Auteur/autrice : Rédaction

  • La Coccinelle doit survivre !

    La Coccinelle doit survivre !

    Der Spiegel a annoncé l’arrêt prochain de la production de la New Beetle… Si Volkswagen n’a pas encore confirmé l’information, on ne peut qu’espérer que ça n’arrivera pas !

    Après la Polo 3 portes et l’Eos, la New Beetle pourrait être le troisième modèle à disparaître de la gamme Volkswagen.

    Pourtant, cette nouvelle Coccinelle a participé à l’histoire contemporaine de l’automobile. Sans être un immense succès commercial, en tout cas loin des chiffres de la Typ 1, sa philosophie a généré l’arrivée d’une nouvelle génération néo-rétro.

    Par son idée, sa genèse, elle a montré à quel point les marques devaient se servir de leur patrimoine pour se projeter vers l’avenir. En 1991, lorsque Volkswagen ouvre un bureau de design à Simi Valley, l’objectif est de concevoir un modèle spécifique au premier marché mondial.

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    Un an plus tard, toutes les études tendent vers le même constat : Volkswagen est étroitement lié à la Coccinelle. Au Salon de Détroit 1994, les Allemands présentent donc le Studie Concept-1. L’engouement est immense… Et les premières New Beetle sont livrées durant le premier trimestre 1998.

    Bien avant le retour de la MINI, bien avant que cette mode soit copiée par la concurrence, Volkswagen avait donné le ton avec son Concept-1 et sa New Beetle.

    Evidemment, la New Beetle n’atteint pas les mêmes seuils de rentabilité que la mine d’or qu’est la Golf. Mais elle est, aussi, un véhicule d’image indispensable.

    A tel point que, si la presse allemande annonce sa disparition, la New Beetle reste un objet conceptuel pour les salons. Preuve à New-York, l’arrivée de quatre modèles « Beetle Mania » ! Que cette Beetle Mania continue encore longtemps… Et pas seulement grâce à des rassemblements d’adeptes du « c’était mieux avant ».

  • Audi planche sur une Audi 4,5

    Audi planche sur une Audi 4,5

    C’est une révolution qui s’annonce chez Audi… Dans la lignée du développement de nouvelles voitures, la marque d’Ingolstadt est en train de plancher sur un modèle intermédiaire entre l’Audi A4 et l’Audi A5. Son nom – qui n’est pas encore définitif – est Audi A4,5.

    Face à l’entreprise de conquête réalisée par BMW et Mercedes, Audi ne pouvait rester sans réaction. Si les Quatre Anneaux ont été précurseurs avec les déclinaisons Berline, Avant, Cabriolet, Allroad et surtout Sportback, ses principaux concurrents lui ont emboité le pas.

    Pour poursuivre cette stratégie qui a plutôt réussi au constructeur, Audi cherche donc à renforcer l’étendue de sa gamme.

    Il paraissait évident qu’il manquait une offre entre l’Audi A4 et l’Audi A5.

    « Dans les points de vente, certains clients peuvent être indécis entre ces deux modèles », nous rappelle un décideur d’Audi, sous couvert d’anonymat. « L’Audi A4,5 est donc une solution. Elle permettrait des choix plus rapides qui donnerait l’opportunité de réduire le temps passé en concession et de passer au client suivant plus rapidement. Nous pourrions donc accélérer les ventes et vendre davantage ! »

    Pour les choix techniques, la stratégie ne serait pas modifiée : « Comme avec les autres modèles, nous reprendrions des éléments déjà connus. Je pense aux phares et aux feux de l’Audi A5, le capot et les pare-chocs de l’Audi A4 et la ligne de toit serait une adaptation de l’Audi A6 pour donner luxe, élégance et fluidité à la silhouette. Pour amener de l’agressivité, nous pensons mettre le logo Audi utilisé sur notre Audi R8.  »

    L’Audi A4,5 pourrait être commercialisée dans un an, jour pour jour. Elle sera aussi déclinée en Berline, Coupé, Avant, Cabriolet, Allroard et Sportback.

  • PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA et Renault à la conquête de l’Amérique

    PSA Peugeot Citroën et le Groupe Renault sont en train de travailler sur un projet commun pour lancer une toute nouvelle voiture aux Etats-Unis. Après la Chine, nos deux grands groupes français visent le second marché mondial avec le développement en commun d’un modèle d’exception destiné à être vendu aux Etats-Unis.

