Auteur/autrice : Rédaction

  • Street Art sur Renault 5

    Street Art sur Renault 5

    A l’invitation de la marque Perrier, trois créateurs ont repeint des Renault 5 de première génération. Ces trois réalisations sont signées du Brésilien Kobra, de la Japonaise Sasu et de l’Américain JonOne, dans des styles très différents !

    Ces Renault 5 un peu spéciales seront mises aux enchères le 4 février, à l’occasion de la vente annuelle Artcurial dédiée au Street Art.

    Elles sont exposées en ce moment chez Artcurial, au 7 rond point des Champs-Elysées à Paris

    Renault 5 Street Art – Kobra

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    Renault 5 Street Art – JonOne

    R5_Perrier_2014_26

    Renault 5 Street Art – Sasu

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    Laquelle préférez-vous ?

    photos : Gwen Lebras – 2015

  • McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    McLaren célèbre les 20 ans de sa victoire au Mans

    Il y a tout juste vingt ans, McLaren préparait sa première participation aux 24 Heures du Mans avec sept F1 GTR engagées… Une première participation et surtout un succès historique aujourd’hui célébré par une 650S Le Mans.

    Après quelques éditions difficiles, les 24 Heures du Mans retrouvent des couleurs au milieu des années 1990. Pour cette 63e édition, 99 demandes de participations sont reçues. 19 concurrents sont invités et les 29 autres places sont distribuées lors d’essais pré-qualificatifs en avril.

    Sept McLaren F1 GTR sont sur la grille de départ le 17 juin, dont le n°42 de BBA Compétition pilotée par Hervé Poulain, Jean-Luc Maury-Laribière et Marc Sourd décorée par César.

    mclaren-f1-gtr-cesar

    Les prototypes « WSC » Courage C34 et WR sont en tête en début de course devant les premières GT1 : Ferrari F40 et McLaren F1 GTR… Et la météo commence à choisir son camp. Tandis que les prototypes viennent d’effectuer leur premier ravitaillement, la pluie tombe sur le circuit. Au terme de la deuxième heure, sur une piste mouillée, trois McLaren sont déjà aux trois premières places. Les GT1 prennent l’avantage sur les WSC.

    Les conditions sont des plus en plus délicates. La pluie entraine la sortie de piste d’une WR, puis de la Courage n°13. La météo permet aux McLaren de conforter leurs positions. A la tombée de la nuit, quatre F1 GTR sont aux quatre premières places. Mais, en nocturne, les McLaren sont aussi touchées.

    A 9h00 du matin, deux McLaren sont chassées par la Courage n°13 en plein comeback. Sur une piste sèche, le prototype se rapproche inexorablement. A moins d’une heure de l’arrivée, la McLaren n°51 s’arrête avec un problème de transmission. Quelques minutes plus tard, la Courage est dans le même tour que la McLaren n°59. Mais rien ne pouvait empêcher la marque britannique de gagner.

    La McLaren F1 GTR de Yannick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto gagnent. Trois autres McLaren se classent dans le top 5.

    mclaren-f1-gtr-1995

    Une McLaren 650S Le Mans, 20 ans après

    Pour célébrer cette victoire, McLaren Special Operations propose 50 exemplaires d’une 650S Le Mans, directement inspirés de la n°59 de 1995.

    Parmi les détails à retenir : les jantes Le Mans Edition, une entrée d’air sur le toit et quelques développements supplémentaires. Avec l’appui de Peter Stevens, qui avait dessinée la McLaren F1 originale, le splitter avant en fibre de carbone, les amortisseurs arrière, le diffuseur et les pontons ont été retravaillés.

  • Détesté puis accepté : le parcmètre

    Détesté puis accepté : le parcmètre

    Alors que notre chère maire de Paris a décidé d’engager une révolution contre l’automobile dans la capitale française, retour sur l’histoire du parcmètre… Une invention qui a cristallisé la contrainte avant de libérer les centres-villes.

    Lorsque les voies et les rues ont commencé à être surchargées par la circulation et le stationnement, il a fallu inventer un dispositif de régulation.

