Catégorie : Blog

  • Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    Le Top Gear que nous connaissions n’existe plus !

    La BBC vient très officiellement d’annoncer le non renouvellement du contrat de Jeremy Clarkson. L’animateur ne sera plus aux commandes de Top Gear après une « attaque physique non provoquée ».

    Un communiqué publié par la BBC l’a confirmé cet après-midi. Tony Hall, le Directeur Général du groupe britannique, a affirmé que la décision n’avait pas été prise à la légère et qu’elle divisait l’opinion.

    Jeremy Clarkson avait été suspendu le 10 mars après une altercation avec un autre membre de l’équipe de tournage. Il s’avère que Oisin Tymon a été frappé par Jeremy Clarkson. La scène, mêlant insulte et agression physique, a duré une trentaine de secondes… durant lesquels Clarkson a – toujours selon l’enquête – annoncé à Tymon qu’il était viré.

    Tymon n’a pas fait part de l’incident à la BBC. C’est Clarkson, lui-même, qui en a informé sa hiérarchie.

    « Pour moi, la ligne a été franchie », commente Tony Hall. « Il ne peut pas y avoir une règle pour une personne et une règle pour une autre selon leur rang dans la société, leurs relations ou des considérations commerciales. »

    « Cette décision ne doit pas entacher l’extraordinaire contribution de Jeremy Clarkson à la BBC. J’ai personnellement été un grand fan de son travail et de Top Gear. »

    Au cœur de l’affaire, Oisin Tymon a déclaré : « Je remercie la BBC pour son enquête minutieuse autour de ce regrettable incident. J’ai travaillé pour Top Gear durant près de dix ans. Durant cette décennie, Jeremy et moi avons eu une relation très positive avec de beaux projets menés ensemble. C’est un talent unique et je sais que de très nombreux fans sont désolés de voir son engagement dans l’émission se terminer ainsi. »

    Lancé en 1977 sur un chaine locale de la BBC, Top Gear a pris son envol en 2002 avec une nouvelle formule diffusée sur BBC2. Aujourd’hui, la franchise est regardée par 350 millions de personnes à travers le monde. Le programme rapporterait environ 68 millions d’euros par an.

    Top Gear continuera à être diffusé en 2016. La situation de Richard Hammond et James May n’a pas été clarifiée. May a simplement changé son profil Twitter pour indiquer « Former TV presenter ».

    Une équipe est déjà mise en place pour trouver un remplaçant, ou des remplaçants à/aux présentateur(s)…

  • Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Jeremy Clarkson viré aujourd’hui, Top Gear survivra

    Selon la presse britannique, la BBC annoncera aujourd’hui la fin du contrat qui la lie à Jeremy Clarkson, présentateur vedette de Top Gear. Mais l’émission survivra et de nouveaux animateurs sont déjà visés.

    L’officialisation de cette décision devrait être fait par Lord Hall, Directeur Général de la BBC. L’un des principaux fans de Jeremy Clarkson n’aura, cette fois, rien pu faire après une altercation physique entre la vedette de la BBC2 et un assistant de production.

    The Telegraph croit savoir que la BBC avait déjà proposé le poste de Jeremy Clarkson à Chris Evans, présentateur du Breakfast Show de Radio 2, à l’automne 2014.

    L’avenir de James May et Richard Hammond n’est pas connu. Mais Jeremy Clarkson, approché par quasiment toutes les chaines de télévision britannique, pourrait rebondir chez… Netflix !

  • 1500 kilomètres pour un essai : Audi A8 quattro

    1500 kilomètres pour un essai : Audi A8 quattro

    Certaines automobiles vous donnent l’envie de vous laisser conduire plutôt que d’en prendre le volant. Cette Audi A8 pourrait faire partie de celles là, tant l’espace arrière est accueillant. Cette fois, je laisserais volontiers la banquette arrière aux grands patrons ou aux enfants et prendrais le volant de la plus limousine des Audi.

