Auteur/autrice : Rédaction

  • Une Ferrari 500 Mondial Spyder PF achève sa restauration

    Une Ferrari 500 Mondial Spyder PF achève sa restauration

    A l’heure d’opter pour la restauration d’une merveille d’antan, plusieurs options s’offrent à l’heureux propriétaire… Tout faire soi-même (et être fou), la confier à une spécialiste aux mains d’or ou laisser le constructeur gérer cette lourde tâche. Cette dernière solution a été choisie par Tom Peck, le possesseur d’une Ferrari 500 Mondial Spyder PF.

    L’homme est un amoureux de Ferrari, jusqu’à dépenser 3 millions de dollars pour agrémenter sa collection personnelle d’une seule pièce… Lorsqu’il a voulu donner une seconde jeunesse à sa 500 Mondial Spyder PF, il l’a simplement livrée au département Ferrari Classiche…

     

    Son modèle de 1954, qui a appartenu au tombeur dominicain Porfirio Rubirosa (Marilyn Monroe, Ava Gardner, Rita Hayworth, Veronica Lake, Kim Novak, Eva Peron, Zsa Zsa Gabor…), compte quelques victoires américaines avec John Von Neumann. Phil Hill l’a aussi pilotée en 1956 avant qu’elle ne devienne qu’un objet de collection. Et James Dean s’est aussi installé au volant !

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    Restaurée, elle a reçu un moteur d’origine conforme aux normes de construction… Elle va maintenant être préparée pour participer au concours d’élégance de Pebble Beach, au mois d’août.

  • Pourquoi GT40 n’appartient plus à Ford ?

    Pourquoi GT40 n’appartient plus à Ford ?

    Lorsque Ford a décidé de mettre un terme à la production de sa fameuse GT40, un Britannique a négocié le rachat de pièces, de moules et du nom GT40 pour relancer une production de répliques… Depuis, la marque américaine n’est plus propriétaire du terme GT40 !

    En 1979, Peter Thorp négocie le droit de reconstruire le modèle et d’utiliser le nom officiel. Il achète l’équipement nécessaire à l’assemblage de ces nouvelles GT40 et développe de nouveaux éléments.

    La Safir GT40 est quasiment identique à la Ford GT40 développée pour battre Ferrari au Mans au milieu des années 1960. Et pour cause, elle utilise les mêmes moules que la GT40 d’époque. Le processus de fabrication profite simplement d’avancées technologiques des années 1980. Visuellement, Safir fait même développer des jantes spécifiques copiées sur les BRM originales.

    Le réservoir, la géométrie des suspensions, les freins et la boîte de vitesses, venue de la BMW M1, sont modifiés pour profiter des deux décennies passées.

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    La compagnie britannique Safir Engineering vend ensuite ses surplus et les droits du nom GT40 à Safir GT40 Spares, entreprise sous licence américaine. En 2002, lorsque Ford veut faire renaître « sa » GT40, elle négocie l’utilisation du nom auprès de ces nouveaux détenteurs. Accord trouvé, Ford présente son concept-car GT40… Mais lorsque le constructeur de Detroit cherche à mettre son modèle en production, la nouvelle négociation échoue.

    A l’époque, Safir GT40 Spares avait demandé 40 millions de dollars pour les droits sur GT40. L’un des hommes présents derrière cette société avait expliqué : « Lorsque nous avons été en contact avec Ford, ils nous ont demandé ce que nous voulions. Nous avons simplement répondu que Ford détenait Beanstalk, une entreprise qui s’occupait des droits de l’Ovale Bleu pour Ford sur des produits dérivés comme des t-shirts. Beanstalk récupérait 7,5 % du prix de vente. Nous avons donc proposé le même montant. »

    Le résultat estimé dépassait les 40 millions de dollars… Ford a donc décidé de sortir son nouveau modèle en le baptisant GT. Et aujourd’hui, Safir GT40 Spares octroie le droit d’utiliser le nom GT40 à Hi-Tech en Afrique du Sud, pour une petite série de répliques.

