Nord, on n’analyse pas toujours toutes les traductions possibles. Lorsque Buick présente la LaCrosse, il n’avait pas été imaginé que certains clients potentiels pouvaient être québécois. Et « se crosser » signifie « se masturber » chez nos cousins. La crosse étant aussi le nom d’un sport local, Buick n’a pas modifié le nom de sa berline. De quoi assurer quelques jeux de mots.

    Buick-LaCrosse

    Dodge a même sorti une Swinger, devenue aujourd’hui Dart… La première signification « personne à la mode » est gratifiante. Mais swinger est aussi utilisé pour désigner une personne libertine.

    En dehors de la Honda Fitta, les constructeurs japonais ont aussi donné des noms tendancieux à certains modèles. Heureusement, ils ne furent pas importés… Mazda a sorti une kei baptisée Laputa et Nissan commercialise une Moco, morve en espagnol.

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    Autre défaut, celui de la traduction automatique. Isuzu a osé présenter un SUV nommé Mysterious Utility Wizard et Suzuki a baptisé un petit van Every Joypop Turbo, Mazda a tenté la Carol Me Lady, Geely nous offre la Rural Nanny. Enfin, imaginer les anglo-saxons dans une Renault LeCar.

    Les Daihatsu Naked (même s’il existe une vraie explication), Volugrafo Bimbo (qui n’est pas vraiment une voiture), la Mazda Scrum, voire la AMC Gremlin sont d’autres exemples.

    Certains modèles ont été commercialisés en France avec des noms parfois tendancieux. Toyota proposait un petit coupé MR2, Alfa Romeo vend sa Mito et Audi propose l’appellation e-tron…

    Note : ça a bien failli arriver à ce blog. Avant le drame, un « t » a été ajouté !

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

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    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

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    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • J’aime le haut-de-gamme français (certains)

    J’aime le haut-de-gamme français (certains)

    Delage D8, Delahaye 135, Facel-Vega Excellence, Bugatti Type 57… La France a produit quelques pièces maîtresses du luxe automobile. Plus proche de nous, les Citroën DS et SM ont marqué leur époque et l’histoire de l’industrie. Depuis, le haut-de-gamme français est à la peine. Mais certaines réalisations récentes conservent un fort pouvoir d’attraction.

    L’époque a changé. Ce n’est pas en jouant avec les configurateurs des sites de nos trois grands constructeurs français que l’on pourra trouver la plus grande ou la mieux équipée des voitures du moment.

    Depuis bien des années, Citroën, Peugeot et Renault ne sont plus présents sur ce segment. L’Allemagne a balayé la concurrence française, italienne… Et même, d’une autre façon, suédoise et anglaise.

    Lorsque « nos » constructeurs ont essayé de se mesurer directement aux excellences étrangères sans jouer avec la fameuse « exception culturelle » française, je n’ai jamais été touché… 605, 607 chez Peugeot. R25, Safrane chez Renault. Il manquait quelque chose. J’y inclurais bien les CX et XM mais j’ai le sentiment que Citroën ne s’est jamais attaqué de front au marché. Rouler dans une grande berline Citroën était un choix original, pas une alternative.

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    Pour la suite, j’élimine de facto la Vel Satis qui n’a jamais rien provoqué en moi. En revanche, je vois la France à travers l’Avantime, à travers la DS5.

    Renault a essuyé un échec commercial avec son coupéspace. Il n’en existe même pas 10 000. Mais quelle voiture ! Coupé de 4,64 mètres caché à l’intérieur d’une Renault Espace avec un 3 litres V6 sous le capot (le 4 cylindres et le Diesel arriveront plus tard), l’Avantime possède une ligne incroyable. Deux portières immenses, une position haute, une ambiance de TGV : l’exception française.

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    Citroën n’a pas été aussi radical avec sa DS5. Mais elle aussi ne ressemble à aucune autre (même si BMW développe sa gamme GT selon des critères équivalents). Elle incarne cette fameuse exception portée par la marque aux chevrons. Quelques touches distinctives participent à la particularité de cette DS5 : la confection bracelet de montre des sièges et un système de motorisation hybride Diesel / électrique. Et cette ligne possède un fort potentiel de résistance au temps. En attendant que Numéro 9 arrive dans sa définition commerciale – et depuis l’extraordinaire routière qu’était la C6 – la DS5 est bien ce qui se fait de mieux en France !

  • Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Pour célébrer le vingtième anniversaire de Twingo, Renault propose une collection de vingt dessins réalisés par Yves Dubreil, le père de la citadine magique.

    Yves Dubreil a vécu quarante ans et trois mois chez Renault. Durant cette carrière, il est allé de la Direction du Produit à celle de la Prospective et de l’Innovation, en passant par l’unité Sièges et les directions de projets véhicules.

    C’est à ce poste qu’il connait son plus grand succès avec le projet X06 devenu Twingo… Désormais retraité, « l’homme à la pipe et aux bretelles » a pris la tête de la Société d’Histoire du Groupe Renault (SHGR), une association qui a pour objectif de sauvegarder le patrimoine et la mémoire collective et d’assurer la diffusion de la connaissance historique.

    Par l’intermédiaire de la direction de la communication de Renault, il nous livre aujourd’hui une vingtaine de dessins pour raconter sa vision de la genèse de Twingo.

  • Van Cleef & Arpels dans l’habitacle d’une Renault

    Van Cleef & Arpels dans l’habitacle d’une Renault

    Alors que l’on attend l’arrivée de la nouvelle marque « Initiale Paris » au sein du Groupe Renault, petit rappel d’une touche de luxe à l’intérieur d’une Renault. C’était bien avant Baccara sur les Supercinq, Clio, 19, 21, Laguna, 25… Au temps de la Dauphine !

    A l’époque, Renault présente une berline qui doit épauler la 4CV. En 1956, la Dauphine – dessinée par Ghia – arrive sur le marché. Le succès est immédiat. Flins produira plus de deux millions de voitures. Entre 1957 et 1961, elle est la voiture la plus vendue en France.

    Plusieurs déclinaisons voient le jour : le coupé Floride, le cabriolet Caravelle, la sportive Dauphine Gordini, la version compétition 1093 et la luxueuse Ondine.

    La Renault Ondine reprend les traits de la Dauphine mais l’habitacle est entièrement retravaillé. Nouvelle moquette, volant emprunté à la Floride et, surtout, une planche de bord noir mat orné d’un cache autoradio signé Van Cleef & Arpels. La connexion Billancourt – Place Vendôme a joué !

  • Citation : Louis Renault

    Citation : Louis Renault

    Citation de Louis Renault, fondateur de Renault, au sujet de la progression de Citroën sur le marché français : « Je suis très heureux d’avoir Monsieur Citroën comme concurrent, car il fait travailler et oblige à la lutte. »

    Cette phrase de Louis Renault date de 1934. Elle était destinée à François Lehideux, le nouveau directeur général de Renault et l’époux de Françoise Renault, la nièce du fondateur de la marque.

    Elle fut la conséquence directe d’une vaste campagne d’investissements lancée par  Citroën au cœur de la crise du début des années 30. André Citroën avait fait reconstruire ses usines du Quai Javel pour les mettre au niveau des installations américaines et il avait orchestré le lancement de la Traction Avant au prix de lourds crédits qui mèneront bientôt le constructeur parisien à la faillite.

    Photo : Robert Doisneau immortalise une rencontre entre Louis Renault et André Citroën lors du Salon de Paris 1934 sous la verrière du Grand Palais.

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

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    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Goodwood Festival of Speed 2013

    Goodwood Festival of Speed 2013

    Evènement incontournable de la vie automobile, le Goodwood Festival of Speed est désormais un rendez-vous privilégié des constructeurs automobiles. Au cœur d’un parc privé, ils y mélangent leur histoire, leurs activités sportives, leur vision de l’avenir avec de nombreux concepts et leur production contemporaine… Petit tour sur cet ancien aérodrome de la RAF !

  • Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Le Mans, Alpine et Renault. Une histoire d’amour, humaine et technique. Depuis 1978, la marque dieppoise n’était pas engagée officiellement aux 24 Heures du Mans. Cette année elle y faisait son retour, avec le prototype A450 qui annonce l’avènement d’une Alpine de grand tourisme produite en série. AutoCult.fr était présent pour vivre ce moment d’histoire.

