Catégorie : Constructeurs

  • L’émancipation de DS

    L’émancipation de DS

    500 000 DS 3, DS 4, DS 5 ont été vendues ces trois dernières années. C’est encore faible pour consentir la création d’une marque à part entière, mais c’est le pari lancé par le groupe PSA Peugeot Citroën présidé par Carlos Tavares

    Depuis que le nouveau patron a pris ses fonctions, l’organigramme a été considérablement bousculé. Membre de la famille Peugeot, Frédéric Banzet a laissé sa place à Linda Jackson à la tête de Citroën et Yves Bonnefont a pris la direction du nouveau « constructeur » DS.

    Si le lancement des modèles premium de Citroën se voulait en relation directe avec l’héritage de la marque – le nom est un évident raccourci – les ambitions ont grandi au fil des mois.

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    Arme de conquête, DS a réussi son pari. 62 % des acheteurs de DS 3, DS 4 ou DS 5 ne possédaient pas de Citroën ou de Peugeot avant de commander. Et cette dissociation va permettre d’accentuer encore les différences…

    Tous les constructeurs qui ont tenté de vendre des voitures de 10 000 et 100 000 euros en arborant le même logo ont connu de grandes difficultés pour promouvoir l’image de leur haut-de-gamme. Toyota a donc créé Lexus, Nissan est passé par Infiniti, Hyundai se cherche avec Genesis… Pour DS, l’émancipation doit mener à un vrai luxe à la française. Un luxe porté par Bugatti et Facel Vega, Vuitton ou Chanel !

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    Déjà installée, la gamme va pouvoir grandir pour, encore, mener de nouvelles conquêtes. DS 5LS, DS 6WR pour ne citer que les modèles déjà présentés seront accompagnés par huit autres véhicules en comptant les renouvellements.

    L’objectif est de participer à l’internationalisation d’un groupe qui en a grandement besoin. A moyen-terme, 50 % des ventes de DS doivent se faire hors d’Europe avec un objectif global de 400 000 véhicules par an.

    Mais au-delà des chiffres, DS va devoir redonner des lettres de noblesses à la France. Car l’industrie automobile est bien loin de l’image qu’aime avoir nos voisins de la France des Vuitton et Chanel (encore eux !).

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    Avec le concept Divine DS, Citroën s’associe aux grands noms que sont Swarovski et Lesage pour porter ce luxe tricolore. C’est une première étape… Nous attendons de DS que les prochaines réalisations deviennent irréprochables en termes de présentation, de finition et de qualités de matériaux. DS 3, DS 4 et DS 5 n’étaient qu’une façon d’entrer sur le marché. On rêve (on veut !) des DS qui deviennent des emblèmes de la France et du luxe. Que la marque deviennent une référence pour notre pays, aux côtés des Vuitton et Chanel (toujours !).

  • DS présente « DIVINE DS »

    DS présente « DIVINE DS »

    Les marques françaises sont forcément très attendues à quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris. Ce 4 septembre, DS présente DIVINE DS : un concept car qui doit marquer cette édition 2014.

    Après les véhicules de série, la berline DS 5LS et le SUV Wild Ruby, voici un petit coupé. Long de 4,21 mètres pour 1,98 mètre de large et 1,35 mètre de haut, DIVINE DS s’offre une allure affutée avec quatre portes à ouverture antagoniste.

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    Les codes stylistiques sont repris des précédents concepts avec les DS Wings sur la face avant et une forte mise en valeur du logo DS sur la grille de calandre.

    Comme pour d’autres réalisations du Groupe PSA, on retrouve un jeu de matière avec un pavillon façon écailles de reptile alternant mat et satiné, opaque puis transparent.

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    Ce concept permet également de placer DS dans l’environnement du luxe que la marque cherche à intégrer. L’idée marketing s’appelle Hypertypage (comprenez une personnalisation de qualité supérieure).

    La planche de bord et les volutes de portes peuvent être changées en seulement quinze minutes pour s’adapter à la façon de dress code.

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    Voici ce que dit le dossier de presse :

    The « Mâle » offre un univers sobre et contemporain avec une alternance de fibre de carbone naturelle, utilisée comme un textile, et de cuir patiné glacé. Un mélange de matières très masculines pour un univers très automobile qui invite au pilotage. Le tout est ponctué par une couture en point perles rouge et noire.

    La « Parisienne Chic » est une invitation dans l’univers du raffinement et de l’élégance parisienne avec un traité des matières issu du monde de la haute couture. Il mêle un cuir pleine fleur de qualité exceptionnelle de couleur ivoire à du satin de soie plissé et brodé, dans les panneaux de portes, avec des perles et des cristaux. Réalisées par la maison Lesage reconnue mondialement, ces broderies font écho dans leur dessin à la trame DS.

