Catégorie : Constructeurs

  • Des Porsche en Lego

    Des Porsche en Lego

    Les Lego, ces vestiges de notre enfance. Combien de fois n’avons nous monté démonté remonté cassé construit déconstruit nos maisons, blokchaus, voitures faites en Lego ? Adulte, l’Allemand Malte Dorowski ne cesse pas de jouer. C’est pour dire, il n’arrête pas de construire ses créations en Lego. Il s’est lancé dans une série particulière, faite de Porsche de compétition. Au programme les 917, 935, 956, 961, 936, 935 ou encore 908 sont bien là, fidèles et à l’échelle 1:16 ou 1:17, malgré quelques angles bien droits et courbes bien rectangulaires.
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  • Porsche s’est offert la Chapelle Sixtine

    Porsche s’est offert la Chapelle Sixtine

    Je dois avouer qu’il m’arrive de penser à un pèlerinage lorsque je prends la sortie « Le Mans Sud », que j’arrive au Nürburgring ou que je passe à Margam Park… Mais mes deux passages dans la Chapelle Sixtine m’ont au moins autant marqué, pour des raisons différentes.

    Qu’un amoureux de mécanique frisonne sur un circuit ou dans une spéciale mythique du Championnat du Monde, c’est particulièrement commun. Alors les gestionnaires du Porsche Travel Club ont cherché à faire dans le grandiose.

    Cette petite association de passionnés de Porsche a réussi un coup historique. Profitant des nouvelles opportunités offertes par l’actuel gouvernement du Vatican (plus communiquant et surtout plus à la recherche d’argent frais !), le Porsche Travel Club fut le premier organisme à privatiser la Chapelle Sixtine.

    Durant cinq jours, les participants ont pu visiter Rome, séjourner dans un hôtel 5 étoiles, faire quelques kilomètres avec les nouveautés de la gamme, diner au Musée du Vatican… Et assister à un concert de l’Accademia di Santa Cecilia dans la Chapelle Sixtine !

    Le tarif déboursé par personne pour ces cinq jours romains ? 4 590 euros. C’est à peu près le prix de l’option Burmester® High-End Surround Sound-System sur la Porsche 911.

  • Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Renault Eolab : photos, côté noir et blanc

    Avant la publication de l’essai de Renault Eolab, prototype Renault des plans Nouvelle France Industrielle*, voici nos clichés de son essai. Ils sont rigoureusement traités en noir et blanc. Vous pourrez alors apprécier les courbes et formes particulières du prototype, avec une vision différente des clichés proposés habituellement.

    Notons que les trois grands constructeurs français que sont Peugeot, Citroën et Renault sont engagés sur le plan Nouvelle France industrielle nommé « Véhicule deux litres aux 100 km pour tous ». Citroën a proposé Citroën C4 Cactus Airflow, Peugeot la 208 Hybrid Air 2L et Renault l’Eolab. A noter que le constructeur au losange a doublé ses confrères, proposant une consommation divisée par 2 par rapport au plan lancé par le gouvernement. Douce guerre technologique…

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

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    * : « Nouvelle France industrielle » est le nom donné aux plans de réindustrialisation de la France mis en place par le gouvernement français et présentés le 12 septembre 2013 par le président François Hollande et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. (Source : Wiki)

     

  • Design : Renault Sport R.S. 01

    Design : Renault Sport R.S. 01

    Dévoilée le 27 août dernier au salon de Moscou, la Renault Sport R.S. 01 représentait l’une des attractions du rendez-vous. Cette R.S.01 représente le futur du sport chez Renault, en World Series by Renault. Remplaçante de la Mégane Trophy, la R.S.01 sera présente en compétition au sein du Renault Sport Trophy, championnat créé spécialement pour elle. Cette coupe se positionnera, dès 2015, comme l’antichambre des championnats de Grand Tourisme et d’endurance. Côté mécanique, cette R.S.01 est bâtie sur une coque carbone, pour un poids de moins de 1100 kg. Le tout sera propulsé par un moteur de plus de 500 chevaux, très certainement le V6 Nissan.

    Avec un développement et une conception par Renault Sport Technologies,un design agressif et un championnat dédié, nul doute que la R.S.01 marquera les esprits.

