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  • Abarth Classiche 1300 OT : nouvelle adaptation d’Alfa Romeo 4C

    Abarth Classiche 1300 OT : nouvelle adaptation d’Alfa Romeo 4C

    Pour célébrer son 75e anniversaire, Abarth frappe fort avec une nouvelle voiture de sport : l’Abarth Classiche 1300 OT, présentée par Stellantis Heritage. Inspirée de la Fiat-Abarth OT 1300 de 1965, cette édition limitée se veut une évolution de la Classiche 1000 SP de 2021.

    Évoquant le glorieux passé de la marque, l’Abarth Classiche 1300 OT s’inspire de la célèbre voiture de course qui a remporté des victoires au Nürburgring et au Grand Prix de Hockenheim. Un hommage vibrant à un succès historique qui continue de marquer les esprits.

    Bien que les détails techniques restent discrets pour le moment, Stellantis Heritage a présenté un modèle réduit à l’échelle 1:3 ainsi que des rendus de la nouvelle voiture de sport. Basée sur l’Alfa Romeo 4C, elle conserve l’essence de son inspiratrice tout en arborant une nouvelle carrosserie en fibre de carbone, fidèle à l’esthétique de la voiture de course classique.

    À l’avant, des phares minimalistes et une prise d’air sur le toit attirent le regard, tandis qu’un capot ventilé souligne l’agressivité de son design. À l’arrière, un échappement central et un fascia arrière ventilé avec l’inscription « ABARTH » complètent l’ensemble, affirmant le caractère sportif et emblématique de la voiture.

    Si certains détails techniques demeurent secrets, Stellantis Heritage a révélé que l’Abarth Classiche 1300 OT sera dotée d’une vitre arrière en plexiglas, favorisant un meilleur refroidissement. La société affirme que cette voiture représente « la manière la plus authentique et la plus véritable de rendre hommage à une voiture épique qui résonne encore dans le cœur de tous les vrais passionnés de la marque Abarth à travers le monde ».

    Produite dans le cadre du programme Reloaded by Creators, qui vise à offrir aux passionnés l’opportunité de posséder une réinterprétation contemporaine de l’une des voitures les plus emblématiques des années 1960, l’Abarth Classiche 1300 OT sera produite en série limitée à cinq unités. Les commandes sont d’ores et déjà ouvertes, et les détails supplémentaires seront révélés prochainement.

    Bien que les spécifications techniques complètes n’aient pas encore été divulguées, rappelons que la Classiche 1000 SP était équipée d’un moteur quatre cylindres turbo de 1,75 litre développant 240 chevaux. Cette puissance permettait à la voiture de sport de 1074 kg d’atteindre une vitesse de pointe de plus de 250 km/h.

    Avec son allure classique et ses performances modernes, l’Abarth Classiche 1300 OT promet d’être une pièce de collection recherchée, rappelant l’héritage et l’esprit sportif intemporel de la marque Abarth.

  • Une exposition pour célébrer les 75 ans d’Abarth

    Une exposition pour célébrer les 75 ans d’Abarth

    À l’occasion du 75e anniversaire du Scorpion, l’équipe du Patrimoine de Stellantis a organisé une exposition temporaire présentant quelques raretés inestimables d’Abarth appartenant à des collectionneurs privés et à la collection permanente de l’entreprise.

    Tenue au Hub du Patrimoine, l’exposition offre aux visiteurs une expérience immersive dans l’évolution constante de la marque italienne avec ses 75 ans de design, de technologie et de réalisations sportives.

    Installée à l’entrée du musée à Turin, l’exposition présente 38 modèles issus de collections privées et de véhicules Abarth de Stellantis : des premières 500 préparées par Carlo Abarth — celle avec laquelle il a établi six records de vitesse et d’endurance sur le circuit de Monza en 1958 — à la légendaire Abarth 1000 SP des années 1960, en passant par la toute nouvelle Abarth 695 75° Anniversario qui rend hommage à l’histoire du Scorpion et au fameux moteur 1.4 T-Jet, dont la cylindrée (1 368 cm³) a inspiré les 1 368 modèles produits pour sa série limitée.

    L’exposition dédiée à la marque du Scorpion se poursuit à l’intérieur du Hub du Patrimoine, où sont conservées les voitures classiques d’Abarth. Ces zones sont souvent moins visitées car situées loin des principaux espaces thématiques du musée. L’exposition est l’occasion idéale pour admirer ces véritables joyaux du sport automobile mondial, car ce spectacle captivant met en lumière leur singularité en termes de design, d’innovation technologique et de réalisations sportives. Et pour rendre cet anniversaire encore plus excitant, l’équipe du Patrimoine a créé et préparé une petite mais grande surprise pour les visiteurs de l’exposition.

