Catégorie : Constructeurs

  • Essai Hyundai ix35 Fuel Cell : le premier élément

    Essai Hyundai ix35 Fuel Cell : le premier élément

    Comment combiner les avantages du véhicule électrique avec ceux d’une voiture à moteur essence ou Diesel ? Comme beaucoup d’autres constructeurs, Hyundai travaille sur la pile à combustible et l’hydrogène. Deux ix35 Fuel Cell roulent déjà en France.

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    Rouler en silence, sans vibration, sans émission de particules nocives… Un moteur électrique possède des avantages indéniables. En revanche, les désagréments liés à la batterie, tant pour l’autonomie que pour le lieu ou le temps de recharge, sont un vrai frein à son développement.

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    En intégrant une pile à combustible et un réservoir d’hydrogène à l’état gazeux, la Hyundai ix35 Fuel Cell apporte une vraie solution. En faisant le plein (un seul lieu en France et fermé au public), il est possible de faire bien plus de 500 kilomètres. Lors de l’essai, 140 kilomètres ont été couverts. L’autonomie est passée de 510 à 385 kilomètres.

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    Dans la pile, l’hydrogène passe au-dessus de l’anode. Le proton et l’électron sont séparés. L’électron part vers le circuit électrique et fait tourner le moteur. Le proton récupère l’électron à la cathode et forme une molécule d’eau (H20) en rencontrant l’oxygène envoyé par le filtre à air. Le pot d’échappement ne rejette donc que de la vapeur d’eau.

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    Chaque plein d’environ 5 kilogrammes d’hydrogène à l’état gazeux dans un réservoir spécifique placé dans le coffre ne prend que trois minutes (contre un peu moins de deux minutes pour de l’essence ou le Diesel).

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    Sur le papier, nous avons donc trouvé une solution d’avenir. Sauf que…

    Sauf qu’il n’existe pas de station permettant de faire le plein d’hydrogène en France. Un unique point existe à Sassenage à l’intérieur d’un site sécurisé.

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    En France, Hyundai s’est donc associé à Air Liquide pour faire rouler deux ix35 Fuel Cell, parfaitement homologuées et immatriculées.

    L’idée de cette collaboration est bien de lancer une vaste entreprise de lobbying en s’appuyant sur les contacts d’Air Liquide au cœur de l’Etat. Car si l’idée de la pile à combustible n’est pas nouvelle, elle n’a jamais réussi à s’imposer.

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    A l’image de ce qui empêche le véhicule électrique de se développer, l’hydrogène rencontre les mêmes difficultés… Il n’existe aucun lieu pour faire le plein.

    Aucun constructeur ne veut proposer un modèle si l’infrastructure n’est pas en place. Personne ne veut déployer une infrastructure s’il n’existe pas de marché déjà existant. Cercle vicieux qui ne peut être cassé que si les pouvoirs publics, en France comme dans d’autres pays, prennent réellement l’initiative de déployer le réseau et d’accompagner les marques.

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    En 2014, 176 voitures dotées de piles à combustible sont en circulation en Europe dont 40 Hyundai iX35 visibles en Allemagne, en Belgique et au Danemark. Elles se partagent 23 stations de recharge. On estime à un millier le nombre de points de ravitaillement, uniquement en France, pour aider au déploiement de la technologie. Pour rappel, il existe 1 700 stations proposant du GPL en France…

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    Au volant, cette ix35 Fuel Cell se comporte comme un SUV qui aurait adopter un moteur électrique. Il souffre simplement d’un fort embonpoint (+220 kg à 1 830 kg à vide) qui font peiner les 100 kW du moteur électrique (comprenons 136 chevaux). Accélération et reprises sont particulièrement calmes et la tenue de route est aussi en rapport avec la masse importante et le volume du prototype.

