Catégorie : Actualités

  • Rallye Monte Carlo Histo : les R16 et R12 Gordini officielles

    Rallye Monte Carlo Histo : les R16 et R12 Gordini officielles

    A l’occasion du 50ème anniversaire de la Renault 16, Renault engage au Rallye Monte-Carlo Historique deux modèles emblématique des années 60 et 70 : la Renault 12 Gordini et la Renault 16 TS. Présentation.

    Première voiture française à carrosserie berline-break à hayon, la Renault 16 relevait d’un rôle important auprès des Renault 8 Gordini et Renault 12 Gordini engagées par la firme au losange : elles officiaient comme véhicule d’assistance rapide, fin des années 60, début 70.

    A cette époque, les rallyes étaient de véritables marathon, les mécaniciens intervenant sur le bord des routes, entre les secteurs chronométrés. Avec ses 1100 kilomètres, le Rallye Monte-Carlo Historique relève lui aussi du marathon. Une course longue de plusieurs jours, dans laquelle les conditions climatiques de course sont rarement clémentes, entre neige, pluie, verglas et brouillard.

    Pour la marque Renault qui a remporté la classique monégasque pas moins de 6 fois, dont deux avec Alpine en 1971 et 1973, le rendez-vous est important. En chef de file, Jean Ragnotti, ambassadeur Renault et vainqueur du Rallye Monte-Carlo en 1981 sur R5 Turbo. Au volant de la R12 Gordini portera le numéro 1 et sera copiloté par un autre grand pilote Renault : Michel Duvernay. Il remportait en 1981 de la Coupe de France Renault Cross Elf et la Coupe Renault 5 GT Turbo en 1986. Une seconde R12 Gordini sera engagée par Team Renault Classic pour Alain Serpaggi, autre pilote emblématique Renault et Alpine.

    Le Rallye Monte-Carlo Historique se déroulera du 28 au 4 février. Cette 18ème édition aura 6 villes départ : Copenhague, Glasgow, Reims, Turin, Bah Homburg et Barcelona. Le Team Renault Classic prendra son départ de Reims, le vendredi 30 janvier 2015 dès 19h00, Place du Forum. Les vérifications administratives et techniques se déroulant la veille, à Reims, Parc des Expositions. Le rallye verra son arrivée au petit matin du mercredi 4 février, après une dernière étape disputée sur deux secteurs chronométrés qui ont fait les grandes heures du « Monte-Carl’ » : « Lucéram – Col Saint-Roch – Lantosque » et « La Bollène-Vésubie – Col de Turini – Sospel. » Longue de 168 km, cette étape se disputera de nuit, comme à l’époque. Tout un mythe.

    Equipages Team Renault Classic :

    – N° 1 : Jean Ragnotti au volant d’une Renault 12 Gordini. Il est co-piloté par Michel Duvernay, vainqueur en 1981 de la Coupe de France Renault Cross Elf et de la Coupe Renault 5 GT Turbo en 1986,
    – N°12 : Alain Serpaggi accompagné par Jean-Pierre Prevost à bord d’une Renault 12 Gordini
    – N° 16 : Michel Leclère, vainqueur du « Premier Pas Dunlop Coupe Gordini » en 1969  qui le mena ensuite en Formule 1. Il sera accompagné de Laurent Lamat et de Gilles Dubois (gagnants du concours organisé par la FCRA, Fédération Française des Clubs Renault et Alpine) à bord d’une R16 TS
    – N°18 : Thierry Emptas et François Forgeoux,  un habitué de l’épreuve, à bord de la seconde R16 TS.

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  • _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    _CULT : la Citroën AX Sport de Françoise Sagan

    Chez AUTOcult, nous vous avons habitué à vous dénicher les petites histoires de la grande histoire automobile. Cette fois, il faut dire que je fus le premier surpris par cette essai hors du commun.

    Françoise Sagan, qui, on le sait, aime la vitesse et les belles montures, nous emmène aussi pour quelques kilomètres dans les rues de Paris. Omettant les vitesses limitées, les priorités et les piétons (l’un d’eux en fait les frais dans ce doc), l’écrivaine français fend la capitale au volant de sa Citroën AX Sport, à l’époque mise à sa disposition par le constructeur.

