Catégorie : Constructeurs

  • Nissan GT-R Nismo : Godzilla attaque l’Allemagne

    Nissan GT-R Nismo : Godzilla attaque l’Allemagne

    Nissan s’amuse à faire le grand écart dans sa gamme. Aux côtés des Leaf et des Qashqai, une GT-R porte le même logo sur son capot. Et avec une nouvelle version Nissan GT-R Nismo, la supercar japonaise se veut encore plus radicale. Son récent record sur le mythique Nürburgring le montre.

    Circuit devenu trop dangereux pour accueillir les Grands Prix de F1, le Nürburgring est aujourd’hui un terrain de jeu pour tous les créateurs de véhicules sportifs. De Renault à Porsche, de Honda à Nissan, tous viennent éprouver leurs nouveautés et montrer les capacités de leurs châssis et de leurs moteurs.

    Lorsque Nissan a choisi de concevoir une version évoluée de sa GT-R, le record du tour du Nürburgring était dans toutes les têtes. Et quoi de mieux que de s’inspirer directement de la GT-R GT3 qui était alignée aux 24 Heures du Nürburgring ?

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    Dans l’esprit, une GT3 doit être basée sur une GT de route. Nissan a ré-inversé l’idée. Après avoir développée sa GT3 sur la base de la GT-R, la Nismo a été développée à partir de la GT3.

    Le moteur V6 de 3,8 litres est poussé à 600 chevaux et le couple atteint 652 Nm grâce à deux nouveaux turbocompresseurs haut-débit qui favorisent l’admission. L’allumage et la pompe à carburant sont optimisés.

    Les suspensions sont dérivées de la compétition avec l’arrivée de nouveaux amortisseurs Bilstein DampTronic, d’une barre antiroulis creuse à l’arrière et de bras de liaison spécifiques. Les pneumatiques Dunlop s’étalent sur des largeurs impressionnantes : 255/40 ZRF20 à l’avant et 285/35 ZRF20 à l’arrière.

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    La structure est renforcée : en plus d’être soudée, la caisse est collée pour améliorer encore la rigidité.

    Un passage en soufflerie a permis de donner naissance à de nouveaux appendices aérodynamiques : bouclier avant, bavolet de protection moteur, aileron arrière en carbone… L’appui généré à 300 km/h gagne 100 kg alors que le coefficient de trainée chute à 0,26.

    Tous ces efforts techniques ont été mis à l’épreuve  le 30 septembre 2013 sur le Nürburgring. L’œuvre a été confiée à Michael Krumm, pilote officiel Nissan. Sur la Nordschleife, Krumm a bouclé son meilleur tour, les 20,81 kilomètres, en 7’08’’679, établissant un nouveau record pour un véhicule de série à quatre places.

    Présentée en fin d’année dernière lors du Salon de Tokyo, cette Nissan GT-R Nismo a continué son tour du monde par une tournée nord-américaine durant l’hiver. Elle fera sa première apparition officielle en Europe lors du prochain Salon de Genève. Les premières voitures seront très bientôt livrées au Japon.

  • Concept Car : Audi Quartz

    Concept Car : Audi Quartz

    En 1980, le magazine suisse Automobil Revue célèbre son 75e anniversaire. Sergio Pininfarina, proche du directeur de la publication, décide de créer un concept spécifique pour l’occasion. Il sera baptisé Quartz et repris par Audi.

    Lorsque Pininfarina assiste à la présentation de l’Audi quattro au Salon de Genève 1980, il comprend que ce serait une base parfaite pour son propre concept. La marque allemande accepte de l’aide et lui fournit gracieusement une voiture sans carrosserie.

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    Durant le projet, Audi a gardé un œil sur la réalisation. Pininfarina a conçu une nouvelle carrosserie en fibre de carbone, 30 centimètres plus courte qu’une quattro, 90 kilogrammes plus légère et bien plus aérodynamique.

    A l’intérieur, Pininfarina a également imaginé un tout nouveau tableau de bord. Cette Quartz était totalement fonctionnelle et fut achetée par Audi qui la présenta au Salon de Genève 1981.