    Un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares est à l’origine de se rapprochement. Un proche de l’ancien numéro 2 de Renault affirme : « Il connaît parfaitement les forces et les faiblesses des deux groupes. Et son intuition ne le trompe jamais. Nous savons que la France possède de grands atouts pour réussir dans le monde entier. C’était inadmissible de ne pas être présent aux Etats-Unis alors que Marion Cotillard et Omar Sy y brillent ! »

    Sans une offre adaptée à un marché aussi différent, le projet n’aurait aucune chance de réussir. Carlos Tavares et Carlos Ghosn ont donc pensé à une nouvelle voiture.

    « Ces dernières années, Bugatti a vendu plus de voitures aux Etats-Unis que Citroën, DS, Peugeot et Renault réunis, rappelle notre source. C’est donc sur ce terrain que nous devons nous battre. »

    Pour profiter des titres mondiaux en F1 comme motoriste, le groupe motopropulseur de cette nouvelle voiture devrait être étroitement dérivé du Power Unit des monoplaces de Red Bull Racing. A l’intérieur, l’ambiance devrait être davantage marquée Peugeot.

    « L’idée a provoqué un débat chez Renault. Ils avaient eu l’impression de se faire assassiner par les blogueurs lors de la présentation de la Clio de quatrième génération. Pour eux, le tableau de bord n’était pas autant en plastique. Mais les dernières études d’impact sur la clientèle les ont fait changer d’avis. »

    Reste deux sujets de débat… Le nom et la silhouette de ce nouveau véhicule. Carlos Tavares aurait proposé Initiale DS, pensant pouvoir convaincre Carlos Ghosn. Mais ce dernier a quitté la table des négociations. En interne, il se dit que « Carlos » donnerait un ton latin à la nouvelle marque. Il satisferait les deux patrons et s’intégrerait parfaitement au paysage local.

    Quant à la silhouette, elle pourrait être un alliage d’Exalt et de Dezir, si Jean-Pierre Ploué et Laurens van den Acker se mettent d’accord.

  • La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    La Nordschleife se prive des GT3 et GT4

    Un drame a coûté la vie à un spectateur lors d’une course de VLN hier. Contrairement à beaucoup d’autres sites, j’ai décidé de ne pas diffuser la moindre image de l’accident qui implique Jann Mardenborough. Si vous voulez en voir, vous en trouverez sans peine !

    Jann est un talent exceptionnel. Détecté par la GT Academy, il sera au départ des 24 Heures du Mans au volant de la Nissan GT-R LM Nismo LM P1. Engagé dans une course de VLN, le championnat d’endurance du Nurburgring, sa Nissan GT-R Nismo GT3 a décollé à Flugplatz avant de terminer sa course au milieu des spectateurs. L’un d’eux est décédé. Mardenborough a passé la nuit à l’hôpital avant d’être autorisé à en sortir.

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    En conséquence, la fédération allemande a décidé d’interdire, jusqu’à nouvel ordre, l’engagement des classes de véhicules les plus rapides sur la Nordschleife. Les SP7, SP8, SP8T, SP9, SP10, SP et SP-Pro-X ne pourront plus se présenter au départ. Cela implique la disparition des GT3 et GT4 du VLN et des 24 Heures du Nurburgring qui auront lieu les 16 et 17 mai.

    Il faut rappeler qu’une manche du FIA WTCC se déroulera sur la Nordschleife le même week-end.

  • Il y a trente ans : Volvo 780

    Il y a trente ans : Volvo 780

    Imaginez que l’inventeur du carré (dont j’ai malheureusement perdu le nom et que même wikipedia n’est pas capable de me donner !) soit pris d’un sentiment étrange et grave : la jalousie.

    Adepte de l’angle droit, il se rend compte de la beauté insondable du triangle. Avant même de prendre connaissance de l’opacité du cosinus, il s’amuse des équations de la somme de ces trois angles qui atteint toujours 180.

    La Volvo 780 est née bien après la crise existentielle de monsieur Carré. Mais j’y vois une analogie ! L’amoureux des angles qu’était Bertone devait adapter la ligne droite de la Volvo série 700 pour en faire un « coupé élégant ».

    Cette transformation confiée à Bertone n’est pas la plus géniale idée de Volvo… L’élégance de la 780 n’a pas enterré la ligne des 740 et 760. Pire, elle a fait regretté l’excellence des idées de la 262C, un autre projet commun à Jan Wilsgaard et Bertone.