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    A noter que cette Renault Sport R.S. 01 est présente au Mondial de l’Automobile de Paris :

  • Une heure pour un essai : Toyota Yaris Hybride

    Une heure pour un essai : Toyota Yaris Hybride

    Toyota Yaris Hybride : testée et validée. D’un point de vue design, pas grand chose à dire, tant elle est bien faite, bien équilibrée. J’aime assez les lignes racées. Au volant, elle se révèle être une citadine très sympa. On ne sent pas du tout le passage du moteur électrique au moteur thermique même si j’aurais adoré avoir une autonomie électrique plus longue. On notera juste un petit manque de puissance du à la boîte auto. J’aime bien !

  • BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    Juin dernier, BMW engage une M235i Racing aux célébrissimes 24 heures du Nürburgring. Si cette M235i Racing était pilotée d’un quatuor un peu spécial avec deux journalistes auto, le pilote maison BMW Motorsport Junior Alexander Mies (DE) et le pilote MotoGP Alex Hofmann (DE), c’est sa livrée audacieuse qui défrayait la chronique.

    Elle n’est pas sans rappeler les Art Car et prend sans souci la relève aux créations des Warhol, Koons et Calder. Mais que de phrases alambiquées seraient de trop face à une telle robe. Fractures de l’œil à prévoir, c’est de l’art. Lignes et courbes parallèles, aux couleurs très M, une des lettres les plus puissantes du monde : marine, ciel et rouge. Le rendu graphique est surprenant.

    Côté mécanique, cette BMW M235i Racing est mue par le 6 cylindres bi-turbo TwinPower, d’une capacité de 2979 cm³. Dans sa version course, ce « six en ligne » développe 333 cv. De quoi s’amuser sur les 20,832 km et 154 virages du circuit, non ?

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    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

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  • #drivenbyVorsprung : Audi teste le pilotage (de course !) autonome

    #drivenbyVorsprung : Audi teste le pilotage (de course !) autonome

    Ce weekend, lors de la finale du DTM, Audi innovera. Ce n’est certes pas une première pour la marque d’Ingolstadt qui n’a cessé, depuis sa création, de développer des technologies telles que la quattro, les feux lazer ou la technologie Ultra… Cette fois, elle passe un cap. Pour la première fois, une voiture sera lancée sur la piste, à allure de course, sans pilote au volant. Le bolide choisi est le concept-car nommé Audi RS 7 piloted driving, basé sur une RS7, vous l’aurez compris.

    Cette exploit se déroulera à des vitesses comparables à celles atteintes par un pilote professionnel. Des essais ont déjà eu lieu en préparation de cette « world première ». Un temps au tour du circuit de Hockenheim est déjà tombé, avec seulement 2 minutes au chrono, alors qu’une vitesse de jusqu’à 240 km/h a été atteinte. Le pilotage autonome n’est plus de la science fiction.

    A noter qu’un autre défi attend Audi ce week-end à Hockenheim. Au sein du DTM, championnat de supertourisme allemand, Audi et BMW ne sont séparés que de 21 points chez les Constructeurs… Voilà de quoi donner du piment à un weekend déjà extraordinaire pour la marque allemande.

    Cette performance hors normes sera visible en live sur le site www.audimedia.tv le 19 octobre à 12h45. Votre blog favori sera présent sur cette évènement : quand la technologie a rendez-vous avec la compétition, nous validons. Forcément. On en reparle ;-)

     

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  • La BMW M235i a rendez-vous sur terre

    La BMW M235i a rendez-vous sur terre

    Lorsqu’une voiture de série a rendez-vous sur la terre, c’est rarement pour rien. Ici, BMW provoque un rendez-vous hors norme, sur le circuit de speedway de Landshut, en Allemagne. Le speedway est un sport un peu à part dans le monde des sports mécaniques : l’objectif est d’aller le plus vite possible, en glisse, en drift, sur un court circuit terre.

