Catégorie : Renault

  • Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Sur le podium du Rallye Monte-Carlo ZENN !

    Il y avait une très grosse envie de bien faire… Il y aura un podium au bout ! Le couple que nous formions entre AUTOcult.fr (Alexandre Stricher) et Automobile-Propre.com (Michaël Torregrossa) dans la Renault ZOE numéro 110 termine sur le podium du Rallye Monte-Carlo derrière nos équipiers Pascal et Aurore Ferry et Greg et Yves Munier.

    A l’image des plus belles anecdotes que pourraient raconter n’importe quel équipage habitué des rallyes, cette seconde étape du Rallye Monte-Carlo ZENN nous a permis d’écrire notre propre histoire.

    Réveil à 6h00, parc fermé à 7h39… Premier parcours vers le deuxième test de régularité, le plus long de l’épreuve. Sur ces seize kilomètres, si nous pensions être bien dans le rythme, nous prenons huit points de pénalité.

    Après vérifications, nous sommes passés dans les mêmes secondes que Greg et Yves Munier, nos capitaines de route. L’étalonnage avait peut-être un petit écart avec les distances officielles… Le résultat est dur : nous passons de la deuxième à la quatrième place. Un Espagnol en Kia Soul EV se place au milieu du peloton des Renault ZOE.

    Troisième test de régularité : toujours concentrés, nous prenons trois points de pénalité. Seuls Pascal et Aurore Ferry font mieux, mais notre classement général n’évolue pas.

    Fin de la boucle d’une centaine de kilomètres, les relevés de charge révèlent que nous sommes encore l’équipage qui a le moins consommé au sein de l’équipe.

    rallye-monte-carlo-zenn-monaco

    Le dernier secteur va encore tout bouleverser. Après quelques mètres dans le quatrième test, le trip meter s’éteint. Sans le moindre repère, il faut ressortir le chronomètre (enclenché au départ par sécurité) et commencer les calculs. Problème, cette petite crise dans l’habitacle nous fait perdre les notes… Et la bonne route !

    Quelques mètres sur un mauvais chemin, une marche arrière, il faut repartir à l’assaut du chrono et avec de nouveaux repères. Premier objectif, rouler suffisamment vite pour effacer les lourdes secondes perdues dans la manœuvre.

    Pour Michaël, il fallait calculer des temps de passage sur des points de repères visibles depuis la Renault ZOE. En quelques centaines de mètres, la vingtaine de secondes est rattrapée. Tellement que nous passons au premier repère avec neuf secondes d’avance, sans réaliser notre erreur. Les derniers kilomètres sont stressants… Il faut surtout conserver une vitesse constante jusqu’à l’arrivée.

    Avant le dernier passage, les résultats ne sont pas publiés. Nous repartons donc dans le cinquième test, le même que le précédent, sans connaître les pénalités consécutives à notre faute.

    Sans le moindre problème, ce dernier test se passe parfaitement… Sur la route du retour, il fallait encore surveiller la consommation… A économiser le moindre kilowatt, nous sommes entrés dans la zone de pointage à 18h09:25 pour un pointage à 18h09 !

    Direction les feuilles de temps… Scratch dans le dernier test. Et le piège dans lequel nous sommes tombés en début d’après-midi a également coûté cher à nos principaux concurrents. Nous terminons au troisième rang du Rallye Monte-Carlo ZENN avec 43 points de pénalité. Et c’est un triplé pour ZE ZOE TEAM et un quadruplé des Renault ZOE devant la Kia Soul EV du vainqueur de la Coupe FIA Energie Alternative en 2012.

    rallye-monte-carlo-zenn-resultats-2015

    La Renault ZOE est désormais en parc fermé pour être chargée… Demain, nous verrons la consommation d’énergie totale. Un nouveau podium pourrait être au rendez-vous !

  • AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr deuxième de la première étape du Rallye Monte-Carlo ZENN

    En annonçant mes rêves de victoire hier soir, je ne pensais pas être aussi réjoui, et aussi vite, au terme de la première étape du Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise. Nous sommes à la deuxième place du classement général à seulement un point des leaders. Et ZE ZOE TEAM occupe les trois premières places !

    Après quelques heures d’apprentissage théorique et une pluie de questions à nos capitaines de route, il était temps de se tester !

    rallye-monte-carlo-zenn-road-book

    La chance des débutants

    Heure de départ à 15h39, en dixième position des treize concurrents 100 % électrique. En présence d’Albert II de Monaco, notre petite ZOE s’est élancée à l’assaut de la montagne. La boucle de 49,78 km devait être parcourue en deux heures, avec un premier test de régularité.

    La sortie de Monaco et ses longues montées furent un premier exercice d’éco-conduite. Pour répondre pleinement aux exigences du règlement et de la compétition, certains passages ont été avalés à la folle vitesse de 20 km/h.

    Des trois équipages partis derrière nous, deux nous ont rapidement rattrapés et un autre s’est retrouvé quelques kilomètres devant… Sans que nous le voyions sur le tracé du rallye.

    Au départ du premier test de régularité, l’ambiance évoluait dans notre Renault ZOE. Trip Meter en route, il n’était plus question de penser à la consommation. Seule la vitesse moyenne comptait.

    En près de quatorze kilomètres, avec deux moyennes différentes à tenir avant et dans le Col de la Madone, mon copilote Michaël d’Automobile-Propre.com a réalisé un super travail. En recalant régulièrement la distance parcourue sur nos écrans par rapport au road book, il m’a permis de conserver le bon rythme.

    Résultat : 2 secondes d’avance au premier pointage, 1 de retard au deuxième… puis trois passages parfaits ! Au terme de ce premier test, nous avons trois points, contre deux à Greg et Yves Munier, vainqueurs l’an passé. Avec le même nombre de points que nous, Pascal et Aurore Ferry complètent ce podium 100 % ZE ZOE TEAM !

    Après le test, la longue descente fut un nouvel exercice d’éco-conduite. Au terme de la boucle de 50 kilomètres, l’autonomie affichée a diminué de neuf kilomètres… Selon les données partagées au sein de l’équipe, notre ZOE numéro 110 est celle qui a consommé le moins d’énergie.

    La chance des débutants… Il n’y a qu’à se dire qu’on débutera à nouveau demain !

  • AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    AUTOcult.fr avec ZE ZOE TEAM au Rallye Monte-Carlo ZENN

    Bien avant de créer AUTOcult.fr, je m’étais fixé un autre objectif : participer au Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise (ZENN). Affaire de calendriers et d’opportunités, me voici enfin au départ de ce rallye un peu spécial.

    Après avoir participé à plus de 200 rallyes et quelques dizaines de courses sur circuit sans jamais être monté dans une voiture de course en compétition, je vais enfin pouvoir me confronter très directement à la concurrence !

    Le présent rencontre l’histoire du rallye

    Evidemment, il n’est pas vraiment question de vitesse dans un tel rallye. Contrairement à la manche du Championnat du Monde des Rallyes remportée par Sébastien Ogier et Julien Ingrassia en janvier et égaillé par la présence de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën Racing, ce Rallye Monte-Carlo Zero Emission No Noise se rapproche davantage des épreuves de la première moitié du XXe siècle.

    A l’époque, l’idée n’était pas d’être le plus rapide sur certaines portions de route. Il fallait « tenir » une moyenne. Le Rallye Monte-Carlo ZENN reprend cette formule. C’est un rallye de régularité, inscrit au calendrier de la Coupe FIA des Energies Alternative.

    Comme au cours de n’importe quel rallye, nous partirons en direction d’un premier test de régularité. Comme en WRC, nous serons dans la circulation avec notre « voiture de course » pour atteindre le départ de cette première épreuve de classement.