    Audi A8 quattro

    Sportivité ? Oubliez, ou presque, mais gardez la dans un coin de votre tête. L’A8 n’est pas une sportive. Quelques kilomètres sur circuit vous confirmeront cela. Elle est une grande dynamique. Oui, son poids la limite, son gabarit ne la rend pas spécialement agile là où une une S1 ou une TTS pourraient réaliser des exploits. Il faut avouer que la ville n’est pas le terrain de prédilection de l’A8 non plus. Ses proportions ne sont pas tout à fait taillées pour les rues étroites de nos centre-villes. L’A8 est une grande routière, les espaces autoroutiers sont son terrain de jeu. Les 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 vitesses de la boîte automatique STronic s’enchainent sans broncher. L’imposante teutonne s’élance sur le bitume lisse. A un peu moins de 2000 tours/minute, les 130km/h sont une fleur, une habitude, un rythme de croisière pour le paquebot. Une fois arrivés sur les autoroutes allemandes, les vitesses plus élevées n’en perturbent pas l’A8. Le châssis se montre assez autonome, s’adaptant au mieux aux conditions de route, à la vitesse. L’A8 nous conduit plutôt que le contraire.

    D’ailleurs, je disais « Sportivité ? Oubliez, ou presque. » mais n’oublions pas l’efficacité. Reprenons le volant laissé sur l’autoroute. Cette A8 m’a laissé pantois, tant son système quattro nous a transporté sans faillir dans des conditions les plus difficiles. Malgré ses 2 tonnes, l’A8 n’a fait qu’une bouchée des chemins glacés et des routes caillouteuses rencontrés en haute montagne. En première ou en deuxième, sans broncher, sans vaciller.

    Audi A8 quattro

    A son bord, le confort est au paroxysme, sièges larges chauffants, massants, réglables au centimètre, dans tous les angles possibles et imaginables, ou presque. J’ai particulièrement aimé les appuie-têtes réglables en largeur et l’accessibilité générale à son intérieur.  Question conduite, j’aurais juste aimé trouver au sein de l’affichage tête haute un rappel de la vitesse fixée au cruise control. Le levier de vitesse est facile d’emploi, avec les modes D et S accessibles d’un clic du levier. Les commodos et fonctions tombent bien en main. On ne cherche pas, tout parait automatique après quelques heures. Une chose peut être : bon nombre de boutons me sont parus futiles. Sans doute n’ai je pas passé assez de temps à son volant pour me rendre compte de l’utilité de chacun. 1500 kilomètres tout de même, j’en serais presque gourmand.

    Je n’avais jamais pris le volant d’une auto si massive, taillée dans la masse et pour autant si efficace. J’en fus véritablement charmé, tant, malgré son imposante taille, elle m’a parue simple d’utilisation.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnelle limousine / AUTOcult !

     

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  • Le Roi Steve McQueen

    Le Roi Steve McQueen

    Nous aurions dû fêter son 85e anniversaire aujourd’hui… Et même s’il n’est plus parmi nous depuis près de 35 ans, Steve McQueen reste une grande référence pour beaucoup.

    Ses biographies résument le personnage. Marshall Terrill a titré Steve McQueen: A Tribute to the King of Cool, Darwin Porter a opté pour Steve McQueen, King of Cool… Un documentaire vidéo présenté dans les années 1990 a naturellement été baptisé Steve McQueen: The King of Cool.

    Le jeu de mots est facile. Steve McQueen aurait pu être le King de beaucoup de domaines. Mais être le King du Cool résume parfaitement ce qui émanait de sa personne.

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    Il n’a jamais été le plus grand. Il n’était pas du genre à se battre pour être le plus vu, le plus reconnu. Steve McQueen était trop cool pour ça. Symbole d’une contre-culture hollywoodienne des années 1960 et 1970, il a porté, simplement par son attitude, une douce rébellion contre les traditions trop ancrées.

    A travers ses rôles, il a toujours fait progresser le cinéma en cassant des conventions. La Canonnière du Yang-Tsé, sa seule nomination aux Oscar, Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion, La Tour Infernale, L’Affaire Thomas Crown, Bullitt et beaucoup d’autres… Jusqu’à Le Mans en 1971 qu’il aurait dû filmer durant la course, mais dont la réalisation respire quand même l’ambiance unique de la Sarthe.