    Là, où la Volvo 262C ne devait se différencier de sa berline que par un style unique, la 780 devait avoir une carrosserie entièrement différente. Dans un style très suédois, le châssis et les éléments mécaniques furent totalement rhabillés par Bertone, sous la direction de Wilsgaard.

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    Dessiné en Italie, le coupé y était également assemblé. Depuis la Carozzeria Bertone, les voitures étaient ensuite exportées, principalement aux Etats-Unis. L’intérieur était luxueux, avec un équipement pléthorique. Le tableau de bord et les côtés des portes étaient ornés de bois dur et la sellerie cuir était disponible en deux teintes contrastantes. L’un des équipements communs aux autres voitures italiennes exclusives était une commande située dans la zone d’ouverture de la porte, qui déverrouillait le hayon et le bouchon de réservoir d’essence.

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    Quasiment toutes les options d’équipements imaginables disponibles en 1985 étaient de série. Les sièges, les vitres, les rétroviseurs et le toit ouvrant étaient tous électriques. La voiture pouvait se targuer de posséder également un système de régulation de la température, des freins ABS, un correcteur d’assiette automatique, et une commande stéréo.

    Une innovation importante en termes de sécurité fut lancée dans la 780 – le prétensionneur de ceinture de sécurité. Une petite charge pyrotechnique, située au niveau du ressort de l’enrouleur de la ceinture, conçue pour exploser au moment précis de la collision, permettait de s’assurer que la ceinture était resserrée avant que les forces générées par l’impact ne fassent effet.

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    La Volvo 780 était proposée avec un turbo Diesel 6 cylindres en ligne et deux blocs 4 cylindres turbocompressé et V6.

    8 518 unités de la Volvo 780 ont été fabriquées entre 1985 et 1990. Lors de sa dernière année, la 780 coûtait 33 500 euros, près de 7 000 euros de plus que la berline équivalente.

  • Rendez-nous le RAV4 !

    Rendez-nous le RAV4 !

    En 1994, Toyota invente un véhicule qui ne ressemble à aucun autre. Baptisé RAV4, pour Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive, il combine un encombrement réduit, une conduite haute, quatre roues motrices et, surtout, une attitude cool. Aujourd’hui, il n’existe plus dans la gamme Toyota.

    Au milieu des années 1990, les GTi ne sont plus à la mode. Toyota crée quelque chose de nouveau, l’archétype de la nouvelle voiture sympa. Dans sa version 3 portes, la seule disponible en Europe au siècle dernier, elle représentait la voiture du XXIe siècle.

    Deuxième génération, troisième génération, quatrième génération… Le RAV4 s’est installé dans un nouveau moule. Mené par la concurrence, le marché a modelé un RAV4 devenu simple SUV fabriqué par Toyota.

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    Le Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive est devenu, comme les autres, un Sport Utility Vehicle. Le premier affichait une longueur de 3,74 mètres… Aujourd’hui, un RAV4 mesure 4,57 mètres !

    Davantage encore que par sa taille, le RAV4 a perdu son âme. Elle n’est plus la voiture la plus sympa du marché, elle n’est même plus cool. Le MINI Paceman et le Nissan Juke, voire le Citroën C4 Cactus, l’ont remplacé.

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    L’an passé, Toyota a dévoilé le C-HR Concept… En voilà une belle idée pour faire revivre un Recreational Active Vehicle with 4-wheel drive !

  • Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Thunderbolt, l’Aston Martin qui n’en est pas une

    Le Danois Henrik Fisker est un génie du crayon. Il a œuvré sur les Aston Martin DB9, V8 Vantage, sur la BMW Z8, puis sur sa propre Fisker Karma. Depuis l’échec de cet énorme coupé 100 % électrique, il redessine des modèles avec une certaine réussite.

    Cet automne, avec l’appui de Galpin Auto Sports, il dévoilait The Rocket. Cette Mustang de nouvelle génération reprenait des idées de la Shelby GT500 de 1968.

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    Pour Amelia Island, il prépare la Thunderbolt, une Aston Martin Vanquish revue et corrigée par ses soins. L’histoire pourrait simplement s’arrêter là… S’il n’existait pas un très lourd antécédent entre Fisker et Aston Martin !

    Henrik Fisker était le responsable du design d’Aston Martin au début des années 2000, sous la direction de Ford. Membre du Conseil d’Administration d’Aston Martin, il fut à l’origine des DB9 et V8 Vantage avant de quitter le groupe et de fonder Fisker Coachbuild.