    En 1986, le concept fut prêté à Automobil Revue pour des tests. Les essayeurs atteignirent 217 km/h en vitesse de pointe avec un 0 à 100 km/h en 7,1 secondes.

  • Publicité : Renault Clio MTV

    Publicité : Renault Clio MTV

    Comment faire la publicité de la Renault Clio MTV ? En s’appuyant sur de la musique pour les jeunes évidemment ! Renault a choisi James Brown… Mais dans un style très particulier !

    Attention, spot addictif !

  • Comment l’Etat français a tué Facel Vega

    Comment l’Etat français a tué Facel Vega

    En quelques mois, avec l’appui de stars hollywoodiennes et grâce à des modèles d’exception, Facel Vega s’est forgé la réputation de marque automobile de luxe. Et des considérations politiques ont détruit l’extraordinaire création de Jean Daninos…

    Facel Vega, c’est d’abord l’histoire d’un homme. Ancien ingénieur de Citroën, Jean Daninos se voit confier la direction de la société des Forges et Ateliers de Constructions d’Eure-et-Loir (FACEL) après la seconde guerre mondiale. Il en fait une société dédiée à l’automobile et produit des Simca, des Ford et même des Bentley.

    En 1954, Jean Daninos décide de produire sa propre voiture. Convaincu du potentiel de modèles très luxueux à l’image des Bugatti, Delayahe ou Talbot d’avant-guerre, il crée la Vega.

    En quête d’un moteur suffisamment noble pour accompagner son coupé, Daninos ne trouve aucune solution en France. Il se tourne vers les Etats-Unis et opte pour un V8 Chrysler.

    Les FV puis HK 500 sont de grands succès d’estime. 70 % de la production est destinée à l’exportation. L’accueil réservé à ses coupés et à la berline Excellence à moteur V8, concurrentes des Aston Martin, Maserati ou Ferrari, donne de nouvelles ambitions à Jean Daninos.

    Il rêve d’un modèle plus abordable pour prendre des parts de marché à Alfa Romeo. Lorsque le développement est lancé, l’Etat français refuse l’importation d’un moteur étranger pour ce qui sera la Facellia. Facel Vega doit alors se tourner vers Pont-à-Mousson.

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    Les motoristes français décident d’utiliser des chemises de cylindres chromées. Le résultat est sans appel. Le rodage nécessaire n’est plus de 500 kilomètres, il passe à 5 000 kilomètres. De nombreux clients impatients cassent les blocs.

    Les 350 premiers modèles sont déjà vendus lorsque le problème est découvert. L’image de Facel Vega est durablement ternie. Surtout, Facel Vega prend à sa charge le changement des moteurs cassés. L’année suivante, Jean Daninos obtient enfin l’autorisation de monter un moteur Volvo emprunté au Coupé P1800.

    Au bord du gouffre financier, Daninos se voit imposer de nouveaux partenaires financiers par le Ministère des Finances. Malgré le succès de la Facel II, la marque ne parvient pas à effacer ses pertes. Les nouveaux actionnaires s’écartent et un administrateur judiciaire est nommé, puis un système de location-gérance est établi, contre l’avis de Jean Daninos, alors Directeur Technique et Directeur Commercial.

    La Facel III et son moteur Volvo permet à nouveau de générer des revenus. Un nouveau modèle à six cylindres en ligne est alors développé. Daninos trouve un accord avec British Motor Corporation (BMC) pour monter des moteurs d’Austin Healey dans une Facel III modifiée.

    Les premières Facel 6 sortent des ateliers de Colombes lorsque le Ministre des Finances décide, sans préavis, de refuser tout nouvel investissement dans l’entreprise et ne renouvelle pas le contrat de location-gérance concédé à la SFERMA, filiale de Sud-Aviation. L’idée du gouvernement était surtout de dissoudre la SFERMA dans le cadre de la réorganisation de Sud-Aviation et de ne pas permettre le dédommagement des créanciers de Facel autrement que par de nouveaux investissements personnels de la part de Jean Daninos.