    Car le grand séducteur était aussi pilote, auteur des cascades dans ses films. Privé des 24 Heures, son meilleur résultat est une deuxième place aux 12 Heures de Sebring avec une Porsche 908 et une jambe dans le plâtre, à seulement 23 secondes de la Ferrari 512 S de Mario Andretti.

    Souvent présenté comme un anti-héros, Steve McQueen n’en était pas un. Il vivait loin des paillettes, même s’il fut l’acteur le mieux payé de la première moitié des années 1970.

    Le reste est un véritable scénario de film. Toxicomane, paranoïaque, marié, remarié, il était sur la liste noire du tueur en série Charles Manson. Très proche de Bruce Lee, il a porté le cercueil du Dragon lors de son inhumation. Il était l’incarnation de la coolitude, même sans bouger, sans parler. Le charisme.

    Collectionneur, il avait une multitude de voitures et de motos en sa possession. L’un de ces deux roues vient d’être vendu aux enchères cette semaine pour 775 000 dollars. Cette Cyclone de 1913, qui a détenu le record de vitesses en 1914 à 179 km/h devient ainsi l’une des motos les plus chères de l’histoire.

    Merci Steve !

  • Un faux Stig débarque à la BBC avec une pétition

    Un faux Stig débarque à la BBC avec une pétition

    Les fans de Top Gear sont certainement encore plus fous que les (anciens) animateurs de l’émission. L’un d’eux s’est offert une balade dans Londres, déguisé en Stig, à bord d’un tank pour déposer la pétition « BBC Bring Back Clarkson » demandant la réintégration de Jeremy Clarkson, signée par un million de personnes.

    Fidèle à ses « valeurs », Jeremy Clarkson n’a pas hésité à être très direct dans ses déclarations ces derniers jours. La presse britannique en a fait écho : « La BBC s’est tiré une putain de balle dans le pied. L’émission était géniale et ils ont tout fait foirer (…). J’aimerais faire un dernier tour sur cette piste, donc j’irai dans le Surrey avant que ces putains de bâtards ne me virent. »

    La BBC pourrait annoncer sa décision quant à l’avenir de Jeremy Clarkson et de l’émission Top Gear en fin de semaine.

  • Vidéo : Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse “La Finale”

    Vidéo : Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse “La Finale”

    450 exemplaires, dix ans d’existence… On avait presque oublié l’extraordinaire singularité de la Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse… « La Finale » nous rappelle à quel point cette voiture entre dans le domaine de l’exceptionnel.

    Voici la vidéo de la conception de ce tout dernier exemplaire…

  • Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Le Rallye Monte-Carlo ZENN doit se moderniser

    Grâce à Renault et à ZE ZOE TEAM, j’ai eu la chance de participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise… Cette expérience d’immersion au cœur d’une compétition internationale m’a permis – une nouvelle fois – de comprendre qu’il reste énormément à faire pour promouvoir les voitures électriques.

    Evidemment, tout ce qui va suivre n’est pas destiné à critiquer les règlements ou les personnes qui les rédigent ou les appliquent. Je partage une sensation très personnelle d’une première expérience de pilote en Coupe FIA des Energies Alternatives.

    Créé il y a cinq ans, le Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise avait l’objectif de promouvoir les véhicules 100 % électrique. Sans voir évoluer son règlement, cette épreuve compte désormais ses années de retard.

    Il y a cinq ans, le parc de véhicules électriques au départ de ce rallye se résumait à Tesla, Mitsubishi et FIAT avec des voitures qui n’étaient pas conçues pour être utilisées par le grand public.

    Aujourd’hui, plusieurs constructeurs proposent des véhicules performants et abordables en termes de conduite. Les autonomies s’avèrent largement suffisantes pour les utilisations quotidiennes pour quasiment tous ceux qui ne font pas de la conduite un métier.

    Durant ce Rallye Monte-Carlo ZENN, les Renault ZOE affrontaient les Nissan Leaf et Kia Soul, de vraies voitures de série de nouvelle génération.

    Si la compétition doit être une vitrine de cette technologie, le Rallye Monte-Carlo ZENN ne l’est plus. Durant deux jours, j’ai fait de multiples efforts pour bien figurer au classement régularité et au classement consommation… sans démontrer les vraies qualités de ma Renault ZOE.