    Parti, Fisker n’a que très modérément apprécié les déclarations de son ancien collègue Ian Callum. L’actuel directeur du design de Jaguar avait affirmé être le designer des DB9 et V8 Vantage. S’ils ont conjointement admis avoir travaillé ensemble sur la DB9, Fisker défend l’idée qu’il est le créateur unique de la V8 Vantage.

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    Il semble que cette querelle de designers n’ait pas été du goût des nouveaux propriétaires d’Aston Martin. Et lorsque Fisker a demandé l’autorisation de travailler sur une Vanquish pour créer sa Thunderbolt, il a simplement essuyé un refus.

    Le Danois a choisi de se passer de cette autorisation… Et Aston Martin l’attaque maintenant pour violation de propriété intellectuelle : le dessin de la calandre et des logos sont directement visés !

  • Parisiens : foncez à Montlhéry !

    Parisiens : foncez à Montlhéry !

    A chaque grand salon parisien, les records tombent… Mondial de l’Auto, Rétromobile, ces événements marquent l’année automobile. Mais il y a bien d’autres façons de vivre cette passion sur quatre roues en Île de France. Je pense aux Coupes de Printemps sur l’historique Autodrome de Montlhéry.

    Je suis le premier à montrer mon impatience avant de pouvoir passer des jours dans les allées du Mondial de l’Auto tous les deux ans, à attendre que Rétromobile ouvre ses portes. Mais que dire lorsque les modèles inanimés des salons s’offrent un bon bol d’air, un peu de vitesse et des vocalises sur un circuit ?

    Lors de chaque édition, le Mondial de l’Auto et Rétromobile battent des records de fréquentation. Le Festival Automobile International et le très réussi Chantilly Arts & Elegance sont d’autres moments forts de l’année… Mais rien ne peut remplacer la vision de véhicules véhiculant !

    La Traversée de Paris et les Coupes de Printemps (pour se restreindre aux premiers mois de l’année en Île de France) ont le potentiel pour attirer des milliers de spectateurs, de tous âges.

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    Aujourd’hui, j’ai vu des Bugatti poussées au freinage, une BMW 3.0 CSL faire l’intérieur pour dépasser avant une chicane, le moteur Gordini de la Renault-Alpine A441 être aspergé au moment du démarrage, une Aston Martin DB5 montrer qu’elle était aussi rapide que belle… J’ai vu rouler des Lancia Stratos, Talbot Lago 2500, Lancia Flaminia Zagato Super Sport, Porsche Carrera Abarth, Panhard, Alfa Romeo, Facel Vega, Ferrari, Morgan, Triumph, Volvo…

    Avouez qu’une Bugatti dans un salon, c’est beau… Mais une Bugatti à l’attaque, c’est l’histoire en marche !

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  • Jean-Marie Balestre, l’ennemi intime de Bernie Ecclestone

    Jean-Marie Balestre, l’ennemi intime de Bernie Ecclestone

    Disparu il y a sept ans jour pour jour, Jean-Marie Balestre était un personnage digne des plus grandes sagas de la littérature française… Pourtant, celui qui a présidé la Fédération Internationale du Sport Automobile (FISA) et qui a grandement participé à de multiples controverses était bien réel.

    Longtemps, il a été l’homme le plus puissant du sport automobile… Il fut celui qui s’est opposé aux projets de Bernie Ecclestone autour de la promotion de la F1. Et même s’il a perdu son duel contre le Britannique et ses alliés, il reste dans l’histoire pour son tempérament volcanique et ses prises de position très tranchées.

    Lorsqu’il parlait de son enfance, Jean-Marie Balestre ne lésinait jamais sur son statut de héros. Combattant durant la guerre civile espagnole à seulement seize ans, il avait ensuite étudié le droit à Paris avant de devenir journaliste.

    Durant la seconde guerre mondiale, il affirmait avoir servi la résistance. Le tableau avait pourtant été largement noirci dans les années 1970 lors de la publication de photos de lui en uniforme allemand.

    Après l’armistice, Balestre lançait un premier magazine automobile. Sans limite, il aimait y critiquer ouvertement les productions contemporaines et s’attirait les foudres des constructeurs français. Reconnu pour être un réel compétiteur, Jean-Marie Balestre fut le premier à voir son bureau perquisitionné par la police lors de la fuite des plans de la Citroën DS 19. Mais c’est surtout en accompagnant Robert Hersant dans l’éclosion de son groupe qu’il a fait fortune.