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    Un train différentiel remplace l’habituelle boîte de vitesses. Il permet de rouler dans un  mode Drive à un seul rapport puis de jouer avec deux autres options : E pour économique avec une cartographie différente ou L visant à forcer le chargement des batteries par la récupération de l’énergie cinétique.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Voiture homologuée, la Hyundai ix35 Fuel Cell n’en reste pas moins un véhicule de démonstration, voire un prototype.  La marque ne communique d’ailleurs pas sur la valeur d’un tel modèle. Cette quatrième génération d’études n’est qu’une étape supplémentaire dans le développement de la technologie. En 2017, une nouvelle voiture sera proposée à des professionnels et l’idée est de profiter d’une infrastructure enfin existante pour s’attaquer au marché des particuliers en 2020 ou 2021…

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    Quelques données :

    Moteur : électrique
    Puissance électrique : 100 kW / 136 chevaux
    Couple électrique : 300 Nm
    Transmission : train différentiel
    L/l/h (mm) : 4 410 / 1 820 / 1 670
    Poids à vide : 1 830 kg
    Capacité du coffre (l.) : 465 / 1 436
    Vitesse maximale : 160 km/h
    0-100 km/h : 12,5 secondes
    Consommations mixte / essai (kg / 100 km) : 0,95
    Emissions de CO2 : 0 g/km

  • Rencontre : BMW i8

    Rencontre : BMW i8

    La merveilleuse BMW Série 8 voit enfin une descendance arriver… Avec cette i8, BMW abandonne le V12 pour une solution plus ancrée dans cette nouvelle décennie : une combinaison d’un moteur électrique et d’un (petit) moteur essence.

    Habitacle en fibre de carbone, carrosserie en aluminium, l’i8 prend la forme d’un coupé 2+2, large et bas, et affiche 1 490 kilogrammes sur la balance.

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    Sous le capot avant, le moteur électrique puise son énergie dans les batteries située dans le tunnel central. Il développe 96 kW (131 chevaux) avec un couple de 250 Nm. La puissance est transmise aux roues avant via une boîte de vitesses à deux rapports. La batterie offre une capacité de 5kW/h.

    Derrière les sièges arrière, un moteur 3 cylindres (surnommé baby 6 chez BMW) de 1,5 litre de cylindrée profite de deux turbos pour ajouter 170 kW (231 chevaux) à l’ensemble. Les 320 Nm de couple sont transmis aux roues arrière par une boîte de vitesses automatique à six rapports.

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    Ce système hybride peut fonctionner de concert en quatre roues motrices ou uniquement sur un mode électrique.

    Présentée avec une teinte noire soulignée de traits bleus, la BMW i8 est discrète avec une réelle tendance futuriste qui l’a différencie largement des autres sportives qui peuvent lui être comparés autour de son tarif annoncé à 128 000 euros.

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    A l’intérieur, l’utilisation de plusieurs confections de cuirs, sur les sièges et le tableau de bord, est flatteuse. Le tableau de bord conserve le patrimoine génétique de BMW avec une console centrale doucement tournée vers le conducteur et le très bon système Connected Drive.

    A plus une moins une cinquantaine d’exemplaires, BMW espère en vendre une centaine par an en France. Les anciens possesseurs de Porsche 911 Carrera 4, Audi R8, Aston Martin Vantage et Ferrari 458 Italia sont clairement visés.

  • Carlos Ghosn réussit là où les autres échouent

    Carlos Ghosn réussit là où les autres échouent

    Evidemment, ses détracteurs pourront toujours dire que toute la stratégie qui rend Renault profitable aujourd’hui a été mise en place par Louis Schweitzer… Mais regardons les choses en face : Carlos Ghosn fait gagner de l’argent à Renault. Là où tant d’autres groupes européens peinent.

    Quant il a pris les commandes de Renault, le Losange devait faire face à l’échec de Vel Satis. Par contre-pied, il a choisi de mettre d’énormes moyens sur la Logan.