    La « Fatale Punk » incarne un univers plus impertinent, à la fois plus sombre et plus glamour. Le cuir domine, très noir, à l’aspect matelassé, et clouté de cristaux. Il est, par touches subtiles, pincé comme un piercing. Les volutes des panneaux de portes sont recouvertes de Crystal Fabric Swarovski, une matière qui produit un chatoiement précieux grâce à des millions de minuscules cristaux bruts et taillés. Un univers très rock !

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    Pour vraiment s’ancrer dans le luxe français, DS se repose sur Swarovski et ses cristaux ainsi que Lesage et ses broderies.

    Côté mécanique, pas de grande nouveauté : le 1,6 THP de 270 chevaux. La démonstration n’est pas là…

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  • Mazda MX-5 : #LongLiveTheRoadster

    Mazda MX-5 : #LongLiveTheRoadster

    Depuis 1989, Mazda a vendu près d’un million de MX-5 sur trois générations. Trois générations très différentes, mais marquées par les mêmes idées, les mêmes gènes. Aujourd’hui, le modèle qui a sauvé les roadsters se renouvelle !

    Propulsion, moteur avant à 4 cylindres en ligne, poids contenu… Et petits clignotants sur les ailes. Mazda nous livre une quatrième série sans surprise.

    Et ça nous semble si simple que l’on se demande encore pourquoi Mazda est la seule marque au monde à réussir un tel tour de force. Quiconque aura essayé une MX-5 sera conquis. Quiconque : c’est vrai pour Jeremy Clarkson qui lui décerne 5 étoiles (sur 5) « car je ne peux pas en donner 14 », Jay Leno qui résume « tout ce dont on a vraiment besoin » ou moi (en toute modestie), car elle est juste culte !

    En attendant de m’installer au volant (impatience), l’événement de la nuit était la découverte de cette nouvelle silhouette et des premiers éléments techniques.

    La révélation s’est déroulée simultanément à Tokyo, Monterey et Barcelone…

    La ligne évolue significativement, comme pour chaque génération. On retrouve la signature très « KODO » de Mazda. L’ensemble devient « SKYACTIV ». Comprenez que Mazda y distille son ingénierie revendiquée… Plus précisément, cette ND gagne 100 kilogrammes par rapport à la NC, de nouveaux moteurs et de nouvelles boîtes de vitesses manuelle et automatique à 6 rapports.

    Le capot est abaissé et allongé. Le moteur est repoussé encore plus au centre de la voiture. De nombreux éléments de carrosserie sont en aluminium et la capote souple a aussi perdu quelques grammes… La MX-5 4e du nom perd surtout une dizaine de centimètres (3,915 mètres) pour un centimètre de plus en largeur (1,730 mètre) et un centimètre de moins en hauteur (1,235 mètre)…

  • Mazda MX-5 : la naissance du mythe

    Mazda MX-5 : la naissance du mythe

    Inspiration britannique ou italienne ? Gènes japonais ou projet américain ? La Mazda MX-5 est la voiture globale par excellence. Elle a permis à renouveler le genre roadster… Jusqu’à le faire survivre.

    Évidemment, la MX-5 est une Mazda. Mais aurait-elle vu le jour sans un certain Bob Hall, un Américain originaire de Los Angeles dont le père avait piloté des bombardiers durant la Seconde Guerre mondiale ?

    Ce père qui, arrêté à un feu tricolore californien, a entamé une discussion avec un possesseur de MGTD… Un modèle neuf, d’un rouge éclatant. Un roadster des années 1950 de la plus pure espèce. Mais un roadster à deux places. Et son propriétaire devait s’en débarrasser au plus vite pour éviter un divorce. Et la Morris Minor cabriolet de Hall père était la parfaite alternative.

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    Transaction effectuée entre la MG et la Morris… La famille Hall possédait son premier roadster. Le premier d’une longue série : Triumph TR2, Austin-Healey 100-6, Healey 3000 Mark III… Bob et son jumeau Jim vivent dans cet environnement et conduisent avant même d’aller à l’école.

    Amoureux de la culture japonaise, Bob Hall profite de la fin de ses études pour partir six semaines au pays du soleil levant. De retour à Los Angeles, il parfait sa connaissance de la langue en dévorant des mangas et en enchainant les séances de cinéma à Little Tokyo.

