Catégorie : Art

  • Art in motion : les BMW Art Cars au Goodwood Revival 2025

    Art in motion : les BMW Art Cars au Goodwood Revival 2025

    Le Goodwood Revival 2025 (12-14 septembre) fera la part belle à l’art automobile en accueillant cinq des plus célèbres BMW Art Cars. Ces sculptures roulantes, nées il y a cinquante ans, viendront illuminer l’Earls Court Motor Show dans le cadre du BMW Art Car World Tour, une tournée mondiale célébrant l’anniversaire d’une collection devenue mythique.

    Depuis 1975, BMW a offert à certains des plus grands artistes contemporains une toile pour le moins inhabituelle : une automobile. L’idée est simple mais puissante : transformer la carrosserie en support d’expression artistique, tout en respectant l’ADN technique et parfois même sportif du modèle de base. De Frank Stella à Andy Warhol, de Roy Lichtenstein à Jeff Koons, en passant par David Hockney, vingt créations uniques sont ainsi nées, devenues autant d’icônes que de jalons dans l’histoire du design et de l’art contemporain.

    L’art et la course, main dans la main

    Ce qui distingue la démarche des BMW Art Cars, c’est leur rapport intime avec la compétition automobile. Dès l’origine, l’idée de l’artiste et pilote amateur Hervé Poulain était de faire courir une œuvre d’art aux 24 Heures du Mans. Ainsi, plusieurs Art Cars ont été directement engagées en course, confrontant la création artistique à la réalité brutale des 300 km/h, des relais de nuit et des drapeaux à damiers. Une rencontre unique entre esthétisme et performance mécanique.

    Aujourd’hui, cette collection incarne bien plus qu’une simple opération de communication. Elle symbolise la manière dont l’automobile, invention industrielle vieille de près de 140 ans, s’est imposée comme objet d’inspiration artistique universelle. Critiquée ou célébrée, elle est devenue une muse pour des générations de créateurs.

    Les cinq Art Cars de Goodwood Revival 2025

    À l’occasion du Revival, cinq modèles emblématiques feront halte à Goodwood :

    • 1976 | Frank Stella – BMW 3.0 CSL
      Deuxième Art Car de l’histoire, la 3.0 CSL de Frank Stella transpose le vocabulaire graphique de l’artiste dans une grille de lignes noires et blanches, rappelant les plans techniques du coupé bavarois. Véritable légende du Mans, la 3.0 CSL de Stella associait esthétique conceptuelle et mécanique de 750 chevaux.
    • 1977 | Roy Lichtenstein – BMW 320i Turbo
      Un an plus tard, le pape du Pop Art habille une 320i Turbo de ses célèbres “Ben Day dots”. Engagée aux 24 Heures du Mans par Hervé Poulain et Marcel Mignot, la voiture roulante devient une bande dessinée géante, évoquant la vitesse et le mouvement à travers un langage visuel immédiatement reconnaissable.
    • 1982 | Ernst Fuchs – BMW 635 CSi
      Surnommée Fire Fox on a Hare Hunt, cette cinquième Art Car est la première à reposer sur un modèle de série. L’Autrichien Ernst Fuchs applique à la 635 CSi une vision onirique et flamboyante, à mille lieues de l’austérité technologique allemande.
    • 1995 | David Hockney – BMW 850 CSi
      Le Britannique David Hockney s’attache à révéler l’intérieur et l’âme de la voiture, transformant la 850 CSi en métaphore roulante. La silhouette d’un conducteur esquissée sur la porte, ou encore une prise d’air stylisée, incitent à regarder au-delà de la surface, comme pour dévoiler l’esprit mécanique qui anime le coupé V12.
    • 2010 | Jeff Koons – BMW M3 GT2
      Avec Koons, le Pop Art fait son retour dans la collection. Sur la carrosserie de la M3 GT2, l’artiste américain applique une explosion de couleurs vives, dynamiques, contrastées, traduisant la vitesse et l’énergie du sport automobile. Même immobile, la voiture semble bondir hors du stand.

    Une tournée mondiale pour un demi-siècle de création

    Le Goodwood Revival n’est qu’une étape de ce BMW Art Car World Tour, une célébration itinérante destinée à rappeler la portée culturelle de la collection. En un demi-siècle, ces vingt Art Cars sont devenues des pièces de musée autant que des symboles du dialogue entre art et automobile. Elles circulent désormais dans les plus grandes expositions d’art, mais trouvent aussi leur place dans des rendez-vous où l’automobile est reine, comme à Goodwood.

    Dans un monde où la voiture doit constamment redéfinir son rôle – objet de désir, vecteur de mobilité, enjeu environnemental – la démarche des BMW Art Cars résonne encore avec une force particulière. Elle rappelle que l’automobile peut dépasser sa fonction utilitaire pour devenir un objet culturel, esthétique et émotionnel.

    Et à Goodwood, sous les projecteurs du Revival, l’art et la mécanique continuent de rouler main dans la main.

  • Rétromobile et les BMW Art Cars fêtent ensemble un demi-siècle

    Rétromobile et les BMW Art Cars fêtent ensemble un demi-siècle

    En 2026, Paris deviendra la capitale mondiale de l’art automobile. D’un côté, le salon Rétromobile célèbrera son 50e anniversaire. De l’autre, BMW honorera cinq décennies de sa collection mythique des Art Cars. Pour marquer ce double jubilé, un événement unique aura lieu au Parc des Expositions de la Porte de Versailles : la réunion, pour la première fois en France, de toutes les BMW Art Cars ayant pris le départ des 24 Heures du Mans.