    Au début du XIXe siècle, un cocher anglais avait déjà reçu une amende pour être resté une « quantité déraisonnable de temps » sur la voie publique. Cette « obstruction non-autorisée gênant les sujets du roi » était perçu comme une nuisance.

    Le problème était bien plus présent aux Etats-Unis au début des années 1930. L’impossibilité de se garer dans les centres-villes était en train de modifier l’équilibre des cités.

    oklahoma-parcmetre

    A l’époque, le stationnement était totalement libre. Des voitures restaient parquées de longues journées sans bouger. Pire, des commerçants garaient leur voiture devant les étalages de leurs concurrents pour bloquer l’accès… Et chaque livraison se faisait en double-file. La circulation devenait impossible.

    Certaines mairies avaient tenté de prendre des décisions en interdisant le stationnement sur les plus grands axes… Des parkings furent créés, mais les clients n’imaginaient pas marcher plusieurs pâtés de maisons pour accéder à leur magasin préféré.

    Le downtown changeait de forme. Les magasins quittaient les centres-villes pour se regrouper plus loin, au cœur de vastes espaces, autour de parkings spécifiquement créés.

    En 1932, la Chambre de Commerce d’Oklahoma City cherchait une nouvelle solution. Carl Magee, un éditeur de presse proposa le « parcmètre ». La première boîte fut installée en 1935. Elle réclamait 5 cents pour une heure de stationnement.

    carl-magee

    Et ce fut l’indignation ! Pour les Américains, cette idée de devoir payer pour stationner était anticonstitutionnelle. La rue était et devait rester un endroit public, gratuit.

    Pour l’Automobile Club de New York, cette « combinaison d’un réveil et d’une machine à sous a été créée pour prendre encore plus d’argent à l’automobiliste qui paie déjà suffisamment d’impôts ! »

    Un avocat tenta de faire interdire ces premiers parcmètres mais la justice rejetait sa plainte. Au début des années 1940, 140 000 parcmètres étaient installés à travers les Etats-Unis. Petit à petit, les centres-villes deviennaient plus fréquentables. Les automobilistes acceptaient, plus ou moins sans mal, cette nouvelle obligation.

    Et la contagion s’est étendue au reste du monde. Reste à savoir si l’heure de stationnement tarifée à 4 euros s’apparente à un service rendu à la collectivité ou une véritable taxe supplémentaire !?

  • Wolinski dessinateur sur automobile

    Wolinski dessinateur sur automobile

    Inutile d’annoncer la raison pour laquelle Georges Wolinski fait l’objet d’un article ce soir. Retenons ce qu’il était : un très grand passionné d’automobiles !

    Grand ami d’Hervé Poulain (Artcurial / Art cars BMW), Georges Wolinski avait décoré plusieurs voitures de course avec son style si particulier.

    Engagés par le Elf Haberthur Racing, Hervé Poulain, Eric Graham et Jean-Luc Maury-Laribière avaient mené leur Porsche 911 GT2 « Wolinski » au 20e rang des 24 Heures du Mans 1998, sixième de la catégorie GT2.

    Georges Wolinski était aussi membre du jury du Festival International de l’Automobile dont la 30e édition se tiendra à la fin du mois aux Invalides.

    #JesuisCharlie

  • L’année du Defender, la dernière

    L’année du Defender, la dernière

    Le Land Rover Defender tel que nous le connaissons va disparaître en fin d’année… Un modèle qui héritait d’idées et d’un dessin réalisé en 1947. Pour fêter cette fin de règne, trois versions limitées arrivent.

    Pour commencer cette année 2015, Land Rover a fait dessiner une silhouette dans la baie de Red Wharf, au nord du Pays de Galles. C’est à cet endroit que le « Land » puise ses racines : « Mon père a rejoint son frère sur la plage », raconte Stephen Wilks, fils de Maurice qui a donné naissance au modèle emblématique. « Il lui a expliqué son idée d’un nouveau concept de véhicule capable de tout faire et d’évoluer sur tout type de terrain. Il a alors dessiné dans le sable l’ébauche de ce que pourrait être le Land Rover. »

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    Cette année, nous célébrons le 67e anniversaire du Land Rover, qui a pris le nom de Defender à partir de 1990. Pour cette dernière année de commercialisation, le marque d’origine anglaise présente trois éditions limitées : Heritage, Aventure et Autobiography.