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    Champion d’éco-conduite

    Pour cette sixième édition, il n’y avait aucune difficulté à maintenir les moyennes imposées dans les tests de régularité. N’importe quel bon conducteur pouvait réaliser un score honorable, tant que le copilote tenait efficacement les comptes.

    Pour le classement spécifique de la consommation, j’ai décidé de jouer le jeu à fond. Selon le règlement, j’ai exploité toutes les minutes mises à ma disposition. Nous avons donc choisi des points particuliers sur le parcours pour créer des contrôles horaires virtuels. Le résultat est accablant. Nous avons roulé durant plusieurs kilomètres à 22 km/h au cœur de la circulation.

    Imaginez qu’une voiture roule à 22 km/h en sortie de Monaco avec une belle ligne continue empêchant de dépasser. J’ai toujours tenu malgré les coups de klaxon. Mais quelle mauvaise publicité pour les véhicules électriques ! Aucun de ces énervés n’aurait été en mesure de suivre notre ZOE si nous avions décidé de rouler vite. Les performances de la petite Renault sont exceptionnelles sur un tel parcours. Son couple disponible immédiatement permet des accélérations dignes des plus belles sportives de la Principauté. En dehors d’un gymkhana hors compétition le dimanche matin, il n’a jamais été possible d’en faire la démonstration.

    Dans le dernier test de régularité, j’ai suivi une Ferrari 328 GTS partie quelques secondes devant nous, sur route ouverte. Avec une cinquantaine de mètres d’écart, mes multiples appels de phares lui montraient que j’étais en compétition. Son conducteur a préféré ne pas s’écarter… Mais malgré de gros coups d’accélérateur bien bruyants entre les virages, il n’a jamais été en mesure de nous lâcher dans la montagne… Dans la Renault ZOE, les épingles étaient enchainées à 44,3 km/h de moyenne, sans le moindre problème, quasiment sans effort ! Lui devait faire parler son V8 en ligne droite pour préparer les courbes à prendre au ralenti.

    Les parcs de rechargement anormalement longs participent également à faire perdurer la mauvaise image des voitures électriques. Après une cinquantaine de kilomètres, nos ZOE n’avaient besoin que de quelques minutes sur une prise 220V 32A pour repartir. Pourquoi nous bloquer cinq heures ? Aucune voiture électrique n’a besoin d’autant de temps pour recharger ses batteries…

    Je ne connais pas la formule miracle. Mais quitte à faire des rallyes en véhicule électrique, autant imposer une réelle compétition technique : tester réellement les capacités de voitures, des moteurs, des batteries, des équipages et des chargeurs.

    Les voitures électriques sont capables d’accélérer très fort, de rouler vite (disons normalement) et de parcourir des centaines de kilomètres en deux jours. Montrons-le !

  • La bêtise n’a pas d’alternance

    La bêtise n’a pas d’alternance

    A l’instar des précédentes opérations d’interdictions des plaques pairs dans Paris (car ça tombe à chaque fois sur les plaques pairs), la décision gouvernementale prise ce 23 mars n’a pas le moindre intérêt.

    Annoncée dimanche, alors que l’indice de pollution était jugé « faible » et que l’évolution des prévisions étaient positives, l’interdiction de circulation des véhicules à plaques pairs dans Paris et 22 communes de la petite couronne n’apporte rien.

    La loi votée il y a près de vingt ans sur la qualité de l’air n’a jamais été appliquée. Les plans nécessaires n’ont pas été mis en place. En 2002, pour masquer l’immense retard du pays, le gouvernement de l’époque a instauré de nouveaux seuils, très supérieurs aux obligations européennes…

    Et pourtant, la pollution liée aux déplacements en automobile ne cesse de décroître grâce aux progrès des constructeurs et au lent renouvellement du parc. Ces pics de pollution sont dus à une météo défavorable et, surtout, à l’import de masses d’air venant d’Europe du Nord.

