A la manière de ce qui avait été fait précédemment avec la Série 3 GT, BMW France a dévoilé sa M4 dans son « brand store » George V en même temps que sa présentation officielle à Detroit.
Pour ne pas faire d’ombre à la célébration américaine (?), BMW France désire ne pas voir de photos de son nouveau coupé siglé M. Et comme nous sommes polis, vous ne la verrez que sous une bâche.
Et là, une photo studio… C’est tout pareil avec cette couleur jaune très spécifique.
L’intérieur reprend les bases d’une 435i avec des ajouts de carbone et de nouveaux baquets monocoques intégrant le logo M rétro-éclairé du plus bel effet.
Sous le capot, on trouve le 6 cylindres 3,0 litres suralimenté pour atteindre 430 chevaux.
D’autres nouveautés étaient présentées ce soir.
Une 428i Cabriolet. La ligne est très travaillée. Sa fluidité cache particulièrement bien les 1 755 kilogrammes et le système de toit en trois parties, car ce cabriolet se transforme aussi en coupé.
Une M235i… J’avais beaucoup aimé la M135i et je déplore le manque d’estime qu’a pu avoir la Série 1 Coupé de précédente génération. Cette M235i est féline, trapue mais fluide. Sa ligne évoque l’envie d’utiliser sa puissanceMer
Nous vivons une époque formidable (si, si !). Nos constructeurs multiplient les recherches pour réduire la consommation d’énergie de nos futures voitures. Peugeot est l’un des précurseurs. Et avant de pouvoir tester les systèmes HYbrid Eco ou HYbrid Air, AUTOcult.fr a été invité à découvrir les 208 HYbrid FE, deux prototypes destinés à montrer la capacité de ne consommer que 1,9 litre aux 100 kilomètres dans une voiture « presque » normale.
Après le premier choc pétrolier, l’Etat Français cherche à aider les constructeurs à développer des modèles de plus en plus efficients. En 1979, l’Agence aux Economies d’Energie engage des fonds dans le programme VERA. Renault avec l’EVE puis les Vesta, Peugeot avec les Vera et Citroën avec l’Eco 2000 développent des prototypes permettent de progresser vers les 3 litres aux 100 km.
Peugeot Vera 1981
Peugeot Vera 1985
Peugeot Vera 1985
Trente ans plus tard, la consommation du parc automobile a été quasiment divisée par deux. Mais le mythe des 2 litres aux 100 kilomètres n’est pas encore atteint pour les véhicules de série.
Et si l’Etat Français (encore) a débloqué 250 millions d’euros pour favoriser l’arrivée de nouvelles technologies d’ici à 2020, nos constructeurs français ont déjà recommencé à travailler sur le sujet.
Comme dans les années 80, Peugeot s’est servi de l’un de ses modèles de série. Alors que la 305 avait servi de base à la Vera, c’est au tour d’une 208 1,0L VTi Access d’être ré-imaginé.
Trente ans plus tard, la recette reste la même. Il n’est pas question de créer un prototype irréaliste. La 208 subit de nombreuses améliorations. La carrosserie est retravaillée pour améliorer la pénétration dans l’air, les kilogrammes et les frottements superflus sont chassés. Et un moteur électrique accompagné d’une petite batterie de 25 kilogrammes vient aider le 3 cylindres essence.
Pour Christophe Mary, chef de projet chez Peugeot Sport, « Ces solutions ne tiennent pas du miracle. Nous avons optimisé chaque élément, comme nous le faisons habituellement en compétition. »
Ancien Engine Design Team Leader en F1 chez Ferrari et Mercedes, Mary avait rejoint Peugeot Sport en début d’année 2012 avec l’objectif de gagner Le Mans avec la 908… Le 18 janvier, le programme était arrêté. La restructuration a permis de lancer de nouveaux projets. 208 HYbrid FE en fait partie.
Au premier coup d’œil, on différencie cette 208 HYbrid FE d’une 208 normale. La calandre est fermée, les roues sont carénées (pour l’une), le hayon est profilé et les rétroviseurs sont remplacés par de minuscules caméras. Le Cx tombe à 0,23 !
Michelin a développé des pneumatiques très étroits à basse résistance au roulement. Un gain qui permet de se passer de direction assistée. Peugeot Sport est allé un peu plus loin dans les liaisons au sol en supprimant les triangles, ressorts et la barre antiroulis pour les remplacer par des lames transversales en fibre de verre. Même idée dans l’habitacle où des matériaux composites remplacent la finition de base. Profitant de la perte de poids, les disques de freins s’amincissent aussi. Malgré l’ajout du moteur électrique et de sa batterie, cette 208 HYbrid FE ne pèse plus que 800 kg, soit un gain de 20 %.