  • Contact : Jaguar XF

    Contact : Jaguar XF

    Comme quelques marques passées dans le giron de Ford durant une période très creuse, Jaguar a traversé des moments difficiles. Et comme tous les constructeurs, c’est par la qualité des produits que l’on peut faire oublier une génération inférieure. Pour Jaguar, les F-Type, XE et XF ont cette lourde tâche de renouer avec un glorieux passé.

    Le seul logo Jaguar ne suffit pas à conditionner une voiture… N’en déplaise au service de communication qui affiche le plus simplement du monde « L’ancienne Jaguar XF possède d’ores et déjà un statut de voiture culte ». Non, La XF sortie en 2007 n’est pas une voiture culte et elle n’entrera pas dans l’histoire de l’industrie automobile.

    Avec cette berline, Jaguar n’a fait qu’entamer un très long processus de reconquête. Les XF, versions 2007 et 2015, s’inscrivent et inscrivent la marque dans une nouvelle lignée bien plus britannique que ne pouvait être les – presque déjà oubliées – S-Type.

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    Pour une marque aussi emblématique que Jaguar, le marché est aussi prometteur que difficile. Les Allemands dominent largement le segment partout dans le monde. Les Américaines peinent, les Japonais tentent… A Jaguar de trouver sa place.

    Par cette XF, la marque de Coventry réussit la partition design. Même si je déteste jouer sur les qualificatifs pompeux, épuré et équilibré sont désignés. Ian Callum, la nouvelle star de Jaguar, est parvenu à donner une expression à sa berline.

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    Je reprends la communication signée Jaguar : « des références aussi subtiles sont intégrées sans césure, sans inoculer à la nouvelle XF l’image délétère du néo-rétro ». Voilà de quoi casser la filiation avec la S-Type !

    Un coup d’œil à l’intérieur… Les sièges donnent envie de rester assis un peu plus longtemps que cette simple découverte et l’écran 10 pouces « que l’on utilise de la même manière que celui d’un smartphone » attire… Cette promesse d’être aussi facile qu’un iOs ou un Android n’a jamais été tenu par les constructeurs. A tester !

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    Sous le capot, Jaguar propose trois moteurs essence (2,0 litres 4 cylindres 240 chevaux, 3,0 litres V6 turbo 340 chevaux et 3,0 litres V6 turbo 380 chevaux) et trois Diesel (2,0 litres 4 cylindres 163 chevaux, 2,0 litres 4 cylindres 180 chevaux et 3,0 litres V6 turbo 300 chevaux).

    Bêtise législative oblige, l’ajout du petit Diesel à la gamme permet d’afficher un rejet de CO2 à 104 grammes / km. La fiche technique permet d’aligner un 0 à 100 km/h en 8,7 secondes pour une consommation homologuée à 3,9 litres / 100 km. Des chiffres qui font rêver (qui font surtout rêver d’un nouveau cycle d’homologation !).

    Rendez-vous à la rentrée pour la voir sur les routes…

  • Le retour confirmé de TVR

    Le retour confirmé de TVR

    Près de dix ans d’attente ! Enfin, TVR va voir apparaître un nouveau modèle sous la direction du génial Gordon Murray. Et pour accompagner ce retour, la marque britannique mise également sur un V8 développé par Cosworth.

    Puisque la mode est aux renaissances, TVR se voit offrir une nouvelle chance. Grâce à l’appui de Les Edgar (le fondateur de Bullfrog avec le génial Peter Molyneux, créateur de Theme Park, Magic Carpet et Dungeon Keeper avant de tout vendre à Electronic Arts), TVR dispose désormais d’un plan sur dix ans pour retrouver son éclat d’antan.

    Quatre modèles devraient être présentés pour un retour commercial dès 2017. Selon les indiscrétions d’Autocar, le projet d’industrialisation prime. Les volumes et les tarifs ne seront dévoilés que bien plus tard. L’objectif est de profiter des fonds alloués par Les Edgar et ses amis investisseurs pour poser des bases solides.

    L’idée est de reprendre l’ADN de TVR en proposant des voitures « driver-centric ». Le terme anglais est si expressif que je le laisse ainsi !

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    Comment TVR redevient anglais ?

