Catégorie : Constructeurs

  • Ken Block présente son Snowkhana 3

    Ken Block présente son Snowkhana 3

    La passion automobile se partage en famille… Il y a les grandes voitures, qui font du bruit. Et il y a les miniatures qui font le régal des enfants de tous les âges. Après ses Gymkhanas, Ken Block présente des Snowkhanas avec de petites voitures et de la fausse neige. En attendant un Snowkhana avec une vraie Ford et de la vraie neige ?

    Et si l’action vous manque vraiment, voici le Gymkhana 7 avec une Mustang 1965 de… 845 chevaux !

  • La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    Début 1979, Mercedes Benz lance la 500 SL sur son programme en Championnat du Monde des rallyes. Un seul objectif : prouver la résistance l’endurance des modèles de la marque à l’étoile. Pour cela, un programme très limité de rallyes endurants, cassants est choisi. On retrouve alors la belle flèche d’argent au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Argentine…

    1980, l’usine Mercedes engage les 500 SLC au douzième Rallye du Bandama Côte d’Ivoire, du 9 au 14 décembre. Durant les 6 jours de course ( ! ), la bataille fait rage. Le parcours tracé à travers la Côte d’Ivoire se révèle des plus durs, des plus endurants. Mercedes y prouve toute sa vélocité, son endurance quand les 500 SLC se placent aux deux premières places : victoire de Björn Waldegaard et Hans Thorszelius devant Jorge Recalde et Nestor Straimel.

    Cette édition 1979 du Bandama a beau être un succès, elle n’en sera pas moins la dernière compétition routière de Mercedes. En effet, depuis début décembre, soit quelques jours avant le départ de la classique ivoirienne, le Board de Daimler-Benz a décidé l’arrêt du programme rallye L’étoile d’argent se retire de la scène mondiale.

    Programme stoppé hâtivement, les hommes et femmes de Mercedes n’avaient pour autant pas arrêter de travailler les mois précédant l’arrêt. Un châssis de la Mercedes-Benz 500 SL Rallye (R107) étant toujours en construction. Le voici. Il fut construit fin 1980 pour la saison 1981. Sur la photo ci dessous, on voit Erich Waxenberger, qui fut à l’époque en charge de la construction de cette dernière 500 SL Rallye. Malheureusement, cette 500 SL ne vit jamais la compétition, jamais un morceau de route, ni d’essais d’avant course. C’est donc ici un morceau tout particulier de l’histoire de Mercedes qu’on retrouve, conservé comme à son origine, sorti d’usine, qui ne prit qu’une seule route : celle du conservatoire Daimler-Benz.

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  • Neuf MINI Countryman au Dakar 2015

    Neuf MINI Countryman au Dakar 2015

    Si cela ne s’appelle pas une arrivée en force, je ne sais pas comment appeler cela. Sur le prochain Dakar, qui se déroulera du 4 au 17 janvier prochain, MINI engagera pas moins de neuf MINI Countryman, développé dans sa version ALL4 Racing par la structure allemande X-raid.

    Sur un parcours tracé entre l’Argentina, le Chili et la Bolovie, les « petites » MINI auront fort à faire avec un adversaire de taille : Peugeot, qui fait son grand retour au Dakar, après l’avoir quitté en 1990.

    Neuf MINI seront donc présentes, ce qui représente 18 membres d’équipages ! Parmi eux, on retrouve trois Français : Michel Périn, copilote de l’Espagnol Nani Roma; Xavier Panseri, copilote du Polonais Krzysztof Holowczyc et Mathieu Baumel, copilote du Qatari Nasser Al-Attiyah. Ces derniers disputeront la classique de début de saison aux couleurs Red Bull, comme Peugeot. La corrida sera sud-américaine cette année…

    MINI ALL4 Racing : les équipages Dakar 2015, réunis sous trois teams :
    Qatar Rally Team.

    #301  Nasser Al-Attiyah/Mathieu Baumel (QT/FR)

    Nasser Al Attiyah - Portrait

    Monster Energy Rally Raid Team.

    #300  Nani Roma/Michel Périn (ES/FR)
    #305  Orlando Terranova/Bernardo „Ronnie“ Graue (AR/AR)
    #306  Krzysztof Holowczyc/Xavier Panseri (PL/FR)

    X-raid MINI ALL4 Racing Crews.