Sous le capot, le moteur trois cylindres est méconnaissable. Il est réalésé à 1,2 litre avec une nouvelle culasse, des bielles en titane et un vilebrequin en acier nitruré.
L’habituel cycle à quatre temps est abandonné pour le cycle de Miller avec un taux de compression de 16:1. Pour éliminer encore les frottements, une huile spécifique d’indice 0W12 a été développée par Total, partenaire à part entière du projet.
Si la puissance du moteur essence reste à 68 chevaux, le couple passe de 95 à 120 Nm. Mais c’est au moteur électrique de 30 kW de s’occuper de chaque démarrage. Sur la seule énergie fournie par sa batterie, il peut mener la 208 Hybrid FE jusqu’à 120 km/h. Plus généralement, le moteur à combustion interne vient en soutien dès 50 km/h.
L’autonomie électrique est estimée à 20 kilomètres. Et à 1,9 litre / 100 km de moyenne, l’autonomie globale peut dépasser 1 000 kilomètres sur un seul plein du réservoir d’essence de 20 litres !
Non loin de Peugeot Sport, une station-service propose le litre de SP98 à 1,57 euros. Le millier de kilomètres pourrait ne coûter que 31,4 euros !
L’objectif était de diviser par deux les émissions de CO2 par kilomètre par rapport à une 208 de série. Juste avant Francfort, l’HYbrid FE a dépassé son objectif. Les 49 grammes par kilomètre ont été battus. La fiche d’homologation affiche 46 grammes !
Cette Peugeot 208 HYbrid FE n’est qu’un prototype et n’est pas destiné à être commercialisé. PSA Peugeot Citroën voit déjà plus loin avec le développement du système HYbrid Eco, puis l’HYbrid Air qui remplace l’électricité par un moteur hydraulique.
C’est la star de l’été ! Avec sa gamme « i », BMW entend révolutionner l’automobile. En attendant sa commercialisation, la BMW i3 secoue déjà les unes des journaux spécialisés et crée des pages de commentaires sur nos sites. J’ai eu le privilège de m’installer dans l’habitacle… Premières sensations.
Une BMW i3 est présentée dans la vitrine du « George V » dédié à la marque. Ce modèle statique permet de se concentrer sur les nouveautés proposées par cette i3 en dehors du spectre purement mécanique.
Ouverture de la portière… Sensation positive : il y a du poids, sans lourdeur. Pas de grande différence avec une BMW de base. Coup d’œil sur la porte arrière et son absence de poignée. On aperçoit rapidement une pièce plus claire sur la tranche. La petite portière arrière s’ouvre avec aisance. Sans montant central, l’entrée dans l’habitacle devient immense.
Je m’assoie à l’arrière. C’est étrange car je n’ai pas franchement l’habitude de m’installer autre part qu’à l’avant gauche ! L’espace est suffisant pour un adulte. Les jambes profitent des dossiers fins des sièges avant. Mais la décomposition de la banquette arrière en deux places distinctes avec des porte-gobelets au centre est assez gênante. On ne peut pas s’étaler. L’assise est plutôt haute, assez dure.
Grand effet de design, l’extension de la vitre latérale arrière permet de faire entrer beaucoup de lumière. A valider en roulant !
Passage à l’avant. Les sièges de la finition Lodge sont composés de deux matières : un cuir à gros grain et un tissu de laine thermo-actif. Au toucher, le tissu n’a rien de valorisant. Le cuir est plus qualitatif sans concurrencer des sièges haut-de-gamme.
La planche de bord est composé de plusieurs matériaux avec du cuir, du bois d’eucalyptus et des fibres de kénaf. Si le cuir et le bois sont de bonne qualité, la fibre de kénaf – qui possède de très bonnes propriétés isolantes – est simplement affreuse au toucher.
Toujours au toucher, le volant est exceptionnellement confortable. Le cuir choisi donne une sensation d’un grip haut-de-gamme d’une raquette de tennis. La commande de transmission se situe au-dessus du commodo droit. Il permet de passer la marche avant et la marche arrière. C’est assez déroutant mais c’est aussi tout l’intérêt de la gamme « i ». On ne se préoccupe d’une quelconque boîte de vitesses.
Entre les deux sièges, on trouve le frein de parking et la commande iDrive. Au centre de la planche de bord, l’ensemble audio et la climatisation conserve un design bien connu chez BMW.