    Ces quelques minutes ont été issues du documentaire Postcard from Paris (ici), réalisé par l’auteur australien James Clive. De son amour de Paris, il témoignait alors « Quand j’étais jeune, Paris était ma ville des femmes ». Avec ses quelques kilomètres à la droite de Sagan, il confirme ses souvenirs… et son effroi aussi. On le sent particulièrement peu à l’aise aux côtés de la grande dame.

     

    la Citroën AX de Françoise Sagan
    la Citroën AX de Françoise Sagan
  • MINI, Al Attiyah et Baumel remportent le Dakar 2015 : retour en images

    MINI, Al Attiyah et Baumel remportent le Dakar 2015 : retour en images

    Pour la seconde fois, le Qatari Nasser Al Attiyah remporte le Dakar. La première fois, c’était avec Volkswagen, en 2011. Cette fois, c’est avec MINI, avec comme copilote le Français Matthieu Baumel. Retour en images, 10 photos choisies sur une quinzaine poussiéreuse et boueuse à travers l’Argentine, la Bolivie et le Chili.

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    Photos : Red Bull Content Pool & MINI Press.

  • Volkswagen Polo WRC 2015 : haut en couleurs

    Volkswagen Polo WRC 2015 : haut en couleurs

    La nouvelle Volkswagen Polo WRC est là.

    Les quelques clichés dévoilés très intelligemment avant le reveal ne laissaient pas de doutes : la nouvelle Polo WRC serait plus bleue que blanche. Un contraste par rapport aux 2 années précédentes -et aux voitures d’essais aussi-, lorsque la Polo était plutôt blanche, habillée de quelques touches bleues et grises. Ce bleu n’est pas à négliger, il est tout bonnement celui de Red Bull, partenaire principal de l’équipe, qui -apparemment- a pu mettre plus d’argent sur la table que lors des précédentes saison (?). L’alliance de bleu marine et de blanc se révèle sublime, agressive avec juste ce qu’il faut.

    Le line-up 2015 de Volkswagen Motorsport ne change pas : Sébastien Ogier, Jari-Matti Latvala, Andreas Mikkelsen sont les trois pilotes maison. Techniquement, pas de grande nouveauté, si ce n’est le retour de la palette de changement de vitesses derrière le volant, au lieu d’un levier classique lors des deux années précédentes. Ce changement est commun à toutes les WRC, il a été poussé par la FIA.

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  • Découverte : BMW Vision Gran Turismo

    Découverte : BMW Vision Gran Turismo

    Je vous présentais début janvier quelques stars du jeu Gran Turismo 6. Parmi les 12 concept-cars affichés, j’avoue avoir un faible pour la BMW Vision Gran Turismo. Directement inspirée des BMW 3.0 CSI et BMW M4 DTM, cette BMW Vision Gran Turismo propose une fiche technique de haut niveau :

    – six cylindres en ligne, 3 litres de cylindrée
    – suralimentation TwinPower Turbo BMW M
    – puissance maximum de 404 kW/541 ch entre 6 200 et 7 300 tr/min
    – couple maximum de 680 Nm à 1 900 tr/min
    – boîte séquentielle à 6 vitesses, avec palettes séquentielles au volant; propulsion.
    – 1 180 kg

    Mais ce n’est pas de ce côté que nous pouvons nous extasier pour le moment. Les images sont quant à elles… troublantes ? C’est peut être le mot.

    Avec, comme vu précédemment, les marques Alpine, Audi, Bertone, Daihatsu, Ford, GM Design, Honda, Hyundai, Italdesign Giugiaro, Jordan, Lamborghini, Lexus, MINI, Nike, Peugeot, SRT, Tesla et Zagato qui arrivent, voilà de quoi nous laisser présager de sacrés concept-cars de la verve de celui-ci.

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  • _CULT – la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon

    _CULT – la Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon

    La Ferrari 250 GT SWB California Spider de Alain Delon : elle sera l’une des stars du salon Retromobile de Paris, organisé à la Porte de Versailles du 4 au 8 février prochains. Nous vous en avions parlé lors de la révélation de l’extraordinaire collection Baillon, forte de 60 automobiles des débuts de l’automobile aux années 70. Cette Ferrari mérite bien un zoom.