    #310  Vladimir Vasilyev/Konstantin Zhiltsov (RU/RU)
    #314  Erik van Loon/Wouter Rosegaar (NL/NL)
    #319  Boris Garafulic/Filipe Palmeiro (CL/PT)
    #329  Aidyn Rakhimbayev/Anton Nikolaev (KZ/RU)
    #334  Stephan Schott/Holm Schmidt (DE/DE)

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  • Peugeot 2008 DKR : la livrée officielle Red Bull

    Peugeot 2008 DKR : la livrée officielle Red Bull

    Il y a quelques temps, je vous présentais la 2008 DKR mise à nue, avant l’annonce de la livrée officielle. Cette fois, c’est bon, la  2008 DKR est dévoilée. La voici. Cette 2008 n’apporte pas de grande surprise, les couleurs y sont comme à l’habituelle pour un projet soutenu par Red Bull : du bleu nuit, du jaune, avec le taureau rouge. Du rouge qu’on retrouve aussi sur l’arrière du buggy, avec la présence du pétrolier français Total. Pas de grande surprise certes, mais la déco s’en retrouve plutôt équilibrée.

    Stephane Peterhansel, Cyril Despres, Carlos Sainz - Portrait The Peugeot 2008 DKR - Detail   The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail

    En parallèle, la 2008 DKR était présentée en l’usine de PSA Peugeot Citroen de Sochaux… Un rendez-vous en terre presque inconnue, où Stéphane Peterhansel rencontrait les salariés du groupe.

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  • Interview embarquée en Alfa Romeo 4C sur le circuit de Macao WTCC

    Interview embarquée en Alfa Romeo 4C sur le circuit de Macao WTCC

    Lire des notes c’est un métier, copilote. Donner une interview c’est un métier, journaliste. Lorsqu’on mêle les deux jobs, cela donne une interview atypique.

    Le weekend dernier avait lieu la dernière manche du WTCC 2014, sur le circuit de Macao. Le pilote de la safety car officielle, Bruno Correia, a joué le jeu et s’est donné à une interview un peu particulière. Au volant de son Alfa Romeo 4C, il a répondu au question du journaliste du WTCC. Le tout, en rasant les murs. A voir !

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  • Redécouverte : MINI Paul Smith

    Redécouverte : MINI Paul Smith

    De nouvellement aperçue lors du dernier Mondial de l’Automobile de Paris, la MINI Paul Smith valait le coup qu’on s’attarde un peu sur elle chez AUTOcult.fr. Mode et automobile sont rarement très éloignés. Ne parlons nous pas robes, de courbes, de formes en parlant de bolides ?

    1998. A la veille de l’arrêt de la production de la MINI première génération, Paul Smith, designer de son état, rhabille la puce anglaise, alors propriété du groupe Rover. Deux institutions britanniques ont alors rendez-vous sur ce projet.

    Le créateur choisit donc les rayures bayadères qui sont la signature de sa collection 1997. La MINI se retrouve alors peinte des 86 bandes de 26 couleurs différentes. Deux MINI Paul Smith « rayées » sont produites. La première est propriété de Paul Smith himself, la seconde est au Design Museum de Londres. Cette MINI un peu spéciale est présentée lors du salon de l’auto de Tokyo 1998. Le succès est immédiat.

    MINI Paul Smith, 1800 exemplaires, commercialisés au Royaume-Uni et Japon.
    MINI Paul Smith, 1800 exemplaires, commercialisés au Royaume-Uni et Japon.

    A côté de cette MINI aux bayadères de couleurs vives, 1800 MINI série limitée Paul Smith sortent des usines de Birmingham. Elles sont d’un bleu au reflet violet, parsemé de détails d’un vert « Citrus Green » assez acidulé. Produite petite quantité, cette MINI disponible en Grande-Bretagne et au Japon est plus qu’un succès commercial mais un véritable phénomène.

    MINI aura eu de nombreuses séries limitées sur la fin de sa carrière, cette version Paul Smith n’en sera que l’une des plus prisées, recherchées, renforçant le mythe MINI.

    MINI Paul Smith
    MINI Paul Smith

    Si la MINI Paul Smith vous intéresse, je vous conseille la galerie du photographe Nick Dunmur, qui a mis la belle Anglaise dans de nombreuses situations. A voir.

    A noter que la MINI Paul Smith existe aussi de dernière génération. Rien d’officiel ici.

     

    Paul Smith, himself.
    Paul Smith, himself.
  • Cinéma : la Peugeot 504 de Ghislain Lambert

    Cinéma : la Peugeot 504 de Ghislain Lambert

    2000, sort sur les écrans un film franco-belge déroutant réalisé par Philippe Harel : Le Vélo de Ghislain Lambert.

    Au milieu des années 70, Ghislain Lambert, né le même jour qu’Eddy Merckx avec huit minutes d’écart, est un coureur cycliste belge dont l’ambition est de devenir un champion. Il parvient à intégrer une grande équipe mais comme porteur d’eau. Déterminé dans son rêve de victoire et de gloire sportive, Ghislain Lambert attend patiemment son tour, mettant en place des stratagèmes plus ou moins légaux, plus ou moins efficaces.