L’affichage se compose de deux écrans. Le premier est situé derrière le volant et l’écran de contrôle du système de commande iDrive de 8,8 pouces est placé au centre de la planche de bord. Là encore, la qualité des écrans est similaire à celles des autres écrans BMW.
Avec la présence du moteur et des batteries à l’arrière, le coffre perd de nombreux dm3 avec un plancher très haut. A l’avant, un espace de rangement est aménagé en forme d’un profond bac.
« Extraordinaire » par ses choix techniques, la BMW i3 marque aussi sa différence par son design et son aménagement intérieur. L’amalgame de matière plaira aux plus « branchés », principale cible de cette première génération de voiture électrique. En revanche, les matériaux et certains choix – comme l’affichage intégré dans deux écrans – dérouteront les plus conservateurs. Mais encore une fois, ils n’étaient certainement pas ciblés !
Parti faire une séance de plane spotting, la surprise fut grande de trouver une magnifique Triumph TR3… Malheureusement sans son propriétaire. Une bonne occasion néanmoins de partager cette petite merveille.
Cette TR3 est dans un état exceptionnel. C’est un modèle de première génération, produit entre 1955 et 1957 à 13 377 exemplaires.
Le moteur 4 cylindres 1 991 cm3 développe 95 chevaux. Assez pour que les 904 kilogrammes atteignent 100 km/h en 10,8 secondes avec une vitesse maximale de 170 km/h.
Les dimensions sont impressionnantes. Ce cabriolet deux places est très compacte : 3,835 mètres de longueur, 1,422 mètre de largeur et 1,270 mètre de hauteur.
Enfin ! Il y a des années que l’on attend un nouveau modèle abordable capable de révolutionner le marché automobile. Renault propose ZOE, une citadine « normale » et tout à fait différente de l’automobile telle que nous la connaissons.
Avant un essai plus complet, l’envie de me mettre au volant de cette Renault ZOE a vaincu ma patience. Direction de Centre d’Essai Z.E. de l’Île Seguin (ouvert à tous) pour parcourir deux petits kilomètres sur circuit fermé au volant d’une voiture révolutionnaire.
Ce parcours minimaliste ne permet pas de faire le tour des capacités de la voiture mais il permet de valider certaines idées…
Si vous rêviez d’une voiture électrique abordable et que cette ZOE vous plait, vous avez toutes les chances d’être conquis. Une fois les problèmes de recharge de batterie réglés (installation d’une wallbox quasi obligatoire), vous aurez une vraie voiture, performante dans un environnement urbain.
En revanche, si vous comparez encore cette ZOE à des modèles plus conventionnels, que vous espérez couvrir régulièrement 200 kilomètres sans pause ou que vous n’avez aucune envie de branchez votre voiture à une prise électrique dédiée, il sera plus difficile de vous convaincre. Mais vous n’êtes pas une cible !
Proposée à partir de 13 700 euros + 79 euros / mois de location de batterie (15 700 euros en version d’essai), la Renault ZOE est bien équipée (climatisation automatique, carte mains libres, lève-vitres avant et arrière électriques, allumage automatique des feux et de l’essuie glaces, régulateur et limiteur de vitesse, autoradio 6HP, R-Link) mais les plastiques durs ne sont vraiment pas flatteurs.
Pour les petits rouleurs, les très franches accélérations du moteur électrique de 65 kW (soit 88 chevaux) et 222 kW sont surprenantes pour une citadine de 1 428 kilogrammes.
Dans le cadre du BMW i Tour, déjà passé par New-York, Rome et Tokyo, la BMW i3 Concept Coupé et la BMW i8 Concept Spyder sont exposées au Palais de Tokyo jusqu’au dimanche 7 avril.
Modèles encore conceptuels, les deux i3 et i8 actuellement présentés à Paris ne dévoilent qu’une partie de ce que sera la gamme « i » commercialisée à partir de la fin de l’année.
A Francfort, l’i3 définitive reprendra les meilleurs éléments des i3 Concept Coupé (présente à Paris) et i3 Concept. BMW annonce une citadine de moins de quatre mètres, dotée de cinq portes à ouverture antagoniste et sans montant central, avec un rayon de braquage inférieur à celui d’une MINI.
Le Concept présente des options particulièrement marquées. Depuis 2007, BMW cherche de nouvelles solutions dans le cadre d’un « Projet i ». La marque BMW i – dont le périmètre est à rapprocher à celui du M pour la gamme sportive – est née en 2011 avec la volonté de commercialiser les i3 et i8.