    L’historique et la « traçabilité » de cette Ferrari sont exceptionnels. Il s’agit là du châssis n° 2935GT, du moteur n° 2935, ayant pour numéro interne n° 610 E, avec la boîte de vitesses n° 8.61 et le pont n° 383F. Oui, à Maranello comme chez ArtCurial et AUTOcult, on aime la précision.

    Pièce rare s’il en est, ce sublime cabriolet est d’une des 37 California Spider SWB « phares carénés » construite. Elle est ici entièrement originale, jamais restaurée, avec son lot de bord, ses guides d’époque et sa carte grise française.

    Il s’agit d’un châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir. Il fut terminée le 27 septembre 1961 avant son envoi dans la foulée de Maranello à l’importateur Ferrari de l’époque Franco-Britannic Autos, à Paris. Elle sera exposée la deuxième semaine du Salon de l’Auto 1961. L’acteur Gérard Blain l’achète et l’immatricule dans la semaine suivant le Salon à son nom et adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75. Delon, amateur du cheval cabré qui se serait souvent rendu à Maranello, lui rachète en 1963, la voiture n’a que deux ans et un faible kilométrage. Elle passe d’une immatriculation française à l’immatriculation monégasque 4452 MC le 23 mai 1963. Les plaques d’immatriculation monégasques d’époque et papiers aux noms d’Alain Delon ont d’ailleurs été retrouvé durant les recherches d’historique. Passerons deux autres propriétaires parisiens pour cette Ferrari un peu spéciale. En 1971, celle qu’on appelle « 2935GT », du numéro de son châssis, devient propriété de Jacques Baillon, l’aujourd’hui célèbre collectionneur.

    Cette Ferrari sera vendue aux enchères lors de la vente ArtCurial lors de la vente 2651, à Rétromobile, hall 2.1, le 6 février 2015 prochain à 14h00. Il s’agira de l’évènement de ce salon consacré à l’automobile ancienne.

     

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    Alain Delon;Shirley Maclaine

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    1961 Ferrari 250 GT SWB California Spider, Collection Baillon - © Artcurial

     

  • Visite du Salon de Detroit à la veille de l’ouverture

    Visite du Salon de Detroit à la veille de l’ouverture

    Envie de connaître le décor de l’un des plus grands salons automobiles au monde ? Voici une petite visite des stands du Salon de Detroit (North American International Auto Show), 24 heures avant les journées réservées à la presse !

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  • Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Dans un mois, une nouvelle Renault !

    Le 2 février 2015, nous serons face à l’une des grandes nouveautés de ce début d’année… Renault lèvera le voile sur son premier crossover compact.

    Dans son numéro 1373, Auto Plus en imagine la ligne. Quant au nom, l’hebdomadaire mise du Djeyo, sans éliminer Rancoon et Mégane SUV… Mais quel pourrait être le nom de la future Renault ? Je m’étais déjà posé la question !

    Placé au dessus du Captur, il devrait être disponible en cinq et sept places avec un prix d’appel inférieur à 25 000 euros.

  • Nouveauté : Opel Corsa

    Nouveauté : Opel Corsa

    Comment qualifier une nouvelle voiture ? Faut-il que la plateforme soit vraiment nouvelle ? Peut-on considérer qu’un simple lifting entraine un changement de génération ? Opel vise entre les deux avec la « nouvelle » Corsa.

    Il y a quelques mois, General Motors et PSA avaient signé un accord pour développer leurs citadines en commun. Le projet n’a jamais vu le jour… Opel a donc dû sortir une nouvelle Corsa par ses propres moyens.

    Faire du neuf avec du vieux

    Pas de nouvelle plateforme, pas de modules chers aux autres marques allemandes, Opel a repris sa Corsa et l’a remise au niveau. La tâche est importante. La marque compte sur sa citadine pour un quart de ses ventes… Et le segment est surchargé en Europe.

    Centre de gravité abaissé, suspensions et direction revues… Le comportement routier diffère totalement de l’ancienne génération. Et si les Diesel restent les 1,3 litre 75 et 95 chevaux, un 3 cylindres essence de 1,0 litre turbo de 115 chevaux emprunté à l’ADAM est tout à fait dans l’air du temps.