    Selon Airparif, qui est la référence de l’Etat pour ses prises de décisions, la pollution est, pour moitié, le résultat de l’arrivée d’air contaminé venant d’Europe du Nord, chargé de particules fines dues à l’épandage agricole et aux centrales à charbon. Le reste est à partager, en majorité, par l’activité industrielle et le chauffage et, en minorité, par les déplacements motorisés.

    Le gouvernement étant incapable d’agir, tant sur le plan national, pour diminuer les rejets industriels, tant que le plan international, avec une nouvelle politique agricole commune, le plus simple est d’agir vite, sans vision à moyen-terme, sur les automobilistes.

    Comme on le savait depuis deux jours, l’indice de pollution a déjà largement baissé. L’alternance ne sera donc pas reconduite demain. Ce qui est dommage, c’est qu’aucune nouvelle solution ne sera annoncée d’ici l’arrivée des prochaines masses d’air alourdies par les particules fines.

  • Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Rallye Monte-Carlo ZENN : on a gagné !

    Il y a trois jours, j’avouais ma terrible envie de gagner (un jour) le Rallye Monte-Carlo ZENN… Pour ma première participation à un rallye en tant que pilote, je termine au premier rang du classement consommation et sur les podiums des classements régularité FIA et combiné !

    Le prochain paragraphe vous fera effectivement penser à une longue séance de remerciements digne des Oscar… Mais en vivant l’épreuve au cœur d’une équipe, on se rend compte de l’importance du travail réalisé pour porter un pilote vers le succès. La Renault ZOE était intouchable sur ce tracé et l’équipement mis à notre disposition nous donnait un certain avantage. Les multiples conseils de nos équipiers ont grandement participé à notre performance. Et mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a été parfait dans un rôle tout nouveau pour lui.

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    De mon côté, j’ai fait le maximum pour essayer de montrer que je pouvais être au niveau des références de la discipline. Les deux champions FIA ont raté leur rallye, nos deux équipages phares étaient bien au rendez-vous. Nous étions juste derrière à cause d’un quatrième test qui nous a coûté très cher.

    Mais ces podiums aux classements régularité et combiné sont complétés par une victoire au classement de la consommation. A 27 km/h de moyenne sur 208 kilomètres et cinq tests de régularité, nous avons consommé 29,4 kWh. L’unité de consommation nous donne un demi-point d’avance sur les deuxièmes et 2,7 points d’avance sur la première non-ZOE.

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    Grosse fierté d’avoir réussi cette performance pour une première… Et énorme envie de recommencer !

    Ah et j’avais oublié : rouler en électrique (et pas comme on a fait avec l’unique objectif d’être compétitifs), c’est vraiment, vraiment mieux qu’un équivalent à moteur essence ou Diesel.

  • Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Il y avait une très grosse envie de bien faire… Il y aura un podium au bout ! Le couple que nous formions entre AUTOcult.fr (Alexandre Stricher) et Automobile-Propre.com (Michaël Torregrossa) dans la Renault ZOE numéro 110 termine sur le podium du Rallye Monte-Carlo derrière nos équipiers Pascal et Aurore Ferry et Greg et Yves Munier.

    A l’image des plus belles anecdotes que pourraient raconter n’importe quel équipage habitué des rallyes, cette seconde étape du Rallye Monte-Carlo ZENN nous a permis d’écrire notre propre histoire.

    Réveil à 6h00, parc fermé à 7h39… Premier parcours vers le deuxième test de régularité, le plus long de l’épreuve. Sur ces seize kilomètres, si nous pensions être bien dans le rythme, nous prenons huit points de pénalité.

    Après vérifications, nous sommes passés dans les mêmes secondes que Greg et Yves Munier, nos capitaines de route. L’étalonnage avait peut-être un petit écart avec les distances officielles… Le résultat est dur : nous passons de la deuxième à la quatrième place. Un Espagnol en Kia Soul EV se place au milieu du peloton des Renault ZOE.

    Troisième test de régularité : toujours concentrés, nous prenons trois points de pénalité. Seuls Pascal et Aurore Ferry font mieux, mais notre classement général n’évolue pas.

    Fin de la boucle d’une centaine de kilomètres, les relevés de charge révèlent que nous sommes encore l’équipage qui a le moins consommé au sein de l’équipe.

