Catégorie : Blog

  • Une session de karting sur glace

    Une session de karting sur glace

    Direction le circuit de Val d’Isère pour une séance de karting un peu spéciale : en extérieur, de nuit, par des températures négatives et, surtout, sur une piste recouverte d’une belle couche de glace et d’une fine couche de neige !

    Certaines expériences ne se refusent pas. Piloter un kart sur la glace en fait partie. Si vous avez l’occasion de poser les roues sur cette surface durant l’hiver, n’hésitez pas un seul instant.

    Il fait -5°C, l’anorak est bien fermé, les chaussures bien serrées, les gants bien enfilés et le casque bien attaché. L’installation ne diffère pas par rapport à un kart habituel. Il faut juste nettoyer la neige qui s’est déposée sur le baquet, voire sur les pontons (pour la masse !).

    L’engin est un Sodi GT2 à moteur Honda 270 cm3 4 temps, que du très conventionnel pour du kart de location. Gros détail : les pneus sont cloutés.

    L’adhérence est bien plus faible qu’avec des slicks sur piste sèche. L’accélération est moins franche pour démarrer et dès l’approche du premier virage, tout est différent.

    Le moindre lever de pied fait glisser l’arrière. Le kart se révèle très joueur. L’angle du volant est multiplié sur l’équilibre des quatre roues.

    karting-glace-val-d-isere

    Le premier tour se fait en reconnaissance, le deuxième permet d’appréhender un peu plus les réactions du kart. Et au fil des minutes, on entre plus tard dans les virages en contrôlant la glisse sur plusieurs mètres.

    En bas d’une descente, il devient de plus en plus facile de maîtriser l’appel / contre appel, tant la légèreté de l’ensemble permet de jouer sur les dérives.

    A la réaccélération, les bosses font plutôt mal. Le kart est balancé et perd de l’adhérence. Il est nécessaire de bien rester dans les traces. Chaque écart fait ramasser de la neige et bloque une bonne proportion de l’effort fourni par le moteur.

    En piste, les relatives basses vitesses autorisent quelques facéties. Les glisses trop recherchées se terminent en tête-à-queue et les dépassements sont plutôt francs. J’ai d’abord cru que ça pouvait être sans danger, jusqu’à voir une bande de furieux rouler sans aucun notion de la glisse et avec l’envie de se mettre des caramels… Tous n’ont pas fini !

    La glisse offre des sensations uniques. Alors je ne peux que conseiller une petite séance de karting sur glace… (mais vraiment sur une piste recouverte de glace, pas une surface dite glissante qui n’a qu’un intérêt limité par rapport à de réelles conditions hivernales).

  • Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Journée de la Femme : on a échappé au pire

    Depuis des années, une sorte de mimétisme idéologique admet que l’automobile est une propriété masculine. Cette bêtise atteint son apogée le 8 mars, lors de la Journée de la Femme.

    Avec plus ou moins de bonheur, les marques communiquent autour de ce concept. Je m’interroge… Quel est leur objectif en ce 8 mars ? Se rapprocher d’un genre avec lequel elles ne parviennent pas à interagir le reste de l’année ? Pourtant, les postes de leurs équipes de communication sont souvent occupés par des femmes…

    Voilà qui fera plaisir à notre blog « sœur » EnvoitureCarine.fr… Petit florilège des tweets et des posts Facebook du 8 mars. A vous de vous faire un avis !

    Nissan France est passé maître dans la reprise de l’actualité sur ses réseaux sociaux. Avec une gamme qui attire tous les âges et tous les genres, les produits font leur oeuvre. La communication devient plus simple. Inutile alors de montrer une Micra Lolita Lempicka… Sortons une GT-R ! Bravo.

    Profiter de la journée, voiture garée… Ou comment se démarquer de la communication tournée autour du plaisir de conduire.

    La femme, le vernis à ongles… Imaginez les 364 autres jours !

    La robe rouge qui permet de ne pas reconnaître… ni la femme, ni la voiture !

    Volvo s’engage… Et pas seulement le 8 mars.

    Simple, efficace.

    Le problème des pages globales : il y a 1 895 315 fans de Smart sur Facebook... Et seulement 47 000 femmes ? Aïe !

    Evidemment, cette publication n'est pas dédiée à la Journée de la Femme puisqu'elle date d'hier... Et c'est peut-être pour ça que cette fameuse Journée de la Femme existe !

