Catégorie : Alfa Romeo

  • Une Alfa Romeo 33TT3, Daniel Ricciardo et la Targa Florio

    Une Alfa Romeo 33TT3, Daniel Ricciardo et la Targa Florio

    Entre un passage remarqué dans Top Gear et une séance d’essais avec la RB11, Daniel Ricciardo est retourné sur les routes de ses ancêtres. Mais quand le troisième du dernier Championnat du Monde de F1 débarque en Sicile, il ne le fait pas n’importe comment.

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    Pour célébrer le retour de son pilote sur l’île italienne, Red Bull lui a retrouvé l’Alfa Romeo 33TT3 qu’avait pilotée Dr Helmut Markko lors de la Targa Florio 1972. Quelques mois après avoir battu le record des distances des 24 Heures du Mans en Porsche 917K (un record qui tiendra 39 ans !), le conseiller de Red Bull signait le meilleur tour du circuit sicilien de 72 kilomètres en 33’41 ».

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    Cette année-là, Marko et son équipier Galli échouaient à 16,9 secondes des vainqueurs Sandro Munari et Arturo Merzario (Ferrari) au bout de 792 kilomètres.

    Le même châssis a pu retrouver les routes siciliennes, avec Daniel Ricciardo au volant. Le V8 3 000 cm3 de 440 chevaux à 9 800 tours/minute a pu à nouveau se faire entendre pour mouvoir les 650 kg (sans pilote) de l’Alfa.

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    Et s’il n’a pas été conquis par le maniement de la boîte de vitesses, l’Australien n’a pas manqué de sourire… Etonnant, non ?

    Pour se régaler encore un peu plus, une vidéo d’époque !

  • Interview embarquée en Alfa Romeo 4C sur le circuit de Macao WTCC

    Interview embarquée en Alfa Romeo 4C sur le circuit de Macao WTCC

    Lire des notes c’est un métier, copilote. Donner une interview c’est un métier, journaliste. Lorsqu’on mêle les deux jobs, cela donne une interview atypique.

    Le weekend dernier avait lieu la dernière manche du WTCC 2014, sur le circuit de Macao. Le pilote de la safety car officielle, Bruno Correia, a joué le jeu et s’est donné à une interview un peu particulière. Au volant de son Alfa Romeo 4C, il a répondu au question du journaliste du WTCC. Le tout, en rasant les murs. A voir !

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  • La collection Corrado Lopresto au prochain Retromobile

    La collection Corrado Lopresto au prochain Retromobile

    Collectionneur unique, l’Italien Corrado Lopresto va déplacer quelques-unes de ses plus belles pièces lors du prochain Salon Retromobile, dont la quarantième édition aura lieu du mercredi 4 au dimanche 8 février 2015.

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    Architecte promoteur, Corrado Lopresto a passé sa vie de collectionneur à traquer aux quatre coins du monde prototypes et automobiles à
    carrosseries uniques. Depuis l’âge de 16 ans, cette passion pour la carrosserie italienne lui a permis de réunir une collection unique au monde.

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    Ce Milanais a glané plus de 180 prix lors des Concours d’Elegance de Pebble Beach, Villa d’Este, Amelia Island, Goodwood ou, très récemment, Chantilly… Sa passion était de dénicher des prototypes de carrossiers italiens…

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    Sa collection exceptionnelle est composée des Lancia Florida, Sibilo, Aurelia B52 Vignale et Flaminia Specile Pininfarina, des Alfa Romeo Giulietta Giulietta Bertone et Pininfarina, 6C 1750 Aprile, Praho Touring, 2500SS Bertone et 2500 SS Pininfarina, de l’Autobianchi A112 Giovani Pininfarina et de l’Osca 1600 GT Touring…

  • Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Début de l’automne 2010… Une idée nait chez Alfa Romeo. Pourquoi ne pas travailler sur un concept car qui pourrait « peut-être » apparaître au Salon de Genève. Et pourquoi ne pas imaginer que l’on pourrait « peut-être » le produire ?

    En deux mois, les équipes du design Alfa Romeo du Centro Stile créent une silhouette. Trois ou quatre dessins ont été réalisés puis modelés jusqu’à ce que ce que sera la 4C ne prenne sa forme à l’échelle 1, en argile.