    Le spectacle dédié à Abarth sera ouvert au public pendant environ trois mois, à partir du 12 avril, avec l’achat d’un billet pour une visite guidée du Hub du Patrimoine. Pour plus d’informations, de réservations et d’achats, rendez-vous sur le lien suivant.

    « Raconter l’histoire des étapes clés d’Abarth est une occasion de redécouvrir les voitures record, les kits de tuning révolutionnaires et les courses légendaires qui ont marqué le progrès technologique et les réalisations sportives de la marque », a expliqué Roberto Giolito, chef du Patrimoine de Stellantis. « Tout cela appartient au passé et au présent d’Abarth, avec l’engagement et la fierté des personnes qui ont travaillé dans les usines, les bureaux et sur les circuits au fil du temps, avec quelque chose en plus. Célébrer cet anniversaire, c’est se souvenir des personnes inestimables, des réalisations sportives et de l’héritage technologique d’Abarth, ainsi que consolider ce lien indissoluble qui unit différentes générations de clients sous la bannière de la mission du fondateur de performances maximales, de savoir-faire et d’amélioration technique constante. Tout cela est clairement visible dans l’exposition que nous avons mise en place dans notre Hub, avec toutes ses émotions et sa technologie, qui seront certainement appréciées aussi bien par les experts les plus chevronnés de la marque que par les jeunes fans des réalisations sportives les plus audacieuses ».

    La naissance d’une légende

    La légende de la marque au badge Scorpion a commencé le 31 mars 1949 lorsque Carlo Abarth (1908-1979) a fondé Abarth & C. avec le pilote Guido Scagliarini. Leur première voiture était la 204 A dérivée de la Fiat 1100. Elle a attiré l’attention le 10 avril 1950 lorsque Tazio Nuvolari l’a conduite pour remporter sa dernière course, la Palerme-Monte Pellegrino. Depuis lors, l’histoire d’Abarth a été riche en records de course et industriels, toujours dans l’esprit du fondateur pour combiner performances maximales, savoir-faire et amélioration technique constante.

    Une des plus grandes idées de Carlo Abarth a été de compléter les activités de course par la production de ses célèbres kits de tuning pour les voitures de série afin d’augmenter la puissance, la vitesse et l’accélération. Les composants remarquables du kit étaient les tuyaux d’échappement, qui, au fil des ans, sont devenus une véritable icône du « style Abarth ». En l’espace de quelques années seulement, Abarth & C. est devenue mondiale. En 1962, elle produisait 257 000 tuyaux d’échappement, dont 65 % étaient destinés aux marchés d’exportation. Le sommet du succès est venu à la fin des années 1950 et dans les années 1960. Par exemple, avec la Fiat Abarth 750 conçue par Bertone en 1956, la marque a battu le record d’endurance et de vitesse. Le 18 juin sur le circuit de Monza, elle a battu le record des 24 heures en parcourant 3 743 km à une vitesse moyenne de 155 km/h. Ensuite, du 27 au 29 juin sur le même circuit, elle a accumulé plusieurs records : les 5 000 et 10 000 km, les 5 000 miles et aussi les 48 et 72 heures. Le même véhicule a été conçu par Zagato dans deux versions différentes : la Fiat Abarth 750 Zagato (1956) et la Fiat Abarth 750 GT Zagato (1956). Le rugissement de la voiture est parvenu aux oreilles de Franklin Delano Roosevelt Jr., fils du président des États-Unis, qui s’est précipité en Italie pour signer personnellement un contrat d’exclusivité pour la distribution de ces véhicules avec Abarth.

    En 1958, Abarth a réalisé une véritable œuvre d’art sur la nouvelle Fiat 500, transformant complètement la petite voiture utilitaire et en améliorant son potentiel au maximum. La même année, la marque a intensifié son partenariat avec Fiat, Fiat s’engageant à accorder des prix en espèces à Abarth en fonction du nombre de victoires et de records que l’équipe réalisait. Cet événement a été à la base de la série impressionnante de victoires à venir : 10 records du monde, 133 records internationaux, plus de 10 000 victoires sur la piste. La légende a continué à grandir de plus en plus, devenant un nom familier. Les années 1960 ont été la décennie dorée pour Abarth. « Abarth » est devenu synonyme de vitesse, de courage, de performance et de développement. Et la liste des véhicules qui ont gravé le nom d’Abarth dans l’histoire de la course automobile est longue : de la 850 TC, victorieuse sur tous les circuits internationaux y compris le Nürburgring, à la Fiat Abarth 1000 Berlina et à la 2300 S qui ont enchaîné une série extraordinaire de records sur la piste de Monza malgré les conditions météorologiques difficiles. En 1971, Abarth a été entièrement rachetée par le groupe Fiat et la légende a continué avec la Fiat 124 Abarth, vainqueur des titres européens en 1972 et 1975, la 131 Abarth, championne du monde des rallyes en 1977, 1978 et 1980, et la Ritmo Abarth. Malheureusement, Carlo Abarth est décédé le 24 octobre 1979 pendant la saison du Scorpion — son signe astrologique et l’inspiration pour l’insigne de ses voitures.

