Vincent Cassel a fait des apparitions dans deux publicités pour des citadines. Un an avant La Haine, il joue dans un spot pour la Renault Clio de première génération diffusé au Royaume-Uni. Devenu une grande star et mari de Monica Bellucci, il est l’acteur principal d’une publicité pour la Lancia Ypsilon quelques années plus tard.
Catégorie : Constructeurs
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Chevrolet Cruze : une vraie berline à prix cassé ?
C’est le 5 décembre dernier que General Motors a annoncé sa décision de se retirer d’Europe, afin de limiter la concurrence entre la marque Chevrolet et les constructeurs Opel et Vauxhall. En France, les ventes de Chevrolet n’ont jamais vraiment décollé, et les parts de marché de General Motors se sont réduites année après année, pour se situer aujourd’hui à 8 % dans l’Union Européenne. La marque américaine s’est concentrée essentiellement sur le marché des citadines avec des modèles comme la Spark ou l’Aveo, au détriment des autres produits… La Corvette ? La Camaro ? Les sportives de la marque au « noeud papillon » sont réservées à un public de spécialistes, trop restreint. Non, nous voulons parler ici de la Chevrolet Cruze. La berline familiale, qui constitue le cœur de gamme de la marque, n’a jamais bénéficié d’une exposition digne de son rang. Elle constitue pourtant une excellente auto, et avec les opérations de destockage actuel, son prix est très attractif.
Chevrolet Cruze : une familiale méconnue en France
Quatre portes, cinq portes ou break, la Chevrolet Cruze se décline pour s’adapter aux attentes des familles. Proposée à partir d’un peu plus de 17 000 €, la Cruze affiche les prestations d’une familiale au prix d’une compacte. Une recette qui fait merveille à l’échelle internationale, car le modèle a permis de relancer la machine Chevrolet. Modèle le plus vendu aux États-Unis pour Chevrolet (dans sa version 1,4 l turbo), la Cruze a dépassé en 2014 le chiffre des 2 millions d’unités vendues (dont 250 000 pour la seule année 2013 aux Etats-Unis. Pourquoi le succès n’est-il pas au rendez-vous en France ? General Motors a débarqué avec la Cruze initialement avec sa carrosserie tricorps, peu adaptée aux attentes des consommateurs européens que nous sommes. En 2011, le tir a été corrigé avec une Cruze cinq portes dotée de solides arguments.
Une familiale au prix d’une compacte
La ligne est fluide et moderne et la présence du hayon ne change en rien la ligne originelle déjà très réussie. Utilisant la plate-forme du groupe General Motors partagée avec les Opel Astra et Zafira, la Cruze se révèle très à l’aise avec sa motorisation 2,0 l VDCI de 163ch. Certains préféreront sans doute le raffinement du moteur Renault dCi 150 ou la puissance d’un TDI allemand, mais la Cruze est aussi discrète en termes sonore que sobre (moins de 7 litres / 100 km). Une voiture confortable et avant tout polyvalente, dont le rapport prestations/prix se veut très compétitif.
Avec le 1,6 l de 124ch, le niveau d’équipement est déjà très complet (ordinateur de bord, 6 airbags, ESP, climatisation et autoradio MP3), sans faire mal au portefeuille. Avec la fermeture des concessions Chevrolet annoncée, qui interviendra d’ici 2016, « tout doit disparaître » comme on dit. Certains n’hésitent pas à profiter d’offres remisées. Et le SAV ? Les garanties pièces et services sont encore valables pour tout véhicule acheté d’ici à fin 2015 !
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Citation : Bill Gates
Lors du COMDEX 1999, Bill Gates, fondateur de Microsoft, a déclaré : « Si General Motors avait fait progresser sa technologie comme celle de l’industrie informatique, nous conduirions tous des voitures coûtant 25 dollars, qui pourraient parcourir 1 000 miles avec un gallon. »
A l’époque, des internautes avaient imaginé un faux communiqué de presse émis par GM pour répondre à Microsoft.
Si General Motors avait développé des technologies à la manière de Microsoft, nous conduirions tous des voitures avec ces caractéristiques :
1. Sans raison, votre voiture aurait un accident deux fois par jour.
2. A chaque fois que les lignes sont repeintes sur les routes, vous devriez acheter une nouvelle voiture.
3. Parfois, en faisant une manœuvre comme tourner à gauche, la voiture s’arrêterait et refuserait de redémarrer. Il faudrait réinstaller le moteur.
4. Si votre voiture s’arrête sur l’autoroute, il faudrait juste l’accepter, redémarrer et conduire.
5. Seule une personne pourrait utiliser la voiture en même temps. Sauf si vous avez acheté Car95 ou CarNT et que vous avez ajouté de nouveaux sièges.