    Ici, sur une boucle de moins de 400 mètres, le quadruple champion du monde de speedway, Karl Maier, défie sur sa moto de speedway, la BMW M235i. Le duel se révèle de toute beauté: tout en glisse. Et la BMW M235i se montre là bien à son aise, là où on ne l’imagine pas. Joli !

    http://www.youtube.com/watch?v=JG52Jk9NQlw

  • Design : MINI Superleggera Vision

    Design : MINI Superleggera Vision

    Révélée lors du concours d’élégance de la Villa d’Este et véritable succès du Mondial de l’Automobile, la MINI Superleggera Vision fait tourner  les têtes, auprès du grand public comme des professionnels. Elle est le fruit de la collaboration entre MINI et le carrossier milanais Touring Superleggera. Celle qu’on appelle la Superleggera est un roadster 2 places, esquissé en Italie, qui ne sera pas sans rappeler les MINI Marcos… En voici les études, les esquisses. Il est intéressant de voir l’évolution des traits entre le papier et le prototype.

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  • Citroën champion FIA WTCC 2014 : en 4 langues s’il vous plait.

    Citroën champion FIA WTCC 2014 : en 4 langues s’il vous plait.

    A l’occasion de son premier titre FIA WTCC, Citroën a publié une publicité, éditée en 4 langues. Le slogan est le même pour toutes, reprenant l’idée des communiqués du début de saison  : « Une année pour apprendre ». Les hommes et femmes de Citroën Racing ont tellement bien appris cette saison qu’ils ont remporté le titre. Il s’agit de la première couronne internationale de Citroën sur les circuits, après cinq titres en Rallye-Raid et huit en WRC. 
    Cette campagne est donc éditée en français, en anglais, en espagnol et en chinois, 4 des langues les plus parlées au monde, mais aussi 4 langues importantes pour Citroën, ses marchés et ses cibles. Elle est réalisée par l’agence Sool Design Sport, et fut diffusée ce matin, à la seconde exacte du passage de la ligne d’arrivée. Pour l’anecdote, ce titre WTCC 2014 est conquis à Shanghai, ville du siège de la marque DS. La Chine est le premier marché de Citroën, là une voiture de la marque sur quatre est vendue. Rien n’est fait au hasard, et surtout pas un titre WTCC.

     

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    affiche_Citroen_WTCC_Champion_2014_espagnol
    affiche_Citroen_WTCC_Champion_2014_francais
  • Joyeux anniversaire à la « Gorde » !

    Joyeux anniversaire à la « Gorde » !

    Il y a cinquante ans, les visiteurs de ce qui s’appelait encore le Salon Automobile de Paris découvraient une Renault 8 un peu spéciale. Teintée de bleue, elle arborait deux bandes blanches et une fiche technique attractive… Cette Renault 8 Gordini allait participer à la grande histoire du sport automobile français !

    Deux ans plus tôt, Renault avait présenté l’héritière des 4 cv et des Dauphine. La Renault 8 se voulait tournée vers l’avenir avec quatre freins à disque et un moteur 956 cm3 emprunté à la Floride. En 1963, la Direction Générale lançait un projet de R8 sportive.

    Deux équipes planchaient sur cette réalisation au cahier des charges simpliste : surcoût minimal et vitesse de pointe supérieure à 155 km/h. Gordini et le Service Compétition de Renault pouvaient s’affronter.

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    En octobre 1963, les deux Renault 8 préparées sont à Montlhéry pour un premier duel. Sur l’anneau, la vitesse de pointe est de 152 km/h pour les deux équipes. Et l’écart est infime sur le circuit routier, couvert en un peu plus de cinq minutes.

    Un mois plus tard, nouvelle confrontation. Les deux Renault 8 atteignent les 160 km/h. Mais Gordini envoie en piste une autre voiture. Avec une culasse retravaillée, son moteur affiche 87 chevaux… Pourtant les premiers tours ne montrent pas le moindre avantage. Le sorcier décide de retirer le capot moteur. Profitant de l’air frais, le moteur respire et propulse la R8 à 172 km/h.

    En réaction, le Service Compétition planche sur une R8 au pavillon surbaissé de 10 centimètres. Les essais suivants n’apportent pas de résultats concluants. Renault décide donc de concentrer ses efforts sur le projet d’Amédée Gordini.

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    La Renault 8 Gordini est désormais programmée pour un lancement en 1964 !