    Les constructeurs automobiles s'en sortent donc plutôt bien... En fait, l'esprit macho ne respire plus que sur les sites internet spécialisés qui continuent de faire gonfler leurs statistiques avec des galeries photos des hôtesses (sans jamais mettre les hommes) des salons. Et ils ne sont pas les seuls fautifs, si ce sont leurs pages les plus visitées !

  • Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Essai Kia Soul : l’envie d’être différent

    Les SUV commencent à tous se ressembler et le Range Rover Evoque est trop grand pour vous (ou trop cher ?)… Voici une occasion de se différencier sans être trop ostentatoire : le Kia Soul.

    Attention : confession

    Aucun détour… J’ai adoré le FIAT Multipla version 1998. Enfin quelque chose de nouveau, de différent. Evidemment, le concept était beaucoup trop poussé. Soit cette voiture aux immenses vitres et aux phares inqualifiables devenait un collector, soit la copie devait être rapidement revue. Et comme les qualités du Multipla étaient loin de bouleverser le monde, il a fallu vite effacer sa différence stylistique.

    Suivant la même idée, j’avais un coup de cœur pour le Renault Avantime et le Nissan Cube… Mais coup de cœur ne signifie pas records de ventes. Les échecs commerciaux des modèles trop marqués forcent les constructeurs à se concentrer sur les fondamentaux.

    Sans être aussi déluré que l’Avantime ou le Cube (j’évite le Multipla pour ne choquer personne), le Kia Soul apporte quelque chose de différent… C’est peut-être la raison pour laquelle il ne s’est vendu que 3 500 unités de la première génération durant les cinq dernières années en France.

    kia-soul-rouge

    Un style « normal »

    Que peut-on attendre d’un SUV compact ? Qu’il soit suffisamment court tout en offrant une habitabilité supérieure à toute autre forme de carrosserie… Avec un tel cahier des charges, le dessin du Kia Soul devient une norme. Le designer du Skoda Yeti a dû avoir le même briefing.

    Carré, le Kia Soul est plus musculeux que camionnette. C’est une affaire de goûts, mais certains détails renforcent le style de la silhouette, en particulier la teinte bicolore et la ceinture de caisse très haute.

    A l’intérieur aussi, le style est souligné par de très réussies ouïes de ventilations qui intègrent des tweeters flottants. Dans les portières, les gros haut-parleurs du système hi-fi sont entourés d’un éclairage d’ambiance à plusieurs teintes du plus bel effet. Dommage que l’intégration de la console centrale et de son grand écran ne soit pas aussi travaillée.

    kia-soul-aerateur

    Plus de style que de dynamisme

    Essayé dans sa version 1,6 litre Diesel CRDi de 128 chevaux, le Kia Soul s’avère un peu trop bruyant. Et c’est là que l’on peut regretter cette configuration. Un Kia Soul Diesel n’a pas besoin de dévoiler une quelconque ambition de sportivité.

    On pouvait espérer un moteur Diesel sobre et discret, doté d’un start and stop. Ce n’est pas le cas. Il faut avoir un pied très léger pour passer sous les 5,0 litres / 100 kilomètres. Et ce pied très léger prive d’une grande partie de la puissance du moteur. C’est aussi la cause d’une homologation à 132 g/km de CO2 et, donc, d’un malus de 150 euros.

    Suffisamment confortable, le nouveau Soul hérite de la plateforme de la Cee’d parfaite pour l’usage pour lequel ce Kia Soul est destiné.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Voici un modèle qui sait faire tourner les têtes sans être ostentatoire. Le Kia Soul est une magnifique réalisation stylistique. Son rapport prix/équipement en fait un outsider dans la catégorie, même si le moteur Diesel est d’une ancienne génération. Vivement l’Euro 6… Ou la Soul EV !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime

    La ligne assumée
    Les aérations qui intègrent les enceintes !
    Les tarifs

    J’aime moins

    Un moteur Diesel bruyant

    Quelques données :