    Visionnaire sur un plan stratégique, il a aussi été très critiqué pour préférer la gamme « Entry » (dite Low Cost par certains) à des modèles à forte valeur ajoutée… En 2014, neuf ans après son arrivée à la tête de Renault (quatorze ans après ses débuts chez Nissan), le constat est clair : Renault n’était pas en mesure de générer des revenus en rivalisant sur le marché premium. C’est donc en multipliant les volumes autour de sa plateforme M0 qu’il réussit à générer son fameux free cash flow.

    Les Logan, Sandero et Duster, majoritairement badgées Renault même si on ne les connaît que sous le nom Dacia en France, sont les vrais moteurs du groupe.

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    En persévérant sur cette voie, Carlos Ghosn a montré l’exemple à ses rivaux… PSA Peugeot Citroën avait eu l’idée de s’engouffrer dans la brèche. Le nom Talbot avait été évoqué. Mais sans que rien n’aboutisse.

    A Genève, ce fut au tour de Volkswagen de mettre un frein à une éventuelle arrivée sur le marché du « low coast ». Heinz-Jakob Neusser, responsable du développement de Volkswagen, a avoué que le coût (justement) de développement faisait patiner le projet. Il serait effectivement compliqué de produire des voitures à des tarifs compris entre 6 000 et 8 000 euros tout en restant bénéficiaire…

    Compliqué ? Pas pour les équipes de Carlos Ghosn !

  • Les légendes Bugatti

    Les légendes Bugatti

    Alors que l’on commence à imaginer qui sera l’objet de la cinquième des six légendes qui donnera son nom à la Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse, petit retour sur les quatre premières…

    Jean-Pierre Wimille

    Jean-Pierre Wimille s’est imposé à deux reprises aux 24 Heures du Mans avec Bugatti en 1937 et 1939. La seconde fois, il partageait sa voiture avec un certain Pierre Veyron.  La peinture bleue de cette première légende est un rappel à la 57G Tank de 1937.

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    Jean Bugatti

    Gianoberto Carlo Rembrandt Ettore Bugatti, dit Jean Bugatti, était le fils d’Ettore. Il a dirigé la société de 1936 (à 27 ans) à 1939, date de sa disparition accidentelle. Il faut le créateur de la Type 57SC Atlantic. Son modèle personnel était surnommé « La Voiture Noire ».

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    Meo Constantini

    Bartolomeo Constantini fut le directeur de l’équipe d’usine Bugatti durant huit ans après en avoir été pilote. Il a gagné la Targa Florio à deux reprises avec une Type 35. C’est cette voiture qui a inspiré sa « Légende ».

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    Rembrandt Bugatti

    Frère cadet d’Ettore Bugatti, Rembrandt n’a jamais été directement impliqué dans la société Bugatti. Sculpteur, peintre et dessinateur, il s’était fait une spécialité des animaux. Il fut le créateur de la mascotte en argent qui ornait le bouchon de radiateur de la Type 41 Royale.

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  • Essai Volvo V60 Plug-In Hybrid : presque parfait

    Essai Volvo V60 Plug-In Hybrid : presque parfait

    Plein de qualités, ce break Volvo V60 Plug-In Hybrid offre des prestations de tout premier ordre à sa cible privilégiée. Les autres ne lui trouveront quasiment que des défauts.

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    Clé dans la poche, la main sur la poignée de porte… Ouverture, installation sur un siège très bas et doté d’un très beau cuir. Pied sur le frein, bouton démarrage. On roule en électrique durant une quarantaine de kilomètres… Le premier trajet de 50 kilomètres se solde par une consommation de 0,1 litre de gasoil !

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    Régulateur adaptatif en marche, cette Volvo choisit la vitesse à adopter en fonction de la circulation. Le conducteur peut se concentrer sur des événements potentiellement inattendus. Et pour garder la ligne, une longue liste de systèmes est proposée : alerte vigilance conducteur, surveillance d’angle-mort, détection de piétons et de cyclistes…

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    Lorsqu’une voiture s’approche d’un obstacle, le freinage d’urgence se met en fonction avec une énorme lumière rouge disposée au dessus du volant qui saute aux yeux. Sécurité avant tout.