6. Apple aurait construit une voiture solaire, fiable, cinq fois plus rapide, deux fois plus facile à conduire, mais utilisable sur 5 % des routes.
7. Les alarmes de températures d’eau et d’huile et d’alternateur seraient remplacées par une unique lumière de défaillance générale.
8. Les nouveaux sièges forceraient chacun à avoir la même taille.
9. Les airbags demanderaient « Êtes-vous sûr ? » au moment d’être déclenchés.
10. Parfois, sans raison, votre voiture vous refuserait l’accès tant que vous ne saisissiez pas la poignée de la portière en tournant la clé tout en tenant l’antenne d’une main.
11. GM obligerait tous ses clients à acquérir l’édition luxe des cartes Rand-McNally (une filiale de GM), même s’ils n’en veulent pas. Essayer d’effacer cette option ferait diminuer les performances de votre voiture de 50 % ou plus. Et GM deviendrait la cible d’une enquête du département de la justice.
12. A chaque nouvelle voiture, il faudrait réapprendre à conduire, car aucune commande ne serait équivalente à l’ancienne version.
13. Il faudrait appuyer sur le bouton « Démarrer » pour couper le moteur. -
Instantané : Denis Brogniart
Présent depuis une dizaine d’années sur les chaines du Groupe TF1 lorsque l’on parle d’automobile (F1 à la Une, Auto Critiques, Automoto), Denis Brogniart se dit « inspiré » par les voitures. Sur France Bleu, il racontait son premier accident.
« A 4 ans, je faisais ‘vroum, vroum’ dans la voiture de mon papa. Il possédait une Ami 8 à l’époque. Dans ces voitures, on pouvait enlever le frein à main assez rapidement. La voiture était garée dans un chemin en légère descente. Malheureusement, la voiture a commencé à rouler. J’ai paniqué et j’ai sauté de la voiture en marche sans remettre le frein à main. Elle a terminé sa course, difficilement, dans le torrent en bas. »
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Dessin : Citroën C4 Picasso
Vision de la Citroën C4 Picasso réalisée en interne lors du développement de l’actuelle version du monospace frappé du double chevron. Comme d’habitude, on en rêve !
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Essai Mazda MX-5 Open Race : Sunday Cup
Il y a bien quelque chose que j’envie aux Britanniques… C’est leur faculté à pouvoir rouler sur circuit, près de chez eux, avec un minimum de préparation. Vous prenez une voiture, un engagement à une course amicale et vous voici en piste !
C’est l’essence même du sport automobile : il y a évidemment le plus haut niveau, la technologie et le talent… Il y a aussi la base, l’envie et le plaisir.
La course club est à l’image de notre pétanque dans le sud de la France. On arrive, on s’amuse et on se donne rendez-vous au prochain départ.
Mazda l’a bien compris. Et lorsque l’on possède la MX-5 dans sa gamme, il n’y a rien de plus simple que de proposer un véhicule de pur plaisir pour la piste.
L’idée est arrivée pour les 20 ans de son roadster. Un challenge commercial a été proposé à tous les concessionnaires d’Europe. Les 135 les plus performants provenant de 22 filiales ont été invités à piloter les 30 MX-5 Open Race conçus spécialement pour l’événement organisé à Adria en Italie (gagné par les Britanniques devant les Français).
La MX-5 2 litres 160 chevaux est modifiée pour la course. Les éléments superflus (et lourds) sont déposés. La suspension est dotée de nouveaux ressorts, d’amortisseurs et de supports spécifiques à la compétition. Un module de gestion moteur et une ligne d’échappement accompagnent ces évolutions avec un arceau-cage boulonné et un extincteur. Le poids à vide tombe à 1 070 kg. Rien d’exceptionnel dans les chiffres… Juste du plaisir.
Depuis, la trentaine d’Open Race roule pour le plaisir des pilotes. Sur le Circuit de la Ferté-Gaucher, deux étaient à notre disposition pour enchainer les virages.
Est-ce bien raisonnable ?
Casque sur la tête, installation dans l’habitacle, baquet et harnais. Il n’y a plus de garniture. Le volant compétition augmente encore l’immersion. Moteur en marche, la ligne d’échappement fait son office. Le bruit est très largement plus enivrant (et surtout plus fort) que sur la version de série.Première, deuxième… Aucune difficulté. Mis à par la gestion électronique (qui permet d’aller jusqu’à 7 000 tours/minute au lieu de 6 700), le plateau d’embrayage et le circuit de refroidissement de la transmission, rien ne diffère de l’ensemble moteur-boîte de série.