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    Le dernier secteur va encore tout bouleverser. Après quelques mètres dans le quatrième test, le trip meter s’éteint. Sans le moindre repère, il faut ressortir le chronomètre (enclenché au départ par sécurité) et commencer les calculs. Problème, cette petite crise dans l’habitacle nous fait perdre les notes… Et la bonne route !

    Quelques mètres sur un mauvais chemin, une marche arrière, il faut repartir à l’assaut du chrono et avec de nouveaux repères. Premier objectif, rouler suffisamment vite pour effacer les lourdes secondes perdues dans la manœuvre.

    Pour Michaël, il fallait calculer des temps de passage sur des points de repères visibles depuis la Renault ZOE. En quelques centaines de mètres, la vingtaine de secondes est rattrapée. Tellement que nous passons au premier repère avec neuf secondes d’avance, sans réaliser notre erreur. Les derniers kilomètres sont stressants… Il faut surtout conserver une vitesse constante jusqu’à l’arrivée.

    Avant le dernier passage, les résultats ne sont pas publiés. Nous repartons donc dans le cinquième test, le même que le précédent, sans connaître les pénalités consécutives à notre faute.

    Sans le moindre problème, ce dernier test se passe parfaitement… Sur la route du retour, il fallait encore surveiller la consommation… A économiser le moindre kilowatt, nous sommes entrés dans la zone de pointage à 18h09:25 pour un pointage à 18h09 !

    Direction les feuilles de temps… Scratch dans le dernier test. Et le piège dans lequel nous sommes tombés en début d’après-midi a également coûté cher à nos principaux concurrents. Nous terminons au troisième rang du Rallye Monte-Carlo ZENN avec 43 points de pénalité. Et c’est un triplé pour ZE ZOE TEAM et un quadruplé des Renault ZOE devant la Kia Soul EV du vainqueur de la Coupe FIA Energie Alternative en 2012.

    rallye-monte-carlo-zenn-resultats-2015

    La Renault ZOE est désormais en parc fermé pour être chargée… Demain, nous verrons la consommation d’énergie totale. Un nouveau podium pourrait être au rendez-vous !

  • AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    En annonçant mes rêves de victoire hier soir, je ne pensais pas être aussi réjoui, et aussi vite, au terme de la première étape du Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise. Nous sommes à la deuxième place du classement général à seulement un point des leaders. Et ZE ZOE TEAM occupe les trois premières places !

    Après quelques heures d’apprentissage théorique et une pluie de questions à nos capitaines de route, il était temps de se tester !

    rallye-monte-carlo-zenn-road-book

    La chance des débutants

    Heure de départ à 15h39, en dixième position des treize concurrents 100 % électrique. En présence d’Albert II de Monaco, notre petite ZOE s’est élancée à l’assaut de la montagne. La boucle de 49,78 km devait être parcourue en deux heures, avec un premier test de régularité.

    La sortie de Monaco et ses longues montées furent un premier exercice d’éco-conduite. Pour répondre pleinement aux exigences du règlement et de la compétition, certains passages ont été avalés à la folle vitesse de 20 km/h.

    Des trois équipages partis derrière nous, deux nous ont rapidement rattrapés et un autre s’est retrouvé quelques kilomètres devant… Sans que nous le voyions sur le tracé du rallye.

    Au départ du premier test de régularité, l’ambiance évoluait dans notre Renault ZOE. Trip Meter en route, il n’était plus question de penser à la consommation. Seule la vitesse moyenne comptait.

    En près de quatorze kilomètres, avec deux moyennes différentes à tenir avant et dans le Col de la Madone, mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a réalisé un super travail. En recalant régulièrement la distance parcourue sur nos écrans par rapport au road book, il m’a permis de conserver le bon rythme.

    Résultat : 2 secondes d’avance au premier pointage, 1 de retard au deuxième… puis trois passages parfaits ! Au terme de ce premier test, nous avons trois points, contre deux à Greg et Yves Munier, vainqueurs l’an passé. Avec le même nombre de points que nous, Pascal et Aurore Ferry complètent ce podium 100 % ZE ZOE TEAM !