    La renaissance en 2008 et les dernières sorties du Scorpion

    Le glorieux passé a été actualisé à nouveau en 2008 lorsque la marque a été relancée avec une nouvelle gamme créée pour les passionnés de sport automobile, comme l’Abarth Grande Punto (2007) et l’Abarth 500 (2008) ; en plus des kits de tuning pour chaque voiture, il y avait aussi les versions de course de l’Abarth Grande Punto Rally Super 2000 et de l’Abarth 500 Assetto Corse. Depuis lors, de nouveaux modèles ont été lancés à un rythme effréné : l’Abarth 695 Tributo Ferrari (2010), l’Abarth 595 Yamaha Factory Racing (2015), l’Abarth 695 Biposto Record (2015), l’Abarth 695 Rivale (2017), l’Abarth 124 spider (lancée en 2016), la Abarth 124 GT, la nouvelle gamme Abarth 595 (toutes deux introduites en 2018), et l’exclusive Abarth 695 70th Anniversary équipée du nouveau Spoiler ad Assetto Variabile.

    Puis en 2020, la légende du Scorpion a continué avec la gamme « 70e anniversaire » d’Abarth sur l’Abarth 595 et l’Abarth 124, en plus de la nouvelle Abarth esseesse 595 et de l’Abarth 124 Rally Tribute. Cela nous amène au passé récent avec les débuts en 2022 de la série spéciale Abarth 695 Tributo 131 Rally et de la Nouvelle Abarth 500e — entièrement électrique, plus rapide et plus excitante aussi bien en ville que dans les zones rurales. Encore une fois en 2022, pour souligner la présence internationale croissante de la marque, Abarth a poursuivi son expansion mondiale avec le lancement brésilien du Nouveau Abarth Pulse, le premier SUV de la marque historique. Abarth était fier de franchir à nouveau les frontières européennes et asiatiques avec l’introduction de l’Abarth Fastback un an plus tard. Enfin, la nouvelle 695 75° Anniversario a fait ses débuts plus tôt cette année — une édition limitée à seulement 1 368 unités pour célébrer le 75e anniversaire de la marque et rendre hommage au moteur T-jet, qui sera exposée lors de l’exposition Heritage Hub— et une nouvelle collaboration a été annoncée avec Stellantis Motorsport pour la création de la Abarth de série la plus puissante jamais produite : la Nouvelle Abarth 600e de 240 chevaux qui sera produite en série limitée à 1 949 modèles dans la version de lancement Scorpionissima. Il s’agit du projet le plus difficile et le plus performant développé par la marque ces dernières années. Une fois de plus, Abarth a atteint le seul véritable objectif de son fondateur : « Transformer l’ordinaire en extraordinaire ».

  • Essai : Abarth 124 GT : amoureux d’une belle Italienne

    Essai : Abarth 124 GT : amoureux d’une belle Italienne

    L’envie

    Lorsque Abarth a révélé en avant première sa 124 lors du Salon de Genève 2016, j’ai eu un électrochoc. Tétanisé que j’étais. J’aime tellement ces caisses pleines de caractère, pleines de coffre, surtout quand on présente la version Compétition avant celle de série. Grand amateur de sport auto et de rallyes, je ne pouvais passer à côté d’elle. Je lorgnais alors sur la version de série, nommé Abarth 124 Spider.

    Et puis les années ont passé, les essais aussi, les vacances. Je n’ai pas pu prendre le volant de l’Abarth 124 avant aujourd’hui. Dieu comme j’ai attendu ce moment. Et me voilà au volant de la belle Italienne. Cette fois, pas d’Abarth 124 Spider mais sa version GT, avec son hard-top en carbone, tout droit fabriqué par Adler Group, dont le patron était un pote de Sergio Marchionne, aujourd’hui décédé. Pas mal la bande de copains ! Donc nous disions, cette GT s’en retrouve chic et sport à la fois. Une expression digne d’un mauvais communiqué de presse rédigé pour un modèle vieillissant auquel on donne un coup de jeune. Chic et sport à la fois, sauf qu’ici tout est vrai, c’est une sacrée bagnole qu’on a là. Elle ne vieillit pas, elle n’a pas vieilli, elle sent juste le vintage comme on aime. Enfin comme j’aime surtout.