    Modèle essayé : Kia Soul L 1,6 CRDi 128 ch. BVM6
    Tarif : 19 450 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 582 cm3
    Puissance (ch/kW) : 128 / 94 à 4 000 tours/minute
    Couple : 260 Nm à partir de 1 900 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 140 / 1 800 / 1 593
    Poids à vide : 1 308 kg
    Capacité du coffre (l.) : 354 – 1 367
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,1 / 4,4 / 5,0 / 5,2
    Emissions de CO2 : 132 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 11,2
    Vitesse maxi : 180 km/h

  • Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    A l’occasion de la course cycliste Paris-Nice, le constructeur britannique Jaguar met à l’honneur l’équipe Team Sky. L’emblématique marque fournira une F-Type un peu spéciale pour suivre son coureur fétiche Bradley Wiggins, champion du monde du contre-la-montre. Cette opération qui avait déjà eu lieu lors du Tour de France 2014 verra un petit changement  pour cette édition 2015 : la belle Britannique portera les couleurs de l’arc-en-ciel, celles du maillot de champion du monde que portera Wiggins. A noter que Jaguar fournit l’équipe Team Sky depuis 2010 en Jaguar XF Sportbrakes. So british.

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    2014 :

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  • Essai Hyundai i20 : en souplesse

    Essai Hyundai i20 : en souplesse

    Qu’il doit être difficile de concevoir une citadine avec l’ambition de devenir une référence. Hyundai avait certainement cet objectif en développant la i20. Tout est pensé pour en faire une bonne voiture et c’est réussi.

    J’avais déjà avoué que mon premier avis était souvent tranché en moins de cinq kilomètres lorsque je m’installais au volant d’une voiture. C’est un sentiment très personnel, souvent porté par mon humeur. Avec cette i20, c’était gagné !

    Les ventes de la précédente i20 en Europe ne reflétaient pas la puissance de Hyundai en tant que constructeur mondial. Il fallait donc de la nouveauté, même un électrochoc. Mais comment lancer une révolution dans un segment aussi cerné que celui des citadines ?

    Le bon équilibre

    Présenter un modèle trop singulier, ce serait s’exclure d’un marché très consensuel. Être sur la défensive reviendrait à se cacher dans la masse. L’équation est bien difficile…

    hyundai-i20-arriere

    Avec cette nouvelle i20, Hyundai dévoile une voiture à la silhouette soignée, capable de passer partout, en restant actuelle. Sans extravagance, le design traversera certainement les années. Le montant arrière, laqué noir, apporte une touche d’originalité. La longueur (4 035 millimètres) et surtout son empattement de 2 570 mm aident à asseoir le dessin et participent à l’excellente habitabilité. Et pour la touche d’originalité, quelques teintes sont vraiment attirantes : Red Passion de l’essai ou Mandarine Orange, Iced Coffee, Sleek Silver, Star Dust, Aqua Sparkling… Mention poésie inutile au marketing.

    A l’intérieur, les choix sont un peu plus marqués. Les sièges sont confortables et la planche de bord est bien dessinée. Le plus simplement du monde : l’ambiance est très agréable. Sans en faire des tonnes, ça permet de se sentir bien dans l’auto. On peut regretter toutefois la qualité de l’écran central, d’une autre génération. L’idée de proposer un support pour utiliser les fonctions de son téléphone peut être particulièrement bonne. D’abord destiné à réduire le coût d’achat de la voiture, elle est parfaite pour les possesseurs d’un téléphone compatible.

    hyundai-i20-interieur

    L’idée d’avoir un réel équipement multimédia est forcément préférable… Mais ce système d’intégration du téléphone offre beaucoup d’avantages. Les ultra-connectés aimeront. Ce sera vraisemblablement un vrai problème pour les autres.

    L’équipement est riche et le fait payer. Détecteur de collision, alerte de franchissement de lignes : on atteint des standards d’une gamme supérieure.

    Une Hyundai i20 pleine de souplesse

    En attendant l’arrivée d’un petit moteur 1,0 litre turbocompressé de 120 chevaux, j’ai roulé avec le 1,2 litre 84 chevaux associée à une boîte manuelle à cinq rapports. L’ensemble est d’une géniale souplesse, en ville comme sur route.

    L’extrême attention apportée à la souplesse de l’ensemble entraine immanquablement un réel manque de nervosité. Les 84 chevaux et 122 Nm de couple peinent à apporter le surcroit de sécurité parfois nécessaire… C’est mou même pour une voiture de 980 kilogrammes (poids à vide).