    Et c’est là que tout change. Au lieu d’affronter une route fermée et le chronomètre, nous devrons rouler sur une route ouverte, à une moyenne imposée.

    renault-zoe-zenn-pesage-rallye-monte-carlo

    Le Col de la Madone pour commencer notre Monte-Carlo

    Et pour commencer cette sixième édition, il faudra rouler à 49,1 km/h de moyenne sur les 5,19 premiers kilomètres, puis 42,2 km/h de moyenne dans le Col de la Madone, jusqu’au km 13,94. Pour le pilote, c’est un moment de concentration pour ne pas rouler trop vite (20 % de plus que la moyenne imposée et c’est une pénalité qui élimine de la course à la victoire), tout en gardant cette vitesse dans les épingles les plus serrées du parcours.

    Pour le copilote, c’est un calcul constant – bien aidé par un équipement spécifique – pour TOUJOURS être dans la bonne seconde. Car, les pointages sont cachés dans chaque test de régularité. Chaque seconde d’écart par rapport à l’horaire idéal à l’un de ces pointages fait écoper d’une seconde de pénalité.

    Comment gagner ?

    Gagner ? Evidemment… Derrière le mot participer, je vois toujours le mot gagner ! Je n’ai jamais pris le départ du moindre rallye. Mais j’ai bien l’intention de gagner (un jour). Vendredi, nous serons opposés à quelques-uns des meilleurs équipages de la spécialité, et surtout aux trois qui étaient sur le podium l’an passé, dont nos équipiers montés sur les première et troisième marche ! Très clairement, ce serait illusoire de croire que nous allons les devancer pour une première participation.

    Cette première expérience sera surtout utile pour apprendre et viser, bientôt, la victoire. Pour avoir regardé les classements, je sais qu’il faut toujours rester une seconde autour du temps idéal. Ça réclame un gros travail du copilote, une bonne entente de l’équipage et une vraie concentration du pilote.

    Dans notre Renault ZOE n°110, Michael d’Automobile-Propre.com et moi allons nous découvrir, autant que nous allons découvrir ce rallye. Et je sais que mon binôme Jean-Charles va suivre ça de très près !

    Avant de vous donner rendez-vous demain pour partager l’expérience des cinquante premiers kilomètres et le premier classement (!), grosse pensée pour Jules Bianchi qui est tout près de nous à Nice. Comme ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière (j’ai eu cette chance lorsqu’il était en Formula Renault 3.5 Series), il ne se passe pas la moindre journée sans que je pense à lui, avec la même émotion. #ForzaJules et allez ZE ZOE TEAM !

    renault-zoe-zenn-prise

  • Les folies de Carlos Ghosn (vraiment !)

    Les folies de Carlos Ghosn (vraiment !)

    Oubliez tout ce que vous savez sur Carlos Ghosn… Le patron de Renault, le patron de Nissan et le patron de l’Alliance Renault-Nissan est un fou ! Et tout cas, ce sont ses proches qui l’affirment ! Certains journalistes ont un vrai talent pour réaliser de belles enquêtes.

    Cyrille Pluyette a livré un papier prenant, fin 2013, au sujet de Carlos Ghosn. Le Président multinational y est présenté par ses proches. Je vous livre les mots comme je les ai lu…

    Jeune recrue chez Michelin, il lui arrive aussi de faire le pitre. «On s’était retrouvés à Saint-Etienne, dans un bar. Un journal local de petites annonces traînait. A 1 heure du matin, il a appelé des gens qui vendaient des objets (un bidet, un pistolet…) en prenant un accent arabe: “Je travaille de nuit, je vais bientôt prendre mon travail, la journée, je dors, si je dois acheter le bidet, c’est maintenant.” Ou: “J’espère que votre pistolet marche, je ne peux plus supporter ma femme”», se souvient Philippe Verneuil, président de Michelin en Chine.

    N’est-ce pas une belle histoire ?

     

  • Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Le 61e anniversaire de Carlos Ghosn

    Joyeux anniversaire Carlos ! Le Libanais, Brésilien, Français (et presque Japonais), qui cumule les présidences de Renault, Nissan et de l’Alliance, fête aujourd’hui ses 61 ans.