    Il y a moins de dix ans, le Russe Nikolai Smolenski tentait de reprendre TVR. En investissant le minimum, il a conduit la marque à la ruine. En 2013, Les Edgar, John Chasey, aujourd’hui directeur des opérations de la marque, et une dizaine d’investisseurs ont racheté TVR. Depuis, ils travaillent dans l’ombre pour donner un sens à leur projet. Sans réelle expérience automobile, ils se sont rapprochés de deux glorieux partenaires. Gordon Murray s’occupera de la réalisation technique et Cosworth fournira la mécanique.

    Quel programme ?

    Deux modèles distincts seront proposés, chacun en coupé et cabriolet. Selon les informations d’Autocar, ces TVR garderont les proportions des dernières productions que furent les Tuscan et Sagaris. Mais, strictes deux places, elles ne partageront aucun élément avec les anciennes séries. Techniquement, le V8 Cosworth sera en position centrale avant avec une transmission manuelle six vitesses aux roues arrière. On annonce 450 chevaux pour 1 100 kg. Le premier objectif de vente se situerait à 1 000 unités par an.

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    La révolution Murray ?

    Le choix de Gordon Murray n’est pas anodin. Le génial concepteur des Brabham F1, membre de l’équipe de développement des McLaren MP4/4 et MP4/5, et père des McLaren F1 et Mercedes SLR McLaren, propose un projet innovant d’industrialisation automobile.

    iStream doit permettre de simplifier la construction d’une automobile en réduisant la taille des sites d’assemblage tout en profitant au produit fini. La structure du châssis repose sur des tubes d’acier renforcés par des panneaux composites ultra-léger. Le gain de coût est significatif et permet une production en masse avec des investissements inférieures à ce que réclame l’industrie implantée… Mais l’idée peut également s’appliquer pour un millier d’unités à l’année.

    Conquis par ce retour de TVR qui viendrait se placer au dessus des Alfa Romeo 4C et de la future Alpine ?

  • 24 Heures du Mans : et maintenant Ford ?

    24 Heures du Mans : et maintenant Ford ?

    L’ACO laisse entendre que trois constructeurs travaillent à un retour aux 24 Heures du Mans. Petit tour d’horizon de ce qu’il se dit en ce moment dans la Sarthe !

    La fausse arrivée de Ferrari
    Il y a un an jour pour jour, tout le monde était convaincu que Ferrari allait annoncer le développement d’une LM P1 pour un engagement à très court terme. J’ai vu Fernando Alonso (à l’époque pilote de la Scuderia) se balader dans le paddock et Luca di Montezemolo a donné le départ de la course… Et rien ! Le patron a dû quitter ses fonctions en septembre et l’Espagnol a lâché Ferrari. On attend toujours.

    BMW travaille
    Selon la presse allemande, BMW travaille sur un projet à moyen ou long terme. Face aux autres constructeurs allemands, la marque bavaroise n’a pas de grand programme sportif pour porter son image dynamique. Mais les hommes du M seront encore un peu partout cette semaine dans la Sarthe pour tout regarder.

    Ford pour vendredi ?
    Bill Ford donnera le départ de la 83e édition des 24 Heures du Mans ce samedi à 15h00… Et surprise, j’ai été invité à suivre une conférence de presse de Ford Performance ce vendredi à 15h00 conduite par le Président Executif de Ford, en compagnie de Mark Fields, PDG, et Raj Nair, Vice Président en charge du développement produit, ainsi que des « invités exceptionnels ». Si l’exemple de Ferrari ne nous avait pas un peu refroidi, on annoncerait déjà le retour de Ford en 2016 pour célébrer les cinquante ans de la première victoire de la GT40 !

  • Un documentaire pour comprendre les 24 Heures du Mans

    Un documentaire pour comprendre les 24 Heures du Mans

    Depuis hier, les équipages engagés au 24 Heures du Mans passent par les vérifications administratives et techniques… Dans deux jours, nous serons tous en bord de piste pour les premiers essais de la 83e édition. D’ici là, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce très beau documentaire diffusé ce samedi sur France 3 Pays de la Loire pour comprendre « pourquoi » les 24 Heures du Mans.

