Catégorie : Blog

  • Un certificat de naissance pour les Skoda historiques

    Un certificat de naissance pour les Skoda historiques

    Être propriétaire d’un véhicule d’époque crée une relation spéciale entre l’homme et la machine. Une machine qui possède une histoire. Pour aider les possesseurs de Skoda à découvrir l’origine de leur voiture, la marque offre désormais des « certificats de naissance ».

    Une voiture cache souvent une histoire propre. En tant que constructeur, Skoda conserve une trace de tous les modèles sortis de ses usines. Dans ses archives, plus de cent ans de production avec des photos, des documents techniques, des brochures ou le contrat qui unit Laurin et Klement lors de la fondation de Skoda…

    Les numéros de châssis et de moteurs peuvent être identifiés. Il devient possible de retrouver la couleur originale du véhicule, ses équipements et parfois le nom de son premier propriétaire.

    Chaque certificat sera signé par le responsable des archives de Mlada Boleslav. Les propriétaires pourront l’acheter pour 1 210 CZK (soit environ 47 euros). Si des informations venaient à manquer, le prix serait réduit à 37 euros. Enfin, des copies de certificats de modèles célèbres sont proposées à environ 93 euros.

  • Essai FIAT 500C : histoire contemporaine

    Essai FIAT 500C : histoire contemporaine

    Du soleil, l’Autriche, les Alpes, une FIAT, un cabriolet… Décor planté. Découverte de la FIAT 500 C entre Vienne, Linz et Graz en profitant de l’été.

    Durant les années 30, le gouvernement italien impose à Giovanni Agnelli – fondateur de FIAT – de concevoir une petite voiture à moins de 5 000 lires pour motoriser le pays. Un tarif deux fois moindre que la moins chère des FIAT d’alors, la 508 Balilla.

    Agnelli se voit dans l’obligation de mener le projet… Il choisit de former une équipe expérimentale, sous la direction d’Oreste Lardone, pour créer un modèle 100 % nouveau. Lardone opte pour une voiture à quatre places, équipée d’un moteur bicylindre de 500 cm3 refroidi par air et traction avant.

    Le premier prototype sort du Lingotto à l’été 1931… Et prend feu à cause d’une fuite de carburant. Lardone est licencié et Agnelli promet de ne plus jamais construire de traction.

    Le Président du Conseil Benito Mussolini pousse néanmoins pour faire avancer son idée. En 1936, la FIAT 500-A est présentée au Salon de Turin. Commercialisée à 8 900 lires, elle devient rapidement un succès commercial, avant et après-guerre.

    En 1957, FIAT présente la Nuova 500. La première série, très dépouillée avec seulement deux places, est un échec. La réaction est immédiate et la 500 se multiplie. Moteur plus puissant pour la « A » (15 chevaux), version sportive pour la « B » (21 chevaux), toit ouvrant en toile pour la « C » et présentation fourgonnette pour la « D » Giardiniera. En 1965, la « F » est le modèle restylé. Il sert de base à la « L » (pour luxe) qui deviendra la version la plus vendue. Et enfin la « R », dernière Nuova 500 produite alors que la FIAT 126 était déjà lancée sur le marché.

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    Après les 126 (1972-2000), Cinquecento (1991-1998), Seicento (1998-2010), FIAT renoue avec son modèle emblématique en 2007 et présente une nouvelle 500.

    Dans un premier temps, une seule carrosserie est proposée. Puis la 500 est déclinée en version Abarth, « C » pour cabriolet, « L » pour large (et non plus luxe comme la précédente) puis « L Trekking » au look plus baroudeur.

    Pour coller à l’histoire de la Nuova 500, il était normal que FIAT propose une 500 C sur la base de la troisième génération de la 500. Et plutôt qu’un cabriolet traditionnel, Turin a opté pour une solution reprise de la première 500 C : un toit en toile courant du sommet du pare-brise jusqu’au coffre.

    Le cabriolet reprend donc la base de la 500 en conservant les arches latérales. Le toit, en toile doublé, coulisse électriquement jusqu’au coffre. Il faut une vingtaine de secondes pour couvrir la totalité de la cinématique avec plusieurs paliers.

    Si l’impression d’espace et de liberté est inférieure à celle d’un cabriolet classique, les différentes positions d’ouverture du toit permettent de faire varier les plaisirs selon la vitesse de déplacement.