    « Et Marchionne a dit ‘OK’ », se souvient Alessandro Maccolini, responsable du design extérieur Alfa Romeo au Centro Stile. « Nous avons mangé le panettone [la brioche traditionnelle de fin d’année à Milan], puis nous nous sommes remis au travail. Et l’habitacle a été conçu en seulement un mois ! »

    Dans un excellent français, l’Italien Alessandro affirme que la 4C a été conçu « trop vite ». On l’interrompt. « Très vite ? » Il confirme : « trop vite ».

    Non pas qu’Alfa Romeo ait pu manquer de temps pour réussir sa petite sportive. Mais ces mois d’automne et d’hiver qui ont mené la 4C au Salon de Genève ont dû être aussi exaltants qu’éreintants.

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    A cette époque, le plan produit d’Alfa Romeo est maigre. Et si Sergio Marchionne avait présenté plusieurs programmes visant à relancer la gamme milanaise, les développements n’étaient pas lancés en interne, faute d’argent.

    « Nous avions envie de faire une supercar », continue Alessandro. « Nous avons choisi un châssis en fibre de carbone, comme en F1. Et nous avions une unique obsession : le poids ! 8, 9, 5, c’était devenu la véritable obsession : le poids ne devait pas dépasser 895 kilogrammes. C’était la base de notre briefing. »

    Un autre paramètre devait être intégré : il fallait concevoir une « supercar accessible ». Car les équipes d’Alfa Romeo ont toujours poursuivi l’objectif de présenter un concept car qui pourrait être commercialisé par la suite.

    L’accueil extraordinaire réservé à la 4C à Genève a poussé Sergio Marchionne à donner son feu vert. Et d’un concept car pour un salon, il a fallu concevoir une voiture prête à être industrialisée (et vendue !).

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    « Nous en rêvions tous ! Il n’y avait que peu de détails à modifier pour la mettre sur le marché. Il fallait changer les phares, les feux, les rétroviseurs… Les phares avant avaient choqué les fans d’Alfa Romeo. Mais il nous avait fait gagner deux kilogrammes. Même chose pour les rétroviseurs. Ils étaient beaux mais beaucoup trop fragiles. Durant la conception, nous en avons cassé deux. Il fallait changer toute la portière ! Nous avons abandonné le dessin du drapeau pour célébrer le 150e anniversaire de l’Italie et la fibre de carbone pour quelque chose de plus conventionnel. Les feux arrière ont été repris de la MiTo et le moteur vient de la Giulietta, mais en aluminium. Après le poids, il fallait chasser tout ce qui pouvait coûter trop cher. »

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    Le résultat est visible aujourd’hui avec l’Alfa Romeo 4C ! Ce modèle définit l’avenir de la marque.

    « Nous ne ferons plus de V12 », martèle le responsable du design. « Nous avons comparé les temps d’une Audi R8 à ceux de notre 4C sur le Nürburgring. La 4C est plus rapide. Il n’y a pas besoin d’avoir des V8, des V10 ou des V12 pour avoir une voiture efficace. Aujourd’hui, nous cherchons surtout à faire des voitures légères. »

    Les prochains Alfa seront donc légères… « Je ne peux pas vous dire sur quels projets nous travaillons. Mais le plan produit présenté par Marchionne sera respecté. Le Groupe Fiat Chrysler croit beaucoup en Alfa Romeo. Et nous avons enfin les moyens de lancer de nouveaux produits. Ce que je peux vous dire, c’est que l’on ne compte pas en année chez Alfa, mais en mois ! »

    L’avenir immédiat est la 4C Spider, le retour de la marque aux Etats-Unis, puis arrivera la Giulia, berline propulsion que l’on attend tous depuis longtemps !

  • Découverte : Alfa Romeo Giulia Ti Super

    Découverte : Alfa Romeo Giulia Ti Super

    Nous proposer un tour sur un circuit aussi historique que celui de Balocco est une chose qu’on ne refuse pas. Si j’avais préféré tester les Giuletta et Mito sur routes ouvertes plutôt que sur circuit, quelle ne fut pas ma joie lorsqu’on me proposa de tester l’Alfa Romeo Giulia Ti Super sur le circuit de Balocco. Une antique Giulia, dans son jus.