  • Quand Jaguar s’occupe de Lotus

    Quand Jaguar s’occupe de Lotus

    On peut être le numéro 2 du design de Jaguar et s’occuper des projets d’autres constructeurs… Julian Thomson, directeur du design avancé de Jaguar, a publié sur twitter ses dessins d’une super Lotus Elise.

    Ancien de Ford, Lotus (justement), Volkswagen et désormais chez Jaguar Land Rover, Julian Thomson a laissé son empreinte sur la Lotus Elise et la Range Rover Evoque avant de signer le concept C-X75.

    Sur la base de la première Elise de 1996, la sienne, il imagine une nouvelle version qu’il lâche – le plus simplement du monde – sur Twitter.

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    Interrogé sur le sujet par les Anglais d’Autocar, il a affirmé vouloir créer une « super » Elise à l’image des Porsche 911 Singer.

    Plus basse de 30 mm, plus large de 100 mm, cette nouvelle Elise est imaginée avec un moteur VTEC pour remplacer le K de Rover.

    « A chaque fois que je nettoie mon Elise, je me rappelle des choses qui n’ont pas tourné comme je l’aurais voulu », avoue-t-il. « J’ai toujours voulu tout remettre dans l’ordre. »

    Thomson devrait donc aller au bout de son idée et carrosser son Elise selon son nouveau dessin. Son patron, Ian Callum, avait déjà réalisé un travail comparable avec une Jaguar Mk2… Au moins, il avait choisi un modèle de sa propre marque !

  • Une renaissance pour Motor City ?

    Une renaissance pour Motor City ?

    Il y a Fog City, Rainy City, Space City, Windy City… Et surtout Motor City ! Depuis un peu plus d’un siècle, Detroit a tout connu. Deux ans après avoir touché le fond, un nouveau projet pourrait lui redonner des couleurs.

    L’histoire de la ville est bâtie autour de noms qui appartiennent aujourd’hui à l’histoire automobile. En 1701, Detroit est fondé par le Français Antoine de Lamotte-Cadillac. Et lors de la prise de possession britannique en 1760, le chef amérindien s’appelle Pontiac… Les références sont connues.

    Durant les dernières années du XIXe siècle, Henry Ford fonde sa première entreprise. Williams Crapo Durant (General Motors), John et Horace Dodge, James et William Packard et Walter Chrysler s’installent en quelques km2. Entre 1900 et 1930, la population passe de 265 000 à 1,5 million d’habitants.

    La crise des années 1930 tend la situation. La pollution et les tensions raciales cassent l’élan de Motor City. Les équilibres sont cassés. La population blanche déserte. Nouvelle crise en 1967, les plus graves émeutes du pays éclatent. Elles font 43 morts et plus de 2 000 bâtiments sont détruits.

    La tendance démographique et le déclin économique s’intensifient jusqu’en 2013. La ville devient la plus dangereuse des Etats-Unis et se déclare en faillite. Des quartiers entiers sont abandonnés. Detroit n’est même plus dans les dix plus grands villes du pays et des ruines accompagnent les traversées de la cité.

    Detroit n’est plus un passage obligé, même pour les constructeurs automobiles qui se sont implantés ailleurs, même au Mexique, pour alimenter le deuxième marché mondial.

    Et pourtant, un nouveau « constructeur » arrive. Au lieu de jouer la carte californienne, Google vient de louer des milliers de mètres carrés à Farmington Hills. Et il y a un mois, le groupe avait annoncé l’arrivée de milliers de personnes à Ann Arbor, aussi dans le Michigan.

    Mais que va faire Google à Motor City ? La firme n’a fait aucun commentaire sur ces prises de positions… Mais à l’heure de développer la Google Car, quel meilleur endroit que Detroit ?

  • Essai conso : Infiniti Q50 Hybrid AWD

    Essai conso : Infiniti Q50 Hybrid AWD

    Mais quelle drôle d’idée de faire un essai consommation d’un modèle hybride qui n’a pas du tout été pensé pour ça ! Avec la Q50 Hybrid AWD développée par Sebastian Vettel (quand il était encore là), Infiniti joue la carte d’un double moteur pour gonfler les performances.

