Catégorie : Constructeurs

  • Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill, le préparateur Porsche qu’on ne présente plus. Si l’Anglais s’est fait une spécialité de la préparation et la restauration de Porsche anciennes, il brouille les cartes aujourd’hui avec l’arrivée de la Tuthill Porsche 997 RGT. Spécialement développée pour le rallye, et particulièrement pour la règlementation RGT, cette 997 conservera ses  deux roues motrices habituelles, comme le stipule la règlementation. Techniquement, le Flat Four Porsche annonce 450cv mais une autre donnée est particulièrement intéressante : son rapport poids puissance. La 997 RGT Tuthill annonce un rapport de 3.4 kg/cheval quand une WRC actuelle en annonce 4kg/cheval. Voilà qui devrait être assez spectaculaire, mais qui ne devrait pas suffire à titiller les World Rally Car, leurs 4 roues motrices et leur agilité à toute épreuve. Cette 997 fera ses débuts lors de l’ADAC Deutschland Rallye, 9ème manche du Championnat du Monde des Rallyes WRC. A noter que c’est là que débutera la Toyota CS-86 R3. Pour conclure, une Porsche engagée cette année en WRC RGT n’est pas une nouveauté : Marc Duez était présent au Rallye Monte-Carlo avec une belle de Stuttgart tandis qu’une 997 GT3 est engagée ce weekend par le local Jani Ylipahkala lors du Rallye de Finlande.

    Porsche & Tuthill, à voir ici en action :

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    Photos : JMS Photographic

  • Les Hommes : Henry Royce

    Les Hommes : Henry Royce

    Le deuxième « R » de Rolls-Royce n’a pas eu les mêmes facilités que son compagnon lors de son enfance. Loin de l’aristocratie galloise de Charles Rolls, Henry Royce a dû travailler très jeune pour aider sa famille.

    Né en 1863, il a grandi à Londres en multipliant les petites boulots. D’abord vendeur de journaux pour WH Smith, il a ensuite distribué des télégraphes dans l’ouest londonien pour le Post Office.

    La légende dit qu’il fut le porteur chargé de délivrer des messages de félicitations à Lord et Lady Llangattock pour la naissance de leur enfant Charles (Rolls) à Mayfair en 1877.

    Sa vie bascule cette même année. Un oncle lui propose de payer son apprentissage dans l’usine Great Northern Railway. Au contact d’ingénieurs, Henry Royce se passionne pour l’apprentissage de l’algèbre, du français et de l’électricité.

    Après avoir décroché des postes d’ingénieur à Londres, puis à Liverpool, il fonde sa propre entreprise en 1884 et propose de l’horlogerie et des dynamos.

    Son intérêt pour l’automobile se développe lorsqu’il remplace son quadricycle De Dion pour une Decauville bicylindre d’occasion. Impressionné par la technologie, il se montre vite très critique sur la qualité de fabrication et parvient à se convaincre qu’il peut mieux faire.

    En 1903, il met au point son premier moteur et le 1er avril 1904, il quitte son atelier au volant d’une Royce 10hp.

  • La plus belle collection britannique est sauvée

    La plus belle collection britannique est sauvée

    Dentiste amoureux d’automobiles, James Hull s’est constitué une exceptionnelle collection de véhicules. Il y a quelques mois, il a révélé cet incroyable capital en le mettant en vente. Jaguar Land Rover s’en est porté acquéreur.

    James Hull détenait plusieurs dizaines de cabinets dentaires dans tout le Royaume-Uni. Moins de vingt ans après la fondation de sa société, il en a vendu 40 % pour une centaine de millions d’euros. Deux ans plus tard, il se retirait définitivement de l’affaire pour se consacrer à d’autres passions.

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    Et pour occuper ses journées (et c’était le cas depuis 45 ans), il cherchait des modèles rares à acheter et restaurer. En 2014, il a rendu public sa formidable collection d’environ 500 véhicules (avec des centaines de voitures à pédales et de pièces d’avions) qu’il mettait en vente, sous certaines conditions.

    Atteint d’un cancer, contre lequel il se bat depuis plusieurs années, Hull rêvait de confier son patrimoine, sans dispersion, à une personne de confiance (britannique évidemment) avec une mise à prix de 100 millions de livres (125 millions d’euros).