    A son bord, une chose nous marque de suite. L’odeur que dégage la patine du temps. Entre cuir et huile, entre plastique délicatement vieilli et vapeur d’essence. Non pas de voiture hors d’âge et d’usage, cette Giulia est juste bien conservée, chouchoutée par le département histoire de la marque milanaise, quasi neuve et bien entretenue. Je m’en délecte.

    A son volant, surprise, pas de ceinture de sécurité. On se sent nu, d’autant que le siège n’a pas vraiment une assise étudiée. A l’époque, l’assise et le dossier étaient plutôt plats, sans réel maintien étudié. Il n’est pas prévu que nous battions un record de la piste de Balocco, au rythme promenade, cela devrait aller.

    Contact. Le moteur démarre sans broncher, au quart de tour. Première étape, trouver la marche arrière. Pas évident. D’un tour de son grand volant de bakelite noir, demi-tour et c’est parti. Le petit moteur essence demande à être soutenu en régime, dans un doux son d’une autre époque. Les rapports passent facilement « à la montée » mais « à la descente », les rapports craquent un peu. Prudence donc à bien décomposer le rétrogradage, voire à utiliser le double débrayage.

    Côté châssis, la direction un peu large mais les petits pneus étroits tiennent bien la route. Lorsqu’on roule un peu plus vite, le train arrière se dodeline un peu, tout doucement, parfait pour placer la belle dans le virage suivant.

    Au final, j’ai pu faire quelques tours sur le circuit de démonstration de Balocco. Juste assez pour se faire une idée rapide de la Giulia, bien peu pour la découvrir réellement. Un essai plus approfondi prochainement ? L’appel est lancé.

     

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  • Une journée à Balocco : circuit d’essais du groupe FIAT

    Une journée à Balocco : circuit d’essais du groupe FIAT

    Être présent sur le circuit d’un grand constructeur est une chose toute particulière. Nous avons passé une journée à Balocco, sur le circuit d’essais du groupe FIAT. Une journée dans l’intimité, du côté obscur de la force de l’industrie automobile.

    A l’entrée du circuit, on montre pattes blanches. Les affichages sont là : pas de photo, pas de vidéo. Nous sommes ici en terres blanches, protégées des espions. Une ambiance spéciale découle de ce drôle de lieu, où toute personne extérieure au service est regardée en chien de fayence. Sans se sentir épié ou observé, on fait attention à ce qu’il se passe à Balocco. Il n’est pas rare de voir passer une voiture aux formes retravaillées, exponentiellement recouverte, stickée d’abstraits dessins noirs et blancs, créés dans le but de tromper notre œil parfois avisé. A chaque passage d’un de ces prototypes, quelques noms de futurs modèles du groupe Fiat sortent, accompagnés de questions, d’hypothèses. Cela renforce l’aspect secret de ce lieu hors du commun.

    Appelé « Balocco proving ground » soit « Centre d’essais de Balocco » dans la langue de Shakespeare, Balocco est le terrain de jeux des essayeurs de groupe Fiat. Au total, pas moins de 26 marques du groupe Fiat sont représentées à Balocco où ingénieurs et essayeurs travaillent, développent et collaborent. Parfois même, de nouveaux modèles y sont présentés à la presse. Ici par exemple les Alfa Romeo Giuletta Quadrifoglio Verde et Alfa Romeo Mito Quadrifoglio Verde.

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    L’automobile, cœur de métier du groupe occupe la plupart des activités, avec les marques italiennes de l’entité Fiat et celle de la partie américaine, issue de la fusion avec Chrysler : Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Fiat Professional, Ferrari, Maserati. Chrysler, Dodge, Jeep, Dodge, Ram, Mopar, SRT. Outre l’automobile, Fiat possède une dimension plus utilitaires, à base de tracteurs, engins de chantier, bus et poids lourds : Case, New Holland, Steyr, Magirus, Iveco (+ Iveco Astra et Iveco Bus) et FPT (Fiat Powertrain Technologies). L’équipement n’est pas en reste chez Fiat avec les marques Magnetti Marelli, Comali, et Teksid.