    Capote totalement rangée, il est possible de rouler à 130 km/h sans gêne. Seuls les nombreux tunnels des autoroutes des Alpes autrichiennes sont particulièrement agaçants, car trop bruyants.

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    La version essayée cachait le moteur 1,2 L. déjà utilisé par la Panda depuis une dizaine d’années. Il développe 69 chevaux et 102 Nm de couple à 3 000 tours/minute. Sans caractère, il permet de rouler à vitesse modérée, cheveux au vent. La consommation est annoncée à 5,1 litres au 100 kilomètres en cycle mixte (6,0 litres durant l’essai) avec une vitesse de pointe de 160 km/h et le 0 à 100 km/h en 12,9 secondes. Accompagné par une boîte de vitesses à cinq rapports bien étagée et parfaitement commandée, il émet un son bien plus agréable que dans la Panda. Une caractéristique qui s’avère profitable lorsque le toit est ouvert.

    En ville, la FIAT 500 conserve ses qualités. La version « C » montre les mêmes aptitudes à se faufiler partout grâce à sa taille réduite (3 546 millimètres de longueur pour 1 627 millimètres de largeur) et une direction très légère. Mais dans cette configuration, le conducteur perd une bonne partie de la visibilité arrière. Un moteur un peu plus performant est à conseiller. Sur son blog « En Voiture », Matthieu Turel dit le plus grand bien du 1,4 L. de 100 chevaux couplé à la boîte robotisée Dualogic. De quoi profiter au maximum du ciel bleu et du soleil.

    Aussi sympathique soit-elle en ville, la 500 manque de dynamisme sur route. Le moteur, toujours, mais aussi les liaisons au sol souffrent d’insuffisances qui empêchent de pleinement apprécier les virages autrichiens.

    A 16 750 euros (hors option), la FIAT 500 C Lounge 1.2 8v 69ch fait payer cher son toit en toile (+ 2 800 euros par rapport à la 500 équipée du même moteur et de la même finition (air conditionné, kit chrome, pack connecté Blue&Me). Mais elle permet aussi de vivre la route (ou la ville) autrement.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Mais plus on regarde la FIAT 500 C, plus on arrive à se convaincre que cette configuration fait la part belle à la ligne et à la ville. Les nombreuses options permettent de personnaliser sa propre mini-citadine, toujours craquante et agréable lorsque la météo est favorable. Une voiture plaisir dans le sens le plus noble du terme. Mais il est nécessaire de choisir un moteur plus performant avec un prix compris entre 18 et 19 000 euros pour en profiter pleinement.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : 4 cylindres en ligne 8 soupapes
    Cylindrée : 1 242 cm3
    Puissance : 69 chevaux (51 kW) à 5 500 tours / minute
    Couple : 102 Nm de 3 000 tours / minute
    Transmission : aux roues avant
    Pneumatiques : 185/55 R15
    L/l/h (mm) : 3 546 / 1 627 / 1 468
    Poids à vide : 865 kg
    Capacité du coffre (l.) : 182
    Vitesse maximale : 160 km/h
    0-100 km/h : 12,9 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,4 / 4,3 / 5,1
    Emissions de CO2 : 119 g/km

  • Pourquoi les Škoda du Tour de France sont-elles immatriculées en Tchéquie ?

    Pourquoi les Škoda du Tour de France sont-elles immatriculées en Tchéquie ?

    Sur cette centième édition du Tour de France, Škoda fête un anniversaire tout aussi symbolique qu’un centenaire. Voilà 10 ans que l’emblématique marque Tchèque est partenaire de la plus célèbre course cycliste au monde. Sponsor officiel, fournisseur officiel, parrain du maillot blanc (celui consacrant le meilleur jeune de moins de 25 ans), Škoda investit le Tour et c’est un retour aux sources pour elle, la marque ayant commencé à produire des bicyclettes en 1895.

    Dans le cortège du Tour de France, la caravane représentant déjà 12 km, nous retrouverons plusieurs Škoda. Plusieurs équipes cyclistes ont en effet choisi les Octavia break (FDJ.fr entre autres) comme voiture officielle tandis que dans l’organisation et/ou la caravane, nous pourrons voir des Octavia berlines, des Rapid, des Yeti et des Citigo. En quelques chiffres, Škoda sur le Tour c’est :
    – 250 Škoda de toute la gamme
    – 2,8 millions de km soit la distance parcourue par l’ensemble des Škoda sur un Tour de France
    – 25 millions de km, la distance parcourue par l’ensemble des Škoda depuis le début du partenariat avec le Tour de France il y a 9 ans.
    Pas mal non ?