    Facel Vega expose ses plus belles réalisations au Salon de l’Auto 1964 avec l’interdiction de prendre des commandes. A l’issue du rendez-vous parisien, l’usine ferme après la production de 3033 voitures.

    Le prestige automobile français venait, encore une fois, de disparaître.

  • Essai Chevrolet Trax : A saisir

    Essai Chevrolet Trax : A saisir

    Depuis l’annonce de l’arrêt de la vente de Chevrolet neuves en Europe au terme de l’année 2015, les modèles de la marque américaine sont proposés à des tarifs particulièrement intéressants. C’est l’occasion de découvrir le crossover Trax.

    Avec l’assurance d’une continuité de services durant une décennie, l’achat d’une Chevrolet n’est pas un risque. La marque sera toujours proposée en France, au moins avec des modèles très emblématiques comme la Camaro ou la Corvette, et le réseau Opel sera mis à disposition des autres clients.

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    General Motors n’hésite pas à jouer de cette politique de croisement de marques. Ce Chevrolet Trax est un cousin de l’Opel Mokka et du Buick Encore. Seulement cousin car si la plateforme et la mécanique sont partagés, un Trax est différent dans ses lignes extérieures et intérieures du Mokka, en mesurant même 3 centimètres de moins.

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    Visuellement, ce Chevrolet Trax est particulièrement réussi. Un seul phénomène explique le succès de la ligne : il parait immense, bien plus qu’il ne l’est réellement. Il en impose par un aspect massif tout en restant concentré en 4,25 mètres.

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    Cette sensation est tout à fait comparable à l’intérieur. La largeur, la longueur et la hauteur font penser que l’on est dans une voiture de taille supérieure. Le pare-brise est loin en avant, le toit est bien au-dessus de la tête des passagers. L’espace apporte un grand confort avec les sièges cuir/tissu de la finition LT.

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    Si le design de la carrosserie donne un vrai caractère au Trax, j’ai moins été convaincu par le tableau de bord. L’instrumentation principale reprend un afficheur digital qui ne semble qu’être une évolution des tentatives malheureuses de la fin du XXe siècle.

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    Au centre, un grand écran permet de piloter l’autoradio… et des applications connectées sur un smartphone. C’est la meilleure solution possible. Sauf que ce système est restrictif. Si vous voulez un GPS, vous devez utiliser BringGo. Proposé à 0,99 euro dans sa version Europe de l’Ouest, il n’est pas cher mais n’est pas le plus performant. Pour le reste, Chevrolet MyLink permet d’avoir la reconnaissance vocale (via Siri pour téléphoner, écouter sa musique et gérer ses SMS), écouter des radios en ligne et des podcasts.

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    La finition est en ligne avec la mouvance des SUV urbains actuels. Chevrolet a choisi des matériaux basiques. Les plastiques durs sont omniprésents dans une voiture qui joue davantage sur son prix que sur son luxe. La climatisation, seulement manuelle, et la caméra de recul complètent l’équipement de base.

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    Sur la route, on ne peut que regretter que le 1,7 litre VCDI de 130 chevaux soit aussi bruyant. Couplé à la boîte manuelle à six rapports, il se montre particulièrement sobre. Durant l’essai, et ce n’est jamais un concours d’éco-conduite, j’ai eu besoin de 4,3 litres / 100 kilomètres. Le système Start&Stop permet d’économiser quelques centilitres même s’il a tendance à se déclencher un peu vite. Les 130 chevaux et les 300 Nm de couple à 2 000 tours/minute laissent une belle impression de sécurité.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Les Américains aiment les grosses voitures… Pour nous, Chevrolet propose un SUV urbain de 4,25 mètres avec un moteur peu gourmand qui ressemble à un vrai gros 4×4 doté d’un Diesel vigoureux de 130 chevaux. Pour le reste, c’est un vrai produit Chevrolet : un équipement conséquent, une finition sans fioriture mais un prix d’appel. L’annonce du prochain arrêt de la commercialisation de ces modèles en Europe pourrait encore aider à faire des affaires ! Car avec un tarif public de 22 590 euros (23 450 euros avec la teinte Velvet Red), le Chevrolet Trax est particulièrement bien positionné.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