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    Balocco est le principal centre d’essais du groupe Fiat-Chrysler, même si un circuit aux caractéristiques similaires existe aux États-Unis. Le circuit a été construit au début des années 60 par Alfa Romeo pour tester ses voitures, prototypes et voitures de course. Ce complexe dédié à l’automobile est implanté sur plus de 5,5 km carrés et représente pas moins de 14 circuits et surfaces de travail, cumulant ainsi plus de 65 kilomètres. Les voici listés, on pourra voir que chaque circuit à son utilisation bien précise, avec parfois des caractéristiques proches entre les circuits.

    ALFA ROMEO TRACK : Il s’agit d’un circuit typé F1 (non homologué FIA et FOM), long de 5,6km. C’est par ce circuit qu’est né Balocco.

    Un second circuit porte le nom de ALFA ROMEO TRACK, celui aussi appelé « SPECIAL GROUNDS ». Il est fait de pavés, de plaques de béton, de galets, de cailloux etc. Tout ce qui peut composer une route sans être de l’asphalte.

    HIGH SPEED TRACK : Il s’agit du circuit de haute vitesse. Il est parabolique, long de 7.8km, avec une pente à 30%. Les 300km/h peuvent y être atteints.

    LANGHE TRACK : il s’agit d’un circuit routier, long de 24 km. Avec ses 135 virages, il pourrait être comparé à un Nurburgring Nordschleife.

    OFF ROAD TRACK : il s’agit du circuit tout-terrain, créé pour le développements des 4×4, SUV et véhicules tout-chemin. Long de 2.7km, ses pentes sont à plus de 70%, avec une profondeur de gué de 70 cm.

    ABS TRACKS, long de 1500 mètres, il s’agit d’un circuit à faible adhérence, créé pour étudier, développer et valider les systèmes ABS.

    LOW GRIP TRACK : du même type que le ABS TRACKS, ce circuit long de 1 km est utilisé pour les tests d’endurance sur terrains de faible adhérence.

    COMFORT TRACK : il s’agit du circuit de validation du confort des véhicules du groupe Fiat. Il est long de 2,8 km.

    STEERING PAD : d’un diamètre de 80m, avec une pente de 2%, il est utilisé pour les tests de direction.

    IVECO TRACKS : piste dédiée aux utilitaires, camionnettes et autres poids-lourds de la marque Iveco. Il est long de 7,9 kilomètres et fait de surfaces spéciales.

    EXTERNAL NOISE TRACK : circuit d’homologation aux tests de bruits extérieurs.

    DYNAMIC PLATFORM : dédiée aux essais dynamiques en tous genres, cette plateforme est un gigantesque rectangle long de 1,3 kilomètres et large de 30 mètres.

    Mais Balocco recèle de petits trucs dont on ne nous parle pas. Par exemple, Balocco reçoit régulièrement une petite partie de la collection de voitures anciennes issues du département historique d’Alfa Romeo, « Alfa Romeo Storico ». On y retrouve par exemple quelques Formule 1 des grandes années, ou quelques voitures de série anciennes telles qu’une Alfa Romeo Giulia Ti Super ou une Alfa Romeo Giulia GTA. On y trouve aussi une partie du département Autodelta, département course du constructeur milanais jusqu’au milieu des années 80. Balocco est aussi l’endroit très privilégié où les prestigieuses Alfa Romeo 8C furent livrées à leurs propriétaires, dans un cérémonial très étudié, à travers l’histoire Alfa Romeo et du Quadrifoglio Verde… Toute une histoire.

  • Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Essai Alfa Romeo Spider : Paris, la nuit

    Paris, ses théâtres, ses restaurants… Paris, sa rive droite, ses boulevards. Paris, fin de printemps en soirée. 18°C, escapade en Alfa Romeo Spider d’un vert anglais inhabituel. Paris aux accents milanais sous couleur londonienne.

    Les amoureux des cabriolets vous le répèteront… Il faut profiter de ces instants frais pour profiter pleinement des plaisirs des découvrables en ville. Oubliez la chaleur, l’air pollué du mois d’août. Repliez les capotes en toile et roulez !

    Départ Boulevard des Capucines devant la boutique McGregor qui présentait sa collection Grand Prix de Monaco 2014 en présence de Giedo van der Garde… Rue de la Paix, Place Vendôme, Rue Saint-Honoré, Avenue de l’Opéra. On tourne en rond en profitant des espaces créés par une circulation devenue fluide à la tombée de la nuit.