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    Vraie hybridation

    Le système hybride mêle un moteur électrique sur l’essieu arrière et un moteur Diesel à l’avant. En profitant des immenses batteries rechargeables, on peut rouler exclusivement sur le moteur sur une distance proche de cinquante kilomètres et pleinement profiter du silence et de l’absence de vibration.

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    Plusieurs modes sont proposés. Pure permet de ne compter que sur le moteur électrique. En mode Hybrid, le turbo Diesel 2,4 litres de 5 cylindres et 215 chevaux interagit avec le moteur électrique. Ils s’activent à tour de rôle selon les conditions de route. Pour profiter de toute la puissance, l’option Power exploite les deux moteurs simultanément pour une puissance cumulée de 280 chevaux. Le bouton « Save » permet d’économiser la batterie et même de forcer une charge en roulant pour préparer un prochain trajet en mode Pure. Enfin, il est possible de profiter pleinement des quatre roues motrices en sélectionnant AWD. Un calculateur distribue l’énergie entre les roues avant – entraînées par le moteur Diesel – et les roues arrière, propulsées électriquement. Cette fonction permet d’obtenir une meilleure adhérence au démarrage sur chaussées glissantes.

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    Ces quelques boutons donnent un énorme intérêt à la conduite de cette V60. On joue entre les modes. Démarrage en Pure sans bruit puis Hybrid et parfois Power pour donner du tonus aux 1 955 kg de l’ensemble (et capable de tracter 1 800 kg !).

    Vous êtes conquis par cette idée de rouler dans un break Volvo de haute-technologie. N’hésitez plus !

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    Mais sachez que si l’on n’entend que le travail des amortisseurs lorsque l’on roule grâce au moteur électrique avec le toit (ouvrant) ouvert, la mise en fonction du gros 5 cylindres Diesel de 2 400 cm3 se fait bien entendre.

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    Sachez également que ce break Volvo cache ses puissantes batteries sous le coffre. Et en condamne donc une bonne partie. Avant de rabattre les sièges, vous n’aurez que 305 litres de disponible pour une voiture de 4,63 mètres. Et son diamètre de braquage transforme certains parkings en épreuve.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Le système hybride proposé par cette Volvo V60 Plug-In Hybrid tellement abouti par rapport à ce qui est disponible sur le marché que le modèle sort très clairement du lot. La très faible taille du coffre reste néanmoins une déception pour un break arborant le logo Volvo. Enfin, son prix en fait une voiture vraiment spécifique. Car à 63 710 euros (69 210 euros avec les options), elle est hors de portée de beaucoup de bourses.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :

    Moteurs : double turbo Diesel 5 cylindres en ligne et électrique
    Cylindrée essence : 2 400 cm3
    Puissance essence : 215 chevaux / 158 kW à 4 000 tours/minute
    Puissance électrique : 70 chevaux / 50 kW
    Puissance globale : 270 chevaux
    Couple essence : 440 Nm à 1 500 tours/minute
    Couple électrique : 200 Nm
    Transmission : intégrale, boîte de vitesses automatique et séquentielle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 628 / 1 865 / 1 484
    Poids à vide : 1 955 kg
    Capacité du coffre (l.) : 305 / 1 126
    Vitesse maximale : 230 km/h
    0-100 km/h : 6,2 secondes
    Consommations mixte / essai (l. / 100 km) : 1,9 / 4,6
    Emissions de CO2 : 49 g/km

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  • Dessin : Citroën Cactus

    Dessin : Citroën Cactus

    L’appellation Cactus est née dès 2007 chez Citroën. Un premier concept avait été présenté au Salon de Francfort. L’idée d’un crossover simple était déjà dominante.