    Le châssis est au diapason. La souplesse de l’ensemble participe autant à la bonne expérience de cet essai.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Quatrième constructeur mondial, Hyundai ne se cache plus pour conquérir des parts de marché sur un segment particulièrement concurrentiel en Europe. L’i20 est un produit abouti, tout à fait capable de s’immiscer au coeur des références de la catégorie. Il faudra néanmoins attendre le nouveau moteur turbo essence pour être pleinement convaincu. Désormais en quête d’une position de référence, Hyundai ne fait plus de cadeau tarifaire. Ce n’est pas un point faible, mais ce n’est plus un atout.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    J’aime
    L’ambiance intérieure
    Les teintes de carrosserie
    La souplesse de conduite

    J’aime moins
    Le manque de couple du moteur 1,2 litre 84 chevaux

    Quelques données :
    Modèle essayé : Hyundai i20 1.2 84 Creative
    Tarif : 17 700 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 248 cm3
    Puissance (ch/kW) : 84 / 62 à 6 000 tours/minute
    Couple : 122 Nm à 4 000 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses mécaniques à 5 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 035 / 1 734 / 1 474
    Poids à vide : 980 kg
    Capacité du coffre (l.) : 326 – 1 042
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 6,0 / 4,1 / 4,8 / 5,8
    Emissions de CO2 : 119 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 13,1
    Vitesse maxi : 170 km/h

  • vintagemotors : l’automobile vintage sur Instagram

    vintagemotors : l’automobile vintage sur Instagram

    Novembre dernier je vous présentais vintagecaritaly, un compte Instagram mettant en avant les belles italiennes. Cette fois, direction le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où les membres du compte vintagemotors mettent en avant les voitures et véhicules les plus improbables fabriqués avant 1990. Leur bio est simple : « Retro and vintage motor vehicles. For your pleasure. Registered pre-1990. — Life’s too short for traffic. » Particularité ? Toutes les engins présentés sont pris en photo de profil. Bel effet. Vintagemotors est disponible sur Instagram et sur Twitter.

     

    Aston Martin DB4 (series V) 1962Bedford CF 97 790 (Ex-Ambulance) 1987 Citroën 2CV6 Special 1982 Completely Unknown. Recorded as a Baja Jeep (but clearly a bit of a Frankenmobile) 1968 Land Rover Series III "Lightweight" 1985 Porsche 911 Carrera 3-2 (modified to resemble 2-7 Carrera RS) 1986 Renault Rodeo 6 4X4 1979–1981 Riley Nine 1929 Smiths Elizabethan Cabac 1986 VW Motor Home 1982

  • AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent !

    AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent !

    Ce classement tombe bien mal quelques jours après avoir défendu notre position de blogueurs qui ne cherchaient pas à devenir plus grands qu’ils ne sont réellement… Car AUTOcult.fr est passé en tête des blogs auto les plus influents en ce début de mois de mars 2015.

    Se féliciter d’une telle position n’est pas une marque particulière d’humilité… Mais pour faire écho à un certain Daniel Herrero, qui a tenu des propos exemplaires récemment dans L’Equipe, on manque de « pétulance », d’ « irrévérence » et de « panache ». Il existe trop de « mimétisme obsessionnel de l’ordre et de l’humble ».

    Ces qualificatifs, qui s’appliquent à notre très pauvre XV de France (il n’y a pas que les voitures dans la vie), peuvent aussi trouver leur écho dans les sites internet parlant d’automobiles (et je ne parle pas que de la blogosphère !).

    La différence entre les sites professionnels (comprendre qui disposent d’une rédaction et d’un budget de fonctionnement) et certains blogs est de plus en plus tenue. Elle devrait pourtant être très marquée.

    Que les journalistes fassent pour le mieux leur travail de journalistes en présentant des faits, en donnant de l’information, voire des droits de réponse, en ayant une réelle déontologie… Et que les blogueurs ne soient animés que par la seule passion qui devrait être leur moteur. Soyons passionnés et ne jouons pas aux journalistes de bas niveau.

    Je l’ai déjà promis, AUTOcult.fr est amené à évoluer. Evoluer pour nous ressembler un peu plus. Pour donner une idée, on préférerait aller diner avec Lapo Elkann plutôt qu’avec Sergio Marchionne, avec Jean Ragnotti (c’est déjà arrivé) plutôt qu’avec Sergio Perez… Comme quoi, ce n’est pas une affaire de générations, peut-être de l’anti-Sergio primaire. Ça colle avec l’irrévérence.