    L’hybridation n’est pas uniquement imaginé pour réduire les émissions de CO2. En sport automobile – et chez certains constructeurs – c’est surtout l’occasion de bénéficier d’un surplus de couple grâce au moteur électrique.

    Sous le capot de la japonaise (japonisante, mais américanisée), un V6 3,5 litres est couplé à un moteur électrique pour une puissance cumulée de 268 kW (soit 364 chevaux) et un couple de 546 Nm. Sur le papier, la consommation moyenne est établie à 6,8 litres / 100 kilomètres (159 g CO2 / km)… Et surtout un 0 à 100 km/h en 5,4 secondes.

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    Sebastian Vettel avant sa démission

    Partenaire titre de l’écurie Red Bull Racing, Infiniti avait trouvé une belle idée pour mettre en avant ses produits. Le Champion du Monde Sebastian Vettel avait été nommé Directeur de la Performance de la marque. Son contrat n’a, bien évidemment, pas été reconduit cet hiver !

    Pour cette Q50, le moteur électrique est utilisé comme un turbo (c’est une image !). Lors d’une sollicitation, le bloc d’appoint apporte son couple instantané et l’équivalence de 67 chevaux. Dans une utilisation plus sage (et durant quelques centaines de mètres), il est aussi possible d’atteindre 80 km/h sans faire tourner les cylindres.

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    127 kilomètres pour se tester

    Voici le parcours de 127 kilomètres. Il mélange de la ville (en banlieue et une traversée de Paris), des autoroutes très fréquentées (A6B, A3, A86), des autoroutes à 110 km/h (A1) et un peu de Boulevard Périphérique.

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    Cette Infiniti n’étant pas rechargeable, le départ est pris avec une batterie partiellement chargée. L’autonomie 100 % électrique étant restreinte à quelques petits kilomètres (de 2 à 4), ce n’est pas un handicap notable pour l’essai.

    En quelques mètres, le V6 se met d’ailleurs en fonction. En ville, chaque lâcher d’accélérateur permet d’arrêter les pistons. Après sept kilomètres et le passage par Orly, la moyenne s’élève à 6,1 litres / 100 km.

    Entre les deux grands aéroports parisiens, l’augmentation des vitesses plombe la consommation. Il faut profiter de la moindre décélération pour charger les batteries grâce à la récupération de l’énergie cinétique. A la sortie du périphérique, Porte de Bagnolet, 6,0 litres / 100 km… Une vingtaine de kilomètres plus loin, l’ordinateur de bord affiche 6,3 litres / 100 km à Roissy. Le mal de l’autoroute.

    Retour vers Paris par l’A1 pour atteindre l’Hôtel de Ville. Après un bref passage à 6,4 litres / 100 km, les ralentissements des abords du périphérique permettent de réduire cette moyenne.

    Dans Paris, et c’est plutôt surprenant même si l’évolution se fait au ralenti, le tableau de bord affiche 5,8 litres / 100 km !

    Mais encore une fois, l’augmentation de la vitesse moyenne sur la route du Château de Versailles, puis sur l’A86 et l’A6, casse ce record. Face au château, après cent kilomètres, la moyenne atteint déjà 6,0 litres. Et au terme de la boucle de 127 km, à 39 km/h de moyenne, le résultat final est de 6,1 litres / 100 km.

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    Contrairement à des modèles destinés à afficher la consommation la plus faible possible sur un cycle d’homologation, il est très possible de consommer moins que les 6,8 litres / 100 km affichés sur la brochure. Et c’est assez rare pour le souligner !

    (Dans un autre domaine, les 364 chevaux sont capables de bien d’autres choses…)

     

  • Gagnez vos entrées pour les 24 Heures du Mans !

    Gagnez vos entrées pour les 24 Heures du Mans !

    AUTOcult.fr vous propose de jouer pour gagner deux entrées pour les 24 Heures du Mans 2015. Jouez dès maintenant en répondant à une question. En cas de succès, vos billets vous seront remis à l’entrée du circuit !