    Reporter pour Motor Trend, il n’hésite pas à remarquer qu’un texte traitant de l’automobile japonaise est truffé d’erreurs. Le rédacteur en chef du magazine le défie de faire mieux… Il hérite alors de la charge de la rubrique. Ces nouvelles responsabilités lui permettent de voyager régulièrement d’un bout à l’autre du Pacifique.

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    Il rencontre Kenichi Yamamoto, directeur R&D de Mazda, et gagne la confiance du Japonais. En 1979, alors que Hall passe de Motor Trend à Autoweek, il se retrouve en tête-à-tête avec Yamamoto… La scène se déroule dans la salle de conférence 401, dans le quartier général de Mazda à Hiroshima.

    « Quel genre de voiture devrions-nous concevoir maintenant ? » questionne Yamamoto.

    Hall raconte qu’il a « passé la surmultiplié. Je balbutiais à 110 km/h… »

    « La RX-7 est une bonne voiture, une très bonne voiture de sport. Mais il n’existe plus de roadster comme les Britanniques savaient en faire. Simple : avec des moustiques sur les dents et les chevaux au vent. Quelqu’un devrait prendre la base d’une Mazda 323 pour en faire un roadster pas cher », répond-il.

    Dans ses souvenirs, l’Américain raconte que son compère n’a pas esquissé la moindre réaction. Poker face à l’accent terriblement japonais qui ne permettait pas d’imaginer si l’idée avait été partagée… La discussion a continué quelques minutes et Hall est rentré aux États-Unis.

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    La réfléxion n’est pourtant pas sans lendemain. Hall entame une large campagne de lobbying pour promouvoir son roadster. Il publie dans Autoweek, puis Car and Driver. Il appelle les constructeurs américains à reprendre leurs vieilles berlines pour en faire des cabriolets deux places à moindre coût.

    Et quelques mois plus tard, Hall et Yamamoto se retrouvent. Cette fois, ils sont en Californie et le Japonais pique son homologue : « Et au sujet d’une voiture de sport légère. Pourquoi n’étudierais-tu pas ça ? »

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    Alors que les japonais jouent la carte de la technologie pour gagner des parts de marché, l’idée d’un roadster n’entre pas dans leurs plans… Mais Hall travaille pour faire naître son projet. Pour Mazda, il propose un moteur à quatre cylindres en ligne, une transmission déjà éprouvée et des suspensions simples.

    Nous sommes en 1982. Hiroshima donne un écho favorable. Fidèle à sa façon de travailler, la marque imagine même la conception de nouveaux éléments. Une suspension indépendante est directement planifiée.

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    Un an plus tard, le projet se destine à la création d’un concept, car. Traction à moteur avant, propulsion à moteur central ou avant, la définition technique n’est pourtant pas arrêtée…

    Les mois s’écoulent sans qu’un modèle soit présentable… Le bureau américain de Mazda dessine les premières silhouettes, typées Ferrari selon Bob Hall. Et ce n’est qu’en 1985 qu’un prototype est testé. Il repose sur un moteur de 323 avec un essieu arrière de RX-7 de première génération. La ligne change petit à petit pour passer d’une miniature de Ferrari 275 GTB à une évolution de Lotus Elan.

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    En 1986, l’arrivée de Kenichi Yamamoto au poste de président de Mazda donne un nouvel élan. Une équipe complète est mise en place sous la direction de Toshihiko Arai.

    Il mène le projet avec l’ambition de respecter le concept japonais Jinba Ittai (le cavalier et le cheval comme un seul élément).

    La machine Mazda se met en route. Les problèmes dus à l’assemblage de pièces venant de différentes ressources sont résolus un à un. La suspension bricolée est recalée, celle de la RX-7 est refusée, car trop imposante. Un nouveau modèle est réalisé pour coller à l’esprit roadster.

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    Pour la première fois, un petit cabriolet profite des ordinateurs pour accélérer son développement. Nous sommes en 1987, un autre prototype est sur roues. Mais aucun feu vert n’est donné.

    Un groupe d’amoureux d’automobile est réuni aux États-Unis… L’échantillon soigneusement choisi est confronté au projet. Leur enthousiasme va contraindre Mazda d’avancer. Douze MX-5 sont alors livrés aux États-Unis. En avril 1988, les premiers journalistes qui ont eu la chance de tester la Mazda demandent sa commercialisation.

    En février 1989, la Mazda MX-5 est dévoilée au Salon de Chicago. Il s’en est vendu près d’un million alors que la quatrième génération est présentée aujourd’hui !