    Si le profil ne progresse pas, les faces avant et arrière héritent d’un coup de jeune. Le dessin de la calandre et des phares ne laissent aucun doute sur l’origine de cette nouvelle Corsa…

    Premier prix à 11 990 euros… Et 17 990 euros pour la version 1,0 litre turbo.

  • Mais de qui se moque-t-on avec les péages ?

    Mais de qui se moque-t-on avec les péages ?

    Evidemment, la question ne permet qu’une seule et unique réponse : de nous ! Tandis que nos gouvernants ont ciblé les sociétés d’autoroutes, coupables de dégager « trop » de bénéfices (!), les idées fusent pour remanier le coût des déplacements sûrs en France.

    Je ne vais pas ressortir les statistiques sur le nombre d’accidents sur les autoroutes à péages pour le comparer à notre « brillant » réseau secondaire… De toute façon, notre gouvernement ne s’est jamais appuyé sur ces données pour mener sa politique de sécurité routière. Les radars fixes sont très officiellement placés dans des zones accidentogènes (et elles doivent être nombreuses ces zones sur les autoroutes limitées à 130 km/h !).

    Revenons à l’actualité… 152 députés PS ont demandé la dénonciation des contrats de concession signés avec les sociétés d’autoroute. Quand on est en position de force, pourquoi ne pas s’en servir. Admettons.

    Pour détourner le débat, les sociétés d’autoroute ont émis une idée qui a fait rêver nos ministres. Selon Le Figaro, la proposition d’une tarification différenciée pour les véhicules les moins polluants a été reçue pour Alain Vidalies, actuel Secrétaire d’Etat chargé des transports. Sur RMC, il annonçait « L’Etat souhaite qu’il y ait des encouragements pour les véhicules hybrides et électriques » et « il n’y aura pas de péage punitif pour les véhicules Diesel ».

    Existe-t-il le moindre intérêt à créer un tarif spécifique (même une gratuité) pour les véhicules électriques sur les autoroutes à péage ? A part avec une Tesla Model S qui peut prétendre dépasser les 300 kilomètres à 130 km/h stabilisés, aucune voiture électrique ne peut atteindre 150 kilomètres d’autonomie sur autoroute.

    Alors aidons les hybrides ! Mais bien sûr… Quelle pourrait être la pire définition technique pour une voiture destinée à rouler sur autoroute ? Réponse : d’être bloquée à 130 km/h avec un moteur à combustion interne, en partie occupé à trainer une batterie d’une centaine ou de deux cents kilogrammes totalement inutile dans ces conditions !

    Et quel doit être le moteur le plus vertueux pour couvrir des centaines de kilomètres de la sorte ? Pour un anti-Diesel comme moi, c’est facile : un bon moteur Diesel qui tourne comme une horloge, un Euro6 avec les filtres nécessaires.

    On peut toujours balancer des idées pour briller en société… Mais il ne faut pas se moquer du monde !

    (Et imaginez le chantier pour mettre ça en place. Comment automatiser la tarification ? Un bon moyen de revenir à la vignette qui deviendrait électronique ? Et une gestion comme les portails ecotaxe nous guettent…)

  • Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Tel un retour au source, les GT reviennent en rallyes, encouragées par la réglementation R-GT lancée en 2011 et la coupe FIA R-GT spécialement créée pour 2015. Ce FIA R-GT sera l’une des grandes attractions du rallye mondial cette année, établi sur cinq rallyes typés asphalte des FIA WRC et FIA ERC : Rallye Monte-Carlo, Ypres Rally, Rallye Deutschland, Rallye International du Valais et Tour de Corse.

    En tant que grande marque du Grand Tourisme, Porsche est la marque la plus représentée en ce championnat R-GT. Revue des troupes, bien motivées, avant la première manche de cette coupe : le Monte-Carlo, sacré morceau de bravoure à prévoir en Porsche.

    Le pilote français Romain Dumas est là en chef de file, lui représentant officiel de la marque de Stuttgart. On peut l’assimiler ici à un pilote de rallye officiel puisqu’il est soutenu par Porsche France. Il est engagé au volant de sa Porsche 911 GT3 RS 4,0l RGT, suivie par sa propre équipe RD. Mais un rallye enneigé comme le Monte Carl’ n’est pas sa discipline de prédilection, lui plus habitué au tarmac des circuits du monde entier. Ce sera d’ailleurs sa première participation au Monte-Carlo. Sa Porsche portera une livrée hommage à Bjorn Waldegard, vainqueur du Monte-Carlo 1970.