    En quelques semaines, la transaction était bouclée. Et c’est Jaguar Land Rover, groupe britannique sous forte influence indienne, qui va s’occuper de ces pièces parfois très rares.

    Au cœur de la collection, nous avons pu découvrir 130 modèles de Jaguar (et de SS, marque qui précédait la création de Jaguar) avec des Type C, D et E, mais aussi des Land Rover et Range Rover, ainsi que des voitures ayant appartenus à des stars : une Austin de Winston Churchill ou une Bentley d’Elton John.

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    « C’est le point culminant de la passion d’une vie entière », commentait James Hull. « Chaque voiture possède sa propre histoire et a joué un rôle dans l’histoire de l’industrie automobile britannique. C’est une partie de notre héritage. Je n’ai fait que conserver ces quelques pièces en tant que passionné. Et je suis très heureux d’avoir pu trouver une maison qui va pouvoir les exposer au public britannique et aux visiteurs du monde entier. »

    Sa collection avait été « attaquée » en 2006. Des vandales s’étaient introduits dans les entrepôts pour endommager des dizaines de voitures.

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    Le montant de la transaction n’a pas été révélé. Mais si Hull n’a certainement pas vendu cette collection au tarif qu’il aurait pu espérer dans une dispersion aux enchères, le chèque établi par Jaguar Land Rover doit être largement supérieur aux 125 millions d’euros de la mise à prix.

    « Nous sommes ravis de l’accord passé avec James Hull pour assurer l’avenir de cette très importante collection de Jaguar et de voitures britanniques », assurait-on chez Jaguar Special Vehicle Operations, qui englobe Jaguar Heritage. « Nous partageons son objectif de garder cette collection unique en Grande-Bretagne. Nous sommes impatients de continuer à travailler avec James et de développer ces activités. L’intérêt grandissant pour les évènements liés aux voitures anciennes et la croissance du marché, tant en taille et qu’en valeur, confortent la logique de développement de nos activités. »

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    Jaguar Heritage travaille actuellement à la production d’une nouvelle série de Type E Lightweight.

    Maintenant que sa collection arrive chez Jaguar Land Rover, James Hull va devoir se trouver une nouvelle raison de vivre : « Je suis un collectionneur. Il me faut un nouveau but. Ma femme espère que ce sera quelque chose qui prendra moins de places. Peut-être des timbres ! »

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  • Cette BMW 507 est-elle vraiment celle d’Elvis ?

    Cette BMW 507 est-elle vraiment celle d’Elvis ?

    Un modèle magnifique… mais un châssis en piteux état et un moteur absent. Pourtant, l’un de ses anciens propriétaires s’appellerait Elvis Presley. Une BMW 507 est en train de faire tourner la tête des visiteurs du musée BMW et d’occuper les soirées des historiens !

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    Alors qu’il effectue son service militaire en Allemagne, le King fait l’acquisition d’une BMW 507, pour l’équivalent de 3 750 dollars. Déjà star du rock et du cinéma, Elvis voulait un modèle plus sportif que sa simple Coccinelle. A l’époque (déjà), le roadster est particulièrement rare et exclusif avec une production limitée à 254 exemplaires entre 1956 et 1959.

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    Pour la petite histoire, Elvis Presley aurait d’abord choisi une Porsche 550 Spyder, sans parvenir à en trouver une. Et Porsche n’avait pas la capacité de lui produire un modèle rapidement. Il a donc acquis une BMW 507 d’occasion. Il a bien versé 3 750 dollars (loin des 7 000 demandés pour un modèle neuf) mais la facture, rédigée en allemand, mentionnait qu’il devait la rendre au terme de son service militaire…

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    Mais ce n’est qu’une partie de l’histoire… Car des photos montrent Elvis Presley dans des BMW 507 de plusieurs couleurs, avec plusieurs plaques d’immatriculation différentes ! On l’a vu en 1958 avec une blanche A-1499, en 1959 avec une blanche G-1620 et avec une rouge, toujours G-1620.

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    Ces différences de couleurs s’expliquent aisément : lassé de devoir nettoyer les traces de rouge à lèvres sur la peinture blanche de sa BMW 507, il l’a faite peindre en rouge avant de l’abandonner au terme de sa conscription.