    Elle est dévoilée au grand public le 1er octobre, lors du Salon Automobile de Paris. Equipée d’un moteur 1 108 cm3, elle est commercialisée dans la foulée au tarif de 11 500 Francs (soit 2,65 années de SMIC).

    [Pour comparer au tarif 2014 rapporté à la valeur du SMIC, le tarif serait aujourd’hui de 35 900 euros]

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    Réalisée pour se démarquer du reste de la gamme, cette « Gorde » se distingue des autres Renault 8 par ses grands phares de 200 millimètres, sa teinte Bleu France et ses deux bandes blanches. Mais c’est surtout ce qui était caché qui changeait… doubles amortisseurs à l’arrière, direction redéfinie, freins dotés d’un Hydrovac et le fameux moteur à culasse hémisphérique alimenté par deux carburateurs doubles corps capable de délivrer 95 chevaux à 6 500 tours/minute.

    Le public parisien semble conquis. Mais le meilleur reste à venir pour Renault. La semaine suivante, six Renault 8 Gordini sont alignées au départ du Tour de Corse.

    Après des tentatives avec des prototypes durant l’année 1964, sans grand succès, c’est une première apparition officielle pour les Gorde de Constenz / Le Guezec, Vinatier / Masson, Feret / Hoffmann, les frères Santonacci, Guichet / Clément et Melot / Pinelli.

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    Renault prend un vrai risque en se présentant au départ. Bien moins puissante que la concurrence (Porsche 904, Alfa Romeo Tubolare, Lancia Flavia, Citroën DS 19, Ford Mustang, Lotus Elan, Ferrari 250 GT ou Alpine A110), elles sont pourtant obligées de courir en catégorie Sport à la moyenne plus élevée que la classe Tourisme.

    Et pourtant… Tout va tourner en faveur de Renault. Le Tour de Corse 1964, de Bastia à Bastia en un peu plus de 24 heures, est marqué par des conditions épouvantables. Pluie, brouillard, la météo est exécrable. Des 79 voitures au départ, seules huit sont classées au retour à Bastia.

    Parmi ces huit voitures, quatre sont des Renault 8 Gordini ! Vinatier et Masson s’imposent devant l’Alfa Romeo Tubolare de Rolland et Augias. Le top 5 est complété par trois autres Gorde.

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    A grands coups de publicité, Renault se servira de ce succès incroyable pour que les Français adoptent la Renault 8 Gordini « agile, nerveuse, endurante et parfaitement compétitive ».

    Nous sommes en octobre 1964. De nombreux pilotes amateurs commandent une Renault 8 Gordini pour s’épanouir en compétition. En rallye et sur circuit en Coupe Renault 8 Gordini, avec le 1 100 ou le 1 300 à partir de 1966, on verra passer des Therier, Jabouille, Hommell, Darniche, Cudini, Malcher, Piot, Larousse, Andruet, Orsini, Nicolas… Un morceau d’histoire du sport automobile français !

  • Qui gagne la bataille des stands ?

    Qui gagne la bataille des stands ?

    Citroën, DS, Peugeot et Renault… Qui propose le meilleur stand français du Mondial de l’Automobile ? Nous avons fait le tour de ces quelques milliers de mètres carrés étalés dans le Pavillon 1.

    Depuis l’entrée principale, les premiers stands à accueillir les visiteurs sont ceux de Peugeot et DS. Moins sombre, celui de Peugeot attire davantage pour un premier coup d’œil.

    Très vaste, l’espace réservé à Peugeot est divisé en plusieurs parties. En entrant, l’ensemble de la gamme est accessible. Il est possible de s’installer dans toute la gamme « 8 », de la 108 à la 508 présentée récemment. Les 308 GT sont mises en valeur.

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    Mais ce n’est pas qu’en reconstituant une concession que l’on fait rêver la Porte de Versailles. Peugeot mise donc sur Exalt, dans sa version française déjà vue à Chantilly, et Quartz, la vraie surprise de ce salon. Dommage que son environnement rende difficile les photographies de ce crossover sportif.

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    En ligne avec son objectif de donner un poids de plus en plus important à Peugeot Sport, le constructeur sochalien expose également ses 208 GTi 30th, RCZ R et les 208 WRX, 208 T16 et 2008 DKR de compétition.