    L’édition Heritage s’inspire pleinement de la première série de Land Rover… Calandre, peinture, tissus et logo sont des hommages au Land originel.

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    L’édition Aventure se veut plus luxueuse avec quatre portes, des sièges et un volant en cuir, des décorations spécifiques, ainsi qu’une échelle arrière et une prise d’air surélevée en option.

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    L’édition Autobiography est le dernier modèle proposé en série très limitée avec une peinture bi-ton, un habitacle tapissé de cuir et un moteur de 150 chevaux.

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    Après deux millions d’exemplaires vendus, le Defender disparaîtra du catalogue… Jusqu’à l’arrivée d’un nouveau modèle totalement repensé et plus éloigné de la version de 1948.

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  • Gagnez le livre Mustang cinquante ans !

    Gagnez le livre Mustang cinquante ans !

    Après le fiasco de la gamme Edsel, Lee Iacocca – alors Président de la division Ford – a réalisé un véritable exploit pour convaincre Henry Ford II de produire une voiture sportive à quatre places… Mais cette performance a permis de créer une page de l’histoire automobile… Vive la Mustang !

    Succès commercial exceptionnel, la Mustang a créé son propre genre. Dans la foulée, les autres constructeurs américains ont dû suivre et proposer, à leur tour, une « pony car ».

    De la première pony car, aux muscle cars Shelby, Cobra, Mach 1, Saleen ou Boss… Toutes les versions sont présentées dans « Mustang cinquante ans », un livre édité sous licence officielle Ford, signé par l’historien Donald Farr, auteur de plusieurs livre sur la Mustang et rédacteur pour Mustang Monthly.

    Titre : Mustang Cinquante ans L’histoire complète de la légende américaine
    Auteur : Donald Farr
    256 pages, 650 photos
    ISBN : 979-10-283-0016-6
    Prix public : 59,00 € TTC

    Avec le concours d’E.T.A.I, nous vous proposons de gagner un exemplaire de ce livre.

  • Publicité : la poire de Renault

    Publicité : la poire de Renault

    Pour beaucoup, l’idée de Renault de comparer sa « 14 » à une poire fut l’une des plus grandes erreurs de communication de l’industrie automobile… La « voiture du bonheur paisible et naturel » ne s’est jamais décollée de cette forme de fruit, jugée négative !

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  • Jean-Pierre Beltoise (1937-2015)

    Jean-Pierre Beltoise (1937-2015)

    C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jean-Pierre Beltoise… Nos pensées vont à Antho et à toute la famille Beltoise. En forme d’hommage, j’avais pensé à une simple énumération du palmarès de l’éclectique pilote français. Mais Jean-Pierre Beltoise représentait bien plus que ces victoires.

  • Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Le 2 février 2015, nous serons face à l’une des grandes nouveautés de ce début d’année… Renault lèvera le voile sur son premier crossover compact.

    Dans son numéro 1373, Auto Plus en imagine la ligne. Quant au nom, l’hebdomadaire mise du Djeyo, sans éliminer Rancoon et Mégane SUV… Mais quel pourrait être le nom de la future Renault ? Je m’étais déjà posé la question !

    Placé au dessus du Captur, il devrait être disponible en cinq et sept places avec un prix d’appel inférieur à 25 000 euros.

  • Nouveauté : Opel Corsa

    Nouveauté : Opel Corsa

    Comment qualifier une nouvelle voiture ? Faut-il que la plateforme soit vraiment nouvelle ? Peut-on considérer qu’un simple lifting entraine un changement de génération ? Opel vise entre les deux avec la « nouvelle » Corsa.

    Il y a quelques mois, General Motors et PSA avaient signé un accord pour développer leurs citadines en commun. Le projet n’a jamais vu le jour… Opel a donc dû sortir une nouvelle Corsa par ses propres moyens.