Ligne droite après la sortie des stands : troisième, quatrième et premier freinage. Là, disques et plaquettes sont des pièces spécifiques. Avec les pneus semi-slicks, le train avant guide parfaitement le petit cabriolet. Point de corde, réaccélération, la propulsion aide à faire pivoter la voiture.
Dans les parties les plus rapides, on ne prend jamais des vitesses folles. Mais chaque changement de direction est un petit régal. Un tour, deux tours, trois tours, on prend confiance et on apprécie de plus en plus cette faculté à aller chercher les points de corde et l’accélération dans une longue courbe ouverte.
N’importe quel détenteur d’un permis de conduire possède la capacité d’emmener cette voiture de course. Trois pédales, un volant, une facilité digne d’une simple voiture de série… Et un circuit sans gros piège. C’est le plaisir évident de l’automobile sportive, le casque au vent et en sécurité.
Olivier Panis n’est pas fait comme nous
Pilote Mazda en Trophée Andros, Olivier Panis (pour les plus jeunes, il est le dernier vainqueur français d’un Grand Prix de F1 !) prend le volant et invite à découvrir le circuit d’une autre façon…Première, deuxième, troisième, quatrième… ça, je savais faire. Mais le premier point de freinage n’a plus rien à voir. Il braque beaucoup plus tôt pour faire tourner la voiture en s’appuyant sur l’accélérateur. La suite ? Une session de drift ! Cette fois, avec la maîtrise d’un ancien pilote de F1, on aimerait une quarantaine de chevaux supplémentaires. Mais la facilité est la même, surtout en passant une chicane comme une ligne droite (c’est facile de faire un temps quand on ne suit pas la ligne de course… ça explique les 13 secondes d’écart ?) !
La Mazda MX-5 était déjà une AUTO cult! La version Open Race est au diapason. De quoi passer des dimanches et des dimanches à boucler des tours de circuit !
Quelques données :
Moteur : essence 4 cylindres en ligne 16 soupapes
Cylindrée : 2,0 litres
Puissance : 160 chevaux (118 kW) à 7 000 tours / minute
Couple : 188 Nm à 5 000 tours / minute
Transmission : aux roues arrière
Pneumatiques : 225/605 R17 (slicks)
L/l/h (mm) : 4 020 / 1 720 / 1 245
Poids à vide : 1 070 kg
Vitesse maximale : 213 km/h (voiture de série)
0-100 km/h : 7,6 secondes (voiture de série) -
Publicité : Peugeot 405 Mi16x4
« Les victoires de la 405 Turbo 16 ne seront pas sans lendemain »… Ces quelques mots seront peut-être bientôt déclinés en version 2008 DKR ! En 1990, Peugeot n’hésitait pas à utiliser ses victoires en sport automobile pour promouvoir des versions plus « r »adicales !
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Découverte : Alfa Romeo Giulia Ti Super
Nous proposer un tour sur un circuit aussi historique que celui de Balocco est une chose qu’on ne refuse pas. Si j’avais préféré tester les Giuletta et Mito sur routes ouvertes plutôt que sur circuit, quelle ne fut pas ma joie lorsqu’on me proposa de tester l’Alfa Romeo Giulia Ti Super sur le circuit de Balocco. Une antique Giulia, dans son jus.
A son bord, une chose nous marque de suite. L’odeur que dégage la patine du temps. Entre cuir et huile, entre plastique délicatement vieilli et vapeur d’essence. Non pas de voiture hors d’âge et d’usage, cette Giulia est juste bien conservée, chouchoutée par le département histoire de la marque milanaise, quasi neuve et bien entretenue. Je m’en délecte.
A son volant, surprise, pas de ceinture de sécurité. On se sent nu, d’autant que le siège n’a pas vraiment une assise étudiée. A l’époque, l’assise et le dossier étaient plutôt plats, sans réel maintien étudié. Il n’est pas prévu que nous battions un record de la piste de Balocco, au rythme promenade, cela devrait aller.
Contact. Le moteur démarre sans broncher, au quart de tour. Première étape, trouver la marche arrière. Pas évident. D’un tour de son grand volant de bakelite noir, demi-tour et c’est parti. Le petit moteur essence demande à être soutenu en régime, dans un doux son d’une autre époque. Les rapports passent facilement « à la montée » mais « à la descente », les rapports craquent un peu. Prudence donc à bien décomposer le rétrogradage, voire à utiliser le double débrayage.