    On ne promet pas d’être les meilleurs, on ne promet même pas d’être bons… On ne va même pas s’accrocher à la première place de ce classement. On va juste s’amuser. S’amuser comme Jean-Charles qui, avec d’autres amis blogueurs, a gagné sa catégorie lors de la finale du Audi Endurance Experience, ou comme moi quand je roule en Hyundai i20 de 84 chevaux, en BMW 430d sur la neige ou lorsque j’essaie de dépasser des records d’autonomie en voiture électrique.

    Si AUTOcult.fr est le blog auto le plus influent en ce mois de mars, il ne prendra jamais la place de leblogauto.com, deuxième de ce classement. Car j’imagine que les points sont attribués selon le nombre de publications. Ça ne fait que renforcer le poids d’un billet sur AUTOcult.fr, mais le travail continu des grands sites est bien plus indispensable.

    Je termine par un message personnel à nos amis journalistes qui ont fait disparaître leur blog en moins de 48 heures. Mon appel reste valable. Si on a chambré la première idée, on vous attend toujours dans la communauté avec un autre projet !

  • Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann a frappé : FIAT 500X Black Tie

    Lapo Elkann n’est pas encore à la tête de Lancia, mais il gravite toujours autour de FCA présidé par son frère John. Pour Genève, l’héritier Agnelli s’est offert une FIAT 500X qu’il a habillée d’un smoking.

    Ce show car FIAT 500X Black Tie à l’allure d’un costume à rayures, dont raffole Lapo Elkann. Il repose sur une peinture supplée par un film chromé. Dans l’habitacle, les matières se conjuguent avec du cuir, du cachemire, de l’Alcantara et du jean.

    Vous voulez la même ? N’hésitez pas à demander ! Lapo Elkann lance Garage Italia Customs pour réaliser ce genre de modèles. (Et n’oubliez pas de venir nous présenter votre nouvelle voiture après…)

  • La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    Depuis 1977, Renault et la F1 dansent une valse à trois temps. Le constructeur français est présent avec son écurie (1977-1985, 2002-2010), en tant que motoriste (1986, 1989-1997, 2011-2015) ou en gardant un œil sur la discipline (1998-2001). L’état actuel pourrait évoluer assez rapidement.

    En 2015, il n’y aura plus que deux écuries motorisés par le bloc Energy-F1 de Renault : les sœurs Infiniti Red Bull Racing et Scuderia Toro Rosso. Mais en coulisse, il se murmure que la marque française pourrait redevenir une équipe à part entière.

    Directeur Général de Renault Sport F1, Cyril Abitboul a annoncé que la « priorité était d’obtenir le plus de retombées marketing ».

    Par deux fois, Renault est arrivé en F1. En 1977, l’équipe a été montée de toutes pièces. En 2002, l’opération s’était faite par le rachat de Benetton. Et c’est bien cette seconde solution qui pourrait être à l’ordre du jour, tant il paraît impossible de créer de A à Z une structure compétitive en peu de temps.

    renault-rs01-jabouille

    Le choix est donc plutôt restreint. Inutile de parler de Ferrari, Mercedes ou McLaren… Lotus aurait été le choix numéro 1 (puisqu’elle est l’ancienne écurie Renault) mais Mercedes vient de signer un contrat à long-terme pour être partenaire d’Enstone. Un retour du Losange demanderait un énorme investissement.

    Force India et Sauber peuvent être d’autres cibles, mais l’investissement devra encore être très important pour se mettre au niveau. La dossier Force India est néanmoins très chaud.

    Reste l’idée de s’engager encore un peu plus avec Red Bull, soit via Toro Rosso – toujours plus ou moins en vente – mais dont la structure n’est pas au niveau d’un top team, soit directement avec l’équipe anglo-autrichienne.

    renault-energy-f1

    Déjà très impliqué dans le projet de l’équipe quadruple championne du monde, Renault Sport F1 pourrait augmenter sa présence et sa participation avec l’objectif – à terme – de devenir propriétaire de l’écurie. L’investissement pourrait donc se faire en plusieurs étapes, d’abord en remplaçant Infiniti des pontons, puis en étant de plus en plus présents dans le développement de la monoplace. Si et seulement si Red Bull cherche un partenaire aussi important…

    Dernière info, Bob Bell, l’ancien patron d’Enstone, est annoncé chez Renault Sport F1. Loin d’être un motoriste, il pourrait être le bras armé du Losange pour organiser l’achat ou l’entrée au capital de Renault dans une écurie existante.