    Faire du neuf avec du vieux

    Pas de nouvelle plateforme, pas de modules chers aux autres marques allemandes, Opel a repris sa Corsa et l’a remise au niveau. La tâche est importante. La marque compte sur sa citadine pour un quart de ses ventes… Et le segment est surchargé en Europe.

    Centre de gravité abaissé, suspensions et direction revues… Le comportement routier diffère totalement de l’ancienne génération. Et si les Diesel restent les 1,3 litre 75 et 95 chevaux, un 3 cylindres essence de 1,0 litre turbo de 115 chevaux emprunté à l’ADAM est tout à fait dans l’air du temps.

    Si le profil ne progresse pas, les faces avant et arrière héritent d’un coup de jeune. Le dessin de la calandre et des phares ne laissent aucun doute sur l’origine de cette nouvelle Corsa…

    Premier prix à 11 990 euros… Et 17 990 euros pour la version 1,0 litre turbo.

  • Essai Audi TT : culte contemporain

    Essai Audi TT : culte contemporain

    Il est évident que le culte automobile n’est pas un monopole du passé. Je vous parlais récemment du Nissan Qashqai, référence de la dernière décennie… Avec l’Audi TT, nous sommes en face d’un autre objet de culte contemporain. Peut-être moins révolutionnaire, mais beaucoup plus craquant !

    L’essai de la troisième génération d’Audi TT était l’un de mes objectifs de 2014. Il a été atteint en fin d’année !

    Si la globalisation domine le monde, ce sont bien des initiatives locales qui mènent à l’arrivée de nouveaux modèles de niches. Et les Etats-Unis sont souvent en première ligne lorsqu’il s’agit de laisser libre cours à la passion…

    Il y eut l’extraordinaire Mercedes 300 SL dont les mille premiers modèles furent payés par Max Hoffman, un concessionnaire américain, ou, plus proche de nous, la Mazda MX-5 dont l’idée a été proposée par un journaliste. Pour sa TT, Audi a aussi travaillé avec les Etats-Unis pour sortir ses coupés et roadsters.

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    Au printemps 1994, les studios de design Audi installés en Californie lancent le projet d’un concept de petit coupé. Durant dix-huit mois, J Mays (Audi 100 passé chez Ford), Thomas Freeman (Dodge Tomahawk), Peter Schreyer (Kia), Hartmut Warkuss (Bugatti Veyron), Martin Smith (Ford) and Romulus Rost (habitacle) mettent en commun leur savoir-faire pour donner forme à l’idée.

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    Le Concept TT est présenté en 1995 en reprenant le nom d’une NSU commercialisé dans les années 1960. TT signifiait alors Tourist Trophy, l’extraordinaire course de l’Île de Man lors de laquelle les motos NSU s’étaient illustrées.

    Le style de concept trouve un écho. Trois ans plus tard, Audi dévoile la version définitive du TT (8N). La ligne s’éloigne des silhouettes définies des autres modèles de la marque. Elle plait mais ses courbes ne génèrent pas suffisamment d’appuis sur le train arrière. Plusieurs accidents sont imputés à ce manque aérodynamique. Aux Etats-Unis, cette mauvaise publicité fait baisser les ventes. La marque allemande réagit avec une mise à jour des réglages de suspensions, l’ajout d’une lame aéro à l’extrémité du coffre et la généralisation de l’ESP.

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    Sous le capot avant (contrairement à la NSU dont le moteur était à l’arriere), la TT reçoit une large gamme allant d’un 4 cylindres 1,8 litre turbo de 150 chevaux à un 6 cylindres en V 3,2 litres de 250 chevaux associé à une transmission quattro.

    La seconde génération s’inscrit totalement dans la lignée de la première. Si la TT s’allonge de 12 centimètres, s’élargit aussi de 12 centimètres et grandit d’un centimètre en hauteur, elle profite d’un châssis fait de 69 % d’aluminium pour perdre une cinquantaine de kilogrammes.

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    Les lignes extérieures conservent les codes de la TT en s’adaptant un peu plus aux angles Audi. A l’intérieur, la nouveauté est la disparition du cache « TT » de l’autoradio, remplacé par l’écran de la console centrale.