    Tel est le synopsis de ce film où fourmillent de nombreux détails et références historiques. L’automobile a sa part belle. On retrouve de nombreuses voitures d’époque, avec un zoom particulier sur la Peugeot 504. Si les équipes cyclistes Magicrème et Epedex sont inventées de toutes pièces, les livrées habillant ces Peugeot 504 sont très réalistes et ressemblent bien à celles de l’époque.

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    Photos : exclusivelo, HELIOCOURTIL / http://forum.tontonvelo.com, productions AF Production / Les Productions Lazennec / StudioCanal / TF1 Films Production.
  • La décote de Maybach !

    La décote de Maybach !

    AUTOcult.fr annonçait une troisième naissance pour la marque Maybach… Il s’avère que nous sommes loin de relancer un constructeur. Mercedes se servira du nom de Wilhelm pour proposer une simple déclinaison de sa Classe S.

    Récupérée après la Seconde Guerre Mondiale, la marque Maybach réapparaît en concession en 2002… Trop proche d’une Classe S, pas assez exclusive, elle n’avait jamais été en mesure de concurrencer Bentley (propriété de Volkswagen) ou Rolls-Royce (du non moins allemand BMW).

    Mercedes n’avait pas appris de l’expérience de ses concurrents. Quand des constructeurs plus ou moins généralistes avaient cherché à s’attaquer aux produits à l’Etoile, ils ont créé leur propre marque premium. Nissan avec Infiniti, Toyota avec Lexus, Citroën avec DS (ah non en fait !).

    Plus qu’un simple logo et qu’un nom, Infiniti ou Lexus sont devenues des marques à part entière. On ne confondra pas une Q50 avec un Qashqai ou un NX avec une Prius… Pourtant, Mercedes a fait l’erreur. Une Maybach était une évolution d’une Classe S.

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    Et Mercedes continue. La nouvelle Maybach ne sera qu’une déclinaison d’une S600. Une finition luxueuse.

    Comment le constructeur allemand peut-il croire qu’une Mercedes S600 Maybach puisse concurrencer les marques d’origine anglaise ? Et ce n’est même pas pour soutenir les ventes de Classe S qui représentent davantage que l’addition de celles d’Audi A8 et de BMW Série 7.

    Maybach va doucement devenir l’appellation luxe de Mercedes comme AMG l’est pour le sport. Très bien… Mais Maybach sera aussi bien armé pour concurrencer Rolls-Royce que AMG l’est pour s’attaquer à Ferrari !

  • Découverte : les Keijidōsha et la Honda Z

    Découverte : les Keijidōsha et la Honda Z

    Keijidōsha ? Qu’est ce donc ?

    Keijidōsha, 軽自動車, ou « véhicule léger » en japonais. Il s’agit de (toutes) petites voitures, vendues au Japon. On les appelle « K-Cars » en anglais ou parfois « Midget » en français, et sont le cadre d’avantages divers, comme des taxes réduites ou des tarifs d’assurances bas. Chose surprenante, dans les villes de plus de 100 000 habitants, on ne peut acheter une voiture qu’en ayant une place de parking. Les keijidōsha sont donc un réel succès commercial et phénomène sociétal : dans certaines grandes villes japonaises, plus de 50% de voitures sont des keijidōsha. Dans un pays où on manque de places, ces petites voitures ont toute leur place…

    L’un des keijidōsha les plus représentatives est la Honda Z. Il s’agit d’une petite Honda à trois portes, qui fut tout d’abord produite de 1970 et 1974 puis de 1998 à 2003. Le modèle export porte le nom de Z600 en référence à la cylindrée du moteur de 598 cm³.

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  • Pourquoi Alpine s’appelle Alpine ?

    Pourquoi Alpine s’appelle Alpine ?

    Diplômé d’HEC, plus jeune concessionnaire Renault en France et pilote amateur en rallye, Jean Rédélé rêve de construire sa propre voiture au début des années 1950… Reste à lui trouver un nom.

    Il choisit de prendre une base de 4CV. En 1952, il rencontre le styliste turinois Giovanni Michelotti à qui il confie le dessin d’un « coupé 4CV ». Trois voitures sont assemblées chez le carrossier Allemano.

    Mais la réalisation ne satisfait pas le commanditaire. Rédélé se tourne donc avec Chappe et Gessalin, des carrossiers parisiens spécialistes du polyester stratifié. L’A106 prend forme !

    Encore faut-il donner un nom à la marque. Jean Rédélé choisit « Alpine ».

    « J’ai choisi le nom Alpine, car cela représente pour moi le plaisir de conduire sur les routes de montagne », expliquait-il à l’époque. « C’est en sillonnant les Alpes avec ma 4CV à boîte 5 que je me suis le plus amusé. Cette conduite passionnante, il fallait que mes clients la retrouvent au volant de la voiture que je voulais construire. Alpine est un nom qui sonne bien, c’est également un symbole. »

    On sait désormais où seront testés les prototypes de la nouvelle Berlinette attendue pour 2016 !