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    L’armée américaine se serait chargée de transporter la fameuse BMW aux Etats-Unis. Elle fut vendue à un préparateur qui oublia la valeur réelle de la 507. Il déposa le V8 3,2 litres de 150 chevaux BMW pour américaniser l’ensemble avec des éléments General Motors.

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    Elvis Presley n’a jamais plus été revu avec cette voiture (si c’est bien la bonne). Mais il a gardé la 507 dans son cœur en offrant le châssis 70192 (carrosserie blanche) à Ursula Andress après le tournage de Fun in Acapulco en 1963.

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    Abandonnée durant plusieurs décennies, la 507 70079 a refait surface l’an passé. Envoyée en Allemagne pour une restauration complète (sa première), elle est exposée jusqu’au 10 août avant d’entrer à l’atelier… BMW compterait deux ans pour redonner vie au châssis 70079.

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    Mais ni BMW, ni son propriétaire actuel ne peuvent apporter le moindre document permettant de certifier que cette voiture ait pu appartenir à Elvis Presley… Mais la légende est bien vivante !

  • Commissaire-priseur : Ferrari 250 GTO Berlinetta

    Commissaire-priseur : Ferrari 250 GTO Berlinetta

    Il existe des modèles d’exception… Celui-ci symbolise la passion automobile à mes yeux. Depuis tout petit, je le vois comme la « voiture » ultime. Celle qui représente le sommet de l’industrie : Ferrari 250 GTO Berlinetta.

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    Moins de quarante châssis sont sortis des ateliers de la Scuderia Ferrari dans une époque assez sombre… Le projet avait été lancé au début des années 1960. Sur la base d’une 250 GT, Giotto Bizzarrini monte le V12 3,0 litres de la 250 Testa Rossa. Mais l’ingénieur des projets spéciaux se brouille avec Enzo Ferrari et quitte – avec de nombreux techniciens – Maranello.

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    Une nouvelle équipe se met en place. Mauro Forghieri arrive à la tête du département technique à seulement 27 ans. En quelques mois, il finalise la mise au point de la 250 GTO dessinée par Sergio Scaglietti, gagne le titre de Champion du Monde GT en 1963 avant de concevoir la cinquième Ferrari Championne du Monde de F1 en 1964 (Ferrari 158).

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    Durant plusieurs décennies, la 250 GTO Berlinetta va rester l’emblème de l’excellence que représente Ferrari dans le domaine du Grand Tourisme. Et, ces dernières années, l’excellence industrielle, mécanique, visuelle et sportive s’est transformée en records dans les salles de marché.

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    Pour ce modèle mis en vente à Quail Lodge en Californie, dont le principal résultat est une deuxième place lors du Tour de France Auto 1962 avec Jo Schlesser, on s’attend à sept zéros…

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    Pour rappel, le record est à mettre à l’actif d’une Mercedes W196R échangée contre 22,7 millions d’euros à Goodwood l’an passé. On s’attend donc à un nouveau record pour le châssis 3851 GT. Et je parlais déjà de cette éventualité de voir ce même châssis battre ce fameux record dès le mois d’octobre

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  • Toyota GT86-CS R3 : nouvelle arme de Toyota Motorsport

    Toyota GT86-CS R3 : nouvelle arme de Toyota Motorsport

    C’est officiel depuis novembre 2013, Toyota revient en rallyes. Nous en avions déjà parlé alors que la marque japonaise, via son département Motorsport allemand développait la Yaris WRC. Cette fois, c’est via la GT86 et la compétition client que Toyota revient. La base sera la GT86 de série, originellement développée avec Subaru. Côté mécanique, on retrouve le Boxer 2 Litres préparé sous la capot, avec boîte séquentielle 6 vitesses, freins renforcés et kits de suspensions spécifiques pour la terre et l’asphalte. Côté carrosserie, aucun changement à prévoir, comme le prévoit la réglementation R3.La GT86 sera d’ailleurs la première propulsion issue de cette réglementation. Joli défi.

    Ces derniers jours, la GT86 CS-R3 a roulé sur le camp militaire de Baumholder, là où aura lieu une étape du prochain Rallye d’Allemagne.  La GT86 CS-V3 y fera d’ailleurs ses débuts avec Isolde Holderied, ex pilote officielle Toyota, à son volant. On se rappelle que la Toyota Yaris R1 avait fait ses débuts au même endroit.