    Il y a un peu plus de six ans, le Cactus était un prototype roulant doté d’un moteur HDi de 70 chevaux couplé à un moteur électrique pour une consommation évaluée à 2,9 litres / 100 km.

    En 2008, PSA Peugeot Citroën avait annoncé son intention de travailler sur l’industrialisation d’un C-Cactus pour 2012 en ne gardant « que les pièces nécessaires ».

  • Chrysler chasse ses Viper

    Chrysler chasse ses Viper

    93 modèles de Dodge Viper de présérie sont actuellement l’objet de tous les fantasmes aux Etats-Unis. Ces voitures ont été données par le groupe Chrysler à des écoles pour participer à la formation des élèves. Cet accord obligeait les institutions à détruire chaque exemplaire après leur usage. Ça n’a pas toujours été le cas…

    L’affaire circule au sein des rédactions outre-Atlantique depuis le lancement d’une pétition par le South Puget Sound Community College. Chrysler a envoyé une lettre à cette école pour demander la destruction immédiate du modèle prêté.

    La Dodge Viper visée est un modèle de présérie, non homologué, sorti des ateliers en 1992. Son châssis porte le numéro 4. Il est équipé d’un hard-top et n’a pas tous les équipements proposés par la version commercialisée. Mais son statut particulier en fait une pièce rare.

    Un ancien étudiant, aujourd’hui membre de l’équipe éducative, a décidé de résister à Chrysler en lançant une pétition pour sauver la quatrième Viper de l’histoire.

    Il révèle qu’un accident impliquant l’une des Viper confiée à une autre école est à l’origine de la chasse menée par Chrysler. Et il ne veut pas « payer » pour l’inconscience de ses pairs.

    « Le collège ne doit pas être puni par la faute d’autres établissements », annonce-t-il. « Ces Viper ne sont pas seulement des voitures, elles sont la fierté et la joie de nos étudiants et de nos instructeurs. La Viper qui est au South Puget Sound Community College est notre joyau, notre inspiration. Cette voiture et toutes les autres Viper valent bien plus que n’importe quelle Dodge Charger. »

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    La pétition a recueilli 5 690 signatures.  Suffisamment pour que Chrysler réponde via son blog.

    « Avec le progrès des technologies durant la dernière décennie, ces modèles n’offrent plus aucun intérêt en termes d’études. Nous comprenons et nous connaissons la valeur historique de la Viper. Et nous nous efforçons de conserver notre patrimoine car nous en sommes fiers. »

    « Mais aucun de ces véhicules n’entre dans cette catégorie », est écrit dans ce billet. Chrysler ajoute qu’aucune procédure n’est en cours concernant l’éventuel accident de l’une des Viper données.

    « Pour récapituler, les Viper en question n’ont pas de valeur historique, n’ont pas été impliquées dans un accident et n’ont plus d’utilité pour l’éducation, leur raison d’être originale », tranche Chrysler.

    Plutôt que la destruction, pourquoi ne pas en faire des pièces de musée, des pièces évidemment statiques ?

  • Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Guerlain Chicherit, MINI et Monster Energy s’attaquent à la tentative du plus long saut du monde

    Le dimanche 16 mars prochain, la station de Tignes tremblera au son d’une MINI hors du commun. Guerlain Chicherit, l’enfant du pays, y tentera un nouveau record du monde, celui du plus long saut du monde en voiture. Ken Block en 2006 passait les 52 m, Travis Pastrana les 82m en 2010, Tanner Foust 101,2m en 2011. Guerlain Chicherit s’attaque cette année à 110 m. Pour cela, il trouvera une nouvelle MINI préparée spécialement pour l’exploit, dont les préparations vont bon train.