    La gamme de moteurs reste aussi large : d’un 4 cylindres TFSI de 160 chevaux à un 5 cylindres TFSI de 360 chevaux. Surprise, un 2,0 litres TDI de 170 chevaux fait également son apparition tandis que la marque gagne les 24 Heures du Mans en Diesel.

    Après un demi-million de coupés et de roadsters vendus, Audi lance une troisième génération toujours aussi iconique. La ligne conserve la même signature en s’alignant avec les nouveaux codes des quatre anneaux. Angles, calandre, phares et feux, le TT souligne de plus en plus son rapprochement avec le reste de la gamme Audi. Malgré une filiation bien présente, le coupé présente une forme beaucoup plus tendue, plus horizontale que son prédécesseur.

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    Le châssis est plus léger et plus rigide. Ça, c’est pour les chiffres. Au volant, et sans jouer au pilote, le train avant s’inscrit magnifiquement. Sans faire l’idiot, impossible de sous-virer bêtement. La nouvelle définition technique et le système quattro jouent pleinement leur rôle. Ça gratte à l’avant et ça pousse à l’arrière. Tout ce que l’on peut aimer pour enchainer les virages serrés.

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    Sous le capot du TT S line 2.0 TFSI quattro S tronic, Audi place un quatre cylindres de 230 chevaux. Evidemment, d’autres voitures sont plus puissantes sur le marché. Mais c’est aussi le grand avantage de ces coupés. Il n’est pas nécessaire d’aller chercher des centaines de chevaux pour profiter de belles relances (même à 1 410 kg) et de puissance à 6 000 tours/minute.

    Mais c’est surtout à l’intérieur de l’Audi TT fait sa révolution. Loin de la mode de l’écran central, le coupé dévoile un Virtual Cockpit dédié au conducteur.

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    Le Virtual Cockpit, c’est une ré-vo-lu-tion ! En tant que tel, il n’apporte rien de neuf en termes d’informations… Mais la présentation est unique, réussie : donc une nouvelle référence. Tout bouge, quasiment tout est paramétrable. On peut placer sa propre carte SIM dans la voiture pour charger Street View et se repérer en direct. Le tout se pilote facilement avec la molette centrale et les boutons du volant. Il faut un peu de temps pour établir sa propre configuration et se sentir à l’aise… Ensuite, ça devient indispensable.

    Mais restons clair : le TT est une voiture conçue pour être conduite. Le Virtual Cockpit est placé directement derrière le volant. Inutile de croire que le passager va pouvoir jouer avec l’écran… Même si l’affichage s’étale sur 12,3 pouces, il n’est pas conçu pour être lu sans être en face.

    Au rayon des réussites du nouvel habitacle, la commande de climatisation est directement intégrée dans les diffuseurs d’air. Ça n’a l’air de rien mais c’est un gain de place et de boutons plus qu’appréciable. Et quand on voit que certains constructeurs sont sur le déclin sur le point de la qualité perçue, Audi poursuit sa marche en avant : l’intérieur du TT est une très belle réalisation.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Impossible de ne pas y voir une voiture particulièrement aboutie. L’habitacle est novateur et réussi, le châssis est excellent, l’ensemble moteur – boîte s’accorde parfaitement. A environ 50 000 euros, personne ne propose un package aussi complet. Seuls les anti-Audi repousseront sans réflexion ce TT pour lui préférer des modèles dont ils transformeront les défauts en louanges. L’Audi TT est bel et bien un modèle culte !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi TT 2.0 S line 2.0 TFSI quattro S tronic
    Tarif : 49 700 euros
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo, 1 984 cm3
    Puissance (ch/kW) : 230 / 169 à 4 500 tours/minute
    Couple : 370 Nm à partir de 1 600 tours/minute
    Transmission : quatre roues motrices quattro, boîte de vitesses automatique à double embrayage S tronic à 6 vitesses
    L/l/h (mm) : 4 177 / 1 832 / 1 353
    Poids à vide : 1 410 kg
    Capacité du coffre (l.) : 305 – 712
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 8,3 / 5,4 / 6,4
    Emissions de CO2 : 149 g/km
    0 – 100 km/h (s) : 5,3