    Invitée à rencontrer l’homme multinational en 1999, alors qu’il n’était que Chef des Opérations de Nissan, une journaliste de Libération était reçue dans le bureau du Président Yoshikazu Hanawa, absent… C’est un résumé de la façon de faire de Carlos Ghosn. Là, où certain ferait attention aux conventions, lui les écrasent.

    Placé au rang de numéro deux d’un Nissan mourant par l’exceptionnel Louis Schweitzer, Carlos Ghosn empruntait régulièrement le bureau de son patron…

    Il faut dire que Louis Schweitzer avait trouvé la perle rare. Après une vingtaine d’années chez Michelin, Ghosn avait compris que l’entreprise familiale clermontoise ne lui laisserait pas le trône. Convaincu qu’il ferait son trou chez Renault, il pouvait changer de trajectoire.

    carlos-ghosn-dacia

    De Renault à Nissan

    A cette époque, la marque française vient de rater sa fusion avec Volvo et accuse un déficit d’un milliard d’euros. Ghosn prépare un vaste plan d’économie. Moins de deux ans plus tard, Renault annonce un bénéfice de plus de 800 millions d’euros.

    Porté par ces résultats positifs, Louis Schweitzer tente un parti insensé : acquérir 36,8 % de Nissan, une marque au bord de la faillite. Trois mois après l’annonce, Carlos Ghosn débarque au Japon. Chef des Opérations, Président, puis PDG… En moins de deux ans !

    En octobre 1999, il présente son plan de redressement qui vise la rentabilité dès 2000, une marge opérationnelle de 4,5 % et une réduction de moitié de la dette. Il fait fermer cinq usines et vire 21 000 personnes. Ses décisions sont révolutionnaires au Japon, mais acceptées lorsqu’il met sa place en jeu. Et le résultat est bien là : en octobre 2000, Nissan publie un résultat net positif et la dette est totalement remboursée en 2003. Ses plans suivants sont aussi des succès.

    Le Cost Killer a frappé et il a frappé fort. Utilisant les mêmes méthodes qui lui avaient permis de participer à l’arrivée de Michelin au rang de premier manufacturier de pneumatiques dans le monde, il a tranché dans les effectifs et mis les fournisseurs sous pression.

    Lorsque Louis Schweitzer quitte Renault, après avoir relancé Dacia, Carlos Ghosn est le candidat indispensable. Patron des deux constructeurs et de l’Alliance qu’ils forment, il devient la première personne à occuper simultanément cette fonction dans deux entreprises parmi les 500 plus importantes au monde. General Motors le courtise alors, il rejette l’offre. Ford, Chrysler et un constructeur européen, qu’il n’a jamais dévoilé, ont aussi proposé des ponts d’or.

    Chez Renault, Carlos Ghosn promet de nouveaux produits pour augmenter les ventes et faire du constructeur français le généraliste le plus rentable d’Europe. Son plan échoue dans le haut-de-gamme. Voulue dans le top 3 de son segment en termes de qualité, la Laguna déçoit. Les Vel Satis et Avantime ne trouvent aucune descendance.

    Il abandonne les études de nouvelles alliances avec General Motors et Chrysler et voit la nouvelle Twingo accumuler les retards. Son plan n’atteint pas les objectifs fixés pour 2009. La croissance et la rentabilité ne sont pas au rendez-vous. Seule la dette a baissée, au prix de cessions d’actifs.

    Pour sortir de cette crise, il lance un nouveau plan à horizon 2016. Le développement de la gamme électrique n’atteint pas ses objectifs. Les ventes globales et la marge sont inférieures aux prévisions. Mais Renault profite des résultats de Nissan et Dacia pour être dans le vert.

    carlos-ghosn-laurens-van-den-acker

    Un autre Carlos Ghosn

    Sa capacité à prendre des décisions rapides et à les énoncer clairement a toujours marqué ses proches qui affirment aussi qu’il « sait écouter ».