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  • Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Eifel Rallye Festival 2014 : les photos exclusives de McKlein

    Tous les ans fin juillet, le massif de l’Eifel, en Allemagne, vibre au son des anciennes gloires du rallye. Audi Quattro GrB, Peugeot 205 T16 mais aussi des Trabant, des Porsche et des Golf GTI y avaient rendez-vous le week-end dernier. L’agence photo spécialisée McKlein nous rapport de superbes clichés, dont voici une petite sélection. Bonne visu ! :-)

     

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  • Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Essai Audi RS Q3 : rigoureusement indispensable

    Il est évident qu’il n’y a aucun intérêt de mettre un cinq cylindres turbo de 310 chevaux, un châssis sport abaissé de 25 millimètres, une boîte S-Tronic et des jantes de 20 pouces sur un Audi Q3… Mais faut-il chercher un intérêt à toute la production automobile actuelle ?

    L’avantage des marques en pleine santé financière est de pouvoir tenter des expériences un peu folles. Pour s’adapter au marché, Audi commercialise son Q3 (situé sous les Q5 et Q7) depuis 2011. Les versions essence profitaient d’abord d’un 2,0 TFSI de 170 ou 211 chevaux… Mais il était encore possible de faire un peu mieux.

    Lors du Salon de Pekin 2012, Audi a présenté un concept un peu spécial : un RS motorisé par le 5 cylindres 2,5 litres des RS3 et TT RS. Accueil favorable ? Voiture commercialisée !

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    Il est évident que la filiale française d’Audi ne va pas être le plus grand convoyeur de RS Q3 vers ses clients… Un tel engin est extrêmement mal perçu par notre gouvernement qui lui inflige un malus écologique ébouriffant. Avec 206 grammes de CO2 par kilomètre, vous achèterez votre RS Q3 au tarif de 51 383 euros hors taxes… Mais vous ferez un chèque de 69 660 euros TTC ! (C’est l’équivalent d’une A1 avec quelques options, rien que pour les taxes !)

    Pour en revenir au RS Q3, il est toujours évident que peu de clients cherchent un crossover compact doté d’un châssis sport et d’un moteur de 310 chevaux pour débourser 70 000 euros. Mais comme l’offre crée la demande, il fallait bien s’installer à bord…

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    Pour faire court, c’est plein de compromis à tendance un peu folle. Par rapport au Q3 « de base », il y a bien quelques artifices de design mais l’ensemble reste plutôt sobre. Sur le modèle d’essais, le bleu est magnifique et « remarquable ». Les grosses jantes sont bien ancrées dans l’univers Audi. Juste ce qu’il faut pour un modèle RS, sans être trop tape à l’oeil.

    Dans l’habitacle, le Q3 l’emporte légèrement sur le RS. Si l’ambiance est en rapport avec la puissance du moteur, la position de conduite est typique d’un SUV malgré le châssis abaissé.

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    Sur la route – et ce ne sera une surprise pour personne – le 5 cylindres Audi est toujours une référence. Les montées en régime, le couple et la puissance, la sonorité venant du capot ou de l’échappement. C’est une petite symphonie.

    Question châssis, pas de surprise non plus. Ce n’est pas une berline, encore moins un coupé. Un SUV ne sera jamais aussi plaisant à mener qu’une véritable sportive, même avec 310 chevaux et une transmission quattro. C’est une Lapalissade mais la masse de l’ensemble (autour de 1 700 kg) et le centre de gravité assez haut (et plutôt vers l’avant dans cet exemple) ne peut pas produire une voiture de course.

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    Ces considérations n’empêchent pas le RS Q3 de faire office de référence lorsque l’on parle de SUV compacts hautes performances… Il est vrai que la concurrence est rare.

    L’AUTO est-elle cult ?
    Le 5 cylindres Audi, même dégonflé à 310 chevaux, et un châssis abaissé de 25 millimètres pour un Q3 est une ineptie. Ça ne répond à aucune logique. Mais en s’installant à son bord, on se sent bien. On ne peut qu’apprécier l’excellence du moteur et l’habitabilité offert par le Q3. Et c’est aussi ce que l’on peut attendre d’un constructeur en plein développement : des produits un peu fous qui nous font aimer, et aimer encore, l’automobile !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Audi RS Q3
    Tarif : 61 400 euros
    Moteur : Essence, 5 cylindres, 20 soupapes, turbo, 2 480 cm3
    Puissance : 310 chevaux / 228 kW de 5 200 à 6 700 tours/minute
    Couple : 420 Nm de 1 500 à 5 200 tours/minute
    Transmission : aux quatre roues, S Tronic à 7 rapports
    L/l/h (mm) : 4 385 / 1 831 / 1 608
    Poids à vide : 1 730 kg
    Capacité du coffre (l.) : 356 – 1 261
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 12,2 / 6,9 / 8,8 / 9,0
    Emissions de CO2 : 206 g/km

  • Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Comment est née l’Alfa Romeo 4C ?