Le groupe motopropulseur a progressé sous plusieurs formes. A partir de la MINI E en 2008, BMW a développé les Concept ActiveE et Megacity Vehicle devenu i3. Durant ces mois, les progrès ont permis au moteur électrique de l’i3 d’afficher la même puissance que celui de la MINI E en étant 40 % moins volumineux. Même démarche dans l’hybridation pour concevoir l’i8.
Placé juste au-dessus du train arrière de l’i3 Concept Coupé, le moteur électrique développe 125 kW (soit 170 chevaux) avec un couple de 250 Nm au cœur d’un châssis alliant polymères et fibres de carbone. L’i3 Concept Coupé atteint 60 km/h en moins de quatre secondes et 100 km/h en moins de huit secondes.
Côté autonomie, sur le seul moteur électrique, l’i3 peut couvrir entre 130 et 160 kilomètres. Selon le cycle FTP72, il serait possible de parcourir 225 kilomètres lorsque la batterie lithium-ion – placée sous le plancher – est pleine. En option, il est possible de charger 80 % de cette batterie en moins d’une demi-heure via une Wallbox. Une charge standard est prévue en six heures.
Trois modes de conduite sont disponibles et modifient la façon dont la voiture réagit aux sollicitations. En CONFORT, toute la puissance est mise à disposition, privilégiant les performances à l’autonomie. Le mode ECO PRO permet d’améliorer la distance parcourue et l’ECO PRO+ minimise les consommations électriques.
Même s’il n’était pas possible de prendre le volant de ce concept, plusieurs ateliers permettent de comprendre les idées de BMW. Encore plus que dans les autres modèles de la marque, le système Connected Drive permet d’interagir avec sa voiture, à distance via une application mobile, ou en roulant pour surveiller l’autonomie ou trouver une station de recharge.
L’habitacle s’avère sobre. L’utilisation de matériaux en fibres naturelles marque l’ambiance de cette « i ». Le cuir est traité avec des extraits naturels de feuilles d’oliviers, le revêtement du tableau de bord et des portes est fabriqué en fibres naturelles avec l’ajout de bois d’eucalyptus d’Europe… Si la version commercialisée en fin d’année reprend au moins une partie de ces caractéristiques, elle lancera vraiment une nouvelle génération d’habitacles.
Point très peu mis en avant par BMW (mais excessivement important à mes yeux), un prolongateur d’autonomie sera proposé en option. Baptisé REx, ce moteur à combustion devrait être un petit deux cylindres, peut-être adapté d’un bloc de moto. De quoi servir de générateur au moteur électrique…
Face à l’i3 Concept Coupé, l’i8 Concept Spyder parait beaucoup moins commercialisable. Spyder strict deux places, évolution du coupé 2+2 i8 Concept présenté l’an passé, il préfigure ce que sera la sportive hybride haute performance mise sur le marché en 2014. Mêlant un moteur électrique et un moteur à combustion (baptisé eDrive), l’i8 possède la capacité de développer 260 kW (soit 354 chevaux) et 550 Nm.
Le moteur électrique s’occupe du train avant avec une puissance de 96 kW (131 chevaux) alors que le moteur à combustion, un trois cylindres TwinPower Turbo de 164 kW (223 chevaux), est couplé au train arrière.
L’autonomie 100 % électrique est annoncée à 30 kilomètres avec 1h45 pour une recharge complète de la batterie lithium-ion. Côté performances, BMW promet des accélérations de 0 à 100 km/h en 5,0 secondes et 250 km/h de vitesse de pointe, bridée électroniquement.
Dans le cadre de cette exposition BMW i Tour, une partie du niveau inférieur du Palais de Tokyo est « privatisé » mais ouvert gratuitement au public. Sur le toit, le Chef Alain Plassard a créé un jardin potager éphémère… Une façon de mêler une nouvelle génération de véhicules à une image plus écolo, appelant d’autres sens.
Certaines voitures dégagent quelque chose de particulier. Par sa ligne, l’Alfa Romeo 4C évoque la passion. Sans même entendre le son du moteur de ce prototype « 000 » de la Launch Edition, sans même rouler, ce petit coupé transmet une envie.
Loin d’une Brera massive et lourde, la 4C s’inscrit dans la lignée de l’extraordinaire 8C Competizione. Monocoque en fibre carbone de 65 kilogrammes, structures avant et arrière en aluminium, carrosserie en matériau composite, la 4C ne pèse que 895 kilogrammes à sec.
Derrière les deux uniques sièges baquet, le 4 cylindres 1 750 cm3 TBI déjà présent sous d’autres capots Alfa est reconstruit tout en aluminium et porté à 240 chevaux.