    Le Mans dans les allées de Rétromobile

    Il y a quelque chose d’éminemment symbolique à voir ces voitures réunies, non pas dans le vacarme de la Sarthe, mais sous les projecteurs feutrés d’un salon parisien. Depuis la BMW 3.0 CSL d’Alexander Calder en 1975 jusqu’à la BMW M Hybrid V8 de Julie Mehretu en 2024, sept voitures racées et radicales seront exposées :

    • BMW 3.0 CSL (1975) par Alexander Calder
    • BMW 3.0 CSL (1976) par Frank Stella
    • BMW 320i Turbo (1977) par Roy Lichtenstein
    • BMW M1 (1979) par Andy Warhol
    • BMW V12 LMR (1999) par Jenny Holzer
    • BMW M3 GT2 (2010) par Jeff Koons
    • BMW M Hybrid V8 (2024) par Julie Mehretu

    « Réunir ces Art Cars du Mans à Paris est plus qu’un hommage », explique Helmut Kaes, directeur de BMW Group Classic. « C’est une déclaration : sur le courage, la créativité et le pouvoir des idées radicales qui continuent de rouler — même 50 ans après. »

    Une histoire née d’un pari audacieux

    Tout commence en 1975, lorsque le pilote français Hervé Poulain, passionné d’art contemporain, imagine de faire peindre une voiture de course par un artiste. Avec Jochen Neerpasch, patron du département Motorsport de BMW, il convainc son ami Alexander Calder de se lancer. La 3.0 CSL bariolée de formes colorées s’élance alors aux 24 Heures du Mans. Elle ne remporte pas l’épreuve, mais marque les esprits : le public découvre qu’une voiture de compétition peut aussi être une œuvre d’art.

    De là naît une tradition : Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol et tant d’autres apportent leur vision. Warhol peindra lui-même sa M1 en moins de 30 minutes, estimant que la vitesse de son geste devait refléter celle de l’auto. Plus tard, Jenny Holzer inscrit ses slogans incisifs sur le prototype V12 LMR, Jeff Koons dynamise une M3 GT2 en 2010 et Julie Mehretu, tout récemment, transpose son univers graphique sur l’hypercar hybride destinée au Mans.

    Une collection itinérante et planétaire

    Pour célébrer ce demi-siècle, BMW a lancé en 2025 une Art Car World Tour, une tournée mondiale qui passera par plus de vingt marchés et cinq continents. Après un lancement spectaculaire en mars 2025, les œuvres roulantes voyageront jusqu’à la fin de 2026, avec des étapes prestigieuses : Pebble Beach aux États-Unis, le Zoute Grand Prix en Belgique, Marrakech au Maroc, Istanbul en Turquie, Milan en Italie… et désormais Paris pour l’un des points d’orgue de cette odyssée.

    Rétromobile 2026 : une édition hors norme

    Fondé en 1976, le salon Rétromobile est devenu en un demi-siècle le rendez-vous incontournable des passionnés d’automobiles anciennes. Pour son cinquantenaire, les organisateurs voient grand. Quatre expositions exclusives sont prévues à Paris, dont cette rétrospective unique consacrée aux BMW Art Cars. Mais l’événement s’exportera aussi pour la première fois à l’étranger : Rétromobile New York, en novembre 2026, marquera l’ouverture d’un nouveau chapitre. Et à Paris, un tout nouvel espace, l’Ultimate Supercar Garage, mettra en lumière le phénomène contemporain des supercars modernes.

    « Quel meilleur thème que les Art Cars pour fêter le 50e anniversaire de Rétromobile ? » souligne Romain Grabowski, directeur du salon. « Nous sommes fiers de dévoiler aujourd’hui l’affiche officielle de l’édition 2026 et de proposer aux visiteurs cette exposition inédite. Merci à BMW pour sa confiance et ce partenariat autour d’une aventure humaine, technique et artistique hors du commun. »

    Quand l’art et la vitesse se rencontrent

    Depuis 1975, la collection des BMW Art Cars a démontré qu’une automobile pouvait être bien plus qu’un simple moyen de locomotion ou une machine de performance : un médium artistique à part entière. Les plus grands noms de l’art contemporain s’y sont succédé — de Robert Rauschenberg à David Hockney, d’Esther Mahlangu à Ólafur Elíasson, jusqu’aux plus récents John Baldessari et Cao Fei. Certains modèles ont roulé, d’autres sont restés immobiles, mais tous témoignent de cette alliance entre design, vitesse et imagination.

    En 2026, en plein cœur de Paris, les visiteurs de Rétromobile auront l’occasion rare de contempler les sept Art Cars qui ont osé s’affronter au Mans. Des « sculptures roulantes », comme les qualifie BMW, qui rappellent que l’automobile est un langage universel, capable de croiser l’art, la technique et l’émotion.

  • Rolls-Royce Phantom à 100 ans : un siècle d’art en mouvement

    Rolls-Royce Phantom à 100 ans : un siècle d’art en mouvement

    En 2025, Rolls-Royce célèbre un anniversaire rare dans l’histoire automobile : le centenaire de la Phantom. Plus qu’un simple modèle, cette automobile incarne depuis un siècle le sommet du luxe britannique, mais aussi un pont inattendu entre l’ingénierie et les arts. De Salvador Dalí à Andy Warhol, de la peinture à la sculpture, en passant par la photographie et l’art contemporain, la Phantom n’a cessé de côtoyer les créateurs les plus influents du siècle.