    Si comme nous vous regardez la fantastique course à la télé, vous pourrez voir derrière les premiers concurrents la Škoda Superb rouge de la direction de course, avec Christian Prudhomme à son bord. Elle est équipée tout spécialement pour lui, découvrable. Cela lui permet de donner debout le départ lancé de chaque étape, avec un drapeau blanc à la main.

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    Mais peut être que comme nous et les 12 millions de fans massés sur le bord des routes en 2012 et les 1,7 milliards de téléspectateurs, vous vous êtes posés une question. Pourquoi cette Škoda Superb rouge est-elle immatriculée en Tchéquie ?

    La réponse est simple : lorsque le Tour de France a débuté, cette Superb n’était pas encore commercialisée en France. C’est donc la maison-mère tchéque, implantée à Mlada-Boleslav, pour qui a prêté ses Superb. Tout s’explique !

    Si l’aventure et l’histoire automobiles du Tour de France vous intéresse, nous vous conseillons le bimestriel AutoPlusClassiques (juin juillet 2013) et son dossier sur les folles voitures du Tour de France.  De la Traction Avant d’Yvette Horner à la Škoda Superb du directeur du Tour, elles y sont toutes !

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Photos : Tour de France / ASO

  • Nouveauté : Datsun GO

    Nouveauté : Datsun GO

    Il y a 99 ans, trois Japonais (Dat, Aoyama et Takeuchi) présentent leur première production : la DAT-GO. En 1933, Yoshisuke Aikawa – fondateur de Nissan – prend le contrôle de DAT avec l’objectif de développer des véhicules légers et économiques pour s’adresser aux jeunes japonais.

    Datson (comme le fils de DAT) est rebaptisé Datsun pour faire référence au soleil. La marque progresse après la seconde guerre mondiale avec plusieurs réalisations remarquables.

    La Datsun 510, une petite berline produite entre 1968 et 1973, et la série des Fairlady et Z vendues à partir de 1959 ont marqué l’histoire de la marque jusqu’en 1986, date de la disparition du logo au cœur du groupe Nissan.

    En mars 2012, Nissan annonçait le retour de Datsun au côté des marques Nissan et Infiniti afin de conquérir des parts de marché sur des marchés émergents. La Datsun GO – présentée cette semaine – sera vendue en Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud.

    Reprenant la base de la Nissan Micra, cette citadine de 3785 mm de longueur pour 1635 mm de largeur, recevra un moteur de 1,2 litre couplé à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports.

  • Goodwood Festival of Speed 2013

    Goodwood Festival of Speed 2013

    Evènement incontournable de la vie automobile, le Goodwood Festival of Speed est désormais un rendez-vous privilégié des constructeurs automobiles. Au cœur d’un parc privé, ils y mélangent leur histoire, leurs activités sportives, leur vision de l’avenir avec de nombreux concepts et leur production contemporaine… Petit tour sur cet ancien aérodrome de la RAF !

  • Essai BMW X1 : cœur de cible

    Essai BMW X1 : cœur de cible

    Devenu le modèle le plus vendu par BMW sur le territoire français en 2011, le X1 est désormais le cœur de gamme de la marque allemande. Un cœur de gamme sans surprise tant BMW s’est penché sur l’attente de ses clients pour proposer un modèle en phase avec leurs besoins.

    BMW a cédé avec brio à la mode des crossovers. En 2000, le X5 fut le premier d’une gamme qui n’a cessé de s’enrichir. Après le X3 et le X6, la marque munichoise a élargi son offre avec un « petit » X1.

    Avec 4454 millimètres de longueur, le X1 n’est pourtant pas vraiment compact. C’est près de sept centimètres de plus qu’un Audi Q3 et trois centimètres plus grand qu’un Volkswagen Tiguan. La ligne est équilibrée et fait oublier l’aspect parfois massif de ses grands frères.

    Dans sa finition XLine, quelques éléments mats viennent souligner la carrosserie, sans être ostentatoires. La couleur du modèle d’essai – Valencia Orange à 750 euros – est du plus bel effet. Le cuir clair (option à 1 100 euros) et les baguettes décoratives en bois offrent une très belle note à l’habitable.