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    Le parcours est composé par Matching Numbers. D’abord avec une carte, puis un classique road book par case et, le fin du fin, une fléché allemand imaginé pour perdre les novices.

    Passage devant la Rue de Mogador où se jouait la 200e de la Belle et la Bête. Pas question de s’arrêter.

    La Belle continue de rouler. Plus belle que bête tant on oublie de profiter du bialbero 4 cylindres en ligne de 130 chevaux. Ce Spider British Racing Green est l’un des derniers exemplaires d’une lignée débutée en 1966. La ligne n’a pas pris une ride et elle profite de petits artifices comme la direction « assistée ». Assistée oui, mais comme à l’époque !

    Saint-Lazare, Courcelles, on reprend la direction de la Seine, puis Opéra, la Bourse… En ville, le moteur est suffisamment souple et discret pour se faire oublier. Les rapports s’enchainent même si l’embrayage demande de ne pas s’éterniser.

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    Et le fléché allemand s’étale face à la copilote pour détailler le trajet retour… Dans la voiture, on se met d’accord sur les termes à employer. On laisse à gauche, on laisse à droite, on passe au milieu, on en laisse deux à droite, encore deux à droite. On laisse à gauche, encore on laisse à gauche. On passe au milieu en notant qu’on croise la rue du 4 Septembre.

    Quelques nouvelles boucles puis Vendôme, Rivoli, Rue Royale avant de revenir au point de départ.

    C’était une première expérience avec Matching Numbers… Certainement pas la dernière tant nous avons une passion commune pour tout ce qui touche de près et de loin à l’automobile.

  • Livre : Alfa Romeo Giulia GT Coupé Bertone

    Livre : Alfa Romeo Giulia GT Coupé Bertone

    L’Alfa Romeo Giulia Sprint GT est l’un des modèles les plus prisés des amateurs des véhicules de collection italiens. Julien Lombard en a fait un livre référence qui vient d’être réédité par E-T-A-I.

    Des premiers coupés Alfa Romeo d’après-guerre, avec les 6C, 1900 puis Giulietta Sprint, à la Giulia TI, la première partie du livre montre l’idée qui a conduit la marque à sortir ce coupé qui a marqué l’histoire de l’industrie italienne.

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    Les anecdotes sont nombreuses… Le trait de Giorgetto Giugiaro, tout nouveau responsable du Centro Stile de Bertone, est fixé alors que le futur maître effectue son service militaire dans la région du Turin.

    Et le manuel d’entretien indique : « N’exigez pas de votre voiture des performances élevées tant que l’huile du moteur, de la boîte de vitesses et du différentiel n’est pas chaude. »

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    Tous les modèles de la gamme, GT Junior, GTC, GTV ou des versions plus spéciales comme la Spider Biposto, GTA ou les carrosseries Zagato sont largement présentés comme les résultats en compétition et une large partie consacrée à la publicité.

    Dernier point indispensable : l’art et la manière de différencier les versions de Giulia GT.

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    Titre : Alfa Romeo, Giulia GT coupé Bertone
    Auteur : Julien Lombard
    224 pages, 450 photos
    ISBN : 978-2-7268-9784-3
    Prix public : 44,00 € TTC

  • L’arrivée d’une Renault Alfa Romeo

    L’arrivée d’une Renault Alfa Romeo

    Encore un nouveau plan de relance ? Dans les années 1950, les gouvernements avaient déjà tenté des alliances pour vendre leur production à l’étranger. Et ce fut un véritable fiasco…

    Le 25 mars 1957, les représentants de six pays sont en Italie pour signer le Traité de Rome qui sert de base à la Communauté Economique Européenne. Les mois passent et l’ouverture des marchés n’est qu’un accord sur une feuille de papier. Les gouvernements cherchent alors des solutions pour donner vie à la CEE.

    En France et en Italie, une idée émerge. Pourquoi ne pas créer une alliance entre deux constructeurs nationaux ? Renault rêve d’expansion internationale et l’Insituto par la Ricostruzione Industriale (IRI) veut poursuivre l’embellie d’Alfa Romeo face au mastodonte FIAT.

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    A cette époque, Renault débute l’exportation de la Dauphine aux Etats-Unis et les pourparlers avec Innocenti n’avancent pas. Chez Alfa Romeo, même si on a triplé la production entre cinq ans, on manque de fonds pour investir dans une nouvelle voiture de grande diffusion.