    Descendre à bord

    L’Abarth 124 GT, on ne monte pas à bord. On descend à bord. Elle est terriblement basse, et on l’aime comme ça. Cela nous change tellement des voitures actuelles, bien trop typées SUV à mon goût. J’aime l’effort qu’elle demande. On descend dans la 124 GT, comme on descend dans une Alpine A110. Ce petit kiff avant même d’en prendre les commandes. Elle exige qu’on se mette à son niveau, qu’on se plie en deux, en quatre, en six. Elle demande, elle exige. Comme une Lotus aussi. (Tu l’as?)

    Une fois à bord, la sportivité est là à plein nez, avec la petite plaquette « Officine Abarth » sur la moquette, le duo cuir & alcantara, les coutures surpiquées rouges, la broderie Abarth, le logo Abarth. Le kif parfait lorsque les trois pédales fonctionnent bien ensemble, quand le levier de boîte tombe en main, quand le frein à main vous fait de l’oeil. L’officine Abarth a bien fait les choses. J’aime tellement quand ça sent bon le sport… En fait, c’est ça que j’aime, le sport auto.

    D’extérieur

    Certes née sous identité japonaise car issue de la Mazda MX-5, la 124 GT revêt ici un costume trois pièces italiens, draperie de laine Super100 produite au Prato, tailleur turinois. Assemblée à Hiroshima chez Mazda, finie à Turin chez Fiat, elle porte avec classe cette double identité mécanico-cosmétique. Mais à mes yeux, il s’agit bien d’une Italienne, digne héritière de la Fiat 124 Abarth qui a connu tant de succès rallystiques dans les années 70. On se rappellera particulièrement du triplé lors du rallye du Portugal 1974 avec les Raffaele Pinto, Alcide Paganelli et Markku Alen. Historique.

    L’Abarth 124 GT a une sacrée gueule. Assez exclusive, elle est livrée avec un hard-top en fibre de carbone, avec le tissage apparent, bien vernis. Certes cet hard-top impose son poids supérieur à l’habituelle capote en toile présente sur l’Abarth 124 classique, à hauteur de 16 kilos, mais les ingénieurs de chez Fiat ont oeuvré pour récupérer l’écart de poids. Ainsi, la 124 GT est livrée avec de nouvelles jantes de 17 pouces, dont chacune est 3 kg plus légère que l’habituelle chausse de la 124 Abarth.

    Malgré mes photos publiées en noir et blanc sur cet article, j’ai pour ma part pu tester cette GT dans une belle robe bleue nuit, avec tout de même jupes et rétroviseurs gris anthracite. Avec le hard-top brut carbone vernis (équipé d’un système de dégivrage), ce sont donc bien 3 couleurs qu’on retrouve présentes sur cette belle 124 GT. Pas mal, et tellement rétro… <3  Mais ce choix en impose un autre : la perte du capot et du coffre peint en noir. Ca faisait tellement seventies! A noter que la 124 GT a vu l’arrivée de la teinte spéciale gris clair « Alpi Orientali ».

    Sous l’ex-capot noir mat

    Sous le capot de cette belle nippo-italienne, on retrouve le quatre-cylindres turbo 1,4L MultiAir, déjà vu sur la Spider. Il n’y a pas d’évolution spécifique à prévoir pour cette GT mais avec 170ch et 250Nm de couple, cela suffit amplement. Question boîte, deux choix : la boîte manuelle à six rapports ou une transmission automatique & séquentielle. La première a été testée ici. Le groupe moteur ainsi délivre la puissance aux roues arrières, bien entendu. Au niveau du châssis, c’est toujours Bilstein (des jaunes, merci Gauthier!) qui équipe notre modèle essayé, comme la Spider, avec cette fois des réglages différents. Cette ensemble moteur/boîte/châssis emmène notre belle à 232km/h en vitesse de pointe, pour un 100km/h abattu en 6,8 secondes. Selon les données du constructeur. Vroum :)

    Petits plaisirs, frayeur & daily car.

    OH. C’est ce qu’on se dit une fois qu’on a la belle en main. Car j’avouerais que les premiers kilomètres ne sont pas évidents. Une fois encore, cette 124 exige des choses, des compromis, des sacrifices. Elle demande qu’on prenne son temps avec elle. Quand je vous disais qu’elle était une vraie Italienne… On dirait qu’on doit demander à son père l’autorisation de l’emmener boire un verre. Ou alors patienter. J’ai patienté, et j’ai bien fait.