Côté châssis, la direction un peu large mais les petits pneus étroits tiennent bien la route. Lorsqu’on roule un peu plus vite, le train arrière se dodeline un peu, tout doucement, parfait pour placer la belle dans le virage suivant.
Au final, j’ai pu faire quelques tours sur le circuit de démonstration de Balocco. Juste assez pour se faire une idée rapide de la Giulia, bien peu pour la découvrir réellement. Un essai plus approfondi prochainement ? L’appel est lancé.
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Commissaire-priseur : Le Mans Classic dans la bulle
37 voitures vendues à plus de 100 000 euros, 80 % des lots vendus dans l’estimation ou au-dessus, la vente Artcurial du Mans Classic s’est achevée avec la dispersion de près d’une centaine de modèles pour plus de 13 millions d’euros.
Composante du week-end Le Mans Classic, la vente Artcurial est avérée très spectaculaire. Devant 2 000 spectateurs, Hervé Poulain fêtait ses 45 ans de carrière, dont 40 ans de ventes automobiles.
Durant sept heures, 111 voitures ont été proposées. « Vendre des voitures sportives au Mans Classic, c’est comme proposer des marbres antiques au pied de l’Acropole. Cette vente réunit un public de passionnés », s’enthousiasmait Hervé Poulain.
Le record du jour est revenu à une Mercedes-Benz 300 SL Roadster avec hard-top de 1961 vendue à 1 115 600 euros, au cœur de l’estimation établie avant la vente.
D’autres modèles ont largement dépassé le prix annoncé : une Jaguar de MkVII cabriolet Beutler de 1953 à 160 900 € (estimation : 60 000 – 80 000 €), une Ferrari F40 à 691 400 € (estimation : 450 000 – 500 000 €), une Aston Martin DB2/4 MKIII cabriolet à 602 000 € (estimation : 240 000 – 280 000 €) ou une Lancia Stratos de 1978 à 417 200 € (estimation : 280 000 – 320 000 €).
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L’Hispano-Suiza de Skoda
Créée au début du XXe siècle par un Espagnol et un ingénieur suisse, Hispano-Suiza devient l’un des symboles de l’automobile de luxe après la première guerre mondiale… A la même époque, Skoda se lance dans la production automobile.
Depuis le début de la première guerre mondiale, Hispano-Suiza prend l’habitude de faire construire ses moteurs par des sous-traitants. Au plus fort du conflit, moins de 10 % de la production sort des ateliers installés en France.
Malgré cette stratégie, la marque vit des moments difficiles au début des années 1920. Il faut écouler les surplus de guerre et les commandes de modèles luxueux restent faibles.
Alors Hispano-Suiza s’ouvre à une nouvelle stratégie en vendant la licence de son H6B à Skoda. Et en 1926, une Hispano-Suiza sort des ateliers de Mlada-Boleslav.
La toute première « Skoda » ne cache pas son origine. Le bouchon du radiateur est toujours surmonté d’une cigogne. Mais, en dessous, les ailes encadrant les drapeaux espagnol et suisse ont disparu. Pour la première fois, le blason de Skoda orne la face avant d’une voiture.
Le 10 mai 1926, le premier modèle est remis à Tomas Garrigue Masaryk, premier président de la Tchécoslovaquie indépendante.
La réalisation d’Hispano-Suiza est très fidèle. Chaque voiture est produite à la demande du client et entièrement personnalisée.
La documentation de l’époque affirme : « La Skoda Hispano Suiza est une voiture luxueuse conçue par un ingénieur brillant qui a mis son emprunte sur les plus petits détails, l’a fabriqué avec toute son attention et avec les matériaux les plus fins. »
La vitesse de pointe était de 138 km/h. Trois ans après cette première torpedo livrée au président tchécoslovaque, la production s’arrêtait derrière le 99e exemplaire…
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Les Hommes : Charles Rolls
Rolls-Royce est né de la rencontre de deux hommes : l’aristocrate Charles Rolls et le moins fortuné Henry Royce. Troisième enfant de Lord et Lady Llangattock, Charles Rolls est né en 1877 et a grandi dans la campagne galloise. Durant ses études à Cambridge, il fait l’acquisition de sa première voiture.
Pilote de vélos, motos et voitures, il acquiert les surnoms de Dirty Rolls et Petrolls. En 1903, il bat le record de vitesse (non homologué) sur terre avec une Mors 30hp menée à 134 km/h.
Pour pouvoir continuer à courir, Charles Rolls fonde l’une des premières concessions automobiles de Grande-Bretagne. Il importe des Peugeot et des Minerva pour les vendre sur le territoire britannique.