    Au cœur d’une lourde défiance de part et d’autre, l’accord est signé a minima. Les politiques ont contraint les industriels.

    Dès le départ, Alfa Romeo se méfie de cette alliance. Pour le Président d’Alfa Romeo, « l’association avec un fabriquant de voitures populaires ne peut faire que de l’ombre à sa marque ». Et il subit directement les assauts de FIAT qui menace de mettre 10 000 salariés au chômage en Italie.

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    En juin 1959, la première Dauphine construite dans les usines Alfa Romeo est pourtant présentée comme une réussite de la coopération italo-française, symbole de cette nouvelle CEE.

    Mais c’est surtout le début de la fin de l’accord. Car si le réseau Alfa Romeo distribue « sa » Dauphine assemblée près de Milan avec des pièces venant de France, Renault évite de présenter les Giulietta aux côtés de ses propres productions.

    Et si Renault a signé avec Alfa Romeo via l’IRI dans une large manœuvre gouvernementale, FIAT manœuvre toujours pour enterrer le projet. Le Directeur Général de l’IRI est débauché et devient directeur de SIMCA en France. Et lorsque le Président de l’IRI décède en 1960, FIAT fait le forcing pour placer Giuseppe Petrilli, un proche des Agnelli

    Avec cette nouvelle direction, l’accord est vite abandonné. Et FIAT prendra les commandes d’Alfa Romeo en 1986. Un peu plus de 70 000 Dauphine Alfa Romeo, Ondine Alfa Romeo et quelques Gordini furent assemblées en Italie.

  • Alfa Romeo engage deux Giulia au Tour Auto

    Alfa Romeo engage deux Giulia au Tour Auto

    Apparue il y a cinquante-deux ans, l’Alfa Romeo Giulia devrait être l’une des pièces maîtresses de la nouvelle gamme annoncée dans quelques semaines. Pour nous faire patienter, Alfa Romeo France engage deux Giulia d’époque au prochain Tour Auto. Le programme a été présenté au MotorVillage sur les Champs-Elysées.

    En vrai amoureux de l’automobile classique, Grégory Galiffi a répondu à l’invitation d’Alfa Romeo pour participer à l’épreuve organisée du 7 au 12 avril entre Paris et Marseille.

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    Le présentateur de Direct Auto sur Direct 8 se voit confier une Giulia Super de 1971. La seconde voiture est une Giulia 1600 1970 pour Jean-Christophe Batteria de France 3 et Isabelle Léouffre de Paris-Match.

    Trois cents voitures sont attendues au Tour Auto 2014.

  • Genève : les 5 nouveautés du jour

    Genève : les 5 nouveautés du jour

    Le Salon International de Genève est toujours un moment de pure folie en fin d’hiver… Au terme de cette première journée, voici un top 5 très restrictif des nouveautés présentées en première mondiale, des nouveautés qui seront très bientôt en concession.

    Renault Twingo
    C’est très certainement l’une des stars européennes de ces prochains mois. La troisième génération de la petite Renault Twingo est particulièrement prometteuse. Le design extérieur est plutôt craquant et l’habitacle est assez bien conçu. Le moteur placé à l’arrière rétrécit néanmoins largement la profondeur du coffre…

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    Citroën C1 / Peugeot 108 / Toyota Aygo
    Après la Twingo, direction les stands de Citroën, Peugeot et Toyota pour voir leur mini-citadine. Contrairement à la précédente génération, les trois voitures sont désormais très différenciées. A Genève, avantage Citroën qui dévoile une très mignonne et locale Swiss & Me.

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    BMW Série 2 Active Tourer
    Depuis le temps qu’elle s’affiche en concept… La voici enfin en version définitive ! La BMW Série 2 Active Tourer est un monospace à traction avant et, en produit d’appel, un moteur trois cylindres. Une sorte de révolution qui, en cas de succès, pourrait ouvrir de nouveaux horizons à BMW.

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    Audi TT
    C’est certainement l’une des voitures les plus récentes déjà capables d’entrer dans l’histoire. Depuis la toute première version, la ligne et l’idée de base de ce petit coupé n’a pas bougé. Plus légère, plus puissante, plus !