    Et si la France peine encore à croire que Carlos Ghosn était l’homme idoine pour Renault, le constructeur de Boulogne-Billancourt est passé à travers la grave crise de la fin des années 2000 sans subir de pression de ses concurrents. Renault a pourtant affiché une capitalisation boursière inférieure à la valeur cumulée de ses participations dans Nissan et Volvo Trucks ! Et les autres marques généralistes européennes ne s’en sont pas aussi bien sorties.

    Carlos Ghosn est alors parti vendre ses moteurs à Mercedes et a travaillé sur le renouvellement de la gamme au Losange en s’appuyant sur le charismatique Laurens van den Acker… Un bras droit médiatique qu’il a su conserver à ses côtés, contrairement à ses numéros 2 Patrick Pelata, Carlos Tavares (chez Renault), Toshiyugi Shiga (chez Nissan), Johan de Nisschen (chez Infiniti) et, dans une moindre mesure, Andy Palmer, Directeur de la Planification de Nissan.

    Selon son entourage, il souffre du manque d’affection d’une France qui ne mesure pas ses réalisations. Il faut dire que son attitude (et sa réussite) ne colle pas du tout avec l’esprit français du moment. L’ambitieux, capable de convaincre n’importe qui en tête à tête, n’est pas un grand orateur en public. Et son salaire (surtout via Nissan) reste mal vu. 10 millions d’euros, dont moins de 25 % par Renault, ce n’est pas français…

    Mais ce qui manque le plus à Renault, c’est le Ghosn du Nissan de 1999 à 2005. Lorsqu’il était pleinement engagé dans le redressement d’une entreprise. Aujourd’hui, il fait trois à quatre allers-retours entre le Japon et la France. Une vie qui lui a coûté son mariage et qui, selon un ancien de Renault, l’a forcé à s’enfermer dans une tour d’ivoire.

    « Continuer à faire ce qui marche, arrêter ce qui ne marche pas », c’est toujours son idée. Et son défi, c’est d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour Renault. Il ne raccrochera pas avant !

  • La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    La rumeur d’un retour d’une écurie Renault en F1

    Depuis 1977, Renault et la F1 dansent une valse à trois temps. Le constructeur français est présent avec son écurie (1977-1985, 2002-2010), en tant que motoriste (1986, 1989-1997, 2011-2015) ou en gardant un œil sur la discipline (1998-2001). L’état actuel pourrait évoluer assez rapidement.

    En 2015, il n’y aura plus que deux écuries motorisés par le bloc Energy-F1 de Renault : les sœurs Infiniti Red Bull Racing et Scuderia Toro Rosso. Mais en coulisse, il se murmure que la marque française pourrait redevenir une équipe à part entière.

    Directeur Général de Renault Sport F1, Cyril Abitboul a annoncé que la « priorité était d’obtenir le plus de retombées marketing ».

    Par deux fois, Renault est arrivé en F1. En 1977, l’équipe a été montée de toutes pièces. En 2002, l’opération s’était faite par le rachat de Benetton. Et c’est bien cette seconde solution qui pourrait être à l’ordre du jour, tant il paraît impossible de créer de A à Z une structure compétitive en peu de temps.

    renault-rs01-jabouille

    Le choix est donc plutôt restreint. Inutile de parler de Ferrari, Mercedes ou McLaren… Lotus aurait été le choix numéro 1 (puisqu’elle est l’ancienne écurie Renault) mais Mercedes vient de signer un contrat à long-terme pour être partenaire d’Enstone. Un retour du Losange demanderait un énorme investissement.

    Force India et Sauber peuvent être d’autres cibles, mais l’investissement devra encore être très important pour se mettre au niveau. La dossier Force India est néanmoins très chaud.