    Toujours à l’intérieur, les corrections apportées lors d’une légère mise à jour en septembre 2012 ont fait le plus grand bien au « nouveau » X1. Le tableau de bord est bien mieux assemblé. On y retrouve ce qui fait le charme de BMW. Le grand écran central est parfaitement placé et offre la possibilité d’accéder à des dizaines d’applications via le Controller iDrive qui reste une référence dans le domaine.

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    L’un des principaux atouts de ce X1 est son ensemble moteur / boîte. Le quatre cylindres diesel de 1 995 cm3 développe 184 chevaux avec un couple maximal de 380 Nm dès 1 750 tours/minute en s’appuyant sur la technologie TwinPower Turbo.

    Deux turbocompresseurs sont combinés pour améliorer le rendement selon l’ouverture des papillons. Et la consommation est contenue à 4,9 litres / 100 kilomètres avec un nouveau système d’injection à rampe commune et une transmission aux seules roues arrière.

    La boîte automatique à 8 rapports (option à 2 200 euros) est d’une efficacité remarquable. Mais il faut souligner que ce X1 est loin d’avoir des capacités équivalentes aux autres productions de la marque bavaroise. Un crossover est tout simplement moins plaisant à conduire et moins confortable qu’une bonne berline, et quasiment quelle que soit son origine.

    L’expérience de conduite est remarquable. La souplesse du moteur et les efforts imperceptibles de la transmission se marient totalement à la collection de services embarqués. Le régulateur de vitesse à fonction freinage ou le service de conciergerie apportent un réel plus au conducteur.

    Avec toutes les options, ce BMW X1 sDrive20d 184 ch XLine est affiché à 46 150 euros (35 500 euros de base). Un tarif conséquent qui reflète la personnalisation du modèle essayé… Il parait néanmoins difficile de se passer des fonctionnalités proposées. Et c’est peut-être là le problème majeur de ce X1. On ne se lasse pas de son habitacle connecté ! En premier prix, un BMW X1 sDrive 16d 116 ch est proposé à 28 750 euros.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Ce n’est pas la meilleure BMW mais elle offre tout ce que l’on peut attendre d’une voiture de la marque dans un crossover de moins de 4,50 mètres.

    Le prix est aligné sur le pedigree et les prestations proposées. C’est sans doute un peu cher mais finalement en relation avec le marché. Il ne reste plus qu’à souhaiter que les ingénieurs de BMW dote ce X1 des qualités dynamiques de ses berlines pour en faire un modèle d’exception.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne 16 soupapes, TwinPower Turbo
    Cylindrée : 1 995 cm3
    Puissance : 184 chevaux (135 kW) à 4 000 tours / minute
    Couple : 380 Nm de 1 750 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 225/50 R17
    L/l/h (mm) : 4 454 / 1 798 / 1 545
    Poids à vide : 1 575 kg
    Capacité du coffre (l.) : 420
    Vitesse maximale : 205 km/h
    0-100 km/h : 7,9 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,6 / 4,7 / 5,0
    Emissions de CO2 : 132 g/km

  • Les icones du cinéma

    Les icones du cinéma

    DeLorean DMC-12, Aston Martin DB5… Certains modèles confondent leur histoire avec celui des films dont ils sont la star. Jesus Prudencio a réalisé une collection d’affiches mêlant voiture et cinéma.

    Toutes les affiches peuvent être commandées sur ce site !

  • Les hommes : Gottlieb Daimler

    Les hommes : Gottlieb Daimler

    Ingénieur visionnaire, Gottlieb Daimler est l’inventeur de la moto et l’un des grands développeurs du concept de moteur à combustion interne. Il est à l’origine du groupe qui contrôle aujourd’hui la marque Mercedes.

    Né en 1834 non loin de Stuttgart, ville de la Confédération Germanique, Daimler débute sa carrière en tant que dessinateur industriel sous la direction de Nikolaus Otto (père d’un cofondateur de BMW). Il fait embaucher son ami Wilhelm Maybach et développe un moteur fonctionnant au gaz d’éclairage.