    Après le test, la longue descente fut un nouvel exercice d’éco-conduite. Au terme de la boucle de 50 kilomètres, l’autonomie affichée a diminué de neuf kilomètres… Selon les données partagées au sein de l’équipe, notre ZOE numéro 110 est celle qui a consommé le moins d’énergie.

    La chance des débutants… Il n’y a qu’à se dire qu’on débutera à nouveau demain !

  • AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    Bien avant de créer AUTOcult.fr, je m’étais fixé un autre objectif : participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise (ZENN). Affaire de calendriers et d’opportunités, me voici enfin au départ de ce rallye un peu spécial.

    Après avoir participé à plus de 200 rallyes et quelques dizaines de courses sur circuit sans jamais être monté dans une voiture de course en compétition, je vais enfin pouvoir me confronter très directement à la concurrence !

    Le présent rencontre l’histoire du rallye

    Evidemment, il n’est pas vraiment question de vitesse dans un tel rallye. Contrairement à la manche du Championnat du Monde des Rallyes remportée par Sébastien Ogier et Julien Ingrassia en janvier et égaillé par la présence de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën Racing, ce Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise se rapproche davantage des épreuves de la première moitié du XXe siècle.

    A l’époque, l’idée n’était pas d’être le plus rapide sur certaines portions de route. Il fallait « tenir » une moyenne. Le Rallye Monte-Carlo ZENN reprend cette formule. C’est un rallye de régularité, inscrit au calendrier de la Coupe FIA des Energies Alternative.

    Comme au cours de n’importe quel rallye, nous partirons en direction d’un premier test de régularité. Comme en WRC, nous serons dans la circulation avec notre « voiture de course » pour atteindre le départ de cette première épreuve de classement.

    Et c’est là que tout change. Au lieu d’affronter une route fermée et le chronomètre, nous devrons rouler sur une route ouverte, à une moyenne imposée.

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    Le Col de la Madone pour commencer notre Monte-Carlo

    Et pour commencer cette sixième édition, il faudra rouler à 49,1 km/h de moyenne sur les 5,19 premiers kilomètres, puis 42,2 km/h de moyenne dans le Col de la Madone, jusqu’au km 13,94. Pour le pilote, c’est un moment de concentration pour ne pas rouler trop vite (20 % de plus que la moyenne imposée et c’est une pénalité qui élimine de la course à la victoire), tout en gardant cette vitesse dans les épingles les plus serrées du parcours.

    Pour le copilote, c’est un calcul constant – bien aidé par un équipement spécifique – pour TOUJOURS être dans la bonne seconde. Car, les pointages sont cachés dans chaque test de régularité. Chaque seconde d’écart par rapport à l’horaire idéal à l’un de ces pointages fait écoper d’une seconde de pénalité.

    Comment gagner ?

    Gagner ? Evidemment… Derrière le mot participer, je vois toujours le mot gagner ! Je n’ai jamais pris le départ du moindre rallye. Mais j’ai bien l’intention de gagner (un jour). Vendredi, nous serons opposés à quelques-uns des meilleurs équipages de la spécialité, et surtout aux trois qui étaient sur le podium l’an passé, dont nos équipiers montés sur les première et troisième marche ! Très clairement, ce serait illusoire de croire que nous allons les devancer pour une première participation.

    Cette première expérience sera surtout utile pour apprendre et viser, bientôt, la victoire. Pour avoir regardé les classements, je sais qu’il faut toujours rester une seconde autour du temps idéal. Ça réclame un gros travail du copilote, une bonne entente de l’équipage et une vraie concentration du pilote.

    Dans notre Renault ZOE n°110, Michael d’Automobile-Propre.com et moi allons nous découvrir, autant que nous allons découvrir ce rallye. Et je sais que mon binôme Jean-Charles va suivre ça de très près !

    Avant de vous donner rendez-vous demain pour partager l’expérience des cinquante premiers kilomètres et le premier classement (!), grosse pensée pour Jules Bianchi qui est tout près de nous à Nice. Comme ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière (j’ai eu cette chance lorsqu’il était en Formula Renault 3.5 Series), il ne se passe pas la moindre journée sans que je pense à lui, avec la même émotion. #ForzaJules et allez ZE ZOE TEAM !

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