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  • AMG Live : démonstration façon F1

    AMG Live : démonstration façon F1

    Des lunettes de soleil vissées, la quarantaine bien entamée, les mains sur le volant et une voix posée. Celui qui conduit paisiblement le Mercedes Classe V dans les environs du circuit de Chènevières s’appelle Jean-Christophe Boullion. Depuis des années, il a raccroché son casque pour accompagner des clients Mercedes dans leurs découvertes des réelles capacités des modèles sportifs de la marque.

    Chènevières est l’un des points d’arrêt de l’opération AMG Live, conçue pour inviter des clients et des prospects de Mercedes-AMG à rouler sur circuit. Avant de partir vers des tracés plus prestigieux au Mans ou au Castellet, ce sont les conducteurs du Grand Est qui profitent des 3,5 kilomètres et d’une exceptionnelle largeur de 15 mètres du tracé érigé sur une ancienne base de l’OTAN et désormais utilisé par Transalliance pour former ses chauffeurs poids-lourd.

    Après onze Grands Prix de Formule 1 chez Sauber en 1995 et treize participations aux 24 Heures du Mans avec deux podiums chez Pescarolo Sport en 2005 et 2007, Jean-Christophe Boullion fait encore rêver les clients AMG en leur montrant le potentiel des AMG GT R ou AMG GT C Roadster, des SL63, C63, voire des GLE ou GLS.

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    Sur circuit, celui qui garde un souvenir ému de ses courses à Spa-Francorchamps ou Suzuka, place les Mercedes-AMG dans des positions dans lesquels peu de clients s’aventurent. L’expérience est didactique. Lorsque les clients s’installent à leur tour aux commandes de ces monstres de 400 à 600 chevaux, les freinages sont plus sûrs, les placements plus précis et le plaisir est décuplé.

    En configuration strictement de série, avec son V8 biturbo de 585 chevaux et un couple de 700 Nm dès 1 900 tours / minute, l’ultime AMG GT R est un monstre de performances. Le gain de puissance par rapport à une plus traditionnelle AMG GT est accompagné par l’arrivée de roues arrière directrices et d’une baisse de la masse totale pour tomber à 2,66 kg / cheval.

    Mieux, si le pilote se sent prêt à repousser les limites, il peut jouer avec les modes de conduite. Confort, Sport, Sport + et Race (avec une possibilité de mixer le set-up). Rien que du très habituel. Sauf que le mode Race ajoute une touche supplémentaire à l’interaction avec l’électronique. Il devient possible de jouer avec un bouton Traction Control au centre de la planche de bord. 9 crans à choisir afin d’exploiter son propre potentiel selon les conditions d’adhérence et les virages. Les règles aérodynamiques de l’AMG GT sont repoussées avec l’installation de quatorze lamelles verticales situées sous la calandre pour diriger l’air selon les besoins du moteur. À l’arrière, un énorme double diffuseur et l’aileron (réglable) viennent casser l’allure soignée de la version basique.

    À la sortie du deuxième virage, la piste s’ouvre très largement pour laisser l’AMG GT R élargir la trajectoire jusqu’à un freinage long et large. Les céramiques œuvrent pour emmener la voiture en appui sur le train avant jusqu’au bout de l’épingle. 700 Nm arrivent alors pour prendre plus de 210 km/h avant un autre gros freinage… Encore loin des 318 km/h de vitesse de pointe.

    L’AMG GT R se pose sur des Michelin Pilot Sport Cup 2 275/35 ZR 19 à l’avant et 325/30 ZR 20 à l’arrière pour enchainer les épingles. De l’extérieur, elle avale l’asphalte avec sa nouvelle calandre Panamericana inspirée par la Mercedes-Benz 300 SL qui a remporté l’épreuve américaine en 1952. Malgré ces pneus de série, l’AMG emmène une énorme vitesse dans les courbes. Les 1 630 kg à vide et en ordre de marche sont bien plus faciles à prendre en main que ce que j’avais pu connaître au volant de la Mercedes SLS AMG.