    Chris Brownridge, directeur général de Rolls-Royce Motor Cars, résume cette relation privilégiée :
    « Depuis 100 ans, la Rolls-Royce Phantom évolue dans les mêmes cercles que les plus grands artistes du monde. Symbole d’expression personnelle, elle a souvent participé à des épisodes marquants de la création. Alors que nous fêtons son centenaire, il est temps de revenir sur cet héritage fascinant et sur les personnalités artistiques qui ont façonné son histoire. »

    Un siècle de connivence avec les artistes

    Depuis ses débuts, Rolls-Royce attire les figures majeures de l’art contemporain. Salvador Dalí, Andy Warhol, Henri Matisse, Pablo Picasso, Christian “Bébé” Bérard, Cecil Beaton… tous ont voyagé à bord de modèles de la marque. Dame Laura Knight, première femme admise comme membre à part entière de la Royal Academy of Arts, transforma même sa Rolls-Royce en atelier mobile, peignant depuis son habitacle sur les hippodromes d’Epsom et d’Ascot.

    Les plus grands collectionneurs ont également succombé à l’attrait du constructeur : Jacquelyn de Rothschild, Peggy Guggenheim ou Nelson Rockefeller faisaient partie des propriétaires.

    Mais c’est bien la Phantom, vaisseau amiral de la marque depuis 1925, qui incarne le plus étroitement cette alliance entre luxe et création. En huit générations, elle a été exposée comme une œuvre à part entière, des salles du Saatchi Gallery de Londres au Smithsonian Design Museum de New York, en passant par des galeries indépendantes aux quatre coins du monde.

    Dalí : des choux-fleurs à la Sorbonne

    Difficile d’évoquer le lien entre art et Phantom sans s’attarder sur Salvador Dalí. Le maître du surréalisme, jamais avare de mises en scène extravagantes, en fit un instrument de performance artistique.

    Hiver 1955, Paris. Invité à donner une conférence à la Sorbonne, Dalí décide de frapper fort. Il emprunte une Phantom noire et jaune et la remplit… de 500 kg de choux-fleurs. Après une traversée chaotique de la capitale, il se gare devant l’université, ouvre les portes et laisse dévaler cette avalanche potagère sur le pavé glacé de décembre. L’auditoire de 2 000 personnes se souvient-il de son exposé sur les aspects phénoménologiques de la méthode paranoïaque-critique ? Peu importe : l’entrée en scène restera légendaire.

    Ce n’était pas la seule apparition de la Phantom dans l’univers dalinien. En 1934, dans une illustration pour Les Chants de Maldoror, il représente la voiture figée dans un paysage glacé, image à la fois somptueuse et inquiétante, parfait résumé de sa capacité à marier opulence et absurdité.

    Warhol : le pop art sur quatre roues

    Dalí passait ses hivers à New York, au St Regis Hotel, où il croisa en 1965 un jeune artiste encore intimidé : Andy Warhol. Les deux hommes, que tout semblait destiner à se rencontrer, marquèrent chacun l’art de leur époque.

    Warhol, contrairement à Dalí, posséda sa propre Phantom : un modèle 1937 transformé en shooting brake à la fin des années 1940. Il l’acheta en 1972 à Zurich et la conserva jusqu’en 1978. Pour Rolls-Royce, cette histoire illustre à merveille la capacité de la Phantom à traverser les styles, du surréalisme au pop art.

    Charles Sykes et l’icône immuable

    La connexion entre Rolls-Royce et les arts remonte pourtant encore plus loin. Dès 1911, chaque voiture de la marque arbore la Spirit of Ecstasy, peut-être le plus célèbre emblème automobile au monde. Cette sculpture, née du talent de Charles Robinson Sykes, est directement inspirée par la fluidité et la vitesse ressenties à bord d’une Rolls-Royce.

    Sykes, artiste prolifique, travailla initialement pour la revue The Car Illustrated avant d’être sollicité par Claude Johnson, directeur commercial de la marque, pour réaliser des peintures et finalement imaginer un emblème officiel. Produite artisanalement jusqu’en 1948, la mascotte accompagna toutes les Phantom de l’époque, parfois moulée et finie de la main même de Sykes ou de sa fille Jo.

    Phantom, toile vierge et catalyseur

    En cent ans, la Phantom n’a pas seulement transporté les artistes, elle est devenue un support de création, un objet exposé, une icône réinterprétée. Du délire horticole de Dalí à la flamboyance pop de Warhol, en passant par l’élégance intemporelle de la Spirit of Ecstasy, elle a prouvé qu’une automobile pouvait transcender sa fonction première pour devenir un acteur à part entière de l’histoire de l’art.

    À l’aube de son deuxième siècle, la Phantom reste pour les créateurs une double promesse : celle d’un moyen d’expression personnel et intemporel, et celle d’un objet de contemplation chargé de sens.

  • Amalgam : l’art miniature de la mémoire automobile

    Amalgam : l’art miniature de la mémoire automobile

    Au Royaume-Uni, vers Bristol, dans un atelier discret niché entre les falaises et les forêts, règne une atmosphère bien différente de celle des paddocks. Point d’odeur entêtante de gomme brûlée ni de hurlements mécaniques ici : seulement le chuintement délicat de l’adhésif de masquage, le cliquetis régulier des outils de précision, et les regards concentrés d’artisans méticuleux. Pourtant, les bolides alignés dans cet espace silencieux ont tous un point commun : ils ont façonné la légende du sport automobile.