    Alpine A106, Alpine A108, Alpine A110, Alpine A310, Alpine GTA, Alpine A610… et la petite dernière, l’Alpine A450, celle du renouveau. Alpine faisait cette année son retour au Mans après 35 ans d’absence et la victoire de 1978. Le sourire se lisait sur les visages des membres du team Alpine-Signatech, avec une certaine émotion et une passion indéniable. Même Gérard Larrousse, Directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 lors des programmes du Mans, avait fait le déplacement. Ambiance…

    Le Mans, cette course d’endurance par excellence, fut fidèle à sa réputation. Elle fut difficile, délicate, compliquée, alors que sa météo était vicieuse durant tout le week-end. L’objectif était atteint : la jeune équipe Alpine vit l’arrivée avec ses pilotes Tristan Gommendy, Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Dés le début de course, Le Mans infligea sa correction et l’A450 flanquée du numéro 36 retournait par deux fois au stand. Puis notre trio bleu remontait de la dernière à la 15ème place du classement général et passait le drapeau à damier en neuvième position de la sa catégorie LMP2. Equipe jeune, rapide et douée, je ne suis pas inquiet pour le futur des Bleus : que ce soit pour la compétition ou la série, ça bosse chez Alpine. Le Mans n’a fait que rappeler que son prestige et son palmarès ne valent que le travail investi autant que la chance. Le programme Alpine fut rapidement monté, l’équipe se rode, et les budgets ne sont pas larges, d’autant que les projets sont nombreux. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’Alpine se montre toujours plus attachante et passionnante.

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    ALPINE : LE FUTUR DE SERIE

    Alpine est l’une des 4 marques du groupe automobile Renault. Le low cost y est représenté par Dacia, la marque première par Renault, la marque sportive par Alpine et le haut de gamme le sera par la future marque Initiale.

    Pour le moment, le nom de la future Alpine n’a pas été dévoilé mais cette « Berlinette du 21ème siècle » est une GT, quasi prête. Architecture : OK. Transmission : OK. Moteur : OK. Design intérieur : OK. Design extérieur : à 70%. Ce dernier point est d’ailleurs entre les mains de Laurens van den Acker, directeur du design maison. Quelques détails restent à valider selon Carlos Tavares mais une chose est sûre, l’Alpine sera produite à Dieppe, siège historique de la marque. Sur place, les salariés de l’usine sont fébriles et toute la ville attend le retour de la belle bleue.

    Cette future star sera donc une GT. Qui pourrait avoir un futur sportif. La marque dieppoise reviendrait donc à ses premiers amours, à la conquête du grand tourisme, face aux Porsche, Aston Martin, Ferrari ou Corvette. Que ce soit de série ou en compétition. On parle d’endurance type LMP2 ou de GT face aux concurrentes précitées ou même de rallyes, composante même de l’ADN de la marqué créée par Jean Rédélé. Rien n’est décidé.

    Mais la compétition n’est pas philanthropique et l’engagement d’Alpine est pour le moment réalisé avec le soutien du groupe Renault, ses filiales et partenaires, plus que par Alpine en tant qu’entité propre. On peut donc souligner l’intérêt montré à la compétition par les instances dirigeantes de Renault et s’en féliciter. Félicitations Renault !

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    RENAULT ET ALPINE, ACTEURS DE LA COMPÉTITION

    Actuellement, le groupe Renault est engagé en compétition. Avec Renault Sport F1 en F1,  avec Alpine en endurance, avec les World Series by Renault en monoplaces ou encore en rallyes avec les produits Renault Sport Technologies que sont Twingo R1 & R2, Clio R3 et Mégane N4. Dans chacune des compétitions, l’accent est mis sur la détection de jeunes talents et les passerelles entre ces « junior formula » seront nombreuses. Demain, un jeune pilote talentueux pourra être détecté en Formula Renault 2.0 puis suivi, emmené en Formula Renault 3.5, puis en F1 ou en Endurance. La marque Renault puis le groupe Renault ont toujours été des acteurs de la compétition, et l’arrivée d’Alpine ne fait que renforcer cet investissement. Les quatre pilotes Alpine au Mans sont d’ailleurs tous passés par la filière de détection Renault : de la F4 Eurocup 1.6 ou la formule Renault Campus Elf aux World Series by Renault et enfin les 24 Heures du Mans. Preuve que cette politique fonctionne.

    A très bientôt, Alpine est une marque qui mérite qu’on s’intéresse à elle…
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle & DPPI Media.