    En 1882, Daimler et Maybach ouvrent un atelier indépendant et travaillent sur le développement du moteur à quatre temps inventé par le Français Beau de Rochas. Leur première moto en bois, la première au monde, sort des ateliers en 1885. L’année suivante, leur première voiture est en circulation.

    Les développements se poursuivent. Daimler dépose le brevet d’un moteur à quatre temps à combustion interne à grande vitesse. Panhard et Levassor achète les droits pour la France et monte cette technologie sur les premiers châssis Peugeot.

    Dix ans plus tard, Daimler et Maybach rencontrent un richissime homme d’affaires austro-hongrois, Emil Jellinek. Ce dernier achète l’exclusivité des droits de la marque et les brevets techniques de Daimler Motoren Gesellschaft pour les commercialiser sous le nom de Mercedes, l’un des prénoms de sa fille aînée.

    Gottlieb Daimler disparait en 1900. Son fils Paul Daimler prend alors sa succession jusqu’en 1922, quelques années avant la fusion avec Benz.

  • Publicité : la tentation Alfa Romeo

    Publicité : la tentation Alfa Romeo

    Alfa Romeo a toujours joué sur les sensations du conducteur pour faire apprécier ses créations. C’était déjà vrai en 1969 avec une publicité comparant sa gamme (chaque modèle étant une épreuve) au fruit défendu. Laissez vous aller… pour le plaisir du plaisir !

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  • Dessin : Skoda Superb Combi

    Dessin : Skoda Superb Combi

    « Des lignes nettes, une qualité très précise et des proportions équilibrées »… C’est avec ces mots que Skoda présente la nouvelle Superb restylée. Voici le dessin de la version Combi qui fait ressortir ces lignes très nettes.

  • Quand MINI se mesure à Porsche

    Quand MINI se mesure à Porsche

    Jim McDowell aime les grandes opérations marketing. Cet ancien de Porsche, devenu patron de MINI USA, a eu l’idée de défier ses anciens collègues dans un duel entre l’une de ses MINI Cooper S et une Porsche 911 Carrera S sur le circuit de Road Atlanta… C’était en juin 2010.

    Lancée pour faire le plus grand buzz possible, l’idée a bien failli ne pas réussir à MINI. A grand renfort d’affiches et de publications sur facebook, le défi lancé par MINI a d’abord été balayé par Porsche.

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    Alors que Jim McDowell promettait de porter un t-shirt « We beat Porsche » ou « We did not beat Porsche » lors d’une apparition publique, son homologue de la marque de voitures de sport avait fait une première réponse plutôt sèche.

    « Imaginez notre surprise de découvrir que notre ancien salarié, désormais à la tête de MINI, nous convie à une course en duel », écrit Detlev Von Platen. « Comme vous le savez surement Porsche a une longue histoire liée à la course et au succès avec plus de 28 000 victoires en 60 ans… Porsche ne court pas pour la gloire, la publicité ou pour faire des acrobaties. Porsche court pour se remettre en question et faire progresser sa technologie. La course doit se traduire par des avancées techniques. Si votre défi relève plus du simple amusement ou d’une campagne de communication un peu légère, nous préférons nous limiter à la course, la vraie. Nous vous donnons rendez-vous à Sebring, au Mans, à Daytona ou dans toute autre course officielle où il y a plus que des t-shirts à gagner… »

    Pas de quoi calmer McDowell alors que Hyundai avait déjà sauté sur l’occasion pour relever le défi. Le buzz aidant, Detlev Von Platen a accepté. La course s’est bien disputée à Road Atlanta… Mais seulement sur un circuit tracé sur le parking.

    En piste, Porsche a gagné… Mais c’est bien MINI qui s’est imposé sur le plan marketing !

  • Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Alpine de retour au Mans avant le Grand Tourisme

    Le Mans, Alpine et Renault. Une histoire d’amour, humaine et technique. Depuis 1978, la marque dieppoise n’était pas engagée officiellement aux 24 Heures du Mans. Cette année elle y faisait son retour, avec le prototype A450 qui annonce l’avènement d’une Alpine de grand tourisme produite en série. AutoCult.fr était présent pour vivre ce moment d’histoire.