    Sous sa philosophie « No risk, no fun », Guerlain n’en est pas à son coup d’essais. Il y a un an, le 17 février 2013, à Tignes toujours, ce skieur pro réalise pour le première fois au monde un back flip, au volant d’une MINI spécialement préparée pour l’occasion, basée sur celle de rally-raid. L’eau a coulé sous les ponts depuis ses débuts en sports auto, en 2003, en Championnat de France des Rallyes sur terre, où il enchaîne trois podiums au volant d’une Citroën Saxo T4. Il devient ensuite pilote officiel Citroën Sport puis pilote BMW XRaid sur le Dakar et est titré Champion du monde FIA des rally-raids en 2009…

    Un évènement mondial, en France, avec un pilote français sympathique et atypique, voilà qui devait être excitant à suivre ! Plus d’infos sur l’évènement « World Record Longest Jump by Guerlain Chicherit » sur la page Facebook de Guerlain Chicherit (l’évènement facebook) et sur le site de Tignes.

  • Concept Car : Aston Martin Lagonda Vignale

    Concept Car : Aston Martin Lagonda Vignale

    Lorsque Ford a acheté Aston Martin au début des années 1990, plusieurs options ont été envisagées pour redonner un peu de lustre à la marque britannique. Deux frères, Moray et Ian Callum, ont dessiné deux concepts : la Lagonda Vignale et la DB7.

    Si la DB7 devait utiliser une plateforme de Jaguar XJS, le cadet de la famille a dû créer sa berline Lagonda sur la base d’une Lincoln Town Car avec son V8 Ford de 4,6 litres capable de développer… 190 chevaux.

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    Destiné à faire revivre l’appellation Lagonda, ce concept a été présenté au Salon de Genève 1993. Avec un empattement plus long qu’une Rolls Royce Silver Spirit, cette Aston Martin paraissait immense. Quant au style, il marquait l’ambiance art-déco de l’époque sans se soucier de l’héritage – trop disparate – des anciennes Lagonda.

    Jugeant l’initiative trop coûteuse, Ford ne donna pas suite à l’idée de faire revivre la marque Lagonda en préférant le projet DB7, plus inscrit dans les gènes GT d’Aston Martin.

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    Trois Lagonda Concept ont été produits. Le bleu a été conservé par Ford jusqu’en 2002 avant d’être vendu aux enchères (avec un V12 de 5,9 litres) à plus de 400 000 dollars (estimation de l’époque 60 à 120 000 dollars). Le gris, qui n’était pas mécaniquement abouti, a été détruit après sa carrière promotionnelle. Un modèle spécifique a été spécifiquement produit, aussi avec un V12, pour le Sultan de Brunei qui l’a acquis pour 1,3 million de livre sterling en 1995.

  • Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    A Genève, il y a beaucoup de nouveaux modèles prêts à envahir les concessions, quelques voitures de rêves et des dizaines de concept visant à tester des options… Voici un top 5 de ce qui est pleinement réussi !

    Maserati Alfieri
    Maserati n’a pas vraiment l’habitude de présenter des concept-cars dans les salons. A Genève, la marque italienne dévoile l’Alfieri : un coupé racé imaginé pour dessiner la remplaçante de la Granturismo. Maserati veut doper ses ventes, l’Alfieri est là pour le montrer.

    maserati-alfieri

    Jeep Renegade
    Autre surprise de ce salon de Genève… Jeep présente le Renegade, un SUV compact avec une très grosse empreinte « Jeep ». La taille est parfaitement en adéquation avec la mode européenne. D’accord, ce n’est pas un concept… Il va sortir très bientôt !

    jeep-renegade

    Volvo Concept Estate
    On l’avait déjà vu en photos, on l’admire encore davantage sur le salon de Genève. Encore une fois, Volvo joue très juste dans ses concepts. Quasiment rien à ajouter à part : commercialisez-le !

    volvo-concept-estate

    Hyundai Intrado
    Récemment récompensé pour ses travaux, Peter Schreyer montre son idée de ce que pourrait être la remplaçant de la Hyundai iX35 avec son concept Intrado. C’est très travaillé mais tout à fait simple. Du design pur, à l’extérieur comme à l’intérieur.

    hyundai-intrado

    Mazda Hazumi
    Annoncé comme un vrai concept ne visant qu’à donner une idée de ce que sera la Mazda2, Hazumi semble être très proche d’une réalité commerciale. Et si Mazda décide de s’inspirer pleinement de ce design (surtout à l’intérieur), ça promet !