    Des simulateurs, un atelier Oculus Rift (sans grand intérêt par rapport à d’autres réalisations du salon) et une boutique très complète sont également proposés.

    Passons en face… Citroën ! Et oui, Citroën ! Car si la communication de PSA Peugeot Citroën affirme haut et fort que DS n’est plus Citroën, tout n’est pas encore vraiment acté dans les faits. DS n’a pas vraiment un stand à part. La nouvelle marque hérite d’un espace à l’intérieur de la surface réservée à Citroën.

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    L’ambiance entre les deux « constructeurs » est particulièrement contrastée. Citroën joue sur la lumière, les couleurs, affiche son « optimisme » partout. Et cette envie d’être jeune et joyeux entraine l’adoption d’un vocabulaire anglophone « Feel good », « Share ».

    C’est plus clair que chez Peugeot, plus frais, plus aéré. Mais on retrouve des éléments déjà utilisés lors du Salon de Genève. Des modèles sont placés en hauteur, dans des boîtes. L’idée participe à la légèreté de l’ensemble. Toute la gamme est aussi accessible avec les C1 et C4 Cactus bien mises en avant.

    Le blanc dominateur n’éblouit pas, mais il donne une vraie touche de fraicheur à la visite. On a envie d’ouvrir les yeux !

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    La vraie déception est l’absence d’un modèle ou d’un concept attirant. C1 Urban Ride, C4 Cactus Aventure et C4 Cactus Airflow ne sont pas suffisants pour marquer la quinzaine. Heureusement que la C-Elysée WTCC est présente. Belle réalisation pour la boutique.

    D’un mètre à l’autre, tout change. Chez DS, le parquet est de qualité, la moquette est épaisse, la lumière change de tonalité. Plus de blanc ou de pastel, tout est noir et violet. Le positivisme des mot-clés de Citroën est abandonné pour laisser la place à Heritage, Savoir-Faire, Paris, Innovative… Que des mots compréhensibles en français et en anglais.

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    On colle à l’univers de la joaillerie française avec la présentation du travail du cuir. DS 3, DS 4, DS 5 sont présentes aux côtés de DS3 WRC… Et là, il y a une star du salon : Divine DS. Le concept déjà vu à Chantilly (aussi) préfigure l’avenir de la marque « créée » le 1er juin.

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    On s’enfonce un peu plus dans le Pavillon 1 pour découvrir le stand Renault. Le plus grand du salon est… le même depuis des années. Il est évident qu’entrer dans un espace déjà connu depuis plusieurs années provoque une certaine déception… Mais l’idée est tellement bien exploiter, en termes de lumière, de volume et d’espace de relaxation, que l’ensemble reste d’une efficacité majeure.

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    La grande nouveauté est l’Espace. Chacun pourra se faire une idée du monospace crossover de Renault avec de nombreux modèles exposés. Des Twingo sont également présentes en nombre avec le reste de la gamme, toujours accessible et bien mise en valeur par les éclairages (mobiles) installés au plafond et les dénivellations.

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    Les petits ateliers n’ont pas grand intérêt. En revanche, la présence d’Eolab (l’un de mes coups de cœur du salon), de Renault R.S. 01, le prochain modèle de compétition de la marque, et, dans une moindre mesure, d’une Formula E sont des atouts. En revanche, pas de trace de boutique…

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    Prime à la fraicheur

    Chacun trouvera son compte selon l’ambiance recherchée. Pour moi, la fraicheur affichée par le stand Citroën en fait le vainqueur de ce petit comparatif. Mais l’absence de concept marquant gâche la visite. L’espace créé par Renault est toujours une réussite (peut-être trop, car il devient difficile de le faire progresser). Eolab et Renault Sport R.S. 01 sont des stars. Même chose chez Peugeot avec Exalt, Quartz et 2008 DRK même si l’utilisation de la surface est moins aboutie. Le stand DS est beaucoup moins grand et trop sombre à mon goût même s’il dévoile tout ce qui est nécessaire pour qu’une exposition soit un succès avec des modèles accessibles, un concept fort et un rappel à l’implication sportive de la marque.