    En 1952, il fondait la Fédération Française du Sport Automobile et en prenait la présidence en 1973. Son influence grandissante, il devenait vice président de la Commission Sportive Internationale. Usant de sa position, il transformait la Commission en Fédération Internationale du Sport Automobile, lui obtenait l’autonomie au sein de la FIA et en prenait la tête en 1979.

    Durant sa présidence, Jean-Marie Balestre s’opposait à l’association des constructeurs en F1 menée par Bernie Ecclestone et son bras droit Max Mosley, FISA contre FOCA. Pour contrer la prise de pouvoir des concurrents et asseoir la position de la fédération, il finissait par signer les Accords Concorde pour conserver la mainmise sur les aspects réglementaires en laissant les droits commerciaux au groupe d’Ecclestone. Il a surtout appuyé avec force ses actions pour renforcer la sécurité en F1, allant jusqu’à interdire l’utilisation des moteurs turbo.

    Au-delà de la grande histoire qui a modelé l’actuelle F1, Jean-Marie Balestre reste aussi pour une multitude d’anecdotes officielles : ses prises de position pro-Alain Prost face à Ayrton Senna, allant jusqu’à retirer la licence du pilote brésilien, les affaires qui ont failli tuer les 24 Heures du Mans et ses intentions d’empêcher les grands constructeurs de prendre le pouvoir, notamment au Dakar.

    Après treize années à la tête de la FIA, Jean-Marie Balestre perdait définitivement son duel avec Ecclestone lorsque Max Mosley fut élu à la Présidence de la FIA en 1991 par 43 voix contre 29.

    Retiré dignement, il avait conservé son bureau à la Fédération Française du Sport Automobile… Il est mort à 87 ans, le 27 mars 2008.

  • Wolkswagen au Stade de France ?

    Wolkswagen au Stade de France ?

    Le buzz, toujours le buzz… En jouant avec ses lettres, Volkswagen tente de se faire un coup de pub durant le match amical France-Brésil… J’ai d’abord cru à une grossière erreur. Il faut dire que la filiale française nous avait habitués à de grosses boulettes.

    En comprenant que ce Wolkswagen était un coup de buzz, je me suis mis à la recherche des newsletters envoyées par le service marketing de Volkswagen France. Un souvenir d’un défi à la langue française…

    Il m’a fallu de longues recherches, mais voici… Régalez-vous de ce « Volskwagen », de cet « évenèment », de ce « nouvauté » !

    Note : cette newsletter est toujours en ligne… Elle doit donc être très assumée !

    newsletter-wolkswagen

  • Lancia quitte la France

    Lancia quitte la France

    Il y a quelques mois, Sergio Marchionne avait annoncé dans la presse que l’avenir de Lancia devait se restreindre à l’Italie… L’information s’officialise ce mois-ci avec un courrier envoyé à tous les concessionnaires français.

    Depuis le début du mois de mars, les 118 concessionnaires ont reçu une lettre de résiliation de leur contrat les liant à Lancia, avec un préavis de deux ans.

    Comme ce fut le cas récemment avec Chevrolet, les contrats de réparateurs agréés ne sont pas remis en cause pour assurer l’entretien des voitures en circulation.

    Seuls trois modèles sont au catalogue de Lancia, en France comme en Italie : Ypsilon, Delta et Voyager.

  • Chute d’audience pour Top Gear France

    Chute d’audience pour Top Gear France

    Le résultat d’audience d’hier soir ne fait que renforcer le côté exceptionnel de la diffusion des deux premiers épisodes du 18 mars… France-Allemagne : la revanche a réuni 670 000 téléspectateurs en direct.

    Cette audience (2,5 %, soit le septième rang hier) est un excellent résultat pour RMC Découverte, qui fait partie des chaines les plus jeunes de la TNT.

    Mais il est loin du caractère exceptionnel de la diffusion des deux premiers épisodes. Mercredi 18 mars, le tout premier Top Gear France avait réuni 926 000 personnes, avec un pic à 1 078 000 téléspectateurs pour 3,6 % de part d’audience.

    Diffusé dans la foulée, le deuxième épisode avait été regardé par 793 000 personnes pour 4,4 % de part d’audience.

    Cette soirée battait très largement le précédent record historique de la chaine, fixé le 11 février à 480 000 téléspectateurs par… un épisode de Top Gear UK !