    Début de l’automne 2010… Une idée nait chez Alfa Romeo. Pourquoi ne pas travailler sur un concept car qui pourrait « peut-être » apparaître au Salon de Genève. Et pourquoi ne pas imaginer que l’on pourrait « peut-être » le produire ?

    En deux mois, les équipes du design Alfa Romeo du Centro Stile créent une silhouette. Trois ou quatre dessins ont été réalisés puis modelés jusqu’à ce que ce que sera la 4C ne prenne sa forme à l’échelle 1, en argile.

    « Et Marchionne a dit ‘OK’ », se souvient Alessandro Maccolini, responsable du design extérieur Alfa Romeo au Centro Stile. « Nous avons mangé le panettone [la brioche traditionnelle de fin d’année à Milan], puis nous nous sommes remis au travail. Et l’habitacle a été conçu en seulement un mois ! »

    Dans un excellent français, l’Italien Alessandro affirme que la 4C a été conçu « trop vite ». On l’interrompt. « Très vite ? » Il confirme : « trop vite ».

    Non pas qu’Alfa Romeo ait pu manquer de temps pour réussir sa petite sportive. Mais ces mois d’automne et d’hiver qui ont mené la 4C au Salon de Genève ont dû être aussi exaltants qu’éreintants.

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    A cette époque, le plan produit d’Alfa Romeo est maigre. Et si Sergio Marchionne avait présenté plusieurs programmes visant à relancer la gamme milanaise, les développements n’étaient pas lancés en interne, faute d’argent.

    « Nous avions envie de faire une supercar », continue Alessandro. « Nous avons choisi un châssis en fibre de carbone, comme en F1. Et nous avions une unique obsession : le poids ! 8, 9, 5, c’était devenu la véritable obsession : le poids ne devait pas dépasser 895 kilogrammes. C’était la base de notre briefing. »

    Un autre paramètre devait être intégré : il fallait concevoir une « supercar accessible ». Car les équipes d’Alfa Romeo ont toujours poursuivi l’objectif de présenter un concept car qui pourrait être commercialisé par la suite.

    L’accueil extraordinaire réservé à la 4C à Genève a poussé Sergio Marchionne à donner son feu vert. Et d’un concept car pour un salon, il a fallu concevoir une voiture prête à être industrialisée (et vendue !).

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    « Nous en rêvions tous ! Il n’y avait que peu de détails à modifier pour la mettre sur le marché. Il fallait changer les phares, les feux, les rétroviseurs… Les phares avant avaient choqué les fans d’Alfa Romeo. Mais il nous avait fait gagner deux kilogrammes. Même chose pour les rétroviseurs. Ils étaient beaux mais beaucoup trop fragiles. Durant la conception, nous en avons cassé deux. Il fallait changer toute la portière ! Nous avons abandonné le dessin du drapeau pour célébrer le 150e anniversaire de l’Italie et la fibre de carbone pour quelque chose de plus conventionnel. Les feux arrière ont été repris de la MiTo et le moteur vient de la Giulietta, mais en aluminium. Après le poids, il fallait chasser tout ce qui pouvait coûter trop cher. »

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    Le résultat est visible aujourd’hui avec l’Alfa Romeo 4C ! Ce modèle définit l’avenir de la marque.