    Dans un coin, on distingue le châssis RB19 avec lequel Max Verstappen a triomphé au Grand Prix des Pays-Bas 2023. Plus loin, la Ford GT40 victorieuse au Mans en 1969, pilotée par Jacky Ickx et Jackie Oliver, voisine avec la Bentley Blower de 1929 de Sir Henry « Tim » Birkin. Et tout au fond, presque cachée comme une relique sacrée, trône la Ferrari 330 P4 de 1967, arrivée deuxième dans la Sarthe aux mains de Ludovico Scarfiotti et Michael Parkes. Mais tous ces chefs-d’œuvre tiennent dans une vitrine. Aucun ne dépasse les 53 centimètres de long.

    Bienvenue dans l’univers fascinant d’Amalgam Collection, la référence absolue du modélisme automobile de haute précision.

    Des miniatures à l’échelle 1:8… et à échelle d’émotion

    Depuis près de 40 ans, Amalgam fabrique des modèles réduits avec un degré de détail qui frise l’obsession. Leurs créations, au 1:8 ou 1:18, ne sont pas de simples jouets pour collectionneurs fortunés : ce sont des œuvres d’art, figées dans un instant de gloire ou de drame, répliquées à partir de scans 3D, de plans techniques d’usine, et de centaines de documents photographiques.

    Kallon Jaye Rawlings, l’un des artisans d’Amalgam, travaille sur une Ferrari 330 P4. Il applique à la main une couche de salissure près de l’arrière gauche : « On veut que la voiture ait l’air de revenir tout juste de la piste, comme si elle sortait de la voie des stands en 1967. » Une patine contrôlée, inspirée de clichés d’époque, confère au modèle une authenticité troublante.

    Le modélisme comme reconstitution historique

    Ce souci du détail va bien au-delà de l’apparence. Chez Amalgam, chaque imperfection d’origine devient une caractéristique à reproduire. Les empreintes de doigts graisseux sur le capot de la GT40 d’Ickx ? Elles y sont. Le garde-boue tordu de la Bentley de Birkin ? Reproduit à la main, comme une cicatrice de course.

    « On travaille souvent à partir d’une seule image clé », explique Toby Moir, modélisateur historique. « On l’analyse sous toutes les coutures pour en extraire la moindre donnée. » Parfois, les clients eux-mêmes viennent enrichir cette documentation. Ainsi, un ingénieur ayant œuvré sur une Porsche 917 victorieuse du Mans a fourni des dessins et anecdotes précis — jusqu’à la clé de contact tordue à cause d’un incident d’après-course. Elle figure aujourd’hui, pliée, dans le cockpit du modèle.

    De Tyrrell à Ferrari : l’ascension vers les sommets

    Fondée en 1985 à Bristol, l’entreprise se tourne vers la Formule 1 dans les années 1990. Un premier contrat avec Jordan pour modéliser les monoplaces 195 et 196 ouvre la voie à une collaboration avec Williams. Mais c’est en approchant Ferrari, en 1998, qu’Amalgam franchit un cap décisif.

    « Ils ont tout de suite compris ce qu’on voulait faire », se souvient Sandy Copeman, fondateur de la marque. Dès la victoire de Ferrari au championnat constructeurs en 1999, les commandes explosent. Michael Schumacher devient malgré lui ambassadeur de la maison, et les modèles 1:8 passent de raretés à objets de culte.

    Maranello joue un rôle clé en acceptant de fournir des données de CAO issues de ses archives. Elles sont volontairement modifiées pour ne pas divulguer de secrets techniques, mais elles offrent un socle sans précédent à la modélisation. À leur tour, McLaren puis Red Bull suivent. La précision atteint un tel niveau que certains ingénieurs soupçonnent des fuites internes : les RB9 miniatures semblent trop exactes.

    Un atelier aux allures de galerie privée

    Les modèles sont assemblés entre la Chine, la Hongrie et la Bretagne. Un modèle peut nécessiter jusqu’à 4500 heures de développement et 450 heures d’assemblage et de finition. Chaque exemplaire compte de 400 à 2000 pièces, selon la complexité. Et chaque détail compte.

    Le prix reflète cette exigence : il faut débourser 10 495 euros pour une Ferrari SF-24 de Carlos Sainz, victorieuse en Australie. Mais certaines pièces atteignent, voire dépassent, les 20 000 euros : Ferrari 499P victorieuse au Mans en 2023, Ferrari 250 LM de 1965, ou encore des commandes sur mesure.

    Car Amalgam permet aussi de recréer votre voiture : une tendance qui séduit autant les célébrités que les écuries de Formule 1, soucieuses d’immortaliser leurs bolides pour leurs sponsors ou leurs pilotes. Charles Leclerc, Rowan Atkinson, Gordon Ramsay ou encore Sylvester Stallone comptent parmi les clients.