Mais Rolls se trouve rapidement une nouvelle passion : l’aviation. Il fonde l’Aero Club et devient le deuxième Britannique à posséder une licence de vol.
Après avoir battu des centaines de records en ballon, il participe à son premier vol en avion en 1908 et devient le premier pilote à faire l’aller et retour au dessus de la Manche le 2 juin 1910.
Quelques semaines plus tard, il devient également le premier Britannique à mourir dans un accident d’avion lors d’un meeting aérien à Bournemouth. Il avait 32 ans.
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Essai Jeep Academy : hors des sentiers battus
Vous êtes vous déjà demandé tout ce que l’on pouvait faire avec une voiture ? Réfléchissons : aller d’un point A à un point B en suivant une route goudronnée, enchainer les virages pour le plaisir, battre un record de vitesse (sur un circuit bien sûr !)… Ou peut-être aller d’un point A à un point B sans prendre la route.
L’Europe de l’Ouest a tous les charmes… On peut traverser les pays sans quitter de longues autoroutes, sans même s’arrêter en comptant sur un moteur économe, un gros réservoir et un télépéage. Mais tout le monde ne rêve pas que d’autoroute. Pour certains, l’aventure automobile se vit à quelques km/h et (surtout) quelques degrés de déclivité.
Les vieux de la vieille se souviendront des incroyables capacités de franchissement d’une Willys ou d’un Unimog. Mais aujourd’hui, on peut crapahuter (presque) partout avec des sièges en cuir.
Les acheteurs de Jeep aiment la marque et l’image qu’elle véhicule. Mais beaucoup roulent en Wrangler ou Cherokee sans jamais poser les roues sur terre. Pour leur faire découvrir la vraie raison de leur achat, la marque a créé la Jeep Academy.
La Jeep Academy est une invitation à entrer dans l’univers Jeep, une école de conduite destinée à faire découvrir (ou à perfectionner) les techniques de franchissement loin du goudron.
Après quelques notions théoriques et le rappel des consignes de sécurité (ça peut faire sourire, mais c’est important d’écouter avant d’attaquer un dévers à 40 degrés), place à l’action !
Enfin l’action… Tout se passe à l’allure d’un marcheur. C’est d’ailleurs à pieds que la pratique commence. Car le franchissement d’obstacles n’a rien de difficile au volant. On passe en boîte courte, on lance les bons systèmes électroniques et il suffit de poser les roues où il faut.
Facile lorsque l’on peut compter sur un « spotter » ou que le terrain a été bien reconnu précédemment. Car, si on profite du confort de l’habitacle pour oublier les positions dans lesquelles on met son Jeep. De l’extérieur, c’est une toute autre histoire !
Roue(s) levée(s), parfois d’un mètre, croisement de points, dévers, descente dans le (quasi) vide. C’est surtout en dehors de la voiture que l’on peut se rendre compte de l’effort fourni.
De l’intérieur, on cherche les traces et on laisse faire la technologie. Braquer à gauche, roues droites, braquer et c’est passé… Une fois l’exercice fini, on n’imagine pas avoir franchi une immense marche en conduisant autour d’un arbre sans le moindre risque.
C’était aussi l’occasion d’essayer toute la gamme Jeep. Le culte Jeep Wrangler dans sa version Rubicon avec un couple court (très court), le Wrangler Unlimited à l’empattement allongé, le Cherokee Trailhawk et le Grand Cherokee.
Verdict ? Le Wrangler est vraiment culte. Toujours un peu spartiate et doté d’une agilité légendaire. Le Cherokee Trailhawk est un monstre technologique. J’ai bien failli tenter de grimper sur un arbre en appuyant juste sur un bouton. Et le Grand Cherokee semble avoir des capacités encore plus importantes malgré des pneus taillés pour l’asphalte lors de nos essais !
Chaque session dure une journée complète avec mise à disposition d’une Jeep, parcours d’initiation et balade encadrée, le petit-déjeuner et le déjeuner.
La Jeep Academy traversera la France durant ce second semestre :
12 juillet : Jeep Club Party à Tignes, sur les pistes mythiques à la découverte des sentiers de la vallée
5 et 7 septembre : Rochepaule au cœur de l’Ardèche
13 septembre : Domaine de Sigalous à La Crau dans le Var
21 septembre : Thénissey sur la Côte d’Or
26 septembre : Domaine de Marquenterre à saint-Quentin-en-Tourmont dans la Somme
12 octobre : Parc du Sterou à Priziac dans le Morbihan
17 et 19 octobre : Domaine de Forrest-Hill à Montalet le Bois dans les Yvelines (lieu de notre essai)Le tarif est de 250 euros pour deux personnes.