  • Sergio Marchionne parle (beaucoup)

    Sergio Marchionne parle (beaucoup)

    J’ai cherché un titre accrocheur. Sans succès. Sergio Marchionne parle, parle encore et parle toujours. Le numéro 2 de FCA (comprendre FIAT Chrysler) a abordé une multitude de sujets à Genève…

    Tandis que ses amis allemands enchainaient les annonces sur les développements de leurs moteurs essence et de leurs solutions d’hybridation avec l’électricité ou le gaz, Marchionne s’est élevé contre la diabolisation du Diesel.

    Défense du Diesel

    Evidemment, la norme Euro 6 a largement modifié la perception que l’on devrait avoir de ce carburant. Mais Super Sergio semble surtout vouloir menacer les gouvernements.

    « Le niveau de dépollution de l’Euro 6 est phénoménal », rappelle-t-il. « Il n’y a plus grand chose de rejeté dans l’air. Si l’interdiction du Diesel devient la norme, le secteur va s’adapter, mais ça ne sera pas gratuit. Ce genre d’attitude punitive, quand vous visez une technologie en particulier et la diabolisez, c’est vraiment mauvais. Je n’ai aucun problème avec les normes antipollution, mais il ne faut pas s’en prendre à une technologie en particulier, c’est la mauvaise réponse. »

    Ferrari sous licence néerlandaise

    Le financier s’est aussi amusé sur son terrain de jeu préféré. L’administrateur délégué de FCA annonce une réflexion pour créer une société au-dessus de Ferrari, hors d’Italie.

    « Ferrari va continuer de fabriquer des voitures en Italie, de générer des profits dans ce pays et de payer des impôts en Italie. Il pourrait y avoir une solution, et nous l’examinons, consistant à avoir une société au-dessus de Ferrari », a-t-il expliqué. Fiscalement, ça veut dire : direction les Pays-Bas !

    Une nouvelle alliance, voire des ventes !

    Mais sa plus belle petite phrase concerne l’avenir des marques de FCA… Il laisse la porte ouverte à des ventes ou des achats… Oui, des ventes ou des achats au cœur du groupe nouvellement créé. On pense forcément à Alfa Romeo, toujours très convoité… Même si Marchionne annonce un candidat idéal pour être l’associé de Fiat et Chrysler, qui ne sera pas Volkswagen.

    Enfin, le dernier grand thème des conférences de presse de Genève fut le déploiement des solutions Google et Apple… Là encore, il est sur la défensive : « Tant Apple que Google sont des entreprises extrêmement sérieuses. S’ils prévoient de faire quelque chose, ils vont le faire. En revanche, je ne peux pas dire s’ils finiront par obtenir ce qu’ils prévoient. »

    Comme quoi, tout financier qu’il est, il garde une très haute estime de l’industrie automobile face aux géants du numérique…

  • Volkswagen Sport Coupé Concept GTE

    Volkswagen Sport Coupé Concept GTE

    Il y avait une vague de berlines transformées en 4×4… Voici désormais les routières redessinées comme des coupés. Après la série des A5 et A7 Sportback, Gran Coupé de BMW et des CLA, CLE, CLS de Mercedes, voici la Sport Coupé Concept GTE de Volkswagen. De quoi imaginer la remplaçante de la Passat CC.

    La volonté des constructeurs de trouver comment vendre des berlines a changé l’aspect du marché. Pour faire face à la poussée des monospaces, les berlines surélevées (Crossovers et SUV) ont été les stars des dernières années.

    Mais, pour beaucoup, cette forme de carrosserie gomme une grande partie du plaisir de conduite. Les berlines changent donc encore de silhouette pour s’approcher des coupés.

    A Genève, Volkswagen présente son concept de coupé 5 portes équipé de trois moteurs : un V6 TSI et deux blocs électriques pour atteindre une puissance cumulée de 380 chevaux pour une consommation moyenne de 2,0 litres / 100 kilomètres.