    Quand la miniature devient mémoire vivante

    L’un des projets les plus émouvants d’Amalgam reste celui demandé par George Lucas. Avant d’être cinéaste, le créateur de Star Wars avait travaillé dans l’univers Shelby, notamment sur une Cobra dont il avait dessiné la livrée. L’originale ayant été vendue, il commande une réplique fidèle à ses souvenirs, enrichie de détails personnels. « C’était très spécial », confie Copeman. « Il voulait retrouver sa voiture, pas une voiture. »

    Plus que des miniatures, les modèles d’Amalgam sont des condensés de passion et de mémoire. Ils ne contentent pas seulement l’œil : ils racontent une époque, une course, une vie.

    Et si vous en achetiez un, assurez-vous d’avoir plus qu’un bureau : il vous faudra aussi une bonne dose d’émotion.

  • Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Les voitures mythiques de la bande dessinée : plus que des véhicules, de vrais personnages

    Dans l’univers de la bande dessinée franco-belge, les voitures ne se contentent pas de transporter les héros : elles incarnent leur personnalité, leur époque, parfois même leur philosophie de vie. Certaines sont devenues si célèbres qu’elles rivalisent avec les protagonistes humains en termes de notoriété. Qu’elles soient dessinées avec une fidélité documentaire ou un sens de la caricature, les voitures dans la BD sont bien plus que des objets : ce sont des icônes.

    La 2CV de Boule et Bill : douceur de vivre

    Dès les premières pages de la série Boule et Bill signée Jean Roba, la voiture familiale s’impose comme un personnage à part entière. Il s’agit d’une Citroën 2CV, souvent bleue, symbole d’une France pavillonnaire en plein essor. Ce modèle n’est pas choisi au hasard : avec ses formes arrondies et son toit en toile, la 2CV renforce le ton bon enfant de la série. Elle incarne une époque où l’automobile était encore synonyme de liberté simple, de départs en vacances, de pique-niques improvisés. La 2CV de Boule et Bill, c’est un peu la Madeleine de Proust sur quatre roues.

    La Ford T de Gaston Lagaffe : mécanique de l’absurde

    Parmi les voitures les plus inoubliables de la bande dessinée, celle de Gaston Lagaffe tient une place de choix. Avec ses pneus trop fins, sa caisse bringuebalante et son klaxon d’un autre temps, la Ford T de Gaston n’est pas simplement un vieux tacot : c’est l’incarnation du génie bordélique du héros. Dessinée avec une grande fantaisie par Franquin, elle devient une source inépuisable de gags. Elle explose, cale, fume, s’auto-détruit parfois, mais finit toujours par repartir. À l’image de son propriétaire, elle défie les lois de la logique — et de la mécanique.

    La DS de Valérian : science-fiction rétro-futuriste

    Dans Valérian et Laureline, série de science-fiction culte créée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, le vaisseau spatial du duo rappelle parfois les lignes d’une Citroën DS, avec sa silhouette effilée et ses formes organiques. Là encore, il ne s’agit pas d’un hasard : Mézières, passionné de design automobile, s’est inspiré de la DS pour concevoir des engins à la fois technologiques et sensuels. Un hommage discret à une voiture qui, à sa sortie en 1955, semblait déjà venir du futur.

    La Fiat 509 de Tintin : le réalisme d’Hergé

    Hergé est sans doute l’auteur de BD le plus rigoureux en matière d’automobile. Chaque véhicule représenté dans Les Aventures de Tintin est fidèlement reproduit d’après documentation photographique. Parmi les plus célèbres, on trouve la Fiat 509 rouge de Tintin au pays des Soviets ou encore la Ford V8 dans Tintin en Amérique. L’album L’Affaire Tournesol est même une véritable ode à l’automobile européenne des années 1950, avec des modèles comme la Lancia Aurelia B20 ou la Peugeot 203. Hergé utilisait la voiture comme ancrage dans le réel, renforçant la crédibilité de ses intrigues.

    La Jeep de Spirou et Fantasio : véhicule d’aventure

    Dans Spirou et Fantasio, surtout sous la plume d’André Franquin, les héros voyagent dans une Willys MB, autrement dit une Jeep militaire. Ce choix est tout sauf neutre : la Jeep, par essence, est une voiture de baroudeurs, capable d’avaler tous les terrains. Elle colle parfaitement aux escapades souvent périlleuses des deux journalistes globe-trotteurs. Ici, la voiture devient un outil narratif : elle transporte, mais surtout, elle incarne le mouvement, l’exploration, l’aventure. Une version idéalisée de la liberté motorisée.

    Les voitures des séries réalistes : Michel Vaillant et autres passions mécaniques

    Difficile de parler de voitures dans la BD sans évoquer Michel Vaillant. Créé par Jean Graton en 1957, ce héros pilote de course évolue dans un univers où la voiture est au cœur de tout. De la Formule 1 aux 24 Heures du Mans, Michel Vaillant est un hymne à la compétition. Les bolides dessinés sont toujours très proches de la réalité, qu’il s’agisse de Ferrari 312T, de Ford GT40 ou de prototypes imaginés dans les ateliers Vaillante. La série a nourri des vocations, inculqué la passion de la course à des générations entières. C’est l’exemple parfait de la bande dessinée comme vecteur de culture automobile.

    Le cas Blake et Mortimer : l’élégance britannique

    Dans les albums de Blake et Mortimer, créés par Edgar P. Jacobs, l’automobile occupe une place plus discrète mais néanmoins signifiante. Les héros circulent souvent à bord de Jaguar, Bentley ou Rolls-Royce, selon les épisodes. Ces véhicules traduisent l’élégance et le statut social des personnages, mais ils participent aussi à l’ambiance rétro-futuriste, presque steampunk, de la série. Les voitures sont ici des accessoires de style, mais jamais anodins.