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    Dumas aura donc fort à faire pour contrer François Delecour, engagé avec le spécialiste britannique Richard Tuthill. Le Français, vainqueur du Monte-Carlo en 1994, participera avec « quasi certitude à toutes les manches asphalte du Mondial pour décrocher le titre de la catégorie RGT. » Le ton est donné, FreineTard n’est pas mort et enterré.

    Aux deux Français, s’ajoutera une des légendes belges du rallye : Marc Duez. Ce ne sera pas sa première participation au Monte-Carlo en Porsche. L’an dernier, il le disputait déjà au volant de sa Porsche 996 GT3 RGT. Entre sa connaissance de sa Porsche, son grande expérience et sa connaissance du terrain, il pourrait bien tirer son épingle du jeu à Monaco.

    Pour rappel, ce ne sont pas les débuts de Porsche ici à Monte-Carlo. La marque allemande a écrit de belles pages de son histoire sur cette classique hivernale, où elle a remporté 4 éditions :

    1968 – Vic Elford & David Stone – Porsche 911 T15
    1969 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1970 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1978 – Jean-Pierre Nicolas & Vincent Laverne – Porsche 911 Carrera 3,0

    Les temps ont changé, Porsche ne pourra plus viser la victoire mais si la météo est clémente et que les routes sont sèches, prudence aux stars du WRC : quelques Porschistes pourraient jouer les troubles fêtes !

  • Découverte : la russe Kamaz

    Découverte : la russe Kamaz

    Qui suit le Dakar ne peut pas dire qu’il n’a jamais entendu parler de Kamaz. Il faut tout de même dire que nous avons surtout été habitués à entendre parler de Peugeot dans les années 80 (4 victoires), de Citroën dès 91 (4 victoires) puis de Mitsubishi (12 victoires), de Volkswagen (3 victoires), et ces dernières années de MINI (3 victoires) et à nouveau Peugeot cette année. Kamaz, marque et concurrent camion, a tout de même marqué les esprits, avec pas moins de 12 victoires. Mais Kamaz c’est quoi ?

    Kamaz est une marque russe de camions poids-lourds, bus, fondée en 1969. Kamaz (normalement écrit KamAZ) est l’abréviation en russe de Камский автомобильный завод, Kamski avtomobil’ny zavod, signifiant « usine automobile de la Kama ». Elle appartient aujourd’hui à 37,8 % au gouvernement russe (Vladimir ne déconne pas avec les camions), 33,2% à titre propre et à Daimler AG, pour 11 %. Le groupe allemand a en effet investi en la marque depuis 2008, devenant son partenaire industriel. Il ne serait donc pas étonnant de retrouver sous la marque Kamaz d’anciens camions Mercedes rebadgés. Créée sous l’ère soviétique, Kamaz a donc su durer et se développer, contrairement à bon nombre de sociétés de l’époque. Elle propose aujourd’hui une trentaine de véhicules lourds, fabriqués à destination civile, professionnelle ou militaire : camions en tous genres, camions de pompier, camions benne, camions frigos, autobus etc.


    La visibilité de cette marque emblématique est aujourd’hui assurée par le sport et particulièrement le Dakar. La première victoire Kamaz y remonte à 1996. Depuis, Kamaz s’est imposé comme le camion idéal pour remporter la classique africaine puis sud-américaine. On compte aujourd’hui pas moins de 12 victoires au Dakar pour Kamaz. Vladimir Chagin, son pilote emblématique est d’ailleurs le pilote le plus titré du Dakar, avec 7 victoires au classement général. Il devance ainsi Stéphane Peterhansel (6 victoires moto, 5 victoires auto), Cyril Neveu & Cyril Despres (5 victoires moto chacun), Ari Vatanen (4 victoires auto). Pas mal non ? Le 4 janvier prochain, Kamaz sera à nouveau au départ du Dakar, avec 4 camions engagés. L’objectif est simple : la victoire.