    Une fois bien en place, après quelques jours, l’environnement intérieur nous parait familier. Les pédales sont proches, le levier de vitesses tombe bien en main, les touches et autres boutons en tous genres sont faciles. J’émettrais un gros bémol sur l’ordinateur de bord, qui est lui d’un autre âge… Dommage.

    Contact. Première. On attaque un peu, ça pousse, ça marche, ça freine, la 124 est stable avec son profil de pure propulsion, moteur avant, capot très long, porte à faux arrière super court. On est assis juste devant ses roues arrières, les pieds à ras du train avant. C’est un caractère pur et dur, se dandinant en appuis, s’appuyant sur son train arrière, avec un train avant plutôt bien accroché. La prudence est de mise tout en jouant la carte du plaisir, et quel plaisir… J’ai pour ma part essayé la boîte manuelle, mais j’aurais volontiers testé la séquentielle. Ceci étant, je reste persuadé que pour une première en 124, la boîte manuelle 6 vitesses était la meilleure, et que la séquentielle sera parfaite dans un second temps, une fois qu’on voudra jouer le chrono. Pour me confier à vous, j’ai toujours été un peu sur la réserve avec cette 124 GT.

    Vendredi matin, direction le boulot. Première pluie depuis 15 jours, la route est grasse. Sortie de rond-point, filet de gaz un peu trop appuyé sans doute, ma belle italienne se met à l’angle, sans rien demander. Frayeur! Cela se confirme, l’Abarth 124 demande du doigté, de la prudence. Sur le sec, elle est très plaisante une fois qu’on l’a en main, le son de l’échappement est un petit bonheur aussi. Elle se montre docile, mais pas facile non plus. Caractérielle. Je demanderais même à refaire un essai sur circuit, histoire de voir.

    Et en daily car ? Pourquoi pas ! Si la discrétion n’est pas un problème pour vous, si vous balader quotidiennement en voiture de rallye, si un feu tricolore est pour vous le départ d’une spéciale de rallye, si vous n’avez pas de besoin logistique, si un grand coffre ne vous est pas obligatoire, si le dos ne vous fait pas mal, alors oui, cette 124 est faite pour vous. Vous jouerez alors la différenciation, le changement. Ce n’est pas une Porsche Cayman, ce n’est pas une Alpine A110, ce n’est pas une Mazda MX5, ce n’est pas une Audi TT, c’est différent, c’est une Abarth 124 GT. Avec son histoire, son patrimoine nippo-italien, son prestige du hard-top, ses quelques finitions à revoir, son caractère joueur…

    Je vous laisse, j’ai quelques bafouilles à écrire. Mais je ne sortirai pas indemne de cet essai.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

    EN IMAGES

  • MotorVillage : les irréductibles romains

    MotorVillage : les irréductibles romains

    La Grande Récré est arrivée sur les Champs-Elysées… Qu’un magasin de jouets s’installe sur la plus emblématique des rues parisiennes à quelques semaines de Noël n’a rien d’une info marquante. Sauf qu’il prend la place du Rendez-vous Toyota. Avec, aussi, le départ annoncé de Mercedes, il n’y a plus que quatre constructeurs automobiles sur l’Avenue, trois français et le Groupe FCA.

    Le prix du mètre carré peut atteindre 20 000 euros par an. C’était trop pour Toyota et Mercedes. Ouvertes respectivement en 1998 et 1980, les deux vitrines quittent les lieux.

    Si Renault (depuis 1910), Citroën (depuis 1927) et Peugeot sont historiquement présents, les étrangers lâchent prise. Et pourtant, le 2 Rond-Point des Champs Elysées sent toujours bon l’essence et la gastronomie…

    La vitrine du Groupe FCA anime la partie basse des Champs avec des expositions régulières et deux restaurants. Sur la rue, le Fiat Caffè pour déguster une pizza ; au dernier étage, un incontournable : le NoLita, l’une des meilleures adresses italiennes en France, sous la direction de Vittorio Beltramelli.

    Quelques mots pour vous faire rêver autour de la truffe : monochrome de langoustines du Guilvenec, carottes, orange, safran et truffes noires ; risotto à la truffe noire de Norcia, artichauts poivrades et Parmesan Reggiano ; Spaghetti « alla chitarra » à la truffe noire de Norcia…

    MotorVillage n’est pas une concession. On ne vous vend pas de voiture. On vous fait entrer dans l’univers italien de FCA. Le mot n’est pas galvaudé : c’est une expérience.