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  • Publicité : Audi et la femme

    Publicité : Audi et la femme

    A l’heure où l’on s’indigne pour tout, où l’humour et les revendications ne sont plus bornés, cette publicité n’aurait même pas pu être imaginée. En 1993, Audi ne s’était pourtant pas embarrassé de toutes ces considérations !

    A cette époque, on pouvait draguer avec une voiture (et on pouvait le dire…)

  • Formule E : la F1 du green washing

    Formule E : la F1 du green washing

    Depuis de nombreuses années, des organismes plus ou moins sérieux dénoncent le green washing qui sévit dans le monde automobile. Les mensonges, les promesses exagérées, les labels inventés sont combattus pour que la publicité et le marketing ne fassent plus croire qu’une voiture puisse être « verte »… Et voici qu’est inventée la Formule E, une F1 écolo ! Autant dire que nous atteignons le niveau mondial du green washing.

    La Formule E, c’est quoi ?

    Pour commencer, c’est une pure et simple invention. Les créateurs sont partis d’une feuille blanche pour proposer un nouveau concept. L’idée est d’avoir un championnat de monoplaces (comme en F1) disputé de septembre à juin sur des circuits tracés dans dix grandes villes (Pékin, Putrajaya, Rio, Punta del Este, Buenos Aires, Los Angeles, Miami, Monaco, Berlin et Londres).

    L’aérodynamique de la monoplace n’est pas travaillée pour tirer le meilleur de la voiture mais pour favoriser les dépassements. Le moteur, en mode course, pourra délivrer 133 kW (soit 180 chevaux). Durant les essais, la puissance sera poussée à 270 chevaux. Toute cette puissance sera également mise à disposition durant la course par un système push-to-pass qui permet d’avoir un afflux de puissance très limité dans le temps pour dépasser (ou défendre sa position).

    La masse est annoncée à 800 kilogrammes pour une vitesse de pointe estimée à 225 km/h. Les performances seront comprises entre celles de Formule 4 (premières monoplaces après le karting) et la Formule Renault 2.0 (premier échelon international où les pilotes sont encore mineurs). 180 chevaux pour 800 kg, c’est un rapport poids-puissance digne d’une Lotus Elise S.

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    Deux voitures par pilote pour finir la course

    Chaque week-end se déroulera selon le même schéma. Après une heure d’essais (contre 4 heures en F1), les pilotes auront deux tours pour se qualifier (contre 3 sessions en F1). Dix équipes engageront deux pilotes.

    Les courses dureront une heure (contre environ 1h30 en F1) avec deux arrêts obligatoires aux stands… pour changer de monoplace !

    Avec la Formule E, on nous promettait une révolution technologique. Pour la révolution, il faudra surtout se concentrer sur l’installation électrique nécessaire à recharger la moitié des voitures alors que l’autre moitié sera en course. Car aucune batterie n’a été dimensionnée pour tenir une heure. Toutes les vingt minutes, les pilotes passeront donc aux stands pour quitter leur baquet et sauter dans une autre voiture afin de continuer… Bel exemple !

    Et pourtant, le concept prend. Renault est partenaire technique. Audi a inscrit une équipe, comme Venturi et même Super Aguri, toujours proche de Honda. Côté pilotes, on retrouve tous les recalés de la F1 comme Alguersuari, Buemi, Klien, Liuzzi ou Senna (Bruno !) et quelques Français (Sébastien Bourdais, Nicolas Minassian, Franck Montagny et Adrien Tambay…

    Et la presse multiplie les articles plus que positifs. Green washing de niveau mondial !