    Alpine A106, Alpine A108, Alpine A110, Alpine A310, Alpine GTA, Alpine A610… et la petite dernière, l’Alpine A450, celle du renouveau. Alpine faisait cette année son retour au Mans après 35 ans d’absence et la victoire de 1978. Le sourire se lisait sur les visages des membres du team Alpine-Signatech, avec une certaine émotion et une passion indéniable. Même Gérard Larrousse, Directeur de Renault Sport de 1976 à 1984 lors des programmes du Mans, avait fait le déplacement. Ambiance…

    Le Mans, cette course d’endurance par excellence, fut fidèle à sa réputation. Elle fut difficile, délicate, compliquée, alors que sa météo était vicieuse durant tout le week-end. L’objectif était atteint : la jeune équipe Alpine vit l’arrivée avec ses pilotes Tristan Gommendy, Nelson Panciatici et Pierre Ragues. Dés le début de course, Le Mans infligea sa correction et l’A450 flanquée du numéro 36 retournait par deux fois au stand. Puis notre trio bleu remontait de la dernière à la 15ème place du classement général et passait le drapeau à damier en neuvième position de la sa catégorie LMP2. Equipe jeune, rapide et douée, je ne suis pas inquiet pour le futur des Bleus : que ce soit pour la compétition ou la série, ça bosse chez Alpine. Le Mans n’a fait que rappeler que son prestige et son palmarès ne valent que le travail investi autant que la chance. Le programme Alpine fut rapidement monté, l’équipe se rode, et les budgets ne sont pas larges, d’autant que les projets sont nombreux. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’Alpine se montre toujours plus attachante et passionnante.

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    ALPINE : LE FUTUR DE SERIE

    Alpine est l’une des 4 marques du groupe automobile Renault. Le low cost y est représenté par Dacia, la marque première par Renault, la marque sportive par Alpine et le haut de gamme le sera par la future marque Initiale.

    Pour le moment, le nom de la future Alpine n’a pas été dévoilé mais cette « Berlinette du 21ème siècle » est une GT, quasi prête. Architecture : OK. Transmission : OK. Moteur : OK. Design intérieur : OK. Design extérieur : à 70%. Ce dernier point est d’ailleurs entre les mains de Laurens van den Acker, directeur du design maison. Quelques détails restent à valider selon Carlos Tavares mais une chose est sûre, l’Alpine sera produite à Dieppe, siège historique de la marque. Sur place, les salariés de l’usine sont fébriles et toute la ville attend le retour de la belle bleue.

    Cette future star sera donc une GT. Qui pourrait avoir un futur sportif. La marque dieppoise reviendrait donc à ses premiers amours, à la conquête du grand tourisme, face aux Porsche, Aston Martin, Ferrari ou Corvette. Que ce soit de série ou en compétition. On parle d’endurance type LMP2 ou de GT face aux concurrentes précitées ou même de rallyes, composante même de l’ADN de la marqué créée par Jean Rédélé. Rien n’est décidé.

    Mais la compétition n’est pas philanthropique et l’engagement d’Alpine est pour le moment réalisé avec le soutien du groupe Renault, ses filiales et partenaires, plus que par Alpine en tant qu’entité propre. On peut donc souligner l’intérêt montré à la compétition par les instances dirigeantes de Renault et s’en féliciter. Félicitations Renault !

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    RENAULT ET ALPINE, ACTEURS DE LA COMPÉTITION

    Actuellement, le groupe Renault est engagé en compétition. Avec Renault Sport F1 en F1,  avec Alpine en endurance, avec les World Series by Renault en monoplaces ou encore en rallyes avec les produits Renault Sport Technologies que sont Twingo R1 & R2, Clio R3 et Mégane N4. Dans chacune des compétitions, l’accent est mis sur la détection de jeunes talents et les passerelles entre ces « junior formula » seront nombreuses. Demain, un jeune pilote talentueux pourra être détecté en Formula Renault 2.0 puis suivi, emmené en Formula Renault 3.5, puis en F1 ou en Endurance. La marque Renault puis le groupe Renault ont toujours été des acteurs de la compétition, et l’arrivée d’Alpine ne fait que renforcer cet investissement. Les quatre pilotes Alpine au Mans sont d’ailleurs tous passés par la filière de détection Renault : de la F4 Eurocup 1.6 ou la formule Renault Campus Elf aux World Series by Renault et enfin les 24 Heures du Mans. Preuve que cette politique fonctionne.

    A très bientôt, Alpine est une marque qui mérite qu’on s’intéresse à elle…
    Jean-Charles

    Photos : Jean-Charles Huvelle & DPPI Media.