    Pour préparer Noël, l’exposition actuelle montre une Alfa Romeo 33 TT 12 – une barquette de 1975 – aux côtés d’une FIAT 600 Multipla de 1968 et d’une plus récente FIAT 500C. Dans les étages, on trouve une FIAT Abarth 595 SuperSport de 1964 et une Alfa Romeo Giulietta Sprint de 1954.

    Plus bas, une Abarth 124 Spider, une FIAT 500X, une Alfa Romeo Stelvio et une Jeep Compass laissent davantage apparaître les gammes actuelles.

    Plus d’infos : www.motorvillage.fr

  • Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ?

    Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Enfin… remporte sa classe, tout du moins. Car oui, Abarth et Fiat reviennent. Par la petite porte, certes, car la marque italienne n’a pas créé de WRC 2017 comme ont pu le faire les Citroën, Toyota, Ford, Hyundai et même VW. Cette fois, c’est une RGT, telle une Porsche.

    Après 91 départs en WRC, la Fiat 124 Abarth revient, après bien avoir marqué l’histoire du WRC, à une époque où Alpine, Lancia et Ford dominaient le WRC. La Fiat 124 n’a d’ailleurs pas un palmarès fantastique, hormis trois victoires en WRC : Pologne 1973 (Achim Warmbold), Portugal 1974 (Raffaele Pinto) et Portugal 1975 (Markku Alen).

    Sur cet RMC 2017, pas moins de trois Abarth 124 Rally RGT sont engagées, toutes officiellement, avec comme pilote guest-star le Français François Delecour. Associé à Doumé Savignoni, il aura la lourde tâche de mener la colonie italienne en terre alpine. Les duos italiens Fabio Andolfi & Manuel Fenoli et Gabriele Noberasco & Daniele Michi rejoignent l’équipage français. Notons qu’on a pu voir Fabio Andolfi par le passé comme pilote officiel ACI sur Peugeot 208 R2 et Hyundai i20 R5. Gabriele Noberasco a lui déjà plusieurs participations au Monte-Carlo.

    Face aux trois belles ritales engagées en RGT, nous retrouvons un habitué du Monte-Carlo, en la personne de Romain Dumas. Tout juste débarqué du Dakar, il disputera la classique sur Porsche, comme à son habitude, et sera copiloté par Gilles De Turckheim. Nul doute que le pilote officiel Porsche aura à coeur de remporter la classe RGT à Monaco mais les pilotes Abarth lui laisseront-ils la faveur ? Alors Abarth remporte le Rallye Monte-Carlo. Chiche ? Ce serait chouette, pour le retour de Fiat en rallyes.

    fiat abarth 124 rally rallye monte carlo francois delecour
    Fiat et Abarth reviennent. Par la petite porte mais en force.

    Quelques images des essais :

    Merci à Romain Thuillier & Quentin Champion.

  • Abarth 124 rally : Fiat de retour à la compétition

    Abarth 124 rally : Fiat de retour à la compétition

    Voilà un bout de temps que nous attendions cela : être surpris par Fiat. C’est chose faite avec cette Fiat 124 Abarth Rallye. Et entre nous, il y avait bien longtemps que je n’avais pas vu un communiqué de presse introduit par un « Left 4 cut, 30 caution jump, right 5 left 3 close, 100, right 2 don’t cut ».

    Nous voici dans le bain, 40 ans après l’introduction de la Fiat 124 Spider lors du Rallye Monte-Carlo 1976.

    A Genève, lors du GIMS, le Geneva International Motor Show, Abarth a révélé ce matin cette Fiat 124 Abarth Rallye, en même temps que la version de série, une première pour Fiat et Abarth. C’est un réel retour à la compétition et au rallye pour Abarth, après les engagements officiels puis officieux Fiat Punto S2000 puis Fiat 500 Abarth R3.

    Mécaniquement, on retrouve le moteur 4 cylindres 1800cm3 à injection directe sous le capot, délivrant 300 chevaux. Une boîte de vitesses 6 rapports est prévue avec palettes au volant, propulsant les roues arrières bien entendu, avec un différentiel autobloquant. Cette 124 Rally répond aux normes FIA-GT, et sera donc directement dérivée du modèle de série.

    Avec la Toyota GT86 R3, cette Fiat 124 Abarth engagée en GT tout comme les nombreuses Porsche GT3 présentes en rallye, on attend maintenant Alpine. Rien de plus, si ce n’est l’engagement officiel ou la commercialisation de cette 124 GT. J’ai déjà imprimé mon bon de commande.