  • Instantané : la rencontre de Rolls et Royce

    Instantané : la rencontre de Rolls et Royce

    Avant de fonder Rolls-Royce, Charles Rolls et Henry Royce n’avait en commun que leur passion pour la mécanique, une profonde passion. Le destin les a pourtant rapprochés…

    La première rencontre date du 4 mai 1904. Charles Rolls et Henry Rolls ont déjeuné ensemble au Midland Hotel de Manchester.

    C’est à Henry Edmunds que l’on doit ce rapprochement. Actionnaire de l’entreprise de Royce et ami de Charles Rolls, il savait que ce dernier cherchait à vendre une voiture produite en Grande-Bretagne.

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    Edmunds lui a présenté le projet de Henry Royce : une superbe petite voiture bicylindre qui était peut-être la plus belle construite en Angleterre. »

    Rolls est allé à Manchester en train. Sur la route, il a confié à Edmunds qu’il voulait produire une voiture à son nom qui deviendrait aussi populaire que Broadwood pour les pianos ou Chubb pour les assurances.

    En quelques instants, Rolls a compris que la Royce 10hp était la voiture qu’il cherchait. Malgré des origines fort différentes, Rolls et Royce se sont très vite entendus.

    Et Rolls promit à Royce de vendre toutes les voitures qu’il pourrait produire sous la nom de Rolls-Royce.

    Charles Rolls empruntait une 10hp pour rentrer à Londres le soir même. A son arrivée à minuit, il appelait son associé Claude Johnson pour lui raconter sa journée : « J’ai rencontré le plus grand ingénieur du monde. »

  • Le trou du National Corvette Museum va disparaître

    Le trou du National Corvette Museum va disparaître

    L’énorme trou béant qui est aujourd’hui la nouvelle attraction du National Corvette Museum sera très bientôt rebouché. La direction du musée l’a décidé la semaine dernière.

    En février, l’effondrement d’une salle du National Corvette Museum avait fait disparaître huit voitures de la collection de Bowling Green au Tennessee.

    Depuis, l’affluence avait augmenté de près de 70 % pour voir le fameux « trou ». Et si la direction du musée a longtemps désiré conserver cette attraction, elle a dû se résoudre à réaliser les travaux nécessaires.

    Conserver la pièce en l’état demandait un investissement d’un million de dollars pour accéder aux mesures de sécurité nécessaires.

    Parmi les huit voitures avalées par l’effondrement, trois vont être réparées : la millionième Corvette de 1992, une ZR1 Blue Devil de 2009 et un modèle de 1962, dont la restauration sera prise en charge par la marque.

    Les cinq autres étaient trop endommagées, mais elles seront exposées en l’état.

    Les travaux devraient commencer en novembre et durer six mois.

  • Photos : Citroën 2 CV

    Photos : Citroën 2 CV

    L’icone Citroën 2 CV… En 1936, Pierre Boulanger conçoit le projet d’une voiture populaire de petite cylindrée. Son cahier des charges se résume ainsi : « faire une voiture pouvant transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre, à la vitesse de 60 km/h, pour une consommation de 3 litres d’essence aux 100 km avec un confort irréprochable… »

    Plus de 70 ans plus tard, la 2 CV reste une référence de l’industrie automobile française !

  • Hommage à Bruce McLaren

    Hommage à Bruce McLaren

    Né en 1937, il y a exactement 77 ans, Bruce McLaren a marqué l’histoire du sport automobile. Après ses débuts en F1 en 1958, il devenait le plus jeune vainqueur de GP (il ne sera battu que 44 ans plus tard par Fernando Alonso) avant de terminer vice Champion du Monde en 1960.

    Suivant l’exemple de Jack Brabham, il fondait sa propre écurie et remportait son unique Grand Prix au volant de sa voiture en Belgique en 1968.

    Deux ans plus tard, il se tuait sur le circuit de Goodwood en Can Am. Son palmarès se compose de 98 départs en F1 avec quatre victoires, huit participations aux 24 Heures du Mans avec une victoire en 1966 à bord d’une Ford GT40 et deux titres en Can Am.

    L’écurie McLaren lui survivait pour aller décrocher huit titres de Champion du Monde de F1 en 1974, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990, 1991 et 1998.

    C’est aussi l’occasion de revoir l’un des épisodes de Tooned, une série de dessins animés produits par McLaren pour les 50 ans de la naissance de l’écurie…

  • Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Avant la Seconde Guerre Mondiale, Simca avait été créé pour échapper aux différentes taxes françaises. La marque produisait des FIAT sous licence pour accéder au marché hexagonal en restant compétitif.