  • Gagnez le livre Henry Ford Le parcours d’un visionnaire

    Gagnez le livre Henry Ford Le parcours d’un visionnaire

    Grâce à E-T-A-I, nous vous offrons la possibilité de gagner le livre « Henry Ford Le parcours d’un visionnaire » écrit par Patrick Lesueur. Répondez simplement à la question suivante… Vous aurez peut-être la chance d’être l’heureux élu !

    Pour jouer, répondez avant le 21 novembre, 23h59.

  • Journée de rêve avec Motorsport Academy

    Journée de rêve avec Motorsport Academy

    On peut avoir la passion de la balade tranquille en forêt au volant d’une Jaguar Type E et ressentir une terrible excitation à l’idée de tester quelques-unes des voitures les plus sportives sur circuit.

    A l’invitation de Motorsport Academy, j’ai eu la chance de participer à une séance de découverte du pilotage sur circuit au volant d’une Porsche 997 GT3 RS, puis d’une Ferrari 458 Speciale.

    Rendez-vous au Mans, sur le Circuit Maison Blanche. Maison Blanche est le « circuit école » adossé au Bugatti, lui-même portion du Circuit des 24 Heures. Evidemment, ce n’est pas le circuit sur lequel sont disputées les compétitions. Mais, pour apprendre, rien de mieux qu’un tracé dédié. Aucune section ne cache de piège. On peut y réciter ses freinages et ses points de corde, sans le moindre risque.

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    Accueil chaleureux, briefing d’un bon quart d’heure sérieux, sans se prendre au sérieux… Il est temps d’aller à la découverte des virages à bord d’une Porsche Cayenne GTS. Des cônes montrent les points de freinage, points de rétrogradage, points de braquage, points de corde et points de sortie… Rien de compliqué en 1,9 kilomètre, mais des points de corde très loin dans de nombreuses courbes !

    Place à l’action. Huit voitures sont mises à disposition des « stagiaires ». Renault Mégane R.S., Lotus Exige S, Porsche Cayman S, Audi R8, Porsche 997 GT3, Ferrari F430, Lamborghini Huracan et Ferrari 458 Speciale. Une Aston Martin Vantage est aussi au catalogue et une BMW M4 est attendue dans les prochains jours…

    Le défilé commence. Il faut s’installer dans la 997 GT3 RS. Le temps s’arrête. Le moniteur de pilotage prend le temps d’expliquer certains détails : position de conduite, maniement de la boîte de vitesses, la discussion s’engage avant de mettre les gaz.

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    Démarrage, première, deuxième, troisième… La première ligne droite défile avec une montée des rapports calée vers 6 000 tours/minute. Premier freinage, tout est en ligne. Il faut braquer très tard, viser le point de corde et, enfin, travailler l’accélérateur.

    Au fil des tours, il est facile de gagner en confiance. Les freinages sont entamés dix mètres derrière les plots. Les accélérations se font toujours plus hâtivement. Les rapports sont passés un peu plus haut.

    Fin du sixième tour, retour dans l’allée des stands. Les échanges continuent. Les conseils du moniteur seront utiles pour la suite de la séance… L’attaque du freinage est bonne mais il faut s’appliquer sur la dégressivité pour ne pas trop casser la vitesse au moment de braquer.

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    Quelques minutes pour reprendre ses esprits et il est déjà temps de s’installer dans la Ferrari 458 Speciale.

    L’environnement est très différent, plus coloré. Il faut se familiariser avec les boutons présents sur le volant. Le maniement de la boîte, avec deux larges palettes, ne semble pas poser de problème particulier.

    Première, deuxième, ligne droite et… Plus qu’un coup de cœur. C’est un coup de foudre. 605 chevaux à 9 000 tours/minute. Une symphonie en V8 atmosphérique. Les diodes s’allument sur le sommet du volant. Il faut agiter les palettes. Les vitesses défilent. La vitesse défile… Freinage invraisemblable.

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    Le moniteur conseille d’être plus agressif sur les braquages. Je m’exécute pour sentir la voiture s’inscrire « en force ». Comme avec la Porsche, les tours permettent de se mettre en confiance. En mode « Race », la Ferrari 458 Speciale accepte de glisser à la réaccélération.

    On le sent, on aime. On se prend au jeu. L’expérience est plus que mémorable. Certes, une Ferrari 458 Speciale n’est pas une voiture de course. Mais c’est une voiture taillée pour rouler sur un circuit.

    Et franchement, je ne peux que conseiller de vivre un tel moment, en toute sécurité, bien conseillé et, surtout, à bord d’une Ferrari 458 Speciale !