    Fiat Abarth 124 Rally 2017
    Fiat Abarth 124 Rally 2017, révélée lors du Salon de Genève 2016
    Fiat Abarth 124 Rally 2017
    Fiat Abarth 124 Rally 2017, révélée lors du Salon de Genève 2016
    Fiat Abarth 124 Rally 2017
    Fiat Abarth 124 Rally 2017, révélée lors du Salon de Genève 2016
    Fiat Abarth 124 Rally 2017
    Fiat Abarth 124 Rally 2017, révélée lors du Salon de Genève 2016
    Fiat Abarth 124 Rally 2017
    Fiat Abarth 124 Rally 2017, révélée lors du Salon de Genève 2016

     

  • Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Liste d’attente : Abarth 124 Spider

    Si une voiture coup de cœur me hante, c’est bien l’Abarth basée sur la FIAT 500… C’est bourré de défauts, mais je ne cesse d’y repenser et d’avoir envie de me mettre face à son immense volant. Abarth transmet une idée de la passion automobile. Rien de moins. Et lorsque j’apprends qu’Alfredo Altavilla annonce qu’Abarth travaille sur un nouveau modèle, ma passion devient impatience !

    Depuis plusieurs années, Mazda et le Groupe FIAT (pas encore FCA à l’époque) travaillent sur un projet commun de petit cabriolet. Mazda a déjà présenté sa version avec la MX-5 de quatrième génération. Côté italien, il était attendu avec un badge Alfa Romeo, il arrivera finalement avec le logo de FIAT.

    Génial, FIAT (et Abarth) va vendre autre chose que des 500 !

    Ce cabriolet devrait être baptisé 124 Spider avec des caractéristiques proches d’une MX-5. Mais il devrait y avoir mieux : une Abarth 124 Spider !

    L’info vient directement d’Altavilla, le Directeur des Opérations de FCA pour l’Europe, l’Afrique et le Monyen-Orient, sous la forme d’un échange concis rapporté par les Britanniques d’Auto Express.

    « Vous aimez la performance ? Il y aura une version Abarth ! »

    Style plus agressif, ajout de fibre de carbone, garde au sol diminuée, nouvelle gestion des flux d’air, cette Abarth recevra surtout un moteur dérivé du 1,7 litre turbo de l’Alfa Romeo 4C pour présenter un rapport poids/puissance équivalent à une Porsche Boxter GTS.

    Chez Abarth, l’ambition n’est plus seulement d’assembler des 500 sportives. L’apparition de la 695 Biposto n’est qu’une première étape dans un processus qui fera des Abarth des modèles extrêmes.

    « Ce que nous voulions faire avec la Biposto, c’était marquer une nette cassure avec le passé. Abarth doit se concentrer sur la performance. J’ai dit à mes équipes d’arrêter de travailler sur les teintes et les trims. Chaque nouvelle Abarth doit proposer un gain de performance, sinon elle est inutile. »

    « Nous sommes allés trop loin avec la Punto Abarth », reconnaît-il. « La Punto est une voiture familiale et sa version Abarth était vue comme une extension. J’ai arrêté sa production il y a 15 mois, car elle ne visait pas les vrais clients d’Abarth. Une Abarth doit être spéciale et une voiture familiale ne peut pas l’être. »

    Sur Internet, on a l’habitude de dire +1 !

  • Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    Art & BD : Michel Vaillant sur les murs de nos maisons

    A la façon d’un Lichtenstein, la BD arrive dans les galeries d’art. Michel Vaillant, le héros de notre enfance, change de support et passe des librairies aux murs de nos salons, chambres et bureaux. Treize tableaux ont été réalisés avec les phylactères, les vignettes tout droit issus des BD de Jean Graton. Le style est inimitable, les illustrations sont bien choisies. L’achat de ces oeuvres contemporaines se fait en ligne sur le site MichelVaillantArtStrips.com. Le prix est plutôt élevé, entre 900€ à 2400€ le tableau. L’exclusivité Vaillant aurait-elle un prix ? Henri Vaillant n’aurait pas toléré ça :-)

    A noter que ces tableaux seront exposés lors de la Fête de l’ACO, organisée début juillet sur les circuits du Mans.

     

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  • Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Avant la Seconde Guerre Mondiale, Simca avait été créé pour échapper aux différentes taxes françaises. La marque produisait des FIAT sous licence pour accéder au marché hexagonal en restant compétitif.

    Et chez Simca, on a vite compris l’intérêt du sport automobile pour la promotion de ses modèles. Le rapprochement avec Abarth était d’autant plus logique que le préparateur d’origine autrichienne réalisait des miracles avec FIAT.

    Mais Carlo Abarth n’a pas seulement transposé ses connaissances. Il est parti d’une feuille blanche en entamant sa collaboration avec Simca. Un nouveau moteur Bialbero 1000 à double arbre à cames en tête trouvait sa place sur une base de Simca 1000 avec une carrosserie inspirée d’une Fiat Abarth Coupé.