    Mise à jour : bravo à Henri L. de Chartres qui gagne ces deux entrées… Bonne course !

     

  • Une Nissan old-school au Mans

    Une Nissan old-school au Mans

    A force d’annonces tonitruantes, Nissan a tenté de frapper un grand marketing pour son retour au Mans. Mais dans un environnement aussi concurrentiel et face à un règlement particulièrement compliqué, la marque japonaise va peiner en piste. Elle continue donc d’œuvrer en coulisses !

    Une folle solution technique (hybride traction avec de petits pneus à l’arrière), un ancien pilote de F1 pour accompagner des vainqueurs de la Playstation GT Academy… Il y avait déjà de quoi faire parler. Ce week-end, Nissan est allé encore un peu plus loin pour les premiers tours de roues de ses GT-R LM NISMO en public.

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    Au cœur du paddock, l’hospitalité s’affiche avec un toboggan extérieur. En piste, si les LM P1 ne se montrent guère efficaces – tant sur les chronos que visuellement – mais l’une d’elles s’affichent avec des couleurs historiques.

    Les n°22 et n°23 sont très rouges… La n°21 confiée à Matsuda, Ordonez et Schuzhiskiy est habillée comme la Nissan R90 CK n°24 que Mark Blundell avait placé en pole position (3’27’’020) des 24 Heures du Mans 1990, la première édition avec les deux ralentisseurs dans les Hunaudières. Cette voiture avait abandonné avant la mi-course.

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  • FIAT pique K-Way à Citroën !

    FIAT pique K-Way à Citroën !

    Dans les années 1980 et 1990, une folie des séries spéciales a multiplié les versions proposées dans les gammes automobiles. L’objet est alors d’accompagner des opérations commerciales, parfois avec le soutien d’une autre marque.

    Roland Garros, Ines de la Fressange ou Quicksilver chez Peugeot, NRJ ou Kenzo chez Renault, Perrier, Carte Noire ou K-Way chez Citroën, Ile de Ré chez Audi, Karl Lagerfield chez BMW, 007 ou UEFA chez Ford, Hakkinen ou F1 Limited Edition chez Mercedes, Bollinger chez MINI, Haribo ou Keke Rosberg Edition chez Opel, Rothmans chez Porsche, Henri Leconte, Pink Floyd ou Rolling Stones chez Volkswagen, Maserati ou Ducati chez Alfa Romeo, Val D’Isère, Michael Schumacher ou Tour de France chez FIAT, Elle, Martini ou ST Dupont chez Lancia, Oui FM ou Trophée Andros chez Mazda, Lolita Lempicka chez Nissan, FIFA World Cup chez Hyundai, Rica Lewis ou Bonne Nuit les Petits chez Skoda, Marie Claire ou Gabriela Sabatini chez Seat, Ocean Race chez Volvo… La liste en comporte des milliers !

    Dans l’histoire, soit par leur longévité, soit par la résonnance médiatique que le modèle à reçu, quelques modèles se sont inscrits dans l’histoire… Les Roland Garros et l’AX K-Way en font partie.

    Lancée en 1988 en blanc Meije avec un filet latéral rouge et bleu et un logo K-Way sur les ailes arrière, l’AX recevait des enjoliveurs blancs et un toit ouvrant. Le premier prix était à 47 200 euros pour un moteur 945 cm3 de 45 chevaux avec une boîte mécanique à quatre vitesses.

    Vingt-sept ans plus tard, l’appellation K-Way réapparait chez FIAT ! Ce n’est pas la première fois que des marques partagent le même partenaire. Sergio Tacchini, Kenwood, Tour de France… Beaucoup sont passés d’une marque à l’autre.

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    Pour cette K-Way version FIAT Panda, la recette est la même. Signe des temps, les teintes de la carrosserie, les jantes et les coques de rétroviseurs sont personnalisables. Et comme à l’époque, le logo K-Way s’affiche un peu partout.

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    Disponible avec un moteur 1,2 litre de 69 chevaux, la FIAT Panda sera livrée dans quelques jours contre 12 900 euros.