    Reste l’idée de s’engager encore un peu plus avec Red Bull, soit via Toro Rosso – toujours plus ou moins en vente – mais dont la structure n’est pas au niveau d’un top team, soit directement avec l’équipe anglo-autrichienne.

    renault-energy-f1

    Déjà très impliqué dans le projet de l’équipe quadruple championne du monde, Renault Sport F1 pourrait augmenter sa présence et sa participation avec l’objectif – à terme – de devenir propriétaire de l’écurie. L’investissement pourrait donc se faire en plusieurs étapes, d’abord en remplaçant Infiniti des pontons, puis en étant de plus en plus présents dans le développement de la monoplace. Si et seulement si Red Bull cherche un partenaire aussi important…

    Dernière info, Bob Bell, l’ancien patron d’Enstone, est annoncé chez Renault Sport F1. Loin d’être un motoriste, il pourrait être le bras armé du Losange pour organiser l’achat ou l’entrée au capital de Renault dans une écurie existante.

  • Clio R.S. 220 EDC Trophy : la réponse !

    Clio R.S. 220 EDC Trophy : la réponse !

    D’un modèle à l’autre, Renault Sport cherche à satisfaire une clientèle toujours plus exigeante et/ou plus large. Avec la Clio R.S. 200 EDC, la polyvalence avait déçu les plus radicaux. Cette Trophy au moteur porté à 220 chevaux est faite pour eux !

    Efficace, la Clio R.S. 200 EDC brillait par sa polyvalence. Mais les choix techniques de Renault avait été critiqués par les fans lors de sa sortie. Et si la version Trophy conserve un moteur turbo, une boîte à double embrayage et cinq portes, tout (ou presque) a été revu.

    Commençons par le presque… la Clio sportive reste une cinq portes. Certains s’en plaignent encore, mais c’est une idéologie.

    Côté moteur, le 1,6 litre turbo gagne 20 chevaux et 40 Nm grâce à un circuit d’admission retravaillé, un turbo plus gros et une nouvelle cartographie. La boîte de vitesses EDC a été mise à jour avec des passages accélérés de 30 % et une course des palettes raccourcies.

    Le fameux châssis Trophy est mis à profit avec une hauteur de caisse baissée de 2 cm à l’avant et 1 cm à l’arrière, des amortisseurs renforcés, une direction avec une nouvelle crémaillère et de nouveaux pneus Michelin Pilot Super Sport.

    Elle sera disponible en juin à moins de 30 000 euros. Cette Clio R.S. 220 EDC Trophy est la réponse de Renault Sport aux amoureux de voitures radicales, sur route et sur piste !

    Renault_Clio_RS_Trophy_01 2

  • Donnons un nouvel élan à la voiture électrique !

    Donnons un nouvel élan à la voiture électrique !

    Grâce à la très forte impulsion donnée par Renault ces dernières années, en particulier avec le lancement de ZOE, les voitures électriques ont fait une entrée remarquée sur le marché national… Mais il faut vite donner un nouvel élan à cette catégorie de véhicules !

    À force de subventions par le bonus/malus écologique, les prix des voitures neuves ont été artificiellement remodelés. Mais, d’années en années, les conditions ont été revues pour casser le profond effort qui avait permis aux petites citadines Diesel de grappiller une trop grande partie du marché du neuf.

    En France, le nouveau barème fiscal écologique est clairement tourné par les voitures à motorisation hybride, émettant moins de 60 grammes de CO2 par kilomètre, et électrique.

    Dans le cas d’un moteur électrique pour seule source de propulsion, l’aide atteint 27 % du coût total d’acquisition (qui comprend donc le coût de la location de la batterie), dans la limite de 6 300 euros.

    Pour l’achat d’une ZOE, c’est l’opportunité de rouler durant trois ans (location de batterie incluse) pour moins de 18 000 euros à l’achat et des pleins d’énergie à moins de deux euros.

    renault-zoe-cable

    Il est pourtant possible de faire beaucoup plus pour porter cette nouvelle conception de l’automobile (conduisez une voiture électrique, vous comprendrez !). La Norvège, l’exemple le plus marquant, a réussi à bouleverser son marché automobile.