    Et chez Simca, on a vite compris l’intérêt du sport automobile pour la promotion de ses modèles. Le rapprochement avec Abarth était d’autant plus logique que le préparateur d’origine autrichienne réalisait des miracles avec FIAT.

    Mais Carlo Abarth n’a pas seulement transposé ses connaissances. Il est parti d’une feuille blanche en entamant sa collaboration avec Simca. Un nouveau moteur Bialbero 1000 à double arbre à cames en tête trouvait sa place sur une base de Simca 1000 avec une carrosserie inspirée d’une Fiat Abarth Coupé.

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    La première Abarth Simca 1300 sortait en 1962. Homologuée pour la compétition dans la catégorie Grand Tourisme, les Abarth Simca 1300 remportaient leurs premières victoires internationales. Ces succès forçaient Carlo Abarth à poursuivre les développements.

    L’année suivante, Abarth Simca recevait un moteur 1600 avec un nouvel allumage et une redéfinition du capot arrière. Près d’une centaine de victoires suivirent…

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    L’étape ultime fut l’Abarth Simca 2000 avec l’arrivée de carburateurs Weber 58 mm pour développer 204 chevaux à 7 200 tours/minute pour une vitesse maximale de 260 km/h avec une boîte de vitesses à six rapports.

    Ce châssis particulier a été piloté par Jochen Rindt. Il est mis aux enchères lors du Goodwood Revival le 13 septembre…

  • Publicité Renault Twingo, quand « Go anywhere, go everywhere » remplace « À vous d’inventer la vie qui avec »

    Publicité Renault Twingo, quand « Go anywhere, go everywhere » remplace « À vous d’inventer la vie qui avec »

    « À vous d’inventer la vie qui avec » tel était le slogan de la campagne de la Renault Twingo première génération.

    A l’époque, cette pub avait fait sensation, avec une musique qui restait bien en tête. Nous l’avons d’ailleurs toujours en tête depuis plus de 20 ans. 2014, arrive la Twingo MK3. Retrouvant l’ingéniosité, le dynamisme et l’innovation de la première Twingo, la campagne 2014 retrouve l’illustration comme en 1993, avec une signature propre à elle et bien identifiée. Cette fois, exit le « À vous d’inventer la vie qui avec » français. Le monde a changé, la planète a tourné et l’anglais a pris position. Voici « Go anywhere, go everywhere« . Dommage, je trouve cela un trop classique. J’aurais aimé un clin d’œil à l’ancienne campagne, pourquoi pas un « A vous de RÉinventer la vie qui avec« . Cela aurait été pas mal, mais la Twingo version MK3 est plus internationale que ne l’était la MK1. Bref, ces gens du marketing ont du choisir.

    Dans les faits, cette campagne MK3 a été assurée par Publicis Conseil et Renault. Les deux entités ont fait appel à Olivier Kuntzel et Florence Deygas, artistes parisiens. Ce duo atypique de la scène graphique (print, video, draw…) aura par exemple réalisé les publicités du parfum La petite robe noire ou encore le générique du film Catch me if you can. Ce ne sont donc pas des débutants. Huit affiches print ont été choisies pour Twingo 3. Les voici, très illustrées, très en couleurs, très vivantes. Jolies !

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  • Publicité : Citroën et les Shadocks pompaient

    Publicité : Citroën et les Shadocks pompaient

    Dans les années 1970, les Shadocks n’étaient pas les seuls à pomper. Et Citroën n’a pas manqué l’occasion de s’appuyer sur les personnages de Jacques Rouxel et Claude Pieplu pour promouvoir sa GSpecial à suspension hydropneumatique !

  • Jane Birkin et la Citroën DS Cabriolet Chapron

    Jane Birkin et la Citroën DS Cabriolet Chapron

    Les femmes et l’automobile ont bien souvent été mises en parallèle. Ne parlons-nous pas de courbes, de formes, de galbes. Certains hommes sans retenue parlent même de pare-choc et de belles carrosseries. Sombres goujats.

    Ici, la chanteuse britannique Jane Birkin pose avec la Citroën DS 21 Cabriolet, carrossé par Chapron. Une série de photos issue de la fin des années 70, quand Jane était au zénith de sa carrière, alors que la Citroën DS avait terminé la sienne. Encore aujourd’hui, elles font toutes les deux, à leur façon, partie du paysage français.

    Jane Birkin aura plus tard dans sa carrière un clin d’œil à un autre modèle de la marque Citroën, la 2CV. En 1996, dans le clip de sa chanson « La gadoue », la 2CV aura en effet un rôle tout particulier.

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