    « Nous ne ferons plus de V12 », martèle le responsable du design. « Nous avons comparé les temps d’une Audi R8 à ceux de notre 4C sur le Nürburgring. La 4C est plus rapide. Il n’y a pas besoin d’avoir des V8, des V10 ou des V12 pour avoir une voiture efficace. Aujourd’hui, nous cherchons surtout à faire des voitures légères. »

    Les prochains Alfa seront donc légères… « Je ne peux pas vous dire sur quels projets nous travaillons. Mais le plan produit présenté par Marchionne sera respecté. Le Groupe Fiat Chrysler croit beaucoup en Alfa Romeo. Et nous avons enfin les moyens de lancer de nouveaux produits. Ce que je peux vous dire, c’est que l’on ne compte pas en année chez Alfa, mais en mois ! »

    L’avenir immédiat est la 4C Spider, le retour de la marque aux Etats-Unis, puis arrivera la Giulia, berline propulsion que l’on attend tous depuis longtemps !

  • Nouvelle Renault Twingo : déjà la R.S. en développement

    Nouvelle Renault Twingo : déjà la R.S. en développement

    J’en parlais mi février dernier, je voulais une Twingo Gordini. Mes vœux ont été entendu par les dieux, il semblerait que Renault ait décidé de créer une bombinette à la partir de la citadine. Quelques clichés sont parus chez nos confrères de autoevolution.com. On y aperçoit une Twingo 3 dans une livrée noire et arborant quelques détails intéressants, entre autres la face avant retravaillée et les écopes d’air sur les ailes arrières car rappelons le, le moteur est situé à l’arrière. Mécaniquement, c’est la grande question. Que retrouverons-nous comme moteur sur cette Twingo sportive ? Espérons que ce ne soit pas un trop petit moteur… que Twin’Run ait une descendance ;-)

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    Photos via.

  • Découverte : Infiniti Q50 Eau Rouge

    Découverte : Infiniti Q50 Eau Rouge

    Au Salon de Genève dernier, Infiniti a présenté sa Q50 Eau Rouge. Eau rouge, oui oui, comme le passage du circuit de Spa, en bas du Raidillon. Au programme, 568 ch et 4 roues motrices dans une berline aux jolies formes bodybuildées. Le cocktail parfait pour aller tâter les Audi RS6, BMW M5 et Mercedes E63 AMG S, surtout quand on sait que la partie mécanique provient de la cousine Nissan GTR. Cette belle Japonaise n’en est pour le moment qu’au développement, bien avancé certes. A nous de patienter maintenant. Le temps pourrait paraître long avant d’en croiser une dans nos bourgades.

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  • L’autophilie existe en France !

    L’autophilie existe en France !

    Autophilie est un terme que l’on ne rencontre jamais (dans le contexte automobile !)… Pas une occurrence sur le terme dans les médias ces dernières semaines. Pourtant, et malgré la récente sortie de Carlos Tavarès sur l’autophobie (toujours automobile) qui règne en Europe, la passion qui nous anime est largement partagée !

    Largement partagée et même en progression… Nos grandes épreuves sportives (Les 24 Heures du Mans en tête) sont de plus en plus suivies, les rendez-vous des collectionneurs et des amoureux de mécanique (Rétromobile, Le Mans Classic, Traversée de Paris) rassemblent aussi un public de plus en plus important… Et dans quelques semaines, le Mondial de l’Automobile de Paris battra de nouveaux records.

    Paris, justement. A quelques kilomètres de la Porte d’Orléans, un mythe automobile est en train de redevenir un endroit incontournable.

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    Construit en 1924, l’Autodrome de Linas Montlhéry fut un élément de notre patrimoine avant d’être progressivement « abandonné » à la fin du siècle. Sous une nouvelle forme, il revit depuis quelques années grâce à l’Union Technique de l’Automobile du motocycle et du Cycle (UTAC). Petit à petit, des événements permettent de venir (re)découvrir le magique béton.

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    Parmi ces opérations, l’UTAC a créé les Afterworks Autodrome. Sans aucune prétention et avec le simple objectif de rassembler des amoureux de la voiture, ces rencontres réunissent quelques centaines de passionnés autour d’un thème.

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    Après un rendez-vous Lotus qui avait permis à 200 véhicules de rouler sur l’Autodrome, ce fut au tour de MINI de s’emparer de l’ovale vendredi dernier. Des MINI originales, plus farfelues, autant de nouvelle génération… Et des clubs MX-5 ou BMW Z3 avaient aussi profité de l’occasion pour se dégourdir les jantes.

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    L’événement est gratuit pour les spectateurs, qui profitent de quelques animations avec des quizz et courses de karts à pédales en présence d’un foodtruck.

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    Pas d’autre prétention que de partager une passion… Et c’est bien ça que l’on aime !

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