    Près d’un tiers des voitures électriques vendues en Europe sont immatriculés en Norvège. Et tandis que les V.E. peinent à 0,5 % de part de marché sur l’ensemble du continent, les électriques représentent près de 20 % des ventes de voitures en Norvège.

    Il faut dire que les incitations sont vraiment incitatives ! Les véhicules électriques sont quasiment exemptés de taxes, très lourdes là-bas et, surtout, les conducteurs bénéficient d’une multitude de petits avantages : couloirs de bus ouverts, stationnement gratuit sur les parkings publics et péages urbains gratuits.

    Marché artificiel ? Peut-être… mais après une ZOE, une Leaf ou une Tesla, qui reprendrait une voiture d’ancienne génération ? Le stationnement gratuit, l’ouverture des couloirs de bus et la prolifération des bornes de recharge ne plomberait pas forcément le budget de l’état. Ces idées pourraient surtout convaincre de nouveaux clients. Avançons !

  • Rétromobile 2015 : Renault Scénic Concept

    Rétromobile 2015 : Renault Scénic Concept

    Scénic n’est pas un nom anglais ! Bien avant de devenir une déclinaison monospace de la Mégane, Scénic était un concept car dévoilé lors du Salon de Francfort 1991.

    Mais que veut dire Scénic ? C’est l’acronyme de Safety Concept Embodied in a New Innovative Car, soit Concept de Sécurité Intrinsèque dans une Nouvelle Voiture Innovante. Et Scénic passait mieux que Csinvi !

    renault-scenic-concept-retromobile-02

    Vrai cocon, Le Scénic Concept donnait une première idée du monospace compact Mégane Scénic commercialisé en 1996.

    renault-scenic-concept-retromobile-01

    L’accès à bord se faisait par des portes coulissantes et s’ouvrait sur un espace faisant appel à des matériaux recyclés. De nombreux équipements de sécurité étaient proposés, tels que des ceintures adaptées aux enfants, l’ABS couplé à la transmission automatique, ou un dispositif de détection de la somnolence.

    renault-scenic-concept-retromobile-03

  • Rétromobile 2015 : 50 ans de Renault 16

    Rétromobile 2015 : 50 ans de Renault 16

    Déjà, en 1965, Renault proposait des lignes très marquées. Cette année-là, la Régie présente la Renault 16 avec une silhouette très innovante. Cette berline deux volumes va participer à l’évolution de l’automobile en Europe.

    Le dessin de la Renault 16 est l’œuvre de Gaston Juchet. Ce designer industriel, qui cumule aussi la qualité d’ingénieur aérodynamicien, suit les consignes de Pierre Dreyfus, PDG de l’époque. Deux décennies avant les voitures à vivre, le patron annonce : « Une voiture ne doit plus être quatre sièges et une malle, elle doit être un volume ».

    renault-16-retromobile-02

    Au fil des mois, le projet de remplacement de la Frégate par une berline trois volumes à moteur 6 cylindres est abandonné. Le Projet 114 devant Projet 115, puis Renault 1500.

    En charge du style, Juchet choisit une silhouette bicorps à hayon, un profil à six glaces, une ceinture de caisse basse, un pavillon haut sans gouttières, avec des lignes tendues et anguleuses. La ligne est littéralement clivante, mais Pierre Dreyfus tente le pari. Selon lui, la Renault 16 doit être « la voiture des familles attirées par les modernités de la société de consommation ».

    renault-16-retromobile-01

    L’époque est à la révolution. La Renault 16 s’inscrit pleinement dans cette période. La banquette arrière coulisse, se rabat, s’enlève. On y empile, on y entasse. Techniquement, la 16 est aussi un laboratoire pour Renault. Traction à moteur central avant, elle inaugure une boîte de vitesses et une culasse coulées en aluminium sous pression, une première en Europe.