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    Alfa Romeo 4C Spider
    L’Alfa Romeo 4C Spider semblait une surprise pour beaucoup. Elle nous avait pourtant été annoncée en fin d’année dernière dans une solution Targa. A Genève, elle s’affiche en blanc avec de nouveaux phares.

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    A demain pour d’autres nouveautés, sans doute moins populaires !

  • Essai Alfa Romeo MiTo Twin Air : bipolaire

    Essai Alfa Romeo MiTo Twin Air : bipolaire

    Si elle n’est pas la plus récente des citadines proposées sur le marché français, l’Alfa Romeo MiTo reste celle qui affiche le plus de caractère. Très ancrée dans ces racines milano-turinoises, elle hérite d’un nouveau moteur bicylindre à technologie TwinAir délivrant 105 chevaux.

    Pour lancer l’année 2014, Alfa Romeo a donné un petit coup de jeune à ses modèles. Après la Giulietta, voici l’évolution de la Mito.

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    Extérieurement, la marque milanaise n’a fait que de minimalistes retouches. Un peu de chrome et l’adoption des phares de l’ancienne QV. C’est dans l’habitacle que le style est le plus profondément modifié. La qualité de fabrication fait un bond en avant avec l’ajout de nouveaux revêtements et de nouveaux sièges plus enveloppants.

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    La principale nouveauté se situe sous le capot. L’Alfa Romeo hérite d’un nouveau petit bicylindre de 875 cm3. Ce TwinAir a reçu le prix de meilleur moteur de l’année 2011. Dans cette version, sa puissance est portée à 105 chevaux.

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    En mode « Natural » du DNA Alfa Romeo, il faut jouer à l’éco-conducteur pour profiter des technologies visant à maximiser l’efficacité énergétique. Dans ces conditions, la consommation peut descendre vers les 4 litres / 100 kilomètres. Mais les fameux 105 chevaux ne sont jamais sollicités. C’est juste parfait pour le cycle d’homologation… Histoire d’afficher 99 grammes d’émissions de CO2 par kilomètre. C’est aussi suffisant pour se déplacer en toute concentration, mais est-ce l’idée de la conduite que peut (doit ?) se faire un acheteur d’Alfa Romeo ?

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    C’est bien là que réside le caractère si particulier de ce moteur bicylindre. Il affiche une vraie capacité à se montrer peu énergivore pour déplacer une citadine de 1 130 kilogrammes. Il s’avère aussi capable de sportivité couplé à une boîte manuelle à six rapports. Sollicités, les 105 chevaux réclament des tours et de l’essence contre des décibels.

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    Ces décibels sont typiques d’un moteur à deux cylindres. Un son qui m’a fait revivre mon essai de Citroën 2CV il y a quelques semaines ! En prenant des tours, les vibrations et le « tac tac » de bicylindre s’intensifient. Sur les routes de Champagne, avec le DNA sur Dynamic, la Mito chante et danse. Danse car le châssis n’est pas destiné à affronter des spéciales de rallye. Les trains, les très grosses roues et la direction ne sont pas conçus pour ça.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Dans cette Alfa Romeo MiTo munie du système « D.N.A. », le TwinAir montre deux visages. Elle sait rester placide, simple citadine donc les deux petits cylindres gardent un appétit mesuré… Mais elle sait aussi exposer sa rage en montant dans les tours. Nous voulions une voiture avec du caractère, la MiTo et son TwinAir en propose deux. Il ne manque qu’une planche de bord un peu plus actuelle et une tenue de route plus efficace (version d’essai avec des jantes de 18 pouces en option !)… Elle est proposée à 19 800 euros (22 850 avec le toit ouvrant électrique, les jantes 18 pouces, le système de navigation et la peinture métallisée).

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : Essence 2 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 875 cm3
    Puissance : 105 chevaux / 77 kW à 5 500 tours/min.
    Couple : 145 Nm à 2 000 tours/min.
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses manuelle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 063 / 1 720 / 1 446
    Poids à vide : 1 130 kg
    Capacité du coffre (l.) : 270 / 950
    Vitesse maximale : 184 km/h
    0-100 km/h : 11,4 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,0 / 3,8 / 4,2
    Emissions de CO2 : 99 g/km