    De simples traits devenus légendes

    La bande dessinée, en tant que médium visuel, a toujours su donner une place essentielle à l’automobile. Véhicule du quotidien, outil d’aventure ou reflet d’une époque, la voiture dans la BD devient bien plus qu’un décor. Elle participe à la narration, au style, à l’identité des personnages. Et parfois, elle leur vole même la vedette. Si la ligne claire a fait école, c’est aussi parce qu’elle a su rendre les formes mécaniques aussi expressives que les visages.

  • Illusion d’optique : quand les voitures en 3D deviennent des dessins en 2D

    Illusion d’optique : quand les voitures en 3D deviennent des dessins en 2D

    L’artiste californien Joshua Vides a présenté le week-end dernier à Los Angeles une exposition fascinante qui a complètement brouillé les repères visuels. Trois voitures de sport, entièrement recouvertes de noir et de blanc, étaient mises en scène dans un décor du même ton, donnant l’impression qu’elles n’étaient que de simples dessins en deux dimensions. Et pourtant, il était possible de tourner autour, comme si l’on avait pénétré dans un univers parallèle où l’automobile devenait une œuvre d’art vivante.

    Baptisée « Check Engine Light », l’exposition était une expérience unique, déroutante et immersive. Joshua Vides n’en est pas à son coup d’essai : on lui doit notamment la livrée en noir et blanc des Ferrari de Formule 1 lors du Grand Prix de Las Vegas, ainsi que les combinaisons de course de Carlos Sainz et Charles Leclerc. Son style, basé sur un jeu de contours et de contrastes très graphiques, s’est également exprimé à travers des collaborations avec des marques de sneakers, des terrains de sport entièrement redessinés et bien d’autres installations artistiques.

    L’exposition n’a duré que quatre jours et est désormais terminée, mais il est toujours possible de suivre son travail sur Instagram : @joshuavides.

  • Toyota C-HR : L’art de l’Audace par Toyota avec Pierre Croce, Natoo et Emy LTR

    Toyota C-HR : L’art de l’Audace par Toyota avec Pierre Croce, Natoo et Emy LTR

    Si vous êtes totalement étrangers à l’univers des créateurs de contenus YouTube tel que Pierre Croce, Natoo et Emy LTR, vous vous demanderez surement le lien avec le lancement du nouveau Toyota C-HR !

    A l’occasion du lancement de la seconde génération de son SUV urbain hybride, Toyota a opté pour une forme de communication détonante dans le milieu en organisant dernièrement un vernissage d’œuvres crées par trois créateurs de contenus.  Pierre Croce, Natto et Emy LTR, totalisent des milliers d’abonnées sur les réseaux sociaux avec une cible souvent étrangère aux nouveautés du monde automobile.

    L’Art de L’Audace, le vecteur de communication de ce lancement, permet à Toyota la création de nombreux contenus sur la toile, tout en mettant son véhicule au second plan. C’était d’ailleurs tout l’enjeux de ce vernissage dernièrement organisé, où les trois créateurs ont révélé une œuvre en lien avec le crédo de ce Toyota C-HR 2024 après des semaines de travail !

    Le rapport avec l’automobile me diriez-vous ? Tout simplement, qu’un dessin, ou même une inspiration mène souvent à la création d’un modèle et c’est le cas de ce Toyota C-HR. Un modèle dessiné en France au centre de style européen ED² de la marque nipponne à Sophia Antipolis !

    Si un design d’un véhicule peut parfois être qualifié d’audacieux, la communication autour d’un lancement l’est tout autant ! Preuve du lien qu’il peut s’opérer entre un constructeur automobile et des créateurs de contenus digitaux venus d’un autre univers !

  • Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Entre photographe et serial-photoshoper, Nick Veasey travaille l’image numérique, presque l’imagerie médicale. Loin de sortir des radios de nos tibias, fémurs et autres cubitus, Nick Veasey passe au rayon X tout ce qu’il a sous la main : de l’avion à la mamie avec son caddie, de l’appareil photo au Caterpillar. L’automobile n’est bien sur pas en reste et notre photographe anglais s’est amusé à illustrer ou photographier les voitures les plus célèbres. Au programme, Mercedes 300 SL, Land Rover, Citroën 2CV, Mini, Porsche 356 et bien d’autres. Un travail mêlant photographie et Photoshop, afin d’aller chercher chaque couche de matière, chaque détail d’un moteur, chaque courbe de chaque bolide. Un sacré boulot, que je vous laisse apprécier, qu’on aime ou non.

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

    Mercedes 300SL Gull Wing 1955 au rayon X par Nick Veasey

    Land Rover au rayon X par Nick Veasey

    MINI au rayon X par Nick Veasey

    Porsche 356 au rayon X par Nick Veasey

    Volkswagen Coccinelle Beetle au rayon X par Nick Veasey

    Citroën 2CV au rayon X par Nick Veasey

  • Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    J’ai toujours aimé les vieux circuits. Qu’ils soient aujourd’hui disparus ou toujours en activité, on ne peut que rêver sur les tracés de Reims, Charade, Norisring, Nürburgring, Silverstone, Spa et bien d’autres. A ce petit jeu, il semblerait que je ne sois pas le seul à apprécier ces anciens tracés, ces théâtres de batailles aujourd’hui endormies,  ces vestiges d’une époque révolue.