    La TS va encore un peu plus loin avec la lunette arrière dégivrante, les phares additionnels à iode, les essuie-glaces deux vitesses avec lave-glace quatre jets, le rétroviseur intérieur avec réglage jour/nuit, les feux de recul, les vitres avant électriques, le toit ouvrant électrique et la sellerie cuir… Son propriétaire devient la cible de la société de consommation.

    renault-16-retromobile-04

    Lancée avec un moteur 1 470 cm3 de 55 chevaux, la TS reçoit un moteur 1 565 cm3 de 85 chevaux. La Renault 16 inaugure aussi la première boîte de vitesses automatique française dans la TA. De 1973 jusqu’à sa fin de carrière en 1980, la Renault 16 se voit dotée d’un moteur 1 647 cm3 de 93 chevaux pour la finition TX, capable d’une vitesse de pointe de 175 km/h.

    Décalée, avec un coup d’avance, la Renault 16 reçoit le prix de voiture de l’année 1966. Elle aura été produite à 1 851 502 exemplaires principalement dans l’usine de Sandouville, spécialement bâtie pour elle, en Normandie. Près de la moitié a été exportée.

    renault-16-retromobile-03

  • Contact : Renault Kadjar

    Contact : Renault Kadjar

    Comment une marque aussi généraliste que Renault pouvait-elle ne pas encore occuper une place importante sur l’incontournable marché des « SUV » ? Le Losange arrive enfin avec le Kadjar.

    Est-ce l’échec du Koleos qui a mis Renault en retard sur un segment aussi florissant ? En 2015, un SUV compact baptisé Kadjar (prononcer Kadiar) devra porter les espoirs de Renault, dans la lignée du succès de Captur.

    renault-kadjar-06

     

    Premier constat lors de la révélation de cette nouvelle Renault : ligne consensuelle ! Aucune surprise. Gros losange à l’avant au centre d’une nouvelle signature lumineuse (que l’on retrouvera sur les prochains modèles de la gamme). Profil Qashqaien… Les équipes de Laurens van den Acker ont éliminé les risques. La ligne est réussie, sans fausse note. Mais elle risque de ne pas faire chavirer les cœurs.

    Renault_Kadjar_05

     

    Si le profil fait penser au Qashqai, l’Alliance Renault-Nissan entraine d’autres rapprochements. Les modules sont partagés avec le Qashqai, le X-Trail et l’Espace.

    Reste une grande question sur l’habitacle. Les deux voitures présentées aujourd’hui étaient fermées. L’intérieur sera dévoilé à Genève. Sur les photos, la planche de bord semble avoir légèrement progressé par rapport aux précédentes réalisations. Mais quelques boutons devront encore être validés « au toucher ».

    renault-kadjar-05

    Et le système embarqué sera la seconde version de R-Link, déjà présenté avec le nouvel Espace.

    Dernier détail : Kadjar sera disponible en deux et quatre roues motrices !

  • Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Il est bien rare que nous parlions F1 chez AUTOcult.fr. Cette fois, l’actualité se fait du côté de Jerez, où ont lieu les essais hivernaux officiels de la saison 2015. Quasiment toutes les équipes y sont présentes, et l’une d’entre elles fait parler d’elle, dans le paddock ou ailleurs. L’équipe Red Bull, celle qui fit couler bien d’encres l’an dernier aux vues de ses piètres performances, a fait couler bien d’encres par la robe plutôt exceptionnelle de sa RB111, habituellement présente sur les modèles de série en essais discrets.

    Cette livrée a marqué les esprits, sûrs qu’on en parlera encore dans quelques cercles spécialisés. Et cela en fait sûrement une livrée CULT. Espérons que l’équipe autrichienne conservera cette robe particulière après les essais, pour la saison entière. Noire, blanche, avec quelques touches de bleu, jaune, rouge, s’il le faut. On ose de moins en moins de nos jours.

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_10 Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_11Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_01

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_02

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_03

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_04

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_05

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_06

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_07

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_08

    Red-Bull-Racing-RB11-2015-F1_header_09