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    Quelques données :

    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 1 686 cm3
    Puissance : 130 chevaux / 96 kW à 4 000 tours/minute
    Couple : 300 Nm à 2 000 tours/minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte de vitesses manuelle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 248 / 1 766 / 1 674
    Poids à vide : 1 383 kg
    Capacité du coffre (l.) : 356 / 785
    Vitesse maximale : 189 km/h
    0-100 km/h : 10,0 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 5,4 / 4,0 / 4,5 / 4,3
    Emissions de CO2 : 120 g/km

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  • Le nouveau Jeep Cherokee à Motorvillage

    Le nouveau Jeep Cherokee à Motorvillage

    Première française en ce moment à Motorvillage, la base élyséenne du groupe FIAT. Le Jeep Cherokee fait une première apparition sur le sol national. Impossible de prendre des photos mais le vrai 4×4 est bien présent, avec toute sa calandre.

    Les Lancia ressemblent à des Chrysler ? Et bien les Jeep reçoivent une plateforme d’Alfa Romeo ! Le nouveau Jeep Cherokee reprend les éléments de la Giulietta pour être totalement transfiguré.

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    Transfiguré car la ligne s’éloigne largement de l’idée que l’on pouvait avoir du Cherokee. Moins 4×4, plus SUV… Il doit faire concurrence à un Volvo XC60 ou un Honda CR-V sur route tout en préservant ses réelles capacités de franchisseur. A l’intérieur, l’habitacle reste très modulable et le tableau de bord se distingue par un grand écran de 8,4 pouces.

    A tester prochainement…

  • La Volkswagen Beetle mieux que la Ford T

    La Volkswagen Beetle mieux que la Ford T

    Le 18 février 1972, la 15 007 034e Volkswagen Beetle sortait des lignes d’assemblage. Ce jour-là, la Coccinelle prenait la place de la Ford T dans le livre des records en devenant la voiture la plus produite de l’histoire.

    Sans utiliser le moindre artifice, la Coccinelle est devenue la voiture la plus produite de l’industrie automobile. Sortie avant la Seconde Guerre Mondiale, cette voiture du peuple n’a quasiment pas évolué en six décennies.

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    16 millions de voitures ont été produites entre 1938 et 1973. 21,5 millions en fin de carrière… La Volkswagen Coccinelle a longtemps conservé le record avant que la Toyota Corolla (mais sur plusieurs générations) ne s’empare de la première place avec 31 millions d’unités.

  • Citation : Jacques Calvet

    Citation : Jacques Calvet

    Citation de Jacques Calvet, Français, PDG de PSA Peugeot Citroën de 1983 à 1997 : « Nous sommes dans une crise structurelle et non pas conjoncturelle, et je ne suis pas sûr que nos hommes politiques en aient véritablement conscience. »

    C’était en septembre 1993 dans les colonnes du journal L’Equipe… 21 ans après, rien n’a changé !

  • Dessin : Seat Leon ST

    Dessin : Seat Leon ST

    Pour la première fois avec cette troisième génération, la Seat Leon est proposée avec une déclinaison break. Par rapport à la berline, elle gagne 27 centimètres… Un allongement uniquement répercuté sur le porte-à-faux arrière.

    En voici l’un des premiers dessins !

     

  • Nouveauté : Peugeot 108

    Nouveauté : Peugeot 108

    Autant l’avouer tout de suite, la collection C1-107-Aygo était vraiment loin de me plaire. A trop vouloir faire une petite voiture simple, Citroën, Peugeot et Toyota avaient produit un modèle dénoué de tout intérêt. La Peugeot 108 semble prendre un tout autre chemin.

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    Après les 208 et 308, Peugeot présente la 108. Cette fois, la petite citadine du Lion joue la montée en gamme avec l’option d’un toit en toile long de 76 centimètres et large de 80 centimètres. La carrosserie suit la mode avec une multitude de combinaison entre la teinte de la caisse, du capot, du toit et des différents accessoires à sérigraphier.

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    Reste à découvrir l’intérieur et les sensations au volant. Si elle hérite des qualités de la 308, ça promet !

  • Nouvelle Renault Twingo : on veut une Gordini !

    Nouvelle Renault Twingo : on veut une Gordini !

    Jeudi soir dernier, Renault lançait en grandes pompes la nouvelle Twingo, troisième du nom. Une troisième génération résolument innovante et changeante, un peu comme l’était la Twingo « MK1 » à sa sortie. Cette fois, la plus grande innovation dans la gamme Renault provient de la motorisation de la petite au losange, à savoir un moteur arrière, entrainant les roues arrières motrices.

    Une propulsion, à moteur arrière. Il faut remonter à la R8 ou la R10 pour retrouver cela chez Renault, ou encore la 4CV avant celles ci (si on omet volontairement Alpine). La propulsion fut abandonnée en 1969, avec l’arrivée de la R12. Qui dit R8, dit R8 Gordini et donc sportivité, d’autant plus si on dit propulsion. Non pas la griffe Gordini sortie il y a quelques années, une finition n’apportant rien qu’un plus marketing. Je vous parle ici de la Gordini, la Gorde, celle qui révéla de nombreux pilotes au sein de la Coupe R8 Gordini.

    Nous simples clients et/ou amateurs de la marque au losange, attendons cette série avec impatience. On pourrait imaginer une version allégée de la Twingo, avec une petit moteur 103 cv (histoire de faire vrai comme à l’époque), des jantes tôles (mais noires, pas brutes) et des phares additionnels, carrés et à LED comme vu sur le prototype TwinRun qui annoncait en milieu d’année dernière la nouvelle Twingo.

    On imagine déjà une Twingo Cup Gordini, forte d’un peloton d’une trentaine de Twingo.organisée lors des World Series by Renault, ayant pour but de détecter de futurs espoirs du sport automobile… Et qu’on ne nous dise pas que la sportivité n’est pas présente dans cette Twingo. TwinRun fut annoncée dans un cortège de gènes de R5 Turbo et Clio V6. Nous voulons une Renault Twingo Gordini, imaginée chez Renault Sport.

    A bientôt,
    Jean-Charles

    NB: l’illustration accompagnant cet article n’a rien d’officiel.

  • Nouvelle Twingo : Plus R5 que Twingo

    Nouvelle Twingo : Plus R5 que Twingo

    Est-il possible de se réinventer régulièrement ? Avec sa Twingo de 1992, Renault avait créé une nouvelle idée de la citadine. 24 ans plus tard, sa Twingo n’est-elle pas devenue une descendante de Renault 5 ?

    En 1992, la Renault Twingo bousculait les codes des petites voitures. Vraie citadine, elle devenait une fille d’Espace avec une bouille sympa, des couleurs différentes et une unique version.

    La deuxième génération a marqué un virage. En 2007, Renault a changé l’idée que l’on pouvait se faire de la Twingo. Du Diesel, du Renault Sport et une ligne moins marquée ont fait entrer la petite Renault dans le rang et a déçu ses fans.

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    Dès l’année suivante, Renault planchait sur la troisième génération pour recouvrer l’esprit Twingo. Un accord avec Daimler (Smart) permettait de réduire les coûts de développement. Mais, au lendemain de la révélation officielle, j’ai davantage l’impression d’une nouvelle R5 que d’une Twingo réinventée.

    Etait-il vraiment possible d’étonner autant qu’en 1992 ? Il aurait fallu faire un pari très osé pour se donner une chance de créer le même engouement. Si l’architecture est vraiment différente avec un moteur à l’arrière et des roues arrière motrices, la ligne évoque très clairement Twin’Run.

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    Cette Twin’Run était justement une évocation de la R5 Turbo avec des phares quasi carrés, un train arrière large et un hayon incliné. La mise à jour reprend les codes des FIAT 500 et des Opel ADAM. Cette fois, Renault n’a pas cherché à être précurseur. L’idée est vraiment de proposer la future reine des villes européennes.

    Cette Twingo est une voiture de conquête comme avait pu l’être la R5 en son temps. Reste à découvrir l’aménagement intérieur (à Genève) et surtout ses qualités dynamiques en ville (et en dehors)…