    Belle et très performante, la voiture de sécurité des Grands Prix de F1 se laisse apprivoiser par les clients AMG sur ce type d’opérations… Histoire de les convaincre de franchir le pas. Et certains seront forcément prêt à débourser les 174 800 euros demandés pour une AMG GT R !

  • La personnalisation jusqu’au bout du pneu

    La personnalisation jusqu’au bout du pneu

    Le nouveau P Zero est arrivé !

    Depuis plus d’un siècle, Pirelli produit des pneumatiques inspirés de la compétition. C’est le cas de beaucoup de manufacturiers, mais peu ont réussi à créer une marque au sein de leur propre gamme. C’est le cas du P Zero, dont l’appellation date de 1985.

    Le P Zero remonte à la folie du Groupe B. En 1985, Lancia met au point la fabuleuse Delta S4, ultime évolution d’une incroyable famille qui finira pas s’éteindre quelques moins plus tard. A cette époque, Lancia se bat contre Audi, Ford et Peugeot pour atteindre le sommet du monde du rallye. Toujours plus légères, toujours plus puissantes, les Groupe B enchainent les séances d’essais pour développer la gomme qui succédera au Pirelli P7 qui aligna les victoires avec la Lancia Stratos. Le nom P Zero est né par accident. P Zero signifie en réalité « Projet zéro », car les ingénieurs ne savaient pas encore comment appeler leur nouveau pneu pour sport automobile.

    En fin de saison 1985, la Lancia Delta S4 arrive en compétition avec ses Pirelli P Zero à bande de roulement asymétrique. Contrairement à ce que tout le monde avance, c’est bien Lancia qui met en premier les P Zero sur route. Pour permettre l’homologation du modèle de compétition, 80 Lancia Delta S4 Stradale sont officiellement commercialisées avec les P Zero.

    Mais c’est un peu plus d’un an plus tard que Pirelli propose la première version route de ce P Zero. En juillet 1987, Ferrari présente sa F40. Imaginée pour surclasser les évolutions de Lamborghini Countach ou la toute nouvelle Porsche 959, la supercar de Maranello entreprend d’être une démonstration de supériorité. L’extraordinaire 288 GTO prend un coup de vieux et l’expertise de la F1 est mise à contribution. Pirelli travaille directement avec l’équipe de recherches pour concevoir un pneu P Zero spécifique.

    La démonstration, que ce soit celle de Ferrari ou de Pirelli, fait de la paire une référence. Plusieurs préparateurs se tournent vers le P Zero pour équiper leurs modèles les plus puissants. Lamborghini demande sa version du P Zero pour la Diablo et les développements continuent avec Ferrari pour la 512 TR.

    En entrant dans les années 1990, le P Zero intègre totalement la gamme Pirelli avec plusieurs tailles. Tous reposent sur les développements éprouvés en F1 (une carcasse double nappe et des ceintures radiales renforcées en kevlar) et les dessins testés en rallye (une bande intérieure composée de rainures profondes pour améliorer la tenue de route sur sol mouillé, une bande centrale lisse pour maintenir la trajectoire en ligne droite lors de l’accélération, et une bande extérieure légèrement laminée pour assurer une adhérence optimale sur sol sec).

    Devenu une référence, le P Zero continue d’évoluer. Le « System » arrive en 1994 avec un dessin de bande de roulement différent pour l’avant et l’arrière. Jusqu’à la fin de la décennie, la gamme s’étend du 15 au 20 pouces. Les pneus sont adaptés aux sportives d’exception, comme pour compactes les plus performantes.

    Avec l’arrivée du nouveau millénaire, Pirelli mise sur sa marque P Zero. Le pneu est décliné en plusieurs versions, sans être toujours synonyme d’ultra performance. Au côté du « Giallo » et du « Nero », le « Rosso » se veut plus confortable.

    À partir de 2007, le Nuovo P Zero offre une conception totalement redéfinie avec une nouvelle construction et de nouveaux mélanges. Parallèlement, Pirelli continue de déployer de gros moyens pour développer des produits spécifiquement adaptés aux marques les plus prestigieuses. Avec le P Zero Corsa Asimmetrico 2, Pirelli équipe Lamborghini, McLaren, Ferrari, Pagani, Porsche, Maserati et Aston Martin en première monte.