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    La première Abarth Simca 1300 sortait en 1962. Homologuée pour la compétition dans la catégorie Grand Tourisme, les Abarth Simca 1300 remportaient leurs premières victoires internationales. Ces succès forçaient Carlo Abarth à poursuivre les développements.

    L’année suivante, Abarth Simca recevait un moteur 1600 avec un nouvel allumage et une redéfinition du capot arrière. Près d’une centaine de victoires suivirent…

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    L’étape ultime fut l’Abarth Simca 2000 avec l’arrivée de carburateurs Weber 58 mm pour développer 204 chevaux à 7 200 tours/minute pour une vitesse maximale de 260 km/h avec une boîte de vitesses à six rapports.

    Ce châssis particulier a été piloté par Jochen Rindt. Il est mis aux enchères lors du Goodwood Revival le 13 septembre…

  • Rencontre : Abarth 695 biposto

    Rencontre : Abarth 695 biposto

    Le scorpion pique à nouveau… Et s’il ne s’adapte qu’à des FIAT (pour le moment !), certaines réalisations sortent vraiment de l’ordinaire. C’est le cas de cette 695 biposto aux caractéristiques proches d’une kit-car !

    Dans le monde du sport automobile, il n’y a pas que des prototypes hors-de-prix. En compétition-clients, des voitures de série servent de base à de véritables véhicules faits pour la course.

    Pour courir, il faut dénicher un modèle strictement de série puis acheter et monter un kit de pièces développé spécifiquement.

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    Avec cette biposto, Abarth utilise les mêmes recettes, sans vous obliger à monter vous-même le fameux kit.

    Prenons donc une FIAT 500… Passons là en mode Abarth avec un moteur 1,4 litre turbo et quelques évolutions plus sportives. Maintenant, transformons là en « fausse » voiture de course.

    Cure d’amaigrissement pour passer sous la tonne (997 kilogrammes), avec notamment la disparition de la banquette arrière remplacée par un arceau boulonné, moteur poussé à 190 chevaux grâce à une nouvelle ligne d’air, système de freinage modifié et amortisseurs à réglage hydraulique…

    abarth-695-biposto-interieur

    Et surtout : adoption d’une boîte à crabots associée à un différentiel à glissement limité !

    A l’intérieur, l’ambiance est aussi empruntée à la course. On oublie les sièges pour des baquets avec harnais. La commande de boîte (en H) est également inspirée d’un levier de compétition. Et un dashboard fait son apparition au centre de la console centrale.

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    « Le dimanche sur circuit et le lundi au bureau », disait Carlo Abarth. C’est un peu ce que propose cette biposto. Et si vous préférez vos dimanches à vos lundis, ce peut être un choix très amusant. Attention simplement au tarif qui dépassera les 40 000 euros.

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  • FIAT 500 et 600 au MotorVillage

    FIAT 500 et 600 au MotorVillage

    La Coupe du Monde arrive… Se voulant l’antre de la culture italienne à Paris, MotorVillage ne pouvait passer à côté de l’événement ! Tous les matches seront retransmis au FIAT Caffè sur deux grands écrans, non loin de Cinquecento « Forza Azzuri ! ».

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    1934, 1938, 1982, 2006… 2014 ? Et si l’Italie allait égaler le record de coupes du monde gagnées par le Brésil chez son meilleur ennemi ? C’est sans doute le souhait que l’on n’ose avouer dans l’enceinte du MotorVillage.

    Car le lieu s’est mis à l’heure du « Mundial ». Au milieu des tables du NoLita, on trouve deux FIAT 500 d’époque marquées « Forza Azzuri ». Au rez-de-chaussée, une FIAT 600 Jolly datant de 1960, avec des sièges en osier très particuliers qui en font une voiture très estivale.

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    Quelques modèles plus récents comme l’Abarth 695 Assetto Corse de compétition, une FIAT 500L Beats Edition, une Abarth 595 50e anniversaire et le concept 500L Trekking Surf…

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    L’exposition durera jusqu’au 15 juillet, soit deux jours après la finale.

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  • Publicité : Fiat 500 Abarth

    Publicité : Fiat 500 Abarth

    Vous avez sans doute vu cette publicité américaine pour la FIAT 500 Abarth… Une très belle réalisation et une réelle performance visuelle. Vous serez forcément très déçu d’apprendre que, cinq ans auparavant, Ford Canada avait fait la même chose pour plusieurs modèles de sa gamme, dont la Fusion !

    Ford-Fusion