    Oscar Plada est un artiste urugayen, un illustrateur. Depuis une paire d’année, il s’est pris d’amour pour les vieux tracés, illustrant, retravaillant chacun des circuits, actuels ou anciens, même disparus. Il s’agit là d’un travail de haute facture, aux tracés précis en 2D. On découvre ainsi des circuits créés de toutes pièces, des circuits citadins ou encore des circuits tracés sur les aéroports. Le fantastique travail des détails des pistes, des agglomérations, des aérodromes, des cours d’eau est impressionnant. D’ailleurs, le travail d’Oscar n’est pas seulement un travail de création ou de copie mais un travail de recherche : l’artiste réalisant de nombreux tracés pour chaque circuit, au fur et à mesure des années qui passent. Bravo à lui !

    Pour découvrir son travail : https://oscarplada.blogspot.com/

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

    Voici donc la liste non exhaustive des illustrations de circuits, pas moins de 210 tracés à cette heure :

    Aachen 1948-49
    Aix-les-Bains
    Albany 1936-40
    Albi 1933
    Albi 1934/46-53
    Albi 1950
    Amaroo Park
    Applecross 1940
    Ardmore – New Zealand
    Asti 1946
    Autodromo di Monza (2015)
    Autodromo Pedro y Ricardo Rodríguez (Mexico)
    Baku
    Ballarat 1947-51
    Ballyclare 1946
    Bari – italy
    Bathurst – Mount Panorama 1938-86
    Benalla 1936
    Bernau 1952-54
    Blandford
    Bois de Boulogne 1945
    Bois de Boulogne 1946
    Bois de Boulogne 1947 (Longchamp)
    Bois de Boulogne 1951
    Bordeaux 1951
    Boreham 1949-52
    Bremgarten 1950
    Bridgehampton 1949-53
    Brno 47_63
    Brno Masaryk 1930_37
    Brooklands 1907-39
    Brooklands Campbell circuit 1937-39
    Buenos Aires 1952 N 1
    Buenos Aires 1952 N 4
    Buenos Aires 1952 N2
    Buenos Aires N 7
    Buenos Aires N 8
    Buenos Aires N10
    Buenos Aires N3
    Buenos Aires N5
    Buenos Aires N6
    Buenos Aires N9
    Bunbury 1938-60
    Cadours
    Caen 1952-58
    Cascais 1951
    Chimay
    Circuit des Remparts 1950
    Circuit of the Americas
    Comminges 1925-32
    Comminges 1933-49
    Comminges 1952
    Dessau
    Dijon 1927
    Dijon 1946
    Douglas – Isle of Man
    Douglas 1933
    Douglas 1934
    Douglas 1935
    Douglas 1936 / 1947-51
    Douglas 1937
    Dresden 1951_54
    Dundrod
    El Gezirah -The Pyramid Circuit
    Elaintarharata 1933-63
    Elkhart Lake 1950
    Elkhart Lake 51-52
    Erlen
    Forez 1946
    Gamston
    Garda
    Gavea 1933-40
    Gavea 1940-54
    Geneva 1938-46
    Geneva 1950
    Genoa 1951
    Golden Gate Park 1952-54
    Goodwood (1950)
    Goodwood 1948-51
    Goodwood 52
    Gransden Lodge 1946
    Gransden Lodge 1947
    Grenzlandring
    Halle
    Hamburg Park 1934-38
    Hamburg Park 1939
    Hamburg Park 1947-52
    Hockenheim 1932-37
    Hockenheim 1938-64
    Hockenheim 38/63
    Hungaroring 2016
    Ibsley 1951-53
    Indianapolis Motor Speedway 1909
    Interlagos – Brazil
    Jersey – St Helier 1950
    kolner kurs 1949_
    Kyalami circuit
    La Baule 1952
    Lakeside, Australia
    Lausanne 1947-49
    Le Mans 1932-67
    Leipzig 1950
    Les Sables d’Olonne 1951-52
    Lesparre Medoc
    Levin – New Zealand
    Levin New Zealand v2
    Linas – Montlhery
    Linas-Montlhery Deuxieme circuit
    Linas-Montlhery Grand Circuit
    Linas-Montlhery Quatrieme circuit
    Linas-Montlhery Troisieme circuit
    Livorno – circuito del Montenero 1931-35
    Livorno 1936
    Livorno 1937
    Livorno 1938-39
    Livorno 1947-53
    Longford circuit, Australia
    Longford v2
    Lyon 1914
    Lyon 1924
    Lyon Parilly 1947
    Marina Bay, Singapore 2015
    Marseille – Parc Borely 1949
    Marseille – Parc Borely 1950
    Marseille Parc Borely 1950 v2
    Marseille Prado 1946
    Marseille Prado 1947
    Mettet
    Modena
    Mons
    Montreal
    Monza
    Monza 1922-38
    Monza 1935-36
    Monza 1939-54
    Nantes 1946
    Naples
    Nepliget Park 1936
    Nepliget Park 1966-72
    Nice 1932_35
    Nice 1946-47
    Nimes 1947
    Nurburgring
    Ohakea 1950
    Ohakea 1951-62
    Ospedaletti – San Remo
    Osterreichring
    Parc Borely 1951_52
    Parco Sempione 1936-37
    Parco Sempione 1946
    Pau 1930
    Pau 1933
    Pau street circuit
    Pau v2
    Pebble Beach 1950
    Pebble Beach 1951
    Pedralbes
    Perigueux
    Perpignan 1947-48
    Pescara
    Pukekohe 1963 – New Zealand
    Red Bull Ring
    Reims (Beine-Nauroy) 1925
    Reims 1952
    Reims-Gueux 1950
    Reno 1951
    Rommehed 1947
    Rostock 1952-54
    Roubaix
    Rouen 1951_54
    Sachsenring
    Saint-Cloud 1946
    Schottenring 1925-55
    Silverstone 1948
    Silverstone 1949
    Silverstone 1949-51
    Silverstone 1950 v2
    Silverstone 1950-51
    Silverstone 1952-74
    Silverstone 2016
    Snetterton 1951-64
    Sochi autodrom
    Solitude
    Spa Francorchamps
    Spa Francorchamps 2015
    Spa Francorchamps v2
    Strasbourg 1922
    Strasbourg 1947
    Sudschleife
    Suzuka (2015)
    Syracuse 1951
    Terme di Caracalla (Rome)
    Thompson Raceway 1952
    Thompson Speedway N 1
    Thompson Speedway N 3
    Thompson Speedway N2
    Trois Villes – Marcq -en-Baroeul 1946
    Turner Air Force Base 1952
    Valentino Park
    Valentino Park 1947-48
    Vercelli 1947
    Vercelli 1948
    Vigevano 1947
    Vila Real 1933-49 / 51-52
    Vila Real 1933-49 51-52
    Vila Real 1950
    Watkins Glen 1948-1952
    Wigram -1949
    Winfield 1951-53
    Zandvoort