    Dix ans plus tard, le Nuovo P Zero est encore nouveau… L’appellation est visible en compétition, notamment en F1, sur les voitures de série, mais aussi avec une gamme de produits conçue pour les activités circuit à travers les P Zero Corsa.

    Le pneu personnalisé

    La famille P Zero compte maintenant onze produits différents. Chacun de ces produits est le fruit d’étroites collaborations avec les constructeurs. Le développement des produits dure deux ou trois années pour faire naître un pneu dédié à une marque partenaire, pour permettre de révéler le potentiel de chaque voiture.

    De ces produits distincts, 60 pneus sont proposés – parfois marqués du sceau des constructeurs. A chez Audi, F, F chez Ferrari, J chez Jaguar, L chez Lamborghini, MC chez McLaren, MO chez Mercedes, N chez Porsche et VOL chez Volkswagen.

    La gamme personnalisée s’étend donc d’Audi A3, BMW X1 à des Ferrari 488 GTB et Mercedes AMG GT avec les mêmes technologies : une bande de roulement externe pour une adhérence extrême, une vitesse rapide en courbe et accélération latérale de haut niveau grâce à la présence d’un épaulement avec blocs larges et d’une bande continue centrale, une bande de roulement interne à double composé pour un équilibre parfait entre conduite à grande vitesse et grip/traction et un mélange de gommes innovant pour une meilleure résistance aux contraintes élevées.

    Cette personnalisation implique des recherches différentes selon le modèle auquel le pneu doit être adapté. Une sportive aura d’abord besoin d’une réactivité directionnelle supérieure grâce à un épaulement externe augmentant la rigidité de la bande de roulement et la stabilité latérale et une fenêtre d’utilisation élargie pour une meilleure utilisation sportive. Pour une berline premium, la réduction du bruit et une faible résistance au roulement grâce à une séquence de pas optimisée et un dessin avec lamelles sont primordiaux avec une amélioration de la résistance au roulement, des performances sur sol mouillé et du rendement kilométrique.

    D’autres technologies sont ajoutées, telles que le Run Flat, pour continuer à rouler même en cas de perte de pression soudaine, le Seal Inside, qui empêche la perte de pression même en cas de crevaison, et le PNCS qui permet de réduire le bruit de roulement perçu.

  • Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Les Anglos-Saxons retrouvent l’Allemagne !

    Au Ve siècle, les peuples du nord de la Germanie (les Angles et les Saxons) prennent le bateau et partent s’installer sur l’île de Bretagne. Par un énorme raccourci, ils voient leur industrie automobile tomber à la fin du XXe siècle avant de renaître grâce à des marques venues d’ailleurs… Car ceux qui sont devenus Britanniques ont été vendus à des étrangers !

    MINI et Rolls-Royce appartiennent à BMW, Bentley à Volkswagen, Jaguar et Land Rover à Tata… Même Aston Martin vit grâce à des capitaux du Golfe Persique. L’Empire Britannique automobile s’est fait avaler !

    Et si la plupart des voitures « anglaises » étaient encore produites sur l’île, la tendance s’inverse. Le futur Land Rover Defender sortira d’une usine slovaque, loin de Solihull.

    Pire, par un jeu d’alliance, la future Aston Martin – baptisée DB11 – recevra un moteur V8 fourni par Mercedes-AMG. Et si la coque ne sera pas importée d’Allemagne, de nombreux éléments devraient profiter de l’ingénierie germanique…

    Il y a deux ans, Daimler avait acquis 5 % d’Aston Martin avec l’intention de mutualiser une partie de sa production. Au Royaume-Uni, on assurait vouloir rester indépendant sur les plateformes, le design et le développement du V12.

    La plateforme VH va donc être retravaillée et le V12 adapté aux composants AMG pour coiffer une gamme qui devrait comprendre, à terme, le V8 proposé par Daimler. Selon Autocar, les ingénieurs allemands ont reçu les plans du moteur Aston en début d’année 2014 pour aiguiller les Britanniques… Nécessaire pour ne pas paraître comme une sous-marque d’AMG !

    La DB11 sera la première d’un profond renouvellement de gamme chez Aston Martin. Une version Volante arrivera en 2017 avant la petite Vantage, la grosse DBX, la longue Lagonda puis la Vanquish en 2020.

    A voir lors du prochain Salon de Genève en mars 2016.

  • La F1 n’est plus ce qu’elle était… La preuve par Hamilton !

    La F1 n’est plus ce qu’elle était… La preuve par Hamilton !

    Vous pensiez que le Championnat du Monde de F1 était un monde replié sur lui-même, que les pilotes étaient devenus des robots au service de constructeurs automobiles ? Lewis Hamilton montre que ce n’est plus franchement le cas.

    Tandis que les jeunes pilotes font tout pour montrer qu’ils sont dans un moule qui les rend insignifiant et ne déclenche aucune attirance particulière, l’ancienne génération s’affirme toujours plus. Lewis Hamilton cultive un style qui – pourrait-on dire – ne se calque que sur une très petite partie de la clientèle Mercedes…

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    Il y a quelques jours, il s’est montré au volant de sa dernière acquisition : une McLaren P1 bleue. Et cette semaine, il a annoncé sa participation à une étape du Gumball 3000 entre Los Angeles et Las Vegas.

    Imaginons juste qu’il n’y pilote même pas une AMG GT S… Là, on atteindrait le comble !

  • Super Bowl XLIX : les pubs auto !

    Super Bowl XLIX : les pubs auto !

    Avec l’un des plus grands duels de ces dernières années, il fallait choisir la fin de match pour diffuser sa publicité… à 4,5 millions de dollars les trente secondes !

    Nissan gagne le match (les Patriots aussi) des constructeurs automobiles avec la révélation de sa nouvelle LM P1 qui sera au Mans en juin prochain.

    Gros coup de cœur également pour Dodge qui a fêté ses cent ans !

    Jeep joue toujours la carte de la liberté et de la découverte.

    Comme Nissan, Toyota se sert de la relation père / enfant.

    Pas de surprise pour la FIAT 500X avec un spot déjà vu depuis des semaines.

    Deux films en marge, mais qui concernent toujours l’automobile, un réussi pour la Nascar sur NBC et une bande annonce pour le prochain Fast and Furius.

    Les autres films avaient été dévoilés avant le match.

    Mercedes AMG GT

    Kia Sorento

    BMW i3

    Lexus NX

  • Les premières publicités du Super Bowl XLIX

    Les premières publicités du Super Bowl XLIX

    Chaque année, les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour proposer le film publicitaire qui marquera la diffusion du Super Bowl. Voici les premiers spots rendus publics à deux jours du match qui opposera les Seahawks aux Patriots. Katy Perry et Lenny Kravitz animeront le show de la mi-temps.

    Il y a quelques années, Nissan avait marqué le rendez-vous du Super Bowl… On en attend beaucoup cette année : la nouvelle LM P1 qui sera engagée au Mans devrait y faire sa première apparition !

    Pas de gros risques de la part de Mercedes-Benz qui reprend la fable du lièvre et de la tortue pour sa AMG GT.

    Une star et un publicitaire sans idée qui se met en scène… La maigre recette de Kia avec Pierce Brosnan.

    Un morceau d’histoire de la télévision américaine pour inscrire la BMW i3 dans l’avenir de l’automobile.

    Un film parfaitement américain pour Toyota et sa Camry et plutôt bien réalisé.

    Ambiance sonore et dansante chez Lexus pour son NX turbo

    Fiat Chrysler Automobile a également annoncé trois films durant le match et les constructeurs américains gardent très souvent leurs spots secrets jusqu’au bout. Personnellement, j’attends toujours avec une grande impatience les réalisations de Chrysler !

    A suivre !

  • Le Stars & Cars 2014 de Mercedes

    Le Stars & Cars 2014 de Mercedes

    Pour célébrer sa riche saison sportive, Mercedes a réuni 50 000 spectateurs autour d’un circuit d’un peu plus d’un kilomètre tracé autour de son musée. Lewis Hamilton et Nico Rosberg étaient au rendez-vous avec quelques belles pièces de la collection du groupe.

    Soixante-quatre voitures étaient de sortie ce week-end, de la Mercedes de 1914 qui s’était imposée lors du Grand Prix de France à la Mercedes AMG F1 W05 Hybrid qui a battu le nombre de victoires sur une unique saison de F1. Six SLR de musée étaient aussi en piste dont l’Uhlenhaut Coupé. Et parmi les invités, on comptait quelques stars autour de Stirling Moss.

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  • Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Les trois coups de cœur de Gilles Vidal

    Passer quelques dizaines de minutes avec Gilles Vidal est toujours l’occasion de disserter sur le présent, l’avenir et l’héritage de notre industrie automobile… A quelques centimètres de « son » Exalt, il a accepté de parler des modèles qui l’avaient conquis durant ce Mondial de l’Automobile.

    L’exercice est toujours compliqué. Au centre de son stand, entouré par les communicants de la marque, il a pourtant joué le jeu. A la question « Quelles sont les trois concepts ou modèles qui vous ont attiré sur ce salon ? », il a répondu sans détour.

    Le Directeur de Design Peugeot annonce les deux IDx de Nissan. « Ce ne sont pas des nouveautés, mais ces deux voitures sont toujours très attirantes. Elles ont un style caractéristique qui mêle l’histoire et l’avenir. »

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    Ensuite, vient l’Infiniti Q80 Inspiration : « Une étude très séduisante dans un style particulièrement épuré. C’est le genre de ligne qui plait à beaucoup de monde. »

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    Et enfin la Mercedes AMG GT : « Elle tranche avec les récentes productions de Mercedes. On n’est plus du tout dans les codes de la Classe S développés depuis des mois sur le reste de la gamme jusqu’à la Classe A. On dirait un croisement entre une Citroën C4 Cactus et une Porsche 911. Les lignes de force sont parallèles et les extrémités sont galbées. C’est une vraie réussite. »

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    Photo Nissan : Benoît Asset – www.largus.fr
    Photo Infiniti et Mercedes : Christophe Gascot – www.largus.fr

    Retrouvez l’actu du Mondial sur largus.fr

  • AMG Live : étoiles en trajectoire

    AMG Live : étoiles en trajectoire

    Une gamme qui s’étale de 360 à 630 chevaux, de réelles qualités sportives… Mais des routes qui ne sont jamais assez sûres pour pouvoir exploiter l’immense potentiel des versions les plus exclusives de Mercedes. L’opération AMG Live propose d’aller dégourdir ses jantes sur de vrais circuits, un peu partout en France.

    Ces programmes sont de plus en plus demandés par les clients (ou futurs clients) des marques les plus sportives. Mercedes répond à ces souhaits avec une série d’événements sur des circuits français.

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    Pour cette quatrième saison, le circuit de Bresse, le CERAM de Mortefontaine, Nogaro, le circuit Bugatti du Mans ont déjà permis à quelques milliers de chevaux ciglés AMG de pleinement se libérer. Cette tournée se terminera dans quelques jours sur le Circuit du Castellet.

    L’AMG Live est l’une des façons de faire vivre les modèles « hautes performances » frappés par l’Etoile. Créé il y a 45 ans par deux anciens ingénieurs de Mercedes, la petite entreprise AMG a bien grandi, jusqu’à intégrer le groupe Daimler en 1999.

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    Depuis, les modèles Mercedes siglés AMG se multiplient. De la Classe A 45 AMG et son moteur 4 cylindres 2,0 litres de 360 chevaux, à la Classe S 65 AMG Limousine au V12 6,0 litres de 630 chevaux, quasiment toutes les carrosseries reçoivent leur déclinaison sportive.

    Classe A, CLA, GLA, Classe C, SLK, Classe E, CLS, Classe S, CL, SL, SLS, ML, GL, Classe G, en 45, 55, 63 ou 65, deux ou quatre roues motrices, la gamme AMG est immense.

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    Mercedes propose des sessions sur circuit avec des moniteurs spécialisés et formés aux produits AMG. Ils accompagnent les pilotes (plus ou moins débutants) avec des conseils sur les freinages dégressifs, les points de braquage et points de corde et ré-accélérations. Plusieurs ateliers sont proposés lors de chaque session pour prendre la mesure des capacités de chaque modèle sur routes sèches et mouillées, avec les différents systèmes électroniques enclenchés.

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    Et faire plusieurs tours au volant d’une SL63 AMG, sentir les capacités de l’antipatinage d’une Classe A45 AMG sur une portion aussi glissante que du verglas ou monter à 250 km/h à bord d’une Classe E 63 AMG S 4MATIC, c’est une vraie expérience à vivre !

  • Essai Mercedes SLS AMG : Hergestellt in Affalterbach

    Essai Mercedes SLS AMG : Hergestellt in Affalterbach

    Légende : un capot de près de deux mètres de long, des portes papillon, un V8 réfractaire aux turbos… Bienvenue à bord de l’extraordinaire Mercedes-Benz SLS AMG.

    Au-delà de l’aspect exclusif d’une Mercedes SLS AMG, il existe une vraie filiation avec l’histoire de la marque.

    En 1952, la Mercedes 300 SL (pour Sport Leicht) s’impose aux 24 Heures du Mans. Sous l’impulsion de l’importateur américain, cette exceptionnelle voiture de course est adaptée à la route et commercialisée à partir de 1955 avec ses fameuses portes papillon.

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    A cette époque, Mercedes était une référence du sport automobile mondial. Après la victoire mancelle de 1952, la marque à l’Etoile participait à l’obtention de deux titres de Champion du Monde de F1 par Juan-Manuel Fangio en 1954 et 1955. Un élan cassé par le terrible accident des 24 Heures du Mans 1955.

    Sur le plan commercial, la 300 SL fut un véritable succès. 1 400 coupés à portes papillon furent produits avant que près de 1 900 Roadster ne prennent la relève. En 1963, Mercedes mettait un terme à sa carrière. Dans la gamme, elle fut remplacée par la (plus petite) Pagode de Paul Bracq. Mais, durant quarante-cinq ans, rien ne viendra plus coiffer la gamme Mercedes comme l’avait fait la 300 SL…

    Et Mercedes est revenu sur les circuits. D’abord en tant que motoriste au Mans avec une victoire en 1989 puis en F1 en 1993 avant d’avoir sa propre écurie à partir de 2009.

    C’est à cette époque que Mercedes choisit de donner une véritable descendante à sa 300 SL… Baptisée SLS AMG, elle fait ses débuts lors du Salon de Francfort.

    Visuellement très moderne et distinctive, elle ne ressemble pas à sa devancière. Et pourtant, les codes sont conservés : long capot et surtout portes papillon !

    La coque en aluminium cache un V8 atmosphérique de 6,3 litres capable de développer 571 chevaux avec un couple de 650 Nm. Et si, aujourd’hui, AMG est capable de faire mieux, rien n’est aussi exclusif.

    La simple installation dans l’habitacle est une entrée dans un nouvel univers. Ouverture de la porte papillon. Il faut baisser la tête pour apercevoir un habitacle luxueux pour ce qui se rapproche d’une « voiture de course de route ».

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    Jambes en avant, le bassin vient se caler dans le baquet en cuir. Le volant est presque simpliste par rapport au reste du tableau de bord recouvert de cuir et de carbone. Fermeture de la portière…

    Sur le conseil des instructeurs AMG, inutile de se concentrer sur la sélection des rapports de boîte. Il est virtuellement impossible de se montrer plus performant que la transmission automatique et c’est un paramètre de moins à gérer pour profiter des 571 chevaux envoyés aux seules roues arrière.

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    Roues en ligne, démarrage pied au plancher. Les aides électroniques contrôlent tout. Sur le premier rapport, l’aiguille du compte-tours ne va pas directement chercher la zone rouge. La suite est beaucoup plus orchestrale. Impossible de regarder le compteur de vitesse, les yeux se fixent sur le premier virage. Gros freinage, entrée en courbe.

    Les pneus de 275 millimètres (19 pouces) à l’avant et 325 millimètres à l’arrière (20 pouces) s’étalent sur la route. La gomme et le contrôle de trajectoire facilitent la remise de gaz.

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    Le moteur continue son office pour transmettre la puissance à la boîte double embrayage placé à l’arrière. 3e, 4e, 5e, 6e, 7e. Freinage. Les rapports retombent sans opposer la moindre résistance.

    Mais l’onctuosité de l’ensemble ne veut pas dire que les sensations sont cachées. Dans les courbes, la moindre différence d’inclinaison de la pédale d’accélérateur fait réagir l’ensemble. Les appuis, le transfert de masse, tout est perceptible au travers du baquet, du volant ou de la pédale de freins. Sans aller chercher la moindre limite, on sent une puissance inouïe. Tant à l’accélération qu’au freinage, même en courbe.

    Base d’une voiture de course engagée en GT3, la Mercedes SLS AMG est une vraie bête. La prendre en main sur circuit est une expérience exceptionnelle. Mais au-delà de la technologie de pointe d’une telle réalisation, il y a quelque chose de plus dans cette SLS AMG. Un morceau d’histoire automobile. Et ça, on le ressent en faisant quelques mètres au ralenti avec les portières papillon ouverte.

    J’ai rencontré notre patrimoine automobile contemporain !

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    L’AUTO est-elle cult ?
    L’histoire, le patrimoine, la réalisation, les capacités, la ligne, le son, le touche, le moteur, la boîte, l’exclusivité… Une Mercedes SLS AMG est une voiture à part dans la production actuelle. La petite soeur de la 300 SL est une réussite totale. Ni plus, ni moins.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Mercedes-Benz SLS AMG
    Tarif : 199 000 euros
    Moteur : essence, 8 cylindres en V, atmosphérique, 6 208 cm3, 32 soupapes
    Puissance : 571 chevaux / 420 kW à 6 800 tours/minute
    Couple : 650 Nm à 4 750 tours/minute
    Transmission : aux roues arrière, boîte à double embrayage à 7 rapports
    L/l/h (mm) : 4 638 / 1 939 / 1 262
    Poids à vide : 1 695 kg
    Capacité du coffre (l.) : 176
    Vitesse maximale : 317 km/h
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 19,9 / 9,3 / 13,2
    Emissions de CO2 : 308 g/km

  • L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    Toute la rédaction d’Echappement, accompagnée par François Delecour, est partie aujourd’hui vers le Circuit de Chambley (Meurthe et Moselle) pour procéder à l’Election de la Sportive de l’année Echappement.

    Au programme de cette édition 2013 :
    Audi S3
    Ford Fiesta ST
    MINI John Cooper Works GP
    Nissan 370Z Nismo
    Peugeot 208 GTI
    Renault Clio R.S. 200 EDC
    Mercedes Classe A 45 AMG
    Porsche Cayman S
    Seat Ibiza Cupra
    Volkswagen Polo R

    Vous voteriez pour laquelle ?

    Et pour rappel, voici le palmarès depuis la création en 1982 :
    2012 : Subaru BRZ et Toyota GT86
    2011 : Porsche 911 GT3 RS 4.0
    2010 : Ford Focus RS 500
    2009 : Porsche 911 GT3
    2008 : Renault Mégane R26.R
    2007 : Renault Mégane Renault Sport Renault F1 Team R26
    2006 : Lotus Exige S
    2005 : Dodge Viper SRT-10
    2004 : Mitsubishi Lancer Evo 8
    2003 : BMW M3 CSL
    2002 : Ford Focus RS
    2001 : BMW M3
    2000 : Renault Clio Renault Sport 2.0 16V
    1999 : Honda S2000
    1998 : Honda Integra Type R
    1997 : BMW Z3 M
    1996 : Renault Sport Spider
    1995 : Subaru Impreza GT Turbo
    1994 : Fiat Coupé 16V Turbo
    1993 : Peugeot 106 Rallye
    1992 : Ford Escort Cosworth
    1991 : Renault Clio 16s
    1990 : Ford Sierra Cosworth 4×4
    1989 : Peugeot 309 GTi 16
    1988 : Peugeot 205 Rallye
    1987 : Lancia Delta HF Integrale
    1986 : BMW M3
    1985 : Renault 5 GT Turbo
    1984 : Peugeot 205 GTi 1.6
    1983 : Lancia Delta HF Turbo
    1982 : Ford Escort RS 1660i