« C’est surtout un véhicule d’image », souligne Sébastien Perrais, Directeur d’Alfa Romeo France. « Cette 4C est le témoignage de l’esprit Alfa Romeo, tant dans le style que dans la technologie. »
Dévoilée sous forme de concept lors du Salon de Genève 2011, la 4C est rapidement devenue une voiture destinée à porter l’image d’Alfa Romeo. Deux ans et demi plus tard, elle vole ses premiers clients à Lotus et Porsche…
L’Alfa Romeo 4C débute sa carrière commerciale avec une « Launch Edition » très spécifique. Produite à un millier d’exemplaires, donc 400 pour l’Europe et une soixantaine pour la France, cette version n’est déjà plus disponible.
Affichée au tarif de 60 000 euros, elle propose de nombreux parements de carbone (phares avant, rétroviseurs, spoiler) et un dessin de jantes particulier. L’intérieur reçoit également un traitement spécial avec une pluie d’équipement.
A partir de l’année prochaine, l’Alfa Romeo 4C montrera moins de carbone et devrait coûter une dizaine de milliers d’euros de moins. Mais le 0 à 100 km/h sera toujours avalé en 4,5 secondes.
BMW organisait une double présentation de sa BMW Série 3 GT aujourd’hui. Parallèlement à la révélation du troisième modèle de la famille Série 3 à Munich, BMW France regroupait quatre voitures dans son espace dédié Avenue George V.
Positionnement La GT ressemble à une Série 3 Berline avec un hayon. Dans les faits, les côtes différent sensiblement et pas seulement à l’arrière. Elle offre davantage d’espace que la Touring et est plus chère à l’achat. BMW veut rendre la Série 3 « plus exclusive, plus habitable et plus fonctionnelle » avec cette GT qui ne devrait pas phagocyter le rester de la gamme. A l’image de la Série 5 GT, elle doit conquérir de nouveaux clients.
Design Plus statutaire, cette GT est plus haute qu’une Touring de 81 millimètres, plus longue aussi de 200 millimètres. L’empattement gagne 110 millimètres. La face avant est visuellement plus imposante avec un double haricot agrandi. Les entrées d’air sont également travaillées pour donner une impression de largeur au pare-chocs avant. Un nouveau système de conduite de l’air est proposé pour mener le flux du spoiler avant vers les roues afin de créer un rideau d’air devant les jantes. Ce flux est récupéré derrière la roue et ressort par l’aile avant via un nouvel appendice. Ces deux dérivations permettent d’améliorer la pénétration dans l’air et de gagner – chacune – un gramme de CO2 par kilomètre.
Vie à bord Plus longue et dotée d’un empattement plus important, cette Série 3 GT offre un espace aux jambes plus que suffisant à l’arrière. Même les plus grands ne seront jamais gênés par les sièges avant. Seule la hauteur du toit pourra poser problème aux double-mètres. De nouveaux éclairages font leur apparition avec des éléments de fibre optique installés dans l’habitacle et configurable pour créer une ambition blanche ou plus orangée.
Le coffre est l’autre grand gagnant de cette nouvelle forme. 520 litres de base et jusqu’à 1 600 litres en abattant la banquette arrière, c’est à chaque fois mieux que le break. Et, comme sur la Série 3 Touring, le coffre s’ouvre d’un simple geste du pied sous le pare-chocs.
Conduite Modèles de présérie qui ne sont pas destinés à rouler (après toute la campagne de présentation, ces modèles seront simplement broyés à leur retour en Allemagne), les Série 3 GT présentées aujourd’hui sont restées muettes. BMW promet les mêmes qualités que les autres Série 3. Seule différence notable : afin de corriger la perte d’appui du train arrière avec le nouveau dessin très fluide du toit, un aileron se met en place dès 80 km/h.
Cette Série 3 GT sera présentée au Salon de Genève dans un mois puis disponible en France avec trois motorisations : deux turbo Diesel 2.0 litres 143 (318d) et 184 (320d) chevaux et un essence 2,0 litres turbo 184 chevaux (320i). Au début de l’été, la gamme sera enrichie avec l’arrivée, notamment, des 325d de 218 chevaux, 328i de 245 chevaux et 335i de 306 chevaux, en version 4 roues motrices XDrive uniquement, pour le haut-de-gamme. Le Pack M Sport sera aussi ajouté aux finitions Lounge, Modern, Sport, Luxury.
Selon nos estimations, la Série 3 GT devrait être proposée avec un surcoût compris entre 1 500 et 2 000 euros. Par rapport à la version Touring, soit un premier prix autour de 36 400 euros.