     

  • C215, du street art au musée Schlumpf

    C215, du street art au musée Schlumpf

    Qui a dit que le street-art n’était pas de l’art ? Et qui a dit que le street-art n’avait rien à faire dans les musées ? Cachez cet art que je ne saurais voir. Le street-art est au rendez-vous.

    Du 22 décembre 2017 au 22 février 2018, le street-artiste Christian Guémy, connu sous le pseudo de C215, s’expose en la Cité de l’Automobile, dit Musée Schlumpf, à Mulhouse. 

    L’exposition « Saga Mécanique » met en avant l’oeuvre de l’artiste francilien, travaillant sur des éléments automobiles, des objets de la culture populaire. On retrouve donc des bidons, des parcmètres, des portes de 2CV ou encore des bornes kilométriques. Sur ces objets, les portraits des grandes personnes de l’automobile s’y retrouvent, peints au pochoir et à la bombe, selon la méthode choisie par C215.

    Ainsi, sur tous ces objets qui ont marqué l’histoire de l’automobile, on pourra retrouver des portraits des frères André et Edouard Michelin, René Panhard, Charles Rolls (sans Royce), Ettore Bugatti (quasi local de Mulhouse!), Nicolas Joseph Cugnot, Rudolf Diesel, Carl Benz, Louis Renault ou encore Henry Ford. Les femmes ne sont pas en reste car celle qui ouvrit la route à ses dames est là aussi. Anne de Rochechouart de Mortemart duchesse d’Uzès, première femme française a avoir eue son permis de conduire est illustrée aussi. C’était le 12 mai 1898.

    Cette exposition mêlant histoire et art, modernité et passé se tient jusqu’au 22 février prochain en la Cité de l’Automobile de Mulhouse.

  • Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    Ford Mustang et Art Car #lecurieFordMustang

    A l’occasion de lancement français de le nouvelle Ford Mustang, a été lancé le projet L’Ecurie Ford Mustang, ayant pour but de présenter la Mustang sous son meilleur jour, du côté artistique. Cinq artistes contemporains français, Thomas Lelu, Mathieu César, Alexandre Vauthier, l’Encrerie et Noé Duchaufour Lawrance, ont donc oeuvré sur la plus célèbre des Ford. Wrappées, colorées, noires ou blanches, noires et blanches pour un reveal qui eut lieu au sein des bâtiments de la prestigieuse Garde Républicaine, sous les drapeaux français et aussi américains. Ne soyons pas trop franchouillard.

  • Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Souvenez-vous lorsque Michel Vaillant, notre héros de BD préféré, arrivait en WTCC, au volant de sa Vaillante. Le succès fut au rendez-vous. On refait la même, ou presque. Cette fois, Michel Vaillant change de discipline et passe à l’endurance. Michel n’aura pas son nom sur la custode arrière de la BMW Z4 GT3 ROAL Motorsport engagée aux 24 Heures de Spa mais aura sa livrée sur mesure. Dans un style très Graton, un magique et inimitable VROOAAW rouge et bleu sera apposé sur les flancs et le capot de la Z4 GT3, pour un rendu du plus bel effet très BD. Pour le moment, l’esquisse de la livrée est sortie, nous attendons les photos avec impatience. (Edit : photos en bas de l’article)


      

    Au volant de cette belle Allemande, nous retrouverons Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. Un trio qui sera à prendre compte dans la victoire finale de ces 24 Heures du Spa, l’expérience des trois hommes, à Spa comme ailleurs, faisant d’eux les favoris des bookmakers.

    A noter qu’une autre des BMW Z4 engagées par BMW Motorsport revêtira une livrée spéciale : Pascal Witmeur, Jean-Michel Martin, Marc Duez et Eric van de Poele porteront les couleurs de la lutte contre le cancer, sous l’écurie BMW Racing Against Cancer.

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

     

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

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    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery